Le moment de briller pour Bellingham

Premier test pour le Golden Boy: absent au match aller, le prodige anglais Jude Bellingham a l’occasion mercredi contre Leipzig de s’affirmer un peu plus comme nouvelle étoile du football européen, en amenant le Real Madrid en quarts de finale de la Ligue des champions. 

Auteur d’une première partie de saison exceptionnelle au Real avec 20 buts en 30 matches officiels, dont quatre en C1, « Bellingol » a ralenti la cadence mais espère bien se relancer après une blessure à la cheville qui l’a privé de trois rencontres.

L’efficacité et la vista du milieu de terrain anglais de 20 ans, devenu un pilier essentiel de l’équipe de Carlo Ancelotti, avait manqué au match aller en Allemagne, où le club merengue s’en est remis à un bijou de son remplaçant Brahim Diaz pour s’imposer 1-0.

Un court avantage, surtout depuis la suppression de la règle du but à l’extérieur comptant double en cas de match nul.

« C’était un bon match, un bon résultat, mais il y a encore 90 minutes à jouer dans notre stade« , a prévenu Carlo Ancelotti après la victoire à Leipzig.

L’entraîneur italien devrait redonner les clés du jeu merengue à sa pépite britannique, frustrée samedi à Valence (2-2) avec un but refusé sur le gong et un carton rouge reçu pour protestation, alors que l’arbitre a sifflé la fin du match en pleine action au bout du temps additionnel.

Une nouvelle réalisation dans le « Bellingtime » pour l’Anglais, qui a jusqu’ici toujours répondu présent dans les moments clés de la saison, en phase de poules de C1 (4 buts en 5 matchs), dans le Clasico contre le FC Barcelone (doublé) ou lors du récent choc en Liga face à Gérone (doublé).

Le mérite en revient selon lui à Ancelotti, « qui a trouvé la bonne position pour moi et m’a donné plus de liberté sur le terrain. En ce moment je vole », a déclaré Bellingham en décembre après avoir remporté le trophée du Golden Boy.

« Bellingham m’a un peu surpris. En Allemagne, il jouait dans une position plus reculée. À Madrid, il joue comme un meneur de jeu, presque comme un 9. C’est incroyable les buts qu’il a marqués et le poids qu’il a au Real Madrid », a déclaré l’attaquant espagnol de Leipzig Dani Olmo à la radio Cadena Cope lundi soir.

Leader de Liga avec 20 victoires et une seule défaite en 27 journées, le club madrilène doit finir le travail au Santiago Bernabeu, au coeur de l’une de ces nuits européennes qui ont bâties sa légende.

Un succès, ou même un match nul, contre une formation allemande qui a frôlé l’exploit à l’aller, rapprocherait le Real d’une quinzième couronne continentale, dans une compétition sans clair favori cette année.

« Nous avons un petit avantage, mais nous devons jouer à notre meilleur niveau de la première à la dernière minute » a estimé Carlo Ancelotti mardi. 

Le technicien italien se méfie d’une équipe de Leipzig « dangereuse dans les transitions » avec « des joueurs très rapides » comme Xavi Simons, l’espoir néerlandais prêté par le PSG, et le Belge Lois Openda, ancien buteur de Lens.  

« Nous savons que le match retour à Madrid est difficile, mais nous avons montré à l’aller, surtout en première mi-temps, qu’il est possible de les battre et que nous sommes dangereux », a prévenu Christoph Baumgartner, le milieu de terrain de Leipzig, dans une interview accordée à Marca.

afp

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