Ce vendredi, la Cour des Comptes a rendu public le rapport définitif sur la gestion de l’Office National de l’Assainissement du Sénégal (ONAS) pour la période allant de 2012 à 2017, mettant en lumière des irrégularités significatives.
Au cours de cette période, trois directeurs généraux se sont succédés à la tête de l’ONAS : Amadou Lamine DIENG, Alioune Badara Diop et Lansana Gagny Sakho. Le rapport révèle une série de manquements graves, notamment des dépenses inconsidérées qui ne correspondent pas à l’objet social de l’ONAS. Ces dépenses ont été effectuées au profit de personnes physiques ou morales, en violation des directives énoncées dans la circulaire n°0379/PM/SGG/BSC/SP du 3 juin 2015, qui limite l’octroi de dons et subventions dans les entreprises publiques.
Ces irrégularités soulignent des lacunes importantes dans la gestion financière et administrative de l’ONAS, compromettant ainsi la transparence et l’intégrité de l’organisme chargé de la gestion des systèmes d’assainissement au Sénégal. La Cour des Comptes souligne l’importance de prendre des mesures correctives immédiates pour remédier à ces failles et garantir une gestion plus responsable et éthique des ressources publiques.
Cette publication met en évidence la nécessité d’une surveillance accrue des organismes publics et de la mise en place de mécanismes de contrôle plus rigoureux pour prévenir les abus et assurer une gestion transparente et efficace des fonds publics.