Sommet de l’Organisation de la coopération islamique : Appel à l’intensification des efforts pour la cause palestinienne

Des dirigeants et représentants de pays musulmans se sont rassemblés à Banjul, en Gambie, pour participer au 15ème sommet de l’Organisation de la coopération islamique (OCI). Alors que la réunion prend place dans un contexte de tensions croissantes au Moyen-Orient, notamment en raison des récentes escalades dans la région de Gaza, les membres de l’OCI cherchent à renforcer leur solidarité et à prendre des mesures pour soutenir la cause palestinienne.

Lors de la cérémonie d’ouverture du sommet, le secrétaire général de l’OCI, Hissein Brahim Taha, a souligné l’urgence de la situation en Palestine, décrivant les actions israéliennes comme des “crimes” et appelant à une “intensification des efforts et de la solidarité en faveur de la cause palestinienne”. Il a également annoncé qu’une résolution sur la Palestine serait discutée et adoptée à la clôture du sommet, prévue pour dimanche.

Ce sommet intervient alors que les tensions entre Israël et le Hamas, le mouvement islamiste palestinien au pouvoir à Gaza, demeurent élevées. Une proposition de trêve est actuellement en cours de négociation en Égypte, avec la participation d’une délégation du Hamas. Cette proposition vise à mettre fin aux hostilités qui ont duré près de sept mois et ont entraîné la mort de milliers de personnes, principalement des civils.

La communauté internationale, y compris les pays membres de l’OCI, observe de près ces développements, exprimant sa préoccupation face à la violence persistante dans la région et appelant à des mesures concrètes pour mettre fin au conflit et promouvoir une paix durable.

Le sommet de l’OCI offre une plateforme importante pour coordonner les efforts des pays musulmans en faveur de la Palestine et pour exprimer une solidarité collective envers le peuple palestinien. Les discussions et les décisions prises lors de cette réunion pourraient avoir un impact significatif sur l’évolution de la situation au Moyen-Orient et sur les efforts visant à résoudre le conflit israélo-palestinien.

Le Conseil des Sages de la CEDEAO appelle au maintien des régimes militaires au sein de l’organisation régionale

Dans une déclaration publiée mercredi sur X, le Conseil des Sages de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a émis un appel pressant aux régimes militaires du Burkina Faso, du Mali et du Niger pour qu’ils reconsidèrent leur décision de se retirer de l’organisation régionale.

Le président du Conseil des Sages, l’ancien chef d’État du Nigeria Goodluck Jonathan, a exprimé ses préoccupations concernant la déclaration de retrait des trois pays sahéliens. Il a souligné l’importance de l’unité au sein de la CEDEAO et a invité les États membres à reconsidérer leur position dans l’intérêt de la solidarité régionale.

Les trois pays en question, dirigés par des régimes militaires issus de coups d’État successifs depuis 2020, ont annoncé en janvier leur intention de quitter la CEDEAO. Cependant, selon les règles de l’organisation, ils restent tenus par leurs obligations pendant une période d’un an après avoir notifié leur retrait.

Parallèlement à cette démarche, le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont formé l’Alliance des États du Sahel (AES) et ont mis en place une force conjointe pour lutter contre les groupes jihadistes opérant dans la région.

Le Conseil des Sages a également souligné les préoccupations concernant les ingérences géopolitiques croissantes dans la région ainsi que la vulnérabilité des États membres. Il a exhorté la Commission de la CEDEAO à prendre des mesures urgentes pour prévenir toute escalade de conflits géostratégiques dans la région.

Il convient de noter que ces trois pays sahéliens ont récemment demandé le retrait des forces françaises de leur territoire et ont cherché de nouveaux partenaires, notamment la Russie.

En février, la CEDEAO avait appelé à la réconciliation avec le Burkina Faso, le Mali et le Niger, les encourageant à maintenir leur adhésion au bloc régional.

Cette déclaration du Conseil des Sages met en lumière les défis complexes auxquels la CEDEAO est confrontée, notamment en ce qui concerne la stabilité politique et la coopération régionale dans un contexte de changements politiques majeurs au sein de ses États membres.

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