Kaffrine – Éducation religieuse : Lancement des travaux de construction d’un internat pour enfants handicapés et orphelins, une initiative de Oustaz Mouhamed Gora Top

Un nouveau pas vers une éducation inclusive et religieuse vient d’être franchi à Kaffrine. Oustaz Mouhamed Gora Top a procédé, ce mardi, à la pose de la première pierre d’un internat destiné aux enfants handicapés et orphelins, dans le quartier Daraou Salam Médina Baye, dans la commune de Kaffrine.

Cet ambitieux projet s’inscrit dans une volonté de faciliter l’accès à l’enseignement arabo-islamique pour les enfants issus de milieux défavorisés. « Les internats permettent aux enfants d’accéder à un enseignement arabo-islamique de qualité, dispensé par des maîtres coraniques qualifiés en sciences islamiques, en langue arabe, et parfois même en matières académiques classiques », a expliqué Oustaz Mouhamed Gora Top, initiateur du projet.

Selon lui, ces centres d’hébergement favorisent non seulement l’éducation religieuse, mais aussi la formation morale et spirituelle des jeunes pensionnaires. « Ils offrent un cadre de vie propice à la discipline religieuse, à la mémorisation du Coran et à l’apprentissage des valeurs islamiques. Cela contribue à former des individus ancrés dans les traditions islamiques, avec une forte éthique morale », a-t-il ajouté.

La situation des enfants orphelins et handicapés au Sénégal reste préoccupante. Entre pauvreté, conflits familiaux, effets du changement climatique et migrations, ces enfants vivent souvent dans des conditions de grande précarité, sans accès à une éducation de qualité ni à des soins de santé adéquats.

« Beaucoup d’enfants sont pris en charge tant bien que mal par des familles élargies. Pour nous, les orphelinats, les centres d’accueil et les internats représentent des solutions concrètes à cette problématique. C’est pourquoi nous avons décidé de mettre en place cet internat », a souligné Oustaz Mouhamed Gora Top.

Il a également lancé un appel à la mobilisation collective, impliquant l’État, les ONG, les familles et l’ensemble de la société civile. « La prise en charge des enfants orphelins et handicapés doit être une responsabilité partagée. Ensemble, nous pouvons offrir un avenir meilleur à cette couche vulnérable de la société », a-t-il plaidé lors de la cérémonie de lancement des travaux.

Marques Africaines : Mythe People annonce avec fierté le lancement de Mythe Brands

Fatou Tayinah Sall, Directrice Générale de Mythe People, a procédé ce 27 février 2025, dans les locaux de l’entreprise, au lancement officiel de Mythe Brands, une initiative inédite dédiée aux marques africaines dans les secteurs de la mode, de la beauté et de l’agroalimentaire.

L’événement s’est tenu en présence d’experts du secteur, d’entrepreneurs, d’investisseurs, de chefs d’entreprises, du représentant des artisans et du secrétaire général de l’ADEPME, M. Diouf, entre autres.

« Cet événement marque une étape clé pour l’accompagnement des entreprises locales vers une meilleure structuration, une expansion et une visibilité à l’international », a déclaré Mme Sall.

Interrogée sur les motivations derrière la création de Mythe Brands, elle a expliqué : « Pourquoi Mythe Brands ? Avec la volonté de révéler, faire rayonner et inspirer les marques africaines, cette initiative propose des services innovants axés sur la communication, la gestion de l’image ainsi que le développement de la visibilité des marques à fort impact. »

L’objectif est ainsi d’offrir un accompagnement de qualité aux entreprises en pleine croissance et de soutenir leur positionnement sur de nouveaux marchés, notamment en Afrique et en Europe.

M. Diouf, Secrétaire Général de l’ADEPME, a salué les performances de Mythe People et affirmé l’engagement de l’ADEPME à accompagner les PME vers l’excellence. « Pour atteindre de bonnes performances, il faut des personnes compétentes et dévouées à la réussite du secteur privé », a-t-il ajouté.

Certains partenaires présents ont souligné le rôle essentiel joué par Mythe People dans la stratégie de communication et la commercialisation de leurs produits. Ils ont également mis en avant les nombreux défis et opportunités liés au développement des marques africaines, insistant sur l’importance d’une communication efficace et adaptée.

Fondée par Fatou Tayinah Sall, Mythe People est une agence d’accompagnement 360° spécialisée dans le personal branding, la stratégie de communication, le marketing digital, la visibilité médiatique, les relations presse, l’influence et l’événementiel. Elle accompagne les entrepreneurs, les entreprises africaines et les marques dans leur développement et leur positionnement sur les marchés locaux et internationaux.

Mythe Brands est la branche de Mythe People dédiée aux marques des industries de la mode, des cosmétiques et de l’agroalimentaire en Afrique et dans la diaspora. Elle propose des solutions sur mesure pour le développement de marque, le branding, la création de contenus, ainsi que l’accompagnement à la distribution et au commerce international.

Pour conclure, Mme Fatou Tayinah Sall a invité les médias et les acteurs du secteur à se joindre à cette opportunité unique afin de découvrir leur engagement en faveur de l’entrepreneuriat africain.

Sénégal – Mali : Lancement des patrouilles conjointes transfrontalières à Diboli

Diboli, une localité stratégique située à la frontière entre le Sénégal et le Mali, a été le théâtre d’une cérémonie marquant le lancement officiel des patrouilles conjointes transfrontalières entre les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) des deux pays. Cette initiative vise à renforcer la sécurité dans cette zone sensible, en proie à diverses menaces transnationales.

Les patrouilles seront menées par des détachements d’unités de la Zone militaire N°4 du Sénégal, des gendarmes du Groupe d’Action Rapide de Surveillance et d’Intervention (GARSI), ainsi que leurs homologues maliens, composés d’éléments des forces armées et de la police. Ce dispositif opérationnel a pour objectif principal de lutter contre le terrorisme, le trafic de drogue, la contrebande et d’autres formes de criminalité qui affectent la région.

La cérémonie de lancement a réuni des commandants de zones militaires voisines et des autorités locales, témoignant de l’engagement des deux États à renforcer leur coopération en matière de sécurité.

La frontière entre le Sénégal et le Mali est une zone de circulation intense, où les groupes criminels et les organisations terroristes exploitent les failles sécuritaires pour mener diverses activités illicites. Face à cette situation, la mise en place de ces patrouilles mixtes constitue une réponse adaptée pour sécuriser les axes de transit et assurer la protection des populations locales.

Les opérations conjointes permettront également d’améliorer le partage de renseignements entre les forces de sécurité des deux pays, favorisant ainsi une meilleure anticipation des menaces et une réaction plus efficace face aux incidents sécuritaires.

Cette initiative s’inscrit dans un cadre plus large de coopération militaire entre Dakar et Bamako. Malgré un contexte régional marqué par des défis sécuritaires croissants, le Sénégal et le Mali réaffirment leur volonté de collaborer pour la stabilité de leurs territoires respectifs.

Sénégal / Gouvernance Inclusive : Lancement du Programme de Formation en Gouvernance Inclusive – Vers une Administration plus Équitable et Inclusive

Monsieur Olivier BOUCAL, Ministre de la Fonction publique et de la Réforme du Service public, a officiellement lancé, ce mardi 18 février 2025 à Dakar, en début de matinée, le Programme de Formation en Gouvernance Inclusive.

Cette initiative marque une étape importante dans la promotion de l’équité et de l’égalité de genre ainsi que dans l’amélioration de la gouvernance inclusive au sein de l’administration publique sénégalaise.

Le Ministère de la Fonction publique et de la Réforme du Service public ambitionne, à travers ce projet, de constituer une administration reflétant l’égalité et l’équité de genre, tout en intégrant de manière efficace la problématique de l’inclusion dans ses pratiques managériales.

Ce programme réunit une première cohorte de managers des administrations publiques, leur offrant l’opportunité de développer leur identité de gestionnaire inclusif.

À l’issue de cette formation, ces managers seront en mesure de maîtriser les fonctions essentielles de la gestion des ressources humaines et d’assurer la performance individuelle et collective de leurs équipes.

Pour rappel, ce programme de renforcement des compétences a été élaboré sous l’égide du Projet de Renforcement Institutionnel pour l’Équité et l’Égalité de Genre (PRIEEG). Ce projet, mis en place avec l’appui de la coopération canadienne, implique la collaboration de cinq ministères sectoriels du Sénégal, dont sont issus la plupart des participants.

Il s’agit des ministères suivants :

• Ministère de la Famille et des Solidarités (MFS), notamment à travers la Direction nationale de l’Équité et de l’Égalité de Genre (DEEG) ;

• Ministère de l’Économie, du Plan et de la Coopération (MEPC) ;

• Ministère des Finances et du Budget (MFB) ;

• Ministère de la Fonction publique et de la Réforme du Service public (MFPRSP) ;

• Ministère de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des territoires (MUCTAT).

Ce programme s’inscrit dans une dynamique de modernisation et de transformation des pratiques administratives, en vue d’une gouvernance plus équitable et inclusive au Sénégal.

Lancement d’un atelier sous-régional civilo-militaire pour la protection des biens culturels en Afrique de l’Ouest

Ce mardi, un atelier sous-régional civilo-militaire sur la protection des biens culturels a été officiellement lancé en présence de plusieurs personnalités de haut rang, parmi lesquelles le ministre des Forces armées sénégalaises, le général Birame Diop, la ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, Khady Diène Gaye, et Dimitri Sanga, directeur régional de l’UNESCO pour l’Afrique de l’Ouest.

Cet événement, soutenu par le Royaume-Uni et organisé en partenariat avec l’UNESCO, réunit des experts civils et militaires venus d’Afrique de l’Ouest et du Centre pour discuter des enjeux liés à la préservation du patrimoine culturel en période de conflit armé.

Lors de la cérémonie d’ouverture, le général Birame Diop a rappelé l’importance de la protection des biens culturels pour la paix et la sécurité internationales. « Les atteintes portées aux biens culturels, à quelque peuple qu’ils appartiennent, constituent des atteintes au patrimoine culturel de l’humanité entière », a-t-il déclaré, en faisant référence à la résolution 2347 du Conseil de sécurité de l’ONU, qui place la question au cœur des préoccupations mondiales.

L’Afrique de l’Ouest, particulièrement marquée par des conflits armés récurrents, subit des pertes humaines et matérielles considérables. Ces crises incluent également des destructions irréversibles du patrimoine culturel. L’exemple tragique des manuscrits anciens et des mausolées détruits à Tombouctou en 2012 a été cité par le ministre comme un rappel poignant de l’ampleur des pertes.

Le général Birame Diop a souligné que les biens culturels, témoins vivants de l’histoire et des civilisations africaines, sont souvent ciblés lors des conflits, parfois même délibérément. « Ces actes ne sont pas seulement des crimes contre la culture, mais aussi des attaques contre l’identité des peuples », a-t-il affirmé.

De son côté, Dimitri Sanga a salué cette initiative et souligné l’importance d’une collaboration civilo-militaire dans la préservation du patrimoine en temps de guerre. Il a rappelé que l’UNESCO travaille activement à la sensibilisation et à la formation des parties prenantes pour prévenir et combattre le pillage et la destruction des biens culturels.

Cet atelier vise à renforcer les capacités des acteurs régionaux et à encourager la coopération entre les pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre. À travers des discussions et des formations, les participants exploreront des solutions concrètes pour protéger les sites historiques, les objets d’art et les documents d’archives, souvent ciblés ou négligés en période de troubles.

En unissant leurs forces, les autorités civiles et militaires espèrent réduire les risques qui pèsent sur le patrimoine culturel, tout en sensibilisant davantage les communautés locales à leur rôle dans cette mission essentielle.

Lancement de la Nouvelle Formule « SOLO » par Bët Set / L’Aurore : Réflexion sur l’Emploi des Jeunes

l’Association Bët Set / L’Aurore a inauguré sa nouvelle série d’outils de communication intitulée « SOLO » (SOlutions LOcales), dans le cadre d’un webinaire dédié à l’emploi des jeunes au Sénégal. Cet événement, marqué par des échanges constructifs et inclusifs, a permis d’aborder des solutions concrètes pour lutter contre le chômage des jeunes et promouvoir des opportunités durables.

M. Mouhamed DIANKHA, principal intervenant du webinaire, a dressé un diagnostic approfondi de la situation de l’emploi des jeunes au Sénégal. Il a mis en exergue les nombreux défis auxquels cette tranche de la population est confrontée, notamment :

• L’inadéquation des politiques publiques depuis l’indépendance ;

• Les incohérences dans les dispositifs d’emploi ;

• Le déficit d’information sur le marché du travail ;

• L’inadéquation des formations professionnelles avec les besoins socio-économiques des localités.

Les discussions ont également souligné l’impact du chômage sur les femmes et les jeunes, exacerbant les inégalités sociales et économiques.

Au terme de l’exposé de M. DIANKHA, les participants ont échangé sur plusieurs pistes de solutions, notamment :

• Renforcer les dispositifs d’insertion professionnelle ;

• Promouvoir l’agriculture durable et les emplois verts ;

• Initier les jeunes à l’entrepreneuriat dès le cycle primaire ;

• Développer les compétences non techniques (soft-skills) ;

• Adapter les formations professionnelles aux réalités du marché de l’emploi ;

• Soutenir techniquement et financièrement les TPE et PME ;

• Encourager les entreprises privées à accroître les embauches.

Ce premier webinaire a été salué pour sa richesse et son inclusivité, réunissant des experts, professionnels et acteurs de divers horizons, du Sénégal, d’autres pays africains et européens. Face à l’engouement suscité, Bët Set / L’Aurore propose de pérenniser cette dynamique en organisant des rencontres thématiques tous les 45 jours, avec une réunion semestrielle en présentiel.

Afin de traduire les échanges en actions concrètes, chaque webinaire sera suivi par la publication d’un numéro « SOLO » qui synthétisera les conclusions et les solutions partagées. Ces publications seront diffusées largement auprès des participants, autorités compétentes, et dans les médias locaux et scientifiques.

Sénégal : Lancement d’une réforme historique avec l’introduction de l’anglais dès le préscolaire et l’élémentaire

Le Sénégal amorce une réforme majeure de son système éducatif avec l’introduction de l’enseignement de l’anglais dès le préscolaire et l’élémentaire. L’annonce a été faite ce mardi par Moustapha Guirassy, ministre de l’Éducation nationale, à travers un message publié sur sa page Facebook.

Jusqu’ici, l’apprentissage de l’anglais était limité aux cycles du collège et du lycée, laissant la place au français, langue officielle, comme principal vecteur d’enseignement. Cette réforme vise à renforcer les compétences linguistiques des jeunes Sénégalais dès leur plus jeune âge, en leur offrant un accès précoce à une langue mondiale incontournable.

Selon le ministre Guirassy, cette initiative s’inscrit dans une volonté de préparer les générations futures aux défis d’un monde globalisé. « L’anglais n’est pas seulement une langue étrangère, c’est aujourd’hui un outil incontournable dans les domaines des affaires, de la science et de la technologie. Nous devons offrir à nos enfants les outils nécessaires pour qu’ils soient compétitifs à l’échelle mondiale », a-t-il déclaré.

Cette réforme s’accompagne d’un plan de formation pour les enseignants. Plusieurs milliers d’enseignants seront formés à l’enseignement de l’anglais au niveau préscolaire et élémentaire, afin de garantir la qualité de cet apprentissage dès son introduction.

Si cette réforme est saluée par de nombreux acteurs du secteur éducatif, certains observateurs soulignent toutefois les défis qu’elle pourrait engendrer. Parmi eux, la disponibilité des ressources pédagogiques, la formation des enseignants en anglais et l’adaptation des programmes scolaires.

De plus, des questions se posent sur l’intégration de l’anglais dans un système éducatif où les langues nationales comme le wolof, le sérère ou le peul occupent déjà une place importante.

Cette réforme s’inscrit dans le cadre du Plan stratégique pour l’éducation 2025-2035, qui ambitionne de transformer le système éducatif sénégalais pour répondre aux besoins du marché du travail et de l’économie numérique.

Les premières leçons d’anglais pour les enfants de préscolaire et d’élémentaire commenceront dès la rentrée scolaire de septembre 2025, marquant une nouvelle ère pour l’éducation au Sénégal.

Kaolack : Lancement des travaux de clôture du CEM de Keur Mbagne Diop

Le président du Conseil départemental de Kaolack, Ahmed Youssouf Benzallou, a procédé ce mercredi à l’inauguration de deux salles de classe et à la pose de la première pierre des travaux de clôture du Collège d’Enseignement Moyen (CEM) Keur Mbagne Diop, situé dans la commune de Ndiébel, région de Kaolack.

« J’ai eu l’honneur de lancer aujourd’hui les travaux de la clôture du CEM Keur Mbagne Diop de Ndiébel, un projet entièrement financé par le Conseil départemental de Kaolack », a déclaré M. Benzallou.

Cette initiative, a-t-il souligné, s’inscrit dans un engagement fort à améliorer les infrastructures scolaires afin d’offrir un cadre d’apprentissage sécurisé et propice à la réussite des élèves.

La cérémonie s’est déroulée en présence du maire de la commune de Ndiébel, M. Dame Bèye Ba, qui a, pour sa part, inauguré deux salles de classe récemment construites dans le même établissement.

« Aujourd’hui, l’éducation n’est plus seulement une affaire de l’État. Les collectivités territoriales jouent un rôle déterminant dans le système éducatif, notamment en raison des conséquences des lois de décentralisation. En effet, l’État du Sénégal a transféré plusieurs compétences aux collectivités territoriales, renforçant ainsi leur participation au fonctionnement de l’éducation nationale. La commune et le département sont désormais des acteurs majeurs de ce secteur », a expliqué Ahmed Youssouf Benzallou, président du Conseil départemental de Kaolack.

Ces réalisations témoignent de l’importance accordée à l’éducation par les autorités locales, dans une dynamique de soutien et de complémentarité avec les efforts de l’État.

Le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye annonce le lancement de la plateforme « Ligeyyal sa reew »

Dans son traditionnel message à la nation du mardi 31 décembre 2024, le Président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a dévoilé une initiative inédite visant à renforcer l’inclusivité et la transparence dans l’accès à l’emploi public. Baptisée « Ligeyyal sa reew » (Travaille pour ton pays), cette plateforme numérique sera officiellement lancée au cours du premier trimestre de 2025.

« Ligeyyal sa reew » a pour ambition de révolutionner l’accès à l’emploi public en permettant à tout Sénégalais, qu’il réside sur le territoire national ou qu’il fasse partie de la diaspora, de postuler à des emplois publics via des concours transparents. Cette plateforme ne se limitera pas seulement à l’emploi, mais s’ouvrira également à ceux qui souhaitent proposer des projets innovants ou des opportunités d’investissement au gouvernement.

« Cette initiative s’inscrit dans notre volonté de moderniser la gestion publique et de rapprocher l’État des citoyens. Chaque Sénégalais, quelle que soit sa localisation ou sa condition, doit avoir une chance de contribuer activement au développement de notre nation », a déclaré le chef de l’État lors de son allocution.

Le Président a également annoncé avoir instruit l’Office d’Organisation et de Méthodes (OOM) de travailler activement sur les modalités de mise en œuvre de la plateforme. L’OOM sera chargé d’identifier les postes-clés à pourvoir, de concevoir des fiches descriptives des fonctions concernées, et d’élaborer les règles qui encadreront le fonctionnement du Comité de Sélection des Candidats.

Ce comité aura pour mission d’assurer une sélection équitable et basée sur le mérite, conformément aux objectifs de transparence prônés par le gouvernement. Les propositions issues de ce travail seront soumises au président à l’issue du processus de nomination.

Le Président Diomaye Diakhar Faye a particulièrement insisté sur l’inclusion de la diaspora sénégalaise dans cette initiative. « Nos compatriotes vivant à l’étranger jouent un rôle clé dans le développement économique et social de notre pays. Ils doivent pouvoir contribuer encore davantage à travers leur expertise et leurs projets », a-t-il souligné.

Cette initiative s’inscrit dans une série de réformes engagées par le gouvernement depuis l’accession au pouvoir du président Diomaye Diakhar Faye, visant à renforcer la participation citoyenne et à dynamiser le développement économique. Avec « Ligeyyal sa reew », l’État espère promouvoir une administration plus inclusive, innovante, et adaptée aux défis actuels.

Kaolack : Lancement des activités du Mouvement pour le Développement de Thioffack (MDT)

Le Mouvement pour le Développement de Thioffack (MDT) a officiellement lancé ses activités avec pour ambition de promouvoir le civisme, la citoyenneté, et l’émergence dans les cinq zones du quartier Thioffack, situé dans la commune de Kaolack.

« Notre mission est de renforcer le civisme, le patriotisme et la citoyenneté, tout en luttant contre les différents défis qui entravent le développement de Thioffack. Nous aspirons également à promouvoir une gouvernance locale exemplaire pour améliorer les conditions de vie de nos concitoyens », a déclaré Tamsir Ndiaye, président du mouvement, lors de l’assemblée générale de lancement.

Au cours de cette rencontre, Tamsir Ndiaye a présenté une feuille de route ambitieuse visant à transformer les cinq zones du quartier. Parmi les priorités figurent la création d’un marché et d’un lycée, ainsi que la résolution des problèmes d’approvisionnement en eau dans certaines parties de Thioffack. Ces initiatives seront menées en collaboration avec les autorités étatiques et territoriales de Kaolack.

M. Ndiaye a également insisté sur l’importance de l’implication des populations locales :
« Il est crucial que chacun s’engage activement dans la vie de notre quartier. Le changement commence par une prise de conscience collective. Ensemble, nous pouvons transformer Thioffack. »

Outre ses objectifs principaux, le MDT se donne pour mission d’informer, d’assister et de défendre les populations locales. Cet engagement de proximité a été salué par de nombreux habitants, qui reconnaissent les efforts constants de Tamsir Ndiaye en faveur du développement de Thioffack.

Avec une mobilisation importante lors de cette assemblée, le Mouvement pour le Développement de Thioffack semble bien positionné pour entamer son travail de transformation durable au service de la communauté.

Lancement de la campagne de commercialisation de l’arachide : un prix revalorisé pour les producteurs

La campagne de commercialisation de l’arachide au Sénégal débutera officiellement le 5 décembre 2024 sur l’ensemble du territoire national. Cette annonce a été faite ce mardi, lors d’un Conseil interministériel présidé par le Premier ministre Ousmane Sonko.

Pour cette nouvelle saison, le prix plancher du kilogramme d’arachide a été fixé à 305 francs CFA, soit une augmentation de 25 francs par rapport à la campagne précédente, où il était établi à 280 francs CFA. Cette hausse vise à soutenir davantage les producteurs et à renforcer la compétitivité de la filière arachidière, un secteur clé de l’économie nationale.

Cette revalorisation du prix marque une avancée significative pour les acteurs de la filière arachidière, notamment les petits producteurs qui dépendent largement de cette culture pour leurs revenus. En fixant ce prix plancher, le gouvernement entend garantir une juste rémunération face aux fluctuations des marchés internationaux et aux contraintes climatiques qui ont pesé sur les rendements ces dernières années.

Le Premier ministre Ousmane Sonko, dans son discours, a réaffirmé l’engagement de l’État à accompagner les agriculteurs par des mesures concrètes :

  • La disponibilité des semences de qualité à des prix subventionnés.
  • Le renforcement des infrastructures de collecte et de stockage.
  • L’accès facilité au financement pour les coopératives agricoles.

L’arachide occupe une place centrale dans l’agriculture sénégalaise, employant directement et indirectement des millions de personnes. Elle contribue également de manière significative aux exportations du pays. Les autorités espèrent que la campagne 2024-2025 enregistrera une production record, grâce aux efforts conjoints des acteurs publics et privés.

Malgré les mesures annoncées, plusieurs défis demeurent : la concurrence internationale, la mécanisation encore insuffisante et la vulnérabilité aux aléas climatiques. Les producteurs attendent également des précisions sur le rôle des industriels dans la collecte et la transformation des récoltes, ainsi que sur les modalités de paiement pour éviter les retards souvent décriés.

La campagne de commercialisation de l’arachide est donc lancée sous des auspices favorables, mais sa réussite dépendra de la coordination entre tous les acteurs de la chaîne de valeur. Les prochaines semaines permettront d’évaluer l’impact de ces mesures sur le terrain.

Lancement du Référentiel 2050 : Cheikh Modou Thiam présente les défis et opportunités de l’économie sénégalaise

Le lundi 14 octobre 2024, au Centre international de conférences Abdou Diouf (CICAD), Cheikh Modou Thiam, Directeur de la Planification au Ministère de l’Économie, du Plan et de la Coopération, a dévoilé la première partie du Référentiel Vision « Sénégal 2050 ». Cette initiative, qui s’inscrit dans une réflexion à long terme sur le développement du pays, met en lumière les forces, les faiblesses et les opportunités de l’économie sénégalaise depuis l’indépendance en 1960.

Les faiblesses structurelles de l’économie sénégalaise

L’exposé de Cheikh Modou Thiam a d’abord dressé un tableau sans concession des défis auxquels fait face l’économie sénégalaise. Depuis l’indépendance, la répartition sectorielle de l’économie reste déséquilibrée. Le secteur primaire, composé principalement de l’agriculture et de la pêche, ne représente que 16% de l’économie. Bien que l’agriculture ait longtemps été le pilier de l’économie sénégalaise, elle reste vulnérable face aux aléas climatiques et à une productivité faible en raison de l’accès limité aux infrastructures modernes.

Le secteur secondaire, quant à lui, constitue environ 24% du produit intérieur brut (PIB). Ce chiffre révèle une industrialisation encore embryonnaire, marquée par une dépendance à l’importation de biens transformés et une capacité limitée à valoriser les ressources locales. L’industrie manufacturière, en particulier, peine à se développer à la hauteur des ambitions nationales.

Le secteur tertiaire domine largement l’économie, avec une part de 60%. Il englobe des services divers, mais aussi un secteur informel très présent. Ce dernier, bien qu’il soit une source majeure d’emploi, échappe souvent à la fiscalité et représente un défi pour la stabilité et la formalisation de l’économie sénégalaise. La prédominance de l’informel complique également la mise en œuvre de réformes structurelles.

Opportunités et leviers de croissance

Malgré ces faiblesses, le Sénégal dispose de nombreuses opportunités à saisir. La Vision « Sénégal 2050 » entend capitaliser sur ces atouts pour faire du pays un modèle de développement en Afrique de l’Ouest. La position géographique stratégique du Sénégal, à la croisée des routes commerciales internationales, constitue un avantage majeur pour attirer les investissements étrangers et renforcer son rôle en tant que hub logistique et commercial dans la région.

Cheikh Modou Thiam a également évoqué les ressources naturelles non négligeables du pays, notamment le pétrole et le gaz, dont l’exploitation pourrait transformer l’économie si elle est bien gérée. La diversification des sources de croissance est cruciale pour réduire la dépendance vis-à-vis des secteurs traditionnels et tirer profit des technologies émergentes, de l’innovation et de l’entrepreneuriat.

Menaces et défis à venir

Toutefois, le Directeur de la Planification a également mis en garde contre les menaces qui pèsent sur l’économie sénégalaise. L’une des principales inquiétudes concerne le taux de croissance démographique élevé, qui pourrait devenir un obstacle à la création d’emplois si l’économie ne s’adapte pas en conséquence. La nécessité d’améliorer la formation et les compétences de la jeunesse, qui représente une grande partie de la population, a été soulignée comme un impératif pour transformer cette croissance en opportunité.

Par ailleurs, les effets du changement climatique et les défis environnementaux, tels que la dégradation des sols et la montée des eaux, constituent des menaces sérieuses pour la sécurité alimentaire et la stabilité économique à long terme.

Le Référentiel Vision « Sénégal 2050 » offre une feuille de route ambitieuse pour les décennies à venir, en visant une transformation en profondeur de l’économie sénégalaise. Le discours de Cheikh Modou Thiam a mis en évidence les défis historiques du pays, tout en ouvrant des perspectives encourageantes pour l’avenir. L’atteinte de ces objectifs dépendra d’une gestion rigoureuse des ressources, d’un cadre institutionnel solide et d’une mobilisation collective des acteurs économiques, politiques et sociaux.

Le Sénégal se trouve à un carrefour crucial, où les choix d’aujourd’hui détermineront la capacité du pays à s’inscrire durablement sur la voie du développement inclusif et durable.

Lancement de la campagne nationale de solidarité « Delloo Njukkal » en soutien aux militaires blessés

L’armée sénégalaise, sous la direction du Chef d’État-major Général des Armées, le Général Mbaye Cissé, a officiellement lancé la campagne nationale de solidarité « Delloo Njukkal ». Cet événement, organisé au Cercle Messe des Officiers de Dakar, marque le début d’une série d’initiatives visant à apporter un soutien concret aux militaires blessés en opérations et aux soldats invalides de guerre. La campagne, qui s’étendra jusqu’au 19 décembre 2024, se veut un hommage vibrant à ces hommes et femmes qui ont sacrifié leur intégrité physique pour la défense de la nation.

Placée sous la présidence du Premier ministre, Ousmane Sonko, la cérémonie a été un moment de grande solennité, au cours duquel ce dernier a exprimé toute l’importance de cette initiative pour le pays. Selon ses mots, « l’armée nationale est certainement l’un des ciments les plus forts de notre consensus national ». Dans son allocution, il a salué le travail du Général Mbaye Cissé et a remercié le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, pour son soutien indéfectible à cette cause.

Ousmane Sonko a souligné que « Delloo Njukkal » incarne les valeurs de patriotisme et de solidarité, des principes fondamentaux qui renforcent le lien entre l’armée et la nation. Ces valeurs, a-t-il précisé, « guident au quotidien nos actions et notre engagement citoyen ». Le Premier ministre a tenu à rendre hommage aux soldats blessés, qualifiant leur sacrifice de « véritable engagement patriote », et a également exprimé toute sa compassion aux familles des militaires tombés au champ d’honneur.

En plus d’honorer les soldats blessés, cette campagne ambitionne de moderniser les dispositifs d’accompagnement à leur égard. Parmi les mesures phares, le gouvernement sénégalais prévoit une revalorisation des pensions d’invalidité ainsi que la facilitation de l’accès à des soins médicaux de qualité. « Je salue l’effort quotidien des armées dont les actions viennent s’adjoindre aux mesures déjà prises pour la revalorisation des pensions d’invalidité et la modernisation du mécanisme de prise en charge médicale », a déclaré le Premier ministre.

L’initiative s’accompagne également de la mise en place de projets structurants identifiés par les militaires eux-mêmes, en collaboration avec l’Agence pour la réinsertion sociale des militaires. Le Premier ministre a d’ailleurs lancé un appel à l’ensemble des citoyens et membres du gouvernement pour qu’ils s’impliquent dans cette campagne.

« Delloo Njukkal » se veut donc un acte de reconnaissance nationale envers ceux qui ont payé un lourd tribut pour défendre les frontières du Sénégal et préserver la paix. En renforçant les dispositifs d’accompagnement et en impliquant la société civile dans cette campagne de solidarité, le gouvernement sénégalais entend non seulement honorer ces militaires blessés, mais aussi renforcer la résilience nationale face aux défis actuels.

Lancement de la circulation simultanée des trains miniers et du TER à Diamniadio : Un nouveau souffle pour le trafic ferroviaire sénégalais

Le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens, El Malick Ndiaye, a inauguré une étape cruciale pour le transport ferroviaire au Sénégal avec la mise en circulation simultanée des trains des opérateurs miniers (ICS et GCO) et du Train Express Régional (TER) à la gare ferroviaire de Diamniadio. Cette avancée, saluée par le ministre, marque une étape significative dans la redynamisation du trafic ferroviaire, essentielle à la croissance économique du pays.

Lors de cet événement, El Malick Ndiaye a félicité les équipes ayant permis cette réalisation, soulignant que ce progrès va stimuler le secteur des transports et renforcer l’économie nationale. « La concomitance des trains miniers et du TER va optimiser l’utilisation des infrastructures ferroviaires et augmenter la capacité de transport des marchandises et des passagers », a déclaré le ministre. Il a rappelé que l’absence de cette simultanéité avait durement impacté l’économie, causant une perte estimée à 7 milliards de francs CFA par an pour les sociétés minières depuis la mise en service du TER en janvier 2022.

Le ministre est également revenu sur les perturbations récentes du TER, notamment dues à la défaillance du poste de signalisation de Rufisque. Cet équipement clé, qui régule le trafic ferroviaire entre Yeumbeul et Diamniadio, a subi des dommages suite aux fortes pluies. « Le poste de signalisation, d’une importance capitale pour la sécurité des trajets, souffre d’une erreur de conception, étant situé dans une zone basse sujette aux inondations », a précisé El Malick Ndiaye.

Pour remédier à cette situation, des travaux de rénovation sont en cours et une solution structurelle durable est en préparation. « En plus des mesures d’urgence, nous concevons un nouveau poste de signalisation sur un étage, à l’abri des inondations, garantissant ainsi une meilleure résilience face aux intempéries futures », a-t-il ajouté.

La reprise simultanée des activités ferroviaires pour les trains miniers et le TER représente un soulagement pour les opérateurs économiques. En effet, le ralentissement du trafic ferroviaire avait considérablement affecté le secteur minier et la circulation des passagers, engendrant des pertes pour l’État du Sénégal.

Ce projet marque ainsi un tournant dans l’optimisation des infrastructures de transport et réaffirme l’engagement des autorités à moderniser le réseau ferroviaire du pays, en garantissant sécurité, fiabilité et durabilité des équipements. Grâce à cette relance, le Sénégal espère voir son trafic ferroviaire reprendre de l’élan et jouer un rôle central dans l’économie nationale et régionale.

Avec ces mesures en cours, le gouvernement du Sénégal montre sa volonté de renforcer le transport ferroviaire, contribuant ainsi à la relance économique et à l’amélioration du quotidien des usagers du TER et des opérateurs miniers.

Lancement historique du premier satellite sénégalais : GAINDESAT-1A

Le Sénégal a marqué une étape majeure dans son histoire technologique avec le lancement de GAINDESAT-1A, le premier satellite du pays. La cérémonie, présidée par Son Excellence le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, symbolise l’entrée du Sénégal dans le club restreint des nations dotées de capacités spatiales. Cet accomplissement témoigne du savoir-faire et de la détermination des ingénieurs et techniciens sénégalais, dont les efforts ont permis de concrétiser ce projet ambitieux.

GAINDESAT-1A, conçu pour collecter des données environnementales et fournir des images satellites, constitue un outil essentiel pour répondre aux défis de plusieurs secteurs clés. En effet, ses retombées seront bénéfiques dans des domaines tels que l’agriculture, où il permettra un suivi des cultures et une gestion optimisée des ressources; l’environnement, en facilitant la surveillance des zones à risque et la préservation des écosystèmes; la sécurité, avec un meilleur contrôle des frontières et des territoires; ainsi que l’aménagement du territoire, en soutenant une planification plus précise et efficace.

Lors de la cérémonie de lancement, le Président Faye a salué le travail acharné de tous ceux qui ont contribué à cette réussite, soulignant que cet événement n’est pas seulement une prouesse technique, mais aussi un symbole de souveraineté et d’innovation pour le Sénégal. « Aujourd’hui, nous traçons la voie vers un avenir technologique brillant pour notre nation. GAINDESAT-1A est le premier pas d’un Sénégal souverain et résolument tourné vers l’avenir », a-t-il déclaré.

Avec ce premier satellite en orbite, le Sénégal se dote d’un outil stratégique pour mieux exploiter ses ressources naturelles et renforcer sa position sur l’échiquier technologique mondial. Le lancement de GAINDESAT-1A marque ainsi le début d’une nouvelle ère pour le pays, qui aspire désormais à jouer un rôle prépondérant dans le domaine spatial en Afrique.

Le futur s’annonce prometteur, et ce lancement historique représente un tremplin pour de nouveaux projets encore plus ambitieux. Le Sénégal, grâce à GAINDESAT-1A, confirme son engagement à embrasser pleinement les opportunités offertes par l’innovation technologique et à poser les bases d’un développement durable et prospère pour les générations futures.

Lancement de « Le MARCHÉ » : Un nouveau magazine économique pour enrichir le paysage médiatique sénégalais

Le secteur économique et financier du Sénégal s’enrichit d’un nouvel acteur médiatique avec le lancement de « Le MARCHÉ », un magazine mensuel édité par l’Agence Africa Média Finance. Dr Abdou Diaw, à l’initiative de ce projet, a expliqué lors de la présentation officielle que cette publication vise à instaurer et renforcer le débat économique tout en fournissant des informations essentielles aux acteurs de l’écosystème financier.

Une Réponse au Manque de Spécialistes

Face au manque de spécialistes et de référents dans le secteur de l’économie sénégalaise, « Le MARCHÉ » se veut un support crucial pour les financiers et les économistes. « C’est un support pour instaurer, renforcer le débat économique, mais aussi pour que l’économie et la finance puissent occuper une place beaucoup plus importante dans les médias en général », a déclaré Dr Diaw. Ce magazine ambitionne de devenir une référence mensuelle pour l’étude des statistiques et de l’évolution de l’économie du Sénégal.

Un Outil Pédagogique et Accessible

Le lancement de « Le MARCHÉ » inclut également une plateforme digitale, permettant aux utilisateurs d’accéder en temps réel à des informations économiques et financières. Cette complémentarité entre le magazine papier et la plateforme en ligne offre une couverture exhaustive et dynamique des sujets financiers. « Nous avons un magazine papier, qui est mensuel avec plusieurs rubriques en relation avec la technologie, la finance, le marché des titres, de la Bourse. Nous avons aussi une plateforme en ligne qui fournit des informations économiques et financières en temps record. Et, ce sont les deux supports qui se complètent par l’information », a précisé Dr Diaw.

Dynamiser le Journalisme Économique

Dr Diaw souligne également l’importance de pousser les journalistes à s’intéresser davantage à l’économie. Au Sénégal, bien que plusieurs magazines et quotidiens économiques aient existé, beaucoup ont disparu. « L’idée est de mettre en place un support pour instaurer le débat économique, mais aussi pour que la finance puisse occuper une place beaucoup plus importante dans les médias », a-t-il expliqué.

Le magazine vise aussi à rendre l’économie accessible à tous à travers des rubriques pédagogiques. « L’économie est une discipline très compliquée pour certains de nos amis de la presse. Mais, il faut savoir qu’aucune discipline n’est difficile. Il faut juste avoir la passion. C’est d’ailleurs, l’autre dimension de ce magazine : la pédagogie. C’est donner l’information, l’économie et la finance à la portée de tous, à travers des rubriques », a ajouté Dr Diaw.

Une Portée Internationale

Pour surmonter les contraintes géographiques, le fondateur de « Le MARCHÉ » a jugé nécessaire de développer des partenariats numériques et des services de paiement qui permettent d’acquérir le magazine même à l’international. « Il s’agit de permettre à ceux qui n’ont pas la possibilité d’avoir un magazine physique de pouvoir s’inscrire pour une visite. Cette plateforme numérique va nous permettre de leur donner des informations, à la fois à travers le site, mais aussi à travers les médias sociaux (LinkedIn, Facebook, Twitter, etc.) », a expliqué un journaliste économique au Soleil Business.

Dr Diaw insiste sur la numérisation comme un élément clé du modèle économique de la presse moderne, particulièrement pour la presse écrite qui doit s’adapter aux défis actuels. « Nous mettons l’accent sur la numérisation dans notre modèle économique. C’est extrêmement important parce que la presse n’a pas le choix, surtout la presse écrite. Donc elle doit intégrer cette dimension pour pouvoir s’adapter et mieux répondre aux défis actuels auxquels les journalistes sont confrontés », a-t-il conclu.

Avec « Le MARCHÉ », le paysage médiatique sénégalais accueille un nouvel outil de référence pour l’analyse et la compréhension des dynamiques économiques et financières, répondant ainsi à un besoin croissant de transparence et de débat dans ces domaines cruciaux.

Mise au point du CETUD : Le lancement du BRT reporté au 15 mai 2024

Le Conseil exécutif des Transports urbains durables (CETUD) a publié un communiqué pour clarifier certaines informations erronées circulant sur les réseaux sociaux concernant la mise en service du Bus rapid transit (BRT).

Dans ce communiqué, le CETUD a démenti les rumeurs selon lesquelles le BRT serait mis en service dès le lundi 13 mai 2024. Au contraire, les responsables du CETUD ont précisé que la mise en service progressive du BRT sera lancée par Malick Ndiaye, Ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens (MITTA), le mercredi 15 mai 2024.

Le CETUD, en tant qu’autorité organisatrice de la mobilité urbaine, a également souligné que toutes les informations officielles concernant le BRT sont disponibles sur leurs canaux de communication officiels. Ils ont encouragé les usagers et les futurs clients du BRT à se référer à ces canaux pour obtenir des informations précises et à jour sur le lancement du service.

Cette mise au point vise à dissiper toute confusion et à assurer une communication transparente et précise concernant le déploiement du BRT, un projet majeur destiné à améliorer les transports urbains durables dans la région.

La Basketball Africa League (Bal) annonce le lancement de sa conférence Sahara pour la saison 4

Après le succès des conférences du Kalahari et du Nil, la Basketball Africa League (Bal) s’apprête à ouvrir un nouveau chapitre passionnant avec le lancement de la conférence Sahara pour sa quatrième saison. Le président de la Bal, Amadou Gallo Fall, a récemment présenté les plans ambitieux visant à rendre cette compétition encore plus attrayante pour le basketball africain.

Lors d’une conférence de presse tenue aujourd’hui, M. Gallo Fall a exprimé son engagement envers l’innovation et la création de passion et de valeur dans tout le continent. Il a souligné que la saison 4 avait déjà démarré sur les chapeaux de roues avec l’introduction réussie de la conférence du Kalahari, suivie de près par celle du Nil. Cette tendance à l’innovation se poursuivra, promet-il, dans le but de stimuler l’intérêt et l’engouement pour la Bal à travers l’Afrique.

Le président de la Bal s’est également félicité du niveau de compétition observé dans le tournoi. Il a souligné la constante amélioration de la qualité du jeu au fil des années, attribuant cela à l’investissement croissant des équipes dans la Bal. De plus, il a mis en avant l’ambiance électrique dans les salles, avec des stades archi-combles, témoignant ainsi du soutien passionné des fans à travers le continent.

La Basketball Africa League (Bal) se tiendra cette année du 4 au 12 mai à la Dakar Arena, au Sénégal. Cette compétition promet d’être une célébration du talent, de la compétitivité et de la passion pour le basketball africain, et marque une étape importante dans le développement continu de ce sport sur le continent.

Pr Daouda Ndiaye dénonce des attaques lors du lancement de la campagne électorale

Le candidat Pr Daouda Ndiaye, engagé dans la course présidentielle au Sénégal, a rapporté des attaques et des brutalités subies lors du lancement de la campagne électorale conjointe avec d’autres candidats au Saint-Lazare ce dimanche. Il a exprimé son indignation face à ces incidents sur sa page Facebook.

« Attaque et Brutalisation lors du Démarrage de la Campagne »

Le Pr Daouda Ndiaye a déclaré : « J’ai été attaqué, brutalisé et mes véhicules arrêtés. Mes hommes sont arrêtés par les gendarmes à l’instant à la place Saint Lazare. » Ces allégations suggèrent des affrontements physiques ou des tensions survenues lors du rassemblement.

« Les Élections Auront Lieu le 25 Février 2024 »

Malgré ces incidents, le candidat reste déterminé et a conclu sa publication en affirmant que les élections présidentielles se tiendront comme prévu le 25 février 2024. Cette déclaration souligne sa volonté de poursuivre son engagement dans le processus électoral en dépit des obstacles rencontrés.

Répercussions Possibles sur le Contexte Électoral :

Les allégations de violences et d’arrestations lors du lancement de la campagne électorale soulignent les tensions et la complexité du contexte politique au Sénégal. Ces incidents pourraient avoir des répercussions sur la perception de l’équité du processus électoral et susciter des réactions diverses parmi les citoyens et les acteurs politiques.

Appels à la Calme et à la Résolution Pacifique :

Les autorités, les organisations de la société civile et d’autres candidats pourraient appeler à la retenue et à la résolution pacifique des conflits afin de préserver la stabilité et l’intégrité du processus électoral. Les développements futurs devraient éclairer davantage sur les implications de ces événements sur la scène politique sénégalaise.

Lancement imminent du premier Domaine Agricole Communautaire (DAC) à Tambacounda au Sénégal en février

Depuis un an, les équipes du PRODAC ont collaboré dans les départements de Koumpentoum, Tambacounda, Bakel et Goudiry pour identifier leas zones propices à accueillir ce DAC. Le PRODAC, lancé en 2014, a déjà mis en place plusieurs DAC dans huit des quatorze régions du Sénégal. Les prochains projets de nouvelle génération seront lancés dans les régions de Thiès, Tambacounda et Matam.

Le Programme des domaines agricole communautaire vise à aménager et valoriser 30 000 hectares de terre, générer 300 000 emplois pour les jeunes et formaliser deux mille groupements d’entrepreneurs agricoles viables à terme. Il agit comme un programme d’incubation pour stimuler l’entrepreneuriat des jeunes dans le secteur agricole, couvrant des domaines tels que l’élevage, l’aquaculture et l’agriculture.

Le DAC de Tambacounda est donc promis à devenir un modèle de développement agricole inclusif, contribuant à la croissance économique locale et offrant des opportunités d’emploi aux jeunes. Le lancement officiel en février marquera une étape importante dans la réalisation des objectifs ambitieux du PRODAC pour le développement durable du secteur agricole au Sénégal.

Lancement du Programme Écoles-Entreprises au Sénégal pour l’année 2023-2024

Le mardi dernier, à Saint-Louis, le directeur de cabinet du ministre de la formation professionnelle, de l’apprentissage et de l’insertion a officiellement lancé le programme Écoles-entreprises pour l’année 2023-2024. Cette initiative s’inspire du modèle suisse et vise à créer des opportunités d’apprentissage et d’insertion professionnelle pour les jeunes.

Lors de la cérémonie qui s’est déroulée à la place Bayeu Ndar, Cissé Kane Ndao a annoncé l’ouverture de 45 Écoles-entreprises réparties dans dix régions du pays. Ces établissements accueilleront plus de 8000 jeunes apprenants, offrant ainsi une perspective prometteuse pour l’avenir professionnel de ces derniers.

Cissé Kane Ndao a adressé un appel aux jeunes bénéficiaires du programme, les encourageant à faire preuve de ponctualité et d’assiduité. Il les a invités à se positionner en modèles pour les générations futures qui suivront le même parcours.

Le directeur de cabinet a également exprimé sa gratitude envers la coordonnatrice du projet de formation Écoles-entreprises, saluant son leadership qui a conduit à ces résultats exceptionnels. Il a tenu à remercier les coopérations suisse et allemande qui apportent un soutien essentiel à la mise en œuvre de ce programme novateur.

La cérémonie de lancement a été honorée par la présence de Diegane Wane Ly, coordonnatrice du Programme de Formation Écoles entreprises (PF2E), soulignant ainsi l’importance accordée à cette initiative au niveau national. L’événement a suscité un enthousiasme palpable quant aux opportunités offertes par le programme Écoles-entreprises pour l’avenir professionnel des jeunes au Sénégal.

Lancement d’un guide de la sécurité routière dédié aux enfants

Un guide de la sécurité routière destiné aux enfants a été officiellement lancé lundi à Dakar, selon l’Agence de Presse Sénégalaise (APS). Le document a été élaboré par le comité de pilotage de l’initiative pour la sécurité routière (SEN-RSI) en partenariat avec le ministère de l’Éducation nationale et l’Agence nationale de la sécurité routière (ANASER).

Le président du comité de pilotage de l’initiative pour la sécurité routière, Mactar Faye, a expliqué que l’objectif est de renforcer les connaissances des enfants et des acteurs éducatifs afin d’intégrer l’éducation à la sécurité routière dans les programmes scolaires. Le guide vise à enseigner aux enfants des notions telles que la voie publique, les usagers, les panneaux de signalisation, les sens interdits, contribuant ainsi à établir une véritable culture de la sécurité routière.

Mactar Faye a souligné l’importance de cette initiative en citant des données de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), rappelant que 186 300 enfants dans le monde meurent chaque année dans des accidents de la circulation.

Lancement d’un guide opératoire pour l’accompagnement des enfants victimes de violences sexuelles

La Direction de la protection judiciaire et sociale (DPJS) et ses
partenaires ont procédé, ce vendredi, au lancement du guide opératoire dont le but est
d’accompagner les enfants victimes de violences sexuelles au Sénégal, a appris l’APS.

 ‘’Ce guide opératoire vise à renforcer le système de référencement et à préparer les
enfants à l’autoprotection et à la protection de leurs pairs face aux situations et risques
de violence’’, a déclaré le magistrat, Directeur de la protection judiciaire et sociale
(DPJS) au ministère de la Justice, Amadou Ndiaye.

S’exprimant au cours de l’atelier de lancement, le représentant du ministre de la Justice
a souligné que ‘’le projet, dans ses articulations stratégiques, s’adresse aux acteurs
institutionnels et prévoit de renforcer leurs compétences en vue d’une prise en charge
de qualité des enfants victimes de violences’’.

Ce guide vient  « clarifier les rôles et les responsabilités des acteurs de la justice,
notamment les magistrats et les éducateurs spécialisés sur l’accompagnement des
enfants victimes de violences sexuelles’’.

‘’Ce document qui s’aligne avec la législation en vigueur, permet de doter les services de
la justice d’un référentiel d’intervention pour accompagner et assurer une continuité au
sein des services pour les enfants victimes de violences (…) », a déclaré Amadou Ndiaye.

Le Directeur a également souligné que ‘’le processus d’élaboration de ce document a été
effectué avec l’implication de tous les acteurs concernés notamment ceux de la justice,
dans un cadre purement participatif’’.

Cela a permis, selon lui, de faire ressortir les bonnes pratiques ainsi que les
manquements dans l’accompagnement des enfants victimes de violences sexuelles.

Cette démarche permet aussi de ‘’bonifier les pratiques pour une meilleure prise en
compte des droits et des besoins spécifiques des enfants victimes’’.

Le représentant de l’UNICEF, Emmanuel Michot, s’est réjoui du résultat du travail
effectué dans le cadre de ce projet.

‘’On est content d’avoir ce mode opératoire notamment parce que ça concerne le
secteur de la justice qui est un secteur clé dans la prise en charge des enfants victimes
de violence’’, a-t-il dit.

M. Michot souligne que ce guide permet d’avoir ‘’quelque chose d’intégral avec de
nombreux outils qui vont aider à renforcer la capacité des services pour offrir une prise
en charge adéquate aux besoins des enfants victimes de violence dans le long terme’’.

Selon lui, ‘’il y a dans le cadre de ce projet avec des tranches de formation initiales et
spécialisées au niveau du secteur de la justice mais aussi au niveau des autres
secteurs’’.

La Directrice adjointe des opérations de l’organisation  »Affaires mondiales Canada »,
Claude Landry, par ailleurs, directrice adjointe des opérations s’est réjouie de
‘’l’engagement de l’Etat du Sénégal à matérialiser ses obligations pour un Sénégal digne
de ses enfants en leur offrant précisément un environnement protecteur garantissant
leur épanouissement’’.

‘’A travers ce projet, le Canada réaffirme sa disponibilité à appuyer le gouvernement du
Sénégal et à soutenir les efforts nationaux afin de renforcer son rôle dans la protection
des filles et des garçons contre toute forme de violence et d’abus’’, a soutenu
la conseillère à l’ambassade du Canada au Sénégal.

Felipe Juarès, représentant pays du bureau international des droits des enfants (IBCR)
au Sénégal , a rappelé l’importance de la collaboration avec les différents services
concernés.

Il a remercié particulièrement les bailleurs de fonds, dont l’UNICEF et Affaires mondiales
Canada, pour ‘’leur implication et leur engagement pour la défense de la promotion des
droits de l’enfant’’.

Dakartimes

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