Affaire Doro Gaye : les derniers développements de l’enquête

L’homme d’affaires Doro Gaye, proche de l’ancien régime, est au cœur d’une affaire d’escroquerie foncière portant sur 1,2 milliard de francs CFA. Placé en garde à vue à la Section de recherches (SR) de la Gendarmerie de Colobane, il pourrait être fixé sur son sort ce mercredi. Les sources de Libération indiquent que Doro Gaye sera déféré ce jour.

L’affaire remonte à une transaction controversée impliquant 24 terrains sur le site de l’ancien Aéroport international Léopold Sédar Senghor (AILSS). Doro Gaye aurait proposé au plaignant, Zakiloulahi Sow, mandaté par plusieurs autres investisseurs, de payer une avance de 500 millions de francs CFA et de régler le reste sous forme de moratoire. Cette offre a été refusée par la partie adverse, qui réclame le paiement intégral de la somme en cause.

Depuis le dépôt de la plainte, Doro Gaye a tenté de régler la situation en émettant trois chèques au plaignant. Cependant, ces chèques sont revenus sans provision, ce qui a contribué à l’impasse dans les négociations de médiation pénale.

L’enquête a révélé des irrégularités supplémentaires, notamment la découverte de faux plans cadastraux supposés représenter les terrains en question. Cette découverte aggrave la position de Doro Gaye, ajoutant un élément de fraude documentaire à l’accusation d’escroquerie foncière.

Les développements de cette affaire suscitent un grand intérêt, tant en raison de l’ampleur des sommes en jeu que des implications pour les relations entre les milieux d’affaires et les structures étatiques. La décision attendue ce mercredi pourrait marquer un tournant significatif dans ce dossier complexe et hautement médiatisé.

En attendant le verdict, cette affaire souligne la nécessité d’une vigilance accrue et de réformes rigoureuses dans le secteur foncier, afin de prévenir de telles fraudes et de protéger les investisseurs. Les révélations sur les faux documents cadastraux mettent également en lumière des failles dans le système de gestion des terres, appelant à une modernisation et à une transparence renforcées.

Le sort de Doro Gaye, actuellement entre les mains de la justice, sera scruté de près, car il pourrait avoir des répercussions majeures sur les pratiques foncières et la confiance des investisseurs dans le pays.

Affaire Bah Diakhaté : Le dernier développement de l’enquête

L’activiste Bah Diakhaté, connu pour ses critiques virulentes à l’encontre des autorités, a été arrêté et placé en garde à vue pour diffusion de fausses nouvelles et offense contre une personne exerçant les prérogatives du président de la République. Après avoir passé la nuit au commissariat du Plateau, il a été transféré ce matin à la Division des investigations criminelles (DIC) pour la suite de l’enquête.

Selon des sources de Seneweb, Bah Diakhaté devait initialement être déféré au parquet ce mardi, mais cette procédure a été reportée. Il devrait désormais être présenté au procureur mercredi, sauf changement de programme. Les charges retenues contre lui sont la diffusion de fausses nouvelles, conformément à l’article 255 du Code pénal, et l’offense contre une personne exerçant les prérogatives du président de la République, en vertu de l’article 254 alinéa 2 du Code pénal.

L’affaire ne s’arrête pas à Bah Diakhaté. L’imam Cheikh Tidiane Ndao est également gardé à vue pour les mêmes chefs d’accusation. Les deux hommes sont soupçonnés d’avoir tenu des propos diffamatoires et mensongers, visant à discréditer des figures importantes du gouvernement.

Cette arrestation a suscité de nombreuses réactions, notamment de la part de Seydi Gassama, directeur exécutif d’Amnesty International/Sénégal. Gassama a exprimé sa préoccupation quant à l’emprisonnement pour des délits liés à la liberté d’expression, rappelant que des instances régionales et internationales recommandent la dépénalisation de ces infractions. Il a appelé les nouvelles autorités à éviter les erreurs du passé, en privilégiant des poursuites civiles pour obtenir réparation plutôt que des peines de prison.

Le développement de cette affaire sera suivi de près, alors que le pays s’interroge sur l’équilibre entre la liberté d’expression et la protection contre la diffamation et les fausses nouvelles. Les réactions et les décisions judiciaires à venir auront un impact significatif sur le paysage politique et social du Sénégal, testant la capacité du gouvernement à gérer de manière équilibrée les droits et les responsabilités de ses citoyens.

Premiers éléments de l’enquête sur les actes de vandalisme contre les bus de Dakar Dem Dikk : la Brigade de recherches de la gendarmerie intervient

Dans son édition de ce lundi, le quotidien Source A a révélé les premiers éléments de l’enquête concernant les actes de vandalisme perpétrés contre des bus de Dakar Dem Dikk (DDD) le dimanche 28 mars au dépôt de Ouakam. Selon le journal, la Brigade de recherches de la gendarmerie, chargée de l’affaire, a déjà interrogé à deux reprises des responsables et des syndicalistes de la société publique de transport.

Source A n’a pas fourni les noms des personnes interrogées ni les charges qui pèsent sur elles. Le journal a simplement indiqué que, pour l’instant, aucune arrestation n’a été signalée.

L’enquête a débuté avec l’intervention de la police scientifique, qui s’est rendue sur les lieux du dépôt de Ouakam pour constater les dégâts infligés aux bus vandalisés. Les conclusions de leurs investigations ont ensuite été transmises aux gendarmes enquêteurs.

Ces actes de vandalisme sont survenus à la suite d’un mouvement d’humeur des travailleurs de DDD. La direction générale de l’entreprise avait dénoncé dans un communiqué un « acte de sabotage sur les nouveaux bus Iveco commis par des individus non encore identifiés ».

Cette affaire de vandalisme suscite une grande préoccupation, tant du point de vue de la sécurité publique que de celui de la stabilité sociale. Les autorités judiciaires et les forces de l’ordre sont mobilisées pour identifier les coupables et garantir que de tels incidents ne se reproduisent pas à l’avenir.

Dossier du bateau « Ville d’Abidjan » : Le juge Maham Diallo prend en charge l’enquête après trois retours de parquet

Le juge Omar Maham Diallo, du premier cabinet d’instruction du tribunal de grande instance (TGI) de Dakar, sera chargé de superviser le dossier complexe du bateau « Ville d’Abidjan ». Le procureur Abdou Karim Diop a décidé d’ouvrir une information judiciaire après trois retours de parquet, soulignant l’importance de cette affaire qui a mis en lumière la lutte contre le trafic de drogue au Sénégal.

Le navire en question a été intercepté avec une saisie record de 3 tonnes de cocaïne, attirant l’attention sur l’ampleur du trafic de drogue dans la région. La transnationalité de cette affaire se reflète dans la diversité de l’équipage, composé de membres de différentes nationalités, dont un Sénégalais, un Portugo-Capverdien, un Anglo-Colombien, deux Bissau-Guinéens et cinq Nigérians.

La procédure judiciaire prendra un tournant décisif le lundi 11 décembre 2023, avec l’inculpation des dix personnes impliquées dans cette affaire. La nomination du juge Maham Diallo renforce l’engagement des autorités à faire la lumière sur ce dossier et à lutter activement contre le trafic de drogue transnational.

Crédit mutuel du Sénégal : affaire des 540 millions, ça s’emballe pour les suspects

Les trois personnes arrêtées dans le cadre de l’enquête sur la garantie en toc d’un prêt de 540 millions de francs CFA contracté au Crédit mutuel du Sénégal (CMS), seront présentées au juge d’instruction ce mercredi. Elles avaient fait l’objet d’un retour de parquet hier, mardi.

Source A, qui donne l’information, rappelle que les mis en cause sont A. Kounta, la femme d’affaires qui a bénéficié du prêt, R. Ngom, le chef de l’agence CMS de la Médina, et El Hadji Amadou Guissé, un bijoutier. Le rôle de ce dernier dans l’opération était de certifier que l’or déposé en garantie par A. Kounta est authentique. Ce qu’il fit. Mais, après vérification, il s’est avéré que celui-ci était en toc.

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