Lat Diop en passe d’obtenir une liberté provisoire sous bracelet électronique

L’ancien directeur général de la Loterie Nationale Sénégalaise (Lonase), Lat Diop, pourrait bientôt retrouver la liberté, sous conditions. Selon des informations relayées par Dakaractu, la chambre d’accusation financière aurait donné une suite favorable à sa demande de liberté provisoire, assortie d’un port de bracelet électronique.

Toutefois, cette décision reste suspendue à un éventuel pourvoi en cassation du parquet, qui pourrait bloquer la procédure et retarder sa mise en liberté.

Lat Diop, également ancien ministre des Sports, est actuellement poursuivi dans une affaire de détournement présumé de fonds publics liés à la gestion de la Lonase. Son incarcération avait fait grand bruit, tant en raison de son poids politique que des accusations portées contre lui.

L’annonce de sa possible remise en liberté intervient alors que plusieurs figures de l’ancien régime font face à des poursuites judiciaires dans le cadre des enquêtes sur la mauvaise gestion des finances publiques.

Si ses proches et ses partisans voient dans cette décision un signe d’apaisement, d’autres estiment qu’il ne devrait pas bénéficier de cette mesure tant que l’affaire n’a pas été totalement jugée.

L’issue de ce dossier dépendra désormais de la réaction du parquet, qui pourrait décider de saisir la Cour de cassation pour contester cette décision et maintenir Lat Diop en détention.

En attendant, l’ancien ministre reste dans l’incertitude quant à son avenir judiciaire, alors que le Sénégal continue de vivre une période marquée par de nombreuses affaires liées à la reddition des comptes.

Affaire LONASE : La Cour d’appel de Dakar se penche sur la demande de liberté provisoire de Lat Diop le 26 mars

Après un premier report, la Chambre d’accusation financière de la Cour d’appel de Dakar examinera, le 26 mars 2025, l’ordonnance de refus de mise en liberté provisoire rendue par le juge d’instruction financier contre Lat Diop, ancien directeur général de la LONASE (Loterie nationale sénégalaise).

Sous mandat de dépôt depuis septembre 2024, Lat Diop fait face à de lourdes accusations de détournement de deniers publics portant sur un montant estimé à huit milliards de francs CFA. Cette affaire, qui suscite une vive attention dans l’opinion publique, s’inscrit dans le cadre d’une vaste enquête financière ouverte par les autorités judiciaires.

Selon des sources proches du dossier, la défense de l’ancien DG a introduit une demande de liberté provisoire, jugée non fondée par le magistrat instructeur. Une décision contestée par ses avocats, qui ont interjeté appel. C’est donc ce recours que la chambre d’accusation va trancher lors de l’audience prévue dans moins d’une semaine.

L’affaire Lat Diop, au-delà de sa dimension judiciaire, a également des répercussions politiques, compte tenu du profil de l’accusé, ancien responsable public et figure bien connue de la scène politico-administrative sénégalaise.

La décision de la Cour d’appel est donc très attendue. Elle pourrait soit conforter la ligne de fermeté adoptée par le juge d’instruction, soit ouvrir la voie à une remise en liberté provisoire dans un dossier qui s’annonce déjà long et complexe.

Affaire Lat Diop : Ses avocats demandent une liberté provisoire avec contrôle judiciaire

Les avocats de Lat Diop, ancien ministre des Sports et ex-Directeur général de la Lonase, passent à l’offensive. Après le rejet de leur première demande de mise en liberté, ils ont introduit une nouvelle requête auprès de la Chambre d’accusation du Pool judiciaire financier (PJF), sollicitant cette fois-ci une mise en liberté provisoire assortie d’un contrôle judiciaire ou d’une surveillance électronique.

Le 25 février dernier, le président du collège des juges d’instruction financiers avait refusé la demande de liberté provisoire. Il avait justifié sa décision par l’absence de consignation ou de remboursement de la somme en cause, estimée à 8 milliards de francs CFA. Par ailleurs, il avait souligné qu’une commission rogatoire internationale adressée aux autorités françaises n’avait pas encore été exécutée, ce qui compliquait l’avancement de l’enquête. Autre élément invoqué par la justice : le risque de « collusion frauduleuse », qui pourrait nuire à l’instruction du dossier.

Face à cette décision, les avocats de Lat Diop contestent fermement les arguments du magistrat instructeur. Selon eux, la somme en question ne relève pas de la responsabilité de leur client, mais plutôt de la Lonase, qui en serait redevable au fisc. Ils insistent sur le fait que Lat Diop ne saurait être tenu personnellement responsable de cette dette fiscale.

En outre, ses défenseurs estiment que l’ancien ministre et responsable de l’Alliance pour la République (APR) présente toutes les garanties de représentation. À leurs yeux, il n’existe aucun risque de fuite ou d’entrave à l’enquête qui justifierait son maintien en détention.

La balle est désormais dans le camp de la Chambre d’accusation du PJF, qui devra examiner cette nouvelle demande et trancher sur le sort judiciaire de Lat Diop. Cette affaire, qui implique une figure politique de premier plan, reste suivie de près par l’opinion publique et pourrait avoir des répercussions importantes sur le paysage politique et judiciaire du pays.

Affaire Lat Diop : le parquet financier s’oppose à sa demande de liberté provisoire

Le président du collège des juges d’instruction du Pool judiciaire financier a rejeté la demande de mise en liberté provisoire de Lat Diop, une figure centrale dans une affaire d’infractions financières. Cette décision fait suite à l’opposition formelle du parquet financier à la demande de libération, confirmant ainsi la volonté des autorités judiciaires de maintenir l’ancien responsable en détention préventive.

Lat Diop, actuellement en détention, est sous enquête pour des infractions liées à des malversations financières. Les faits en question ont conduit à son incarcération il y a plusieurs mois, et malgré plusieurs demandes de sa part pour une mise en liberté provisoire, la justice semble maintenir sa position en raison de la nature des accusations portées contre lui.

Cette nouvelle décision, qui a suscité des réactions dans le milieu judiciaire, reflète la détermination du parquet financier à suivre l’instruction en cours sans relâche. Pour l’heure, Lat Diop restera donc en prison, dans l’attente de la suite de l’enquête qui pourrait entraîner de nouvelles évolutions dans ce dossier sensible.

Affaire West African Energy : Le Parquet S’oppose à la Liberté Provisoire de Samuel Sarr

L’ancien ministre de l’Énergie sous le régime de Me Abdoulaye Wade, Samuel Sarr, devra encore patienter en prison. Le parquet a en effet émis un avis défavorable à la demande de liberté provisoire introduite par ses avocats, selon le journal Libération, qui rapporte l’information. Saisi par le juge du 2ᵉ cabinet en charge de l’affaire, le maître des poursuites a donc refusé d’accéder à cette requête, maintenant ainsi l’ancien directeur général de West African Energy (WAE) en détention.

Samuel Sarr est poursuivi pour abus de confiance portant sur plus de 8 milliards de francs CFA, une somme qui alimente un bras de fer judiciaire intense. L’actionnaire de WAE, Moustapha Ndiaye, accompagné de plusieurs co-plaignants, a saisi la justice après la publication d’un rapport du cabinet Mazars, qui met en cause l’ancien ministre dans la gestion des fonds de l’entreprise.

Toutefois, la défense de Samuel Sarr ne compte pas en rester là. Ses avocats avaient introduit leur demande de liberté provisoire le 22 janvier dernier, en s’appuyant sur une contre-expertise réalisée par l’expert-comptable Alioune Touré. Ce dernier remet en cause les conclusions du rapport de Mazars, considérant que l’accusation repose sur des éléments discutables.

Malgré ce nouvel élément, le parquet a maintenu sa position en rejetant la demande de mise en liberté. La balle est désormais dans le camp du magistrat instructeur, qui devra trancher sur la suite à donner à cette affaire. Pour l’instant, les perspectives d’une libération prochaine de Samuel Sarr restent incertaines.

Liberté provisoire pour le colonel Cheikh Sarr : décision du juge dans l’affaire Dora Gaye et Zakiloulahi Sow

Le colonel de la Gendarmerie, Cheikh Sarr, a été remis en liberté provisoire ce samedi, suite à une décision du juge du 3e cabinet. Cette mesure fait suite à une demande formulée par ses avocats, plaidant pour une suspension de sa détention.

Cheikh Sarr était poursuivi pour complicité d’escroquerie dans le cadre de l’affaire opposant Dora Gaye et Zakiloulahi Sow, une affaire qui avait fait couler beaucoup d’encre en raison de ses implications complexes et des personnalités impliquées. Les détails de l’affaire restent flous, mais elle concerne une présumée escroquerie qui aurait impliqué des transactions financières importantes et des manipulations d’actifs.

Pour la défense de Cheikh Sarr, cette mise en liberté provisoire représente une première victoire dans ce dossier, mais elle reste prudente quant à la suite des événements. Les avocats du colonel ont insisté sur l’innocence de leur client, arguant que sa détention provisoire n’était pas justifiée par les éléments du dossier.

« C’est une décision qui montre que la justice a pris en compte nos arguments, » a déclaré un membre de l’équipe juridique de Cheikh Sarr. « Nous restons confiants pour la suite et nous continuerons à défendre la bonne foi et l’intégrité de notre client. »

Malgré cette décision, le dossier reste ouvert et le colonel Cheikh Sarr n’est pas encore définitivement blanchi des accusations portées contre lui. Le juge du 3e cabinet a tenu à rappeler que la mise en liberté provisoire ne constitue pas une relaxe, mais une suspension de la détention dans l’attente des prochains développements de l’enquête.

La libération provisoire du colonel a suscité diverses réactions. Certains estiment qu’elle pourrait influencer l’opinion publique, qui se montrait de plus en plus critique à l’égard des procédures judiciaires dans cette affaire. D’autres, en revanche, y voient une simple application de la loi et du principe de la présomption d’innocence.

La sortie de Cheikh Sarr de prison pourrait relancer le débat sur la transparence et la diligence dans les affaires judiciaires au Sénégal, particulièrement lorsque des figures de l’autorité publique sont impliquées.

L’affaire reprendra dans les semaines à venir avec de nouvelles audiences prévues. Les avocats des parties adverses, notamment ceux de Dora Gaye et de Zakiloulahi Sow, n’ont pour l’instant pas réagi officiellement à cette décision. Le procès devrait se poursuivre avec une attention accrue de la presse et du public, compte tenu de la notoriété des protagonistes.

En attendant, le colonel Cheikh Sarr reste sous contrôle judiciaire, avec des restrictions qui lui ont été imposées par le tribunal, notamment l’interdiction de quitter le territoire national sans autorisation.

Double meurtre de Pikine Technopole : Indignation autour de la mise en liberté provisoire de Nabou Lèye

Dans une affaire qui continue de secouer l’opinion publique sénégalaise, la décision de mise en liberté provisoire de Nabou Lèye, l’une des personnes inculpées dans le cadre de l’enquête sur le double meurtre de Pikine Technopole, suscite incompréhension et colère. Rappelons que les danseurs Abdou Aziz Ba, connu sous le nom de scène « Aziz Dabala », et Boubacar Gano, alias « Waly », ont été retrouvés morts, poignardés, dans leur appartement en août dernier. Parmi les sept individus mis en cause, Nabou Lèye bénéficie désormais d’une liberté sous contrôle judiciaire, une décision rendue publique le 21 octobre.

Pour les familles des victimes, cette libération provisoire est un véritable coup de tonnerre. Leur avocat, Me Cheikh Khoureyssi Bâ, a exprimé leur indignation, soulignant une décision précipitée alors que l’enquête est encore loin d’être close. Selon l’Observateur, cette liberté reste cependant conditionnée : une absence de signature dans le registre de contrôle judiciaire pourrait entraîner une révocation immédiate de l’ordonnance.

Me Babacar Niang, agrégé des Facultés de droit et expert en matière judiciaire, a émis des réserves quant à la légitimité de cette décision. Il a rappelé que « le juge intérimaire ne prend généralement pas de décisions importantes afin de ne pas compromettre le bon déroulement de l’enquête ». Il a également souligné le contexte de bouleversements au sein de la magistrature, avec la récente mutation du juge du cabinet d’instruction n°1, laissant momentanément le poste vacant. « C’est une décision risquée, car le juge suppléant agit souvent sous les directives du juge titulaire », a déclaré Me Niang, ajoutant que l’absence de ce dernier pourrait engendrer une confusion procédurale.

Autre point de friction : l’audition sur le fond de Nabou Lèye n’a pas encore eu lieu. Selon Me Niang, cette étape est cruciale avant toute décision de mise en liberté provisoire. Le retard dans l’audition serait dû à un surplus de travail au niveau du tribunal de Pikine-Guédiawaye, où les cabinets d’instruction sont submergés de dossiers en attente. L’Observateur a indiqué qu’une convocation imminente est prévue pour auditionner Nabou Lèye sur le fond, suggérant que cette étape pourrait éclaircir plusieurs zones d’ombre de l’enquête.

Pour les familles des victimes, cette libération provisoire est une nouvelle épreuve, perçue comme un manque de considération pour la gravité des faits. Elles craignent que cette décision n’entrave le processus judiciaire et qu’elle ne donne l’impression d’un relâchement dans la quête de justice. « La douleur de perdre un être cher est amplifiée par l’impression que la justice n’a pas encore pris la pleine mesure de l’atrocité du crime », a déclaré un proche des victimes.

Cette affaire met en lumière des failles potentielles dans le système judiciaire, notamment en période de transition au sein de la magistrature. La complexité du dossier, combinée aux lourdeurs administratives et au manque de ressources, pourrait retarder davantage le processus judiciaire. Pourtant, comme le rappelle un cadre du parquet : « Tout juge peut gérer tout dossier », laissant espérer une accélération prochaine de la procédure.

Pour l’heure, la libération provisoire de Nabou Lèye reste conditionnée, et l’audition sur le fond s’annonce déterminante pour la suite de l’enquête. L’opinion publique, tout comme les familles des victimes, attend avec impatience que justice soit rendue dans cette affaire douloureuse qui a bouleversé le Sénégal.

Cheikhouna Keïta, ancien commissaire de l’Ocrtis, obtient la liberté provisoire après un mois de détention

Après plus d’un mois de détention provisoire, l’ancien commissaire Cheikhouna Keïta, précédemment chef de l’Office central de répression du trafic illicite des stupéfiants (Ocrtis), a obtenu sa liberté provisoire. C’est ce qu’a confirmé un de ses avocats contacté par DakarActu.

Arrêté par la Division des investigations criminelles (DIC) sur ordre du procureur, Cheikhouna Keïta avait été placé sous mandat de dépôt le 12 septembre dernier par le juge du 10e Cabinet d’instruction de Dakar. Son arrestation faisait suite à des déclarations largement diffusées sur les réseaux sociaux, évoquant une prétendue altercation physique au palais présidentiel entre le président Bassirou Diomaye Faye et le chef du gouvernement Ousmane Sonko.

Cette affaire avait suscité une vive polémique, alimentant les débats sur les réseaux sociaux et dans les médias locaux. Keïta faisait ainsi face à une accusation de « diffusion de fausses nouvelles », selon le réquisitoire du procureur de la République, une charge passible de sanctions lourdes au Sénégal, surtout lorsque l’information concerne des institutions de l’État.

L’affaire de l’ancien commissaire Keïta a soulevé des questions cruciales sur la liberté d’expression et la régulation des informations dans un contexte où les fausses nouvelles peuvent avoir des répercussions sur la stabilité nationale. La diffusion d’informations sans fondement, notamment autour de personnalités publiques de premier plan, peut affecter la perception de la gouvernance et susciter des tensions au sein de la population.

Pour ses défenseurs, cette arrestation soulève également la question de la protection des droits individuels face à des accusations portant sur des informations non vérifiées. L’obtention de la liberté provisoire pour Cheikhouna Keïta marque ainsi un tournant dans cette affaire, mais le dossier demeure ouvert et des suites judiciaires sont toujours possibles.

Cette affaire résonne comme un appel pour des politiques de contrôle plus strictes autour de la diffusion d’informations sensibles, en particulier à travers les réseaux sociaux. Les autorités sénégalaises, tout en affirmant l’importance de la liberté d’expression, réitèrent la nécessité de responsabiliser les citoyens quant aux informations qu’ils partagent publiquement.

Nabou Lèye dépose une demande de liberté provisoire dans l’affaire du double meurtre

L’affaire entourant la danseuse et comédienne Nabou Lèye prend une tournure décisive avec le dépôt, hier, d’une demande de liberté provisoire par ses avocats. Après plus de deux mois de détention, l’artiste, accusée de complicité dans le double meurtre d’Aziz Ba, alias Aziz Dabala, et de Boubacar Gano, dit Wally, espère obtenir une libération en attendant son procès.

Nabou Lèye, connue pour ses talents d’artiste, maintient fermement son innocence. Selon elle, aucun élément du dossier ne justifie son implication dans les meurtres tragiques survenus à Pikine Technopôle en août dernier. « Je n’ai jamais été impliquée, de près ou de loin, dans ces crimes », affirme-t-elle dans sa requête. En outre, elle souligne qu’aucun des autres inculpés n’a mentionné son nom comme étant impliqué.

Pour appuyer sa demande, la défense de l’artiste a soulevé des doutes sur la validité des preuves fournies par les enquêteurs, notamment les incohérences présumées dans les données de localisation de son téléphone. Nabou Lèye affirme que le bornage des heures, utilisé pour la placer près de la scène du crime, contient des erreurs significatives. « Mon téléphone se trouvait à proximité du lieu à 12 heures, pas à minuit », soutient-elle, remettant ainsi en cause une des principales preuves contre elle.

Le double meurtre d’Aziz Dabala et de Wally avait choqué la communauté de Pikine et suscité de vives réactions. Les corps des deux hommes avaient été retrouvés sans vie dans leur appartement, entraînant l’arrestation de plusieurs de leurs proches, dont Nabou Lèye. Inculpée pour association de malfaiteurs, assassinat et acte de barbarie, l’artiste doit encore être entendue sur le fond de l’affaire.

Si certains estiment que la demande de liberté provisoire intervient prématurément, avant même l’examen des charges, la défense de Nabou Lèye mise sur l’absence de preuves directes contre elle pour convaincre le magistrat instructeur.

La décision finale de libérer ou non Nabou Lèye est désormais entre les mains du juge. Ce dernier devra évaluer les arguments de la défense et déterminer si la danseuse peut être remise en liberté en attendant son procès. Le dépôt de cette demande marque ainsi un tournant important dans une affaire qui continue de captiver l’attention du public.

La suite de la procédure judiciaire, et la réponse du juge, seront cruciales pour la suite de la carrière de cette artiste talentueuse, qui espère tourner la page de cet épisode tragique.

Ameth Suzanne Camara, membre du Réseau des enseignants de l’APR, libéré provisoirement après plus de deux mois de détention

Ameth Suzanne Camara, membre actif du Réseau des enseignants de l’Alliance pour la République (APR), a été remis en liberté provisoire ce lundi 21 octobre par le juge du 3e cabinet. Cette décision intervient après plus de deux mois d’incarcération à la prison de Rebeuss, où il avait été placé sous mandat de dépôt depuis le 24 juillet dernier.

Camara faisait face à des accusations liées à des propos qu’il aurait tenus à l’encontre des plus hautes autorités de l’État. Ces propos, jugés offensants et discréditants, visaient notamment le président de la République et le Premier ministre, qu’il avait accusés de mensonge. En plus de ces déclarations, il lui était reproché d’avoir incité les citoyens à enfreindre les lois, ce qui a motivé son arrestation et son incarcération.

Malgré ces accusations, l’octroi de la liberté provisoire marque une étape importante dans le processus judiciaire en cours. Cette décision a été accueillie avec soulagement par ses proches et partisans, qui avaient dénoncé la sévérité de sa détention.

L’affaire d’Ameth Suzanne Camara illustre une fois de plus la sensibilité des relations entre les figures publiques et les autorités, dans un contexte politique où les discours critiques peuvent rapidement entraîner des poursuites judiciaires. Cependant, sa libération provisoire ne met pas fin à la procédure judiciaire, et il reste à voir comment évoluera l’affaire dans les semaines à venir.

Pour rappel, Camara est un membre influent du Réseau des enseignants de l’APR, et ses positions politiques franches ont souvent fait de lui une figure controversée dans le paysage politique sénégalais. Sa libération est suivie de près par l’opinion publique, notamment au sein de son parti, où certains expriment leur soutien face à ce qu’ils considèrent comme une attaque contre la liberté d’expression.

Nabou Lèye : vers une demande de liberté provisoire après un mois de détention

La danseuse Nabou Lèye, en détention depuis le 30 août dernier pour son implication présumée dans le double meurtre d’Aziz Dabala et de son neveu Wally, pourrait bientôt bénéficier d’une demande de liberté provisoire. Inculpée et placée sous mandat de dépôt, Nabou Lèye n’a toujours pas été entendue au fond par le juge d’instruction, mais ses avocats envisagent de formuler cette demande dans les jours à venir, selon le journal Les Échos.

Convaincus de l’innocence de leur cliente, ses conseils ne comptent pas attendre l’audition au fond pour plaider en faveur de sa remise en liberté, estimant qu’elle n’a aucun lien direct avec le double homicide. Toutefois, ils se heurtent à des obstacles, notamment le déménagement du tribunal de Pikine-Guédiawaye vers ses nouveaux locaux ainsi que la période des vacances judiciaires, qui risquent de prolonger la détention préventive de la danseuse.

Cette affaire, très médiatisée, pourrait connaître de nouveaux rebondissements dans les jours à venir avec l’éventuelle décision de justice concernant la demande de liberté provisoire. Le sort de Nabou Lèye, ainsi que celui de ses coaccusés, reste pour l’heure entre les mains du juge d’instruction en charge du dossier.

Liberté provisoire pour certains détenus : Macky Sall s’engage envers les candidats recalés

Au cours de la rencontre, Mouhamed Ben Diop, l’un des candidats recalés, a indiqué que le président Macky Sall s’est engagé à donner des instructions pour que le ministère public n’oppose pas certaines demandes de liberté provisoire. Cette déclaration suscite l’espoir quant à une possible libération provisoire, en particulier pour Bassirou Diomaye Diakhar Faye, actuellement détenu au Cap Manuel.

La réunion entre le président Macky Sall et les candidats recalés fait partie de la stratégie du Collectif des candidats spoliés, visant à rencontrer les différentes parties prenantes pour défendre leurs droits. Mouhamed Ben Diop souligne que le président Macky Sall a été saisi le 15 janvier, mais qu’il a attendu la publication de la liste définitive pour réagir.

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