Législatives 2024 : Daouda Mine conseille à Sonko de privilégier l’Assemblée nationale

À la suite de la victoire de Pastef lors des élections législatives anticipées du 17 novembre 2024, le chroniqueur Daouda Mine a livré une analyse sur la place d’Ousmane Sonko dans le nouvel équilibre institutionnel. Pour le journaliste, Sonko, tête de liste victorieuse, devrait quitter ses fonctions de Premier ministre pour se concentrer sur celles de président de l’Assemblée nationale.

Daouda Mine estime qu’Ousmane Sonko, en choisissant de siéger à l’Assemblée, pourrait occuper une position stratégique, libérée de la tutelle de l’exécutif incarné par le président Bassirou Diomaye Faye. Le poste de président de l’Assemblée nationale offre une autonomie renforcée, étant une fonction élective et non révocable par décret, contrairement à celle de Premier ministre. Selon le chroniqueur, cela permettrait à Sonko de s’affirmer davantage comme une figure politique centrale tout en clarifiant la séparation des pouvoirs.

En restant à la Primature, Sonko risquerait de se retrouver dans une situation délicate, devant se conformer aux orientations définies par le chef de l’État. Cette subordination pourrait limiter sa capacité à porter des initiatives politiques fortes et indépendantes. À l’inverse, en présidant l’Assemblée nationale, il serait en mesure de jouer un rôle clé dans la définition des lois et des politiques publiques, tout en consolidant son leadership au sein de l’appareil législatif.

Pour Daouda Mine, cette réorganisation permettrait également d’éviter des conflits d’ambition au sein de l’exécutif et de renforcer l’équilibre institutionnel du pays. En optant pour le législatif, Ousmane Sonko pourrait non seulement marquer une nouvelle étape dans sa carrière politique, mais également contribuer à poser les bases d’une gouvernance plus équilibrée et respectueuse des rôles constitutionnels de chaque pouvoir.

Cette suggestion intervient dans un contexte où la victoire de Pastef redessine le paysage politique sénégalais, avec une majorité parlementaire désormais acquise à la coalition au pouvoir. Le choix stratégique d’Ousmane Sonko pourrait ainsi avoir un impact déterminant sur l’avenir politique du Sénégal.

Législatives 2024 : la Commission nationale de recensement des votes entame ses travaux mercredi

La Commission nationale de recensement des votes se réunira ce mercredi 20 novembre pour débuter le processus de recensement des suffrages exprimés lors des élections législatives anticipées du 17 novembre 2024. Les travaux, prévus à partir de 10 heures, se tiendront à la salle d’audience n°4 du palais de justice de Dakar.

Conformément aux dispositions du Code électoral, notamment les articles LO 89, LO 142, LO 143, LO 192 et LO 193, cette étape est cruciale pour l’officialisation des résultats provisoires. Elle permettra de vérifier, compiler et valider les procès-verbaux des bureaux de vote à travers le pays.

La Commission nationale, composée de magistrats, de représentants de l’administration, des partis politiques et de la société civile, devra garantir la transparence et l’intégrité de cette opération. Les résultats ainsi compilés seront ensuite transmis au Conseil constitutionnel, qui proclamera les résultats définitifs.

Le processus de recensement des votes est un moment clé pour l’ensemble des acteurs politiques et citoyens, permettant de clore la phase électorale tout en consolidant la confiance dans le système démocratique sénégalais.

Législatives 2024 : Thierno Bocoum félicite Pastef après les premières tendances

Dans le cadre des élections législatives anticipées du 17 novembre 2024, Thierno Bocoum, président du mouvement AGIR et membre de la coalition « Sàmm Sa Kaddu », a salué la tenue pacifique du scrutin et félicité la coalition Pastef pour sa victoire, suite aux premières tendances des résultats.

Dans une déclaration sur ses pages officielles, Bocoum a adressé ses félicitations à Pastef, soulignant la « maturité démocratique » du peuple sénégalais qui a encore une fois démontré son attachement à la paix et à la concorde durant ces élections.

« Nos encouragements aux leaders, militants et sympathisants de Sàmm Sa Kaddu et de toute l’inter-coalition », a écrit Thierno Bocoum, tout en exprimant sa reconnaissance envers les électeurs pour leur civisme exemplaire et leur participation active.

Ces félicitations de Bocoum interviennent après celles de Bougane Gueye Dany et de Barthélemy Dias, qui ont également salué le résultat du Pastef tout en réaffirmant leur engagement à poursuivre le combat politique dans un cadre démocratique.

Législatives 2024 : Pastef domine largement dans les résultats provisoires

Les résultats des élections législatives de 2024 continuent de tomber au fur et à mesure du dépouillement des votes, et la coalition Pastef semble bien partie pour obtenir une large majorité. Selon les premières tendances qui émergent des résultats affichés, Pastef, dirigé par Ousmane Sonko, arrive en tête dans une grande majorité des centres de vote à travers le Sénégal, consolidant sa position de force politique dans le pays.

Dans plusieurs régions stratégiques, le parti semble avoir largement devancé ses concurrents. Des villes comme Ziguinchor, Touba, Diourbel, Saint-Louis, Sédhiou, Mbour et Linguère figurent parmi les zones où Pastef a remporté une victoire nette. Les résultats préliminaires indiquent également que la coalition a enregistré un fort soutien dans la diaspora, où le taux de participation semble avoir été élevé malgré les obstacles logistiques.

Une victoire marquante a été obtenue par Ousmane Sonko lui-même, qui a remporté son bureau de vote à Ziguinchor, une zone traditionnellement contestée par l’opposition. Le leader de Pastef a ainsi confirmé son enracinement profond dans le sud du pays, affirmant sa position de leader d’opinion auprès des électeurs sénégalais.

Cependant, Pastef a également infligé des défaites notables à des figures emblématiques de l’opposition. Barthélémy Dias, maire de Dakar et tête de liste de la coalition Samm Sa Kaddu, ainsi qu’Amadou Ba, deuxième à la présidentielle de 2024 et ancien Premier ministre, ont été battus dans leurs propres bureaux de vote. Ces résultats témoignent de la dynamique ascendante du parti de Sonko, qui semble avoir su mobiliser une large base électorale au-delà de ses bastions traditionnels.

L’un des points marquants de cette élection a été la participation des électeurs, qui semble avoir été moins élevée que lors de la présidentielle de mars 2024 (61,3%). Pourtant, elle est restée comparable à celle des législatives de 2022 (46,6%), ce qui montre une mobilisation générale encore solide, bien que moins forte qu’en mars dernier. Cette participation moyenne pourrait être expliquée par la nature des élections législatives, qui suscitent généralement un intérêt moindre comparé à la présidentielle.

Malgré la sérénité globale du scrutin, la coalition Takku Wallu Sénégal, dirigée par l’ex-président Macky Sall, a vivement contesté les résultats. Dans un communiqué, elle a dénoncé ce qu’elle appelle une « fraude massive » orchestrée par Pastef pour influencer les résultats. Cette accusation de fraude n’est pas nouvelle dans le contexte politique sénégalais, mais elle vient raviver les tensions entre les deux grandes forces politiques du pays.

D’autres acteurs politiques et organisations de la société civile ont salué le bon déroulement global de l’élection et l’absence d’incidents significatifs. Le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a souligné la bonne organisation de ce scrutin, malgré les accusations de fraude.

Les projections des résultats définitifs devraient être disponibles dans les heures à venir, avec une analyse plus précise des tendances et de la composition du futur Parlement sénégalais. Toutefois, il semble que Pastef soit bien en position pour obtenir une large majorité à l’Assemblée nationale et ainsi pouvoir poursuivre son agenda politique de rupture et de justice sociale, un programme qui a fait sa popularité lors des élections précédentes.

Avec une dynamique de plus en plus forte au sein de l’opposition, les prochaines semaines s’annoncent cruciales pour le paysage politique sénégalais, où les débats sur la gouvernance, les réformes et l’avenir démocratique du pays devraient s’intensifier.

Législatives 2024 à Malicounda : Maguette Sène s’impose à Mballing

Dans la commune de Malicounda, département de Mbour, Maguette Sène, leader de la coalition La Marche des Territoires Andu Nawlé, a réalisé une véritable démonstration de force. Il a remporté tous les bureaux de vote de Mballing, confirmant son emprise sur cette localité stratégique.

Avec des résultats largement en sa faveur, Maguette Sène distance nettement ses principaux concurrents, notamment le Pastef, Takku Wallu Sénégal, Samm Sa Kaddù, et Jam Ak Njariñ. Cette victoire renforce la position du maire au sein de la scène politique locale et pourrait peser dans les équilibres régionaux.

Cette performance traduit le soutien massif des populations locales à sa coalition, fruit d’un travail de proximité et d’un ancrage politique bien établi à Malicounda. Un succès qui, selon ses partisans, reflète la confiance renouvelée des électeurs envers sa vision de développement pour le territoire.

Législatives 2024 : Bougane Gueye Dany félicite Ousmane Sonko et réaffirme son rôle dans l’opposition

Bougane Gueye Dany, leader du mouvement Gueum Sa Bopp Les Jambars, a félicité Ousmane Sonko et le Pastef pour leurs performances électorales. Dans une déclaration officielle, il a salué le choix des Sénégalais tout en remerciant ses militants pour leur engagement et leur détermination tout au long de la campagne.

« Les Sénégalais ont voté et confirmé leur choix du 24 mars dernier », a-t-il affirmé, faisant référence à la dynamique amorcée lors des élections passées. Bougane Gueye Dany a tenu à exprimer sa gratitude envers les membres de Samm Sa Kaddu, l’aile militante de son mouvement, pour leur dévouement, tout en rappelant que Gueum Sa Bopp reste solidement ancré dans l’opposition.

Dans un ton à la fois ferme et constructif, Bougane Gueye Dany a adressé un message au camp présidentiel. Il les a exhortés à se concentrer sur la satisfaction des besoins essentiels des Sénégalais, insistant sur la nécessité d’une gouvernance axée sur les préoccupations réelles de la population.

Fier du comportement exemplaire de ses militants, il a réaffirmé sa conviction dans l’avenir démocratique du Sénégal. « Des défis importants nous attendent, mais nous sommes décidés à les relever pour le bonheur du Sénégal, objet de notre engagement », a-t-il déclaré avec optimisme.

Cette prise de parole souligne que Gueum Sa Bopp entend continuer à jouer un rôle clé sur l’échiquier politique sénégalais. Tout en félicitant ses adversaires, Bougane Gueye Dany réaffirme son engagement à défendre les intérêts des citoyens et à œuvrer pour une alternance démocratique, dans une opposition déterminée mais constructive.

Législatives 2024 : Bougane Guèye Dany battu dans son bureau de vote par Pastef

Le scrutin législatif du 17 novembre 2024 a réservé une surprise dans le centre de vote de Liberté 5, où Bougane Guèye Dany, leader de la coalition « Gueum Sa Bopp » et membre de « Samm Sa Kaddu », a été défait dans son propre bureau de vote. Le procès-verbal du bureau numéro 1 révèle que sur les 558 inscrits, 306 électeurs ont pris part au vote.

Dans cette bataille locale, Pastef a largement surclassé ses adversaires, recueillant un total de 183 voix. « Samm Sa Kaddu », le parti dirigé par Bougane Guèye Dany, a obtenu 100 voix, loin derrière la performance du principal concurrent. Le reste des votes a été réparti entre les autres coalitions, avec 4 voix pour Jamm Ak Njariñ.

Législatives 2024 : Abass Fall critique l’incapacité de certaines coalitions à mobiliser des représentants

À l’occasion des élections législatives du 17 novembre 2024, le taux de participation, jugé faible, a suscité de vives réactions, notamment de la part d’Abass Fall, tête de liste départementale de Pastef à Dakar. Le leader politique a exprimé son mécontentement face à la situation, critiquant ouvertement l’incapacité de certaines coalitions à mobiliser des représentants dans les bureaux de vote.

Pour Abass Fall, cette absence de mobilisation témoigne d’un manque de sérieux et de préparation des partis politiques concernés. Il a souligné que pour participer à une élection, il est essentiel d’avoir une organisation rigoureuse et d’assurer une présence effective dans les bureaux de vote. « Comment peut-on prétendre être un grand parti politique si l’on n’est même pas capable de placer des représentants dans les bureaux de vote ? » a-t-il déclaré, dénonçant une incohérence entre les ambitions affichées par ces partis et leur capacité à s’organiser sur le terrain.

Abass Fall a également ajouté que, selon lui, ceux qui ne parviennent pas à assurer cette présence ne devraient pas se permettre de contester les résultats une fois proclamés. Il a plaidé en faveur d’une révision du code électoral pour intégrer une évaluation du niveau de représentativité des partis politiques, une mesure qu’il estime nécessaire pour garantir un processus électoral « plus sérieux et crédible ».

Législatives 2024 : Barthélémy Dias vote sans faire de déclaration publique

Le leader de la coalition « Samm Sa Kaddu », Barthélémy Dias, a exercé son droit de vote ce dimanche 17 novembre 2024, au bureau numéro 1 du Centre Mass Massaer Niane, aux environs de 16 heures.

Contrairement à ses habitudes, la tête de liste de « Samm Sa Kaddu » a choisi de ne pas s’exprimer devant les nombreux journalistes présents. Un malentendu entre les membres de la presse a marqué ce moment, alors qu’ils tentaient de recueillir une déclaration de l’homme politique. Barthélémy Dias, visiblement agacé par cette situation, a préféré quitter les lieux directement après avoir voté, sans aucune réaction.

Cette attitude inhabituelle a surpris les observateurs, étant donné que Barthélémy Dias est connu pour ses interventions directes et souvent incisives. Toutefois, ce silence pourrait être interprété comme une volonté de rester concentré sur l’enjeu du scrutin.

Les résultats des élections législatives détermineront si sa coalition « Samm Sa Kaddu » parvient à marquer des points significatifs sur l’échiquier politique national.

Législatives 2024 : Le COSCE appelle à un scrutin paisible et serein

À la veille des élections législatives du 17 novembre, le Collectif des organisations de la société civile pour les élections (COSCE) a lancé un appel à tous les acteurs impliqués pour garantir un scrutin calme et serein. Lors d’une déclaration faite à Dakar, Pr Babacar Guèye, président du COSCE, a insisté sur l’importance d’une élection paisible, respectant les principes démocratiques.

Depuis le 1er octobre, la Mission d’observation électorale du COSCE (MOE-COSCE) est en action avec 46 observateurs de long terme couvrant tous les départements du pays. Pour le jour du scrutin, le collectif a mobilisé 1 100 observateurs de court terme, dont 500 fixes et 600 mobiles.

Ces observateurs, opérant selon des échantillons statistiques, suivront les opérations électorales et le dépouillement des votes. Pr Babacar Guèye a souligné que la mission du COSCE respecte strictement les principes d’indépendance, d’impartialité et d’objectivité, en conformité avec les standards internationaux et les lois sénégalaises.

Le COSCE a formulé plusieurs recommandations pour assurer la réussite des élections :

  • À l’État, garantir aux électeurs l’exercice libre de leur droit de vote et veiller à une organisation optimale du scrutin.
  • Aux candidats et acteurs politiques, maintenir la paix et la cohésion sociale tout en appelant leurs militants à éviter toute violence.
  • Aux citoyens, participer massivement au vote dans un esprit calme et serein.
  • Aux médias, couvrir les élections avec professionnalisme et respect des règles déontologiques.

La déclaration du COSCE a réuni 17 organisations non gouvernementales de la société civile, ainsi que des partenaires communautaires et internationaux. Cet engagement collectif témoigne de l’importance accordée à la préservation de la paix sociale et au bon déroulement des élections.

Législatives 2024 : Le gouverneur de Ziguinchor Mor Talla Tine rassure sur le bon déroulement du scrutin

Le vendredi 15 novembre 2024, à deux jours des élections législatives anticipées, le gouverneur de Ziguinchor, Mor Talla Tine, a effectué une tournée de supervision du dispositif électoral dans la région. Cette tournée, qui a débuté à la sous-préfecture de Niassya, a permis au gouverneur de faire un point sur l’état de préparation des élections, en s’assurant que toutes les mesures sont prises pour garantir un scrutin transparent, sécurisé et bien organisé.

Lors de son intervention, Mor Talla Tine a exprimé sa satisfaction quant à l’application des directives du ministre de l’Intérieur. Selon lui, les préfets et sous-préfets ont suivi scrupuleusement les instructions pour garantir des élections dans de bonnes conditions. Il a particulièrement salué le travail effectué sur le terrain par les autorités administratives locales.
« Ce que j’ai constaté sur le terrain me rassure et me donne entière satisfaction. Les autorités locales ont appliqué les instructions de manière rigoureuse, et nous veillons à ce que le processus se déroule correctement dans la région de Ziguinchor », a déclaré le gouverneur.
Un des principaux défis de cette élection résidait dans la gestion du matériel électoral, surtout avec la présence de 41 listes en compétition. Toutefois, Mor Talla Tine a confirmé que tout le matériel nécessaire est déjà arrivé dans les préfectures et sous-préfectures. Il a également salué l’implication de la direction générale des élections pour la livraison à temps de ce matériel, soulignant qu’aucune difficulté logistique n’est à prévoir.
« Le matériel électoral est déjà disponible dans les bureaux de vote, et nous avons pris des mesures minutieuses pour que chaque bulletin de vote soit correctement distribué. Le 17 novembre, les électeurs pourront voter en toute tranquillité », a-t-il ajouté.
En matière de sécurité, le gouverneur a précisé que des dispositifs de sécurité sont déjà en place, avec la mobilisation des forces de l’ordre, notamment la gendarmerie, la police et l’armée, pour assurer le bon déroulement du scrutin. Une réunion de sécurité tenue début novembre a permis de mettre en place un dispositif renforcé, garantissant une protection optimale des électeurs et des urnes pendant toute la durée du processus électoral.
Mor Talla Tine a également félicité les acteurs politiques de la région pour leur responsabilité pendant la campagne électorale. Selon lui, les tensions ont été limitées grâce à la collaboration entre les responsables politiques qui ont su éviter tout incident majeur.
« Les caravanes ont été bien gérées, et là où des risques de collision se sont posés, nous avons appelé les acteurs concernés à se concerter et à s’entendre sur les itinéraires. Nous sommes confiants que ces élections se dérouleront sans heurts », a-t-il conclu.
La région de Ziguinchor compte au total 697 bureaux de vote répartis entre ses trois départements :
Département de Ziguinchor : 278 bureaux pour 134.658 électeurs.
Département de Bignona : 340 bureaux pour 140.315 électeurs.
Département d’Oussouye : 79 bureaux pour 33.287 électeurs.
Au total, la région abrite 308.260 électeurs qui se rendront dans les bureaux de vote pour exprimer leur choix le 17 novembre.
Mor Talla Tine a assuré que l’administration régionale ne ménage aucun effort pour que le processus électoral se déroule dans un climat de paix et de sérénité. Il a également encouragé les électeurs à se rendre massivement dans les bureaux de vote pour accomplir leur devoir civique.


Alex SAGNA

Législatives 2024 : Le Forum du Justiciable appelle à des élections apaisées et démocratiques

À quelques heures des élections législatives du 17 novembre 2024, le Forum du Justiciable, sous la direction de Babacar Ba, a publié un communiqué appelant à un scrutin transparent, inclusif et pacifique.

Dans son message, le Forum exhorte tous les partis politiques, coalitions et candidats indépendants à adopter un comportement exemplaire, évitant tout acte ou discours susceptible de générer des violences le jour du scrutin. L’organisation insiste également sur la nécessité de s’abstenir de proclamer prématurément des résultats non officiels, afin d’éviter tout malentendu ou désordre.

Le Forum rappelle que seule la proclamation des résultats consolidés et validés par les institutions compétentes garantit une transparence et une légitimité électorale.

Le Forum du Justiciable invite les autorités en charge de l’organisation des élections à s’assurer que tous les centres de vote soient correctement équipés en matériel avant le début des opérations. Il demande également à la Commission Électorale Nationale Autonome (CENA) de veiller strictement au respect des procédures pour garantir des élections régulières et conformes aux lois en vigueur.

Aux citoyens, l’organisation adresse un appel à se mobiliser massivement pour exercer leur droit de vote tout en respectant les lois de la République, contribuant ainsi à un climat de paix et de sérénité.

Le Forum du Justiciable conclut son communiqué en souhaitant une journée de scrutin pacifique et sécurisée à tous les Sénégalais, espérant que ces élections renforcent la démocratie sénégalaise et reflètent la volonté populaire dans le calme et le respect.

Législatives : Me Malick Sall annonce son soutien à Ousmane Sonko

L’ancien ministre de la Justice, Me Malick Sall, a annoncé son soutien à la liste du PASTEF pour les législatives anticipées prévues le 17 novembre 2024. Dans un communiqué publié à Dakar le 27 octobre, il explique les raisons de sa décision après deux rencontres avec la coordination du PASTEF, la première ayant eu lieu le 16 octobre à Matam, et la seconde le 23 octobre au siège du PASTEF sur la VDN.

Me Sall a souligné un attachement commun à la stabilité, à la sécurité et au développement inclusif du Sénégal, ainsi qu’une volonté de unir les forces pour le bien des populations. « L’intérêt supérieur de la Nation passe avant celle des groupes et des individus », a-t-il affirmé, justifiant ainsi son choix.

Il appelle ses militants et sympathisants, tant au Sénégal qu’à l’étranger, à voter pour le PASTEF, insistant sur l’importance de ce choix pour la stabilité du pays, la cohésion nationale et l’espoir d’un avenir meilleur pour le Sénégal.

Législatives 2024 : Distribution des cartes d’électeurs prolongée jusqu’au jour du scrutin

La Direction générale des élections (DGE) a annoncé que la distribution des cartes d’électeurs se poursuivra jusqu’au 17 novembre 2024, date des élections législatives anticipées. Cette campagne de distribution, qui a débuté le 12 octobre, vise à garantir que tous les citoyens sénégalais, tant sur le territoire national qu’à l’étranger, puissent récupérer leurs cartes à temps pour participer au scrutin.

Les électeurs sont invités à se rendre dans les commissions administratives de leurs communes au Sénégal ou dans les ambassades et consulats pour ceux résidant à l’étranger. Le processus de distribution se poursuivra sans interruption jusqu’à la veille du scrutin, le 16 novembre, sur le territoire national. Pour les Sénégalais de la diaspora, la distribution des cartes se poursuivra jusqu’au jour même de l’élection, le 17 novembre.

Cette prolongation, encadrée par l’article II alinéa 2 du décret du 13 septembre 2024, a pour objectif de maximiser la participation électorale en permettant aux citoyens d’accéder facilement à leurs cartes d’électeurs. La DGE a lancé un appel à la mobilisation de tous les citoyens pour récupérer leurs cartes et participer activement aux élections législatives, une étape cruciale pour l’avenir politique du pays.

Avec ces mesures, l’administration électorale cherche à éviter tout blocage pouvant entraver la participation des électeurs et s’assure que chaque citoyen soit en mesure de voter le jour venu.

Législatives 2024 : Mame Diarra Fam appelle à voter pour Pastef

Après des concertations avec les responsables des cellules de son mouvement, Alternative Future (MAF), et les représentants des 33 secteurs du Parti Démocratique Sénégalais (PDS), Mame Diarra Fam a officiellement pris position pour les législatives de 2024. Dans une déclaration intitulée « Déclaration de Dubaï », elle appelle ses soutiens à voter en faveur de la liste de Pastef.

S’adressant à ses sympathisants au niveau national et international, notamment les membres de son mouvement, les habitants de sa commune Guinaw Rails Nord, et les Sénégalais de la diaspora, en particulier ceux établis en Italie, Mame Diarra Fam a souligné l’importance de soutenir Pastef pour « permettre la poursuite du plan de redressement du pays ».

Cette déclaration marque une prise de position forte de la députée et responsable politique, qui mise sur la coalition dirigée par Ousmane Sonko pour apporter des changements significatifs à la situation politique et économique du Sénégal.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°291 – du 08/10/2024

🔴 ENTRE DÉMISSIONS ET NON INVESTITURE DE SES PLUS VIRULENTS DÉFENSEURS AUX LÉGISLATIVES : L’APR MAL EN POINT
🔴 FRUSTRATIONS AUTOUR DES INVESTITURES AUX LÉGISLATIVES : JPS-TOUBA FACE À UNE FRONDE ET JAM AK JARIÑ MENACÉE D’UN BOYCOTT À KAOLACK

🔴 ISMAIL JAKOBS DÉCLARÉ FORFAIT PUIS ALIGNÉ PAR GALATASARY : LA FSF EXIGE LA LIBÉRATION DU SÉNÉGALAIS
🔴 MERCATO : PAPE ABOU CISSÉ À LA CONQUÊTE DU QATAR AVEC AL SHAMAL


Exclusif : Arrêté ministériel déclare irrecevables les listes de Macky à Bakel et en Afrique de l’Ouest pour les législatives

L’arrêté ministériel portant publication des déclarations de candidatures en vue des élections législatives anticipées du 17 novembre 2024 a été récemment publié, révélant que plusieurs listes de candidatures ont été déclarées irrecevables. Parmi elles figurent les listes départementales de la coalition « TAKKU WALLU SÉNÉGAL », dirigée par Macky Sall, notamment dans le département de Bakel et la circonscription d’Afrique de l’Ouest.

Le document précise que la candidature de la coalition pour le scrutin majoritaire dans le département de Bakel a été rejetée car elle ne comportait qu’un seul candidat sur les listes des titulaires et des suppléants, alors que la réglementation exige deux candidats pour chaque liste. Ce manquement constitue une violation du décret n°2024-1982 du 13 septembre 2024, qui établit les règles de répartition des sièges de députés à élire.

De même, la liste pour le scrutin majoritaire d’Afrique de l’Ouest a été déclarée irrecevable car elle ne comptait que deux candidats sur les listes des titulaires et des suppléants, au lieu des trois prévus. Cela va à l’encontre des articles L.149 et L.173 du Code électoral, qui régissent les conditions d’éligibilité.

Outre la coalition de Macky Sall, d’autres entités politiques ont également été touchées par ces décisions. Par exemple, la coalition « ALLIANCE SAMM SUNU SÉNÉGAL », dirigée par l’ancien ministre du Commerce Alioune Sarr, a vu sa liste rejetée pour avoir présenté une candidature incomplète au scrutin proportionnel. L’entité indépendante « FRONT ETHIQUE RÉPUBLICAIN AVEC MAMADOU SIDIBÉ (FERMS) » a également été sanctionnée pour avoir soumis une liste proportionnelle incomplète, ne comportant que quinze titulaires sans liste de suppléants.

Le parti « EN AVANT CA KANAAM » a été déclaré irrecevable pour ne pas avoir présenté la quittance confirmée du dépôt de son cautionnement, tandis que le parti « EN MARCHE POUR LA RENAISSANCE DU SÉNÉGAL (M.P.R.) » a été sanctionné pour l’absence de liste de suppléants sur ses candidatures.

D’autres entités, comme la coalition « RV NAATANGUE » et « DEFAR SA GOKH », ont également été rejetées pour des raisons de non-respect des dispositions de parité et de dépôt de liste de suppléants.

Enfin, l’entité indépendante « ALSAR » a vu sa candidature à Thiès rejetée pour avoir investi deux candidats sur les listes, alors que la réglementation exigeait quatre candidats.

Ces déclarations d’irrecevabilité soulignent une certaine désorganisation au sein des coalitions en lice pour les élections législatives. Les conséquences de ces décisions pourraient avoir un impact significatif sur le paysage politique du Sénégal, surtout à l’approche des élections anticipées. Les coalitions concernées devront revoir leurs stratégies et s’assurer de respecter scrupuleusement les dispositions réglementaires afin de garantir leur participation au scrutin.

Législatives 2024 : L’inter-coalition limitée à Dakar, Tivaouane et Guédiawaye

L’inter-coalition qui devait regrouper les trois principales forces politiques du Sénégal, à savoir « Takku Wallu Sénégal », « Samm Sa Kaddu » et « Jamm Ak Njariñ », ne tiendra finalement que dans trois départements stratégiques : Dakar, Tivaouane et Guédiawaye.

Les discussions entre les négociateurs des différentes coalitions ont été longues et ardues, notamment sur la répartition des sièges à Dakar, qui a été l’un des principaux points de friction. Le parti « Jamm Ak Njariñ », dirigé par Amadou Ba, s’est opposé à la répartition initiale des sièges dans la capitale. La coalition de Khalifa Sall, « Samm Sa Kaddu », souhaitait s’adjuger quatre sièges, tandis que « Takku Wallu Sénégal » devait en obtenir deux, ne laissant qu’un seul siège à Amadou Ba et ses alliés. Cette répartition a provoqué un conflit puisque Amadou Ba jugeait inéquitable d’être limité à un seul siège, estimant que cela favorisait de manière disproportionnée Khalifa Sall et ses alliés.

Après de longues heures de négociation, un compromis a finalement été trouvé pour Dakar. Amadou Ba a obtenu un deuxième siège, ramenant la coalition de Khalifa Sall à trois sièges, ce qui a permis de surmonter l’impasse pour la capitale. Cependant, le même accord n’a pas pu être appliqué dans les autres départements du pays.

Le désaccord sur la répartition des sièges dans les autres départements a provoqué une rupture dans l’inter-coalition au niveau national. « Jamm Ak Njariñ », dirigée par Amadou Ba, s’est finalement isolée et affrontera seule les élections dans plusieurs départements. En revanche, « Takku Wallu Sénégal » et « Samm Sa Kaddu » continueront de coopérer dans un grand nombre de départements, consolidant leur alliance électorale.

Les départements de Dakar, Guédiawaye et Tivaouane restent des bastions stratégiques pour cette inter-coalition partielle. À Guédiawaye, où Aliou Sall et Néné Fatoumata Tall seront en première ligne, la compétition s’annonce féroce. La capacité des coalitions à s’unir dans ces zones pourrait jouer un rôle décisif dans l’issue des élections législatives anticipées du 17 novembre 2024.

La suite de la campagne électorale sera déterminante, alors que l’opposition tente de maintenir une certaine unité face aux défis internes. La question de savoir si cette inter-coalition réduite aura un impact significatif sur le résultat final reste en suspens. Affaire à suivre…

DISPARITION DU MANDATAIRE DE L’AG/JOTNA AVEC LES LISTES DES LÉGISLATIVES : Me Moussa Diop menace de porter plainte

À quelques heures de la clôture des dépôts de candidatures pour les élections législatives anticipées du 17 novembre 2024, Me Moussa Diop, leader du parti Alternance générationnelle /Jotna (AG/Jotna), est au cœur d’une situation particulièrement tendue. Ce dimanche 29 septembre, Boubacar Camara, son mandataire chargé de déposer les listes de candidature à la Direction générale des élections (DGE), a mystérieusement disparu avec les documents cruciaux du parti. Cette disparition pourrait compromettre la participation du parti aux législatives.

Dans une déclaration publique pleine de frustration, Me Moussa Diop a exprimé son indignation face à cette situation qu’il qualifie de « rocambolesque ». Selon lui, Boubacar Camara aurait confisqué les documents originaux du parti sans explication, alors qu’il était en contact avec des « personnes non identifiées ». Ces dossiers étaient destinés à être déposés à la DGE ce dimanche matin, mais à moins de deux heures de la clôture des candidatures, ils n’ont toujours pas été transmis.
Face à cette situation, Me Diop a lancé un ultimatum à son mandataire, lui demandant de se manifester avant 23h, sous peine de se voir poursuivi en justice. « Je lui lance un ultimatum jusqu’à 23h pour qu’il se manifeste. Passé ce délai de rigueur, j’irai déposer une plainte pénale contre lui auprès de Monsieur le Procureur de la République », a-t-il menacé dans une déclaration publique.
Cette disparition des dossiers constitue un sérieux revers pour le parti AG/JOTNA, qui risque de ne pas pouvoir participer aux législatives si les listes ne sont pas déposées dans les temps. La date limite pour le dépôt des candidatures est fixée à ce dimanche à minuit. Si les documents ne sont pas remis, le parti sera automatiquement disqualifié.
Me Moussa Diop, visiblement exaspéré, n’a pas caché son désarroi face à cette situation inattendue. Il soupçonne une manœuvre délibérée visant à saboter la candidature de son parti. Cependant, les raisons exactes de la disparition de Boubacar Camara restent pour l’instant floues.
Si Me Moussa Diop venait à porter plainte, cette affaire pourrait avoir des conséquences judiciaires pour le mandataire et pourrait révéler des dessous politiques potentiellement complexes. En attendant, l’avenir politique du parti Alternance générationnelle/Jotna est suspendu à la résolution de cette affaire.
Les prochaines heures seront donc déterminantes pour l’avenir du parti aux législatives de novembre, alors que l’ultimatum lancé par Me Diop se rapproche inexorablement de son échéance.

Alliance inédite : « Takku Wallu Sénégal », « Samm Sa Kaddu » et « Jamm Ak Njariñ » s’allient pour les législatives

À l’approche des élections législatives du 17 novembre 2024, une alliance historique vient de se concrétiser au sein de l’opposition sénégalaise. Trois grandes coalitions politiques ont décidé de s’unir pour maximiser leurs chances de succès : « Takku Wallu Sénégal », « Samm Sa Kaddu : Sauver le Sénégal », et « Jamm Ak Njariñ ». Cette union, annoncée dans presque tous les départements du Sénégal ainsi qu’au niveau de la diaspora, pourrait bien bouleverser le paysage politique du pays.

Cette coalition inédite est inspirée du fameux « Plan Déthié Fall », du nom du politicien sénégalais connu pour ses stratégies électorales. L’objectif principal de cette union est de former une véritable machine électorale, capable de rivaliser avec les autres partis lors des législatives. Cette initiative marque une rupture avec les précédentes stratégies de l’opposition, souvent caractérisées par des divisions et des candidatures dispersées, affaiblissant leurs chances de succès.

Les trois principales coalitions qui composent cette alliance sont impressionnantes par la qualité et la diversité de leurs leaders. « Takku Wallu Sénégal » regroupe des poids lourds de la politique tels que l’APR, le PDS et Rewmi. Cette coalition a pour ambition de capitaliser sur le leadership historique de ses membres pour mobiliser largement l’électorat.

De son côté, « Samm Sa Kaddu : Sauver le Sénégal » réunit d’autres grandes figures politiques telles que Khalifa Sall, Déthié Fall, Bougane Guèye Dani, Anta Babacar Ngom et Serigne Moustapha Sy. Cette coalition est vue comme une plateforme de renouvellement politique, avec un accent particulier sur le changement et l’intégrité des institutions publiques.

Enfin, « Jamm Ak Njariñ », qui rassemble des partis influents tels que le Parti Socialiste, l’AFP, et la LD, sous la direction de figures comme Amadou Bâ, entend apporter une expérience politique solide à cette alliance. La coalition souhaite se positionner comme une alternative crédible aux politiques du régime actuel, tout en misant sur l’unité nationale et le progrès social.

Cette inter-coalition s’étend sur presque tous les départements du Sénégal, unissant ainsi leurs forces dans une majorité de circonscriptions clés. Pour beaucoup, c’est un coup de maître stratégique, d’autant plus qu’elle s’étend également au niveau de la diaspora, une base électorale importante. Cette nouvelle donne pourrait redistribuer les cartes dans la bataille électorale, où la fragmentation de l’opposition avait souvent joué en défaveur de ses membres.

L’unité de ces trois grandes forces politiques pourrait changer la dynamique des élections, face aux autres candidats et partis qui comptent sur une division pour affirmer leur présence.

Reste à savoir si cette alliance tiendra jusqu’au bout et si elle saura mobiliser suffisamment d’électeurs pour remporter une majorité de sièges à l’Assemblée nationale. Pour certains analystes, cette coalition a toutes les chances de peser lourd dans le jeu politique et d’infliger de sérieux revers à leurs adversaires. D’autres sont plus prudents, estimant que tout dépendra de la manière dont l’union parviendra à gérer les divergences internes et à présenter une image cohérente aux électeurs.

Quoi qu’il en soit, cette alliance entre « Takku Wallu Sénégal », « Samm Sa Kaddu », et « Jamm Ak Njariñ » constitue un tournant majeur dans le paysage politique sénégalais. À quelques semaines des législatives, cette nouvelle donne pourrait bien changer la donne électorale et redéfinir les rapports de force dans les mois à venir.

Législatives 2024 : L’ordre de passage pour le dépôt des dossiers de candidature est fixé

La Direction générale des élections (DGE) a procédé ce matin à un tirage au sort pour déterminer l’ordre de passage des partis et coalitions pour le dépôt des dossiers de candidature pour les élections législatives anticipées du 17 novembre 2024. Ce dépôt se déroulera du samedi 28 septembre à 8 heures au dimanche 29 septembre à minuit.

Voici l’ordre de passage pour les différentes listes :

  1. Parti Rénovation et l’Émergence du Sénégal
  2. Coalition Dundu
  3. Sam Sa Kaddu
  4. Rv Natangué
  5. Parti En Avant
  6. Coalition Sénégal Kessé
  7. And Liggey Sunu Rew
  8. And Dollel Liggey Kat Yi
  9. Coalition Le Temps de la Jeunesse Dafa Diott
  10. Coalition Rond-Point
  11. Coalition Dekkal Teranga
  12. Parti Garap – ADS
  13. Parti Ensemble pour le Sénégal
  14. Coalition And Bessal Sénégal
  15. Parti Union des Groupes Patriotes
  16. Coalition Raab
  17. Samm Sa Gafa Samm Sa Euleuk
  18. Coalition Xalleu Yoon
  19. Coalition Front pour la Justice et le Développement Durable
  20. Coalition Farlu
  21. Coalition Front Defar Sa Gox
  22. Coalition Gox Yu Bess
  23. Coalition Alliance Samm Sunu Sénégal
  24. Coalition Actions
  25. Parti Démocratique Sénégalais (PDS)
  26. Bokk Dokhal Sénégal Delossi Yakaar (BDS)
  27. Coalition Front Sénégal Biñu Bokk
  28. Bess Du Ñak
  29. Coalition Front Mankoo Liggeyal Sénégal
  30. Coalition Guem Sa Rew Tekki Jotna
  31. Coalition Sopi Sénégal
  32. Grande Coalition Wallu Sénégal
  33. Coalition Pôle Alternatif 3e voie
  34. Coalition Républicaine/ Samm Sunu Rew
  35. Union Nationale pour l’Intégrité, le Travail et l’Équité
  36. Takku Wallu Sénégal
  37. Pastef
  38. Union Naatal Kaw Gui
  39. Coalition Wareef
  40. Coalition Jamm Ak Jariñ
  41. Alliance Jëf Jël
  42. Andi Nawlei
  43. Secteur Privé
  44. Coalition Pôle Alternatif Jubënti Sénégal
  45. Union Citoyenne / Bint Bi
  46. Coalition And Ci Koluté Nguir Sénégal
  47. Les Nationalistes / Jeul Liñu Moom
  48. En Marche Pour la Renaissance du Sénégal
  49. Taxawu Artisanat

Le processus de dépôt se fera selon cet ordre, garantissant un déroulement fluide et équitable pour toutes les parties engagées dans ces législatives anticipées.

Législatives 2024 à Diourbel : Ounith Sarr confirme le consensus orchestré par le ministre Moussa Bala Fofana

Alors que la région de Diourbel se prépare activement pour les élections législatives du 17 novembre 2024, des rumeurs de tensions internes ont récemment circulé, suscitant des inquiétudes parmi les militants et les électeurs. Toutefois, Ounith Sarr, figure politique influente de la région, a tenu à clarifier la situation en apportant des démentis fermes et en confirmant l’existence d’un consensus politique orchestré par le ministre Moussa Bala Fofana.

Lors d’une conférence de presse tenue le mardi 24 septembre 2024, Ounith Sarr a formellement démenti les informations faisant état de désaccords profonds entre les différentes forces politiques locales. Selon lui, ces rumeurs sont infondées et visent à semer la confusion à l’approche des élections cruciales pour la région. Il a également précisé qu’un accord de grande importance a été trouvé pour garantir l’unité et la cohésion des forces politiques en lice.

Ounith Sarr a salué le travail du ministre Moussa Bala Fofana, qui, selon lui, a su jouer un rôle de pacificateur dans la région de Diourbel. Ce dernier a œuvré pour créer une dynamique d’unité au sein des principales formations politiques, permettant ainsi de dissiper les tensions et de favoriser un climat de coopération. Sarr a ainsi confirmé que c’est grâce à la médiation du ministre Fofana que le consensus a pu être atteint.

Dans son édition n°278 du lundi 23 septembre 2024, Ledakarois Quotidien avait déjà évoqué le rôle central du ministre Fofana dans la médiation politique à Diourbel. Le journal avait souligné que le ministre avait réussi à instaurer un climat d’apaisement, assurant ainsi la stabilité nécessaire pour préparer les élections dans un cadre serein.

Ounith Sarr a insisté sur l’importance de ce consensus pour aborder les législatives dans un cadre de stabilité et de transparence. Il a affirmé que cette unité retrouvée était un atout majeur pour la région de Diourbel, une région stratégique sur la carte électorale sénégalaise. Selon lui, le ministre Moussa Bala Fofana a su prouver son engagement pour l’intérêt général, en mettant de côté les divergences politiques afin de privilégier le dialogue et la concertation.

« Le consensus n’est pas seulement un atout pour notre coalition, mais un signal fort envoyé à tous les citoyens de Diourbel. Nous sommes unis pour porter un projet commun de développement et de progrès pour la région », a-t-il déclaré. Il a également exhorté les électeurs à se mobiliser massivement pour les élections législatives, soulignant l’importance de la participation citoyenne pour garantir un processus électoral transparent et équitable.

En confirmant cet accord, Ounith Sarr met fin aux spéculations sur d’éventuelles divisions internes et réaffirme la solidité de la coalition autour du ministre Moussa Bala Fofana. Cette dynamique unitaire permet à Diourbel d’aborder les législatives de 2024 avec confiance, dans une atmosphère apaisée et constructive.

Législatives 2024 : Le ministre de la Justice annonce une bonne nouvelle aux candidats potentiels

Dans le cadre des préparatifs pour les élections législatives anticipées prévues le 17 novembre 2024, le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, a annoncé une mesure importante pour les candidats. Dans un communiqué publié par la cellule de communication du ministère, il a informé que des dispositions spéciales ont été prises pour faciliter l’obtention du bulletin n°3 du casier judiciaire, nécessaire pour déposer les dossiers de candidature.

« Le Président de la République a convoqué les électeurs sénégalais pour l’élection des députés le dimanche 17 novembre 2024. Afin de permettre aux candidats de disposer du bulletin n°3, le ministre de la Justice a demandé aux juridictions compétentes de mettre en place des permanences à partir du samedi 21 septembre 2024, jusqu’à la clôture du dépôt des dossiers », précise le communiqué.

Le Garde des Sceaux a également assuré que toutes les dispositions seront prises pour garantir une délivrance rapide et fluide de ces documents indispensables pour les candidats. Cette mesure vise à éviter tout retard ou obstacle dans les démarches administratives des futurs prétendants aux législatives.

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