Papa Dora Gaye : Demande de Liberté Provisoire à Venir

L’homme d’affaires sénégalais Papa Dora Gaye, accusé dans une affaire d’escroquerie foncière impliquant 1,2 milliards de francs CFA, a été récemment interrogé par le juge du troisième cabinet. Cette affaire fait suite à son arrestation par la Section de recherches (Sr) de Dakar et à son placement sous mandat de dépôt le 3 juin dernier.

Selon les informations rapportées par Libération, les avocats de Papa Dora Gaye prévoient de déposer une demande de mise en liberté provisoire après cette récente audition. Cette décision intervient alors que l’homme d’affaires est poursuivi par Zakiloulahi Sow, mandaté par plusieurs investisseurs affectés par l’affaire.

L’issue de cette demande de liberté provisoire dépendra des délibérations judiciaires à venir, alors que l’affaire continue de susciter l’attention et l’intérêt dans les cercles économiques et juridiques du Sénégal.

Les tirs de joie au Tchad : entre liesse et tragédie, la liberté de la presse en question

Les réjouissances qui ont suivi l’élection de Mahamat Idriss Déby au Tchad ont été entachées par une série de tirs d’armes automatiques, provoquant la mort d’au moins une dizaine de personnes et de nombreux blessés. Dans un climat d’effervescence et de tension, ces événements ont mis en lumière les défis auxquels est confrontée la liberté de la presse dans le pays.

Malgré l’ampleur de la tragédie, le ministère de la Santé a émis une circulaire interdisant aux hôpitaux de divulguer des informations aux médias concernant les victimes. Cette décision a suscité l’indignation des syndicats de la presse, qui dénoncent une grave menace à la liberté d’expression et au droit du public à l’information.

Le patronat de la presse tchadienne a exprimé sa consternation face à cette mesure, soulignant l’importance cruciale de la transparence et de l’accès à l’information dans un contexte aussi critique. De même, l’Union des journalistes tchadiens a dénoncé cette action comme une entrave flagrante à la liberté de la presse, mettant en garde contre les conséquences d’une telle restriction sur le pluralisme médiatique et la démocratie.

Face à ces critiques, le ministre Abderaman Koulamallah, porte-parole du gouvernement, a justifié cette décision en invoquant le secret médical et le respect de la dignité humaine. Toutefois, il a reconnu que les “tirs de joie” étaient excessifs et a exprimé des regrets, promettant la publication d’un bilan complet dans les prochaines 24 heures.

Cette réponse du gouvernement n’a cependant pas dissipé les inquiétudes quant à la transparence et à la liberté d’information dans le pays. Alors que la situation reste tendue, il est impératif que les autorités tchadiennes prennent des mesures pour garantir la sécurité des citoyens et la liberté des médias dans cette période critique.

Ndella Madior Diouf demande une liberté provisoire après trois mois de détention

Ndella Madior Diouf, directrice de la pouponnière “Keur Yeurmandé”, fait une demande de liberté provisoire trois mois après son placement sous mandat de dépôt. Cette démarche survient après son arrestation par la Brigade de protection de la Sûreté urbaine (SU), consécutive à la diffusion de vidéos sur les réseaux sociaux montrant des bébés souffrant de malnutrition dans sa pouponnière. L’information est rapportée par Les Échos.

Selon le quotidien, le juge d’instruction dispose d’une semaine pour se prononcer sur cette demande. La décision finale appartient désormais à ce dernier.

Pour rappel, Ndella Madior Diouf fait face à cinq charges graves, dont la traite de personnes, l’exercice illégal de la fonction de médecin, la privation d’aliments ou de soins ayant entraîné la mort sans intention de la donner, la mise en danger de la vie d’autrui, ainsi que la non-assistance à personne en danger et l’obtention indue de certificats aux fins d’inhumation. Ces accusations font suite à une enquête révélant plusieurs cas de décès et de malnutrition parmi les nourrissons pris en charge par la pouponnière.

Face à cette situation, pas moins de 48 nourrissons ont été retirés de l’établissement et transférés vers des structures de santé pour recevoir les soins appropriés.

La requête de Ndella Madior Diouf pour une liberté provisoire intervient dans un contexte où son sort judiciaire reste incertain, alors que l’enquête se poursuit pour élucider les circonstances entourant les événements tragiques survenus au sein de la pouponnière “Keur Yeurmandé”.

Daniel Alves, libéré sous caution, célèbre la liberté avec une fête jusqu’aux premières lueurs de l’aube

Après des mois derrière les barreaux, l’ancienne star du FC Barcelone, Daniel Alves, a retrouvé la liberté provisoire. Libéré après le paiement d’une caution d’un million d’euros, Alves a immédiatement embrassé la vie hors des murs de la prison en organisant une fête extravagante chez lui.

Condamné en première instance à une peine de quatre ans et demi pour le viol présumé d’une jeune femme dans une boîte de nuit de Barcelone fin 2022, Alves attend désormais son jugement en appel. Mais cela ne l’a pas empêché de célébrer sa liberté retrouvée avec enthousiasme.

Le lendemain de sa libération, Alves a transformé sa maison familiale, située dans la province de Barcelone, en lieu de festivités. La raison officielle de cette célébration était l’anniversaire de son père. Cependant, ce qui aurait pu être une affaire discrète s’est rapidement transformé en une soirée animée en compagnie de nombreux amis proches.

Selon les rapports, la fête a débuté dans un restaurant avant que la famille d’Alves et ses amis ne se retirent chez lui. La soirée se serait prolongée jusqu’aux premières heures du matin, avec des invités restant jusqu’à 5 heures du matin pour continuer à célébrer.

Ces réjouissances, bien que destinées à marquer l’anniversaire du père d’Alves, ne manqueront pas de raviver les critiques et les controverses entourant sa libération. Malgré les restrictions qui lui sont imposées, notamment l’interdiction de quitter l’Espagne et l’obligation de se présenter régulièrement au tribunal de Barcelone, Alves semble déterminé à profiter de sa liberté autant que possible.

Pour l’ancien joueur de football, cette soirée de fête pourrait également servir de répit temporaire dans l’attente de son procès en appel, dont la date reste encore inconnue. En attendant, Daniel Alves continue à vivre sa vie, confrontant les défis judiciaires avec le même esprit compétitif qui l’a caractérisé sur le terrain.

Grâce présidentielle en vue du nouvel an : Macky Sall accorde la liberté à 1372 détenus

En ce dernier jour de l’année, le président de la République du Sénégal, Macky Sall, a exercé son pouvoir présidentiel en accordant la grâce à 1372 personnes condamnées pour diverses infractions et actuellement détenues dans les différents établissements pénitentiaires du pays.

Cette mesure de clémence, conforme à la Constitution et à la tradition républicaine, intervient dans un esprit de clémence et de compréhension envers des délinquants primaires ainsi que des détenus démontrant des signes de resocialisation, selon le communiqué du ministère de la Justice parvenu à Senego.

Le président Macky Sall offre ainsi à cette catégorie de citoyens, momentanément en conflit avec la loi, l’opportunité de retrouver leur liberté et de réintégrer leur famille. La grâce présidentielle est également vue comme une chance pour ces individus de saisir l’opportunité qui leur est accordée afin de se réinsérer de manière positive dans la société.

Cette traditionnelle grâce présidentielle lors de la période du Nouvel An est une pratique visant à promouvoir la réhabilitation sociale et à donner une seconde chance à ceux qui ont commis des erreurs. Elle souligne l’importance de la compassion et de l’humanité dans l’administration de la justice, tout en encourageant la réinsertion des individus dans la vie civile. En ce dernier jour de l’année, cette décision présidentielle offre une lueur d’espoir à ceux qui pourront recommencer l’année nouvelle avec une perspective renouvelée.

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