Le Président Bassirou Diomaye Faye en route pour Riyadh : Participation au Sommet extraordinaire de l’OCI sur la Palestine et le Liban

Le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, a quitté Dakar ce matin pour se rendre à Riyadh, en Arabie Saoudite, où il participera au Sommet extraordinaire de l’Organisation de Coopération Islamique (OCI). Ce sommet, prévu pour le 11 novembre, se concentre sur la situation en Palestine et au Liban, dans un contexte de tensions accrues au Moyen-Orient.

Le sommet extraordinaire de l’OCI réunira les dirigeants des pays membres afin de discuter des moyens d’apporter un soutien accru aux populations palestinienne et libanaise. Cette rencontre a pour objectif de consolider la solidarité de la Oumma islamique face aux défis humanitaires et politiques auxquels ces nations sont confrontées.

Le Président Bassirou Diomaye Faye, connu pour son engagement en faveur des causes internationales, notamment celles concernant la solidarité entre les nations musulmanes, réaffirme ainsi la position du Sénégal en faveur de la paix et de la justice dans cette région troublée.

Le sommet se tient dans un contexte de crise prolongée, marqué par des conflits récurrents et des tensions géopolitiques au Moyen-Orient. Les discussions porteront sur des initiatives concrètes pour soutenir les efforts de paix, protéger les droits des Palestiniens et promouvoir la stabilité au Liban, qui fait face à des défis économiques et politiques majeurs.

L’agenda inclura des consultations sur les moyens de coordonner les actions des pays membres de l’OCI afin de peser sur la scène internationale pour une résolution pacifique des conflits, en accord avec les résolutions des Nations Unies.

Le déplacement du Président Faye à Riyadh souligne l’importance que le Sénégal accorde aux questions de solidarité islamique et à la défense des droits des peuples opprimés. Le Sénégal, en tant que membre influent de l’OCI, a toujours soutenu les initiatives visant à apporter une solution juste et durable aux conflits dans le monde musulman.

En marge du sommet, le Président Faye pourrait tenir des rencontres bilatérales avec d’autres chefs d’État, dans le but de renforcer les relations diplomatiques et de discuter de questions d’intérêt commun, notamment la coopération économique et le développement durable.

Le sommet de Riyadh constitue une opportunité pour les pays membres de l’OCI de réaffirmer leur engagement en faveur de la paix et de la stabilité au Moyen-Orient. La participation active du Sénégal à cet événement témoigne de son attachement aux principes de justice, de paix et de solidarité internationale.

Crise au Liban et en Palestine : Bassirou Diomaye Faye en Arabie Saoudite pour le sommet extraordinaire de l’OCI

Le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, se rendra à Riyadh, en Arabie Saoudite, du 10 au 12 novembre 2024, pour participer au sommet extraordinaire de l’Organisation de Coopération Islamique (OCI). Prévu le 11 novembre, ce sommet arabo-islamique réunit les chefs d’État et de gouvernement des pays membres autour des crises qui secouent actuellement la Palestine et le Liban, dans le but de renforcer la solidarité de la Oumma islamique et de trouver des solutions à ces conflits prolongés.

La tenue de ce sommet intervient dans un contexte de tensions accrues dans les territoires palestiniens et de crise socio-politique au Liban, avec des impacts humanitaires et sécuritaires majeurs. Les dirigeants de l’OCI, conscients des défis auxquels font face ces deux nations, entendent exprimer leur soutien indéfectible et proposer des initiatives pour promouvoir une paix durable dans la région. Cette rencontre exceptionnelle reflète la volonté collective des pays membres de renforcer leur engagement en faveur de la justice et de la stabilité au Moyen-Orient.

La présence du président Bassirou Diomaye Faye à ce sommet s’inscrit dans une tradition sénégalaise de participation active aux initiatives internationales pour la paix et la coopération. En tant que pays à majorité musulmane, le Sénégal a toujours exprimé son soutien aux droits du peuple palestinien à disposer de son propre État et a manifesté sa solidarité envers le Liban, en proie à des crises politiques et économiques persistantes. La participation du Sénégal témoigne de l’importance que le pays accorde aux questions de paix, de sécurité et de solidarité au sein de la Oumma islamique.

Lors de ce sommet, les chefs d’État et de gouvernement vont aborder plusieurs aspects cruciaux de la situation en Palestine et au Liban, notamment la protection des civils, la reconstruction des infrastructures endommagées par les conflits, et le renforcement des mécanismes diplomatiques pour éviter une escalade des tensions. Les représentants de l’OCI, sous l’égide de l’Arabie Saoudite, hôte de ce sommet, devraient également explorer des actions conjointes pour soutenir les efforts de médiation et les initiatives humanitaires.

Ce sommet de l’OCI est également une occasion pour ses membres de rappeler leur attachement à une Oumma solidaire et mobilisée pour la paix. En renforçant les liens et la coopération entre les pays islamiques, l’organisation espère non seulement adresser les crises actuelles, mais aussi poser les bases pour une stabilité durable dans toute la région. Les résolutions et engagements issus de ce sommet seront essentiels pour dessiner les contours d’une action collective en faveur des populations palestiniennes et libanaises, confrontées à des défis quotidiens.

Rapatriement des Sénégalais du Liban : Un accueil chaleureux du Président Faye à Dakar

Les Sénégalais bloqués au Liban, en raison de la détérioration de la situation sécuritaire, ont enfin retrouvé leur terre natale. Ils ont été accueillis à l’Aéroport Léopold Sédar Senghor de Dakar par le Président Bassirou Diomaye Faye, qui a personnellement supervisé leur retour.

Ce rapatriement, orchestré par le gouvernement sénégalais, s’inscrit dans un effort concerté pour assurer la sécurité de ses citoyens à l’étranger. Le chef de l’État avait donné des instructions fermes pour faciliter leur retour dans les meilleures conditions possibles.

La Présidence a exprimé sa satisfaction quant à la réussite de cette opération de rapatriement. Grâce à une mobilisation rapide, les Sénégalais ont pu rentrer avec dignité et en toute sécurité. Des mesures d’accompagnement ont été mises en place pour leur réintégration dans la société, avec un soutien particulier pour leur bien-être.

Le Président Faye, visiblement ému, a tenu à rassurer les rapatriés ainsi que leurs familles sur l’engagement infaillible de l’État à protéger tous les Sénégalais, où qu’ils se trouvent dans le monde.

« Aujourd’hui, c’est avec une grande émotion que j’ai accueilli nos compatriotes rapatriés du Liban. Leur retour sain et sauf est une grande source de soulagement », a déclaré le président. Il a également réaffirmé que la sécurité des Sénégalais reste une priorité absolue pour son gouvernement, ajoutant : « Face aux épreuves, nous restons unis dans la solidarité. »

Le retour de ces compatriotes marque une étape importante dans les efforts du gouvernement sénégalais pour protéger ses citoyens en situation de crise à l’étranger.

Le Hezbollah lance des roquettes sur des positions israéliennes en réponse aux attaques au Liban

Le mouvement libanais Hezbollah, soutenu par l’Iran, a annoncé vendredi avoir lancé « des dizaines de roquettes » sur des positions israéliennes en réaction aux attaques israéliennes récentes dans le sud du Liban.

Dans un communiqué officiel, le Hezbollah a déclaré : « Les combattants du Hezbollah ont attaqué des positions d’artillerie ennemies (…) avec des dizaines de roquettes de type Katioucha ». Le mouvement a précisé que cette action était « une réponse aux attaques de l’ennemi contre (…) des villages du sud et des maisons civiles ».

Ces échanges de tirs interviennent dans un contexte de tension croissante entre le Liban et Israël, exacerbée par des incidents récents dans la région frontalière. Le Liban a accusé Israël de mener des attaques contre des cibles civiles dans le sud du pays, tandis qu’Israël affirme agir en réponse aux provocations du Hezbollah et pour se protéger contre les menaces venant du Liban.

Le Hezbollah, qui est à la fois une organisation politique et une milice armée, joue un rôle clé au Liban et est considéré comme un acteur majeur dans les conflits régionaux. Son soutien à l’Iran et son opposition à Israël en font une source majeure de tension au Moyen-Orient.

La communauté internationale, y compris les États-Unis et d’autres pays occidentaux, a appelé à la désescalade et à la retenue, soulignant la nécessité pour toutes les parties de respecter la souveraineté et l’intégrité territoriale du Liban.

Cette nouvelle escalade souligne l’urgence de relancer les efforts diplomatiques pour résoudre les tensions régionales et éviter une nouvelle flambée de violence qui pourrait avoir des conséquences désastreuses pour la stabilité du Moyen-Orient.

Israël annonce une « nouvelle phase » de préparation à la guerre au Liban

L’armée israélienne a récemment déclaré avoir conclu une « nouvelle phase » de préparation à la guerre à sa frontière avec le Liban, alors que les tensions et les échanges de tirs meurtriers avec le Hezbollah persistent.

Dans un communiqué intitulé « Préparation à la transition de la défense à l’attaque », publié sur son site internet, l’armée israélienne a détaillé les mesures prises pour renforcer sa position et sa capacité de réponse en cas de conflit avec le Hezbollah.

Selon le communiqué, cette nouvelle phase de préparation a été menée dans le cadre du commandement nord de l’armée israélienne. Des mesures logistiques ont été mises en place pour permettre la mobilisation rapide des forces de réserve en cas d’urgence, avec l’arrivée rapide sur la ligne de front de tout l’équipement nécessaire pour le combat.

Le commandement nord de l’armée israélienne affirme être capable de convoquer et d’équiper tous les soldats nécessaires en quelques heures, prêts à être déployés pour des missions défensives et offensives.

Depuis le début de la guerre à Gaza entre Israël et le Hamas palestinien le 7 octobre, les échanges de tirs entre l’armée israélienne et le Hezbollah libanais se sont intensifiés. Le Hezbollah, soutenu par l’Iran, a pris pour cible des positions militaires israéliennes près de la frontière, tandis qu’Israël a riposté par des raids aériens et des frappes ciblées contre des responsables du Hezbollah.

La tension entre Israël et le Hezbollah a atteint un nouveau sommet ces derniers mois, avec des frappes israéliennes contre des cibles au Liban et des réponses du Hezbollah. Ces violences ont causé la mort de centaines de personnes, principalement des combattants du Hezbollah, ainsi que des civils.

Le ministre de la Défense israélien, Yoav Gallant, a affirmé que l’armée israélienne était prête à faire face à n’importe quel scénario potentiel impliquant l’Iran, tandis que le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a averti que l’Iran riposterait à une frappe attribuée à Israël contre un consulat iranien à Damas.

Cette escalade des tensions soulève de sérieuses préoccupations quant à la possibilité d’un conflit plus large dans la région, mettant en danger la stabilité et la sécurité de toute la région du Moyen-Orient.

Guerre Israël-Hamas: la force intérimaire de l’ONU au Liban s’inquiète d’une escalade régionale

Alors que la guerre fait toujours rage à Gaza, la région est suspendue aux représailles de l’Iran suite à l’attaque attribuée à Israël menée sur le consulat iranien de Damas en Syrie. Selon l’agence Reuters, l’armée israélienne a suspendu ce jeudi les permissions dans toutes ses unités combattantes. Sur la ligne bleue qui sépare le Liban d’Israël, les tensions sont toujours très vives entre le puissant parti chiite du Hezbollah, allié du Hamas, et Israël. La Finul, la force intérimaire des Nations unies au Liban qui est déployée sur place, s’inquiète d’une escalade régionale. 

Quelque 10 500 casques bleus venus de 48 pays sont déployés entre le fleuve Litani et la ligne bleue, qui marque la frontière entre le Liban et Israël. Pour Andrea Tenenti, porte-parole de la Finul, la mission de maintien de la paix des Nations unies, les affrontements entre le Hezbollah et Israël sont de plus en plus imprévisibles et dangereux.

« Cette escalade peut facilement engendrer des erreurs de calculs qui pourraient potentiellement déclencher un conflit beaucoup plus large dont personne ne veut », analyse-t-il.

Pour un cessez-le-feu immédiat

Une situation explosive, d’autant plus que depuis le 7 octobre 2023, les canaux de communication qui existaient entre le Liban et Israël via la Finul ont été rompus. Toutes les six semaines, des rencontres entre les autorités libanaises et israéliennes avaient lieu sous l’égide de la Finul.

« Depuis le début du conflit, poursuit Andrea Tenenti, nous n’avons pas fait de réunion tripartite. Les réunions tripartites étaient probablement le mécanisme le plus important dont nous disposions pour bâtir de la confiance. Deux pays qui étaient toujours en guerre, qui refusaient de se parler, pouvaient venir à cette réunion pour discuter. Donc, on a pu construire là-dessus. »

En espérant faire revenir les belligérants à la table des négociations, la Finul demande un cessez-le-feu immédiat.

Liban: Saad Hariri fait son retour au pays après deux ans d’exil volontaire

En exil volontaire depuis deux ans, installé entre les Émirats arabes unis et les États-Unis, l’ancien Premier ministre libanais Saad Hariri, est rentré au Liban, le dimanche 11 février au soir pour participer aux commémorations marquant le 19e anniversaire de l’assassinat de son père, Rafic Hariri.

Avec notre correspondant à Beyrouth, Paul Khalifeh

Après s’être mis en retrait de la vie politique libanaise en janvier 2022, Saad Hariri n’est venu au Liban qu’une seule fois l’année dernière pour commémorer l’anniversaire de l’assassinat de son père. Il avait cependant annulé un discours et s’était contenté de se recueillir devant la tombe de Rafic Hariri dans le centre-ville de Beyrouth, avant de plier bagage aussi vite qu’il était venu.

Cette année, les choses semblent différentes. Ses partisans s’activent depuis des semaines pour mobiliser une foule importante mercredi 14 février, le jour de la commémoration. Elle entend exprimer un message fort pour que Saad Hariri reste le chef sunnite le plus représentatif du pays, malgré son exil volontaire, après avoir perdu le soutien de l’Arabie saoudite, parrain traditionnel de cette communauté.

Aucune déclaration publique depuis deux ans

L’ex-Premier ministre, qui n’a plus fait de déclaration publique depuis près de deux ans, passera au moins une semaine à Beyrouth. Son séjour sera marqué par une série de rencontres avec des responsables politiques, des personnalités religieuses et des représentants de différents partis.

Les partisans de Saad Hariri souhaitent son retour sur la scène interne libanaise pour mettre un terme à ce qu’ils appellent la marginalisation de la communauté sunnite et le morcellement de ses élites dirigeantes.

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