L’Amicale des Inspecteurs et Officiers des Douanes (AIOD) dénonce les attaques diffamatoires contre les cadres de l’administration douanière

Dans un communiqué publié récemment, l’Amicale des Inspecteurs et Officiers des Douanes (AIOD) a vivement condamné les récentes attaques diffamatoires visant certains membres éminents de l’administration douanière. L’AIOD accuse des individus qu’elle qualifie de « malintentionnés et réfractaires au processus de modernisation » de propager des informations mensongères sur les réseaux sociaux dans le but de discréditer ces cadres dévoués.

Ces attaques, selon l’AIOD, sont non seulement récurrentes mais également infondées, visant à jeter l’opprobre sur des professionnels engagés dans leur mission de service public. Dans un contexte où la modernisation de l’administration douanière est une priorité, de telles calomnies peuvent compromettre le travail effectué pour améliorer les services offerts aux citoyens et aux entreprises.

L’Amicale a clairement indiqué qu’elle se réserve le droit d’entreprendre toutes les actions légales nécessaires pour répondre à ces attaques et protéger l’intégrité de ses membres. Elle a également tenu à rappeler que les réformes entreprises au sein de l’administration douanière, telles que la dématérialisation intégrale et la généralisation de la Déclaration Préalable d’Importation (DPI), ont été le fruit d’un processus participatif et consultatif avec les acteurs économiques nationaux.

Par ailleurs, l’AIOD a souligné l’importance des réformes en cours, notamment l’opérationnalisation du Programme de Modernisation de l’Administration des Douanes (PROMAD), qui vise à renforcer l’efficacité opérationnelle de l’administration douanière. Elle a également mis en avant les progrès réalisés dans la dématérialisation des procédures de dédouanement, une avancée majeure pour accroître l’efficience et la transparence du système douanier.

L’AIOD a appelé à un soutien accru de la part de toutes les parties prenantes, tant au sein de l’administration douanière que de la société civile et du secteur privé, pour les réformes en cours. Elle a réaffirmé son engagement indéfectible à défendre les intérêts de ses membres et à œuvrer pour le succès des missions régaliennes qui leur sont confiées.

Les Gardiens de l’Administration : Le rôle crucial des Dage, Sage, Dir’Cap, SG dans les ministères

Au sein de chaque ministère, une équipe de professionnels œuvre dans l’ombre pour assurer la bonne marche de l’administration. Parmi ces acteurs clés, on retrouve des titres tels que le Dage (Directeur de l’Administration Générale et de l’Équipement), le Sage (Secrétaire Général), le Dir’Cap (Directeur du Cabinet) et le SG (Secrétaire Général). Leurs responsabilités et leurs contributions sont essentielles pour maintenir l’efficacité et la cohésion au sein des ministères.

Le Dage, en tant que responsable de l’administration générale et de l’équipement, est chargé de superviser les aspects opérationnels du ministère. Il gère les ressources humaines, les finances, les achats et la logistique, veillant à ce que les processus administratifs soient fluides et efficaces.

Le Sage occupe une position de conseiller principal auprès du ministre. Son rôle va au-delà de la simple coordination des activités ministérielles. Il contribue à la formulation des politiques, à la prise de décision stratégique et à la gestion des relations interministérielles et externes.

Le Dir’Cap, quant à lui, est le bras droit du ministre. Il supervise le cabinet ministériel, coordonnant les activités entre le ministre et les autres services du ministère. Sa proximité avec le ministre en fait un acteur clé dans la gestion des priorités et des communications stratégiques.

Enfin, le SG assure la direction administrative et opérationnelle du ministère. Il joue un rôle central dans la coordination entre les différentes directions et services, garantissant que les objectifs fixés sont atteints dans les délais impartis. Sa gestion des ressources humaines, financières et matérielles est essentielle pour maintenir le bon fonctionnement du ministère.

Ensemble, ces gardiens de l’administration ministérielle travaillent en étroite collaboration pour garantir la cohésion, l’efficacité et la transparence au sein des ministères. Leur expertise et leur dévouement sont indispensables pour relever les défis complexes auxquels sont confrontés les gouvernements et pour assurer la mise en œuvre réussie des politiques publiques.

Ahmadou Al Aminou Lo Nomme Secrétaire Général du Gouvernement : Un Expert Financier de Renom à la Tête de l’Administration

Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a nommé Ahmadou Al Aminou Lo au poste de ministre, Secrétaire général du Gouvernement, dans un décret signé ce jeudi. Cette nomination témoigne de la volonté du gouvernement de s’entourer d’experts chevronnés pour diriger l’administration du pays.

Qui est Ahmadou Al Aminou Lo ? Monsieur Lo est un ancien directeur national de la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), ayant occupé ce poste de 2018 à 2023. Sa carrière au sein de cette institution prestigieuse l’a vu gravir tous les échelons, jusqu’à devenir secrétaire général de la Banque.

Reconnu pour ses compétences dans le domaine financier, Ahmadou Al Aminou Lo est également connu pour ses positions fermes en ce qui concerne le Franc CFA. Il a toujours défendu la stabilité de cette monnaie, affirmant qu’elle répond à toutes les fonctions de la monnaie et qu’elle possède un équilibre externe solide. Ses déclarations ont souvent été percutantes, défendant vigoureusement le franc CFA contre les critiques et les appels à son remplacement.

Sa nomination intervient dans un contexte où des discussions ont lieu sur la possibilité de créer une monnaie locale, alimentant le débat sur l’avenir économique et financier du pays. Avec son expérience et son expertise, Ahmadou Al Aminou Lo apportera sans aucun doute une contribution précieuse à la gestion des affaires gouvernementales, en particulier dans le domaine financier et économique.

En tant que Secrétaire général du Gouvernement, il sera chargé de coordonner les activités administratives et d’assurer le bon fonctionnement de l’administration publique. Sa nomination marque un pas vers une gouvernance plus efficiente et stratégique, mettant en avant des personnalités compétentes et expérimentées pour guider le pays vers un avenir prospère et stable.

Fuite du bulletin médical de Sonko : 2 gradés de l’Administration pénitentiaire libérés

Deux gradés de l’Administration pénitentiaire, l’inspecteur I. S. et l’adjudant I. N., ont été libérés de prison vers midi, selon une source proche du dossier. Ils étaient sous mandat de dépôt depuis le 13 novembre 2023, soupçonnés d’être impliqués dans la fuite du bulletin médical d’Ousmane Sonko lors de son arrestation.

Leurs avocats, parmi lesquels figuraient Maitres Assane Dioma Ndiaye, Moussa Sarr, Seny Ndione, Me Cheikh Sy, Arona Bass, Moussa Konaté, Amadou Danfa et Magatte Sène, avaient demandé leur mise en liberté provisoire. Cependant, le procureur de la République a estimé qu’ils ne pouvaient pas bénéficier de la loi d’amnistie.

Ainsi, le parquet a choisi de les libérer d’office, une décision qui a suscité des réactions mitigées de la part des avocats de la défense. Ces derniers considèrent que l’arrestation des agents I. S. et I. N. était liée à l’affaire Ousmane Sonko et qu’ils auraient donc dû bénéficier de cette loi d’amnistie.

Pour rappel, les deux agents de l’Administration pénitentiaire avaient été arrêtés, inculpés et placés en détention par le juge d’instruction du 2e cabinet, Mamadou Seck, pour violation du secret professionnel, détournement de données à caractère personnel et actes et manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique.

Démantèlement d’un réseau d’escroquerie : Un faux adjudant de l’administration pénitentiaire arrêté

La police du commissariat de Plateau a réussi à mettre fin aux agissements délictuels d’un individu se faisant passer pour un adjudant de l’administration pénitentiaire. Ancien détenu, M. Lô a été libéré le 30 décembre dernier, mais au lieu de réintégrer la société de manière positive, il a mis en place un stratagème visant à escroquer les familles des détenus.

L’escroc présumé a contacté les proches de ses anciens co-détenus de la prison de Rebeuss, leur promettant des grâces présidentielles moyennant des paiements en espèces. Usant de la crédulité de ses victimes, M. Lô leur a soutiré de l’argent en prétendant pouvoir influencer le président pour obtenir la libération de leurs proches.

La supercherie a été dévoilée lorsqu’une des victimes, lassée d’attendre les résultats promis, a déposé une plainte au commissariat de Plateau. Le faux adjudant avait convaincu ses victimes en affirmant pouvoir ajouter le nom de leurs proches à la liste des détenus graciés par le président.

Mamadou Lamine Diallo dénonce le refus de visite à Ousmane Sonko par l’administration pénitentiaire

Mamadou Lamine Diallo, leader du parti Tekki, a exprimé son mécontentement face à la situation qu’il juge inéquitable. À l’instar d’Aminata Touré, il se plaint de l’administration pénitentiaire qui lui aurait refusé une visite à Ousmane Sonko, leader de l’opposition détenu à la prison du Cap Manuel. Selon Diallo, il s’agit d’une manœuvre orchestrée par le Président Macky Sall et son Premier ministre pour l’empêcher de rencontrer le maire de Ziguinchor.

« BBY me refuse le permis de visite à Ousmane Sonko. Pourtant, les juges d’instruction m’avaient autorisé à rendre visite à Birame Souleye Diop, président du Groupe parlementaire Yewwi et au maire Jamil Sane des Parcelles Assainies de Dakar. De quoi ont peur Macky Sall et Amadou Ba l’Ascenseur? », s’interroge-t-il.

Il est à noter que plusieurs leaders de l’opposition ont pu rendre visite à Ousmane Sonko depuis son transfèrement au Cap Manuel. C’est une situation qui a fait réagir Mamadou Lamine Diallo, qui voit en cela un traitement inéquitable de la part de l’administration pénitentiaire. Cette information a été rapportée par le site Walf-groupe.com.

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