Indignation du Guédiawaye FC face aux décisions arbitrales et sanctions de la Ligue Professionnelle

Le Guédiawaye FC a récemment exprimé son indignation vis-à-vis de ce qu’il considère comme un comportement incompréhensible, irresponsable et partial de la part de l’arbitrage lors de ses récentes rencontres. Dans un courrier daté du 13 novembre 2023 adressé à la Ligue Professionnelle, le club a protesté contre les décisions arbitrales défavorables qu’il a rencontrées.

Lors de la séance du 23 novembre 2023, le bureau de la ligue a examiné cette lettre de protestation. Bien qu’il ait pris acte des faits rapportés par le Guédiawaye FC, le bureau a renvoyé le club à des réclamations sur les questions techniques d’arbitrage. Cette réponse a été interprétée par le Guédiawaye FC comme une tentative de la ligue de remplir ses caisses grâce aux sanctions pécuniaires infligées aux clubs.

Dans un communiqué officiel, le club a révélé les montants des sanctions financières qui lui ont été imposées suite à des incidents survenus lors de ses matchs contre différentes équipes, notamment Jamono FTK, Stade Mbour, Jaraaf et AS Pikine. Le Guédiawaye FC a exprimé son mécontentement envers la ligue, déplorant son manque de préoccupation pour les sources de violence et accusant la ligue de chercher à remplir ses caisses grâce à ces sanctions.

Face à cette situation, le Guédiawaye FC a pris une position ferme, affirmant qu’il fera face à toutes formes de déstabilisation ou de sabotage de ses rencontres. Le club se dit prêt à assumer ses responsabilités et invite le corps arbitral ainsi que la ligue à faire de même, en garantissant un arbitrage impartial et équitable lors de ses matchs à venir.

Communiqué de la Ligue des Imams et Prédicateurs du Sénégal

La Ligue des Imams et Prédicateurs du Sénégal adresse ses chaleureux vœux à toute la communauté musulmane sénégalaise à l’occasion de la Fête de l’Aïd el-Fitr, marquant la fin du mois sacré du Ramadan.

Cette année, nous nous réjouissons de voir la fête célébrée dans l’unité, et nous prions pour que cette pratique d’unité lors de nos fêtes religieuses devienne désormais la norme.

Cependant, nous exprimons notre profonde préoccupation face aux demandes émises par certains individus se réclamant de la fonction d’imam, exigeant du Chef de l’État le respect d’une tradition nébuleuse appelée Sukaru koor.

En tant qu’organisation dévouée à la promotion d’une pratique noble de l’Islam, à la gouvernance vertueuse et à la préservation de la dignité des imams et chefs religieux, la Ligue ne peut en aucun cas tolérer de tels comportements.

Dans un contexte où les aspirations de la population incluent une rupture nette avec les anciennes pratiques gabégiques de l’État et l’avènement d’une nouvelle République en phase avec nos valeurs et notre identité, la Ligue appelle les autorités à engager une réflexion approfondie sur le statut du religieux dans notre République et sur la formalisation des relations entre l’État et la religion. Ces mesures devront prendre en compte les besoins légitimes de la communauté musulmane sénégalaise, en toute dignité. Toute demande allant à l’encontre de ces principes ne saurait être acceptée.

Nous réaffirmons notre engagement en faveur d’un Sénégal où la pratique religieuse est respectée et où les imams et prédicateurs peuvent exercer leur mission dans un cadre de respect mutuel et de dignité.

Fait à Dakar, le [Date]

Pour la Ligue des Imams et Prédicateurs du Sénégal, [Signature]

La ligue de Diourbel réclame le départ du président de la fédération sénégalaise de karaté

Selon les informations fournies, la ligue de Diourbel au sein de la fédération sénégalaise de karaté réclame le départ du président de la fédération. Pape Ngagne Sarr, vice-président de la ligue de Diourbel, a indiqué que la fédération est malade et a accusé la gestion de la structure.

Les membres de la ligue ont signé une pétition demandant le renouvellement du bureau de la fédération. Ils ont exprimé leur préoccupation quant à la gestion de la fédération, dénonçant des détournements d’objectifs et une déstabilisation des combattants des régions.

La pétition a été adressée au ministre des Sports, mais jusqu’à présent, aucune réaction n’a été enregistrée. La ligue de Diourbel appelle le ministre des Sports, Lat Diop, à intervenir et résoudre le problème. Ils menacent de mettre en place un autre bureau national parallèle si leurs préoccupations ne sont pas prises en compte. Selon eux, toutes les ligues des 14 régions rencontrent des problèmes similaires avec la fédération sénégalaise de karaté.

Contribution sur le football local Sénégalais : « Quels objectifs pour le club sénégalais ? » Par Mamadou Kassé

Partout dans le monde, le football est devenu une activité lucrative qui génère beaucoup de ressources. Les clubs ont deux options stratégiques : former et vendre ou acheter les meilleurs et gagner des trophées. En Afrique comme partout ailleurs, les clubs travaillent à optimiser leurs stratégies en vendant des joueurs au plus offrant ou en gagnant des coupes ou des championnats. Le Sénégal n’échappe pas à cette règle avec les clubs traditionnels, les clubs d’entreprise et les académies.

Depuis l’instauration du foot professionnel avec la Ligue, en 2009, les tendances qui se dégagent se présentent comme suit : les académies forment de jeunes footballeurs dans ce qu’on peut appeler des incubateurs car en dehors du régime sport, études, entraînements, il n’y a aucune compétition régulière (championnat) pour ces petites catégories. Les jeunes qui sont dans ces académies sont certes bien formés mais ils n’ont pas un calendrier de compétitions régulières pour les rendre compétitifs. La dernière Coupe du monde des U17 a prouvé que les jeunes académiciens sont très bons mais ils manquent d’expérience de la compétition et surtout de la haute compétition.

Arrivés à 18 et 21 ans, ils sont aptes pour jouer le championnat mais sont encore trop jeunes pour les dures compétitions africaines. Rares sont les académies capables de passer le 1er tour en Afrique après avoir remporté le championnat national. La deuxième raison s’explique par le fait que certains ou la plupart de ces jeunes joueurs sont vendus aux clubs étrangers. Ce qui est une bonne chose pour la comptabilité de ces académies et pour leurs familles. Le deuxième cas de figure est celui des équipes traditionnelles issues, pour certaines, de la Réforme Lamine Diack en 1969. Ces clubs n’ont pas vocation à former de jeunes footballeurs mais plutôt à les recruter pour les préparer à la compétition. Dans le passé, les joueurs étaient issus de l’UASSU ou des Navétanes.

L’âge de ces joueurs pouvait aller au-delà des 21 ans et leur carrière était inscrite dans la durée. Ils arrivaient donc à rivaliser avec les meilleurs du continent du fait de leur maturité et de leur capacité à résister aux dures réalités du football africain. D’autant que les joueurs n’étaient pas systématiquement vendus durant l’intersaison et pouvaient donc rester pour les compétitions africaines. Cette option des équipes traditionnelles est toutefois en train d’évoluer vers la stratégie hybride consistant à garder l’ossature et à vendre ceux qui sont sollicités à l’étranger. 

Mais au vu de l’évolution des choses, il y a fort à penser que ces clubs finiront par vendre les meilleurs au risque de se retrouver sans véritable groupe de performance. Le troisième cas de figure est illustré par les clubs d’entreprise qui ont des stratégies similaires aux clubs traditionnels avec un penchant à la conservation des effectifs. Mais difficile de garder un groupe de performance quand les offres extérieures sont plus alléchantes pour le joueur, sa famille et le club. Voilà la dure réalité du football sénégalais qui évolue dans un monde où le footballeur est devenu la denrée la plus prisée. Comment faire face au dilemme du football local ? Quelle alternative au départ des footballeurs vers des cieux plus cléments ? Comment rendre attractives les compétitions nationales pour placer le football dans la perspective de remporter les compétitions africaines ? Telles sont les trois questions qui interpellent les Sénégalais et qui suscitent un débat sur le profil, la mission, les objectifs des clubs sénégalais. Le reste est un débat de cuisine interne à vite dépasser pour envisager des solutions définitives. 

Saliou

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