Finances publiques : le FRAPP appelle à un refus de payer la dette cachée du Sénégal

L’annonce a fait l’effet d’une onde de choc : entre 2019 et 2023, une dette de 7 milliards de dollars aurait été dissimulée sous la présidence de Macky Sall, selon les constations du Fonds monétaire international (FMI). Alors que le rapport d’audit de la Cour des comptes met en lumière d’importantes irrégularités dans la gestion des finances publiques, la société civile monte au créneau. Le Front pour une Révolution Anti-impérialiste Populaire et Panafricaine (FRAPP) appelle à une mobilisation nationale pour contester cette dette jugée illégitime et exiger des comptes.

APPEL À LA MOBILISATION POUR L’ANNULATION DE LA DETTE ILLÉGITIME- ÑOO BAÑ, DU ÑU FAY BOR BI!

Le Fonds monétaire international (FMI) a récemment révélé qu’entre 2019 et 2023, une dette de 7 milliards de dollars (soit plus de 4 000 milliards de FCFA) aurait été dissimulée sous la présidence de Macky Sall. Cette annonce a provoqué un choc au sein de l’opinion publique sénégalaise, soulevant des interrogations majeures sur la gouvernance économique du pays et sur la responsabilité des institutions internationales. Si cette dette a été tenue secrète, comment expliquer le silence du FMI pendant toutes ces années ? L’institution, censée veiller à la transparence et à la stabilité financière des pays qu’elle surveille, n’a-t-elle pas failli à sa mission en ne révélant cette anomalie que maintenant ?

Une équipe des services du FMI, dirigée par M. Edward Gemayel, a effectué une mission au Sénégal du 18 au 26 mars 2025 afin d’échanger avec les autorités sur les conclusions du rapport d’audit de la Cour des comptes, publié le 12 février 2025. Cet audit approfondi a examiné l’exécution budgétaire sur la période 2019-2023 et confirmé des déclarations erronées importantes des déficits budgétaires et de la dette publique. La mission visait à évaluer l’ampleur des écarts constatés, comprendre les mécanismes ayant conduit aux incohérences et discuter des mesures correctrices à mettre en place pour éviter qu’elles ne se reproduisent.

Le rapport de la Cour des comptes, intitulé “Rapport sur la situation des Finances publiques : gestion de 2019 au 31 mars 2024”, a été transmis au gouvernement avant sa publication. Ce rapport comprend deux chapitres principaux : le premier examine les opérations du budget général et des comptes spéciaux du Trésor, tandis que le second se concentre sur la gestion de la trésorerie et la situation de l’endettement. L’audit a révélé des anomalies significatives dans la gestion des finances publiques pendant la période concernée, notamment des écarts importants entre les chiffres officiels et la réalité financière du pays.

Ainsi, le rapport indique que l’encours total de la dette de l’administration centrale budgétaire s’élevait à 18 558,91 milliards de francs CFA au 31 décembre 2023, représentant 99,67 % du PIB, un taux bien supérieur à celui annoncé par le précédent régime, qui évoquait un montant de 13 854 milliards. Cet écart de 25,27 % met en lumière une importante divergence entre les chiffres réels et les montants officiellement communiqués. En ce qui concerne le déficit budgétaire en 2023, l’ancien régime avait annoncé un montant de 911 milliards de FCFA, soit 4,9 % du PIB. Toutefois, selon le “déficit recalculé” par la Cour des comptes, ce déficit atteignait en réalité 2 291 milliards de FCFA, soit 12,3 % du PIB.

Ces révélations soulèvent des interrogations quant à la responsabilité du FMI, une institution chargée de veiller à la transparence et à la stabilité financière des pays membres. Si une telle somme a été dissimulée, comment expliquer le silence du FMI pendant toutes ces années ? L’institution n’a-t-elle pas failli à sa mission en ne révélant cette anomalie que maintenant ? Le FMI est souvent accusé d’être un acteur politique influençant les choix budgétaires des pays sous ajustement structurel tout en fermant les yeux sur certaines pratiques des gouvernements en place. Si le FMI a volontairement attendu le départ de Macky Sall pour révéler cette dette cachée, cela signifie qu’il aurait joué un rôle dans la protection de l’ancien régime. Cette révélation tardive pourrait alors être interprétée comme une tentative de pression sur le nouveau gouvernement, lui imposant un passif financier colossal et limitant ainsi sa marge de manœuvre.

Il est essentiel de comprendre les implications concrètes d’une dette cachée de cette ampleur. Si ces 7 milliards de dollars doivent être intégrés dans les comptes publics, cela signifie que le Sénégal verra sa dette officiellement augmentée, ce qui risque d’affecter sa notation financière et d’augmenter les coûts de ses futurs emprunts. De plus, le pays pourrait être contraint d’adopter de nouvelles mesures d’austérité pour respecter ses engagements envers les créanciers, au détriment des investissements sociaux et économiques nécessaires à son développement. Le peuple sénégalais se retrouverait alors à payer pour des choix financiers qu’il n’a jamais validés ni même connus.

Face à cette situation, plusieurs solutions peuvent être envisagées. Tout d’abord, une enquête approfondie doit être menée pour identifier les responsables de cette dissimulation, tant au niveau national qu’international. L’Inspection Générale d’État (IGE) doit jouer un rôle actif en exploitant le rapport de la Cour des comptes et en approfondissant les investigations pour déterminer comment ces fonds ont été engagés et qui en a bénéficié. Ensuite, il est impératif que les nouvelles autorités sénégalaises contestent officiellement cette dette auprès des créanciers et des institutions internationales, en invoquant la doctrine de la dette odieuse.

L’histoire récente montre que certains pays ont réussi à se libérer d’une dette illégitime. En 2003, l’Irak a bénéficié d’une annulation de dette en raison du caractère odieux des emprunts contractés sous Saddam Hussein. L’Équateur, en 2008, a refusé de rembourser certaines dettes après un audit national qui a conclu qu’elles étaient illégitimes. Le Sénégal pourrait s’inspirer de ces exemples pour refuser de payer une dette qui n’a pas profité à son peuple.

Le refus de cette dette ne signifie pas que le Sénégal doit se plier aux exigences du FMI ou dépendre de son expertise pour gérer cette crise. Le FMI a prouvé à maintes reprises qu’il ne défendait pas les intérêts des peuples, mais plutôt ceux des créanciers internationaux et des grandes puissances économiques (cf rapport 2025 du FRAPP sur les institutions de Bretton Woods- _https://urls.fr/lHVehH_ ). Il est donc impératif que le Sénégal rompe avec cette institution et explore des alternatives souveraines pour atteindre les objectifs de l’Agenda National de Transformation/Vision 2050.

Dans cette perspective, le gouvernement doit rapidement lancer les concertations sur le projet de loi portant doctrine de financement de l’économie nationale, annoncé en Conseil des ministres le 16 octobre 2024. Les autorités doivent convier les parties prenantes à la réflexion et accélérer le processus afin de faire émerger des solutions endogènes. Parmi celles-ci, des instruments comme la Diaspora Bond, l’equity ou les Patriotes Bonds pourraient constituer des alternatives viables pour mobiliser des ressources sans dépendre des institutions financières internationales.

Cette affaire met en lumière les failles d’un système où les décisions financières d’un gouvernement peuvent engager l’avenir de tout un peuple sans son consentement. La révélation tardive du FMI pose de sérieuses questions sur sa crédibilité et son rôle dans la gestion économique du Sénégal. Le peuple sénégalais ne doit pas être tenu responsable d’une dette contractée dans l’ombre et qui ne lui a apporté aucun bénéfice tangible.

Face à cette injustice, la mobilisation populaire est indispensable. Les citoyens doivent s’organiser pour exiger la transparence et refuser le paiement de cette dette illégitime. 
Le FRAPP invite donc les forces de la nation à appuyer ce plaidoyer à travers la mise en place d’un collectif citoyen pour l’annulation de cette dette.
C’est en s’unissant que les Sénégalais pourront imposer un nouveau modèle économique fondé sur la souveraineté et la justice sociale.

Polémique sur la dette cachée : l’APR défie le gouvernement et interpelle le FMI

L’affaire de la « dette cachée » de 4 000 milliards de FCFA continue de secouer la scène politique sénégalaise. L’ancien ministre Papa Malick Ndour, membre influent de l’Alliance pour la République (APR), rejette catégoriquement les accusations portées contre le régime de Macky Sall et interpelle le Fonds monétaire international (FMI) pour obtenir un arbitrage sur cette affaire. Selon lui, le gouvernement de Bassirou Diomaye Faye utilise cette controverse pour détourner l’attention des difficultés économiques actuelles du pays.

Dans une interview accordée à France 24, Papa Malick Ndour a dénoncé une instrumentalisation politique visant à discréditer l’ancien régime. Il met en cause le rapport de la Cour des comptes, qui aurait révélé l’existence d’une dette non déclarée d’environ 7 milliards de dollars sous le gouvernement de Macky Sall.

« Ce sont des accusations infondées et mensongères. Il n’existe aucune dette cachée. La gestion budgétaire du Sénégal a toujours été transparente et encadrée par des institutions comme le FMI et la Banque mondiale. Si une telle somme existait sans être déclarée, ces organismes l’auraient relevée bien avant », a-t-il martelé.

L’ancien ministre reproche également au gouvernement actuel de ne pas avoir respecté le principe du contradictoire en publiant le rapport sans donner la possibilité aux anciens responsables financiers de se défendre.

« Un audit sérieux exige que toutes les parties concernées soient entendues. Or, nous n’avons même pas été consultés avant la publication du rapport. C’est une attaque politique déguisée sous une prétendue quête de transparence », a-t-il dénoncé.

L’APR alerte sur les conséquences économiques et financières de cette polémique. Selon Papa Malick Ndour, ces accusations risquent de ternir la réputation du Sénégal auprès des investisseurs et des institutions de financement international.

« Le gouvernement actuel a créé un climat d’incertitude économique en lançant ces accusations à la légère. Résultat : les agences de notation et les bailleurs s’interrogent sur la stabilité financière du pays. Cela pourrait entraîner une baisse de la note souveraine du Sénégal, une augmentation des taux d’intérêt sur les emprunts et des restrictions sur l’accès aux financements internationaux », a-t-il averti.

Cette situation, selon lui, fragilise l’économie nationale et compromet la mise en œuvre des projets d’infrastructures financés par des emprunts internationaux.

Face à la polémique, Papa Malick Ndour défie le gouvernement en demandant une confrontation devant le Fonds monétaire international (FMI). Selon lui, cette instance dispose des outils nécessaires pour vérifier la véracité des accusations et trancher le débat.

« Nous avons l’opportunité unique de démontrer les contrevérités du gouvernement devant le FMI. Si cette dette cachée existait réellement, alors qu’ils en apportent la preuve devant cette institution », a-t-il lancé.

Il a également affirmé que l’APR est prête à organiser un débat public sur la gestion financière du Sénégal avec les experts économiques du parti au pouvoir.

« Nous invitons les ‘4 000 cadres’ du PASTEF à un débat technique et factuel. Qu’ils viennent nous expliquer où est cette dette, qui en sont les créanciers, et pourquoi elle n’a jamais été révélée auparavant », a-t-il ajouté.

Cette affaire de dette cachée est devenue un véritable chantier politique entre le nouveau et l’ancien régime. D’un côté, le gouvernement de Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko accuse Macky Sall d’avoir laissé un fardeau financier dissimulé, rendant plus difficile la mise en place de leurs réformes économiques. De l’autre, l’APR dénonce une tentative de diversion pour masquer l’inexpérience et l’échec du gouvernement actuel dans la gestion économique du pays.

Dans un contexte où le Sénégal négocie avec le FMI et la Banque mondiale pour maintenir sa stabilité financière, cette controverse pourrait avoir des conséquences à long terme sur la confiance des investisseurs et des partenaires internationaux.

Polémique sur une « dette cachée » de 7 milliards de dollars : Hamidou Anne accuse Ousmane Sonko de mettre en péril la souveraineté nationale

La révélation d’une dette non déclarée de plus de 4 000 milliards de FCFA (environ 7 milliards de dollars) par la Cour des comptes continue de susciter des réactions au Sénégal. Cette affaire, qui alimente un vif débat sur la gestion des finances publiques, oppose le gouvernement en place et l’opposition. Hamidou Anne, essayiste et membre de l’Alliance pour la République (APR), accuse le Premier ministre Ousmane Sonko d’aggraver la situation en mettant en péril la souveraineté économique du pays.

Pour Hamidou Anne, les accusations du gouvernement sur une soi-disant dette dissimulée sous le régime de Macky Sall ne sont qu’un prétexte politique visant à discréditer l’ancien pouvoir. Il estime qu’il est impossible de cacher une telle somme dans les comptes publics, puisque les créanciers sont connus, les remboursements en cours et les documents accessibles aux organismes de contrôle. Il affirme que cette accusation est une stratégie pour détourner l’attention des véritables défis économiques du pays et que le gouvernement actuel cherche des boucs émissaires au lieu d’apporter des solutions.

Il dénonce également ce qu’il considère comme une tentative de manipulation de l’opinion publique en pointant du doigt l’ancien régime pour justifier d’éventuelles difficultés économiques à venir.

Cette révélation pourrait avoir de lourdes conséquences sur l’économie sénégalaise. Une dette jugée excessive ou mal gérée par les partenaires financiers pourrait entraîner une baisse de la note souveraine du Sénégal, ce qui rendrait plus coûteux les futurs emprunts de l’État sur les marchés internationaux.

Hamidou Anne craint également que le pays ne soit contraint de se soumettre aux exigences du Fonds monétaire international (FMI), ce qui pourrait entraîner des mesures d’austérité, telles que la suppression des subventions sur les produits de première nécessité, l’augmentation des taxes et impôts, et des restrictions budgétaires affectant les services publics. Selon lui, Ousmane Sonko est en train de fragiliser la position financière du Sénégal en exposant le pays aux pressions du FMI, ce qui risquerait d’aboutir à une austérité qui frappera les ménages les plus modestes.

Face à cette situation, Hamidou Anne appelle à un débat public entre les experts économiques de l’APR et ceux du Pastef afin de faire la lumière sur cette affaire. Il invite également le gouvernement à publier l’ensemble des documents financiers pour prouver ses accusations. Il affirme que si le gouvernement est sincère, il doit accepter un débat technique et publier les preuves de cette soi-disant dette cachée, et que l’APR est prête à confronter ses chiffres pour démontrer que cette polémique est infondée.

Il propose également une rencontre entre les cadres de l’APR et le FMI afin de clarifier la situation et protéger la crédibilité financière du Sénégal sur la scène internationale.

Alors que l’économie sénégalaise fait face à des défis majeurs, cette controverse accentue les tensions entre le gouvernement et l’opposition. La question de la dette publique et de la gestion budgétaire pourrait bien devenir un sujet central dans le débat politique des prochains mois.

Le gouvernement pourra-t-il convaincre de la réalité de cette « dette cachée » ? Ou assiste-t-on à une nouvelle bataille politique où chaque camp tente d’imposer sa version des faits ? Seul l’avenir le dira.

La dérive du pouvoir : « Depuis quand dire à un menteur qu’il ment est devenu une insulte ? », par Mansour Faye

En août 2023, un groupe d’intellectuels sénégalais avait lancé une pétition dénonçant ce qu’ils appelaient des « dérives » du Président Macky Sall, qu’ils jugeaient nuisibles pour les acquis démocratiques du Sénégal. Leur mobilisation était animée par des préoccupations légitimes concernant l’État de droit et les libertés publiques, mais un an après, force est de constater que leurs accusations n’ont pas été étayées par des preuves solides. Aujourd’hui, face à l’absence de faits concrets, il est légitime de se demander si ces intellectuels n’ont pas été manipulés eux-mêmes par des forces occultes, un jeu de pouvoir savamment orchestré par le président Macky Sall et ses alliés.

Les accusations de « dérives » portées contre le gouvernement de Macky Sall semblent, avec le recul, reposer uniquement sur des suspicions et non sur des éléments factuels. Aucun rapport officiel n’a validé ces allégations. Cela soulève une question cruciale : pourquoi tant d’efforts pour accuser sans fondement un régime qui, malgré ses controverses, semble maîtriser les rouages de l’État à son avantage ?

Il est nécessaire de rappeler certains faits : Le président Macky Sall, surnommé « SAS demi-dieu » par ses détracteurs, a fait preuve à plusieurs reprises de comportements qui laissaient à désirer. Entre simulations de maladies et gestes calculés pour attiser les tensions sociales, le président a semblé vouloir manipuler l’opinion publique et créer un climat de crise. Son arrestation et ses provocations, comme celle des menottes ostensibles lors de sa première convocation, ont provoqué des émeutes et un véritable chaos dans le pays.

Les scènes de Bignona, où le président faisait semblant de tomber malade, sont devenues des symboles de son stratagème pour manipuler les masses. Pendant ce temps, les conséquences de ses actions ont affecté non seulement la stabilité du pays, mais aussi sa réputation internationale.

Pire encore, l’attitude du président pendant la période de couvre-feu, lorsqu’il a évoqué un mal de dos imaginaire pour justifier ses actions, montre bien l’écart entre la réalité des faits et les justifications publiques données par le gouvernement. Ces manipulations, loin d’être isolées, témoignent d’un mode opératoire qui cherche à détourner l’attention du peuple et à détourner les critiques.

La situation ne se limite cependant pas à ces dérives personnelles. De nombreuses personnalités de l’opposition, telles que Farba Ngom et Moustapha Diakhaté, ont été emprisonnées pour des accusations infondées, mettant en lumière une gestion autoritaire et injuste. Quant à mon propre cas, je fais l’objet d’une privation de liberté sans justification légale, ce qui traduit l’ampleur de la dérive autoritaire actuelle.

Le plus préoccupant reste l’attaque contre la cohésion sociale. Un ministre de l’État a publiquement exprimé ses frustrations en mentionnant « enfin, un Diola », un propos qui semble anodin, mais qui revêt un caractère extrêmement inquiétant dans un pays qui a toujours mis en avant l’unité nationale. Ce discours ethnique, qui divise plutôt que de rassembler, ne fait qu’exacerber les tensions sociales et fragilise davantage la stabilité du Sénégal.

Face à cette situation, il est évident que le pays est pris dans un tourbillon de populisme et d’inefficacité gouvernementale. Les réformes économiques imposées par le FMI, tout en étant nécessaires, risquent de précipiter le pays dans une crise encore plus profonde. Le Sénégal, autrefois un modèle en Afrique de l’Ouest, se trouve dans une situation de plus en plus inconfortable.

Aujourd’hui, il est impératif que le peuple sénégalais se réveille et prenne conscience de l’urgence de la situation. Il est temps d’agir pour stopper cette dérive qui menace les fondements mêmes de notre société. Le Sénégal mérite un avenir où les valeurs de justice, d’intégrité et d’unité nationale sont respectées, et non un avenir dominé par l’arrogance du pouvoir et la division.

Le Sénégal doit retrouver sa grandeur. Les citoyens doivent se lever pour défendre ce qui reste de notre démocratie et faire en sorte que le pays ne sombre pas dans l’abîme de l’autoritarisme. Que Dieu bénisse notre nation et guide les actions de ses dirigeants vers un avenir plus prospère et juste.

AFFAIRE DE LA PRÉSUMÉE « DETTE CACHÉE » : L’APR met sur la table du FMI plus de 100 kg de documents explosifs !

Dans un contexte de tensions politiques et économiques, l’Alliance pour la République (APR) déploie une offensive pour contrer les accusations de leurs successeurs sur une présumée « dette cachée ». Selon des informations exclusives du « Dakarois Quotidien », le parti met en avant plus de 150 kg de documents afin de se défendre. Une lettre confidentielle a été adressée au FMI, dans laquelle l’APR exige une rencontre pour clarifier les enjeux liés à la gestion de la dette publique et mettre en lumière ce qu’elle considère comme des manipulations.

L’Alliance pour la République (APR) semble plus que déterminée à contester vigoureusement les accusations formulées par leurs successeurs à la tête du Sénégal. Selon des informations exclusives du « Dakarois Quotidien », une rencontre stratégique avec le Fonds monétaire international (FMI), minutieusement négociée au plus haut niveau, est en train de se mettre en place. Celle-ci serait accompagnée de pas moins de cent cinquante (150) kilogrammes de documents considérés comme des « preuves accablantes » contre le tandem Diomaye-Sonko, à en croire notre interlocuteur. Ces documents, dont le contenu demeure jusqu’à présent confidentiel, devraient permettre à l’APR de remettre en cause les conclusions du rapport de la Cour des comptes et d’éclairer certains aspects de l’enquête.
En effet, l’objectif affiché par l’APR est de rétablir la vérité et de clarifier certains points cruciaux sur la gestion des finances publiques. Le parti entend ainsi prouver que les accusations formulées contre les anciens responsables de l’exécutif sont basées sur des faits incomplets ou déformés.
D’après notre source, leur parti va mettre en lumière les « manipulations destinées à nuire à son image et à celle de ses membres ». En effet, rappelle-t-elle, le rapport de la Cour des comptes mis à la disposition du public ne comporte pas de signature et tous les présidents de chambre n’ont pas participé à son élaboration. Elle insiste sur le fait que les documents que l’APR s’apprête à soumettre au FMI pourraient mettre en exergue les incohérences dans le rapport de la Cour des comptes, notamment en ce qui concerne les procédures suivies dans l’enquête. La formation politique critique particulièrement l’absence de consultation des anciens ministres et directeurs des Finances, arguant que ce manquement porte atteinte à l’un des principes fondamentaux de la justice, à savoir le respect du contradictoire.

LA MISSIVE

Une lettre confidentielle, envoyée hier, mercredi, par l’APR à Majdi Debbich, le représentant résident du FMI à Dakar, souligne ces points susmentionnés et demande expressément une rencontre avec les experts du Fonds pour discuter des conclusions du rapport de la Cour des comptes. Le contenu de cette lettre est une attaque directe contre la gestion des statistiques économiques et financières par les actuelles autorités gouvernementales, et ce, en particulier concernant la dette publique. Le parti met en cause les manipulations présumées du Gouvernement « Sonko 1 » faisant croire à l’opinion que le FMI aurait validé les conclusions du rapport de le Cour des comptes. Ce qui n’est, d’après l’APR, absolument pas le rôle de cette institution financière.
L’APR insiste sur le fait que le FMI n’a pas pour prérogative de valider officiellement les chiffres de la dette publique, mais qu’il se limite à discuter avec les autorités sénégalaises et à proposer des réformes en fonction de l’état des finances publiques. En ce sens, le parti dénonce ce qu’il considère comme une instrumentalisation du FMI par le Gouvernement pour appuyer ses propres conclusions et discréditer les anciens responsables de l’administration publique.
Pour terminer, la source du « Dakarois Quotidien » affirme que pour l’APR, il ne s’agit pas simplement de défendre une position, mais de rétablir la vérité et de préserver la réputation du Sénégal sur la scène internationale. Elle précise que, contre vents et marées, leur parti va défendre la transparence car cette situation dépasse les simples enjeux politiques internes, et qu’elle pourrait avoir des conséquences considérables pour la crédibilité du Sénégal sur la scène internationale.
In fine, si les accusations formulées par la Cour des comptes sont jugées fondées par les partenaires internationaux du Sénégal, le pays pourrait se retrouver isolé sur le plan diplomatique et économique.
La rencontre avec le FMI, qui devrait prochainement avoir lieu, pourrait avoir un nouveau rebondissement dans cette affaire. Ce dossier est loin d’être clos et les enjeux sont de taille !

Penda THIAM

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°431 – 27/03/2025

🔴 RENCONTRE AVEC LE FMI POUR « RÉTABLIR LA VÉRITÉ » : L’APR BRANDIT 150 KG DE DOCUMENTS EXPLOSIFS !
🔴 LIBERTÉ PROVISOIRE PRONONCÉE PAR LA CHAMBRE D’ACCUSATION FINANCIÈRE : LAT DIOP « TENU EN OTAGE » PAR LE PARQUET

🔴 SÉNÉGAL VS TOGO : DES INCIDENTS ONT FAILLI GÂCHER LA RENCONTRE
🔴 COUPE DE LA LIGUE (5e J.) : L’AS KAFFRINE SURPREND CASA SPORTS

Dette publique et rapport de la Cour des Comptes : l’APR demande une réunion avec le FMI

Le Secrétariat Exécutif National (SEN) de l’Alliance Pour la République (APR) a officiellement saisi le Fonds Monétaire International (FMI) pour solliciter une réunion de travail sur les conclusions du rapport de la Cour des Comptes portant sur la gestion des finances publiques entre 2019 et 2023. L’APR conteste vigoureusement les accusations formulées contre l’ancien régime et dénonce une procédure qu’elle juge biaisée et non conforme aux règles de transparence.

Selon le communiqué du SEN, le FMI a publié un compte-rendu de sa mission au Sénégal et a précisé qu’il n’avait en aucun cas validé les chiffres du rapport de la Cour des Comptes. L’organisation financière aurait uniquement constaté et analysé les données fournies par le gouvernement actuel, sans se prononcer sur leur exactitude.

L’APR insiste sur le fait que le FMI ne joue pas un rôle de validation officielle des statistiques de la dette publique, mais se limite à discuter des chiffres avec les autorités et à proposer des réformes. Dans cette optique, le parti dénonce des manipulations orchestrées par le gouvernement pour faire croire que le FMI aurait confirmé les conclusions du rapport.

Face à cette situation, l’APR a adressé une lettre officielle au représentant résident du FMI à Dakar, Majdi Debbich, pour contester le rapport de la Cour des Comptes et demander une rencontre avec les experts du FMI. Cette réunion devrait permettre aux anciens ministres et hauts responsables du régime de Macky Sall de présenter leurs arguments et de réfuter les accusations.

L’APR évoque plusieurs manquements dans la procédure d’audit menée par la Cour des Comptes, notamment :

  • Le non-respect du Code de transparence dans la gestion des finances publiques, en vigueur depuis 2012.
  • L’absence de consultation des anciens ministres et directeurs des Finances durant l’enquête, en violation du principe du contradictoire.

Le parti affirme disposer d’éléments de preuve irréfutables pour démonter ce qu’il considère comme une manœuvre politicienne et rétablir la crédibilité de la signature du Sénégal sur la scène internationale.

Cette prise de position du parti de l’ancien président Macky Sall intervient alors que la question de la dette cachée de plus de 4000 milliards de FCFA continue de susciter un vif débat au Sénégal. Le gouvernement de Bassirou Diomaye Faye et le Premier ministre Ousmane Sonko ont pointé du doigt une mauvaise gestion des finances publiques sous l’ancien régime, ce qui a conduit à la suspension des discussions sur un nouveau programme d’aide avec le FMI.

L’APR, de son côté, perçoit ces accusations comme une instrumentalisation politique visant à ternir son bilan et à justifier les difficultés économiques actuelles.

L’issue de cette confrontation dépendra en grande partie de la réaction du FMI et des éléments que l’APR pourra apporter lors de la réunion demandée. En attendant, ce dossier continue de polariser le débat politique et économique au Sénégal, avec en toile de fond les conséquences de la gestion passée et les défis financiers du nouveau régime.

Guy Marius Sagna exige le jugement de Macky Sall pour haute trahison

Le député et activiste Guy Marius Sagna est monté au créneau ce mardi pour dénoncer ce qu’il qualifie de « dissimulation frauduleuse de dette publique » sous le régime de l’ancien président Macky Sall. Selon les révélations du Fonds monétaire international (FMI), une dette cachée de 7 milliards de dollars (plus de 4000 milliards de FCFA) aurait été accumulée entre 2019 et 2024, sans que les institutions internationales et le peuple sénégalais n’en soient informés.

Face à cette révélation, Guy Marius Sagna estime que Macky Sall et ses collaborateurs doivent répondre de leurs actes devant la justice pour haute trahison. Dans une déclaration virulente, il pointe du doigt « une gestion opaque et irresponsable des finances publiques », tout en appelant à une action judiciaire ferme contre les responsables de cette situation.

Le FMI, qui a récemment audité les finances publiques du Sénégal, a révélé que cette dette massive n’avait pas été correctement déclarée aux institutions financières et aux bailleurs de fonds internationaux. Pourtant, selon Guy Marius Sagna, des signaux d’alerte avaient déjà été lancés.

« Nous le savions déjà, car le Premier ministre Ousmane Sonko et la Cour des comptes avaient déjà informé le peuple », affirme-t-il.

L’ancien président Macky Sall et son gouvernement auraient ainsi dissimulé des engagements financiers majeurs, exposant aujourd’hui le pays à une situation budgétaire critique et à de potentielles restrictions de financement extérieur.

Loin de se contenter de dénoncer, Guy Marius Sagna rejette catégoriquement l’idée que le peuple sénégalais doive supporter le poids de cette dette.

« Ces 7 milliards de dollars sont une dette illégitime et odieuse que le peuple sénégalais ne doit pas payer », martèle-t-il.

Il exhorte le gouvernement actuel, dirigé par le président Bassirou Diomaye Faye, à renégocier ces engagements financiers, voire à refuser de les honorer si des irrégularités sont avérées.

Dans son discours, Guy Marius Sagna ne ménage pas non plus le FMI, qu’il accuse d’avoir fermé les yeux sur cette situation pendant plusieurs années.

« Où était et que faisait le FMI pendant tout ce temps ? » s’interroge-t-il, mettant en cause la responsabilité des institutions financières internationales dans la surveillance des engagements budgétaires des États.

Alors que certains acteurs politiques et économiques critiquent la gestion du nouveau gouvernement face à cette dette, Guy Marius Sagna appelle à la solidarité et au soutien envers Ousmane Sonko et l’équipe en place.

« Au lieu de critiquer ceux qui ont révélé cette dette de plus de 4000 milliards de FCFA, Ousmane Sonko et son gouvernement, nous devons tous les soutenir, les protéger et les motiver », insiste-t-il.

Pour lui, les véritables coupables ne sont pas ceux qui mettent à nu les scandales financiers, mais bien ceux qui en sont responsables et qui doivent, selon lui, être jugés pour leurs actes.

Si pour l’instant aucune procédure judiciaire officielle n’a été engagée contre Macky Sall et son entourage, les appels à des enquêtes approfondies se multiplient. Certains acteurs politiques demandent une audition de l’ancien président et de ses anciens ministres des Finances, tandis que d’autres réclament une commission parlementaire pour faire la lumière sur cette affaire.

Quand le Pastef découvre les vertus du respect : une ironie bien amère. ( Par Aminata Guèye Ancienne députée )

Il est fascinant, presque comique, de voir le Pastef, ce parti qui a érigé l’invective en art politique, appeler aujourd’hui le CNRA et le CORED à sévir contre les insulteurs. Oui, vous avez bien lu : ceux-là mêmes qui, hier encore, faisaient de l’injure leur arme de prédilection, se découvrent soudain une passion pour la bienséance et le respect des institutions. Quelle ironie !

Faut-il rappeler que la constante dans le discours du Pastef, à l’époque où il était dans l’opposition, était l’insulte et le dénigrement ? Leur leader, Ousmane Sonko, n’a pas hésité à multiplier les propos durs, voire injurieux, à l’encontre de l’ancien Président de la République, Macky Sall. Ces attaques verbales, souvent teintées de mépris, étaient alors justifiées par une prétendue quête de vérité et de justice. Et aujourd’hui, ce même parti voudrait jouer les gardiens de la morale publique ? Allons donc !

Le paradoxe ne s’arrête pas là. Ce parti semble avoir une mémoire bien sélective. Il oublie commodément que ses propres figures de proue ont contribué à banaliser l’insulte dans le débat public. Mais voilà qu’une fois au pouvoir, le Pastef découvre les vertus du respect et de la retenue. Une conversion tardive, mais ô combien révélatrice.

En réalité, cet appel au CNRA et au CORED n’est rien d’autre qu’une tentative maladroite de détourner l’attention. Car si le Pastef veut vraiment lutter contre les discours haineux, il ferait bien de commencer par balayer devant sa propre porte. L’insulte, qu’elle vienne de l’opposition ou du pouvoir, reste une insulte. Et le respect des institutions ne devrait pas être une posture opportuniste, mais un principe constant.

Aminata Guèye 
Ancienne députée 
Adjointe au maire de Saint-Louis

Mimi Touré sur la réconciliation entre la justice et les citoyens : « Nous sommes sur le bon chemin »

Invitée de l’émission En Vérité ce dimanche, Aminata Touré, plus connue sous le nom de Mimi Touré, s’est exprimée sur plusieurs sujets brûlants de l’actualité nationale. Haut représentant du président de la République Bassirou Diomaye Faye, l’ancienne ministre de la Justice et ex-Première ministre de Macky Sall a notamment abordé la question de la réconciliation entre la justice et les citoyens, affirmant avec optimisme que « nous sommes sur le bon chemin ».

Mimi Touré a reconnu l’ampleur du défi, rappelant le contexte particulièrement difficile hérité du précédent régime, dont elle a pourtant été un membre influent. « N’oubliez pas qu’on était dans une situation extrêmement difficile. L’actuel président de la République a été libéré de prison quatre jours après le début de l’élection présidentielle, avec le Premier ministre. Plus de 1000 personnes étaient emprisonnées pour des raisons politiques. Donc la réconciliation et le rétablissement de la confiance vont prendre du temps, mais je pense que les Sénégalais le savent », a-t-elle souligné.

L’ancienne ministre a ainsi insisté sur la nécessité de restaurer une justice crédible et impartiale, tout en admettant que cela nécessitera du temps et des efforts soutenus de la part des nouvelles autorités.

Sur la question de la reddition des comptes, Mimi Touré a adopté une position ferme, affichant son opposition à la médiation pénale comme moyen de récupérer les fonds détournés par d’anciens dignitaires du régime précédent. « Je ne suis pas d’accord sur ce point, et depuis 10 ans je le dis. Ce sera trop facile », a-t-elle affirmé.

Elle a illustré son propos par un exemple concret : « Cela veut dire que si vous nommez une personne et qu’elle détourne 50 milliards, si on l’attrape, elle peut proposer de rendre 30 milliards et s’en sortir ainsi. Les gens en feraient un métier si tout se terminait par une médiation pénale. Même la loi ne dit pas cela. »

Selon elle, la seule approche viable est de remettre les mis en cause à la justice avant d’engager tout processus de recouvrement des fonds détournés. Elle prône une justice rigoureuse, où les responsables de détournements doivent répondre de leurs actes avant toute tentative de restitution des sommes volées.

Cette déclaration intervient alors que le débat sur la médiation pénale est au cœur des discussions politiques, certains plaidant pour une approche pragmatique permettant de récupérer rapidement les fonds publics, tandis que d’autres, comme Mimi Touré, défendent une ligne plus stricte visant à instaurer une véritable dissuasion contre la corruption.

Avec ces prises de position tranchées, Mimi Touré semble vouloir marquer sa différence et affirmer son rôle dans la nouvelle dynamique politique du Sénégal, tout en restant fidèle à sa ligne de conduite en matière de gouvernance et de justice.

Un an après leur arrivée au pouvoir : Sonko et Diomaye face aux promesses non tenues sur la corruption

Le 24 mars 2024, le Sénégal a tourné une page importante de son histoire politique avec l’élection de Bassirou Diomaye Faye à la présidence et la nomination d’Ousmane Sonko comme Premier ministre. Présenté comme un duo de rupture, leur programme reposait sur des engagements forts, notamment la lutte contre la corruption et l’élimination des pratiques de détournement de fonds qui avaient marqué les mandats de Macky Sall.

Un an plus tard, si certaines réformes ont été initiées, plusieurs dossiers emblématiques de la corruption restent non élucidés. Les Sénégalais attendent encore des actions concrètes sur des affaires majeures telles que celle des 94 milliards impliquant Mamour Diallo, le scandale du PRODAC avec Mame Mbaye Niang ou encore les contrats pétroliers de Frank Timis et Aliou Sall. Ces affaires, qui avaient défrayé la chronique et suscité de vives réactions, n’ont toujours pas abouti à des poursuites judiciaires ou à des conclusions officielles. Face à ce retard, des questions émergent : le gouvernement fait-il face à des blocages internes ou existe-t-il un manque de volonté politique ?

L’un des plus grands scandales financiers de l’ère Macky Sall est l’affaire des 94 milliards. À l’origine, ce dossier concerne Mamour Diallo, ex-directeur des Domaines, accusé d’avoir orchestré un détournement massif de fonds publics dans une opération foncière. À l’époque, Ousmane Sonko avait été l’un des principaux dénonciateurs de cette affaire. Il avait promis, une fois au pouvoir, de relancer les enquêtes et de traduire les responsables en justice. Pourtant, un an après l’arrivée du tandem Sonko-Diomaye à la tête du pays, aucune avancée majeure n’a été enregistrée. Pourquoi ce dossier est-il toujours au point mort ? Certains observateurs estiment que des pressions politiques pourraient empêcher son aboutissement, tandis que d’autres dénoncent une gestion sélective des priorités. Le silence autour de cette affaire pourrait devenir un fardeau pour le gouvernement, d’autant plus que le combat contre la corruption était l’un des piliers de la campagne présidentielle.

Le Programme des Domaines Agricoles Communautaires (PRODAC) avait pour ambition de stimuler la production agricole et l’emploi des jeunes au Sénégal. Cependant, le projet a rapidement été éclaboussé par des soupçons de mauvaise gestion et de détournements. À l’époque, le ministre Mame Mbaye Niang avait été directement mis en cause. Des rapports avaient révélé une mauvaise gestion des fonds alloués au programme, mais aucune sanction judiciaire n’avait été prise sous le régime de Macky Sall. Lors de la campagne présidentielle, Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko avaient promis d’ouvrir une enquête approfondie sur ce dossier. Mais jusqu’à présent, aucune action judiciaire n’a été menée, et le dossier semble avoir disparu des priorités gouvernementales. L’opinion publique s’interroge : le nouveau régime protège-t-il certaines figures de l’ancien pouvoir ? Ou alors, les obstacles judiciaires retardent-ils l’ouverture de nouvelles procédures ?

L’un des dossiers les plus sensibles reste celui des contrats pétroliers signés sous Macky Sall avec l’homme d’affaires australien Frank Timis. Ces contrats, attribués dans des conditions jugées opaques, ont soulevé des soupçons de favoritisme. L’affaire a pris une tournure politique avec la mise en cause d’Aliou Sall, frère cadet de l’ancien président, accusé d’avoir bénéficié de ces contrats de manière irrégulière. Avant d’accéder au pouvoir, Ousmane Sonko avait dénoncé un scandale d’État et promis une révision totale des contrats pétroliers signés sous Macky Sall. Mais un an après, aucune enquête majeure n’a été ouverte, et les questions de transparence sur les ressources naturelles du Sénégal restent en suspens. Pourquoi aucune action concrète n’a-t-elle été prise dans ce dossier ? Certains analystes évoquent la complexité des accords internationaux signés avec Frank Timis et d’autres partenaires, ce qui rendrait difficile une remise en cause immédiate. D’autres estiment que les blocages administratifs et politiques freinent l’avancement des enquêtes.

Si le gouvernement Sonko-Diomaye a initié certaines réformes dans la gouvernance publique, son bilan en matière de lutte contre la corruption reste pour l’instant mitigé. L’absence d’avancées sur ces grands scandales laisse planer le doute sur la réelle volonté politique de l’exécutif. Certains critiques affirment que les nouvelles autorités font face aux mêmes résistances que leurs prédécesseurs, tandis que d’autres pointent du doigt une priorité donnée à d’autres réformes. Ce qui est certain, c’est que les Sénégalais attendent des actes forts. La lutte contre la corruption était un engagement majeur de la campagne présidentielle, et son non-respect pourrait nuire à la crédibilité du gouvernement actuel.

Sorry Kaba charge Matar Ba et Macky Sall : « Fatick n’a pas su profiter de la présidence »

Invité de l’émission Jury du Dimanche sur iRadio, Sorry Kaba n’a pas mâché ses mots en s’attaquant à la gestion de la ville de Fatick. L’ancien directeur général des Sénégalais de l’Extérieur a vivement critiqué le maire Matar Ba ainsi que l’ex-président Macky Sall, natif de la localité, qu’il accuse de n’avoir pas su impulser un véritable développement dans cette ville pourtant symbolique.

« Matar Ba n’est ni un ennemi ni un ami. Il aurait pu l’être si son bilan était positif, mais ce n’est pas le cas », a lancé Sorry Kaba d’un ton tranchant. Il regrette qu’en dépit des 12 années de présidence de Macky Sall, Fatick n’ait pas connu de transformation significative. « Je ne parle pas par animosité ou adversité gratuite. Je porte Fatick en moi et je veux son développement, comme celui de tout le pays », a-t-il ajouté, insistant sur le caractère patriotique de son engagement politique.

Pour Sorry Kaba, le maire Matar Ba manque de stature et de leadership pour porter une vision de développement à la hauteur des attentes des populations. « Il ne fait pas le poids, franchement pas », a-t-il affirmé, pointant du doigt ce qu’il qualifie d’inaction municipale.

L’opposant s’est également appuyé sur les résultats des dernières élections locales pour appuyer ses propos. Selon lui, le score de 37 % obtenu par Matar Ba, pourtant soutenu par le parti présidentiel, est révélateur du désaveu populaire. « C’est l’un des maires les moins bien élus du Sénégal », tranche-t-il. Lui-même, à la tête d’une liste indépendante, avait obtenu 27 %, se positionnant comme principal challenger.

À travers cette sortie médiatique, Sorry Kaba semble poser les jalons d’une nouvelle ambition politique à Fatick, tout en dénonçant ce qu’il considère comme un manque d’initiatives et de vision de la part des dirigeants actuels. Un discours qui pourrait bien redessiner le paysage politique local à l’approche des prochaines échéances électorales.

Manifestation du 2 avril : La SEN APR appelle les Sénégalais à protester devant l’Assemblée nationale

La Section nationale de l’Alliance pour la République (SEN APR) a lancé un appel à la mobilisation nationale pour le 2 avril 2025 devant l’Assemblée nationale. Cette initiative fait suite aux déclarations du ministre et porte-parole du gouvernement, Amadou Moustapha Ndieck Sarré, concernant la mort de l’ancien ministre des Finances, Mouhamadou Moustapha Ba.

Dans un communiqué officiel, la SEN APR a exprimé sa vive indignation face aux propos de M. Sarré, qu’elle juge irresponsables et diffamatoires. « En soutenant publiquement que Mouhamadou Moustapha Ba a avoué un maquillage des chiffres avant d’être tué, M. Sarré ajoute à l’arc de l’irresponsabilité une corde de l’indignité », peut-on lire dans le document.

Face à la gravité de ces accusations, la SEN APR exige que le procureur de la République convoque immédiatement Amadou Moustapha Ndieck Sarré pour qu’il apporte des preuves de ses déclarations.

L’appel à la manifestation vise également à dénoncer le projet de loi d’amnistie, qui doit être examiné à l’Assemblée nationale le mercredi 27 mars 2025. Selon la SEN APR, cette loi a pour objectif de favoriser les militants de Pastef au détriment du reste des citoyens sénégalais.

« Cette loi scélérate, tendancieuse et politicienne, vise à diviser les Sénégalais et à instaurer une rupture d’égalité entre citoyens », estime la SEN APR, qui réaffirme son soutien au projet de loi d’amnistie initialement porté par l’ancien président Macky Sall en mars 2024, dont l’objectif était de favoriser la réconciliation nationale.

En réponse à ce qu’elle considère comme des « dérives » du régime en place, la SEN APR appelle à une manifestation pacifique le 2 avril devant l’Assemblée nationale, afin de s’opposer à l’amnistie des commanditaires des violences politiques et à l’indexation des Forces de Défense et de Sécurité.

Dans le même temps, la SEN APR a annoncé le lancement d’une tournée auprès des familles religieuses, débutée ce vendredi 21 mars 2025, afin de solliciter leur bénédiction et leur soutien dans leur démarche.

CESSEZ-LE-FEU RWANDA-RDC / ACCROISSEMENT DE L’INFLUENCE DE KARIM WADE : La diplomatie sénégalaise sous Diomaye-Sonko traîne les pieds

Alors que Karim Wade s’impose discrètement comme un acteur clé de la médiation entre la RDC et le Rwanda, et que Macky Sall maintient son influence sur la scène internationale, la diplomatie sénégalaise sous Diomaye Faye et Ousmane Sonko vit des jours sombres. Entre revers au sein de la CEDEAO et manque de poids dans les arènes stratégiques, Dakar semble être en retrait face à une concurrence grandissante, avec l’avènement de deux nouveaux alliés : la Mauritanie et le Maroc.

Tandis que la République Démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda sont en proie à des tensions persistantes, un acteur discret mais influent émerge dans les coulisses. Karim Meïssa Wade, actuel responsable du Fonds souverain d’investissement du Qatar en Afrique et envoyé spécial de l’Émir du Qatar, joue un rôle déterminant dans l’apaisement des relations entre Kinshasa et Kigali. Son implication, bien que peu médiatisée, a été essentielle dans l’organisation d’une rencontre historique entre les présidents Félix Tshisekedi et Paul Kagame sous l’égide du Qatar. Ce tête-à-tête permet de garder l’espoir vers la résolution du conflit dans l’est de la RDC, région minée par les violences armées.
Le Qatar, dont l’influence en Afrique ne cesse de croître, a stratégiquement investi au Rwanda, consolidant ainsi son rôle dans la médiation régionale. Qatar Airways détient aujourd’hui 60 % du Bugesera International Airport et 49 % des parts de RwandAir, en plus de divers projets immobiliers et hôteliers. Ces investissements s’inscrivent dans une politique d’expansion économique et diplomatique qui donne au pays du Golfe un levier puissant dans les affaires africaines.
Parallèlement, l’ancien président de la République, Macky Sall, est tout aussi influent que Wade Fils. Le prédécesseur du Président Diomaye continue de s’affirmer comme une figure incontournable sur la scène internationale. Il a participé dernièrement au « think tank » organisé par l’Atlantic Council sur les relations économiques entre les États-Unis et l’Afrique, ainsi qu’à un « iftar » (repas de rupture du jeûne) organisé par le Roi Salmane de l’Arabie Saoudite. Présent dans de nombreux sommets de haut niveau, il s’impose comme un acteur majeur dans les relations diplomatiques du continent. Son expérience d’homme d’État font de lui un interlocuteur privilégié des grandes puissances.

MAUX DE LA DIPLOMATIE SÉNÉGALAISE

À l’inverse, la diplomatie sénégalaise sous le duo Diomaye Faye – Ousmane Sonko peine à s’imposer. La tentative du Président Faye de réconcilier la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) avec les pays de l’Alliance des États du Sahel (AES) s’est soldée par un échec, ces derniers confirmant leur départ de l’organisation régionale. La CEDEAO a finalement confié cette mission délicate au nouveau président ghanéen, John Dramani Mahama, marquant un revers symbolique pour Dakar. Un autre coup dur est venu du monde du sport, où Augustin Senghor n’a pas réussi à se faire élire au Conseil de la FIFA, malgré son CV impressionnant. Dans cet univers où le lobbying diplomatique est clé, le Sénégal semble manquer de poids face à ses concurrents.
Le voisin mauritanien, lui, a su tirer son épingle du jeu grâce au soutien du Maroc, décrochant pour la première fois un siège au sein de l’instance dirigeante du football mondial. Cette alliance entre Nouakchott et Rabat s’inscrit dans une stratégie plus large, avec le Maroc cherchant à renforcer son influence en Afrique de l’Ouest, notamment via le port de Dakhla Atlantique. La Mauritanie, de son côté, capitalise sur cette relation pour accélérer ses projets d’infrastructures et devenir un hub stratégique reliant l’Afrique subsaharienne aux marchés marocains et européens.
Dans un contexte où la diplomatie repose autant sur l’influence économique que sur les réseaux d’alliances, le Sénégal semble encore chercher sa place. Dakar peine à maintenir le niveau de leadership atteint sous Senghor, Diouf, Wade et Sall.

Penda THIAM

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°424 – 19/03/2025

🔴 RÉSOLUTION DU CONFLIT RDC – RWANDA / KARIM WADE DANS LA COUR DES GRANDS : LE DUO AU SOMMET « CONFINÉ » DANS L’ORDINAIRE
🔴 « LA LOI INTERPRÉTATIVE EST PLUS DANGEREUSE QUE LE QUART BLOQUANT DE WADE » : « Y EN A MARRE » DIT NIET À LA PROPOSITION DE « PASTEF »

🔴 LUTTE / NOUVELLES MESURES : Le diktat du ministère des Sports
🔴 FSKDA / DÉTOURNEMENT ET CORRUPTION PRÉSUMÉS : Plusieurs dirigeants placés en garde à vue

Macky Sall invité par le Roi Salmane pour rompre le jeûne à La Mecque

L’ancien président du Sénégal, Macky Sall, a été l’invité d’honneur du Roi Salmane ben Abdelaziz Al Saoud pour rompre le jeûne à La Mecque. Un geste empreint de considération et de solennité qui témoigne des liens étroits entre le Royaume d’Arabie saoudite et le Sénégal.

Selon une source proche du protocole, le roi Salmane a personnellement tenu à partager ce moment spirituel avec son hôte de marque. Il a quitté Riyad pour se rendre à La Mecque, afin d’y accueillir Macky Sall et rompre ensemble le jeûne du jour sacré.

Pour marquer cet honneur, un hélicoptère spécialement affrété par le roi a été mobilisé pour transporter Macky Sall de Djeddah à La Mecque. Un accueil qualifié de « royal » à tous points de vue, selon la même source, soulignant le caractère exceptionnel de cette invitation.

Ce geste hautement symbolique s’inscrit dans le cadre des relations de fraternité et de respect mutuel entre les deux pays, mais aussi dans une dimension spirituelle forte en ce mois béni de Ramadan.

Économie : Hamidou Anne éclaire sur le rebasing envisagé par le nouveau régime au Sénégal

Le Sénégal s’apprête à opérer un changement significatif dans l’évaluation de son économie. Dans les mois à venir, une augmentation du PIB, une baisse du ratio de la dette et une réduction du déficit budgétaire devraient être annoncées par les nouvelles autorités. Ce phénomène, appelé rebasing, suscite de nombreuses interrogations. Hamidou Anne, essayiste et récent membre de l’Alliance pour la République (APR), apporte des éclaircissements sur cette réforme et ses implications.

Le rebasing consiste à actualiser l’année de référence utilisée pour calculer les principaux agrégats macroéconomiques, afin de mieux refléter la structure actuelle de l’économie. Cette réforme vise notamment à intégrer des secteurs émergents comme le numérique et le commerce en ligne, tout en révisant l’impact des secteurs traditionnels.

« Il s’agit de rebâtir une nouvelle économie en prenant en compte des secteurs stratégiques émergents, tout en ajustant le poids de certaines activités jugées moins productives », explique Hamidou Anne dans une interview accordée à Public.sn.

Selon lui, cette révision permettra une mise à jour du PIB, qui pourrait augmenter de 30 %, passant de 18 000 milliards à environ 24 000 milliards de francs CFA. Par conséquent, le ratio de la dette, actuellement estimé à plus de 99 % du PIB selon les nouvelles autorités, devrait mécaniquement diminuer pour avoisiner les 70 %.

Si cette réforme est portée aujourd’hui par le duo Diomaye-Sonko, Hamidou Anne rappelle qu’elle a été initiée dès 2023 par l’ancien régime sous la supervision de l’Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD). « Il ne reste plus que la publication du rapport », précise-t-il.

Le Sénégal n’en est d’ailleurs pas à son premier rebasing. En 2018, une mise à jour basée sur l’année 2014 avait déjà entraîné une hausse du PIB de près de 30 %. Sous Macky Sall, l’année de référence utilisée pour le calcul remontait à 1999. Cette pratique, recommandée par les Nations Unies, est courante à l’échelle internationale et a déjà été appliquée par plusieurs pays de l’UEMOA.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°421 – 15 ET 16/03/2025

🔴 CAMPAGNE DE RECENSEMENT IMMOBILIER PAR LES IMPÔTS ET DOMAINES : UNE TAXE DE TROP ?
🔴 JUGEMENT PAR DÉFAUT « INJUSTE » SUR LE BUDGET DE GESTION DES INONDATIONS : DR CHEIKH DIENG EXIGE UN AUDIT

🔴 LUTTE / DISPARITION DU CHAMPION MAME NDIAMBANE : LES ARÈNES DANS LE CHAGRIN
🔴 « JE NE SUIS PAS L’AUTEUR DE CE POST » : SOUMANO CHARGE SON COMMUNITY MANAGER

Maroc-Sénégal : Me Aissata Tall Sall défend la ratification et dénonce les rumeurs sur Macky Sall

Lors de l’examen du projet de loi autorisant le Président Bassirou Diomaye Faye à ratifier une convention entre le Sénégal et le Maroc, Me Aissata Tall Sall, présidente du groupe parlementaire Takku Walu Sénégal, a tenu à clarifier les enjeux de ce texte. Tout en soutenant la ratification, elle a démenti les rumeurs impliquant l’ancien président Macky Sall dans cette affaire.

Dès le début de son intervention, Me Aissata Tall Sall a affirmé son soutien à la ratification de cette convention, insistant sur son utilité. « Nous ne la refuserons pas, car nous en connaissons l’importance et le sens », a-t-elle déclaré. S’appuyant sur son expérience en tant qu’avocate ayant plaidé au Maroc, elle a expliqué : « J’ai visité la prison marocaine. C’est une prison moderne, modèle. Mais être détenu à l’étranger, c’est souffrir doublement. C’est pourquoi je voterai cette convention. »

La députée a ensuite soulevé des questions sur le moment choisi pour cette ratification. « Pourquoi ne l’avons-nous pas ratifiée plus tôt ? » a-t-elle demandé. Elle a mis en avant la différence entre les relations internationales, régies par le droit, et la diplomatie, qui joue un rôle clé dans le choix de ratifier ou non une convention.

Selon elle, la ratification dépend aussi des intérêts en jeu. « Combien de Sénégalais étaient concernés à l’époque où nous aurions pu ratifier cette convention ? Était-ce dans notre intérêt à ce moment-là ? » s’est-elle interrogée.

Me Aissata Tall Sall a ensuite dénoncé les rumeurs qui ont placé Macky Sall au cœur de cette affaire, rejetant les spéculations sur un lien entre l’ancien président et la convention. « Pourquoi subitement tout le monde parle de Macky Sall dans cette discussion ? », s’est-elle étonnée.

Elle a fustigé les « soi-disant juristes » qui ont propagé ces rumeurs, les comparant aux médecins du Malade Imaginaire de Molière : « Ils ne connaissent rien au droit et ont affirmé que cette loi concernait Macky Sall. Et tout le monde s’est mis à épiloguer… »

Saluant l’intervention de Fatou Diop Cissé, présidente de la Commission, qui a clarifié que Macky Sall n’était « en rien concerné », elle a dénoncé les fausses informations circulant sur son séjour au Maroc.

« De rumeur en rumeur, on a prétendu que ce n’est pas Macky Sall qui a choisi de quitter le Maroc, mais que le roi lui aurait demandé de partir. » Elle a rappelé que le peuple marocain avait témoigné son attachement à l’ex-président en peignant son portrait sur un mur.

Dénonçant le rôle néfaste des fausses informations, Me Aissata Tall Sall a lancé : « La rumeur n’a jamais donné à manger, jamais signé un contrat de travail, jamais rendu heureux. » Elle a appelé à mettre un terme aux polémiques inutiles.

Enfin, elle a défendu la décision de Macky Sall de s’installer au Maroc après son départ du pouvoir : « Il a choisi de vivre au Maroc, c’est sa liberté. Il avait dit qu’il ne voulait pas déranger le nouveau pouvoir et qu’il resterait en Afrique. Il a tenu parole. »

Elle conclut sur un appel au réalisme : « Il est temps de tourner la page et de nous concentrer sur l’essentiel. »

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°417 – 11/03/2025

🔴 PAS DE NOMINATION MALGRÉ LE SOUTIEN DE POIDS À PASTEF DANS LES TEMPS DIFFICILES : LE COLONEL KÉBÉ, ÉCARTÉ DU FESTIN ?
🔴 INTERDICTION DE SORTIE DU TERRITOIRE : MANSOUR FAYE PRIVÉ DE « OUMRA »

🔴 ÉLIMINATOIRES MONDIAL 2026 / BLESSURES EN SÉRIE : MOUSTAPHA SADIO RESTE OPTIMISTE
🔴 COUPE DU SÉNÉGAL / DUC VS GUÉDIAWAYE, JARAAF VS NIARY TALLY : DES HUITIÈMES SOUS HAUTE TENSION

IMPLICATION SUPPOSÉE DE SON BEAU-FRÈRE DANS L’ARRESTATION DE SON MARI : Mme Diop Oumy, épouse de Lat, brise le silence

Détenu depuis près de six mois pour des délits financiers allégués, Lat Diop traverse une incarcération qui suscite de nombreuses interrogations et alimente le débat public. En 2022, alors qu’il était encore dans l’opposition, l’actuel Premier ministre avait suggéré que Lat Diop pourrait faire face à des poursuites judiciaires une fois au pouvoir. Une succession d’événements qui, avec le recul, divise l’opinion : certains y voient une simple coïncidence, tandis que d’autres estiment que ceci s’inscrit dans une stratégie politique visant à écarter une figure influente de l’opposition au profit du président de Pastef / Les Patriotes.

Dans le même temps, l’hypothétique implication de son demi-frère par alliance, réputé proche d’Ousmane Sonko, continue de nourrir les spéculations.

Dans cet entretien exclusif accordé au « Dakarois Quotidien », Mme Diop Oumy, épouse de Lat depuis 14 ans, livre un témoignage poignant sur l’épreuve que traverse leur famille. Entre incertitudes judiciaires et enjeux politiques sous-jacents, elle dévoile le quotidien de son mari en détention, revient sur la position adoptée par l’ex-Premier ministre, Amadou Ba, et explique les démarches engagées pour faire éclater la vérité.

Dakarois Quotidien : Comment votre famille (et vous incluse) vit-elle cette épreuve ?

Mme Diop : Très dure comme toute épreuve, parce que ce n’est pas du tout facile d’être à ses côtés depuis 14 ans et du jour au lendemain, même pour le voir, il faut demander une permission. Mais nous essayons de tenir quand même et espérons le revoir bientôt à la maison.

DQ : Comment votre époux vit-il ces longs mois d’incarcération ?

Mme Diop : Il le vit avec dignité et courage.

DQ : Quel est son état d’esprit face à la détention prolongée ?

Mme Diop : Il reste serein et il a foi en la justice de son pays.

DQ : A-t-il le moral ou traverse-t-il des moments de découragement ?

Mme Diop : Vous savez que la vie carcérale n’est pas du tout facile pour une personne qui avait l’habitude d’être active, mais il essaye de s’adapter au mieux en laissant tout entre les mains de Dieu, même s’il y a des jours avec et des jours sans.

DQ : Comment se déroulent ses journées en prison ?

Mme Diop : Il a quand même sympathisé avec bon nombre de détenus avec qui il discute beaucoup ; sinon il fait beaucoup de lecture et passe beaucoup de temps à prier aussi.

POSTURE D’AMADOU BA, EX-PREMIER MINISTRE

DQ : Comment votre mari vit-il le fait que ses anciens collaborateurs ne lui aient ni rendu visite en prison, ni présenté leurs condoléances lors du décès de son père ?

Mme Diop : Certains parmi eux m’ont rendu visite ou m’ont jointe par téléphone. D’autres ont pu aller rendre visite en prison à mon mari ; c’est juste que ça n’a pas été médiatisé. Au passage, je les remercie beaucoup pour leur soutien.

DQ : Pensez-vous qu’il y en a qui l’ont abandonné par peur, opportunisme ou ingratitude ?

Mme Diop : Pour le reste qui ne se sont pas encore manifestés, cela peut être par manque de temps, parce que les préoccupations de la vie courante sont énormes de nos jours. Cependant, nous ne blâmons personne.

DQ : Amadou Ba, qui avait reçu le soutien de votre époux lors de la dernière présidentielle, soutient-il aujourd’hui votre mari ?

Mme Diop : Le ministre Amadou Ba m’a rendu visite et prend souvent de mes nouvelles, et je sais qu’il fera de son possible pour aider mon époux à sortir de cette impasse.

DQ : Votre époux bénéficie-t-il du soutien de ses camarades de l’APR durant sa détention ?

Mme Diop : Il y a beaucoup de ses camarades de l’APR qui nous soutiennent.

DQ : Quelles sont ses relations avec Farba Ngom en prison ?

Mme Diop : Avec Farba, ils sont camarades de parti et ils ont une bonne relation.

DQ : Comment vit-il le ramadan en détention ?

Mme Diop : Il le vit comme tout autre détenu, pas très commode, mais il avait même l’habitude de jeûner avant le ramadan.

UN ACHARNEMENT POLITIQUE ?

DQ : En 2022, l’actuel Premier ministre, Ousmane Sonko, alors dans l’opposition, avait menacé votre époux de prison une fois au pouvoir. Pensez-vous que cette arrestation est motivée par des considérations politiques ?

Mme Diop : En espérant que si ce n’est pas la chose promise qui est due, dans ce cas il y a quand même une réelle coïncidence.

DQ : Selon certaines sources, le demi-frère de Lat Diop, réputé proche d’Ousmane Sonko, aurait joué un rôle dans son inculpation. Avez-vous des éléments qui confirment ou infirment cela ?

Mme Diop : Je précise que c’est son demi-frère par alliance, qui est un homme discret, qui a toujours eu de très bons rapports avec nous, et sa proximité avec l’actuel Premier ministre Ousmane Sonko ne signifie pas une quelconque implication dans l’affaire de mon époux.

DQ : Votre époux est une personnalité influente. Pensez-vous que son arrestation vise à écarter un adversaire politique ?

Mme Diop : C’est une possibilité, parce qu’en politique, on reçoit plusieurs coups, mais c’est la manière de se relever qui compte au final.

PERSPECTIVES

DQ : Croyez-vous encore en la justice sénégalaise ?

Mme Diop : Oui, j’y crois fermement et j’ai l’intime conviction qu’il sera libéré très vite, c’est juste une question de temps.

DQ : Quels sont les prochains recours envisagés ?

Mme Diop : Nous avons fait appel de la liberté provisoire rejetée et un pourvoi en cassation pour l’annulation de ce dossier aussi. Nous restons dans l’attente d’un avis favorable, s’il plaît à Dieu.

DQ : Quel message souhaitez-vous adresser aux Sénégalais et à ceux qui suivent cette affaire ?

Mme Diop : Mon époux a beaucoup donné pour son pays et il a longtemps œuvré à la bonne marche de ce pays. D’ailleurs, beaucoup ignorent que c’est lui qui a négocié l’autoroute Ila Touba et d’autres grandes réalisations pendant qu’il était directeur des investissements et ensuite de la coopération internationale. Toutes les personnes qui l’ont côtoyé savent à quel point il a de la rigueur et du sérieux dans son travail, donc ce n’est pas une personne qui va piller des deniers publics.

DQ : Si vous aviez un mot à dire aux autorités judiciaires et politiques, quel serait-il ?

Mme Diop : Aux autorités judiciaires, nous voulons une justice équitable, et aux autorités politiques, nous demandons qu’elles essaient de nous apporter un climat d’apaisement et de cohésion sociale, parce que c’est ça qui peut faire avancer un pays.

Propos recueillis par Penda THIAM

Badara Gadiaga sur les rumeurs d’extradition de Macky Sall : « Son rayonnement international dérange »

Alors que des rumeurs circulent sur une possible extradition de l’ancien président Macky Sall, le chroniqueur Badara Gadiaga a vivement réagi, dénonçant ce qu’il considère comme une tentative de décrédibilisation d’un leader dont l’influence dépasse les frontières du Sénégal.

Dans une déclaration récente, Badara Gadiaga a souligné que le succès international de l’ancien chef de l’État semble déranger certains acteurs politiques du pays. « J’ai remarqué que quand Macky Sall rayonne sur le plan international, cela dérange certains au Sénégal », a-t-il affirmé. Il a rappelé que l’ancien président a récemment été choisi par plusieurs chefs d’État africains pour les représenter dans des discussions d’envergure, un fait qu’il juge révélateur de l’estime dont bénéficie Macky Sall à l’échelle continentale.

Cependant, cette reconnaissance ne semble pas être du goût de tout le monde. « J’ai vu un grand leader du pouvoir assimiler cela à une provocation de l’ancien chef de l’État. C’est grave », a ajouté Badara Gadiaga, critiquant l’attitude de certains responsables sénégalais face à l’influence persistante de Macky Sall.

Le chroniqueur n’a pas hésité à pointer du doigt ce qu’il perçoit comme une faiblesse de la diplomatie actuelle. Selon lui, le ministre des Affaires étrangères n’a pas su imposer son leadership sur la scène internationale, tandis que le Premier ministre ne parvient pas à asseoir son influence au-delà du Mali et de la Mauritanie. « Que des présidents africains adoubent Macky Sall et que cela dérange certains, ils ont un problème », a-t-il conclu.

Ces déclarations viennent s’ajouter à un climat politique déjà tendu, où l’avenir de l’ancien président Macky Sall continue de faire débat. Ses détracteurs et ses partisans s’opposent sur la portée de son héritage et sur son rôle actuel dans la diplomatie africaine. Reste à voir si ces tensions donneront lieu à de nouvelles polémiques dans les semaines à venir.

Macky Sall au Maroc : une fausse rumeur d’expulsion démentie

Depuis mercredi, des informations circulant sur certains médias et réseaux sociaux prétendaient que le Maroc aurait demandé à l’ancien président sénégalais Macky Sall de quitter son territoire. Toutefois, après vérification, il s’avère que cette rumeur est totalement infondée.

Selon Confidentiel Afrique, qui cite des sources proches du cabinet royal marocain, aucune demande d’extradition n’a été formulée par Dakar, et aucune procédure administrative ou pénale n’est en cours contre Macky Sall au Maroc.

Une source marocaine citée par le média affirme : « C’est vous qui me l’apprenez, je ne sais pas vraiment d’où vient cette information. À l’heure où je vous parle, aucune procédure administrative ou pénale allant dans le sens d’extrader Macky Sall vers Dakar n’est à l’ordre du jour. »

Le Maroc considère toujours l’ancien président sénégalais comme un « résident de marque », bénéficiant d’un accueil digne de son statut, en raison de ses liens privilégiés avec le roi Mohammed VI et le peuple marocain.

L’origine de cette rumeur remonterait au site mauritanien Cridem.org, avant d’être reprise par plusieurs médias sénégalais. Certains observateurs estiment que cette fausse information pourrait être une tentative de fragiliser les relations diplomatiques entre le Maroc et le Sénégal, qui ont toujours été au beau fixe.

Cette polémique intervient alors que plusieurs anciens dignitaires du régime de Macky Sall font l’objet d’enquêtes sur des dossiers financiers sensibles au Sénégal. Cependant, le Maroc a choisi de garder ses distances avec ces affaires, adoptant une posture diplomatique stable avec Dakar.

Pour l’instant, Macky Sall continue de résider au Maroc, où il est accueilli en tant qu’ancien chef d’État sénégalais et allié historique du royaume chérifien.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°414 – 07/03/2025

🔴 RÉCESSION DE 14,7% DE L’ACTIVITÉ MARITIME EN UNE ANNÉE : LE PORT DE DAKAR SE MEURT
🔴 CAMBRIOLAGE AU TRÉSOR PUBLIC : LE SYNDICAT MINIMISE L’AFFAIRE

🔴 LUTTE / TOURNOI DE LA CDEAO : LE SÉNÉGAL EN FINALE FACE AU PAYS HÔTE
🔴 MMA – EFC 121 : GASMIRE DIATTA IMPÉRIAL, TAFSIR BA ÉLIMINÉ D’ENTRÉE !

Macky Sall sommé de quitter le Maroc ? Une rumeur qui divise

Selon des informations récentes, les autorités marocaines auraient discrètement informé l’ancien président sénégalais, Macky Sall, qu’il n’était plus le bienvenu sur leur territoire et qu’il devait quitter le pays. 

En réaction à ces allégations, Pape Malick Ndour, ancien ministre et membre de l’Alliance pour la République (APR), a exprimé des doutes quant à la véracité de ces informations. Il s’interroge sur les bases légales d’une éventuelle demande d’extradition de Macky Sall par le Sénégal, soulignant qu’un président ne peut être poursuivi que pour haute trahison et que Macky Sall n’a pas été mis en accusation. Il considère ces rumeurs comme une tentative de ternir l’image et le leadership de l’ancien président.

Il est important de noter que ces informations proviennent principalement de sources non officielles et qu’aucune confirmation officielle n’a été faite à ce jour.

Tensions politiques au Sénégal : Bassirou Kébé défend Macky Sall face aux accusations du gouvernement

Les tensions politiques continuent de s’intensifier au Sénégal, alimentées par les déclarations chocs autour de l’ancien président Macky Sall. Invité de l’émission Salam Sénégal sur Radio Sénégal, Bassirou Kébé, président du mouvement Liggey Sunu Reew et membre de l’Alliance pour la République (APR), a vivement réagi aux rumeurs faisant état d’une possible convocation de Macky Sall par la justice.

Cette hypothèse, soulevée par Amadou Moustapha Ndjekk Sarré, ministre et porte-parole du gouvernement, est perçue par Bassirou Kébé comme un « projet voué à l’échec ». Selon lui, une telle démarche relèverait davantage d’un « règlement de comptes » politique que d’une véritable volonté de justice.

Dans son intervention, Bassirou Kébé a tenu à réfuter toute implication de l’ancien président dans les irrégularités signalées par la Cour des Comptes. « Ils s’accrochent sur le rapport, mais il ne cite personne et ne parle pas de détournements », a-t-il martelé. Il a insisté sur le fait que les anomalies relevées par l’institution ne constituent en rien des preuves de malversations, mais plutôt des irrégularités comptables courantes dans la gestion des finances publiques.

Le débat s’est encore envenimé après que Moustapha Ndjekk Sarré a qualifié Macky Sall de « chef de gang ». Des propos vivement dénoncés par Bassirou Kébé, qui y voit une atteinte non seulement à l’ancien président, mais aussi à l’ensemble de ceux qui ont servi sous son régime. « Cela voudrait dire que moi, Bassirou Kébé, je suis un gangster », a-t-il ironisé, fustigeant ce qu’il considère comme une dérive verbale du gouvernement actuel.

Bassirou Kébé a également regretté une communication qu’il juge « chaotique », affirmant qu’elle nuit non seulement au climat politique national, mais aussi à l’image du Sénégal sur la scène internationale.

Ces échanges musclés traduisent la persistance des clivages entre les partisans de Macky Sall et le gouvernement en place. Alors que l’actuel régime tente de marquer une rupture avec l’ancienne administration, les proches de l’ex-président dénoncent une chasse aux sorcières motivée par des intérêts politiques.

Polémique politique : Ngagne Demba Touré durcit le ton contre Macky Sall

La scène politique sénégalaise est en ébullition après les propos du ministre porte-parole du gouvernement contre l’ancien président Macky Sall. Alors que ces déclarations ont suscité de vives réactions, le directeur général de la Somisen, Ngagne Demba Touré, estime que ces critiques restent encore trop modérées au regard des actes posés par l’ex-chef de l’État.

Invité dans l’émission Quartier Général, Ngagne Demba Touré a vigoureusement défendu les propos de Moustapha Sarré, tout en affirmant qu’ils auraient pu être encore plus virulents. Selon lui, qualifier Macky Sall de « chef de gang » serait même une expression trop « légère » par rapport à ce qu’il considère comme des actes relevant du « banditisme pur et dur ».

« Tout le monde est témoin de ce que nous avons vécu dans ce pays. Si on traite Macky Sall de chef de gang, certains s’indignent sans pour autant mesurer la gravité des actes qu’il a posés », a-t-il martelé.

Ngagne Demba Touré ne s’est pas arrêté là. Il a également évoqué la question de la responsabilité des anciens présidents, dénonçant une forme d’impunité en Afrique. « Ce n’est pas parce qu’un individu a été président de la République qu’il est exempt de toute responsabilité. Cela doit cesser en Afrique. Dans les pays avancés, d’anciens chefs d’État ont été poursuivis et condamnés par la justice », a-t-il souligné.

Ces propos interviennent dans un climat politique déjà tendu, où la question d’éventuelles poursuites judiciaires contre Macky Sall continue d’alimenter le débat. Reste à savoir si ces déclarations provoqueront une escalade ou si elles seront suivies d’actes concrets sur le plan judiciaire.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°412 – 05/03/2025

🔴 DÉNÉGATION DE MIMI TOURÉ MALGRÉ L’EXISTENCE DU DOCUMENT « SECRET » ACCABLANT DE L’IGE : LES FAITS SONT TÊTUS…
🔴 VAGUE DE LICENCIEMENTS : QUAND LE POPULISME FAIT FACE À LA RÉALITÉ DU POUVOIR

🔴 RÉFORME DES « NAVÉTANES » : 13 RECOMMANDATIONS VALIDÉES PAR LE MINISTÈRE
🔴 AMARA TRAORÉ INTERDIT DE VESTIAIRES ET DE BANC : LA LOURDE SENTENCE DE LA LSFP

S&P abaisse la note du Sénégal : impact immédiat sur les obligations souveraines

Le Sénégal subit un nouveau coup dur sur le plan financier. Lundi, les obligations souveraines du pays ont enregistré une baisse notable après que l’agence S&P Global Ratings a décidé d’abaisser davantage la note de crédit du pays. Cette décision, qui place désormais le Sénégal plus profondément dans la catégorie spéculative, vient aggraver la pression sur les finances publiques déjà fragilisées.

Les euro-obligations sénégalaises libellées en dollars et arrivant à échéance en 2031 ont ainsi reculé de 0,3 %, atteignant 87,44 cents par dollar, tandis que celles de 2048 ont baissé de 0,2 %, à 67,17 cents par dollar. Ces fluctuations montrent une perte de confiance des investisseurs dans la stabilité financière du pays, accentuée par les récentes révélations concernant la gestion budgétaire sous l’administration précédente.

Vendredi dernier, S&P a abaissé la note de crédit à long terme du Sénégal en devises étrangères, la ramenant à B, soit cinq niveaux en dessous de la catégorie investissement. Cette décision intervient après la publication d’un audit révélant que l’état des finances publiques était bien plus préoccupant que ce qui avait été précédemment annoncé. Déjà en janvier, Moody’s Investors Service avait pris une mesure similaire, en abaissant la note du Sénégal de deux crans à B3.

Depuis son accession à la présidence, Bassirou Diomaye Faye a commandité une enquête approfondie sur la situation financière du pays. L’examen des comptes publics a révélé que sous l’administration de Macky Sall, les chiffres relatifs à la dette et aux déficits budgétaires avaient été largement sous-estimés. Selon le rapport de la Cour des Comptes publié le mois dernier, le ratio dette/PIB du Sénégal a connu une explosion inquiétante, passant de 65,6 % en 2019 à un taux recalculé de 99,7 % en 2023. De même, le déficit budgétaire, qui avait été initialement annoncé à 4,9 % du PIB en 2023, s’est finalement révélé être de 12,3 %, une différence alarmante.

S&P a justifié son abaissement de la note en soulignant que les déficits budgétaires entre 2019 et 2023 avaient été, en moyenne, deux fois plus élevés que les chiffres précédemment communiqués. Selon l’agence de notation, cette situation maintiendra la dette sénégalaise à environ 100 % du PIB, réduisant considérablement la marge de manœuvre budgétaire du pays. De plus, un déficit fiscal autour de 6,5 % du PIB est prévu entre 2025 et 2028, ce qui risque d’alourdir encore davantage le fardeau de la dette publique.

Cette dégradation de la note de crédit du Sénégal complique la tâche du gouvernement, qui doit maintenant rassurer les investisseurs et les institutions financières sur sa capacité à redresser la situation. La baisse des obligations traduit un sentiment d’incertitude sur les marchés, qui pourrait se traduire par une augmentation du coût d’emprunt pour Dakar. Dans ce contexte, l’exécutif sénégalais devra trouver des solutions rapides et efficaces pour rétablir la confiance et stabiliser les finances publiques.

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Sénégal : tensions politiques autour des accusations contre Macky Sall

La scène politique sénégalaise est secouée par de vives tensions après les déclarations du porte-parole du gouvernement, Moustapha Sarré, qui a accusé l’ancien président Macky Sall de graves abus de pouvoir. Sarré est allé jusqu’à qualifier l’ex-chef d’État de « chef de gang » et a évoqué la possibilité de poursuites judiciaires contre lui. Ces propos ont immédiatement suscité des réactions contrastées, certains soutenant la nécessité de faire la lumière sur la gestion de Macky Sall, tandis que d’autres dénoncent un climat de règlement de comptes.

Parmi les voix critiques, celle de Cheikh Diop, Secrétaire Général de la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal / Forces du changement (CNTS/FC), s’est distinguée. Invité sur iRadio, il a plaidé pour une approche plus mesurée dans le traitement des anciens dirigeants du pays. « Je ne suis pas en phase avec cette manière d’aborder les choses. Un ancien président, qu’on le veuille ou non, mérite des égards. Même si des actes non orthodoxes lui sont reprochés, le respect doit primer », a-t-il déclaré.

Cheikh Diop a également mis en garde contre un climat politique trop tendu, rappelant que dans de nombreux pays africains, la peur des représailles a souvent constitué un frein à la démocratie. Il a exhorté les autorités à éviter toute forme de chasse aux sorcières et à privilégier l’intérêt national avant toute démarche judiciaire ou politique.

Les propos de Moustapha Sarré interviennent dans un contexte où le nouveau pouvoir tente d’affirmer son autorité et de répondre aux attentes de transparence et de justice exprimées par une partie de la population. Toutefois, la question de l’attitude à adopter envers les anciens dirigeants divise profondément l’opinion.

Si certains estiment qu’il est nécessaire de faire la lumière sur la gestion de Macky Sall pour éviter l’impunité, d’autres, comme Cheikh Diop, craignent que cela ne dégénère en une spirale de règlements de comptes, nuisible à la stabilité du pays.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°409 – 01 ET 02/03/2025

🔴 APRÈS LAT DIOP ET FARBA NGOM : AKS LA PROCHAINE « COMMANDE POLITIQUE » ?
🔴 MACKY SALL SERA CONVOQUÉ DEVANT LA JUSTICE SELON LE GOUVERNEMENT : JUSTICE OU MENACE POUR ÉVITER UN RETOUR EN 2029 

🔴 « [IL] EST LE MEILLEUR CHOIX » : CISSÉ PLÉBISCITÉ PAR LA FÉDÉ LIBYENNE
🔴 LUTTE / ZARKO VS SA THIÈS FICELÉ : LE RÊVE DES AMATEURS DEVIENT RÉALITÉ !

Sénégal : Macky Sall bientôt convoqué par la justice pour des irrégularités financières

L’ancien président du Sénégal, Macky Sall, qui a dirigé le pays de 2012 à 2024, pourrait être amené à répondre de sa gestion des finances publiques devant la justice. Le gouvernement sénégalais l’accuse d’être directement responsable des « faux chiffres » révélés dans un récent rapport de la Cour des comptes. Si des poursuites sont officiellement engagées contre lui, ce serait une première historique au Sénégal, un pays qui a jusqu’ici évité de juger ses anciens chefs d’État pour leur gestion au pouvoir.

L’origine de cette affaire remonte au 12 février 2025, lorsque la Cour des comptes du Sénégal a publié un rapport explosif sur les finances publiques sous Macky Sall. Ce document révèle des écarts considérables entre les chiffres annoncés par l’ancienne administration et ceux recalculés par les experts financiers. Selon ce rapport, la dette publique représenterait 99,67 % du PIB, soit bien plus que les chiffres annoncés par l’ancien gouvernement. Le déficit budgétaire de 2023 aurait été de 12,3 %, contre 4,9 % déclarés officiellement par le régime de Macky Sall. Plusieurs dépenses et transactions financières n’auraient pas été correctement enregistrées, voire auraient été maquillées pour masquer la réalité économique du pays. Ces révélations ont immédiatement suscité une réaction du gouvernement actuel, qui accuse Macky Sall et son équipe d’avoir manipulé les finances publiques avant de quitter le pouvoir.

Le porte-parole du gouvernement sénégalais, Moustapha Ndjekk Sarré, n’a pas mâché ses mots lors de son intervention sur la radio privée RFM, le 28 février. Il a affirmé que Macky Sall fera inévitablement face à la justice, le désignant comme le principal responsable d’actes extrêmement graves. Il a ajouté que tout ce qui s’est passé sous son mandat s’est déroulé sous ses ordres et qu’on pourrait même le considérer comme le chef de gang ayant commis des actes criminels. Le gouvernement estime que l’ancien président doit rendre des comptes pour avoir laissé le pays dans une situation financière jugée critique. Selon Moustapha Ndjekk Sarré, Macky Sall aurait donné des ordres directs ayant conduit à ces manipulations comptables, et il ne pourrait donc pas se dédouaner de toute responsabilité.

Depuis son départ du pouvoir en avril 2024, Macky Sall s’est installé au Maroc, où il suit de près l’évolution de la situation politique sénégalaise. Dans un entretien accordé au magazine Jeune Afrique le 27 février, il a vigoureusement rejeté les accusations portées contre lui. Il s’est inscrit en faux contre ces allégations de falsifications, affirmant qu’il s’agissait d’une manœuvre politique orchestrée par le nouveau régime pour salir son bilan. Il rappelle que la Cour des comptes a validé les comptes publics du Sénégal chaque année sous son mandat et que ces nouvelles accusations sont infondées. Il a estimé qu’il était trop facile de revenir après coup et de déclarer que tout était faux, qualifiant ces accusations de ridicules. Il s’est également montré serein face à une éventuelle action judiciaire, déclarant qu’il n’avait peur de rien et que ses adversaires pouvaient poursuivre s’ils le souhaitaient.

Le Sénégal dispose d’un cadre juridique spécifique pour juger ses anciens chefs d’État. Macky Sall bénéficie d’un privilège de juridiction, ce qui signifie qu’il ne peut être jugé que par des instances spéciales. Depuis décembre 2024, l’Assemblée nationale a réactivé la Haute Cour de justice, une juridiction compétente pour juger les anciens présidents et ministres accusés de haute trahison. C’est cette cour qui pourrait être saisie si la justice sénégalaise décide d’engager des poursuites contre Macky Sall. Le porte-parole du gouvernement a précisé que le Sénégal disposait d’une justice indépendante et que si celle-ci estimait que Macky Sall n’avait rien fait, il serait épargné.

Cette affaire intervient dans un contexte où le gouvernement de Bassirou Diomaye Faye envisage d’abroger la loi d’amnistie adoptée en mars 2024 sous Macky Sall. Cette loi, votée avant l’élection présidentielle de mars dernier, couvrait les faits liés aux violences politiques entre 2021 et 2024, permettant notamment la libération d’Ousmane Sonko, aujourd’hui Premier ministre. Le gouvernement actuel considère cette loi comme un obstacle à la justice et souhaite revenir dessus afin de permettre des poursuites contre les responsables de troubles passés. Si cette abrogation est confirmée, cela pourrait également ouvrir la voie à des poursuites judiciaires pour d’autres anciens membres du gouvernement Sall, notamment dans des affaires de gestion des finances publiques et de répression politique.

L’éventuelle comparution de Macky Sall devant la justice marquerait un tournant inédit pour le Sénégal. Jusqu’ici, aucun ancien président n’a jamais été jugé pour des faits liés à son exercice du pouvoir. Ce dossier pose plusieurs questions cruciales. Certains s’interrogent sur l’indépendance réelle de la justice et craignent que cette affaire ne soit instrumentalisée à des fins politiques. D’autres se demandent si les institutions sénégalaises sont réellement prêtes à juger un ancien président et si l’application de la loi à une figure aussi importante que Macky Sall sera un véritable test pour l’État de droit. L’impact sur la scène politique pourrait également être significatif. Si Macky Sall est poursuivi, cela pourrait affaiblir son parti, l’Alliance pour la République (APR), et bouleverser l’équilibre des forces en vue des prochaines élections.

Alors que les tensions politiques restent vives au Sénégal, la question du sort judiciaire de Macky Sall pourrait bien être l’un des grands enjeux des mois à venir. Si la justice décide d’engager des poursuites, cela pourrait ouvrir une nouvelle ère dans la gouvernance du pays, où les dirigeants ne seraient plus à l’abri de rendre des comptes une fois leur mandat terminé. Mais dans un pays où les affrontements politiques sont souvent intenses, ce dossier pourrait aussi devenir un champ de bataille entre l’ancien et le nouveau régime. Il reste à voir si cette affaire aboutira à un procès ou si elle restera un dossier politique hautement médiatisé, sans réelle suite judiciaire.

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Affaire Cour des comptes : Moustapha Sarré invite Macky Sall à demander pardon aux Sénégalais

L’ancien président du Sénégal, Macky Sall, est au cœur d’une vive polémique après la publication du rapport de la Cour des comptes, qui met en lumière une gestion financière jugée défaillante sous son administration. Ce rapport a relancé le débat sur d’éventuelles poursuites judiciaires à son encontre. Le porte-parole du gouvernement, Moustapha Sarré, n’a pas tardé à réagir en dénonçant ce qu’il considère comme une gestion désastreuse des deniers publics sous l’ancien régime.

Dans une interview accordée à Jeune Afrique, Macky Sall a rejeté en bloc les accusations portées contre lui, dénonçant une cabale politique visant à ternir son image. Il a affirmé que ces critiques s’inscrivent dans une stratégie visant à l’écarter définitivement de la scène politique et à discréditer son héritage. Pourtant, du côté du gouvernement, la riposte est cinglante. Moustapha Sarré a estimé que les révélations du rapport de la Cour des comptes sont suffisamment graves pour justifier une comparution de l’ancien président devant la justice.

Selon le porte-parole du gouvernement, la Cour des comptes est une institution crédible qui a certifié des audits réalisés par l’Inspection générale du ministère des Finances. Il affirme que la responsabilité de Macky Sall dans cette affaire ne fait aucun doute et que l’ancien président devrait, au minimum, présenter des excuses aux Sénégalais. Il ne se limite pas à cette demande et va jusqu’à qualifier Macky Sall de « chef de gang », estimant qu’il a orchestré une dilapidation systématique des ressources publiques. Selon lui, tous les actes mis en cause ont été posés sous ses directives, ce qui le rend inévitablement responsable.

Le débat prend une tournure plus institutionnelle avec la possibilité de poursuites judiciaires. L’Assemblée nationale ayant mis en place la Haute Cour de justice, la question d’un éventuel jugement de l’ancien président est désormais posée. Moustapha Sarré souligne que si les conclusions de la Cour des comptes sont transmises à la justice, Macky Sall devra être entendu. Il rappelle que l’ancien président bénéficie d’un privilège de juridiction, mais que cela ne saurait constituer un rempart contre d’éventuelles poursuites.

Le porte-parole du gouvernement défie Macky Sall en l’invitant à se présenter devant la justice s’il n’a rien à se reprocher. Il insiste sur l’indépendance de la justice sénégalaise, affirmant que si l’enquête révèle son innocence, il sera épargné. Toutefois, il reste convaincu que l’ancien chef de l’État est au centre des scandales financiers dénoncés dans le rapport de la Cour des comptes.

Cette affaire intervient dans un climat politique tendu où les responsabilités de l’ancienne administration sont régulièrement pointées du doigt. La gestion des ressources publiques sous Macky Sall continue de susciter des interrogations et d’alimenter les débats. La question demeure : l’ancien président sera-t-il effectivement traduit en justice, ou s’agit-il d’une bataille politique destinée à l’affaiblir ? Quoi qu’il en soit, cette polémique ne semble pas près de s’éteindre et pourrait bien redéfinir le paysage politique sénégalais dans les mois à venir.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°408 – 28/02/2025

🔴 « JE N’EXCLUS PAS DE RETOURNER [AU SÉNÉGAL] » : MACKY SALL DÉFIE SES DÉTRACTEURS
🔴 FARBA NGOM SOUS MANDAT DE DÉPÔT : L’APR EN PLEIN SÉISM

🔴 CANDIDATURE D’AUGUSTIN SENGHOR AU CONSEIL DE LA FIFA : LE MAROC FERAIT BLOCUS !
🔴 PREMIER CONTRAT EN POCHE : ZARKO AMORCE SON ASCENSION EN MMA 

Pool judiciaire financier : Farba Ngom placé sous mandat de dépôt, sa tentative de garantie immobilière rejetée

Le responsable politique de l’Alliance pour la République (APR), Farba Ngom, a été placé sous mandat de dépôt ce jeudi par le président du Collège des juges d’instruction financiers du Pool judiciaire financier (PJF). Il est poursuivi pour détournement de deniers publics portant sur 31 milliards de FCFA, blanchiment de capitaux et association de malfaiteurs, selon des sources judiciaires contactées par Ledakarois.sn.

Au cours de son audition, Farba Ngom a nié en bloc les accusations portées contre lui. Pour éviter l’incarcération, il a proposé de mettre en garantie des immeubles d’une valeur équivalente à 31 milliards de FCFA, espérant ainsi convaincre les juges de lui accorder une liberté provisoire sous contrôle judiciaire. Cependant, cette offre a été rejetée, malgré l’insistance de ses avocats, qui ont plaidé pour des mesures alternatives à la détention.

L’homme d’affaires et député proche de Macky Sall, souvent surnommé « le griot de l’ancien président », se retrouve ainsi en détention préventive, dans l’attente d’une éventuelle mise en accusation formelle par la justice.

L’affaire trouve son origine dans une enquête menée par la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF), qui a mis au jour des transactions suspectes d’un montant total estimé à 125 milliards de FCFA. Selon des sources proches du dossier, plusieurs acteurs influents du régime de Macky Sall seraient concernés par cette vaste enquête, qui s’est accélérée avec l’arrivée de la nouvelle équipe gouvernementale.

Parmi les noms cités figure également Amadou Sall, fils de l’ancien président Macky Sall. Il est soupçonné d’avoir joué un rôle clé dans des opérations douteuses liées aux bons de caisse d’un montant de 10 milliards de FCFA. Ces fonds auraient été utilisés pour des transactions non justifiées, ce qui a attiré l’attention des enquêteurs financiers.

L’incarcération de Farba Ngom constitue un coup dur pour le camp de l’ancien président Macky Sall, dont plusieurs proches sont aujourd’hui sous le coup d’investigations judiciaires. Des observateurs estiment que cette affaire pourrait révéler des pratiques de gestion financière contestables sous l’ancien régime et ouvrir la voie à d’autres poursuites contre d’ex-hauts dignitaires du pouvoir.

Situation de la dette du Sénégal : Macky Sall se défend et accuse un manque de dialogue

L’ancien président Macky Sall est sorti de son silence concernant la situation préoccupante de la dette sénégalaise, révélée par un rapport de la Cour des Comptes. Dans une interview accordée à Jeune Afrique, il affirme ne pas avoir été consulté avant la publication de ces conclusions et rejette toute responsabilité sur la gestion de l’endettement du pays.

Alors que les nouvelles autorités dénoncent un endettement excessif, Macky Sall s’étonne d’apprendre ces informations en même temps que tout le monde, par le biais du Premier ministre Ousmane Sonko :

« J’ai été informé du niveau d’endettement en même temps que tout le monde, par la bouche du Premier ministre. À aucun moment, on ne nous a demandé notre version des faits. »

L’ancien chef de l’État estime que l’actuel gouvernement aurait dû consulter son administration avant de tirer des conclusions sur la gestion de la dette.

Le rapport de la Cour des Comptes a révélé une situation financière préoccupante, avec un taux d’endettement très élevé qui limiterait la capacité du Sénégal à honorer ses engagements. Le gouvernement actuel accuse l’ancien régime d’avoir dissimulé des informations et de laisser un pays en difficulté financière.

Macky Sall, lui, défend la politique économique menée sous ses mandats et assure que l’endettement était maîtrisé et justifié par des projets de développement structurants.

Falsification des chiffres de l’État : Macky Sall dénonce une « manipulation politique » et rejette les accusations de Sonko

L’ancien président de la République, Macky Sall, a vivement réagi aux accusations portées par le Premier ministre Ousmane Sonko, qui l’accuse d’avoir falsifié les données financières du Sénégal pour masquer la situation réelle du pays avant son départ du pouvoir. Dans une interview accordée à Jeune Afrique, en marge d’un sommet sur l’allègement de la dette en Afrique du Sud, Macky Sall a dénoncé une « manipulation politique », affirmant que ces allégations sont sans fondement et qu’elles visent à jeter le discrédit sur son bilan.

Depuis son arrivée au pouvoir, le régime de Bassirou Diomaye Faye et son gouvernement, dirigé par Ousmane Sonko, ont multiplié les sorties médiatiques pour dénoncer ce qu’ils appellent un « scandale financier d’État ». Selon eux, des audits préliminaires auraient révélé des irrégularités majeures dans la gestion économique du Sénégal sous Macky Sall.

Le Premier ministre Sonko accuse l’ancien régime d’avoir manipulé les chiffres du déficit budgétaire, de la dette publique et de la croissance économique, donnant une image faussée des finances publiques. Cette situation aurait conduit à une perte de crédibilité auprès des agences de notation internationales, aggravant ainsi les difficultés d’accès aux financements extérieurs.

« Je m’inscris totalement en faux contre ces allégations de falsification. C’est un procédé politique. Nous avons toujours travaillé en toute transparence avec l’ensemble de nos partenaires. Chaque année, la Cour des comptes a certifié les comptes financiers de l’État du Sénégal. C’est trop facile de revenir après coup et de prétendre que tout cela était faux. Tout cela est ridicule. »

L’accusation de falsification des chiffres financiers intervient alors que le Sénégal traverse une période économique délicate. Depuis plusieurs mois, le pays fait face à une hausse du coût de la vie, un ralentissement de la croissance et des tensions budgétaires exacerbées par la détérioration de sa note souveraine par Moody’s, qui a abaissé la notation du Sénégal à B3 avec une perspective négative.

Cette dégradation de la note financière, ajoutée à la baisse des réserves de change et aux difficultés d’accès aux financements extérieurs, a conduit le gouvernement actuel à dénoncer une « mauvaise gestion héritée » et à justifier ses réformes économiques en cours.

Les accusations de falsification de chiffres ne sont pas qu’une question économique : elles traduisent un affrontement politique de plus en plus tendu entre l’ancien régime et les nouvelles autorités. Depuis la passation de pouvoir en avril 2024, Macky Sall et ses anciens collaborateurs sont régulièrement la cible d’enquêtes et d’audits lancés par l’administration de Diomaye Faye.

Face à ces attaques, l’ancien président semble déterminé à défendre son bilan et à ne pas laisser son image être ternie. En privé, certains de ses proches évoquent une volonté de « chasse aux sorcières » menée par Ousmane Sonko et son équipe.

Macky Sall face aux accusations : « Je n’ai peur de rien »

Dans un entretien accordé à Jeune Afrique, l’ancien président du Sénégal, Macky Sall, a réagi aux menaces de poursuites judiciaires évoquées par le gouvernement de Bassirou Diomaye Faye après la publication du rapport accablant de la Cour des comptes. Face aux critiques sur sa gestion financière, il se dit serein et dénonce une instrumentalisation politique.

« Je n’ai peur de rien », a déclaré Macky Sall, affirmant avoir toujours gouverné « en toute transparence et dans le respect des institutions ». Il réfute toute irrégularité dans la gestion des finances publiques et défend son bilan, mettant en avant les grandes réalisations de ses mandats.

Le rapport de la Cour des comptes met en lumière des irrégularités dans l’utilisation des fonds publics, notamment concernant la gestion de la dette. Mais pour l’ex-président, ces accusations ne prennent pas en compte le contexte économique global ni les défis auxquels le Sénégal a été confronté. « Le procès sur la dette est un procédé politique visant à discréditer mon administration », affirme-t-il.

Macky Sall rappelle que son passage à la tête du Sénégal a été marqué par des transformations majeures, notamment dans les infrastructures. Il cite des projets phares comme le Train Express Régional (TER), le développement du secteur énergétique et l’amélioration des services publics. « Nous avons travaillé à bâtir un pays moderne, tourné vers l’avenir. Ceux qui nous succèdent devraient se concentrer sur la poursuite de ce travail plutôt que de chercher des boucs émissaires », martèle-t-il.

Depuis son départ du pouvoir, Macky Sall a choisi de s’installer au Maroc, un choix qu’il justifie en rappelant que ses prédécesseurs avaient, eux aussi, opté pour l’étranger après leur mandat. Toutefois, il n’exclut pas un retour au Sénégal : « Rien ne m’empêche d’y aller et je n’exclus pas d’y retourner », assure-t-il. Une manière de montrer qu’il reste attentif à l’évolution politique du pays.

Alors que le gouvernement de Bassirou Diomaye Faye semble déterminé à faire la lumière sur la gestion passée, l’attitude de Macky Sall traduit une volonté de défendre son héritage politique, tout en restant vigilant face aux développements à venir.

Aminata Touré répond sèchement à Macky Sall : « Une provocation à la mémoire des victimes »

L’ancienne Première ministre du Sénégal, Aminata Touré, n’a pas mâché ses mots en réponse à la récente déclaration de l’ex-président Macky Sall sur les potentialités de l’Afrique et son affirmation sur la scène internationale. Dans un message publié sur sa page Facebook, elle a vivement critiqué l’ancien chef d’État, l’accusant de vouloir incarner une voix qui, selon elle, ne lui revient pas.

Aminata Touré, qui a été une proche collaboratrice de Macky Sall avant de devenir l’une de ses opposantes les plus féroces, a jugé sa prise de parole comme une « provocation » à la mémoire des jeunes Sénégalais qui ont perdu la vie sous son régime. « La communication actuelle de Macky Sall est une véritable provocation à la mémoire des 80 jeunes Sénégalais morts sous son régime », a-t-elle déclaré, faisant référence aux nombreuses victimes des violences politiques et répressions enregistrées sous l’ère Sall.

Elle ne s’est pas arrêtée là, enchaînant sur les scandales financiers qui éclaboussent l’ancien pouvoir : « Sans compter les scandales financiers que les Sénégalais découvrent quotidiennement ! La voix de l’Afrique ne saurait être portée par Macky Sall, qui doit rendre des comptes ici et maintenant », a-t-elle martelé.

Depuis l’élection de Bassirou Diomaye Faye à la présidence en mars 2024, plusieurs voix s’élèvent pour demander des comptes à l’ancien régime. Des accusations de corruption, de mauvaise gestion des ressources publiques et de violations des droits humains ont été portées contre l’administration Sall, notamment par des figures de l’opposition et de la société civile.

Aminata Touré, qui s’est éloignée de Macky Sall après avoir dénoncé son refus d’instaurer une gouvernance transparente et démocratique, continue de se positionner comme une fervente critique de l’ancien président. Sa déclaration reflète un climat politique toujours marqué par des tensions et une demande pressante de justice et de reddition de comptes.

Alors que Macky Sall tente de maintenir son influence sur la scène africaine et internationale, il est clair que ses opposants ne comptent pas lui laisser le champ libre. Reste à savoir si les nouvelles autorités donneront suite aux appels à enquêter sur sa gestion du pays.

Macky Sall et d’anciens dirigeants africains plaident pour un allègement global de la dette africaine

Ce lundi 25 février 2025, l’ancien président sénégalais Macky Sall, accompagné de plusieurs anciens chefs d’État africains, a rencontré le président sud-africain Cyril Ramaphosa à Cape Town. L’objectif de cette réunion : plaider en faveur d’un allègement généralisé de la dette africaine afin de favoriser la reprise économique du continent.

Lors de cet entretien, Macky Sall et ses homologues ont mis en avant l’urgence d’une solution durable pour alléger la pression financière qui pèse sur de nombreux pays africains. « En compagnie de collègues anciens Chefs d’État africains, j’ai rencontré ce 25 février 2025 à Cape Town, le président Cyril Ramaphosa, Président du #G20. Ensemble, nous plaidons pour un allègement global de la dette africaine afin de favoriser les conditions d’une relance », a écrit l’ancien président sénégalais sur X (anciennement Twitter).

La dette africaine, qui dépasse 1 000 milliards de dollars selon la Banque mondiale, constitue un frein majeur au développement économique du continent. De nombreux États consacrent une part importante de leurs ressources au remboursement des emprunts contractés auprès de créanciers internationaux, au détriment des investissements dans les infrastructures, la santé et l’éducation.

En tant que président en exercice du G20, Cyril Ramaphosa joue un rôle central dans les négociations internationales sur les questions économiques et financières. L’Afrique du Sud, seul pays africain membre permanent du G20, représente un porte-voix essentiel pour les intérêts du continent dans les grandes instances économiques mondiales.

L’initiative de Macky Sall et des autres anciens dirigeants africains vise à inscrire la question de l’allègement de la dette au cœur des priorités du G20. Ce plaidoyer s’inscrit dans la continuité des discussions entamées depuis plusieurs années sur la restructuration des dettes souveraines des pays en développement, notamment après les impacts économiques dévastateurs de la pandémie de Covid-19.

Si des efforts ont déjà été consentis, notamment avec le Cadre commun du G20 pour le traitement de la dette, plusieurs observateurs estiment que ces mesures restent insuffisantes. L’Afrique continue de faire face à des taux d’intérêt élevés, à la dépréciation de ses monnaies et à une faible marge budgétaire pour financer son développement.

L’initiative de Macky Sall et de ses pairs pourrait donc relancer le débat au sein du G20 et pousser les créanciers internationaux – notamment la Chine, l’Union européenne et les institutions financières mondiales – à envisager de nouvelles solutions pour alléger le fardeau de la dette africaine.

En attendant des avancées concrètes, cette rencontre marque une étape importante dans la mobilisation des anciens dirigeants africains pour défendre les intérêts économiques du continent sur la scène internationale.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°406 – 26/02/2025

🔴 GRÈVE DES AGENTS DE LA SANTÉ ET DE L’ENSEIGNEMENT : L’ÉTAT ASPHYXIÉ
🔴 SÉDHIOU / EXCISION COLLECTIVE À GOUDOMP : 11 FILLETTES DE MOINS DE 5 ANS MUTILÉES

🔴 SUSPENSION DES COMBATS DE LUTTE : 140 LUTTEURS ET 7 PROMOTEURS DANS L’IMPASSE
🔴 ARRÊT DES SUBVENTIONS AUX CLUBS : MASSATA DIACK INTERPELLE LA FSF

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°401 – 20/02/2025

🔴 UTILISATION PRÉSUMÉE DE SOCIÉTÉS ÉCRANS : FARBA À DEUX DOIGTS DE L’INCULPATION
🔴 ZIGUINCHOR / NÉPOTISME ET DETTE DE 500 MILLIONS F CFA DE L’HÔPITAL RÉGIONAL À L’IPRES : LE SYNDICAT DANS LE DÉBALLAGE

🔴 LUTTE / APRÈS LA SUSPENSION DE LA COUVERTURE POLICIÈRE : LE CNDH-S DEMANDE LA FERMETURE PROVISOIRE DES ARÈNES
🔴 MATCH AMICAL SÉNÉGAL VS ANGLETERRE : LES « LIONS » À NOTTINGHAM EN JUIN

Sénégal : Cheikh Oumar Diagne réclame la peine de mort contre Macky Sall et son régime

L’ancien ministre Cheikh Oumar Diagne s’est une nouvelle fois distingué par des propos particulièrement virulents à l’égard de l’ancien président Macky Sall et de son entourage. Lors d’une conférence de presse tenue ce mercredi 19 février 2025 au siège du mouvement Frapp, il a vivement réagi aux conclusions explosives du dernier rapport de la Cour des comptes.

Revenant sur les ‘’manquements graves’’ mis en lumière par la Cour des comptes dans la gestion des finances publiques entre 2019 et mars 2024, Cheikh Oumar Diagne a tenu des propos d’une rare dureté. Selon lui, Macky Sall, ses ministres et ses directeurs généraux portent l’entière responsabilité de la situation financière catastrophique du pays.

« Macky Sall, ses ministres et ses directeurs généraux sont les fautifs. Il y a une chaîne de responsabilités qu’il faut établir. Il faut les punir et les sanctionner sévèrement. Si j’en avais le pouvoir, j’aurais rétabli la peine de mort pour les exécuter. C’est très important », a-t-il martelé devant une audience visiblement choquée.

L’ancien ministre, récemment limogé, ne s’est pas arrêté là. Affirmant que les « auteurs de crimes économiques doivent être tués », il a plaidé pour une justice implacable contre ceux qu’il considère comme des prédateurs des finances publiques.

Les déclarations de Cheikh Oumar Diagne interviennent dans un contexte de tension accrue, après la publication d’un rapport explosif de la Cour des comptes. Ce document révèle des irrégularités massives dans la gestion des deniers publics sous l’ère Macky Sall. Parmi les chiffres les plus inquiétants, la falsification des données sur la dette et le déficit budgétaire, estimés respectivement à 99 % et 12 % du Produit intérieur brut (PIB).

Le rapport pointe également du doigt des détournements massifs, qualifiés de « carnage financier » sans précédent dans l’histoire du pays. Une situation qui, selon plusieurs observateurs, pourrait justifier des poursuites judiciaires contre d’anciens responsables.

Les propos de Cheikh Oumar Diagne ne manqueront pas de susciter des réactions au sein de la classe politique et de la société civile. Si certains pourraient saluer son franc-parler, d’autres dénonceront sans doute un discours radical et potentiellement dangereux.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°398 – 17/02/2025

🔴 MAMADOU LAMINE MASSALY : « Quand la vérité nous interpelle face aux mensonges et manipulations, se taire c’est être acteur et complice »
🔴 « POURQUOI LES 8 PÔLES-TERRITOIRES SONT UNE ERREUR » : LE COURS MAGISTRAL DE DJIGO

🔴 VICTOIRE DE FRANC SUR AMA BALDÉ : PARCELLES, BÊTE NOIRE INDOMPTABLE DE PIKINE !
🔴 QUALIF’ CAN FÉMININE 2026: LE FORFAIT DU TCHAD SAUVE LE SÉNÉGAL

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°397 – 15 ET 16/02/2025

🔴 GRÈVE DES FORCES SYNDICALES ET DU SECTEUR DE LA SANTÉ À CAUSE DE LICENCIEMENTS ABUSIFS, FERMETURE D’ENTREPRISES, VIOLATIONS DE DROITS : ÇA GRONDE DE PARTOUT !
🔴 ÉMEUTES DE MARS 2021 à FÉVRIER 2024 : L’ONU S’OPPOSE À LA LOI D’AMNISTIE

🔴 PRÉPARATION CAN U17 : LES « LIONCEAUX » PARTICIPE À UN TOURNOI AMICAL À CASABLANCA
🔴 PRÉSIDENCE DE LA FÉDÉRATION SÉNÉGALAISE DE FOOTBALL : ÉLIMANE LAM LORGNE LE FAUTEUIL D’AUGUSTIN SENGHOR

Loi d’amnistie des événements de 2021 et 2024 : La Rapporteuse spéciale des Nations Unies demande son abrogation

Lors de sa visite officielle au Sénégal, la Rapporteuse spéciale des Nations Unies sur la torture, Alice Jill Edwards, a formulé un appel ferme à l’attention du gouvernement sénégalais : l’abrogation de la loi d’amnistie relative aux événements des manifestations de mars 2021 à février 2024. Cette loi, qui accorde une immunité de poursuites aux personnes impliquées dans des actes de violence et des violations des droits de l’homme lors de ces manifestations, est désormais un point de friction majeur.

La Rapporteuse spéciale a vivement critiqué cette loi, soulignant qu’elle ne permettait pas de faire toute la lumière sur les événements ni de rendre justice aux victimes des violences policières et des violations des droits de l’homme qui ont marqué ces manifestations. « Je demande instamment au Sénégal d’abroger la loi d’amnistie qui accorde une immunité de poursuites aux personnes impliquées dans le recours à une force excessive et dans d’autres violations des droits de l’homme », a-t-elle déclaré.

Elle a expliqué que cette amnistie crée une impunité qui empêche de juger et de tenir responsables les auteurs de ces actes de violence, et prive ainsi les victimes de leurs droits à la justice. Selon elle, cette législation empêche le pays de répondre à ses obligations internationales en matière de droits de l’homme et d’assurer la justice pour les victimes de ces événements tragiques.

Alice Jill Edwards a insisté sur la nécessité pour le gouvernement sénégalais d’établir la vérité sur ces événements, de traduire les responsables devant la justice et de garantir des réparations aux victimes. Elle a également mis en avant l’importance de cette démarche pour la réconciliation nationale et le respect des principes de droit.

La Rapporteuse a ajouté que le Sénégal, en tant que signataire de nombreuses conventions internationales relatives aux droits de l’homme, a l’obligation de respecter ces engagements et de garantir à chaque citoyen le droit à la justice. En maintenant la loi d’amnistie, selon elle, le gouvernement prive non seulement les victimes de justice, mais entrave également les processus démocratiques du pays.

En conclusion, la Rapporteuse spéciale a appelé le Sénégal à revoir sa position sur la loi d’amnistie et à prendre des mesures pour s’assurer que la justice soit rendue de manière équitable et transparente. Elle a souligné que des réformes législatives étaient essentielles pour garantir que les autorités et les responsables des actes violents soient tenus responsables de leurs actes, dans le respect des normes internationales en matière de droits de l’homme.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°396 – 14/02/2025

🔴 ABSENCE DE « SIGNATURES » SUR LE RAPPORT D’AUDIT DE LA COUR DES COMPTES : L’APR DOUTE DE L’AUTHENTICITÉ

🔴 COUPE DU SÉNÉGAL : JARAAF ET GUELWAARS FILENT EN HUITIÈMES
🔴 CAN U20 2025 / TENANTS DU TITRE : « LES LIONCEAUX » BÉNÉFICIENT D’UN TIRAGE FAVORABLE

Poursuites contre Macky Sall pour haute trahison : Ousmane Diagne laisse la porte ouverte

Le rapport explosif de la Cour des comptes continue de susciter de vives réactions au Sénégal. Lors de la conférence de presse du gouvernement tenue ce mercredi, le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, a été interpellé sur une éventuelle poursuite pour haute trahison visant l’ancien président Macky Sall.

Si cette question divise l’opinion publique, le ministre a préféré rester prudent, affirmant que rien n’était exclu à ce stade.

« Sur la période 2019-2023, parmi les infractions répertoriées, ne figurent pas celles concernant la haute trahison. Mais rien n’est exclu, car ce sont des enquêtes qui sont menées et qui peuvent aboutir à tout… », a déclaré Ousmane Diagne.

Depuis la publication du rapport de la Cour des comptes, plusieurs voix s’élèvent pour demander que toute la lumière soit faite sur la gestion financière sous Macky Sall. Des acteurs politiques et des membres de la société civile estiment que certaines irrégularités relevées pourraient être qualifiées de manquements graves aux devoirs du président de la République, pouvant ainsi justifier une procédure pour haute trahison.

Toutefois, pour l’instant, aucune charge officielle n’a été retenue contre l’ancien chef de l’État. Le ministre de la Justice a insisté sur le fait que les enquêtes en cours pourraient révéler de nouveaux éléments, ouvrant ainsi la voie à d’éventuelles poursuites judiciaires.

Selon l’article 101 de la Constitution du Sénégal, un président en exercice ne peut être poursuivi que pour haute trahison devant la Haute Cour de Justice. Cette infraction est définie comme une violation grave de la Constitution ou un acte compromettant gravement les intérêts supérieurs de la Nation.

Si des éléments de preuve étaient réunis contre Macky Sall, le Parlement pourrait être amené à saisir la Haute Cour de Justice, une procédure rare dans l’histoire politique sénégalaise.

Les prochains jours s’annoncent décisifs dans cette affaire. Les conclusions des enquêtes en cours, annoncées par le ministre de la Justice, pourraient permettre de préciser si des infractions directement imputables à Macky Sall sont identifiées.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°395 – 13/02/2025

🔴 « ANOMALIES » DANS LA GESTION SELON L’AUDIT DU RAPPORT SUR LA SITUATION DES FINANCES PUBLIQUES DE 2019 au 31 MARS 2024 : LES RAPPORTS PRÉCÉDENTS À LA POUBELLE
🔴 MARCHÉ DES OBLIGATIONS : CHUTE DES EUROBONDS DU SÉNÉGAL

🔴 GROSSE FRAYEUR DANS LA « TANIÈRE » : BLESSURES DE NICOLAS JACKSON ET D’ILIMAN NDIAYE
🔴 FRANC PRÉVIENT AMA BALDÉ : « L’ARÈNE NATIONALE DE PIKINE EST NOTRE TITRE FONCIER »

Macky Sall au National Prayer Breakfast 2025 : Rencontre avec Donald Trump et échanges stratégiques à Washington

L’ancien Président du Sénégal, Macky Sall, a pris part au National Prayer Breakfast (NPB), un événement annuel de prière et de dialogue interreligieux réunissant des leaders politiques, économiques et religieux du monde entier. Organisé depuis 1953 aux États-Unis, le NPB constitue un espace d’échanges informels où les dirigeants abordent des questions de foi, de gouvernance et de coopération internationale.

Lors de cette rencontre, Macky Sall a échangé avec Donald Trump, l’ancien Président américain, qui reste une figure influente du paysage politique américain. Si le contenu exact de leur discussion n’a pas été dévoilé, leur entretien s’inscrit dans un contexte marqué par des reconfigurations politiques aux États-Unis et en Afrique. Macky Sall, qui a dirigé le Sénégal de 2012 à 2024, continue de jouer un rôle actif sur la scène diplomatique africaine, notamment en matière de coopération internationale et d’investissements.

En marge du NPB, l’ancien chef de l’État sénégalais doit également rencontrer les experts de l’Atlantic Council, un influent think tank basé à Washington. Cette institution, spécialisée dans les relations internationales et les questions stratégiques, entretient des liens étroits avec les décideurs politiques et économiques américains. Macky Sall y discutera des enjeux de développement en Afrique, des perspectives de coopération avec les États-Unis et du rôle du Sénégal dans la sous-région ouest-africaine.

Depuis son départ du pouvoir en avril 2024, Macky Sall semble maintenir une présence active sur la scène internationale. Sa participation au National Prayer Breakfast et ses discussions avec des cercles d’influence américains illustrent sa volonté de pérenniser ses relations diplomatiques et économiques au-delà de son mandat.

Macky Sall à Abu Dhabi pour la remise du Prix Zayed pour la Fraternité humaine

Abu Dhabi, le 4 février 2025 – L’ancien président de la République du Sénégal, Macky Sall, a pris part ce mardi à la cérémonie de remise du Prix Zayed pour la Fraternité humaine, un événement qui met à l’honneur des personnalités et organisations œuvrant pour la paix, la solidarité et la fraternité à travers le monde.

Dans un message publié sur ses réseaux sociaux, Macky Sall a souligné l’importance de cette cérémonie, qui célèbre « les valeurs universelles de paix, de solidarité et de fraternité ». En tant que membre du jury de cette prestigieuse distinction, il a participé à la sélection des lauréats de l’édition 2025.

• L’ONG World Central Kitchen (WCK), basée à Washington D.C., pour son engagement dans l’aide humanitaire, notamment en apportant des repas aux populations touchées par des crises et catastrophes naturelles.

• Mia Amor Mottley, Première ministre de la Barbade, pour son action déterminante dans la lutte contre le réchauffement climatique et son plaidoyer en faveur des pays vulnérables aux changements climatiques.

• Heman Bekele, un jeune inventeur éthiopien, pour ses avancées remarquables en matière de prévention du cancer, notamment grâce à ses recherches innovantes.

Ce prestigieux prix, lancé en 2019 en hommage au fondateur des Émirats arabes unis, le cheikh Zayed ben Sultan Al Nahyane, distingue chaque année des personnalités et organisations ayant contribué de manière exceptionnelle à la promotion de la fraternité humaine.

Macky Sall à Washington pour le National Prayer Breakfast et une rencontre avec l’Atlantic Council

L’ancien président du Sénégal, Macky Sall, poursuit ses activités à l’international hors du cadre politique. Après un séjour à Abu Dhabi pour assister à la cérémonie de remise du Prix Sheikh Zayed, il s’est envolé pour Washington D.C., où il prend part, ce mercredi 5 février, au National Prayer Breakfast (Petit-déjeuner national de prière).

Le National Prayer Breakfast est un événement annuel organisé chaque premier jeudi du mois de février aux États-Unis. Créé en 1953 sous la présidence de Dwight D. Eisenhower, il est coparrainé par le Congrès américain et coordonné par la Fellowship Foundation. Ce rendez-vous réunit des leaders politiques, économiques et religieux du monde entier dans un cadre informel et convivial, favorisant les échanges autour de valeurs communes et de la spiritualité.

L’un des moments forts de cette rencontre est l’intervention du président des États-Unis, qui délivre un message axé sur la paix, la tolérance et la coopération. Ce forum constitue également une plateforme privilégiée pour le réseautage et les discussions entre dirigeants de différentes nations.

En marge de sa participation à ce grand rassemblement, Macky Sall sera reçu par l’Atlantic Council, l’un des plus influents think tanks américains. Spécialisé dans les questions de géopolitique, de sécurité et d’économie, l’Atlantic Council joue un rôle clé dans l’élaboration des stratégies internationales des États-Unis et de leurs partenaires.

L’ex-chef de l’État sénégalais pourrait échanger avec des experts et des décideurs américains sur divers sujets, notamment la gouvernance en Afrique, les enjeux économiques et les défis liés à la stabilité du continent.

Depuis la fin de son mandat, Macky Sall semble privilégier une présence active sur la scène internationale, participant à des événements majeurs et entretenant ses relations avec les acteurs politiques et économiques de premier plan. Sa participation au National Prayer Breakfast et sa rencontre avec l’Atlantic Council confirment cette orientation, qui pourrait s’inscrire dans une stratégie de repositionnement au sein des cercles d’influence internationaux.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°389 – 05/02/2025

🔴 TAUX D’OCCUPATION DE 267% DES PRISONS SÉNÉGALAISES : UN ENFER SURPEUPLÉ
🔴 HAUSSE DES PRIX DES ŒUFS À COUVER ET DES POUSSINS : TENSION SUR LE MARCHÉ DE LA VOLAILLE À LA VEILLE DU RAMADAN

🔴 JEUNES ÉQUIPES EN AFRIQUE : LE SÉNÉGAL PARMI LA CRÈME, D’APRÈS THABO SENONG
🔴 LIGUE 2 / ENTRAÎNEUR DE L’AS KAFFRINE : MAMADOU DIA DIOP REND LE TABLIER

Prix Zayed 2025 : Macky Sall dénonce les inégalités dans la gouvernance mondiale

L’ancien président du Sénégal, Macky Sall, a pris part ce lundi 3 février 2025 à un panel organisé à Abu Dhabi en marge de la remise du Prix Zayed sur la fraternité humaine. Lors de son intervention, il a dénoncé les « iniquités et injustices » qui marquent la gouvernance politique, économique et financière mondiale, soulignant leur impact négatif sur les pays en développement.

Dans son discours, Macky Sall a mis en avant les défis auxquels sont confrontées les nations du Sud, notamment en raison d’un système de gouvernance internationale qui, selon lui, perpétue les inégalités et freine leur développement. Il a insisté sur la nécessité d’une réforme plus équitable des instances mondiales afin de garantir une meilleure inclusion des pays africains et émergents dans les décisions qui affectent la planète entière.

Le Prix Zayed, qui récompense les initiatives favorisant la fraternité humaine et le dialogue interculturel, a désigné trois lauréats pour son édition 2025. La Première ministre de la Barbade, Mia Mottley, a été distinguée pour son engagement en faveur de la lutte contre le dérèglement climatique. Le jeune inventeur américain Heman Bekele a été récompensé pour ses avancées dans la prévention du cancer, tandis que l’ONG World Central Kitchen a été saluée pour son action humanitaire auprès des populations de Gaza.

La cérémonie de remise du prix se tiendra ce mardi 4 février 2025 à Abu Dhabi, à l’occasion de la Journée internationale de la fraternité humaine, une date instaurée par les Nations unies pour célébrer la solidarité et la coexistence pacifique entre les peuples. Inspiré par la déclaration conjointe signée en 2019 par le Pape François et le grand imam Ahmed el-Tayyeb, le Prix Zayed met chaque année à l’honneur des acteurs engagés dans la promotion du dialogue et de la justice sociale à l’échelle mondiale.

L’intervention de Macky Sall s’inscrit dans un contexte où plusieurs voix africaines appellent à une refonte des règles de la gouvernance mondiale, notamment en matière de financement du développement et de représentation dans les institutions internationales. Son plaidoyer rejoint celui de nombreux dirigeants du Sud qui demandent une plus grande prise en compte des réalités des pays en développement dans la gestion des enjeux globaux.

Sénégal : Le débat sur l’héritage des réalisations de Macky Sall refait surface

Les tensions politiques au Sénégal ne faiblissent pas, alors que l’ancien ministre Mansour Faye monte au créneau pour dénoncer ce qu’il considère comme une tentative d’appropriation des réalisations de l’ère Macky Sall par les nouvelles autorités. Il accuse celles-ci de vouloir effacer l’héritage de l’ancien président tout en lui attribuant les difficultés actuelles du pays.

Dans une déclaration récente, Mansour Faye a rappelé que plusieurs infrastructures majeures, notamment l’autoroute Dakar-Tivaouane-Saint-Louis, ont été initiées sous Macky Sall. Selon lui, les travaux de ce projet ont officiellement démarré le 10 février 2023 à Tivaouane, bien avant la fin du mandat de l’ancien président. Il souligne également les nombreuses étapes de planification et de négociation ayant précédé le lancement des travaux, insistant sur le fait que l’administration actuelle ne peut en aucun cas s’attribuer le mérite de ce projet.

L’ancien ministre met aussi en avant d’autres réalisations du régime Sall, comme le Palais de justice de Tivaouane, les châteaux d’eau de Saint-Louis, les travaux du Nanija Bolong de Kaffrine, ou encore l’hôpital national Elh Malick SY de Tivaouane. Il affirme que ces infrastructures sont le fruit d’une planification rigoureuse sous Macky Sall et que l’actuel gouvernement ne fait qu’inaugurer des projets déjà en cours.

La question de la paternité des réalisations publiques est un sujet récurrent dans la politique sénégalaise. Chaque changement de régime s’accompagne d’une lutte pour le bilan, entre ceux qui revendiquent des succès passés et ceux qui veulent marquer leur empreinte. Il est vrai que l’État est une continuité, et qu’un gouvernement hérite forcément de projets amorcés par ses prédécesseurs.

Cependant, les critiques de Mansour Faye mettent en lumière un problème plus large : l’absence de nouveaux projets phares sous l’administration actuelle. Il accuse les nouvelles autorités de ne pas avoir encore lancé de grandes initiatives et de se contenter de poursuivre celles déjà engagées sous Macky Sall.

Jusqu’ici, le gouvernement en place n’a pas officiellement répondu aux accusations de Mansour Faye. Toutefois, certains partisans du nouveau régime estiment que la situation économique actuelle, marquée par des défis budgétaires, rend difficile le lancement immédiat de nouveaux projets. D’autres rappellent que Macky Sall lui-même a bénéficié d’infrastructures amorcées sous Abdoulaye Wade, et que c’est une pratique normale dans la gestion des affaires publiques.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°380 – du 25 ET 26/01/2025

🔴 LEVÉE DE L’IMMUNITÉ PARLEMENTAIRE DE FARBA NGOM : ÇA CHAUFFE AUX AGNAMS 
🔴 À PEINE AFFRANCHI DE PRISON : MOUSTAPHA DIAKHATÉ RELANCE L’OFFENSIVE

🔴 PRÉPARATIFS DU TIRAGE AU SORT CAN 2025 : RABAT SORT LE GRAND JEU
🔴 FÉDÉ DE BASKET / « MANQUE DE CONSIDÉRATION » : MAGATTE DIOP REFUSE LE POSTE DE CONSEILLER

LEVÉE DE L’IMMUNITÉ PARLEMENTAIRE DE FARBA NGOM : Amadou Ba (Jamm Ak Jariñ), Tafsir Thioye et Mbaye Dione s’abstiennent

Lors du vote à l’Assemblée nationale pour la levée de l’immunité parlementaire du député Farba Ngom, des abstentions notables ont marqué les esprits. Amadou Ba (Jamm Ak Jariñ), Tafsir Thioye et Mbaye Dione, tous anciens membres de l’Alliance pour la République (APR) avant les élections de 2024, ont décidé de ne pas prendre position en votant ni pour, ni contre.
Ces trois figures politiques, autrefois alliées au sein du même camp que le maire des Agnams, étaient des soutiens actifs de l’APR avant la recomposition du paysage politique sénégalais après les dernières échéances électorales. C’est pourquoi leur choix de s’abstenir a suscité des interrogations, notamment sur leurs motivations et leur position actuelle vis-à-vis de leur ancien parti.
Si une majorité écrasante de députés a voté en faveur de la levée de l’immunité de Farba Ngom, cette abstention collective d’anciens alliés de l’APR reflète une certaine réserve ou désaccord face à la procédure en cours.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°378 – du 24/01/2025

🔴 DÉMONSTRATION DE FORCE EN L’HONNEUR DE FARBA NGOM : LE NORD COUVE SON FILS
🔴 DÉTÉRIORATION DU CLIMAT DES AFFAIRES DE 2,6 POINTS : LA MACHINE INDUSTRIELLE EN GRÈVE

🔴 BEACH SOCCER STARS 2024 : SIX « LIONS » NOMINÉS DANS TROIX CATÉGORIES
🔴 AUDITION PAR LE CNG SUR L’ALTERCATION AVEC FRANC : JACOB BALDÉ REGRETTE SON GESTE

Agnam : Farba Ngom crache ses vérités et réaffirme sa fidélité à Macky Sall

Lors de la mobilisation politique organisée à Agnam en son honneur, le député-maire Farba Ngom a pris la parole pour exprimer sa détermination à continuer son combat politique, malgré les turbulences actuelles. Dans un discours marqué par la fermeté, il a dénoncé ce qu’il considère comme un acharnement à caractère politique visant à ternir son image et fragiliser son rôle au sein de l’Alliance pour la République (APR).

« C’est un acharnement purement politique, mais je reste plus que jamais déterminé à poursuivre ma carrière politique aux côtés de Macky Sall », a-t-il affirmé devant une foule acquise à sa cause. Réitérant son allégeance à l’ancien président sénégalais, il a souligné que son parcours politique s’est construit grâce à l’accompagnement et aux enseignements de Macky Sall : « C’est avec lui que j’ai tout appris en politique. Je reste donc déterminé à poursuivre cette dynamique et cet engagement au sein de l’APR. »

Dans un contexte où une demande de levée de son immunité parlementaire a été formulée, Farba Ngom a préféré garder une posture de sérénité, déclarant qu’il s’en remet à la volonté divine : « Je m’en remets au Tout-Puissant, l’Omnipotent. » Cette déclaration laisse entendre qu’il fait face à cette épreuve avec foi et résilience, tout en maintenant sa ligne politique.

Le chargé de la mobilisation et de l’organisation au sein de l’APR a également profité de cette rencontre pour adresser un message à ses militants. Il les a invités à rester mobilisés et unis dans la défense des valeurs du parti et dans le soutien à Macky Sall. Pour lui, la cohésion interne et la fidélité aux idéaux de l’APR sont essentielles pour surmonter les défis actuels.

Ce discours de Farba Ngom intervient à un moment où les tensions politiques s’intensifient au Sénégal, avec des rivalités exacerbées entre l’APR et l’opposition. Sa prise de parole vise non seulement à galvaniser ses soutiens, mais aussi à afficher une posture de résistance face à ce qu’il perçoit comme des tentatives de déstabilisation.

La mobilisation d’Agnam, marquée par une forte affluence, témoigne de l’attachement de sa base à sa personne et à son action politique. Farba Ngom s’est présenté comme un acteur clé du parti, prêt à faire face aux défis tout en maintenant son engagement auprès de Macky Sall et des militants de l’APR.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°378 – du 23/01/2025

🔴 PROJET DE DÉCRET PORTANT TRANSFÈREMENT DE CONDAMNÉS ENTRE LE SÉNÉGAL ET LE MAROC : MACKY SALL VISÉ ?
🔴 « MANŒUVRES JUDICIAIRES ET POLITIQUES » : LA DÉFENSE DE FARBA ACCUSE !

🔴 LEAGUE EUROPA / TOUCHÉ À L’ENTRAÎNEMENT : PAPE MATAR SARR FORFAIT CONTRE HOFFENHEIM
🔴 LIGUE DES CHAMPIONS : BELLE SOIRÉE POUR LE REAL MADRID, ARSENAL ET L’AC MILAN

Le Club citoyen pour la justice et la paix exige l’extradition de Macky Sall vers le Sénégal

Depuis son départ du pouvoir le 2 avril 2024, l’ancien président Macky Sall fait face à des appels croissants en faveur de son extradition vers le Sénégal. Le Club citoyen pour la justice et la paix, une organisation engagée dans la défense des droits humains et la lutte pour la justice, a officiellement écrit au président Bassirou Diomaye Diakhar Faye, demandant des démarches concrètes pour que Macky Sall soit jugé.

Dans une lettre adressée aux autorités sénégalaises, le Club propose d’exploiter la convention de coopération judiciaire, d’exécution des jugements et d’extradition existant entre le Sénégal et le Maroc, où Macky Sall et son épouse, Marième Faye Sall, se sont installés après leur départ du Sénégal.

Entre 2021 et 2024, le Sénégal a connu une période particulièrement marquée par des troubles politiques. Près de 80 décès ont été recensés lors de manifestations violentes, dont la plupart étaient liées à des contestations contre le régime de Macky Sall. Ces événements tragiques ont été couverts par une loi d’amnistie adoptée avant la fin de son mandat, suscitant une vive controverse.

Cependant, le débat sur cette amnistie revient sur le devant de la scène. Lors d’un récent discours à l’Assemblée nationale, le Premier ministre a évoqué la possibilité de réviser ou de rapporter cette loi, répondant ainsi aux nombreuses voix qui réclament justice pour les victimes des affrontements politiques.

Depuis son installation au Maroc, Macky Sall reste une figure controversée, divisant l’opinion publique sénégalaise. Certains considèrent son exil comme une tentative d’échapper à des poursuites judiciaires potentielles. Le Club citoyen pour la justice et la paix affirme que l’extradition de l’ancien président serait une étape essentielle pour rétablir la confiance des Sénégalais dans les institutions judiciaires du pays.

De nombreux Sénégalais estiment que le jugement de Macky Sall est une condition sine qua non pour tourner la page des violences politiques. Les familles des victimes, appuyées par des organisations de la société civile, réclament justice et réparation. Pour elles, l’impunité ne doit pas devenir la norme, même pour un ancien chef d’État.

L’éventuelle révision de la loi d’amnistie pourrait redéfinir les bases de la responsabilité politique au Sénégal. Si le gouvernement venait à l’abroger, cela ouvrirait la voie à des poursuites contre Macky Sall et d’autres responsables présumés des violences. Une telle démarche pourrait également servir de signal fort en faveur de l’état de droit dans le pays.

Me Sidiki Kaba nommé intérimaire de Macky Sall à la présidence de l’APR : Une stratégie dans un contexte judiciaire international

Mardi 21 janvier, PointActu a révélé que Me Sidiki Kaba, ancien Premier ministre et avocat de renom, a été désigné pour assurer l’intérim de Macky Sall à la présidence de l’Alliance pour la République (APR). Cette décision intervient peu après que Macky Sall, ancien président de la République du Sénégal, a annoncé son retrait de la direction du parti, laissant un vide à la tête de la formation politique dominante.

Selon le journal, le choix de Me Sidiki Kaba s’explique par le climat actuel de reddition des comptes et de gestion des affaires judiciaires. L’APR, confrontée à des défis majeurs sur le plan national et international, aurait opté pour une personnalité ayant une expertise juridique reconnue et une solide expérience politique. Me Kaba, ancien ministre de la Justice et fervent défenseur des droits humains, est perçu comme l’homme idéal pour diriger le parti dans ce contexte délicat.

PointActu souligne également que cette nomination a pour objectif d’amplifier, sur la scène internationale, les efforts de l’APR en matière de lutte judiciaire. Me Sidiki Kaba, avec ses relations et son influence à l’étranger, est vu comme une figure capable de défendre efficacement le parti face aux critiques et aux accusations qui pèsent sur certains de ses membres.

Le journal note que cette nomination semble reléguer au second plan des figures politiques telles qu’Amadou Ba, actuel Premier ministre, et Abdoulaye Daouda Diallo, qui étaient considérés comme de potentiels successeurs au leadership de l’APR. Ce repositionnement stratégique témoigne de la volonté de l’APR de recentrer ses efforts autour d’une gestion juridique et diplomatique plus proactive.

La mission de Me Sidiki Kaba ne sera pas de tout repos. Il devra maintenir la cohésion interne du parti, mobiliser les militants en vue des prochaines échéances électorales, tout en gérant les éventuelles tensions liées aux ambitions politiques des cadres de l’APR. Par ailleurs, le contexte judiciaire, marqué par des accusations de corruption et de malversations visant des membres influents du parti, constitue un défi majeur.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°376 – du 21/01/2025

🔴 MENACES DE REPRÉSAILLES JURIDIQUES : MACKY AFFÛTE SA RIPOSTE
🔴 AFFAIRE 700 MILLIONS F CFA : TABASKI SACRIFIE L’EX-DG DE L’APROSI

🔴 ODCAV / MORT D’UN JEUNE : SUSPENSION DES « NAVÉTANES » À KEUR MASSAR
🔴 12E JOURNÉE LIGUE 1 : OSLO FA TENUE EN ÉCHEC PAR GÉNÉRATION FOOT

Macky Sall : Depuis Marrakech, une défense stratégique en préparation

Depuis sa résidence dans les jardins de la Palmeraie de Marrakech, l’ancien président sénégalais Macky Sall, écarté du pouvoir après sa défaite face à Bassirou Diomaye Faye en avril 2024, s’active pour préparer une contre-offensive juridique et politique. Malgré son éloignement géographique, il reste connecté à la scène sénégalaise, multipliant les échanges avec les cadres de son parti, l’Alliance pour la République (APR), et des experts du domaine judiciaire. Selon les informations de nos confrères d’Africa Intelligence,

Face aux critiques croissantes et aux accusations de corruption qui pèsent sur son administration, Macky Sall s’entoure d’un collectif d’avocats chevronnés. Parmi eux figure El Hadji Amadou Sall, ancien ministre de la Justice et ténor du barreau, connu pour avoir défendu Karim Wade lors de son procès pour enrichissement illicite. Sous sa coordination, le Collectif des avocats républicains a vu le jour en septembre 2024, avec pour mission de protéger les anciens proches du pouvoir de Macky Sall contre les éventuelles représailles judiciaires.

Ce collectif, qui compte des figures influentes comme Omar Youm, El Hadji Moustapha Diouf, et Bassirou Ngom, surveille de près les procédures engagées contre des alliés de Macky Sall. Parmi les dossiers brûlants, celui de Farba Ngom, député-maire des Agnams et proche du cercle de Macky Sall, est particulièrement sensible. Accusé de blanchiment d’argent pour des montants dépassant 190 millions d’euros, Farba Ngom fait face à une procédure parlementaire visant à lever son immunité.

Macky Sall, bien que n’étant pas directement visé par des procédures judiciaires pour l’instant, reste vigilant. En vertu de la loi sénégalaise, l’ancien président ne peut être poursuivi que pour « haute trahison ». Néanmoins, les soupçons pesant sur ses proches pourraient ternir son image et fragiliser son héritage politique.

L’ancien chef d’État s’appuie également sur Antoine Vey, un avocat français médiatique, pour gérer les aspects internationaux de sa défense. C’est à travers ce dernier qu’il a déposé une plainte pour diffamation à la suite de la diffusion de documents prétendant qu’il détenait un compte bancaire à Singapour, une allégation qu’il a fermement démentie.

Malgré ces turbulences, Macky Sall continue de voyager. Il a été invité aux États-Unis pour assister à l’investiture de Donald Trump, marquant ainsi sa première apparition publique de l’année 2025. Ce déplacement stratégique pourrait contribuer à renforcer ses soutiens internationaux, alors qu’il demeure une figure centrale et controversée de la politique sénégalaise.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°374 – du 18 ET 19/01/2025

🔴 GROSSESSES EN MILIEU SCOLAIRE : 70% DES AUTEURS SONT ÉLÈVES OU ÉTUDIANTS
🔴 AFFAIRE FARBA NGOM / « NOUS IGNORONS CE QUI SE PASSE », DIXIT Me DOUDOU NDOYE : LA DÉFENSE DANS LE FLOU TOTAL

🔴 COUPE CAF / JARAAF VS USM ALGER : MALICK DAF OPTIMISTE
🔴 OMISSION DE LA FSF DANS LE PASSEPORT ÉLECTRONIQUE DE NICOLAS JACKSON : CASA SPORTS FACE À UNE PERTE DE 120 MILLIONS F CFA

Soutien de Macky Sall à Farba Ngom : Sidiki Kaba mobilise les militants de l’APR

Ce jeudi, au siège de l’Alliance pour la République (APR), l’ancien ministre et Premier ministre Sidiki Kaba a pris la parole devant une foule nombreuse pour transmettre un message de solidarité et de soutien du président Macky Sall à l’endroit de l’honorable député Farba Ngom, actuellement confronté à une procédure de levée de son immunité parlementaire.

Dans son discours, Sidiki Kaba a tenu à saluer la mobilisation massive des responsables, alliés et sympathisants du parti, témoignant de leur fidélité et de leur engagement en faveur de Farba Ngom. L’ancien ministre n’a pas tari d’éloges à son sujet, décrivant l’homme comme « digne, engagé, serein, travailleur et droit ». Il a appelé les militants à maintenir leur mobilisation pour soutenir Farba Ngom dans cette épreuve.

Relayant le message du président Macky Sall, Sidiki Kaba a mis en lumière un aspect clé du dossier, dénonçant ce qu’il considère comme un “règlement de comptes” plutôt qu’une véritable reddition de comptes. « Le Sénégal a connu des alternances pacifiques, mais les poursuites ciblées contre certains membres de l’APR soulèvent des interrogations », a déclaré Sidiki Kaba.

Le message présidentiel a également rappelé que Farba Ngom reste un “présumé innocent”, en conformité avec le principe de la présomption d’innocence. « Le dossier est désormais entre les mains de ses avocats, qui s’exprimeront prochainement sur la situation », a précisé Sidiki Kaba.

Pour conclure, Sidiki Kaba a appelé à la prière collective afin que les magistrats, dont il a loué l’indépendance, puissent rendre une décision juste et équitable. « Farba mérite respect et considération », a-t-il affirmé, tout en exhortant les membres de l’APR à rester unis et déterminés.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°373 – du 17/01/2025

🔴 LEVÉE D’IMMUNITÉ PARLEMENTAIRE / L’APR SUR LA LIGNE DE FRONT : FARBA DÉJÀ EN ARMURE !
🔴 RENTRÉE SOLENNELLE DES COURS ET TRIBUNAUX : LE DROIT DE GRÈVE AU MENU

🔴 COUPE DU SÉNÉGAL (32ES) : GORÉE QUALIFIÉE, LINGUÈRE ET OSLO ÉJECTÉES
🔴 NATIONAL 1 / VIOLENCES LORS DES MATCHS DE BASKET : NOUVELLES RÉSOLUTIONS DE LA FÉDÉRATION

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°370 – du 14/01/2025

🔴 PRIMAUTÉ SUR L’INITIATIVE DE RETRAIT DES BASES MILITAIRES FRANÇAISES DU SÉNÉGAL : L’ÉLYSÉE NE LÂCHE PAS L’AFFAIRE !
🔴 RÉCEPTION DU RAPPORT DE LA COUR DES COMPTES : SONKO DRESSE UN TABLEAU SOMBRE

🔴 TENSIONS À L’ASC HLM DE DAKAR : LES DIRIGEANTS SE DÉCHIRENT
🔴 RÉAMÉNAGEMENT DU STAFF TECHNIQUE DE LINGUÈRE : AMARA TRAORÉ NOMMÉ MANAGER SPORTIF

Macky Sall se lance dans les affaires : création de Semo Holding à Marrakech

L’ancien président sénégalais, Macky Sall, a entamé une nouvelle carrière dans le secteur privé. Depuis son départ de la présidence en avril dernier, Macky Sall s’est établi au Maroc, où il a fondé un cabinet dénommé Semo Holding. Cette entreprise, basée à Guéliz, un quartier prestigieux de Marrakech, offre des services variés dans des domaines stratégiques tels que l’environnement, l’énergie et les stratégies politiques.

Selon le journal marocain Le Desk, repris par L’AS ce lundi 13 janvier, Semo Holding ambitionne de devenir un acteur incontournable en Afrique et au-delà, s’appuyant sur un réseau de partenaires internationaux et le carnet d’adresses riche de l’ancien chef d’État. L’objectif affiché est de positionner cette structure comme une plateforme de collaboration hébergeant de nombreuses entreprises dans différents secteurs clés.

La création de Semo Holding semble refléter la volonté de Macky Sall de mettre à profit son expérience politique et ses connexions internationales pour contribuer au développement de projets structurants à l’échelle africaine. En tant qu’ancien président du Sénégal et figure influente du continent, Macky Sall bénéficie d’une reconnaissance qui pourrait favoriser la conclusion de partenariats stratégiques dans les secteurs de l’énergie renouvelable, de la gestion de l’environnement et du conseil politique.

L’installation de l’entreprise à Marrakech, une ville marocaine à la croisée des échanges économiques entre l’Afrique, l’Europe et le Moyen-Orient, témoigne d’un positionnement stratégique. Guéliz, quartier huppé de la ville, est reconnu pour abriter des institutions et entreprises à la pointe de l’innovation et des affaires. Ce choix semble indiquer une volonté de se rapprocher des grands décideurs économiques et d’exploiter le dynamisme du Maroc comme hub régional.

Avec Semo Holding, Macky Sall amorce un virage décisif après avoir dirigé le Sénégal pendant deux mandats présidentiels. Cette transition du domaine public au secteur privé marque un nouvel épisode dans sa carrière, où il mettra à contribution ses compétences et son expertise pour répondre aux besoins des marchés émergents.

La capacité de Semo Holding à s’imposer sur la scène économique africaine dépendra toutefois de sa capacité à offrir des solutions novatrices et à attirer des partenaires de poids. Néanmoins, avec le leadership de Macky Sall et ses ambitions affichées, cette nouvelle aventure entrepreneuriale pourrait bien redéfinir son empreinte sur le continent africain.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°362 – du 04 ET 05/01/2025

🔴 ESSEULÉ DANS L’ÉPREUVE PAR SES EX-COLLABORATEURS AU MINISTÈRE DES SPORTS ET À LA FSF : LAT DIOP FACE À L’INGRATITUDE
🔴 ABSENCE DE TRANSPARENCE SUR LES 108 MILLIONS F CFA ALLOUÉS AUX VICTIMES DES ÉMEUTES PRÉÉLECTORALES : LE FORUM CIVIL / BIGNONA S’INSURGE CONTRE L’OPACITÉ

🔴 COUPE CAF / SANCTIONS APRÈS LE MATCH CONTRE L’USM ALGER : JARAAF FACE À L’ORAPA UNITED À HUIS CLOS
🔴 2e ÉDITION DU BALLON D’OR SANDIKA : IBRAHIMA DIENG « PAULETA » SACRÉ

Nouveau scandale sur la dette publique : un expert indépendant mandaté pour faire la lumière sur les comptes

Le gouvernement sénégalais a mandaté un expert indépendant pour mener un nouvel audit sur la situation réelle de la dette publique. Cette initiative, révélée par le quotidien Les Échos, intervient dans un contexte où les chiffres officiels semblent ne pas refléter l’ampleur exacte de la dette du pays.

Selon les informations du journal, un premier audit réalisé par l’Inspection générale des finances (IGF) avait déjà révélé un écart inquiétant dans l’estimation de la dette nationale. Officiellement, l’encours de la dette était annoncé à 15 500 milliards de francs CFA, mais l’IGF a découvert qu’il s’élève en réalité à 17 700 milliards de francs CFA. Ce décalage est attribué à des pratiques de maquillage comptable qui auraient eu lieu en 2023, sous la présidence de Macky Sall.

L’audit précédent a notamment mis en lumière des irrégularités graves dans la gestion des finances publiques. Parmi les révélations chocs figure l’existence de tirages sur des ressources externes qui n’ont pas été correctement enregistrés dans les statistiques officielles. L’IGF a également pointé du doigt une lourde dette bancaire contractée en dehors des circuits budgétaires habituels, ce qui soulève des questions sur la transparence de la gestion des finances publiques.

Cette situation a suscité de nombreuses interrogations sur la crédibilité des chiffres avancés par les autorités. Le journal Les Échos se demande si le gouvernement est réellement sûr de ses évaluations ou s’il craint que la dette ne soit encore plus importante que prévu. Cette incertitude pousse le gouvernement à diligenter un nouvel audit afin d’éviter toute polémique supplémentaire.

Le recours à un expert indépendant vise à rassurer les partenaires financiers du Sénégal, mais également à restaurer la confiance de l’opinion publique face à des soupçons de mauvaise gestion. Selon une source proche du dossier, cet audit permettra de clarifier plusieurs points cruciaux :

  1. La compatibilité des tirages sur ressources externes avec les statistiques nationales.
  2. L’existence de dettes cachées qui n’auraient pas été comptabilisées dans le budget officiel.
  3. L’impact de cette gestion opaque sur l’économie nationale, notamment sur la capacité de l’État à honorer ses engagements financiers.

Cette affaire n’est pas la première à jeter une ombre sur les finances publiques sénégalaises. En 2023, plusieurs économistes avaient déjà tiré la sonnette d’alarme sur la viabilité de la dette sénégalaise, craignant que le pays ne se retrouve dans une situation de surendettement.

La découverte d’irrégularités comptables vient renforcer ces craintes, d’autant plus que les agences de notation internationales pourraient revoir la note souveraine du Sénégal, ce qui aurait un impact direct sur la capacité du pays à lever des fonds sur les marchés financiers.

La décision de commander un nouvel audit a été accueillie avec prudence par les observateurs économiques. Certains saluent la démarche du gouvernement comme un signe de transparence, tandis que d’autres restent sceptiques, estimant que cette opération pourrait être une manœuvre politique pour tenter de rejeter la responsabilité des erreurs passées sur la précédente administration.

« Ce nouvel audit devra être exhaustif et impartial. Il est crucial pour le Sénégal d’établir une base financière saine et crédible afin de regagner la confiance des investisseurs et des partenaires internationaux », souligne un expert financier basé à Dakar.

Les conclusions de cet audit seront attendues avec beaucoup d’attention, tant par les acteurs économiques que par les citoyens. Si les résultats confirment une manipulation des comptes publics sous Macky Sall, cela pourrait entraîner des conséquences politiques majeures, notamment des poursuites judiciaires à l’encontre des responsables impliqués.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°360 – du 02/01/2025

🔴 RETRAIT DES TROUPES MILITAIRES ÉTRANGÈRES, GESTION TRANSPARENTE DES RESSOURCES MINIÈRES, PLAN DIOMAYE POUR LA CASAMANCE, LE CITOYEN AU CŒUR DE L’ACTION PUBLIQUE : LE SÉNÉGAL AUX SÉNÉGALAIS
🔴 « JE COMPRENDS LA FRUSTRATION, MAIS LA PRIORITÉ EST DE RASSEMBLER TOUTES LES FORCES LIBÉRALES » : KARIM WADE, LE PDS ET LES DÉFIS DE LA RÉUNIFICATION

🔴 LIGUE 1 / JETS DE PROJECTILES APRÈS LE MATCH JARAAF VS PIKINE : DEUX JOUEURS ET UN SUPPORTER BLESSÉS
🔴 LUTTE / CHOC DU 1er JANVIER : GÉNÉRAL MALIKA FAIT MORDRE LA POUSSIÈRE À FORZA

Macky Sall se retire des fonctions actives au sein de l’APR : un tournant historique pour le parti

L’ancien président de la République du Sénégal, Macky Sall, a décidé de prendre du recul dans ses fonctions politiques au sein de l’Alliance pour la République (APR). L’annonce a été confirmée par l’intéressé lui-même dans un entretien accordé à la revue ConfidentielDakar, relayée par DakarActu. Désormais président d’honneur du parti, Macky Sall demande à être déchargé des tâches quotidiennes et souhaite se consacrer davantage à ses engagements internationaux.

Cette décision, bien que majeure, ne surprend pas totalement les observateurs. Lors du congrès extraordinaire de décembre 2023, des réformes importantes dans l’organisation de l’APR avaient été évoquées, laissant présager ce changement. Depuis la fin de son mandat présidentiel, Macky Sall avait progressivement amorcé une transition, tout en continuant à peser dans les orientations stratégiques du parti.

Cependant, la décision de se mettre en retrait actif marque un véritable tournant. Un petit comité a été réuni discrètement la semaine dernière à sa demande pour élaborer un schéma d’organisation permettant au parti de fonctionner sans sa supervision directe. Parmi les pistes envisagées figure l’instauration d’un secrétariat permanent chargé de la gestion quotidienne du parti, ainsi que la désignation d’un coordinateur pour piloter les activités en l’absence de Macky Sall.

Le retrait de Macky Sall soulève de nombreux défis pour l’APR. L’ancien président a été la figure centrale et le principal artisan des succès électoraux du parti depuis sa création. Son départ de la scène active laisse un vide que ses proches collaborateurs auront du mal à combler.

Par ailleurs, la désignation d’un coordinateur pour assurer la continuité des activités risque de provoquer des tensions internes. Plusieurs figures influentes du parti nourrissent des ambitions personnelles, et la question de la succession pourrait exacerber les rivalités.

Un congrès prévu en début d’année 2025 devrait entériner ces changements structurels et institutionnaliser le rôle de président d’honneur de Macky Sall. Ce rendez-vous s’annonce crucial pour l’avenir de l’APR, qui devra démontrer sa capacité à se réinventer sans son leader historique aux commandes.

Si Macky Sall se retire des responsabilités actives au sein de l’APR, il ne quitte pas pour autant la scène politique. Selon des proches, il entend consacrer son temps à des activités internationales, notamment dans des initiatives diplomatiques et de développement. Son expertise et son réseau international pourraient faire de lui un acteur influent sur la scène mondiale, tout en continuant de suivre l’évolution du paysage politique sénégalais.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°356 – du 27/12/2024

🔴 INSTALLATION DE LA HAUTE COUR DE JUSTICE CE SAMEDI : TREMBLEZ DE JOIE ! – TREMBLEZ D’EFFROI !
🔴 AYANT TRAITÉ LES TIRAILLEURS DE « TRAÎTRES » : C.O.D. SOUS LE COUP D’UNE PÉTITION

🔴 VIOLENCES APRÈS MATCH CONTRE USM ALGER / AMENDE DE PLUS DE 30 MILLIONS F CFA DE LA CAF : LE JARAAF PAIE CHER
🔴 CAN 2025 / DÉBOUTÉE SUITE AU RECOURS CONTRE LA TANZANIE : LA GUINÉE FERA APPEL AUPRÈS DU TAS

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°354 – du 24 ET 25/12/2024

🔴 13e PRÉSIDENT DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE À 42 ANS : EL MALICK NDIAYE : UNE PAGE INDÉLÉBILE DANS L’HISTOIRE POLITIQUE
🔴 KAOLACK / ATTRIBUTION D’UN TERRAIN DE 3 HA À LA CHAMBRE DE COMMERCE DIRIGÉE PAR LE MAIRE LUI-MÊME : Les habitants de Kabatoki décèlent un conflit d’intérêts

🔴 ORGANISATION JOJ DAKAR 2026 / EXCLUSION DES « SOMMITÉS » DES SPORTS AU PROFIT DE « GENS SANS EXPERTISE » : « C’EST UNE INSULTE ET UN MANQUE DE RESPECT NOTOIRE », SELON MBAYE JACQUES DIOP

Macky Sall dépose plainte contre X après la diffusion de faux relevés bancaires

L’ancien président sénégalais Macky Sall a déposé une plainte contre X le 23 décembre 2024 auprès du procureur de la République près le Tribunal de grande instance hors classe de Dakar. Cette démarche intervient à la suite de la diffusion sur les réseaux sociaux de prétendus relevés bancaires à son nom, évoquant un compte à la HSBC de Singapour crédité d’un milliard de dollars. Après des vérifications approfondies, ces documents se sont révélés être des faux.

Le quotidien sénégalais Le Soleil, via son service de vérification des faits, a enquêté sur l’authenticité des documents. La HSBC de Singapour, directement sollicitée, a confirmé leur caractère frauduleux en déclarant : « Ce document n’est pas légitime. » De nombreuses anomalies renforcent cette conclusion, notamment :

Ces incohérences, détectées dès les premières analyses, ont mis en évidence une manipulation visant à discréditer Macky Sall, personnalité politique de premier plan au Sénégal.

Macky Sall, connu pour sa fermeté face aux campagnes de désinformation, a décidé d’agir en justice pour faire la lumière sur cette affaire. Me Antoine Vey, avocat de l’ancien président, a précisé dans un entretien avec Jeune Afrique que cette plainte marque le début d’une stratégie juridique plus large. « Macky Sall est décidé à ne plus rien laisser passer », a-t-il déclaré.

Me Vey, habitué des dossiers complexes, s’est illustré par le passé en défendant des figures politiques internationales, comme l’ancien président français Nicolas Sarkozy dans l’affaire dite du « téléphone Bismuth ». Cette expertise renforcera sans doute la défense de Macky Sall face à cette tentative de déstabilisation.

Malgré les preuves de falsification, ces faux documents ont largement circulé sur les réseaux sociaux, alimentant débats et polémiques. Les accusations, bien qu’infondées, ont fait les choux gras de certaines plateformes en ligne. Cependant, l’absence de relais par les médias traditionnels, qui se sont appuyés sur des investigations fiables, a permis d’éviter une amplification démesurée.

Cette affaire relance néanmoins le débat sur les dangers de la désinformation et son impact sur les personnalités publiques. Alors que les réseaux sociaux deviennent de plus en plus un terrain propice aux manipulations, Macky Sall semble résolu à ne plus tolérer de telles atteintes à sa réputation.

Gestion des fonds Covid-19 : Abdoulaye Diouf Sarr se défend et met fin aux polémiques

L’ancien ministre de la Santé, Abdoulaye Diouf Sarr, est sorti de son silence pour clarifier sa position sur les allégations entourant le rapport de la Cour des comptes relatif à la gestion des fonds Covid-19. Dans un entretien accordé à L’Observateur, il a fermement déclaré ne pas être impliqué dans une quelconque malversation financière.

Interrogé sur son éventuelle responsabilité dans les irrégularités relevées par la Cour des comptes, Abdoulaye Diouf Sarr a tenu à être catégorique : « Vous n’avez peut-être pas lu le rapport. Mon nom n’a jamais été cité dans le rapport de la Cour des comptes pour une malversation financière ou autre », a-t-il affirmé.

Il précise également que le ministère de la Santé, qu’il dirigeait durant la pandémie, n’a fait l’objet d’aucune demande d’ouverture d’information judiciaire par la Cour des comptes. « Excepté un cas isolé reproché à un comptable de l’hôpital de Kaffrine, il n’y a rien qui puisse me concerner dans ce rapport », a-t-il ajouté.

Le rapport de la Cour des comptes sur la gestion des fonds Covid-19 a suscité de nombreuses réactions depuis sa publication. Il met en lumière des manquements graves dans l’utilisation des ressources publiques allouées à la lutte contre la pandémie. Plusieurs responsables et entités sont cités pour des irrégularités ou des pratiques contraires aux règles de gestion publique.

Cependant, Abdoulaye Diouf Sarr insiste sur le fait que son ministère a respecté les procédures établies. « Les fonds alloués ont été utilisés conformément aux règles. Nous avons travaillé dans un contexte difficile, mais avec la rigueur que requérait la situation », a-t-il assuré.

Ces précisions interviennent dans un contexte où plusieurs personnalités publiques ont été accusées, à tort ou à raison, de mauvaise gestion des fonds Covid-19. Abdoulaye Diouf Sarr, en tant qu’ancien ministre de la Santé, a vu son nom associé à ces controverses malgré son absence dans les sections incriminées du rapport.

Avec cette sortie médiatique, l’ex-ministre tente de dissiper les doutes et de protéger son intégrité face aux critiques. « Je considère ce débat clos. Mon implication n’est fondée sur aucune preuve ou accusation documentée », a-t-il conclu.

Si Abdoulaye Diouf Sarr affirme être hors de cause, l’affaire des fonds Covid-19 reste un sujet brûlant au Sénégal. Les citoyens attendent des réponses claires et des sanctions pour les responsables impliqués dans des malversations. L’intervention de l’ancien ministre pourrait contribuer à recentrer le débat sur les véritables responsables, tels que mentionnés dans le rapport de la Cour des comptes.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°353 – du 21 ET 22/12/2024

🔴 HAUSSE DE PLUS DE 7 MILLIARDS F CFA DU BUDGET DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR : UNE RÉPONSE SUFFISANTE À LA CORRUPTION ET À L’INSÉCURITÉ ?
🔴 1,8 MILLIARDS F CFA POUR LA TRANSITION VERS DES SOLUTIONS ÉCOLOGIQUES DURABLES : « CLEAN TECH SENEGAL » EN MARCHE

🔴 MALGRÉ LA RUPTURE DES LIGAMENTS ET L’ABSENCE DE CLUB : BOUNA SARR N’ABANDONNE PAS LA « TANIÈRE »
🔴 E-SPORT / PREMIÈRE ÉDITION LES 28 ET 29 DÉCEMBRE : DAKAR AUX COULEURS DE L’E-FEST !

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°352 – du 20/12/2024

🔴 SECTEUR MINIER – EXONÉRATIONS FISCALES ET NON-PAIEMENT DE DIVIDENDES : L’ÉTAT SORT LE CARTON ROUGE
🔴 30 MILLIARDS F CFA ALLOUÉS À L’EXTENSION DU RÉSEAU DE VIDÉO-PROTECTION : LA BOAD EN CROISADE CONTRE LA CRIMINALITÉ AU SÉNÉGAL

🔴 APRÈS LA TEMPÊTE DE LA RÉVOCATION DU MAIRE BARTHÉLÉMY DIAS : LA VILLE DE DAKAR SE PROJETTE POUR LES JOJ 2026
🔴 DÉFENSEUR DU PARIS FC : MOUSTAPHA MBOW RÊVE DU MAILLOT NATIONAL

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°349 – du 17/12/2024

🔴 RÉFORME DU CODE GÉNÉRAL DES IMPÔTS ET CELUI DES DOUANES PRÉVUE PAR LE PROJET DE LFI 2025 : UNE AUGMENTATION DES TAXES EN VUE ?
🔴 MÉDIATEUR DU DIVORCE ENTRE LES PAYS DE L’AES ET LA CEDEAO : LE SÉNÉGAL POURRA-T-IL SAUVER LES MEUBLES ?

🔴 CAF AWARDS / LAMINE CAMARA MEILLEUR JEUNE DE L’ANNÉE SUR 2 ANS, KOULIBALY DANS LE « ONZE TYPE » : LE SÉNÉGAL À L’HONNEUR !

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°348 – du 16/12/2024

🔴 DÉCAISSEMENT DE 5 MILLIARDS F CFA POUR INDEMNISER LES FAMILLES DES VICTIMES DES VIOLENCES ÉLECTORALES : EST-CE LE PRIX DE LA JUSTICE ?
🔴 GRÈVE GÉNÉRALE DES TRAVAILLEURS : LE SECTEUR DES ASSURANCES MENACÉ DE PARALYSIE

🔴 CHAMPIONNAT D’AFRIQUE DE JUJITSU : LE SÉNÉGAL MORD DANS L’OR ET LE BRONZE
🔴 LIGUE AFRICAINE FÉMININE DE BASKET : L’ASC VILLE DE DAKAR LAISSE FILER LE BRONZE

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°343 – du 10/12/2024

🔴 CAUSE DU DÉCÈS DE BASSIROU DIOP : LES RÉVÉLATIONS TROUBLANTES DE L’AUTOPSIE
🔴 RADIATION DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE ET MORT DE SON GARDE DU CORPS EN PRISON : BARTH’ DÉNONCE UNE MANŒUVRE DE LIQUIDATION

🔴 NAVÉTANES À MBORO : UN SUPPORTER MEURT APRÈS DES JETS DE PIERRES
🔴 AFFRONTEMENTS LORS DU MATCH JARAAF VS USM ALGER : LA CAF OUVRE UNE ENQUÊTE

Scandale à Pikine : L’oncle de l’ancien président Macky Sall et sa cousine en garde à vue pour détournement de biens

Un scandale impliquant des membres de la famille de l’ancien président Macky Sall secoue actuellement le Sénégal. Habibou Thimbo, ancien président du conseil d’administration de Dakar Dem Dikk et maire APR de Semmé, a été placé en garde à vue ce week-end. Il est accusé, en compagnie de sa cousine Aïssatou Ngaido, d’avoir détourné des biens immobiliers appartenant à feu Demba Boubou, un riche diamantaire.

Selon les plaignants, Demba Boubou avait confié la gestion de plusieurs de ses biens immobiliers à Habibou Thimbo, opérateur économique reconnu. Cependant, ce dernier, de connivence avec Aïssatou Ngaido, aurait tenté de s’approprier ces biens. Ils ont notamment accusé à tort l’épouse du défunt d’avoir fabriqué un faux certificat de mariage pour revendiquer ces propriétés.

Les investigations ont révélé que l’épouse de Demba Boubou dispose d’un certificat de mariage authentique et d’un mandat valide signé par tous les ayants droit du défunt. Pire encore, Habibou Thimbo et sa complice auraient prétendu que les immeubles du diamantaire étaient inutilisables, tout en continuant à percevoir des loyers pendant plusieurs années.

Le dossier, marqué par des lenteurs suspectes, avait initialement été traité sous forme de renseignement judiciaire, probablement en raison des liens de parenté entre Habibou Thimbo et l’ancien président Macky Sall. Toutefois, un nouveau souffle a été donné à l’affaire avec l’intervention du procureur de Pikine-Guédiawaye, Saliou Dicko, qui a ordonné l’arrestation des accusés.

Déférés devant la justice, Habibou Thimbo et Aïssatou Ngaido sont actuellement en retour de parquet en attendant leur jugement.

Cette affaire, qui mêle abus de pouvoir, détournement de fonds et manipulation, risque d’avoir des répercussions sur le plan politique, en particulier pour l’APR, le parti au pouvoir durant les mandats de Macky Sall. Elle soulève également des questions sur l’impunité et la gestion des affaires judiciaires impliquant des personnalités influentes.

L’opinion publique suit avec attention le dénouement de ce dossier, qui pourrait marquer un tournant dans la lutte contre la corruption au Sénégal.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°341 – du 07/12/2024

🔴 DÉMISSION DE DÉTHIÉ, RETOUR DE PAPE DJIBRIL : UN « FALL » EN CACHE UN AUTRE
🔴 « LE SAES DÉGAGE TOUTES RESPONSABILITÉS DE TOUT CE QUI POURRAIT ADVENIR DE L’ANNÉE ACADÉMIQUE » : CÉLESTIN FAYE HAUSSE LE TON

🔴 CAN FÉMININE DE HANDBALL / QUALIFIÉ EN FINALE : LE SÉNÉGAL À L’ASSAUT DE L’ANGOLA
🔴 AFRICA WOMEN’S BASKETBALL / 1ère VICTOIRE DE L’ASC VILLE DE DAKAR : MOUSTAPHA GAYE AUX ANGES

Macky Sall plaide pour un financement équitable de l’action climatique au Forum Saudi Green Initiative

L’ancien président du Sénégal, Macky Sall, a pris part, ce mercredi 4 décembre 2024, au Forum Saudi Green Initiative à Riyad, en Arabie saoudite. Cet événement mondial, consacré au changement climatique, a rassemblé des décideurs, experts et militants engagés dans la lutte contre les dérèglements climatiques.

Dans un message publié sur X (anciennement Twitter), Macky Sall a exprimé sa gratitude envers les autorités saoudiennes pour leur invitation à participer à un panel portant sur le financement de l’adaptation climatique. Cette thématique, cruciale pour les pays en développement, a été l’occasion pour l’ancien chef de l’État sénégalais de souligner les défis et opportunités liés au financement des initiatives climatiques, en particulier en Afrique.

Lors de son intervention, Macky Sall a plaidé pour un renforcement des capacités africaines dans la maîtrise des mécanismes de financement climatique. Il a notamment insisté sur la transparence et l’équité dans le marché des crédits carbone, un instrument clé pour encourager les réductions d’émissions de gaz à effet de serre. Selon lui, une meilleure compréhension et gestion de ces outils permettraient aux pays africains de maximiser les bénéfices tout en contribuant activement à la transition énergétique mondiale.

« L’Afrique, bien que faiblement émettrice de gaz à effet de serre, est l’une des régions les plus touchées par les conséquences du changement climatique. Il est impératif de garantir l’équité et la transparence dans les mécanismes de financement pour que nos pays puissent faire face à ces défis, » a-t-il déclaré.

La participation de Macky Sall à ce forum témoigne de son engagement continu sur les questions de développement durable et de résilience climatique, même après avoir quitté la présidence sénégalaise. Son plaidoyer s’inscrit dans une dynamique plus large visant à intégrer les préoccupations africaines dans les grandes discussions mondiales sur l’environnement.

En marge du forum, d’autres acteurs ont également salué l’initiative saoudienne pour son rôle dans la promotion de projets concrets en faveur de la préservation de l’environnement et de l’adaptation climatique.

Le Forum Saudi Green Initiative continue d’être un espace stratégique pour discuter de solutions globales aux défis environnementaux, et la participation active des leaders africains comme Macky Sall renforce l’importance d’une approche inclusive et équitable face à ces enjeux.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°339 – du 05/12/2024

🔴 AVEC UNE ARDOISE DE PRÈS DE 25 MILLE MILLIARDS F CFA : LE SÉNÉGAL CHAMPION D’AFRIQUE DE LA DETTE
🔴 72 HEURES DE GRÈVE DES AGENTS : LE SECTEUR DE LA SANTÉ SOUS PERFUSION

🔴 HANDBALL FÉMININ / QUALIFICATIONS EN DEMI-FINALES DE LA CAN ET AU MONDIAL : D’UNE PIERRE DEUX COUPS !
🔴 DÉCÈS DE L’ANCIEN SÉLECTIONNEUR DE L’ÉQUIPE NATIONALE DE LUTTE : DIOMAYE REND HOMMAGE À UNE LÉGENDE

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°337 – du 03/12/2024

🔴 EL MALICK NDIAYE, FIDÈLE AU PM, AU PERCHOIR – EXPANSION DE L’EMPIRE SONKO : UN COUTEAU À DOUBLE TRANCHANT
🔴 DIPLOMATIE / ENTRETIEN DU GÉNÉRAL OLIGUI NGUÉMA AVEC DIOMAYE FAYE : DAKAR ET LIBREVILLE SUR LA MÊME FRÉQUENCE

🔴 RECOURS DE SITEU AU CNG : MODOU LÔ RESTE INDÉTRÔNABLE !
🔴 56 MORTS DANS UN MOUVEMENT DE FOULE : UN MATCH DE FOOT VIRE AU DRAME EN GUINÉE

Proclamation des Résultats et Démission : Un Engagement pour la Démocratie et l’Unité Nationale

Après la proclamation des résultats définitifs des élections législatives du 17 novembre 2024 par le Conseil constitutionnel, je tiens à renouveler mes sincères remerciements aux concitoyens et concitoyennes qui ont porté leur choix sur la liste de la coalition Takku Wallu Sénégal que j’ai eu l’honneur de diriger.

Je réitère également toutes mes félicitations au peuple sénégalais pour son attachement indéfectible à la tradition démocratique de notre pays et aux valeurs de paix et de stabilité qui fondent notre vivre ensemble. C’est dans l’esprit de cette vitalité démocratique et des valeurs qui la sous-tendent que j’avais accepté de diriger la liste de la coalition Takku Wallu Sénégal.

Conformément à l’engagement que j’avais pris à ce sujet, je démissionnerai de mon mandat de député à l’ouverture de la prochaine législature, afin qu’il en soit tiré les conséquences de droit.

Je souhaite plein succès aux députés nouvellement élus.

Vive le Sénégal uni, dans la paix, la stabilité et la cohésion nationale.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°335 – du 29/11/2024

🔴 FERMETURE DES BASES MILITAIRES FRANÇAISES AU SÉNÉGAL : DÉCISION DE DAKAR OU DE PARIS ?
🔴 PRIX DU KILOGRAMME D’ARACHIDE FIXÉ À 305 F CFA : LA HAUSSE EST « IMPERCEPTIBLE », SELON LES PRODUCTEURS

🔴 ASC DES AIGLES DE LA MÉDINA : DESSOUS DE LA DÉMISSION DU COACH PÉPITO
🔴 SENSATION D’INACHEVÉ DU COMBAT MODOU LÔ VS SITEU : PAPA SOW PROPOSE UN « REMAKE »

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°333 – du 27/11/2024

🔴 HAUSSE DU PRIX DE L’ARACHIDE ET PAIEMENT DE LA DETTE : « SONKO 1 » SÉDUIT LES AGRICULTEURS
🔴 17 MILLIONS F CFA ALLOUÉS À LA VILLE DE RUFISQUE POUR L’EXERCICE 2023 : LE BUREAU MUNICIPAL RÉPROUVE LE « MONTANT DÉRISOIRE »

🔴 PRESQUE 5 MILLIONS F CFA D’AMENDES POUR MODOU LÔ ET SITEU : LE CNG SÉVIT

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°331 – du 25/11/2024

🔴 WAE – GARDE À VUE POUR DÉTOURNEMENT PRÉSUMÉ DE 8 MILLIARDS F CFA : L’AVOCAT DE SAMUEL SARR NIE EN BLOC
🔴 BAKEL – 37 CAS DE FEUX DE BROUSSE EN DEUX MOIS : PLUS DE 4 500 HA PARTENT EN FUMÉE !

🔴 VICTOIRE CONTRE SITEU PAR DÉCISION ARBITRALE : MODOU LÔ SAUVE SON TRÔNE
🔴 PRÉPARATIFS AFROBASKET / « SI ON NE FAIT PAS LE MINIMUM, JE NE VAIS PLUS DIRIGER CETTE ÉQUIPE » : LE COUP DE GUEULE DU COACH DES « LIONS »

Macky Sall tête de liste Takku-Wallu aux législatives : « C’était une faute majeure » selon Robert Bourgi

L’investiture de l’ancien président sénégalais, Macky Sall, comme tête de liste de la coalition Takku-Wallu lors des élections législatives du 17 novembre 2024, continue de susciter des réactions. L’une des critiques les plus vives est venue de Robert Bourgi, avocat franco-libanais et conseiller de nombreux présidents africains. Lors de son intervention à l’émission Grand Jury du dimanche sur RFM le 24 novembre 2024, Bourgi a qualifié cette décision de « faute grave », expliquant qu’il avait tenté de dissuader Macky Sall de se lancer dans cette campagne.

Robert Bourgi a révélé qu’il avait personnellement parlé à Macky Sall pour lui faire comprendre qu’il était inopportun pour un ancien chef d’État, ayant exercé deux mandats, de se présenter à nouveau comme tête de liste. Selon lui, Macky Sall ne pouvait même pas mener une campagne dans le pays, ce qui rendait sa candidature problématique. « Quand je l’ai appris, je lui ai dit que c’était une faute majeure. Je lui ai dit : ‘Macky, tu as exercé deux mandats, comment peux-tu être tête de liste alors que tu ne peux même pas faire campagne dans le pays ?’ », a confié Bourgi.

En outre, il a conseillé à l’ex-président de suivre l’exemple de ses prédécesseurs, comme Abdou Diouf, qui ont quitté la scène politique en toute dignité après leurs mandats. « T’aurais dû faire comme tes prédécesseurs, notamment Abdou Diouf, partir la tête haute et ne plus te mêler à la vie politique », a ajouté Bourgi, soulignant que ce retrait aurait été plus honorable pour un ancien chef d’État.

Robert Bourgi a également mentionné un rôle que Macky Sall avait acquis sur la scène internationale, notamment grâce à son influence auprès du président français Emmanuel Macron. Selon Bourgi, cet engagement diplomatique ne nécessitait pas une nouvelle candidature. « Macky Sall avait une fonction que lui avait attribuée le Président Macron, il n’avait pas besoin d’être candidat, c’est une faute de sa part de le faire », a-t-il déclaré.

Lors de la proclamation des résultats provisoires des élections législatives anticipées, la coalition Takku-Wallu, dirigée par Macky Sall, n’a remporté que 17 sièges sur les 165 disponibles. Pour Bourgi, ce résultat est bien en deçà des attentes et ne correspond pas à la dignité attendue d’un ancien président. « Ce n’est pas digne d’un ancien chef d’État », a-t-il fustigé.

Pour Robert Bourgi, l’ancien président sénégalais semble avoir pris conscience de la portée de son engagement politique. « Je crois que Macky Sall lui-même a réalisé qu’il avait fait une faute », a conclu l’avocat. Selon lui, la situation aurait pu être évitée si Macky Sall avait choisi de s’abstenir de revenir dans la vie politique, laissant ainsi la place à de nouvelles figures pour mener le pays.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°330 – du 23 ET 24/11/2024

🔴 DIPLOMATIE – « ENTRETIEN TRÈS RICHE ET CORDIAL AVEC POUTINE » : DIOMAYE PARLE RUSSE !
🔴 SCANDALE PRÉSUMÉ DE L’« ASER-GATE » : JEAN MICHEL SENE LIVRE SA PART DE VERITE

🔴 DÉCÈS DE L’ANCIEN CAPITAINE DU SÉNÉGAL : LA CAF SALUE LA MÉMOIRE DE LOUIS CAMARA
🔴 ÉLIMINATOIRES AFROBASKET 2025 – VICTOIRE CONTRE LE RWANDA : LE SÉNÉGAL DÉMARRE FORT !

Macky Sall cède sa place à Abdou Mbow à l’Assemblée nationale

L’ancien président sénégalais Macky Sall, qui a dirigé le pays de 2012 à 2024, pourrait bien ne pas siéger à l’Assemblée nationale malgré sa récente élection en tant que député. Lors des élections législatives du 17 novembre dernier, il avait mené la liste de la coalition Takku Wallu Sénégal, laquelle a réussi à obtenir 16 sièges au sein de l’hémicycle, se plaçant ainsi en deuxième position.

Cependant, des sources proches de l’ancien chef d’État indiquent qu’il pourrait renoncer à son siège, laissant la place à Abdou Mbow, numéro deux sur la liste. Ce dernier, ancien vice-président de l’Assemblée nationale et fidèle compagnon politique de Macky Sall, serait donc appelé à représenter la coalition dans les débats parlementaires.

Ces élections marquent également un tournant majeur dans l’histoire politique sénégalaise. Avec 130 sièges, le parti Pastef a écrasé ses adversaires, s’octroyant une large majorité à l’Assemblée nationale. Cette victoire conforte la position dominante de la formation politique qui avait déjà remporté la présidentielle plus tôt cette année.

Pour Takku Wallu Sénégal, ces résultats sont un revers, bien qu’ils aient réussi à se maintenir comme la principale force d’opposition. Cette situation illustre la reconfiguration du paysage politique sénégalais, avec une montée en puissance de Pastef, qui semble désormais imprimer sa marque sur les institutions du pays.

La possible absence de Macky Sall à l’Assemblée nationale soulève des interrogations sur son rôle futur dans la vie politique sénégalaise. Après avoir dirigé le pays pendant 12 ans, son retrait progressif semble se confirmer, même si certains observateurs estiment qu’il pourrait jouer un rôle en coulisses pour appuyer sa coalition.

Quant à Abdou Mbow, il devra s’imposer comme une voix forte dans une Assemblée largement dominée par Pastef. Les débats promettent d’être intenses, dans un contexte où le Sénégal traverse des mutations politiques profondes.

Ces législatives ouvrent ainsi une nouvelle ère politique, où le rapport de force entre la majorité écrasante de Pastef et l’opposition menée par Takku Wallu Sénégal déterminera l’avenir du pays.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°329 – du 22/11/2024

🔴 PLAINTE CONTRE L’ARCOP PORTANT SUSPENSION DU MARCHÉ D’ÉLECTRIFICATION DE 1 740 VILLAGES : LA COUR SUPRÊME « ÉLECTROCUTE » L’ASER
🔴 PROCLAMATION OFFICIELLE DES RÉSULTATS PROVISOIRES / AVEC SES 130 SIÈGES : « PASTEF » ASSOMME UNE OPPOSITION FRACTURÉE

🔴 CINQUIÈME ÉDITION DE LA BAL : LE SÉNÉGAL PARMI LES HÔTES
🔴 LIGUE 1 / VICTOIRE SUR OSLO FA : JARAAF PREND LES RÊNES

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°328 – du 21/11/2024

🔴 POST-LÉGISLATIVES / LOI DE FINANCES 2025, CAMPAGNE DE COMMERCIALISATION AGRICOLE, ETC : DIOMAYE « FOCUS » SUR L’ESSENTIEL
🔴 HUIT MILLIARDS F CFA PROMIS PAR L’ÉTAT POUR LES SINISTRÉS DES CRUES : MATAM NE VOIT PAS L’OSEILLE !

🔴 OPEN PRESS / MODOU LÔ MET EN GARDE SITEU : « SI TU T’AVENTURES À COMBATTRE, TU RISQUES DE FUIR »
🔴 PENSIONNAIRE DE L’AJ AUXERRE : IBRAHIMA KANOUTÉ RÊVE DE PORTER LES COULEURS NATIONALES

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°327 – du 20/11/2024

🔴 NOTE D’ANALYSE TRIMESTRIELLE DE L’ANSD : AUGMENTATION DES PRIX À LA CONSOMMATION DE 1%
🔴 COP29 EN AZERBAÏDJAN – FONDS SPÉCIAL SUR LES
PERTES ET PRÉJUDICES : LE SÉNÉGAL MILITE POUR LE RENFORCEMENT DE LA DOTATION

🔴 QUALIFS CAN 2025 – VICTOIRE DU SÉNÉGAL SUR LE BURUNDI : PAPE THIAW CLÔT L’INTÉRIM EN APOTHÉOSE !

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°326 – du 19/11/2024

🔴 MARCHÉ FINANCIER DE L’UMOA – NON ATTEINTE DE L’OBJECTIF DE MOBILISATION : DAKAR EN PERTE D’ATTRACTIVITÉ ?
🔴 POUR PRÉVENIR UNE DUALITÉ AU SOMMET : DES EXPERTS SUGGÈRENT À SONKO DE CHOISIR LA PRÉSIDENCE DU PARLEMENT

🔴 SÉNÉGAL VS BURUNDI – DERNIER MATCH POUR CONVAINCRE AVANT LA SÉLECTION D’UN COACH : PAPE THIAW JOUE LA DER
🔴 COMBAT ROYAL CONTRE MODOU LÔ – OPEN PRESS À DIONWAR : SITEU PROMET D’APPORTER LA COURONNE

Élections législatives 2024 : Macky Sall félicite le Pastef et salue la maturité démocratique du Sénégal

L’ancien président de la République, Macky Sall, a tenu à adresser un message de félicitations à la coalition Pastef pour sa victoire aux élections législatives anticipées du 17 novembre 2024. Dans une déclaration empreinte de respect pour le choix du peuple, le leader de la coalition Takku Wallu Sénégal a également salué la vitalité démocratique et républicaine du Sénégal.

« Le peuple souverain s’est clairement exprimé, confirmant une fois de plus sa maturité politique, son attachement aux valeurs républicaines et à la démocratie, socles de notre cohésion sociale et de notre vivre-ensemble », a déclaré Macky Sall. Avec dignité, il a reconnu le succès de ses adversaires tout en remerciant les électeurs qui ont soutenu sa liste.

« Je voudrais dans le même élan remercier tous mes compatriotes sans exclusive, hommes, femmes, jeunes des villes, du monde rural et de la diaspora, et exprimer ma profonde gratitude à tous ceux qui ont bien voulu porter leurs suffrages sur la liste que j’ai eu l’honneur de diriger », a-t-il ajouté.

Macky Sall a également rappelé l’importance du respect des institutions et du choix populaire comme fondements de la cohésion nationale. Reconnaissant dans le peuple sénégalais « un grand peuple, une grande nation », il a encouragé la nouvelle majorité à travailler pour le bien commun et à répondre aux attentes élevées des citoyens.

Bien que désormais dans l’opposition, Macky Sall a laissé entendre que son rôle et celui de sa coalition ne s’arrêteraient pas à ce scrutin. Ils se positionnent comme des acteurs engagés pour la défense des intérêts du Sénégal et la préservation de sa démocratie, tout en souhaitant le succès à la nouvelle majorité parlementaire.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°325 – du 18/11/2024

🔴 VICTOIRE À LA PRÉSIDENTIELLE ET AUX LÉGISLATIVES : LA CONFIRMATION !
🔴 LÉGISLATIVES 2024 – RAPPORT DE CLÔTURE DU FORUM CIVIL : PRÉSENCE MINIMALE DES MANDATAIRES LORS DU DÉPOUILLEMENT

🔴 PROCÈS CONTRE TFC ET GFC POUR RUPTURE ABUSIVE DE CONTRAT : EL HADJI MBAYE BADJI EMPOCHE 14 MILLIONS F CFA
🔴 BOXE – MIKE TYSON APRÈS SON RETOUR RATÉ : « [ CETTE] DÉFAITE A UN GOÛT DE VICTOIRE »

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