Sécurité routière : lancement du projet “Écoles Sûres dans l’Environnement du BRT” pour protéger les écoliers de Dakar et Guédiawaye

La sécurité des écoliers devient enfin une priorité dans le cadre du déploiement du projet Bus Rapid Transit (BRT). Ce mercredi, le Conseil Exécutif des Transports Urbains de Dakar (CETUD) et l’Agence d’Assistance à la Sécurité de Proximité (ASP) ont signé une convention de partenariat pour lancer le projet pilote “Écoles Sûres dans l’Environnement du BRT”. Cette initiative, qui vise à sécuriser les abords des établissements scolaires situés le long du tracé du BRT, pourrait bien marquer un tournant décisif dans la protection des enfants face aux risques de la route.

Avec l’intensification du trafic et la complexité des nouvelles infrastructures liées au BRT, la circulation autour des écoles devient un défi de taille. Traversées dangereuses, passages piétons mal sécurisés, comportements imprudents des conducteurs : les risques d’accidents sont élevés, notamment dans les zones à forte concentration scolaire de Dakar et Guédiawaye. Conscient de cette problématique, l’État du Sénégal a décidé d’agir immédiatement pour garantir un cadre sécurisé aux jeunes élèves.

Le projet “Écoles Sûres dans l’Environnement du BRT” s’attaque directement à ces dangers en déployant 100 agents de proximité, spécialement formés en janvier 2025, pour assurer la sécurité aux abords de 48 établissements scolaires. Leur mission principale sera de réguler la circulation aux heures de pointe, d’assister les élèves dans leurs traversées et d’interpeller les usagers de la route sur la nécessité d’adopter une conduite prudente.

Au-delà du déploiement des agents de sécurité, le projet inclut une vaste campagne de sensibilisation auprès des élèves, des enseignants et des parents. L’objectif est de promouvoir des comportements responsables et d’ancrer une culture de la sécurité routière dès le plus jeune âge.

Cette initiative s’inscrit dans une démarche collaborative, impliquant plusieurs acteurs clés :

• Le CETUD, en charge du développement du BRT et de l’amélioration de la mobilité urbaine,

• L’ASP, qui apporte son expertise en matière de sécurité de proximité,

• Les ministères concernés, pour une intégration efficace du projet dans les politiques publiques,

• La Banque Mondiale, qui soutient financièrement et techniquement les efforts de modernisation du transport public sénégalais.

Un engagement pour la mobilité durable et la protection des enfants

Le lancement de ce projet s’inscrit dans une vision plus large de l’État du Sénégal en matière de mobilité durable et de protection des citoyens. En intégrant la sécurité scolaire au déploiement du BRT, les autorités démontrent leur volonté d’allier modernisation des transports et bien-être des populations.

Lancement du projet « Behind the Scenes » pour promouvoir l’égalité de genre dans le secteur créatif africain au Sénégal

Un nouveau projet ambitieux visant à réduire les inégalités de genre dans le secteur créatif africain a été lancé au Sénégal. Initié par le Laboratoire de recherches économiques et monétaires (Larem) et l’Institut supérieur des arts et des cultures (Isac) de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, en partenariat avec l’International Center of Research on Women (Icrw), le projet « Behind the Scenes » bénéficie du soutien de la Fondation Mastercard.

« Le secteur créatif africain déborde de talents et d’innovations, mais des inégalités entre les sexes empêchent souvent les jeunes femmes de réaliser leur plein potentiel », explique le communiqué officiel. Le projet « Behind the Scenes » a pour objectif d’identifier et de surmonter les obstacles qui freinent l’épanouissement des jeunes femmes dans ce secteur.

Le projet couvre plusieurs pays africains, dont le Kenya, l’Éthiopie, le Ghana, le Nigeria, le Rwanda, le Sénégal et l’Ouganda, et repose sur une approche collaborative impliquant des experts, des jeunes chercheurs et des partenaires-clés. Au Sénégal, le Larem et l’Isac jouent un rôle central, collaborant avec un Comité consultatif national (Ccn) composé de jeunes créatifs, d’associations professionnelles, de responsables gouvernementaux et d’acteurs de l’industrie créative. Ce comité veillera à ce que le projet reste aligné sur les besoins et les réalités locales.

Pour garantir une mise en œuvre efficace, le projet « Behind the Scenes » a recruté 13 jeunes chercheurs, dont 10 femmes et une personne vivant avec un handicap. Cette équipe diversifiée apporte des compétences variées en recherche, en études de genre et en analyse culturelle, assurant une approche globale pour atteindre les objectifs du projet.

« Ce projet est une réponse nécessaire aux défis persistants que rencontrent les femmes dans le secteur créatif africain », a déclaré Dr. Aminata Mbaye, directrice de l’Isac. « En collaborant avec divers acteurs et en impliquant directement les jeunes femmes, nous espérons créer un environnement plus équitable et inclusif qui permette à toutes de s’épanouir. »

Le projet « Behind the Scenes » prévoit également des ateliers de formation, des sessions de mentorat et des opportunités de réseautage pour les femmes, leur offrant ainsi les outils et les ressources nécessaires pour surmonter les obstacles qu’elles rencontrent. En outre, des recherches approfondies seront menées pour comprendre les dynamiques de genre dans le secteur créatif et proposer des recommandations concrètes pour promouvoir l’égalité.

Ce projet s’inscrit dans une démarche plus large visant à transformer le paysage créatif africain en un espace où les talents féminins peuvent s’exprimer pleinement et contribuer au développement culturel et économique de la région.

Avec le soutien de la Fondation Mastercard et la collaboration de nombreux partenaires, « Behind the Scenes » espère non seulement élever les voix des jeunes femmes dans le secteur créatif, mais aussi inspirer des changements durables et systémiques qui bénéficieront à toute la communauté créative africaine.

Le projet « Behind the Scenes » est une initiative prometteuse qui met en lumière l’importance de l’égalité de genre et l’autonomisation des femmes dans le secteur créatif, ouvrant la voie à un avenir plus inclusif et prospère pour l’Afrique.

Lancement du Projet « Dooleel Ndaw Ñi » : Un Pas Crucial vers l’Autonomisation des Jeunes au Sénégal

Le lancement officiel du projet « Dooleel Ndaw Ñi » par l’ONG Partenariat pour le Développement de l’Enfant et de la Famille (PDEF) à Kaolack, en présence du Gouverneur de Région et de la Directrice de l’USAID. Financé à hauteur de 3 000 000 $ par l’USAID, ce projet s’inscrit dans une démarche d’inclusion et d’autonomisation économique des jeunes dans les régions de Kaolack, Kaffrine et Fatick.

Le projet « Dooleel Ndaw Ñi » se veut être un levier pour le développement positif des jeunes, en mettant l’accent sur des aspects essentiels tels que le leadership, la citoyenneté et l’engagement communautaire. Sur une durée de 5 ans, il ambitionne d’impacter 113 000 jeunes, dont 40% sont des femmes, dans ces régions.

Cette initiative est d’une importance capitale dans un contexte où l’autonomisation des jeunes est un enjeu majeur pour le développement socio-économique du Sénégal. En offrant des opportunités de formation et de développement personnel, le projet « Dooleel Ndaw Ñi » vise à renforcer les capacités des jeunes et à favoriser leur participation active dans la société.

En marge du lancement officiel, la Directrice de l’USAID a visité les locaux du projet « Dooleel Ndaw Ñi » situés dans le quartier Kasnack, où elle a pu échanger avec les partenaires de mise en œuvre du projet. Cette collaboration entre acteurs locaux et internationaux témoigne de l’engagement commun pour soutenir la jeunesse sénégalaise dans son parcours vers l’autonomie et le succès.

Le projet « Dooleel Ndaw Ñi » représente ainsi un pas significatif vers un avenir prometteur pour les jeunes du Sénégal, en leur offrant les outils et les ressources nécessaires pour réaliser leur plein potentiel et contribuer positivement au développement de leur communauté et de leur pays.

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