Amnistie ou grâce pour Sonko et ses « insurrectionnalistes » : « Une trahison de la République », M. Diakhaté

Suite au conseil des ministres du mercredi 7 février 2024, lors duquel le président Macky Sall a instruit le Garde des Sceaux, Ministre de la Justice, de prendre des mesures pour pacifier l’espace public en prévision du dialogue national et de l’organisation de l’élection présidentielle, Moustapha Diakhaté, ancien président du groupe parlementaire de Bby, exprime son indignation face à ce qu’il considère comme « une trahison de la République ».

Dans une déclaration complète, M. Diakhaté affirme : « Cette déclaration présidentielle est en réalité une annonce de l’arrêt des poursuites judiciaires contre Ousmane Sonko et la réintégration des fascistes de l’ex Pastef dans le jeu politique. » Il accuse le président Macky Sall de chercher à amnistier les crimes commis par Ousmane Sonko et ses partisans, qualifiant leurs actions de tentatives visant à saper la démocratie en provoquant le départ anticipé d’un Chef d’État démocratiquement élu.

M. Diakhaté estime que, compte tenu des crimes commis par Sonko et ses partisans, ils ne sont plus dignes de revendiquer une place dans l’espace politique sénégalais. Il rappelle les années 2021, 2022 et 2023 comme des périodes tragiques pour le Sénégal, marquées par des pertes humaines importantes et des destructions massives de biens publics et privés, attribuées aux actions des partisans de Sonko.

Cette réaction de M. Diakhaté reflète les inquiétudes de certains secteurs de la société sénégalaise quant à la possibilité d’une amnistie ou d’une grâce pour Ousmane Sonko et ses partisans, et souligne les divisions politiques profondes qui persistent dans le pays. Le débat sur la réconciliation nationale et la responsabilité des actions passées continue de diviser l’opinion publique sénégalaise alors que le pays se prépare pour de nouveaux développements politiques cruciaux.

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