Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°359 – du 31/12/2024 ET 01/01/2025

🔴 FEMME DE L’ANNÉE 2024 – ANTA BABACAR NGOM : UNE ICÔNE DE RÉSILIENCE, DE LEADERSHIP ET D’ENGAGEMENT CITOYEN

🔴 PRÉPARATION DE LA COUPE DU MONDE DE BEACH SOCCER 2025 : LE SÉNÉGAL PLANIFIE DEUX TESTS CONTRE LES ÉMIRATS ARABES UNIS
🔴 23 JOUEURS CONVOQUÉS POUR LA CAN DES MALENTENDANTS : LES « LIONS » DÉFENDENT LEUR TITRE EN FÉVRIER 2025

Kaolack : La communauté Mandingue salue le leadership du président Baba Ndiaye, ancien président du Conseil départemental

Le président Baba Ndiaye, invité par la Direction des Affaires Économiques et Sociales de l’ONU, a récemment participé à une rencontre internationale tenue à Tanger, au Maroc, du 9 au 14 décembre. Cette rencontre a été une opportunité pour le Président du Conseil de Surveillance de l’Agence de Construction des Bâtiments et Édifices Publics (ACBEP) et Ambassadeur Africain du Coaching Territorial de présenter le projet « Vision Sénégal 2050 » et d’échanger sur le futur de l’Afrique.

Dans le cadre du Forum Africain des Managers Territoriaux (FAMT), un panel a été organisé par la Direction des Affaires Économiques et Sociales de l’ONU sur le futur de la gouvernance en Afrique, en lien avec la réalisation des Objectifs de Développement Durable (ODD) et l’Agenda 2063 de l’Union Africaine. Baba Ndiaye a été convié comme panéliste, aux côtés de représentants de 26 nationalités africaines. Lors de son intervention, il a partagé la vision économique et politique du Sénégal pour l’avenir, à travers le projet « Vision Sénégal 2050 », une initiative portée par le Président Bassirou Diomaye Faye et mise en œuvre par le Premier ministre Ousmane Sonko.

La communauté Mandingue de Kaolack, lors de sa rencontre annuelle tenue ce lundi dans le quartier Ndorong, a salué le leadership de Baba Ndiaye. L’ancien président du Conseil départemental de Kaolack a été félicité pour ses réalisations dans les domaines éducatif et social, ainsi que pour son soutien aux groupements féminins pour leur autonomisation et aux étudiants de la région, le tout dans une grande discrétion.

Lors de cette rencontre, la communauté Mandingue a également exprimé sa gratitude envers le président Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko, qu’elle félicite pour leurs brillants résultats aux dernières élections législatives. La communauté a rappelé que Baba Ndiaye a joué un rôle clé dans ces succès grâce à sa popularité et son franc-parler à Kaolack.

Enfin, la communauté Mandingue a invité les autorités, notamment le président et son Premier ministre, à accorder une attention particulière à des hommes compétents comme Baba Ndiaye, estimant que le Sénégal a besoin de leaders stratégiques pour avancer. Elle a également affirmé sa détermination à soutenir le parti PASTEF lors des prochaines élections municipales, espérant une victoire éclatante.

La rupture entre le F24 et le Pastef : un clash idéologique ou un conflit de leadership ?

La récente rupture entre le Front pour une Alternative Démocratique (F24) et le Parti des Travailleurs, du Socialisme et de la Liberté (Pastef) a secoué le paysage politique sénégalais. En effet, les accusations de trahison et d’ingratitude fusent de part et d’autre, tandis que les observateurs s’interrogent sur les raisons profondes de cette séparation.

Depuis la création du F24, une coalition de partis et d’organisations politiques, l’objectif était de rassembler les forces de l’opposition pour défier le pouvoir en place. Le Pastef, dirigé par Ousmane Sonko, avait été un acteur clé de cette alliance, jouant un rôle central dans les manifestations et dans la mobilisation contre le régime actuel. À travers cette union, les partis de l’opposition espéraient se renforcer mutuellement face à une majorité qui semblait omniprésente sur la scène politique.

La rupture entre le F24 et le Pastef s’explique en grande partie par des divergences stratégiques et des conflits de leadership. En effet, le Pastef a longtemps occupé une position dominante au sein de la coalition, notamment en raison de son charisme et de son influence croissante. Cependant, certains membres du F24 ont commencé à exprimer leur mécontentement, estimant que la voix du Pastef étouffait celle des autres partis et organisations. Le Pastef, de son côté, a accusé certains membres du F24 d’être trop conciliants envers le pouvoir et d’avoir perdu leur ligne de conduite.

Le débat sur la rupture se cristallise autour de deux notions : trahison et ingratitude. Certains analystes et partisans du Pastef accusent les membres du F24 de trahison, les qualifiant de « déserteurs » qui ont abandonné une cause juste pour des raisons personnelles ou pour s’attirer les faveurs du pouvoir. Selon cette vision, les autres membres du F24 auraient profité de la dynamique du Pastef sans jamais véritablement soutenir ses objectifs ou son programme.

D’un autre côté, certains leaders du F24 dénoncent l’ingratitude du Pastef, arguant que le parti d’Ousmane Sonko a oublié les sacrifices et les efforts consentis par les autres membres de la coalition pour parvenir aux avancées politiques qui avaient été accomplies. Pour ces derniers, la rupture n’est qu’une conséquence d’une domination jugée excessive du Pastef au sein du F24.

Cette rupture risque de fragiliser l’opposition sénégalaise, déjà divisée. La perte de cette alliance met en lumière les tensions internes qui existent depuis longtemps dans le camp de l’opposition, mais aussi les rivalités personnelles et idéologiques qui menacent de s’aggraver.

Alors que le pouvoir semble profiter de ces divisions pour renforcer sa position, les acteurs politiques de l’opposition devront trouver des moyens de surmonter leurs divergences pour regagner la confiance des électeurs et peser de nouveau sur la scène politique.

La rupture entre le F24 et le Pastef ne se résume ni à une simple question de trahison, ni à un simple cas d’ingratitude. Elle est le reflet d’une tension profonde qui traverse l’opposition sénégalaise et qui mérite une analyse plus nuancée. Le temps dira si cette séparation sera une opportunité de renouveau pour l’opposition ou si elle marquera un échec supplémentaire dans la quête de l’alternance politique au Sénégal.

Kaolack : Coopération bilatérale entre le Sénégal et le Qatar – Cheikh Baye Mbaye Niasse ALKAOLACKI salue le leadership du président sénégalais

« Un pays que je respecte profondément, car il a joué un rôle significatif dans ma vie. Je garde des souvenirs mémorables de mon séjour à l’université du Qatar pour mes études en langue arabe. Aujourd’hui, en 2024, 20 ans après, je ressens une immense fierté en voyant les liens solides qui unissent notre Nation au Royaume du Qatar sous le leadership de Son Altesse Sheikh Tamim Ben Hamad Al Thani », a déclaré Cheikh Baye Mbaye Niasse ALKAOLACKI.

Il a également salué Son Excellence Monsieur le Président Bassirou Diomaye Faye, qu’il qualifie de jeune leader prometteur et porteur d’espoir pour le Sénégal, ainsi que son Premier ministre, Ousmane Sonko, décrit comme un homme de sagesse, loyal et panafricaniste, connu depuis 2018 dans le cadre du PASTEF.

Le guide religieux a mis en exergue le discours empreint de panafricanisme et de patriotisme du président sénégalais, un discours qui, selon lui, reflète les qualités d’un véritable chef d’État. Ce discours ouvrirait des opportunités importantes pour le Sénégal, notamment dans le cadre du partenariat avec le Qatar.

« J’en appelle au ministre sénégalais de l’intégration africaine et des affaires étrangères afin de prendre des mesures pragmatiques pour renforcer cette coopération bilatérale. Il est temps pour nos autorités de traduire cette relation en actes concrets, permettant au Sénégal de bénéficier des opportunités dans divers domaines tels que l’agriculture, l’énergie et les partenariats public-privé », a-t-il ajouté.

Cheikh Baye Mbaye Niasse ALKAOLACKI a également évoqué la situation préoccupante du port de Kaolack. « Plusieurs années se sont écoulées depuis le lancement des travaux de dragage du fleuve et de réhabilitation du port par le président Macky Sall, qui avait promis de restituer à Kaolack sa vocation portuaire. Cependant, force est de constater que, jusqu’à présent, les choses ne bougent pas », a-t-il déploré.

Il a souligné l’importance stratégique et économique de ce projet pour la région de Kaolack et a dénoncé l’arrêt des travaux, qui, selon lui, a été décidé au profit du port de Foundiougne.

« La région de Kaolack, avec ses immenses potentialités économiques, attend ce projet depuis longtemps pour connaître un véritable décollage économique. Face à cette situation, je plaide pour une solution définitive. Je propose que les nouvelles autorités confient les travaux de dragage et de réhabilitation du port de Kaolack aux Qatariens. Cela serait dans l’intérêt de tout un peuple », a conclu Cheikh Baye Mbaye Niasse ALKAOLACKI.

Ce plaidoyer vise à mettre en lumière l’urgence de concrétiser les engagements pris en faveur du développement de Kaolack, tout en renforçant les relations bilatérales avec le Qatar.

Rencontre avec Antonio Guterres : Le leadership du président Bassirou Diomaye Faye salué par les Nations Unies

Le Président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a récemment rencontré le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, pour aborder les enjeux mondiaux actuels, notamment en matière de paix, de sécurité et de développement durable. Cette rencontre symbolise le renforcement des relations entre le Sénégal et l’Organisation des Nations Unies, soulignant le rôle stratégique du pays dans la promotion des idéaux de paix et de coopération internationale.

Lors de cet entretien, le Président Faye et António Guterres ont échangé sur les crises globales qui affectent le monde, telles que les conflits armés, les enjeux liés au développement durable, et les menaces liées au changement climatique. Ils ont mis en avant l’importance de solutions concertées pour répondre à ces défis complexes, tout en réaffirmant la nécessité d’une coopération multilatérale forte.
Le Secrétaire général de l’ONU a exprimé son admiration pour le leadership du Président Faye dans la défense des valeurs fondamentales prônées par les Nations Unies. En reconnaissance de son engagement, António Guterres a proposé au chef de l’État sénégalais de devenir l’un des « Champions du Pacte pour le Futur », une initiative visant à renforcer la paix mondiale, tout en favorisant un développement durable et inclusif.
« Le Sénégal a prouvé à maintes reprises son engagement en faveur de la stabilité et du développement durable. Je suis heureux de pouvoir compter sur le Président Faye pour continuer à défendre ces valeurs sur la scène internationale », a déclaré António Guterres.
Le Sénégal, déjà un acteur clé dans les discussions internationales, voit son rôle de leader renforcé par cette reconnaissance. Cette rencontre met en exergue la détermination du pays à s’impliquer activement dans la recherche de solutions concrètes aux crises globales, qu’elles soient économiques, sociales ou environnementales.
Le Président Faye et António Guterres ont également convenu d’explorer des voies innovantes pour répondre aux défis contemporains. Ils se sont engagés à collaborer dans des domaines cruciaux comme la lutte contre le changement climatique et la promotion de la paix. Le Sénégal, membre actif de l’ONU, continue ainsi de se positionner comme un partenaire stratégique dans la résolution des crises mondiales.
Cette rencontre marque une étape importante pour la diplomatie sénégalaise. Le leadership du Président Bassirou Diomaye Faye, salué par les Nations Unies, conforte la position du Sénégal en tant qu’acteur clé dans les discussions internationales sur la paix, la sécurité et le développement durable. Le pays, grâce à son engagement constant, contribue de manière significative à la construction d’un avenir plus équitable et plus prospère pour l’ensemble des nations.
Ce dialogue constructif entre le Président Faye et António Guterres ouvre ainsi la voie à une collaboration renforcée entre le Sénégal et les Nations Unies, en vue de relever ensemble les défis pressants de notre époque.

Pierre-Emerick Aubameyang : Renaissance et Leadership à l’Olympique de Marseille

Après une période de difficultés à Chelsea, Pierre-Emerick Aubameyang retrouve son élan à l’Olympique de Marseille, où il s’affirme en tant que leader offensif malgré des débuts mitigés.

Dans une récente interview accordée à L’Équipe, l’attaquant gabonais de 34 ans a exprimé son enthousiasme à l’idée de diriger une attaque jeune, dont la moyenne d’âge est de 26 ans. Se décrivant comme « le vieux » du vestiaire, Aubameyang partage son expérience en prodiguant des conseils et en motivant ses coéquipiers. Il reconnaît l’importance de chaque mot qu’il prononce, sachant qu’il peut avoir un impact significatif sur le moral et la confiance de ses partenaires.

Aubameyang insiste sur l’importance de la confiance en soi, rappelant à ses coéquipiers qu’ils sont là pour une raison et qu’ils ont tous du talent. Il utilise son propre parcours comme exemple, soulignant les défis qu’il a surmontés au début de sa carrière pour illustrer que la persévérance et la détermination peuvent conduire au succès.

Parmi ses camarades, Aubameyang adresse un message particulier à Iliman Ndiaye, un jeune joueur sénégalais dont la première saison à Marseille a été marquée par des performances irrégulières. Il encourage Ndiaye à ne pas abandonner, lui rappelant qu’il est apprécié par les supporters et qu’il a le potentiel pour briller sur le terrain. Ce soutien de la part d’un joueur expérimenté comme Aubameyang peut être crucial pour le développement et la confiance d’un jeune talent comme Ndiaye.

Dans l’ensemble, la contribution d’Aubameyang dépasse largement ses performances sur le terrain. En tant que leader, il apporte une dimension supplémentaire à l’équipe en offrant son expérience, ses conseils et son soutien à ses coéquipiers, contribuant ainsi à créer un environnement propice à la réussite collective. Son impact positif sur et en dehors du terrain est précieux pour l’Olympique de Marseille, et il continue de jouer un rôle essentiel dans le parcours de l’équipe.

CONFLIT DE LEADERSHIP AU PDS : Kéba Kanté, Saliou Dieng et l’après-Karim Wade

Au sein du Parti Démocratique Sénégalais (PDS), les tensions s’intensifient autour de la question de la succession de Karim Meïssa Wade, écarté de la dernière élection présidentielle. À l’approche du cinquantième anniversaire du parti, prévu le 11 mai à Thiès, les regards convergent vers deux figures montantes : Saliou Dieng et Kéba Kanté. Le premier, bien qu’allié de longue date de Karim Wade, est critiqué pour son autoritarisme et d’autres griefs. En revanche, le deuxième, alors que récemment arrivé dans les rangs du parti, est salué pour son engagement et sa proximité avec les militants.

Un vent de rébellion continue de troubler la quiétude qui régnait dans les rangs du Parti Démocratique Sénégalais (PDS). La discipline de la formation politique est davantage menacée par l’éviction de leur leader, Karim Meïssa Wade, de la dernière élection présidentielle par le Conseil constitutionnel du fait de sa nationalité française. En perte de vitesse flagrante depuis ce « coup d’État institutionnel », tel le décrivait la coalition Karim24, le parti du pape du « Sopi », le président de la République, Me Abdoulaye Wade, peine à retrouver ses repères. Les militants ne savent plus où donner la tête ; le pater, en âge très avancé, ne peut plus assumer la présidence du parti alors que le filius, exilé au Qatar depuis 2016, n’a plus remis les pieds au Sénégal, la « Terre-Père ».

C’est dans ce contexte semé de doute que des libéraux regroupés dans une structure dénommée «  Sauvons le PDS », ont décidé d’organiser le 11 mai, coïncidant au cinquantenaire de leur parti, une grande rencontre à Thiès afin de désigner un leader qui devra prendre les rênes. Selon une source qui s’est confiée au Dakarois Quotidien, deux profils émergent : Saliou Dieng (député) et Kéba Kanté.

Le premier nommé, chargé de missions de Karim Wade, n’est pourtant pas dans les cœurs de la plupart des libéraux qui ne cessent de réclamer sa tête. Ceux-ci le dépeignent comme un dictateur, décidant de droit de vie ou de mort sur tout le monde.

En 2023, lors du renouvellement des instances du PDS, une bonne frange de ses camarades de parti ont fustigé son modus operandi. « Nous ne reconnaissons plus Saliou Dieng comme administrateur des structures du parti. Nous allons dans les jours à venir organiser une manifestation de destitution de Saliou Dieng devant le domicile de notre frère secrétaire général Abdoulaye Wade pour dire à notre candidat Karim Wade que son homme de confiance n’est pas l’homme qu’il faut à la tête des structures du parti. Nous ferons face à Saliou Dieng qui nous a trouvés dans ce parti», avertissait Ndiaga Diaw, responsable politique à Thiès, en octobre de la même année.

Après cet épisode, la dernière accusation qui a pesé sur M. Dieng, pendant la Présidentielle passée, est bien ses accointances présumées avec l’alors candidat de Benno Bokk Yakaar (BBY), Amadou Ba. Le porte-parole de la fédération Pds-Guédiawaye avançait, dès lors : « les prémices du futur projet de  Saliou Dieng montrent qu’il veut disloquer et désarticuler le Parti
démocratique sénégalais pour que le parti ne puisse pas gagner l’élection présidentielle de 2024 ». « Le Parti démocratique sénégalais n’est pas un parti politique pour Saliou Dieng mais un bureau d’études. Dans ce bureau d’études, il veut gagner des galons pour pouvoir récolter beaucoup d’argent et après, mener son futur projet que nous ne connaissons pas encore », a ensuite martelé Ngouda Dione.

Pour ces quelques raisons énoncées par des libéraux, encore que la liste n’est pas exhaustive, Saliou Dieng n’est pas l’homme de la situation, a assuré la source du Dakarois Quotidien. Celle-ci affirme voir plus d’engagement de la part de Kéba Kanté même si celui-ci n’a rejoint la barque libérale qu’en novembre 2023. L’enfant de Fatick est dépeint par ses frères de parti comme quelqu’un de « très sociable, qui ne ferme ses portes à personne ». À en croire la même source, qui n’a pas hésité à nous donner des exemples prouvant sa proximité avec les militants, au décès d’une fervente militante du PDS, réputée être proche de Saliou Dieng, Kéba s’est rendu dès les premiers instants à Touba, contrairement à Saliou.

En outre, Kéba Kanté, qui prépare d’ailleurs une tournée nationale pour bientôt, est défini par ses camarades comme un jeune humble, qui a un avenir très prometteur. Avec son réseau étendu, il saura porter, très haut, l’étendard de la formation politique afin que celle-ci renaisse, tel le sphinx de ses cendres, pour aller vers un futur encore plus majestueux et glorieux que son passé.

En tout état de cause, le 11 mai prochain est une date décisive pour le PDS. Une des questions qui seront éventuellement soulevées est celle de la direction du parti. Ceci crée dès à présent cette dualité au sein de la formation politique. Dans ce contexte, la position de Kéba Kanté revêt une importance particulière, étant proche des militants et susceptible d’influencer leur soutien. Ceux-ci attendent avec impatience le discours de Kéba Kanté qui est une figure clé du parti. Chacun d’eux est curieux d’être édifié par rapport au ton de son intervention.

Alors que le PDS fait face à des défis internes et externes, il est capital de se demander si Kéba Kanté va continuer à s’aligner à la discipline de parti ou si, au contraire, galvanisé par ses camarades de « Sauvons le PDS », il choisira de saper la hiérarchie au sein de la formation libérale ?

LA DAKAROISE

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