Insolite à la crise à la cité du Lac Rose : Occupations illégales des 100 000 logements

Depuis vendredi dernier, la tranquillité de la Cité du Lac Rose a été perturbée par un événement inédit. Des groupes de personnes occupent illégalement les habitations du programme des 100 000 logements, un projet du régime du Président sortant Macky Sall. Cette occupation illégale a suscité des réactions et continue d’alimenter des rumeurs.

Selon certaines informations, ces habitations seraient la propriété de l’ancienne Première Dame, Marième Faye Sall, et que le Président aurait donné son approbation tacite pour que ces maisons soient occupées. Cependant, cette affirmation a été démentie par Ababacar Chimère Diouf, le véritable propriétaire des terrains et des logements en question.

Dans une déclaration publique, Ababacar Diouf a exprimé son indignation face à cette situation chaotique. « Ces terrains et logements m’appartiennent. Ces occupations sont totalement illégales et doivent cesser « , a-t-il déclaré avec fermeté. Il a également exhorté les autorités compétentes à intervenir pour mettre fin à cette anarchie.

L’occupation illégale de ces logements soulève de nombreuses questions concernant la sécurisation des projets immobiliers publics. Le programme des 100 000 logements, lancé pour répondre à la demande croissante en habitations, se trouve désormais confronté à un défi majeur. Les autorités locales et nationales sont appelées à prendre des mesures immédiates pour résoudre cette crise et protéger les projets immobiliers publics.

En plus des préoccupations liées à la légitimité de ces occupations, des résidents locaux et des observateurs craignent que cette situation ne crée un précédent dangereux pour d’autres projets de logements à travers le pays. La capacité des autorités à gérer efficacement ce type de crise sera déterminante pour l’avenir des initiatives immobilières publiques au Sénégal.

Ababacar Chimère Diouf a également annoncé qu’il entreprendrait des actions légales pour récupérer ses biens et garantir que les occupants illégaux soient évacués. « Nous ne pouvons pas permettre que l’anarchie règne dans nos projets de développement. Il est essentiel que la loi soit respectée pour le bien de tous, » a-t-il affirmé.

Les résidents de la Cité du Lac Rose, de leur côté, appellent à une solution rapide pour rétablir la paix et la sécurité dans leur communauté. Les autorités locales sont sous pression pour prendre des mesures concrètes et mettre fin à cette occupation illégale, afin de protéger l’intégrité des projets immobiliers publics et de garantir le respect de la propriété privée.

En attendant une réponse officielle des autorités, les populations locales continuent de se mobiliser pour dénoncer cette situation. Des rassemblements pacifiques et des manifestations sont prévus dans les jours à venir pour attirer l’attention sur ce problème et exiger des actions immédiates.

Le programme des 100 000 logements, destiné à répondre à une demande croissante en logements abordables, se retrouve ainsi au centre d’une crise sans précédent. La résolution de ce conflit sera cruciale pour la crédibilité et l’avenir des projets de développement immobilier au Sénégal.

Nouvelle nomination : Bara Diouf nommé DGPU de Diamniadio et du Lac Rose

Dans le cadre de nouvelles nominations annoncées par le Président de la République, Monsieur Bara Diouf a été nommé Délégué général à la Promotion des Pôles Urbains de Diamniadio et du Lac Rose. Il succède ainsi à Monsieur Diène Farba Sarr dans cette fonction.

Monsieur Bara Diouf apporte avec lui une expérience solide en tant que Gestionnaire administratif et financier. Sa nomination intervient dans un contexte où la promotion des pôles urbains, notamment celui de Diamniadio et du Lac Rose, revêt une importance capitale dans la vision de développement du pays.

Cette nomination témoigne de la volonté du gouvernement de dynamiser et de promouvoir les pôles urbains en vue d’attirer les investissements, de favoriser le développement économique et social, ainsi que d’améliorer les conditions de vie des populations.

Monsieur Bara Diouf aura pour mission de mettre en œuvre les politiques et stratégies visant à renforcer le positionnement et l’attractivité des pôles urbains de Diamniadio et du Lac Rose. Sa nomination s’inscrit dans le cadre des efforts continus du gouvernement pour promouvoir le développement urbain durable et inclusif.

Le gouvernement compte sur le leadership et les compétences de Monsieur Bara Diouf pour mener à bien cette mission stratégique, en collaboration avec les différentes parties prenantes et acteurs impliqués dans le développement des pôles urbains.

Tentative d’avortement à HLM3 : Binta (enceinte de 5 mois) passe aux aveux, « j’ai vu la main du bébé sortir »

Lors d’une échographie à la polyclinique Lac Rose le 28 novembre 2023, le gynécologue a découvert une chose surprenante. La main du bébé a commencé à sortir du vulve de la mère. Surpris, le gynéco a rapidement hospitalisé la patiente en état de grossesse et a lancé les interrogations. Il va ensuite avertir les éléments de la Brigade spéciale de Niague.

Interrogé, la jeune femme de 23 ans, habitante de HLM 3, est rapidement passée aux aveux. Elle a déclaré que lorsqu’elle a su qu’elle était en état de grossesse de 4 mois et 5 jours, elle a pris des pilules recommandées sur internet pour avorter. Et elle a continuer à en prendre des semaines durant, malgré la vie qui poussait en elle.

« J’ai su ma grossesse à quatre mois. Lorsque j’ai informé mon petit ami, il m’a conseillé d’aller à l’hôpital pour faire une échographie. Une fois à l’hôpital, le médecin a confirmé les quatre mois de grossesse. J’ai tout fait pour le cacher à ma mère. En revanche, j’ai informé ma grande sœur qui a tout fait pour connaître le père de l’enfant. En ce moment, j’avais déjà pris les pilules abortives. Une semaine après la prise, je n’ai rien senti. Je suis retournée à la clinique. Après la première échographie, le médecin m’a dit que l’enfant est en vie, son cœur bat toujours. Mais, une semaine plus tard, je ne sentais plus l’enfant. Sur ce, j’ai commencé à sentir des douleurs abdominales et je suis repartie à la clinique (polyclinique Lac Rose). En attendant mon tour pour l’échographie, j’en ai profité pour aller aux toilettes pour uriner. C’est à ce moment que j’ai forcé et la main du bébé est sortie. J’ai crié parce que cela faisait mal. Les sages-femmes sont venues me prendre et m’ont dit que le bébé est mort », a-t-elle déclaré dans des propos relayé par Rewmi.

Les éléments de la Brigade spéciale de Niague ont effectué une descente dans la chambre de la mise en cause, où ils ont saisi 6 boîtes de médicaments abortifs épuisées. Binta S. a été arrêté le lendemain de son deuxième passage chez le gynécologue, le 29 novembre, alors qu’elle était à 5 mois de grossesse. Elle a confié aux gendarmes que le père de son enfant se nomme Malick N. Il habite à Pikine, mais travaille à Sangalkam dans une écurie. Ils étaient en relation depuis bientôt un an.

Déférée au parquet, Binta S. a été placée en détention le 1er décembre 2023. À l’audience des flagrants délits de Dakar ce mardi 5 décembre, la prévenue a encore plaidé coupable d’avoir pris des médicaments pour avorter. Car, affirme-t-elle, elle avait honte de révéler sa grossesse à sa mère.

Soutenant les faits constants, la déléguée du procureur a requis deux ans, dont trois mois ferme, mais le juge a prononcé une peine de six mois, dont deux ferme assortie d’une amende de 100.000 francs Cfa à l’encontre de la prévenue.

Senenews

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