Inondations Dévastatrices au Kenya : Plus de 200 Morts et Craintes Liées à l’Approche d’un Cyclone

Le Kenya fait face à une tragédie sans précédent alors que le bilan des inondations depuis mars a dépassé les 200 morts, selon les autorités du ministère de l’Intérieur. Cette catastrophe survient alors que le pays se prépare à l’impact potentiel d’un cyclone qui se dirige vers les côtes tanzaniennes.

Des pluies torrentielles ont frappé de nombreux pays d’Afrique de l’Est, provoquant des inondations dévastatrices et des glissements de terrain qui ont engendré la destruction des récoltes, des déplacements massifs de populations et la perte de nombreuses habitations.

Selon les derniers chiffres du ministère de l’Intérieur kényan, le nombre de décès liés aux intempéries s’élève désormais à au moins 210 personnes, avec plus de 165 000 personnes déplacées et 90 personnes portées disparues. Ce bilan ne cesse d’augmenter alors que les secours s’efforcent de répondre aux besoins urgents des populations touchées.

Toutefois, la situation risque de s’aggraver avec l’approche du cyclone Hidaya, qui se renforce au large des côtes tanzaniennes. Les autorités kényanes et tanzaniennes se mobilisent en prévision de vents violents, de fortes pluies et de puissantes vagues que pourrait engendrer ce phénomène météorologique.

La région dans son ensemble est confrontée à une crise climatique sans précédent, exacerbée par le phénomène d’El Niño, qui a entraîné des pluies abondantes et des conditions météorologiques extrêmes. Cette situation a déjà coûté la vie à plus de 300 personnes à la fin de l’année 2023, avec des conséquences dévastatrices en termes de vies humaines et de moyens de subsistance.

Alors que les autorités tentent de répondre à cette crise humanitaire en cours, il est impératif de redoubler d’efforts pour renforcer la résilience des communautés locales face aux catastrophes naturelles et pour intensifier la coopération régionale afin de faire face aux défis climatiques croissants.

Crise au Mali : Le régime militaire sous pression à l’approche du dialogue intermalien

Le régime militaire au Mali se retrouve confronté à une contestation croissante alors que le pays fait face à des défis sécuritaires et économiques majeurs. Malgré les critiques pour son refus de céder le pouvoir aux civils et le report de l’élection présidentielle, les colonels au pouvoir tentent de maintenir leur soutien tout en réprimant la contestation grandissante.

Depuis le coup d’État de 2020, les colonels qui dirigent le Mali ont manqué à leurs engagements de rendre le pouvoir aux civils par les urnes en février. Ils ont également suspendu les activités des partis politiques et dissous des associations appelant à des élections, ce qui a suscité des critiques quant au respect des droits démocratiques.

Malgré cela, une partie de l’opinion publique malienne soutient toujours le régime militaire, arguant que la classe politique traditionnelle a également failli à ses engagements et souffre d’un manque de crédibilité. Certains estiment également que les élections ne sont pas une priorité urgente dans le contexte actuel de crise sécuritaire et économique.

La junte mise sur le dialogue intermalien lancé en décembre pour renforcer sa légitimité, mais cette initiative est largement boycottée par l’opposition. Les premières recommandations de ce dialogue suggèrent une prolongation de la période de transition et la possibilité d’une candidature du leader de la junte à la future présidentielle.

Malgré les critiques et la fronde de l’opposition, le régime n’a pas encore fait face à des manifestations de grande ampleur. Une enquête d’opinion réalisée en janvier indique que la majorité des Maliens étaient satisfaits de la gestion de la transition par les militaires, bien que cela se soit déroulé dans un contexte de répression des voix discordantes.

Néanmoins, les coupures d’électricité fréquentes et les défis économiques continuent d’éroder le soutien populaire au régime. Alors que les Maliens se réveillent progressivement face à la situation, beaucoup estiment qu’il n’y a pas d’alternative crédible pour l’instant.

Dans ce contexte, le Mali se trouve à un moment crucial où les enjeux sécuritaires, économiques et politiques sont étroitement liés. L’issue du dialogue intermalien et les prochaines actions du régime militaire seront déterminantes pour l’avenir du pays et de sa transition démocratique.

Les travailleurs du secteur primaire expriment leurs préoccupations à l’approche de la Fête du Travail

Alors que la célébration de la Fête internationale du Travail approche à grands pas, l’Intersyndicale des travailleurs du secteur primaire se prépare à mettre en lumière les difficultés auxquelles sont confrontés ses membres. En vue de cette journée symbolique, prévue pour le mercredi 1er mai 2024, les syndicalistes ont l’intention de présenter leurs doléances lors d’une rencontre avec le chef de l’État.

C’est au palais présidentiel que se tiendra cette importante réunion, où les représentants syndicaux soumettront leurs préoccupations au plus haut niveau de l’État. L’objectif est clair : obtenir des solutions concrètes et durables pour répondre aux besoins des travailleurs du secteur primaire.

Parmi les points inscrits sur les cahiers de doléances des centrales syndicales, plusieurs revendications émergent. L’Intersyndicale insiste notamment sur le respect du protocole d’accord signé avec le gouvernement du Sénégal en décembre 2022, visant à la mise en place des fonds communs du secteur primaire. Cette mesure est perçue comme essentielle pour améliorer les conditions de travail et assurer une rémunération juste pour les travailleurs.

Parallèlement, d’autres demandes sont également formulées, telles que l’attribution d’une indemnité de logement, l’harmonisation de l’indemnité particulière, le reversement des contractuels dans la Fonction publique, ainsi que l’amélioration des conditions de travail à Diamniadio et au niveau des services déconcentrés.

Pour l’Intersyndicale des travailleurs du secteur primaire, cette rencontre avec le chef de l’État représente une occasion cruciale de faire entendre la voix des travailleurs et de promouvoir leurs intérêts. En cette période de célébration du travail, les syndicalistes espèrent obtenir des engagements concrets en faveur d’une meilleure qualité de vie et de travail pour tous les travailleurs du secteur primaire.

Un trafiquant de drogue arrêté à Saly à l’approche de la fête de la Korité

À l’approche de la fête de la Korité, la police a procédé à l’arrestation d’un menuisier métallique et d’un conducteur de moto Jakarta à Saly Carrefour, après la découverte de 2 kg de chanvre indien dans un domicile. Cette opération a permis de démanteler un réseau de trafic de drogue qui sévissait dans la région.

L’intervention de la police fait suite à des renseignements indiquant une livraison de chanvre indien dans une maison de la région. Grâce à un dispositif de surveillance, les forces de l’ordre ont repéré deux suspects circulant à moto avant de les voir entrer dans la concession mentionnée.

Une descente a été effectuée, aboutissant à l’arrestation d’A. Ndao, 24 ans, menuisier métallique, et de B. Mbodj, 24 ans, conducteur de Jakarta. Les autorités ont saisi 2 kg de chanvre indien lors de l’opération.

Interrogé, A. Ndao a avoué avoir récolté 10 kg de chanvre indien en Gambie après sa culture, puis les avoir partagés avec son patron. Ayant déjà vendu une partie de la drogue à Kaolack, il avait l’intention d’écouler le reste à Saly avec l’aide de B. Mbodj.

Ce trafic de drogue visait apparemment à générer des revenus supplémentaires à l’approche de la fête de la Korité. A. Ndao avait réussi à faire entrer la drogue au Sénégal grâce à la complicité de B. Mbodj, qui l’avait aidé à contourner les postes de contrôle de la frontière.

Cette arrestation met en lumière les efforts des forces de l’ordre pour lutter contre le trafic de drogue dans la région, surtout à l’approche des festivités religieuses où certains tentent de profiter de la demande accrue pour écouler leurs produits illicites.

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