Les travailleurs du secteur primaire expriment leurs préoccupations à l’approche de la Fête du Travail

Alors que la célébration de la Fête internationale du Travail approche à grands pas, l’Intersyndicale des travailleurs du secteur primaire se prépare à mettre en lumière les difficultés auxquelles sont confrontés ses membres. En vue de cette journée symbolique, prévue pour le mercredi 1er mai 2024, les syndicalistes ont l’intention de présenter leurs doléances lors d’une rencontre avec le chef de l’État.

C’est au palais présidentiel que se tiendra cette importante réunion, où les représentants syndicaux soumettront leurs préoccupations au plus haut niveau de l’État. L’objectif est clair : obtenir des solutions concrètes et durables pour répondre aux besoins des travailleurs du secteur primaire.

Parmi les points inscrits sur les cahiers de doléances des centrales syndicales, plusieurs revendications émergent. L’Intersyndicale insiste notamment sur le respect du protocole d’accord signé avec le gouvernement du Sénégal en décembre 2022, visant à la mise en place des fonds communs du secteur primaire. Cette mesure est perçue comme essentielle pour améliorer les conditions de travail et assurer une rémunération juste pour les travailleurs.

Parallèlement, d’autres demandes sont également formulées, telles que l’attribution d’une indemnité de logement, l’harmonisation de l’indemnité particulière, le reversement des contractuels dans la Fonction publique, ainsi que l’amélioration des conditions de travail à Diamniadio et au niveau des services déconcentrés.

Pour l’Intersyndicale des travailleurs du secteur primaire, cette rencontre avec le chef de l’État représente une occasion cruciale de faire entendre la voix des travailleurs et de promouvoir leurs intérêts. En cette période de célébration du travail, les syndicalistes espèrent obtenir des engagements concrets en faveur d’une meilleure qualité de vie et de travail pour tous les travailleurs du secteur primaire.

Les États-Unis Acceptent le Retrait de Leurs Soldats du Niger, sur Fond de Présence Russe Croissante dans la Région

Dans un contexte de montée en puissance de la Russie en Afrique de l’Ouest, les États-Unis ont consenti vendredi dernier au retrait de leurs troupes du Niger, suite à la demande émanant du régime de Niamey issu du coup d’État de juillet. Cette décision a été prise lors d’une réunion à Washington entre le numéro deux de la diplomatie américaine, Kurt Campbell, et le Premier ministre nigérien, Ali Mahamane Lamine Zeine.

L’accord prévoit l’envoi d’une délégation américaine au Niger dans les prochains jours pour finaliser les détails du retrait des troupes engagées dans la lutte antijihadiste. Bien que le département d’État américain n’ait pas encore réagi officiellement et que le calendrier du retrait reste à préciser, cette concession marque un tournant significatif dans les relations entre les deux pays.

Depuis le coup d’État qui a renversé le président élu Mohamed Bazoum en juillet dernier, le nouveau régime militaire a rapidement réclamé le départ des forces françaises et s’est rapproché de la Russie, tout comme ses voisins le Mali et le Burkina Faso, également dirigés par des militaires.

Cette évolution a été soulignée par l’arrivée d’instructeurs russes à Niamey en avril, suivie de la confirmation de l’arrivée d’Africa Corps, perçu comme le successeur de la société paramilitaire Wagner en Afrique. La Russie a également entamé la fourniture de matériel militaire au Niger, dans le cadre de la coopération sécuritaire renforcée entre les deux pays.

Cette nouvelle orientation sécuritaire intervient dans un contexte de violence jihadiste persistante dans la région, avec des attaques régulières perpétrées par des groupes affiliés à Al-Qaïda et à l’État islamique. Face à ces menaces, les gouvernements civils ont été renversés par des coups d’État militaires successifs depuis 2020, affectant la stabilité de la région.

En réaction à ces développements, les États-Unis envisagent désormais de déplacer leurs drones vers d’autres pays de la région, confirmant ainsi un changement stratégique dans leur approche de la lutte antijihadiste en Afrique de l’Ouest.

Cette évolution géopolitique soulève des questions sur l’équilibre des pouvoirs et des alliances dans la région, alors que les acteurs internationaux redéfinissent leurs priorités et leurs engagements en Afrique.

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