Compétition sur l’accès aux données du secteur extractif au Sénégal : Renforcer la transparence et la participation citoyenne

Dans le cadre de la mise en œuvre du deuxième plan de travail annuel du programme TRACES, une compétition sur l’accès aux données du secteur extractif a été organisée à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis. Cette initiative vise à sensibiliser et impliquer les étudiants, les universitaires, les jeunes et les femmes dans les questions cruciales de gouvernance des industries extractives au Sénégal.

Le Natural Resource Governance Institute (NRGI), en consortium avec l’ONG 3D et le Forum Civil, a lancé cette compétition dans le but de renforcer les mécanismes de transparence et de redevabilité dans les secteurs minier, pétrolier et gazier. L’objectif est d’améliorer la gestion et la distribution des revenus de ces industries pour bénéficier à tous les citoyens sénégalais.

Selon Mamadou Yero Baldé, responsable du programme de l’USAID-Traces au Sénégal, cette compétition offre aux étudiants l’opportunité d’accéder à des données et à des informations fiables. « L’accès à l’information dans le secteur extractif est crucial pour que les populations, en particulier les étudiants, puissent suivre les obligations légales et contractuelles des entreprises, ainsi que pour participer à la gouvernance de ces secteurs », a-t-il déclaré.

Le Professeur Saliou Diouf, représentant le recteur de l’UGB, a souligné l’importance de poser les bonnes questions pour obtenir les bonnes réponses concernant les ressources extractives. « Les ressources extractives sont cruciales pour le devenir du Sénégal, mais nous devons nous assurer d’avoir les bonnes informations », a-t-il affirmé.

Cette compétition s’inscrit dans une démarche visant à promouvoir la transparence et la participation citoyenne dans la gouvernance des industries extractives, permettant ainsi aux étudiants et à la société civile de jouer un rôle actif dans la gestion responsable de ces ressources.

La Pologne assouplit l’accès à la contraception d’urgence pour les jeunes

À partir du 1er mai 2024, la Pologne franchit une étape significative en matière de droits reproductifs en rendant la pilule du lendemain accessible sans prescription médicale pour les jeunes dès l’âge de 15 ans. Cette décision marque un changement majeur dans un pays où les réglementations sur les droits contraceptifs sont traditionnellement strictes.

Cette mesure a été accueillie avec soulagement par de nombreuses jeunes femmes, dont Daria, 16 ans, qui exprime sa satisfaction : « C’est un grand pas en avant pour les droits des femmes, c’est formidable ». Désormais, les adolescentes comme elle pourront obtenir la contraception d’urgence en répondant simplement à un questionnaire éducatif en pharmacie.

Cependant, malgré cette avancée, des incertitudes persistent parmi les professionnels de la santé, notamment les pharmaciens. Beata, une pharmacienne, partage ses appréhensions : « Honnêtement, je ne sais pas ce que je vais faire. Je ne me considère pas comme médecin et donc je ne suis pas prête à prescrire un tel médicament ». Les pharmaciens attendent encore des directives claires de l’Ordre national des pharmaciens, qui a exprimé des réserves, notamment concernant la délivrance aux mineurs non accompagnés.

Cette nouvelle réglementation sur l’accès à la contraception d’urgence suscite donc des débats et des ajustements dans le système de santé polonais, mais elle représente néanmoins un progrès vers une plus grande autonomie et accessibilité en matière de santé reproductive pour les jeunes femmes.

Arrêt des constructions sur la corniche : Une décision salutaire pour l’accès à la plage

L’annonce de l’arrêt des travaux sur la corniche par le gouvernement de Bassirou Diomaye Faye a suscité des réactions positives, notamment celle du journaliste Mamoudou Ibra Kane. Cette décision, relayée en premier lieu par l’architecte Pierre Goudiaby Atepa, est saluée comme une mesure nécessaire pour garantir le droit d’accès des Sénégalais à la plage.

Même en tant que soutien d’Amadou Ba et membre de l’opposition sénégalaise, Mamoudou Ibra Kane approuve fermement cette initiative des nouveaux dirigeants. Selon lui, Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko ne doivent pas hésiter à agir de manière déterminée dans ce dossier, afin de mettre un terme à la spéculation immobilière qui prive les citoyens de leur droit fondamental d’accès à la mer.

« J’approuve la décision du gouvernement d’arrêter les constructions sur le littoral. Une mesure salutaire tant la spéculation avait pris les allures d’un tong-tong et fini par priver les Sénégalais d’un droit essentiel : l’accès à la mer. Ne pas reculer! », écrit-il sur X.

Cette réaction souligne l’importance de protéger les espaces côtiers du pays et de veiller à ce qu’ils restent accessibles à tous. La préservation de ces zones naturelles est non seulement cruciale pour l’environnement, mais aussi pour le bien-être et la qualité de vie des communautés locales.

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