Ndéné Mbodji a été nommé hier directeur du Centre des œuvres universitaires de Dakar (COUD), une figure bien connue du mouvement étudiant et du milieu universitaire sénégalais. En tant qu’ancien président de l’Amicale de la faculté des Lettres et sciences humaines, il a dirigé lors de périodes agitées où les luttes étudiantes étaient monnaie courante.
Sa nomination à la tête du COUD n’est pas une surprise pour ceux qui le connaissent, car Mbodji a longtemps été impliqué dans les luttes estudiantines. Il a notamment été un acteur majeur lors de la grève de 2006, une période tumultueuse où les étudiants ont protesté vigoureusement contre la qualité de la nourriture servie dans les restaurants universitaires. Cette grève, qui a mobilisé de nombreux étudiants à travers le pays, a été marquée par des manifestations et des affrontements avec les forces de l’ordre.
Mbodji est réputé pour son éloquence et sa capacité à mobiliser les foules lors des assemblées générales étudiantes. Son parcours syndicaliste au sein du SUDES/ESR, où il est actuellement secrétaire général, témoigne de son engagement en faveur des droits des étudiants et des travailleurs du secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche.
En prenant les rênes du COUD, Mbodji fait face à de nombreux défis, notamment celui d’améliorer la qualité de la nourriture dans les restaurants universitaires, une préoccupation majeure pour de nombreux anciens étudiants. Il devra également s’atteler à renforcer la sécurité sur les campus, où la présence de groupes violents peut parfois menacer la paix sociale.
Sa transition du militantisme étudiant à la gestion administrative du COUD représente un défi de taille, mais Mbodji est déterminé à apporter des solutions concrètes aux problèmes rencontrés par les étudiants. Son expérience et son engagement en font un leader potentiel pour améliorer les conditions de vie et d’étude des étudiants sénégalais.