L’équipe de France féminine s’est qualifiée vendredi en finale de Ligue des nations féminine en éliminant ses meilleures ennemies allemandes (2-1) et poursuit sa route vers un premier titre majeur lors d’une compétition officielle, à quelques mois des JO.
En pleine confiance après une phase de poules réussie (5 victoires, un nul), les joueuses d’Hervé Renard ont continué leur sans faute et ont validé leur ticket pour une première finale continentale, celle de la première édition de la Ligue des nations féminine.
Elles affronteront à Séville mercredi prochain l’Espagne, championne du monde et vainqueur de l’autre demi-finale contre les Pays-Bas (3-0).
Devant les 30.300 spectateurs du Groupama stadium, dont la ministre des sports Amélie Oudéa-Castéra, le président de la Fédération française de football Philippe Diallo et le maire de Lyon Grégory Doucet, les Bleues n’ont quasiment rien laissé aux Allemandes.
A part en fin de match où elles ont laissé plus d’espaces et d’occasions à leurs adversaires. Et quand elles ont concédé un pénalty après une main d’Amandine Henry dans la surface, transformé par Giulia Gwinn (2-1, 82e)
Face à leurs meilleures ennemies, notamment après l’élimination en demi-finale de l’Euro 2022 (2-1), les Françaises ont réussi à hausser cette fois leur niveau de jeu surtout en première période, en insistant sur le côté droit.
A l’image de la Lyonnaise Kadidiatou Diani, virevoltante sur son côté droit, auteure d’un match complet et d’une superbe reprise en demi-volée pour ouvrir le score (41e). Son 27e but en équipe de France.
Premier but de Karchaoui
Tout comme Eugénie Le Sommer, capitaine en raison du forfait de Wendie Renard, qui a parfaitement percuté et créée une multitude d’occasions.
Un peu plus discrète, la milieu du PSG Grace Geyoro a provoqué le pénalty, transformé par Sakina Karchaoui (45+4) pour son premier but sous les couleurs bleues.
La charnière Griedge Mbock et Maëlle Lakrar a répondu également présente pour gérer le jeu de tête de la vedette et capitaine allemande Alexandre Popp sur les multiples corners.
Contrairement à la demi-finale de l’Euro 2022 alors auteure d’un doublé, elle est cette fois restée muette même si elle était tout près de marquer après avoir touché la barre transversale (72e).
A part cette action, elle et ses coéquipières ont été finalement peu dangereuses, alors que les Françaises ont montré moins de choses en seconde période.
Championne du monde en 2003 et 2007 et championne olympique en 2016, l’Allemagne continue de vivre des mois compliqués après avoir connu une grosse désillusion cet été lors de la Coupe du monde en Australie, éliminée dès les phases de poules. Une première dans son histoire.
Comme la France, déjà qualifiée aux JO en tant que pays hôte et présente en finale, les Allemandes ont encore une chance de voir les JO cet été à Paris, si elles arrivent à battre les Pays-Bas dans le match de la troisième place.
Car ce sera la nation victorieuse du match pour la troisième place qui obtiendra le deuxième billet.
Côté Bleues, tous les voyants sont au vert depuis l’élimination en quart de finale du Mondial cet été contre l’Australie, comme l’a assuré Hervé Renard jeudi: « on a beaucoup appris, on a amélioré certaines choses, il faut de la confiance en soi, en ses partenaires, quand on a une confiance inébranlable, il n’y pas lieu de craindre quoi que ce soit ».
Cela a bien été le cas vendredi, où les Bleues ont tout maîtrisé, sans craindre personne. Une première finale en guise de répétition générale avant les Jeux olympique cet été, leur objectif principal.
AFP