Justice et Responsabilité au Sénégal : Aminata Touré appelle à l’abrogation de la loi d’amnistie

Aminata Touré, ancienne ministre garde des sceaux du Sénégal, a lancé un appel retentissant pour la justice et la responsabilité dans le contexte des récentes manifestations violentes qui ont secoué le pays. Avec près de 60 morts, de nombreux blessés et des cas d’emprisonnements contestés, Touré estime que l’amnistie récemment votée par l’Assemblée nationale doit être annulée pour que justice soit rendue.

Dans une déclaration franche lors de l’émission Grand Jury sur Rfm, Touré a exprimé sa conviction que la vie humaine est sacrée et que les responsabilités doivent être établies, y compris celles potentielles de l’ancien président Macky Sall. Elle a souligné la nécessité pour les Sénégalais de savoir comment et par qui ces jeunes manifestants ont été tués.

« La loi d’amnistie doit être abrogée », a affirmé Touré, argumentant que « justice doit être rendue à tous ces morts blessés illégalement, emprisonnés ». Elle a comparé cette quête de justice à d’autres exemples internationaux, citant les poursuites contre des dirigeants comme Pinochet au Chili et Dadis Camara en Guinée, des décennies après leurs crimes.

Pour Touré, l’abrogation de la loi d’amnistie est une condition nécessaire pour restaurer la justice et la paix sociale au Sénégal. Elle a insisté sur la nécessité de vérité pour les familles des victimes et pour tout le peuple sénégalais, soulignant que « sans justice, il ne peut y avoir de paix véritable ».

En conclusion, l’appel d’Aminata Touré à abroger la loi d’amnistie et à poursuivre toute personne responsable des violations graves des droits humains lors des récentes manifestations montre une volonté ferme de restaurer l’intégrité et la confiance dans le système judiciaire sénégalais.

Birahime Seck du Forum civil en appelle à la préservation de la parole présidentielle et au respect des lois

Birahime Seck, coordonnateur renommé du Forum civil, a récemment pris la parole sur sa plateforme médiatique pour adresser un appel vibrant aux autorités compétentes, particulièrement à la Cour des comptes et à l’Inspection générale d’État (IGE). Son message, empreint de fermeté et de responsabilité, vise à sensibiliser sur l’importance cruciale de préserver la sacralité de la parole présidentielle et de garantir le respect strict des lois au sein de l’État sénégalais.

Dans son allocution, Birahime Seck a souligné le rôle fondamental de la parole du président de la République dans le fonctionnement démocratique du pays. Il a mis en avant l’importance de préserver l’intégrité et la crédibilité de cette parole, qui constitue un pilier essentiel de la gouvernance transparente et responsable. Le respect de la parole présidentielle, selon lui, est indispensable pour maintenir la confiance du peuple envers les institutions démocratiques.

Parallèlement, Birahime Seck a appelé les institutions de contrôle telles que la Cour des comptes et l’IGE à jouer leur rôle de gardiennes de l’intérêt public avec rigueur et impartialité. Il a insisté sur l’importance de mener des enquêtes approfondies et objectives sur toute forme de malversation ou d’irrégularité, sans aucune complaisance envers quelque partie que ce soit. Pour lui, le respect strict des lois en vigueur est un impératif absolu pour garantir l’État de droit et le bon fonctionnement des institutions démocratiques.

En lançant cet appel, Birahime Seck réaffirme l’engagement du Forum civil en faveur de la transparence, de la bonne gouvernance et du respect des principes démocratiques. Son message interpelle l’ensemble des acteurs politiques et institutionnels du Sénégal à faire preuve de responsabilité et d’éthique dans la gestion des affaires publiques. Il met en lumière l’importance cruciale du rôle des institutions de contrôle dans la préservation de l’intégrité et de la transparence dans la gestion des ressources publiques, et appelle à une action concertée pour renforcer la démocratie et l’État de droit dans le pays.

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