Lutte sénégalaise : L’incertitude plane après la suspension de la couverture sécuritaire par la police

La lutte sénégalaise traverse une période d’incertitude après la décision des autorités de suspendre, jusqu’à nouvel ordre, la couverture sécuritaire des combats. Cette mesure, annoncée par la police nationale, risque de perturber plusieurs affiches très attendues, notamment le duel opposant Prince à Modou Anta prévu le 23 février et le choc Lac de Guiers 2 vs Ada Fass programmé le 4 avril.

La police justifie cette suspension par le non-respect des « injonctions et recommandations » adressées aux acteurs du milieu de la lutte, qu’il s’agisse du Comité national de gestion de la lutte (CNG), des promoteurs ou des lutteurs eux-mêmes. L’organisation du combat entre Ama Baldé et Franc, tenu dimanche dernier, semble avoir été un élément déclencheur de cette décision.

Face à cette situation, Moustapha Kandji, porte-parole du CNG, a rappelé que « le règlement dit que sans sécurité policière, il n’y a pas de combat de lutte ». Autrement dit, tant que la couverture sécuritaire ne sera pas rétablie, l’organisation des combats reste compromise.

Cette décision inquiète fortement les promoteurs et les amateurs de lutte. Sans l’intervention de la police pour assurer l’ordre et la sécurité dans les enceintes, il est difficile d’envisager la tenue des combats en toute sérénité. Les scènes de violence qui ont parfois éclaté par le passé, notamment entre supporters, justifient cette nécessité de présence policière.

Les promoteurs, de leur côté, risquent de subir d’importantes pertes financières si les combats venaient à être annulés ou reportés. De nombreux billets sont déjà vendus, et des contrats signés avec les diffuseurs et sponsors.

Pour l’instant, aucune solution concrète n’a été avancée. Il revient désormais aux différents acteurs de la lutte de s’asseoir autour d’une table avec les autorités pour tenter de trouver un compromis. Une réforme de l’organisation sécuritaire des combats pourrait être envisagée afin d’éviter que de telles décisions ne viennent à nouveau perturber la saison.

Ama Baldé vs Franc : Un combat sous haute tension sous le contrôle strict du CNG

Le combat tant attendu entre Ama Baldé et Franc se déroulera ce dimanche à l’Arène nationale. Ce duel, qui s’annonce explosif, est marqué par une tension palpable entre les deux lutteurs et une surveillance accrue du Comité national de gestion de la lutte (CNG).

Depuis l’officialisation de leur combat, Ama Baldé et Franc n’ont cessé d’échanger des provocations, alimentant la rivalité entre leurs supporters respectifs. La tension a atteint son paroxysme lors d’un face-à-face organisé sur le plateau de la 2STV, où les deux adversaires en sont venus aux mains. Face à cette montée de violence, le CNG a pris la décision radicale d’organiser la dernière confrontation en distanciel, évitant ainsi tout risque de débordement avant le jour J.

Le CNG, conscient des risques de débordements dans l’enceinte de l’Arène nationale, a instauré des restrictions drastiques. Selon Le Quotidien, plusieurs figures emblématiques de la lutte sénégalaise, notamment Modou Lô et Balla Gaye 2, seront interdites de descendre dans l’arène. Ces derniers s’étaient affichés respectivement aux côtés de Franc et d’Ama Baldé lors de la dernière confrontation virtuelle, ravivant encore plus les tensions.

D’autres grands noms du monde de la lutte, à l’instar de Eumeu Sène, Boy Niang et plusieurs lutteurs issus de Pikine, fief d’Ama Baldé, sont également concernés par ces restrictions. L’objectif est clair : éviter toute escalade qui pourrait entacher le combat.

L’enjeu de cette confrontation dépasse largement les deux lutteurs. Le CNG, qui veut préserver l’image de la lutte sénégalaise, met tout en œuvre pour que le combat se déroule dans les meilleures conditions. La présence de figures influentes comme Balla Gaye 2 et Modou Lô aurait pu exacerber les tensions et transformer cette opposition en un affrontement généralisé entre supporters et camps rivaux.

Avec ces mesures strictes, l’instance dirigeante espère garantir un combat équitable et sécurisé, où seule la lutte primera sur les tensions extérieures. Reste à voir si cette affiche, qui tient en haleine tous les amateurs de lutte sénégalaise, répondra aux attentes sur le sable de l’Arène nationale.

Lutte sénégalaise : Jacob Baldé suspendu six mois après un incident lors d’un face-to-face

La Commission des règlements et discipline a rendu son verdict : Jacob Baldé, pensionnaire de l’écurie Falaye Baldé, est suspendu pour six mois ferme. Cette sanction fait suite à un incident survenu lors d’un face-to-face organisé par Albourakh, où il a agressé Émile François Gomis, adversaire de son coéquipier Ama Baldé.

Lors de cette cérémonie de face-to-face, un moment crucial dans la promotion des combats de lutte au Sénégal, Jacob Baldé a perdu son sang-froid. Accompagnant son coéquipier Ama Baldé, il s’en est violemment pris à Émile François Gomis, allant jusqu’à lui asséner un coup. Cette altercation a immédiatement suscité une vive réaction de la part des organisateurs et de la communauté de la lutte.

Convoqué par la Commission des règlements et discipline, Jacob Baldé a reconnu les faits en présence de son manager. Après examen du dossier, la commission a jugé que son acte allait à l’encontre des règlements en vigueur et nuisait à l’image du sport.

La décision de suspendre Jacob Baldé pour six mois ferme a été prise dans le but de préserver la discipline et l’éthique dans l’arène sénégalaise. La commission a tenu à rappeler l’importance du respect et du fair-play dans la lutte, un sport où la tension peut parfois dégénérer, notamment lors des face-to-face.

Cette suspension, effective dès la notification officielle, constitue un coup dur pour Jacob Baldé, qui devra patienter avant de pouvoir remonter sur l’aire de combat. Une période difficile pour le lutteur, qui voit ainsi son avenir immédiat compromis alors que la saison de lutte bat son plein.

Avec cette sanction, la Commission des règlements et discipline envoie un message clair à tous les acteurs de la lutte sénégalaise : les débordements ne seront pas tolérés. Cette décision vise à instaurer un climat serein et à éviter que de tels incidents ne se reproduisent à l’avenir.

Siteu accusé de violation des règles antidopage : l’ONADS promet des sanctions

Le combat très attendu entre Modou Lô et Siteu, qui a tenu en haleine les amateurs de lutte sénégalaise, connaît une suite controversée. Alors que Modou Lô s’est conformé aux règles en effectuant le contrôle antidopage à l’Arène nationale, son adversaire Siteu ne s’est pas présenté, suscitant une vive réaction de l’Organisation nationale antidopage du Sénégal (ONADS).

Dans un communiqué publié après l’événement, l’ONADS a fermement dénoncé l’attitude du lutteur de l’écurie Lansar. « Le fait de se soustraire à un contrôle antidopage constitue une violation des règles antidopage et est passible de sanctions », a déclaré l’organisation. Ce manquement, qualifié de grave, pourrait avoir des conséquences sérieuses pour le lutteur.

D’après le rapport de l’ONADS, si Modou Lô a respecté les formalités du contrôle, le staff de Siteu aurait empêché les agents antidopage de lui remettre la notification obligatoire pour effectuer le test. Cette obstruction a empêché le processus de se dérouler conformément aux règles établies.

L’ONADS a indiqué qu’elle travaillera en collaboration avec le Comité national de gestion (CNG) de lutte pour déterminer les mesures disciplinaires à prendre. Parmi les sanctions possibles, Siteu pourrait être suspendu ou se voir infliger une amende, ce qui ternirait davantage son image dans le milieu de la lutte sénégalaise.

Cette affaire soulève une nouvelle fois la question cruciale de la lutte contre le dopage dans les sports de combat au Sénégal. Le respect des procédures antidopage est essentiel pour garantir l’équité et préserver l’intégrité de la discipline.

Pour l’instant, Siteu et son staff n’ont pas réagi publiquement aux accusations portées contre eux. L’opinion publique reste divisée, tandis que les instances dirigeantes se préparent à trancher sur ce dossier délicat.

L’évolution de cette affaire pourrait avoir un impact significatif sur la carrière de Siteu, mais aussi sur la crédibilité des compétitions de lutte au Sénégal.

Sanction disciplinaire : Ada Fass suspendu pour un an par le CNG de la lutte sénégalaise

Ada Fass, récemment victorieux contre Gouy Gui, se trouve maintenant confronté à une sérieuse épreuve après avoir été suspendu pour une durée d’un an par le Comité national de gestion (CNG) de la lutte au Sénégal. Cette décision fait suite à une réunion du bureau de l’instance, où le lutteur a été au centre des discussions.

Le motif principal de cette sanction est le temps excessif que Ada Fass a pris pour sa préparation mystique avant le combat contre Gouy Gui, dépassant apparemment une heure. Cette pratique est considérée comme contraire aux règlements et aux normes de la lutte sénégalaise, ce qui a conduit à une décision disciplinaire rigoureuse de la part du CNG.

Selon les informations rapportées par le quotidien Les Echos, cette suspension pourrait également être suivie de sanctions financières supplémentaires pour Ada Fass. Cette situation marque un sérieux revers pour le lutteur, dont la carrière et les perspectives à court terme dans l’arène sont maintenant sérieusement compromises.

Les réactions à cette décision au sein de la communauté des amateurs de lutte au Sénégal sont attendues, alors que Ada Fass fait face à une période difficile dans sa carrière sportive.

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