Lancement de « Le MARCHÉ » : Un nouveau magazine économique pour enrichir le paysage médiatique sénégalais

Le secteur économique et financier du Sénégal s’enrichit d’un nouvel acteur médiatique avec le lancement de « Le MARCHÉ », un magazine mensuel édité par l’Agence Africa Média Finance. Dr Abdou Diaw, à l’initiative de ce projet, a expliqué lors de la présentation officielle que cette publication vise à instaurer et renforcer le débat économique tout en fournissant des informations essentielles aux acteurs de l’écosystème financier.

Une Réponse au Manque de Spécialistes

Face au manque de spécialistes et de référents dans le secteur de l’économie sénégalaise, « Le MARCHÉ » se veut un support crucial pour les financiers et les économistes. « C’est un support pour instaurer, renforcer le débat économique, mais aussi pour que l’économie et la finance puissent occuper une place beaucoup plus importante dans les médias en général », a déclaré Dr Diaw. Ce magazine ambitionne de devenir une référence mensuelle pour l’étude des statistiques et de l’évolution de l’économie du Sénégal.

Un Outil Pédagogique et Accessible

Le lancement de « Le MARCHÉ » inclut également une plateforme digitale, permettant aux utilisateurs d’accéder en temps réel à des informations économiques et financières. Cette complémentarité entre le magazine papier et la plateforme en ligne offre une couverture exhaustive et dynamique des sujets financiers. « Nous avons un magazine papier, qui est mensuel avec plusieurs rubriques en relation avec la technologie, la finance, le marché des titres, de la Bourse. Nous avons aussi une plateforme en ligne qui fournit des informations économiques et financières en temps record. Et, ce sont les deux supports qui se complètent par l’information », a précisé Dr Diaw.

Dynamiser le Journalisme Économique

Dr Diaw souligne également l’importance de pousser les journalistes à s’intéresser davantage à l’économie. Au Sénégal, bien que plusieurs magazines et quotidiens économiques aient existé, beaucoup ont disparu. « L’idée est de mettre en place un support pour instaurer le débat économique, mais aussi pour que la finance puisse occuper une place beaucoup plus importante dans les médias », a-t-il expliqué.

Le magazine vise aussi à rendre l’économie accessible à tous à travers des rubriques pédagogiques. « L’économie est une discipline très compliquée pour certains de nos amis de la presse. Mais, il faut savoir qu’aucune discipline n’est difficile. Il faut juste avoir la passion. C’est d’ailleurs, l’autre dimension de ce magazine : la pédagogie. C’est donner l’information, l’économie et la finance à la portée de tous, à travers des rubriques », a ajouté Dr Diaw.

Une Portée Internationale

Pour surmonter les contraintes géographiques, le fondateur de « Le MARCHÉ » a jugé nécessaire de développer des partenariats numériques et des services de paiement qui permettent d’acquérir le magazine même à l’international. « Il s’agit de permettre à ceux qui n’ont pas la possibilité d’avoir un magazine physique de pouvoir s’inscrire pour une visite. Cette plateforme numérique va nous permettre de leur donner des informations, à la fois à travers le site, mais aussi à travers les médias sociaux (LinkedIn, Facebook, Twitter, etc.) », a expliqué un journaliste économique au Soleil Business.

Dr Diaw insiste sur la numérisation comme un élément clé du modèle économique de la presse moderne, particulièrement pour la presse écrite qui doit s’adapter aux défis actuels. « Nous mettons l’accent sur la numérisation dans notre modèle économique. C’est extrêmement important parce que la presse n’a pas le choix, surtout la presse écrite. Donc elle doit intégrer cette dimension pour pouvoir s’adapter et mieux répondre aux défis actuels auxquels les journalistes sont confrontés », a-t-il conclu.

Avec « Le MARCHÉ », le paysage médiatique sénégalais accueille un nouvel outil de référence pour l’analyse et la compréhension des dynamiques économiques et financières, répondant ainsi à un besoin croissant de transparence et de débat dans ces domaines cruciaux.

Mise au point du CETUD : Le lancement du BRT reporté au 15 mai 2024

Le Conseil exécutif des Transports urbains durables (CETUD) a publié un communiqué pour clarifier certaines informations erronées circulant sur les réseaux sociaux concernant la mise en service du Bus rapid transit (BRT).

Dans ce communiqué, le CETUD a démenti les rumeurs selon lesquelles le BRT serait mis en service dès le lundi 13 mai 2024. Au contraire, les responsables du CETUD ont précisé que la mise en service progressive du BRT sera lancée par Malick Ndiaye, Ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens (MITTA), le mercredi 15 mai 2024.

Le CETUD, en tant qu’autorité organisatrice de la mobilité urbaine, a également souligné que toutes les informations officielles concernant le BRT sont disponibles sur leurs canaux de communication officiels. Ils ont encouragé les usagers et les futurs clients du BRT à se référer à ces canaux pour obtenir des informations précises et à jour sur le lancement du service.

Cette mise au point vise à dissiper toute confusion et à assurer une communication transparente et précise concernant le déploiement du BRT, un projet majeur destiné à améliorer les transports urbains durables dans la région.

La Basketball Africa League (Bal) annonce le lancement de sa conférence Sahara pour la saison 4

Après le succès des conférences du Kalahari et du Nil, la Basketball Africa League (Bal) s’apprête à ouvrir un nouveau chapitre passionnant avec le lancement de la conférence Sahara pour sa quatrième saison. Le président de la Bal, Amadou Gallo Fall, a récemment présenté les plans ambitieux visant à rendre cette compétition encore plus attrayante pour le basketball africain.

Lors d’une conférence de presse tenue aujourd’hui, M. Gallo Fall a exprimé son engagement envers l’innovation et la création de passion et de valeur dans tout le continent. Il a souligné que la saison 4 avait déjà démarré sur les chapeaux de roues avec l’introduction réussie de la conférence du Kalahari, suivie de près par celle du Nil. Cette tendance à l’innovation se poursuivra, promet-il, dans le but de stimuler l’intérêt et l’engouement pour la Bal à travers l’Afrique.

Le président de la Bal s’est également félicité du niveau de compétition observé dans le tournoi. Il a souligné la constante amélioration de la qualité du jeu au fil des années, attribuant cela à l’investissement croissant des équipes dans la Bal. De plus, il a mis en avant l’ambiance électrique dans les salles, avec des stades archi-combles, témoignant ainsi du soutien passionné des fans à travers le continent.

La Basketball Africa League (Bal) se tiendra cette année du 4 au 12 mai à la Dakar Arena, au Sénégal. Cette compétition promet d’être une célébration du talent, de la compétitivité et de la passion pour le basketball africain, et marque une étape importante dans le développement continu de ce sport sur le continent.

Pr Daouda Ndiaye dénonce des attaques lors du lancement de la campagne électorale

Le candidat Pr Daouda Ndiaye, engagé dans la course présidentielle au Sénégal, a rapporté des attaques et des brutalités subies lors du lancement de la campagne électorale conjointe avec d’autres candidats au Saint-Lazare ce dimanche. Il a exprimé son indignation face à ces incidents sur sa page Facebook.

“Attaque et Brutalisation lors du Démarrage de la Campagne”

Le Pr Daouda Ndiaye a déclaré : “J’ai été attaqué, brutalisé et mes véhicules arrêtés. Mes hommes sont arrêtés par les gendarmes à l’instant à la place Saint Lazare.” Ces allégations suggèrent des affrontements physiques ou des tensions survenues lors du rassemblement.

“Les Élections Auront Lieu le 25 Février 2024”

Malgré ces incidents, le candidat reste déterminé et a conclu sa publication en affirmant que les élections présidentielles se tiendront comme prévu le 25 février 2024. Cette déclaration souligne sa volonté de poursuivre son engagement dans le processus électoral en dépit des obstacles rencontrés.

Répercussions Possibles sur le Contexte Électoral :

Les allégations de violences et d’arrestations lors du lancement de la campagne électorale soulignent les tensions et la complexité du contexte politique au Sénégal. Ces incidents pourraient avoir des répercussions sur la perception de l’équité du processus électoral et susciter des réactions diverses parmi les citoyens et les acteurs politiques.

Appels à la Calme et à la Résolution Pacifique :

Les autorités, les organisations de la société civile et d’autres candidats pourraient appeler à la retenue et à la résolution pacifique des conflits afin de préserver la stabilité et l’intégrité du processus électoral. Les développements futurs devraient éclairer davantage sur les implications de ces événements sur la scène politique sénégalaise.

Lancement imminent du premier Domaine Agricole Communautaire (DAC) à Tambacounda au Sénégal en février

Depuis un an, les équipes du PRODAC ont collaboré dans les départements de Koumpentoum, Tambacounda, Bakel et Goudiry pour identifier leas zones propices à accueillir ce DAC. Le PRODAC, lancé en 2014, a déjà mis en place plusieurs DAC dans huit des quatorze régions du Sénégal. Les prochains projets de nouvelle génération seront lancés dans les régions de Thiès, Tambacounda et Matam.

Le Programme des domaines agricole communautaire vise à aménager et valoriser 30 000 hectares de terre, générer 300 000 emplois pour les jeunes et formaliser deux mille groupements d’entrepreneurs agricoles viables à terme. Il agit comme un programme d’incubation pour stimuler l’entrepreneuriat des jeunes dans le secteur agricole, couvrant des domaines tels que l’élevage, l’aquaculture et l’agriculture.

Le DAC de Tambacounda est donc promis à devenir un modèle de développement agricole inclusif, contribuant à la croissance économique locale et offrant des opportunités d’emploi aux jeunes. Le lancement officiel en février marquera une étape importante dans la réalisation des objectifs ambitieux du PRODAC pour le développement durable du secteur agricole au Sénégal.

Lancement du Programme Écoles-Entreprises au Sénégal pour l’année 2023-2024

Le mardi dernier, à Saint-Louis, le directeur de cabinet du ministre de la formation professionnelle, de l’apprentissage et de l’insertion a officiellement lancé le programme Écoles-entreprises pour l’année 2023-2024. Cette initiative s’inspire du modèle suisse et vise à créer des opportunités d’apprentissage et d’insertion professionnelle pour les jeunes.

Lors de la cérémonie qui s’est déroulée à la place Bayeu Ndar, Cissé Kane Ndao a annoncé l’ouverture de 45 Écoles-entreprises réparties dans dix régions du pays. Ces établissements accueilleront plus de 8000 jeunes apprenants, offrant ainsi une perspective prometteuse pour l’avenir professionnel de ces derniers.

Cissé Kane Ndao a adressé un appel aux jeunes bénéficiaires du programme, les encourageant à faire preuve de ponctualité et d’assiduité. Il les a invités à se positionner en modèles pour les générations futures qui suivront le même parcours.

Le directeur de cabinet a également exprimé sa gratitude envers la coordonnatrice du projet de formation Écoles-entreprises, saluant son leadership qui a conduit à ces résultats exceptionnels. Il a tenu à remercier les coopérations suisse et allemande qui apportent un soutien essentiel à la mise en œuvre de ce programme novateur.

La cérémonie de lancement a été honorée par la présence de Diegane Wane Ly, coordonnatrice du Programme de Formation Écoles entreprises (PF2E), soulignant ainsi l’importance accordée à cette initiative au niveau national. L’événement a suscité un enthousiasme palpable quant aux opportunités offertes par le programme Écoles-entreprises pour l’avenir professionnel des jeunes au Sénégal.

Lancement d’un guide de la sécurité routière dédié aux enfants

Un guide de la sécurité routière destiné aux enfants a été officiellement lancé lundi à Dakar, selon l’Agence de Presse Sénégalaise (APS). Le document a été élaboré par le comité de pilotage de l’initiative pour la sécurité routière (SEN-RSI) en partenariat avec le ministère de l’Éducation nationale et l’Agence nationale de la sécurité routière (ANASER).

Le président du comité de pilotage de l’initiative pour la sécurité routière, Mactar Faye, a expliqué que l’objectif est de renforcer les connaissances des enfants et des acteurs éducatifs afin d’intégrer l’éducation à la sécurité routière dans les programmes scolaires. Le guide vise à enseigner aux enfants des notions telles que la voie publique, les usagers, les panneaux de signalisation, les sens interdits, contribuant ainsi à établir une véritable culture de la sécurité routière.

Mactar Faye a souligné l’importance de cette initiative en citant des données de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), rappelant que 186 300 enfants dans le monde meurent chaque année dans des accidents de la circulation.

Lancement d’un guide opératoire pour l’accompagnement des enfants victimes de violences sexuelles

La Direction de la protection judiciaire et sociale (DPJS) et ses
partenaires ont procédé, ce vendredi, au lancement du guide opératoire dont le but est
d’accompagner les enfants victimes de violences sexuelles au Sénégal, a appris l’APS.

 ‘’Ce guide opératoire vise à renforcer le système de référencement et à préparer les
enfants à l’autoprotection et à la protection de leurs pairs face aux situations et risques
de violence’’, a déclaré le magistrat, Directeur de la protection judiciaire et sociale
(DPJS) au ministère de la Justice, Amadou Ndiaye.

S’exprimant au cours de l’atelier de lancement, le représentant du ministre de la Justice
a souligné que ‘’le projet, dans ses articulations stratégiques, s’adresse aux acteurs
institutionnels et prévoit de renforcer leurs compétences en vue d’une prise en charge
de qualité des enfants victimes de violences’’.

Ce guide vient  « clarifier les rôles et les responsabilités des acteurs de la justice,
notamment les magistrats et les éducateurs spécialisés sur l’accompagnement des
enfants victimes de violences sexuelles’’.

‘’Ce document qui s’aligne avec la législation en vigueur, permet de doter les services de
la justice d’un référentiel d’intervention pour accompagner et assurer une continuité au
sein des services pour les enfants victimes de violences (…) », a déclaré Amadou Ndiaye.

Le Directeur a également souligné que ‘’le processus d’élaboration de ce document a été
effectué avec l’implication de tous les acteurs concernés notamment ceux de la justice,
dans un cadre purement participatif’’.

Cela a permis, selon lui, de faire ressortir les bonnes pratiques ainsi que les
manquements dans l’accompagnement des enfants victimes de violences sexuelles.

Cette démarche permet aussi de ‘’bonifier les pratiques pour une meilleure prise en
compte des droits et des besoins spécifiques des enfants victimes’’.

Le représentant de l’UNICEF, Emmanuel Michot, s’est réjoui du résultat du travail
effectué dans le cadre de ce projet.

‘’On est content d’avoir ce mode opératoire notamment parce que ça concerne le
secteur de la justice qui est un secteur clé dans la prise en charge des enfants victimes
de violence’’, a-t-il dit.

M. Michot souligne que ce guide permet d’avoir ‘’quelque chose d’intégral avec de
nombreux outils qui vont aider à renforcer la capacité des services pour offrir une prise
en charge adéquate aux besoins des enfants victimes de violence dans le long terme’’.

Selon lui, ‘’il y a dans le cadre de ce projet avec des tranches de formation initiales et
spécialisées au niveau du secteur de la justice mais aussi au niveau des autres
secteurs’’.

La Directrice adjointe des opérations de l’organisation  »Affaires mondiales Canada »,
Claude Landry, par ailleurs, directrice adjointe des opérations s’est réjouie de
‘’l’engagement de l’Etat du Sénégal à matérialiser ses obligations pour un Sénégal digne
de ses enfants en leur offrant précisément un environnement protecteur garantissant
leur épanouissement’’.

‘’A travers ce projet, le Canada réaffirme sa disponibilité à appuyer le gouvernement du
Sénégal et à soutenir les efforts nationaux afin de renforcer son rôle dans la protection
des filles et des garçons contre toute forme de violence et d’abus’’, a soutenu
la conseillère à l’ambassade du Canada au Sénégal.

Felipe Juarès, représentant pays du bureau international des droits des enfants (IBCR)
au Sénégal , a rappelé l’importance de la collaboration avec les différents services
concernés.

Il a remercié particulièrement les bailleurs de fonds, dont l’UNICEF et Affaires mondiales
Canada, pour ‘’leur implication et leur engagement pour la défense de la promotion des
droits de l’enfant’’.

Dakartimes

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