La Direction générale des impôts et domaines (DGID) a annoncé la levée du blocage des comptes des entreprises de presse qui faisaient face à cette mesure en raison de dettes fiscales non réglées. Cette décision marque une avancée significative dans les relations entre l’administration fiscale et les acteurs du secteur des médias.
La bonne nouvelle a été communiquée par Mamadou Ibra Kane, président du Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse du Sénégal (CDEPS), dans une déclaration relayée par Les Échos. Selon lui, Abdoulaye Diagne, directeur général de la DGID, a confirmé que des instructions avaient été données pour débloquer les comptes des entreprises concernées.
Mamadou Ibra Kane a invité les responsables des entreprises de presse à se rapprocher de leurs centres fiscaux respectifs pour obtenir la mainlevée officielle de leurs comptes. « En principe, cela devrait être effectif pour tout le monde », a-t-il déclaré, tout en demandant aux chefs d’entreprises de signaler les éventuels cas non résolus afin que des mesures soient prises.
Il a également souligné la disponibilité d’Abdoulaye Diagne à résoudre les situations encore en suspens : « M. Diagne reste à mon écoute pour régulariser la situation », a-t-il ajouté, insistant sur l’importance de ce dialogue pour le bon fonctionnement du secteur.
La mesure de blocage des comptes avait suscité des inquiétudes dans le monde des médias, déjà confronté à des défis économiques importants. Cette levée de sanctions représente un soulagement pour les entreprises de presse, qui pourront désormais retrouver leur pleine capacité opérationnelle.
Cette décision met en lumière la nécessité d’un équilibre entre l’obligation fiscale et la survie économique d’un secteur stratégique pour la démocratie sénégalaise. Elle reflète également l’importance du dialogue entre les autorités et les organisations professionnelles pour trouver des solutions aux défis communs.
Vers une reprise des activités normales
Cette initiative de la DGID devrait permettre aux entreprises concernées de reprendre leurs activités dans des conditions normales, tout en continuant à travailler sur la régularisation de leur situation fiscale. Le secteur des médias, pilier de l’information et de la démocratie, espère désormais un climat plus propice à son développement.