Akbess libéré après quatre mois de détention : Un retour attendu pour la scène hip-hop sénégalaise

Le rappeur Akbess, figure emblématique du rap sénégalais, vient d’être libéré après avoir passé quatre mois en détention, à la suite d’accusations de trafic international de drogue et d’association de malfaiteurs. Cette affaire avait plongé ses fans dans l’incertitude quant à son avenir musical, tout en suscitant une vive mobilisation sur les réseaux sociaux.

L’arrestation du rappeur avait provoqué une onde de choc au sein de la scène musicale et de la jeunesse sénégalaise. Dès l’annonce de son emprisonnement, de nombreuses voix s’étaient élevées pour défendre Akbess, mettant en avant son engagement artistique et social. Des campagnes ont rapidement vu le jour, regroupant des fans, des artistes et des figures publiques, réclamant justice et la libération du rappeur.

Connu pour ses textes engagés et son style percutant, Akbess est apprécié pour son analyse fine des inégalités sociales et des injustices qui minent la société sénégalaise. En mêlant critique sociale et engagement politique, il s’est imposé comme une voix incontournable dans le paysage du rap sénégalais. Ses morceaux, empreints d’une révolte lucide, dénoncent la corruption, les abus de pouvoir et les inégalités persistantes.

Durant son absence, la scène hip-hop locale a ressenti un vide, tant artistique que symbolique. Pour beaucoup, la libération d’Akbess marque un tournant, et la communauté attend avec impatience son retour en studio et sur scène. Plusieurs artistes du mouvement hip-hop sénégalais ont d’ailleurs exprimé leur joie face à cette nouvelle, soulignant l’importance de sa voix dans la lutte pour les droits et les libertés au Sénégal.

Si ces quatre mois ont été éprouvants pour Akbess et ses proches, ils ont également révélé la force de l’attachement de ses fans et de la communauté musicale. Plus qu’un simple artiste, Akbess incarne un espoir pour toute une génération, et sa libération est perçue comme une victoire pour le mouvement hip-hop sénégalais.

Le rappeur, encore sous le coup de l’émotion, n’a pas encore fait de déclaration publique, mais ses proches laissent entendre qu’il compte très bientôt s’exprimer et reprendre sa carrière là où il l’avait laissée. La scène sénégalaise se prépare déjà à retrouver l’une de ses voix les plus emblématiques, prête à écrire un nouveau chapitre de son parcours musical et militant.

Affaire Khadim Ba : Le DG de Coris Bank libéré mais reste sous surveillance judiciaire

Dans un nouveau développement de l’affaire à plusieurs milliards de francs CFA impliquant l’homme d’affaires Khadim Ba, directeur général de Locafrique, le Directeur Général de Coris Bank, Ibrahima Mar Fall, a été libéré sur décision du Pool judiciaire financier. Toutefois, cette libération s’accompagne d’une mesure stricte : le juge d’instruction chargé de l’affaire a demandé à Ibrahima Mar Fall de rester à la disposition de la justice. Cette instruction vise à faciliter la poursuite des investigations dans ce dossier complexe.

Le cœur de l’affaire concerne des infractions présumées liées au « règlement n°09/2010/CM UEMOA relatif aux relations financières extérieures des États membres de l’UEMOA ». Coris Bank est accusée d’avoir contrevenu à ce règlement, notamment dans l’exécution de lettres de crédit émises pour le compte de Khadim Ba. Ce dernier, figure centrale de l’affaire, est actuellement placé sous mandat de dépôt pour des irrégularités douanières présumées dans le cadre de ses opérations d’importation de pétrole.

L’enquête révèle que plusieurs établissements bancaires, dont Coris Bank, auraient participé à l’exécution de ces lettres de crédit. Ces documents financiers sont essentiels dans les transactions commerciales internationales, notamment pour les importations de pétrole effectuées par Khadim Ba. Or, des sources fiables rapportent que certaines infractions auraient été commises durant ces opérations, mettant ainsi Coris Bank dans une position délicate.

L’affaire Khadim Ba, qui touche non seulement au secteur bancaire mais aussi aux douanes et au commerce pétrolier, fait grand bruit dans les milieux économiques et juridiques. L’enquête continue de suivre son cours, et il reste à voir quelles seront les suites judiciaires pour les différents acteurs impliqués.

En attendant, Ibrahima Mar Fall, bien que libéré, reste sous l’œil vigilant des autorités judiciaires et pourrait être à nouveau entendu dans le cadre de cette enquête qui s’annonce longue et complexe.

Cheikh Yérim Seck libéré : un épilogue à la controverse autour des accusations de diffamation et de fausses nouvelles

Le célèbre journaliste Cheikh Yérim Seck vient d’être libéré après avoir été au centre d’une vive controverse médiatique et judiciaire. Ce dénouement intervient après que le dossier, qui avait suscité de nombreuses réactions, a été définitivement classé par la justice sénégalaise. Les accusations de diffusion de fausses nouvelles et de diffamation à son encontre ont été écartées, marquant ainsi la fin d’une affaire qui avait mis en lumière les défis auxquels font face les journalistes dans l’exercice de leur métier.

Les accusations contre Cheikh Yérim Seck avaient fait suite à ses déclarations controversées lors d’une émission télévisée, où il avait remis en question les chiffres économiques présentés par le Premier ministre Ousmane Sonko. Ces propos, jugés offensants par certains, avaient rapidement conduit à son interpellation, avant qu’il ne soit présenté au procureur pour répondre des charges de diffusion de fausses nouvelles et de diffamation.

Le journaliste avait alors fait face à des critiques virulentes, mais aussi à un vaste soutien, tant au niveau national qu’international. La Coordination des Associations de Presse (CAP) et l’organisation Reporters Sans Frontières (RSF) s’étaient mobilisées pour demander sa libération. Ces organisations ont fermement plaidé pour que les journalistes ne soient pas emprisonnés simplement pour avoir exprimé des opinions ou enquêté sur des sujets sensibles, soulignant l’importance de la liberté de la presse dans une démocratie.

Dans leurs déclarations, la CAP et RSF ont rappelé que la liberté de la presse est une pierre angulaire de la démocratie, et que les journalistes doivent être protégés contre les intimidations ou les mesures punitives lorsqu’ils exercent leur rôle de veille. « Le journalisme n’est pas un crime », a affirmé la CAP, insistant sur le fait que les opinions divergentes et les débats publics sont essentiels pour la transparence dans la gestion des affaires publiques.

Cette affaire a également relancé les discussions sur les conditions de travail des journalistes au Sénégal et sur la nécessité de renforcer les protections légales dont ils bénéficient pour exercer leur profession sans crainte de représailles.

Le classement sans suite du dossier marque une victoire pour Cheikh Yérim Seck et, plus largement, pour la liberté d’expression. Si cette affaire a permis de souligner les tensions qui existent entre la presse et le pouvoir, elle a aussi montré la force de la mobilisation en faveur des droits des journalistes. Le journaliste, de retour en liberté, a exprimé sa gratitude envers ses soutiens et réitéré son engagement à poursuivre son travail d’investigation, en dépit des difficultés rencontrées.

L’épisode soulève toutefois des questions persistantes sur l’avenir de la liberté de la presse dans le pays et sur les moyens à mettre en œuvre pour protéger les journalistes, dans un contexte où l’espace pour les voix critiques semble de plus en plus restreint.

Libération d’Adama Faye : Une décision du Procureur de la République

Adama Faye a été libéré peu avant 2 heures du matin, suite à une décision du Procureur de la République. Cette libération fait suite à une enquête approfondie sur une affaire foncière où Faye était soupçonné de possession illégale de terrain.

Les services du cadastre ont joué un rôle crucial dans cette affaire en confirmant que le terrain en question n’était pas la propriété de l’État, mais bien celle d’Adama Faye. De plus, il a été vérifié que Faye avait suivi toutes les procédures nécessaires en demandant une autorisation de morcellement en bonne et due forme.

Face à ces preuves, les enquêteurs ont décidé de libérer Faye, en lui demandant de retourner chez lui tout en restant disponible pour toute nouvelle convocation. Cette affaire met en lumière l’importance de la vérification des titres fonciers et des procédures administratives en matière de propriété.

Bachir Diop, Acteur de « Dérapages », Libéré dans une Affaire de Trafic de Drogue

Ce mardi, la Chambre criminelle de Dakar a rendu son verdict dans une affaire de trafic de drogue impliquant l’acteur Bachir Diop, connu sous le nom de Peter Salinger. L’acteur, qui jouait le rôle de Bachir Diop dans la série populaire « Dérapages », a été libéré.

La décision de la Chambre criminelle est intervenue après que le président de la Chambre ait accepté les exceptions de nullité de la procédure soulevées par la défense lors de l’audience. Les avocats de Bachir Diop ont argumenté que ses droits n’avaient pas été respectés tout au long de la procédure, dénonçant un manque de sincérité et de loyauté dans le traitement de l’affaire. Le juge a reconnu ces irrégularités et a annulé toute la procédure.

En conséquence de sa libération, Bachir Diop a également récupéré ses deux motos ainsi que son téléphone portable de marque iPhone, qui avaient été saisis dans le cadre de l’enquête.

L’acteur était accusé de divers chefs d’accusation liés au trafic de drogue, notamment la culture, la production, la transformation, la détention et le trafic de cannabis.

Cette affaire a suscité un vif intérêt médiatique en raison du statut de l’acteur et de son implication présumée dans des activités criminelles. La décision de la Chambre criminelle de Dakar de libérer Bachir Diop met fin à un chapitre tumultueux dans la vie de l’acteur, mais soulève également des questions sur la manière dont la justice traite les affaires criminelles impliquant des personnalités publiques.

Daniel Alves, libéré sous caution, célèbre la liberté avec une fête jusqu’aux premières lueurs de l’aube

Après des mois derrière les barreaux, l’ancienne star du FC Barcelone, Daniel Alves, a retrouvé la liberté provisoire. Libéré après le paiement d’une caution d’un million d’euros, Alves a immédiatement embrassé la vie hors des murs de la prison en organisant une fête extravagante chez lui.

Condamné en première instance à une peine de quatre ans et demi pour le viol présumé d’une jeune femme dans une boîte de nuit de Barcelone fin 2022, Alves attend désormais son jugement en appel. Mais cela ne l’a pas empêché de célébrer sa liberté retrouvée avec enthousiasme.

Le lendemain de sa libération, Alves a transformé sa maison familiale, située dans la province de Barcelone, en lieu de festivités. La raison officielle de cette célébration était l’anniversaire de son père. Cependant, ce qui aurait pu être une affaire discrète s’est rapidement transformé en une soirée animée en compagnie de nombreux amis proches.

Selon les rapports, la fête a débuté dans un restaurant avant que la famille d’Alves et ses amis ne se retirent chez lui. La soirée se serait prolongée jusqu’aux premières heures du matin, avec des invités restant jusqu’à 5 heures du matin pour continuer à célébrer.

Ces réjouissances, bien que destinées à marquer l’anniversaire du père d’Alves, ne manqueront pas de raviver les critiques et les controverses entourant sa libération. Malgré les restrictions qui lui sont imposées, notamment l’interdiction de quitter l’Espagne et l’obligation de se présenter régulièrement au tribunal de Barcelone, Alves semble déterminé à profiter de sa liberté autant que possible.

Pour l’ancien joueur de football, cette soirée de fête pourrait également servir de répit temporaire dans l’attente de son procès en appel, dont la date reste encore inconnue. En attendant, Daniel Alves continue à vivre sa vie, confrontant les défis judiciaires avec le même esprit compétitif qui l’a caractérisé sur le terrain.

Dani Alves libéré après avoir payé sa caution

Le footballeur brésilien Dani Alves, condamné en février dernier à une peine de quatre ans et demi d’emprisonnement pour viol, est sorti de prison lundi après avoir payé une caution d’un million d’euros, selon des informations de l’AFP.

Après avoir mis cinq jours à réunir la somme exigée par le tribunal, le joueur a été libéré de la prison de Brians 2 à San Esteban Sasroviras, située à 40 kilomètres au nord-ouest de Barcelone, aux côtés de son avocate.

Loi d’amnistie : Ngagne Demba Touré est libéré, une victoire pour la justice

Une lueur d’espoir brille pour Me Ngagne Demba Touré, coordinateur de la Jeunesse Patriotique du Sénégal (JPS), qui a été libéré ce mardi suite à l’application de la loi d’amnistie. Cette nouvelle marque un tournant dans la lutte pour la justice et les droits des citoyens au Sénégal.

Ngagne demba est libre

Arrêté le 21 février dernier après plus de six mois d’exil au Mali, le retour de Me Ngagne Demba Touré dans son pays a été célébré avec enthousiasme dans son bastion à Grand-Yoff. Son arrestation avait suscité une vague d’indignation parmi ses pairs et ses partisans, mobilisés pour exiger sa libération.

Le soutien indéfectible de ses collègues greffiers, qui ont fermement dénoncé son arrestation, ainsi que celui de nombreux citoyens, a joué un rôle crucial dans sa libération. Celle-ci représente une victoire pour les valeurs de solidarité et de justice qui animent la société sénégalaise.

La loi d’amnistie, récemment votée à l’Assemblée Nationale, a également bénéficié à d’autres figures emblématiques telles qu’Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye. Cette mesure souligne l’engagement du gouvernement à favoriser la réconciliation nationale et à apaiser les tensions politiques.

Alors que le Sénégal poursuit sa marche vers l’avenir, cette libération symbolise un pas important vers la restauration de la confiance dans le système judiciaire et le respect des droits fondamentaux. Elle réaffirme également l’importance de la mobilisation citoyenne et de la solidarité dans la promotion de la justice et de la démocratie.

En cette période de transition, il est crucial que toutes les parties prenantes s’engagent à œuvrer pour un Sénégal plus juste, inclusif et respectueux des libertés individuelles. La libération de Me Ngagne Demba Touré est un rappel puissant de la capacité du peuple sénégalais à surmonter les épreuves et à construire un avenir meilleur pour tous.

Pape Mamadou Seck Libéré dans l’Affaire des Forces Spéciales : Ses Premiers Mots Après sa Libération


Après la promulgation de la loi d’amnistie, toutes les personnes impliquées dans l’affaire des « Forces spéciales » du parti Pastef ont été libérées ce lundi. Parmi elles, Pape Mamadou Seck, qui a adressé un message de remerciement à ses soutiens et a dénoncé son arrestation arbitraire.


Sur sa page Facebook, Pape Mamadou Seck a exprimé sa gratitude envers tous ceux qui lui ont envoyé des messages de soutien pendant sa détention. Il a remercié chaleureusement ses amis, les membres de Pastef et la population de Darou Mousty pour leur soutien indéfectible.


Dans son message, Seck a également dénoncé son arrestation, la qualifiant de détention arbitraire par le pouvoir en place. Il a souligné le besoin de justice et de respect des droits fondamentaux dans le pays.


Enfin, Pape Mamadou Seck a appelé à rester concentré sur les enjeux de l’élection présidentielle de 2024, en utilisant le hashtag #Focus2024. Son appel à l’action et à l’engagement politique montre sa détermination à poursuivre la lutte pour la démocratie et les droits de l’homme au Sénégal.


La libération de Pape Mamadou Seck dans l’affaire des « Forces spéciales » est une victoire pour lui et ses soutiens. Ses premiers mots après sa libération reflètent sa reconnaissance envers ceux qui l’ont soutenu et son engagement continu envers la justice et la démocratie au Sénégal.

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