Crise alimentaire au Mali : l’ONU tire la sonnette d’alarme

L’insécurité alimentaire au Mali atteint des niveaux « alarmants », selon un rapport récent de l’ONU. La situation est critique, avec plus d’un million de personnes prévues en situation d’insécurité alimentaire d’ici août. Cette crise sévit principalement dans les régions du nord et du centre du pays, où les besoins humanitaires sont criants.

Selon le bureau des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA), environ 7,1 millions de personnes, dont une grande partie sont des enfants, auront besoin d’une assistance humanitaire en 2024. Cependant, le financement pour répondre à ces besoins est dramatiquement insuffisant. En mai, seulement 10% du financement requis pour le secteur de la sécurité alimentaire avait été reçu, le taux le plus bas depuis le début de la crise en 2012.

Le Mali, déjà confronté à la pauvreté et aux effets du changement climatique, est plongé dans une crise complexe depuis près d’une décennie. Les violences issues d’insurrections séparatistes et jihadistes ont ravagé le nord du pays, et cette instabilité s’est étendue au centre ainsi qu’aux pays voisins du Burkina Faso et du Niger.

Les conséquences sont dévastatrices : des milliers de vies ont été perdues, des populations ont été déplacées en masse et des communautés entières ont été déstabilisées. Malgré ces défis, des réfugiés et des demandeurs d’asile continuent d’affluer vers les régions centrales du Mali, principalement en provenance du Burkina Faso.

La situation est d’autant plus critique que les moyens de subsistance des civils sont gravement affectés par une combinaison de facteurs, notamment les violences, les conditions climatiques défavorables, les déplacements internes et le sous-financement des efforts humanitaires. Face à cette crise qui perdure, l’ONU appelle à une mobilisation urgente de la communauté internationale pour répondre aux besoins humanitaires au Mali et éviter une catastrophe humanitaire majeure.

Mogadiscio demande à l’ONU de mettre fin à sa mission politique en Somalie

Les autorités de Mogadiscio ont officiellement demandé à l’ONU de mettre fin à sa mission politique en Somalie, connue sous le nom de Manusom (Mission d’assistance des Nations unies en Somalie), avant l’expiration de son mandat en octobre prochain. Cette demande a été formulée dans une correspondance adressée au Conseil de sécurité et au secrétaire général de l’ONU, António Guterres, selon le site ‘africanews’.

Dans cette lettre, le ministre somalien des Affaires étrangères, Ahmed Moallim Fiqi, a indiqué que cette décision faisait suite à un examen approfondi des priorités stratégiques du pays. Il a appelé à une conclusion rapide des procédures nécessaires pour mettre fin à la mission avant la fin du mandat actuel de la Manusom, prévue pour le 31 octobre.

La mission politique de l’ONU en Somalie a été établie en juin 2013 par le Conseil de sécurité pour soutenir les autorités somaliennes dans la transition vers la démocratie, après plus de 20 ans de guerre civile. Elle a travaillé en collaboration avec les soldats de maintien de la paix de l’Union africaine, dont la mission de transition ATMIS, et a progressivement réduit sa présence en vue de déléguer les responsabilités en matière de sécurité aux forces somaliennes.

En novembre dernier, le Conseil de sécurité avait suspendu le retrait des troupes de l’Union africaine pendant trois mois à la demande de Mogadiscio, en raison des combats persistants avec le groupe rebelle al-Shabab. Cette nouvelle demande de retrait de la mission politique de l’ONU soulève des questions sur l’avenir de la stabilisation et de la transition politique en Somalie, ainsi que sur le rôle de la communauté internationale dans ce processus.

Le Soudan réclame une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU suite à des accusations d’agression des Émirats arabes unis

Une escalade diplomatique secoue le Soudan alors que le gouvernement demande une réunion d’urgence du Conseil de sécurité des Nations unies pour examiner ce qu’il qualifie d’agression des Émirats arabes unis contre le peuple soudanais. Ces accusations font suite à des allégations persistantes selon lesquelles les Émirats arabes unis soutiennent les Forces de soutien rapide (FSR), un groupe paramilitaire engagé dans un conflit armé contre l’armée soudanaise depuis avril 2023.

Depuis le début du conflit, le Soudan a accusé les Émirats arabes unis de soutenir les FSR, des allégations vigoureusement niées par Abou Dhabi. Malgré cela, les tensions diplomatiques entre les deux pays se sont intensifiées, avec des expulsions de diplomates et des manifestations exigeant le départ de l’ambassadeur émirati de Port-Soudan.

L’escalade de la situation a conduit le gouvernement soudanais à demander une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU pour discuter de ces allégations d’agression. Cette demande reflète l’urgence de la situation et la nécessité d’une intervention internationale pour résoudre le conflit et protéger la population civile.

Le conflit armé au Soudan a déjà eu des conséquences dévastatrices, avec des milliers de morts, des infrastructures détruites et des millions de personnes déplacées. Les récentes allégations selon lesquelles des armes auraient été découvertes dans un avion cargo émirati destiné à fournir une aide humanitaire aux réfugiés soudanais au Tchad ont encore aggravé les tensions entre les deux pays.

Dans une lettre adressée au Conseil de sécurité de l’ONU, les Émirats arabes unis ont réfuté toutes les accusations et affirmé qu’elles étaient sans fondement. Cependant, la demande du Soudan pour une réunion d’urgence du Conseil de sécurité souligne l’importance cruciale de traiter rapidement cette crise et de mettre fin aux souffrances du peuple soudanais.

Il reste à voir comment la communauté internationale réagira à cette demande et quelles mesures seront prises pour résoudre le conflit au Soudan. Mais une chose est claire : une action rapide et concertée est nécessaire pour mettre fin à l’agression présumée et restaurer la paix et la stabilité dans la région.

Aminata Touré à New York : Une Participation Active à la 23ème Session de l’ONU sur les Administrations Publiques

Aminata Touré, ancienne Première ministre et membre influent de la coalition au pouvoir, « Diomaye Président », prend part à la 23ème session de l’Organisation des Nations Unies sur les Administrations publiques. Elle a annoncé sa participation sur sa page Facebook, soulignant l’importance de cet événement international pour le Sénégal.

En tant que membre du Comité des 17 experts de l’ONU sur les Administrations publiques (CEPA), Aminata Touré joue un rôle clé dans la promotion des bonnes pratiques de gouvernance à l’échelle mondiale. Sa participation à cette session reflète l’engagement du Sénégal à renforcer ses institutions publiques et à promouvoir une gestion transparente et efficace des affaires publiques.

Le thème de la 23ème session, « Nouvelles perspectives en matière de gouvernance pour faire progresser les Objectifs de Développement Durables (ODD) et éradiquer la pauvreté », correspond parfaitement aux ambitions du nouveau régime sénégalais et aux attentes de la population. Aminata Touré a souligné que ce thème est en « droite ligne des ambitions de notre nouveau régime et des espérances des Sénégalais », illustrant ainsi la volonté du gouvernement de s’aligner sur les objectifs de développement durable et de lutter contre la pauvreté.

La présence d’Aminata Touré à cette session de l’ONU renforce la position du Sénégal sur la scène internationale et offre une occasion unique de partager les réussites et les défis du pays en matière de gouvernance publique. En tant que membre éminent du CEPA, elle est en mesure de contribuer activement aux débats et aux discussions visant à améliorer les administrations publiques à travers le monde.

La participation d’Aminata Touré à la 23ème session de l’ONU sur les Administrations publiques témoigne de l’engagement du Sénégal à jouer un rôle actif et constructif dans les débats mondiaux sur la gouvernance publique. Son expertise et son influence sont des atouts précieux pour le pays, qui aspire à renforcer ses institutions et à atteindre les Objectifs de Développement Durables pour le bien-être de sa population.

Israël sollicite une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU après l’attaque iranienne

L’Ambassadeur d’Israël auprès des Nations Unies, Gilad Erdan, a demandé une réunion immédiate du Conseil de sécurité de l’ONU pour condamner l’Iran après une attaque massive lancée par Téhéran contre Israël. Cette attaque, baptisée « Promesse honnête » par l’Iran, a été lancée avec plus de 200 drones, missiles de croisière et missiles balistiques, selon les rapports.

L’Iran a revendiqué cette attaque, affirmant qu’elle a été approuvée par le Conseil suprême de sécurité nationale et supervisée par l’état-major général des forces armées. Cette action survient après les tensions croissantes entre l’Iran et Israël, exacerbées par les frappes aériennes attribuées à Israël sur l’annexe consulaire de l’ambassade iranienne à Damas.

La France a également réagi vigoureusement à cette attaque, condamnant l’Iran avec « la plus grande fermeté ». Stéphane Séjourné, le ministre français des Affaires étrangères, a déclaré que cette attaque montre la « grande faiblesse » des États-Unis sous le président Joe Biden.

Dans une lettre adressée à la Présidente du Conseil de sécurité, Mme Vanessa Frazier, et au Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, Gilad Erdan a exprimé son indignation face à cette attaque. Il a souligné que l’Iran viole flagrante la Charte des Nations Unies et le droit international et a demandé que le Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) soit désigné comme organisation terroriste.

Erdan a également mentionné les violations continues de l’Iran de ses obligations internationales, notamment ses transferts d’armes au Hezbollah en violation des résolutions du Conseil de sécurité.

La désignation du CGRI comme organisation terroriste est une question controversée. Jusqu’à présent, les États-Unis sont le seul pays à avoir désigné le CGRI comme une organisation terroriste étrangère (FTO), une décision qui a suscité des débats et des préoccupations à l’échelle internationale.

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