Législatives 2024 à Ziguinchor : une large victoire pour Pastef dans plusieurs bureaux de vote

Les premières tendances des élections législatives de 2024 à Ziguinchor confirment l’assise populaire de la coalition Pastef dans cette région. Les résultats provisoires provenant de plusieurs bureaux de vote de la ville montrent une nette avance pour les Patriotes, dirigés par Ousmane Sonko, natif de Ziguinchor et figure emblématique de cette formation politique.

Dans le bureau de vote Boucotte Sud Nema, sur 183 votants, la coalition Pastef a recueilli 165 voix, confirmant sa domination dans ce secteur. Le reste des suffrages s’est réparti de la manière suivante : Takku Wallu Sénégal a obtenu 6 voix, et Jamm ak Njeringg s’est vu attribuer 4 voix.

La tendance se confirme également dans le bureau de vote Boucotte Ouest, où Pastef a enregistré une performance similaire. Sur 196 votants, la coalition a récolté 146 voix, loin devant ses adversaires. Jamm Ak Njering s’est contenté de 13 voix, tandis que Takku Wallu Sénégal a comptabilisé 12 voix. La coalition Samm Sa Kaddu a, quant à elle, obtenu 7 voix.

Ces résultats confirment Ziguinchor comme un bastion solide pour Ousmane Sonko, chef de file de la coalition Pastef. En effet, la mobilisation importante en faveur des Patriotes témoigne de la popularité persistante de Sonko, malgré le contexte politique tendu et les récents événements qui ont marqué la scène politique nationale.

La participation dans les bureaux de vote mentionnés démontre un engagement citoyen notable. Dans une ville qui a souvent été le théâtre de tensions politiques, cette mobilisation pacifique est un signe encourageant pour le processus démocratique.

Les résultats finaux des élections législatives sont attendus dans les prochains jours, mais il est clair que Pastef réalise déjà une percée significative à Ziguinchor. Si ces tendances se confirment à l’échelle nationale, la coalition pourrait jouer un rôle déterminant dans la nouvelle configuration de l’Assemblée nationale.

À suivre : Les résultats complets de la ville de Ziguinchor et des autres localités du pays, ainsi que les réactions des différentes coalitions face à ces premières tendances.

Drame au large de la Mauritanie : 28 migrants périssent lors d’une traversée tragique depuis le Sénégal

Une nouvelle tragédie migratoire secoue la côte ouest-africaine. Une embarcation partie des côtes sénégalaises, précisément de Niodor dans le sud du pays, a été portée disparue pendant dix jours avant de réapparaître au large de Nouakchott, en Mauritanie. L’incident, survenu après le départ du bateau le 21 octobre dernier, met en lumière les risques mortels auxquels sont confrontés des milliers de migrants en quête d’un avenir meilleur.

L’arrivée de l’embarcation, rapportée par les autorités mauritaniennes, révèle un bilan accablant : au moins 28 passagers ont perdu la vie lors de la traversée. Les témoignages recueillis font état de conditions de survie extrêmement difficiles, marquées par le manque d’assistance et de ressources. Selon “Infomigrants”, deux corps ont été retrouvés dans la pirogue, tandis que 26 autres victimes ont été jetées par-dessus bord par les passagers, faute de pouvoir les maintenir à bord en raison de leur état critique.

Alarm Phone, une plateforme d’aide aux migrants en détresse en mer, rapporte que 122 survivants ont été débarqués, dont 37 dans un état critique nécessitant une hospitalisation immédiate. Cette tragédie a mis en évidence l’inaction des États riverains, soulignée avec indignation par Helena Maleno, journaliste et militante des droits des migrants. Sur ses réseaux sociaux, elle a déclaré : “La pirogue appelait à l’aide depuis samedi, mais ni l’Espagne, ni le Maroc, ni la Mauritanie ne sont intervenus pour secourir ces personnes. Ils les ont abandonnés et laissés mourir”.

Ce drame humanitaire reflète non seulement la détresse des migrants mais aussi l’insuffisance des mécanismes de sauvetage en mer. Malgré les appels à l’aide lancés, le manque de coordination entre les différents pays de la région a contribué à aggraver la situation. Des ONG et des organisations internationales dénoncent régulièrement ce type de négligence qui pourrait être évitée par une coopération renforcée et des moyens de sauvetage plus efficaces.

Les risques encourus par les migrants africains sont souvent exacerbés par des embarcations de fortune, surchargées et peu adaptées aux longs trajets en mer. Cette tragédie fait écho aux nombreuses autres traversées périlleuses ayant déjà coûté la vie à des milliers de personnes dans l’Atlantique et la Méditerranée.

Cette situation met en lumière la nécessité d’une réponse humanitaire plus proactive de la part des États côtiers et des institutions internationales pour prévenir d’autres pertes tragiques. La communauté internationale, y compris les pays d’Europe impliqués dans les routes migratoires, doit intensifier ses efforts pour garantir des secours rapides et coordonnés, afin de protéger les vies de ceux qui entreprennent ces voyages désespérés.

Face à l’urgence de cette crise, l’inaction n’est plus une option. Chaque minute qui s’écoule sans assistance représente un risque accru pour des centaines de vies humaines. Le drame récent sur les côtes mauritaniennes doit servir de rappel et de catalyseur pour une action plus déterminée et concertée en matière de sauvetage en mer.

Interception d’une Pirogue avec 252 Personnes à Bord au Large des Côtes de Dakar

Une opération maritime coordonnée par le « PHM Niani » a permis d’intercepter une pirogue transportant 252 personnes à environ 30 km des côtes de Dakar. L’embarcation, partie de Bargny, a été arraisonnée lors de cette opération de sauvetage.

Les personnes secourues, originaires du Sénégal et de la sous-région, ont été remises aux services compétents pour prendre en charge leur situation. Cette intervention démontre une fois de plus les efforts concertés des autorités pour assurer la sécurité en mer et venir en aide aux migrants en détresse.

Cette interception souligne également les défis persistants liés à la migration irrégulière dans la région, mettant en lumière l’importance de renforcer la coopération régionale et internationale pour aborder cette question de manière holistique et humaine.

Naufrage au large des îles Canaries : Neuf survivants identifiés parmi les passagers de la pirogue

Dans le sillage du tragique naufrage survenu au large des côtes des îles Canaries, des informations émergeant de Seneweb apportent un éclairage sur les circonstances entourant cet événement dévastateur. Parmi les 60 passagers qui étaient à bord de la pirogue en provenance du quartier Téfess de Mbour, neuf personnes ont réussi à échapper au drame.

Sept des neuf survivants ont été identifiés jusqu’à présent, leurs noms étant : Faye Papa, Yakate Cheick, Kébé Mamadou, Ndaye Khalifa, Diop Bara, Mor Abdoul et Amy Lamine. Il est à noter qu’une certaine incertitude persiste quant à l’orthographe exacte de ces noms, qui ne sont pas courants en Espagne où ils se trouvent actuellement.

Les rescapés, après avoir été secourus le 29 avril 2024, étaient initialement sur l’île d’El Hierro. Cependant, ils ont depuis été transférés, soit à Tenerife, soit à Gran Canaria. Leur survie a été le fruit de leur ténacité, ayant réussi à rester en sécurité à environ 100 milles des côtes des îles Canaries après avoir été jetés à la mer lors du naufrage. Malheureusement, aucune trace des 51 autres passagers de la pirogue n’a été retrouvée, que ce soit dans l’épave de l’embarcation ou dans les environs.

Les équipes de sauvetage de Salvamento Marítimo ont été confrontées à des défis considérables, notamment l’impossibilité de remorquer le bateau naufragé, dont une partie avait sombré dans la zone de l’accident.

Cet événement tragique soulève une fois de plus les questions de sécurité maritime et de migration irrégulière en provenance d’Afrique vers l’Europe, mettant en lumière les risques encourus par les migrants cherchant une vie meilleure au péril de leur propre sécurité en mer.

Tragédie maritime au large des côtes d’El Hierro : Mbour pleure la perte de ses résidents

Une nouvelle des plus déchirantes a frappé la communauté de Mbour alors qu’elle pleure la perte de plusieurs de ses propres résidents dans une tragédie maritime au large des côtes d’El Hierro, en Espagne.

Les habitants de Mbour sont plongés dans le deuil alors qu’ils pleurent la perte de leurs proches et compatriotes dans cette catastrophe. Le quartier Tefess de Mbour, d’où sont originaires de nombreux disparus, est désormais empreint de douleur et de chagrin, ayant vu partir tant d’espoirs en quête d’un avenir meilleur.

Selon Mbour Justice, la majorité des victimes étaient des habitants du quartier Tefess de Mbour, mettant en lumière le lourd tribut que les communautés côtières paient souvent dans leur quête de nouvelles opportunités et d’une vie meilleure.

D’après cette même source, la pirogue partie de Mbour il y a plus d’une semaine a chaviré au large d’El Hierro, en Espagne. Ce drame souligne les dangers inhérents aux traversées maritimes effectuées par de nombreuses personnes dans l’espoir de trouver une vie meilleure, et rappelle la nécessité de mesures pour prévenir de telles tragédies à l’avenir.

Opération de sauvetage au large de Dakhla : 81 migrants secourus par la Marine Royale

Une opération de sauvetage menée par une unité de la Marine Royale a permis de porter assistance à une pirogue en détresse ce lundi, alors qu’elle dérivait à 280 km au sud-ouest de Dakhla. À son bord se trouvaient 81 personnes cherchant à migrer vers les îles Canaries. Selon un communiqué de l’État-Major Général des Forces Armées Royales, ces individus, originaires de pays africains subsahariens, étaient confrontés à des conditions météorologiques défavorables avant leur secours.

L’intervention rapide et efficace de la Marine Royale a permis de sauver ces migrants en situation de détresse en mer. Une fois secourus, ils ont reçu les premiers soins nécessaires à bord avant d’être transportés au Port de Dakhla en toute sécurité. Sur place, ils ont été remis aux autorités compétentes, en l’occurrence la Gendarmerie Royale, afin de suivre les procédures administratives requises.

Cette opération de sauvetage démontre une fois de plus l’engagement et la vigilance des forces maritimes marocaines en matière de secours en mer et de préservation de la vie humaine. Elle met également en lumière les dangers auxquels sont confrontés les migrants qui entreprennent des voyages périlleux à travers les eaux tumultueuses de l’océan Atlantique dans l’espoir d’une vie meilleure.

En cette période où les traversées clandestines et les risques associés sont malheureusement de plus en plus fréquents, il est crucial de saluer le dévouement des équipes de sauvetage et de rappeler l’importance de la solidarité internationale dans la protection des droits et de la dignité des migrants en situation de vulnérabilité en mer.

Naufrage au large des îles Canaries : 9 survivants secourus après le chavirage d’un bateau

Hier matin, le Salvamento Marítimo Salvamar Adhara est intervenu à l’endroit où l’hélicoptère Helimer 206 du Salvamento Marítimo avait secouru neuf survivants d’un naufrage au large des îles Canaries. Selon les informations de Gaceta Del Meridiano, aucun des 51 corps des occupants du bateau n’a été retrouvé dans l’épave du cayuco ou dans les environs. Les survivants ont réussi à se maintenir à flot en grimpant sur l’épave du bateau naufragé.

Les secours ont constaté qu’il n’était pas possible de remorquer le bateau naufragé, qui est resté à moitié coulé dans la zone. Le pétrolier Beskidy, en provenance du Brésil et se dirigeant vers Carthagène, a repéré le bateau à environ 60 milles d’El Hierro (110 kilomètres) et a immédiatement alerté les services d’urgence.

Les neuf survivants, tous d’origine subsaharienne et majeurs, ont été transférés à l’aéroport de Los Cangrejos, à El Hierro, dans la municipalité de Valverd, après avoir été secourus. Ils ont ensuite été débarqués sur l’île de Virgen de los Reyes de El Hierro, où ils ont été admis à l’hôpital pour recevoir des soins médicaux.

Selon les autorités sanitaires et les services d’urgence, le bateau transportait initialement 60 personnes, toutes des hommes majeurs, qui avaient quitté le port de Mbour au Sénégal il y a neuf jours. Le naufrage s’est produit au septième jour de leur traversée, il y a deux jours. Les survivants ont déclaré qu’il n’y avait ni femmes ni enfants à bord de l’embarcation.

Cette tragédie souligne une fois de plus les dangers auxquels sont confrontés les migrants qui entreprennent la périlleuse traversée de l’Atlantique dans l’espoir d’une vie meilleure en Europe.

Naufrage meurtrier au large du Mozambique : Plus de 90 personnes trouvent la mort

Au large du Mozambique, une tragédie maritime a endeuillé le pays avec le naufrage d’un bateau de pêche converti en ferry, transportant 130 passagers, dont plus de 90 ont péri, ont annoncé les autorités locales.

Le secrétaire d’État de la province septentrionale de Nampula, Jaime Neto, a déclaré que le naufrage était attribué à la surcharge du navire et à son inadéquation pour le transport de passagers. « 91 personnes ont perdu la vie », a-t-il affirmé, soulignant que plusieurs enfants figuraient parmi les victimes.

Les opérations de sauvetage ont permis de retrouver cinq survivants, mais les recherches se poursuivent malgré les défis posés par les conditions difficiles en mer.

Selon les autorités, la majorité des passagers étaient en fuite en raison de fausses informations circulant sur une épidémie de choléra, provoquant la panique. Le Mozambique, l’un des pays les plus pauvres du monde, lutte contre une épidémie de choléra ayant déjà touché près de 15 000 personnes et causé 32 décès depuis octobre.

La province de Nampula est particulièrement touchée, avec un tiers des cas enregistrés.

Une enquête est en cours pour déterminer les causes exactes du naufrage, ont indiqué les autorités, alors que le pays pleure la perte de nombreuses vies dans cette tragédie maritime dévastatrice.

Présidentielle : les résultats officiels confirment une large victoire de Bassirou Diomaye Faye au 1er tour

Les résultats officiels de l’élection présidentielle au Sénégal ont été proclamés, confirmant la victoire écrasante de Bassirou Diomaye Faye dès le premier tour, avec 54,28% des voix. Ces résultats ont été annoncés mercredi par le président de la Commission nationale de recensement des votes, Amady Diouf.

Bassirou Diomaye Faye a largement devancé les autres candidats, notamment Amadou Ba, candidat du pouvoir, qui a obtenu 35,79% des voix. La participation électorale s’est élevée à 61,30%, légèrement inférieure à celle de 2019 mais supérieure à celle de 2012.

Cette victoire marque un tournant historique, puisqu’il s’agirait de la première fois depuis l’indépendance du pays en 1960 qu’un opposant remporte la présidence dès le premier tour.

Malgré les craintes concernant la possibilité d’une investiture avant la fin officielle du mandat du président sortant Macky Sall, le transfert de pouvoir semble désormais réalisable dans les délais, sous réserve d’éventuels recours devant le Conseil constitutionnel.

La mission d’observation de l’Union africaine a salué la maturité démocratique du peuple sénégalais et le climat pacifique qui a entouré le déroulement de l’élection présidentielle.

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