Nouvelle Monnaie au Zimbabwe: L’Or du Zimbabwe (ZiG) pour Lutter Contre l’Hyperinflation

Le Zimbabwe, longtemps aux prises avec une crise économique sévère, a annoncé une initiative audacieuse pour stabiliser son système financier. La Banque centrale du pays a dévoilé lors d’une conférence de presse la création d’une nouvelle monnaie, l’Or du Zimbabwe (ZiG), indexée sur le cours de l’or.

Cette décision survient alors que le pays continue de lutter contre l’hyperinflation, l’un des taux les plus élevés au monde. Avec une inflation officielle de 55% en mars dernier et des chiffres bien plus alarmants sur le marché noir, la situation économique du Zimbabwe est devenue intenable pour de nombreux citoyens.

Le dollar zimbabwéen, la monnaie officielle du pays, a subi une dévaluation drastique au cours de la dernière année, perdant près de 100% de sa valeur par rapport au dollar américain. Cette instabilité monétaire a alimenté l’incertitude économique et sociale, aggravant les difficultés quotidiennes des habitants.

L’introduction de l’Or du Zimbabwe vise à restaurer la confiance dans le système financier et à atténuer les effets de l’hyperinflation. Cette nouvelle monnaie, basée sur la valeur de l’or, offre une alternative au dollar zimbabwéen et espère stabiliser les prix tout en encourageant la croissance économique.

L’histoire économique récente du Zimbabwe est marquée par une hyperinflation dévastatrice survenue en 2008, qui a conduit à l’abandon du dollar zimbabwéen au profit du dollar américain. Malgré une tentative de relance du dollar zimbabwéen en 2019, de nombreux Zimbabwéens préfèrent toujours utiliser des devises étrangères pour leurs transactions, en raison de la méfiance persistante envers la monnaie locale.

L’Or du Zimbabwe représente donc un nouveau chapitre dans la quête de stabilité économique du pays. Alors que le gouvernement travaille à mettre en œuvre cette transition monétaire, les défis restent nombreux. La pauvreté généralisée, le chômage élevé et les pénuries de produits de première nécessité continuent de peser sur la population, nécessitant une approche globale pour surmonter ces obstacles.

La réussite de cette initiative dépendra de la confiance que la population et les investisseurs accorderont à cette nouvelle monnaie, ainsi que de la capacité du gouvernement à mettre en place des politiques économiques cohérentes et durables. Dans un contexte de défis économiques persistants, l’Or du Zimbabwe offre l’espoir d’un avenir plus stable et prospère pour le pays et ses habitants.

Exploitation illégale de l’or dans la Falémé : Les habitants de Djibeba s’opposent fermement aux Chinois

Dans un geste de défense de leurs ressources naturelles et de leur environnement, les habitants du village de Djibeba, dans le département de Bakel au Sénégal, ont pris une position résolue contre l’exploitation illégale de l’or par des entreprises chinoises dans le fleuve Falémé.

Le jeudi 28 mars dernier, les villageois de Djibeba ont mis fin aux opérations minières menées par ces entreprises chinoises, dénonçant ainsi une pratique qui menace leur écosystème et leurs moyens de subsistance. Pour ces communautés locales, protéger leur environnement est une priorité absolue, et l’exploitation de l’or dans le lit de la Falémé constitue une atteinte inacceptable à cet équilibre naturel.

En effet, au-delà de représenter une violation flagrante des réglementations environnementales en vigueur, cette exploitation minière non autorisée entraîne des conséquences désastreuses pour l’écosystème local. La dégradation de l’habitat aquatique et la contamination de l’eau figurent parmi les effets néfastes les plus alarmants de cette activité, mettant en péril la biodiversité de la région.

Un habitant de la région a exprimé sa préoccupation face à la détérioration rapide du site de la Falémé, soulignant que l’intervention des autorités compétentes est urgente et indispensable pour mettre un terme à cette exploitation illicite. Il appelle à des mesures immédiates telles que des campagnes de sensibilisation, le renforcement des patrouilles de surveillance, et des sanctions sévères à l’encontre des contrevenants, afin de restaurer l’ordre et de protéger les droits des communautés locales.

Face à cette menace persistante, les habitants de Djibeba demandent instamment à ce que des actions concrètes soient prises pour garantir la protection des ressources de la Falémé ainsi que le bien-être des populations autochtones. Ils appellent à une réponse rapide et efficace des autorités afin de mettre fin à cette exploitation illégale et préserver l’intégrité environnementale de la région pour les générations futures.

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