Guy Marius Sagna Défend les Droits des Femmes Face aux Licenciements liés à la Grossesse

Guy Marius Sagna, bien connu pour son engagement en faveur des droits humains, se positionne désormais comme un défenseur ardent des droits des femmes au Sénégal. Face à une série de licenciements de femmes en état de grossesse, le député n’a pas hésité à prendre la parole, exhortant vivement le gouvernement à agir contre cette pratique qu’il qualifie de « déplorable ».

Dans une note adressée aux autorités, Guy Marius Sagna a mis en lumière les récents licenciements de femmes enceintes, notamment au sein de la Mutuelle de santé des agents de l’État (MSAE). Il a exigé des explications de la part de la MSAE et a dénoncé ce qu’il considère comme un « acharnement » contre ces travailleuses. « On ne licencie pas des travailleuses en état de grossesse », a-t-il souligné avec fermeté.

Cette préoccupation ne se limite pas à la MSAE. L’activiste a également attiré l’attention sur d’autres cas de licenciements de femmes en congés de maternité, notamment chez Total, ainsi que sur des cas de fausses couches signalés chez UNO et à l’autoroute à péage Ila Touba.

Conscient de l’urgence de la situation, Guy Marius Sagna a annoncé son intention d’interroger le gouvernement sur ces questions à travers une question écrite dans les prochaines heures. De plus, il a déclaré que la prochaine étape de sa lutte serait une manifestation contre les employeurs qui licencient des femmes en état de grossesse.

Pour l’activiste, « l’État doit vite réagir » afin de protéger les droits fondamentaux des femmes et de mettre fin à cette discrimination flagrante sur le lieu de travail. Sa détermination à défendre ces travailleuses enceintes témoigne d’un engagement continu pour l’égalité des sexes et la justice sociale au Sénégal.

Les Observatoires Territoriaux sur le Secteur Extractif (OTSE) alertent sur les problèmes liés à l’exploitation minière au Sénégal

Les Observatoires Territoriaux sur le Secteur Extractif (OTSE) des communes de Darou Khoudoss, Mboro et Taïba Ndiaye tirent la sonnette d’alarme sur les conséquences néfastes de l’exploitation minière dans la région. Dans un contexte marqué par des préoccupations croissantes concernant la gestion des ressources extractives, les OTSE mettent en lumière plusieurs problèmes rencontrés par les populations locales et appellent à des mesures urgentes pour y remédier.

Selon les observatoires, la cohabitation entre les entreprises minières et les communautés locales pose de sérieux problèmes, notamment en ce qui concerne

Les incidents liés au transport de produits dangereux ont entraîné des déversements sur les routes traversant les communes, mettant en danger la santé et la sécurité des habitants. De plus, les fuites de gaz périodiques endommagent les plantations et les arbres fruitiers, entraînant des pertes économiques pour les agriculteurs locaux.

Les entreprises ne respectent pas leurs engagements en matière d’études périodiques sur la qualité de l’eau, du sol et de l’air, tel que prévu par les conventions minières. De plus, les dispositions de la loi sur le contenu local et les obligations environnementales ne sont pas respectées, ce qui entraîne un manque d’emploi local et des dommages environnementaux non compensés.

Les entreprises bénéficient de nombreuses exonérations fiscales et ne contribuent pas de manière équitable au développement local. De plus, les fonds destinés aux collectivités territoriales ne sont pas utilisés de manière transparente et efficace, laissant les communautés locales sans ressources pour répondre à leurs besoins prioritaires.

    Face à cette situation préoccupante, les OTSE appellent les entreprises minières à respecter leurs obligations légales et contractuelles, à indemniser équitablement les communautés affectées et à s’engager davantage dans le développement local. Ils exhortent également les autorités locales à renforcer l’intercommunalité pour une meilleure prise en charge des problèmes liés au secteur extractif et à assurer la transparence et la redevabilité dans l’utilisation des fonds destinés au développement local.

    Enfin, les OTSE encouragent les communautés locales à rester vigilantes et à jouer un rôle actif dans le suivi des activités minières et de leurs impacts sur l’environnement et la santé publique.

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