Dans une déclaration marquante prononcée le 3 mai à l’occasion de la journée mondiale de la liberté de la presse, Birahim Ghali, président du Front Polisario, a exprimé son espoir quant à une nouvelle dynamique dans les relations entre le Sénégal et le Maroc, concernant le conflit du Sahara Occidental.
Soulignant la victoire du président Bassirou Diomaye Faye et la présence du Premier ministre Ousmane Sonko, Ghali a mis en avant leurs valeurs panafricaines et leur engagement pour la défense des intérêts de l’Afrique. Cette perspective, selon lui, offre un souffle nouveau d’espoir pour le règlement de la question sahraouie.
Dans ses propos, Ghali a rappelé les tensions historiques entre le Sénégal et les intérêts impérialistes, déclarant que les nouvelles autorités sénégalaises se démarquent des compromissions passées avec les « valets de la France ». Il exprime ainsi sa confiance dans le leadership de Bassirou Diomaye Faye pour consolider cette nouvelle ère et promouvoir une alliance contre les forces hostiles à l’Afrique et au Sahara.
Le président du Front Polisario, tout en se félicitant de cette potentielle collaboration, appelle à la préservation de ces espoirs et à la concrétisation du changement tant attendu. Il conclut en exprimant sa foi en un avenir meilleur pour le Sahara Occidental, sous la bannière de cette nouvelle direction politique au Sénégal.
Cette déclaration risque de susciter des réactions au sein du Royaume du Maroc, qui revendique la souveraineté sur le Sahara Occidental. Les observateurs attendent avec intérêt les évolutions dans les relations entre le Sénégal et le Maroc, notamment sur cette question épineuse qui divise depuis des décennies la communauté internationale.