Coopération Décentralisée : Vers un développement Territorial durable

Le 13 Février 2024 restera gravé dans les annales comme une date déterminante pour la coopération décentralisée au Sénégal. Sous la houlette du ministre Modou Diagne Fada, un atelier d’une importance capitale s’est tenu, réunissant une pléiade d’acteurs clés, des représentants territoriaux aux autorités diplomatiques, en passant par des organismes internationaux.

L’objectif ? Partager les missions et orientations stratégiques de la direction de la coopération décentralisée, mais surtout, promouvoir un dialogue fructueux entre toutes les parties prenantes. Dans son allocution, le ministre a mis en exergue l’impératif de cette coopération pour le développement territorial, soulignant l’urgence d’actions concrètes et structurantes.

Au cœur des débats, la nécessité de créer un cadre propice à la compréhension mutuelle des enjeux. Car c’est de cette compréhension que naîtra la mise en œuvre de projets ambitieux, façonnant ainsi l’avenir des collectivités locales. Le ministre a appelé à un partage sans réserve d’expertise et d’expériences, insistant sur la valeur ajoutée d’une coopération renforcée.

Les participants, animés par une volonté commune de relever les défis, ont engagé des discussions riches et constructives. De la recherche d’opportunités à la résolution des obstacles, chaque échange a nourri la réflexion collective. L’objectif ultime : élaborer des stratégies efficaces pour promouvoir un développement territorial durable, ancré dans la réalité locale.

Cet atelier marque ainsi le début d’une nouvelle ère pour la coopération décentralisée au Sénégal. En unissant leurs forces et leurs expertises, les acteurs impliqués ouvrent la voie à un avenir plus solidaire et prospère pour toutes les communautés, des villes aux villages les plus reculés.

Réconciliation entre Pierre Goudiaby Atépa et Macky Sall : Une médiation réussie

Selon des informations rapportées par L’Obs, l’architecte renommé Pierre Goudiaby Atépa aurait entamé un processus de réconciliation avec le Président Macky Sall, marquant ainsi un tournant dans leurs relations tumultueuses. Cette démarche aurait été initiée au cours du mois de janvier, avec l’intervention de l’avocat Robert Bourgi en tant que médiateur.

Atépa aurait choisi Robert Bourgi pour transmettre un message de réconciliation au Président, malgré les tensions antérieures qui les ont opposés, notamment lorsque Macky Sall l’a qualifié d’escroc lors d’un Conseil présidentiel en novembre 2023.

Grâce à cette médiation réussie, Atépa aurait même surnommé Bourgi « Kissinger », en référence à Henry Kissinger, célèbre diplomate et lauréat du Prix Nobel de la paix en 1973. Il est rapporté que ce surnom aurait également été utilisé par Macky Sall pour évoquer son « ami » Robert.

Les efforts de médiation entre Atépa et Macky Sall ont permis d’ouvrir la voie à des discussions entre le Président et l’opposant Ousmane Sonko, dans le cadre de la crise politique actuelle qui secoue le pays.

Cependant, malgré le succès de la médiation, des tensions semblent subsister entre Atépa et Bourgi. En effet, selon la même source, Bourgi aurait été mécontent du fait qu’Atépa ait partagé les détails de son audience avec Macky Sall sans reconnaître pleinement son rôle dans le processus de réconciliation.

Cette tentative de réconciliation entre Pierre Goudiaby Atépa et Macky Sall marque un pas important vers l’apaisement des tensions politiques au Sénégal. Cependant, elle soulève également des questions sur les dynamiques complexes et parfois contradictoires qui sous-tendent les relations entre les acteurs politiques et leurs médiateurs dans le pays.

Karim Wade : « Je viens d’apprendre qu’Ousmane Sonko est en négociation avec le Président Macky Sall »

Dans une déclaration récente, Karim Wade, ancien ministre sénégalais et potentiel candidat à la prochaine élection présidentielle, a exprimé son soutien à Ousmane Sonko, actuellement détenu, et a appelé à sa libération rapide.

Voici en intégralité le post de Karim Wade :

« Je viens d’apprendre qu’Ousmane Sonko est en négociation avec le Président Macky Sall en vue de sa prochaine libération et de celle des personnes emprisonnées avec lui.

Je félicite toutes les personnes, qui depuis maintenant 8 mois qu’il est en prison, officient sans relâche et dans la plus grande discrétion pour sa libération: Pierre Goudiaby Atepa, Alioune Tine, Seydi Gassama, Boubacar Camara et d’autres.

Je suis impatient que nous puissions nous affronter dans la sérénité lors de l’élection présidentielle du 15 décembre prochain dans un scrutin démocratique, ouvert, inclusif et transparent afin que les Sénégalais puissent choisir le meilleur d’entre nous pour présider aux destinées du Sénégal. »

Cette déclaration de Karim Wade intervient dans un contexte où les spéculations sur une possible négociation entre Ousmane Sonko et le Président Macky Sall pourraient influencer le paysage politique sénégalais. La libération de Sonko est largement soutenue par certains acteurs politiques et défenseurs des droits de l’homme, tandis que d’autres expriment leur scepticisme quant à l’impact de telles négociations sur la stabilité politique du pays.

OUI AU DIALOGUE, POUR UN SÉNÉGAL DE TOUS, UN SÉNÉGAL POUR TOUS.

Le vote de la loi constitutionelle modifiant l’article 31 de la Constitution à suscité de vives réactions de tout bord.
Une partie de l’opposition, demanderesse de ce report à travers plusieurs sorties, communiqués et initiatives à curieusement pris l’option de la traîtrise pour réfuter l’idée d’un report afin de corriger les dysfonctionnements inacceptables dans le processus électoral.
Le Président de la République, clé de voûte des institutions a, comme la Constitution l’y autorise rapporté le décret N°2023-2283 portant convocation du collège électoral pour l’élection présidentielle du 25 FEVRIER 2024.
Les raisons évoquées sont connues de tous les acteurs politiques et il est manifestement clair qu’une élection sincère, transparente et inclusive ne saurait se tenir dans ces conditions.
Qu’il faille jeter le Président Macky SALL à la vindicte populaire avec la complicité d’une presse étrangère est une œuvre que l’on peut qualifier de maléfique.
Je félicite le président de la République pour cette sage décision et son appel au dialogue.
Le DIALOGUE, oui le dialogue, pour le Sénégal et par les Sénégalais.
C’est pour ces raisons que le Président Macky SALL d’ailleurs reconnaît avec humilité que le dialogue est l’unique voie permettant de transcender cette crise et de restaurer la confiance dans le processus démocratique, garant de la stabilité nationale.

Son appel à la concertation et à la recherche de solutions consensuelles traduit une compréhension profonde des enjeux sociopolitiques auxquels fait face le pays et témoigne de sa détermination à trouver des solutions pacifiques pour sortir de l’impasse actuelle.

Le dialogue national, éminemment fondamental, a façonné le paysage institutionnel et politique de notre pays à travers plusieurs réformes substantielles. À titre d’exemple, le Code Consensuel de 1992, fruit de discussions approfondies entre les différentes forces politiques, qui a jeté les bases d’un système électoral plus transparent et consolidé les assises démocratiques du pays.

Parallèlement, l’assouplissement du dispositif de parrainage électoral, également forgé par le dialogue national, a permis d’élargir la participation politique en réduisant les obstacles à l’accès des candidats aux élections.

Un autre exemple probant de l’impact bénéfique du dialogue est la réhabilitation des droits civiques de personnalités politiques telles que Karim Wade et Khalifa Sall, initialement privées de leurs droits en raison de condamnations judiciaires.

Ces exemples mettent clairement en évidence l’importance du dialogue, qui devrait être considéré comme un pont plutôt qu’un mur entre les acteurs politiques.

Dans cet instant décisif, où les enjeux sont aussi pressants que complexes, le dialogue devient la boussole qui doit guider nos actions pour transcender les divisions et bâtir le Sénégal de tous, le Sénégal pour tous.

Vive le Sénégal
Vive la démocratie
Oui au dialogue

Ansoumana Sané
Maire de Sindian
Directeur Général ARM
Responsable politique APR

Le 2 avril, Macky Sall devrait organiser son départ », Yewwi Askan Wi

Déthié Fall, de Yewwi Askan Wi, a annoncé lors d’une conférence de presse que la coalition est prête à voir le départ du président Macky Sall le 2 avril prochain, à la fin de son mandat.

Déthié Fall a appelé le président sénégalais à organiser son départ de manière ordonnée, dans un climat de paix et de stabilité institutionnelle.

« Nous lui disons très clairement au Président Macky Sall d’organiser proprement son départ le 2 avril dans la paix, et dans la stabilité de nos institutions. C’est tout à son honneur, parce qu’à partir du 2 avril, nous l’avons dit et répété, il ne sera plus considéré comme le président de la République du Sénégal », a-t-il déclaré.

La coalition Yewwi Askan Wi affirme qu’elle prendra toutes les mesures nécessaires d’ici le 2 avril, et appelle également le Président Sall à prendre les dispositions nécessaires pour que l’élection se tienne et que Yewwi triomphe.

Selon M. Fall, président du Parti Républicain pour le progrès (PRP), un plan d’action sera mis en place pour que le Président Macky Sall respecte le calendrier électoral. Yewwi Askan Wi se dit également ouverte à toutes les organisations qui se sont mobilisées récemment pour la défense de la démocratie et des libertés.

Suspension Temporaire des Données Mobiles

Le Ministère de la Communication a rendu public, ce mardi 13 février, un communiqué annonçant la suspension temporaire des services d’internet des données mobiles. Cette décision intervient alors qu’une manifestation, organisée à l’appel de la société civile et de l’opposition, est prévue pour cet après-midi.

Cette suspension vise à prévenir toute utilisation abusive ou néfaste des réseaux sociaux et des services de communication en ligne pendant la manifestation, dans le but de garantir la sécurité publique et d’éviter toute forme de désinformation ou de manipulation en ligne.

Le Ministère de la Communication appelle à la compréhension de tous les utilisateurs concernés et assure que cette mesure est temporaire et prendra fin dès que la situation sera jugée sécurisée et stable. Les autorités encouragent les citoyens à faire preuve de responsabilité dans l’utilisation des médias sociaux et à respecter les lois en vigueur.

Cette suspension des données mobiles sur internet s’inscrit dans le cadre des mesures prises par le gouvernement pour assurer le bon déroulement des manifestations tout en préservant la paix et l’ordre publics.

Pour toute information complémentaire, veuillez contacter le service de communication du Ministère de la Communication.

Communiqué : Anticipation de la fermeture du Train Express Régional (TER) en raison de Manifestations

En prévision des manifestations prévues pour ce mardi, la société d’exploitation du Train Express Régional (TER) a annoncé dans un communiqué que la fermeture des portes du TER pourrait être anticipée.

Dans ce communiqué, les responsables du TER ont déclaré : « L’arrêt de la circulation des trains et la fermeture des gares sont susceptibles d’être anticipés ce jour. Nous vous prions de prendre vos dispositions. »

Cette décision intervient alors qu’une manifestation prévue entre le rond-point Jet d’Eau et l’École Normale a été interdite, ce qui augmente le risque de tensions et de troubles dans la région.

Cette mesure vise à assurer la sécurité des passagers et à éviter toute perturbation majeure dans le fonctionnement du TER en raison des manifestations en cours. Les voyageurs sont donc invités à se tenir informés des éventuels changements horaires et à prendre leurs dispositions en conséquence.

Il est important de suivre les directives des autorités et de rester vigilant face à la situation en évolution.

Affaire de Corruption au Conseil Constitutionnel : La Commission Parlementaire entravée

La riposte du juge constitutionnel Cheikh Ndiaye a porté ses fruits. Après les accusations de corruption lancées par les députés du groupe parlementaire « Liberté, Démocratie et Changement » à l’encontre de ses collègues Cheikh Tidiane Coulibaly et lui-même, remettant en question l’invalidation de la candidature de Karim Meissa Wade, le juge concerné a contre-attaqué en saisissant le procureur de la République d’une plainte.

Selon les informations rapportées par LeQuotidien, le procureur de la République a ouvert une enquête judiciaire et a transmis le dossier au Doyen des juges d’instruction. Le journal ajoute que le ministère de la Justice a également adressé un courrier à l’Assemblée nationale pour l’informer de cette procédure en cours.

Cette démarche juridique a pour conséquence directe de mettre un terme aux travaux de la commission d’enquête parlementaire déjà établie. En effet, selon les dispositions de l’article 48 du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale, une commission d’enquête parlementaire cesse ses activités dès lors qu’une enquête judiciaire est ouverte sur le sujet sur lequel elle est chargée de mener des investigations.

Cette affaire met en lumière les tensions entre les pouvoirs judiciaire et législatif, ainsi que les enjeux liés à la transparence et à l’intégrité au sein des institutions gouvernementales. Elle soulève également des questions sur la capacité des organes parlementaires à enquêter sur des affaires de corruption impliquant des membres de la magistrature, notamment au sein du Conseil Constitutionnel.

Report de la rencontre entre Bola Tinubu et Macky Sall : Nouvelle date et lieu envisagés

La visite tant attendue du Président du Nigeria et président en exercice de la CEDEAO, Bola Tinubu, à Dakar ce lundi, a été reportée sine die. Cette rencontre, qui devait initialement aborder les tensions politiques au Sénégal suite au report de l’élection présidentielle, a été annulée sans qu’aucune nouvelle date ne soit communiquée, selon les informations relayées par RFI.

L’annonce du report est intervenue de la présidence sénégalaise un peu plus de deux heures avant l’arrivée prévue du Président nigérian. La raison officielle de ce report reste floue, mais un responsable média du Président nigérian a déclaré que la décision avait été prise de se rencontrer à Addis-Abeba ce jeudi, lors d’une réunion préparatoire au sommet de l’Union africaine.

Ainsi, Macky Sall et Bola Tinubu devraient se retrouver en terre éthiopienne pour discuter de la crise politique qui secoue le Sénégal et qui menace également la stabilité sous-régionale, déjà fragilisée par les récents coups d’État en Guinée, au Burkina Faso, au Mali et au Niger.

Pendant ce temps, une délégation du Parlement de la CEDEAO est actuellement à Dakar pour une visite de trois jours. Elle a déjà rencontré le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, ce lundi. Les prochaines étapes de leur agenda incluent des rencontres avec les chefs des groupes parlementaires, les juges du Conseil constitutionnel et le Président Macky Sall.

Ce report de la rencontre entre Bola Tinubu et Macky Sall souligne les enjeux cruciaux de la situation politique au Sénégal et son impact sur la stabilité de la région ouest-africaine. Il reste à voir comment cette nouvelle date et ce lieu neutre influenceront les discussions entre les deux dirigeants et les efforts visant à résoudre la crise politique en cours.

Khalifa Ababacar Sall exige le respect du calendrier Républicain pour la Présidentielle

Dans un contexte politique tendu marqué par le report de l’élection présidentielle au Sénégal, Khalifa Ababacar Sall, leader de la coalition Khalifa Président, a pris une position ferme lors d’une conférence de presse tenue le 14 février 2024. Il a exigé que le calendrier républicain soit respecté et a appelé le chef de l’État à revenir sur sa décision d’abroger le décret convoquant le corps électoral pour l’élection présidentielle initialement prévue le 25 février prochain.

Pour Khalifa Ababacar Sall, il est impératif que le Conseil Constitutionnel tranche sur le contentieux en cours, soulignant que lors d’une affaire similaire en 2016, le Conseil avait clairement indiqué au président Macky Sall qu’il ne pouvait ni prolonger ni raccourcir un mandat présidentiel. Cette référence à une précédente décision constitutionnelle vise à rappeler l’importance du respect des principes démocratiques et de l’État de droit.

Le leader politique a également exprimé sa tristesse face aux décès, arrestations et blessures survenues depuis la décision du président Macky Sall de proroger son mandat. Selon lui, il est regrettable de voir des compatriotes se battre pour le respect de l’ordre républicain et subir de telles conséquences.

La position de Khalifa Ababacar Sall met en évidence les enjeux cruciaux liés à la crise politique actuelle au Sénégal, où les tensions entre le gouvernement et l’opposition sont vives. Son appel au respect du calendrier républicain et à la prise en compte des décisions constitutionnelles antérieures reflète la volonté de préserver l’intégrité du processus démocratique et de garantir des élections libres et équitables.

Dans un climat où la stabilité politique et la légitimité des institutions sont remises en question, la voix de Khalifa Ababacar Sall résonne comme un appel à l’unité nationale et au respect des principes fondamentaux de la démocratie. Son engagement en faveur de la transparence et de la légalité dans le processus électoral mérite d’être pris en considération alors que le Sénégal cherche à surmonter les défis qui se dressent devant lui.

Report de la Marche Contre le Report de l’Élection Présidentielle : Tensions et défis pour la démocratie au Sénégal

La décision des organisateurs de la société civile sénégalaise de reporter la marche prévue en réponse au report de l’élection présidentielle, suite à son interdiction par les autorités, soulève des questions cruciales sur l’état de la démocratie et de la liberté d’expression dans le pays. Prévue pour mardi, cette marche devait être un moyen pour de nombreux citoyens de faire entendre leur mécontentement face à la situation politique actuelle et de demander des comptes aux autorités.

La décision de reporter la marche, prise dans le souci de respecter la légalité et d’éviter toute confrontation avec les autorités, témoigne de la volonté des organisateurs de maintenir un cadre pacifique et ordonné pour l’expression de leurs revendications. Cependant, elle met également en lumière les défis auxquels est confrontée la liberté de manifestation au Sénégal, en particulier lorsque les autorités restreignent le droit des citoyens à exprimer leur opinion de manière pacifique.

L’interdiction de la marche par les autorités souligne les tensions croissantes entre les manifestants et le gouvernement, ainsi que les craintes quant à la répression potentielle des protestations. Alors que le Sénégal traverse une période de crise politique sans précédent, marquée par le report de l’élection présidentielle et les manifestations de mécontentement, la réaction des autorités à la demande légitime d’expression du peuple soulève des inquiétudes quant à l’état de la démocratie dans le pays.

Dans ce contexte, il est impératif que les autorités sénégalaises garantissent le respect des droits fondamentaux, y compris le droit à la liberté d’expression et de réunion pacifique, tout en assurant la sécurité et l’ordre public. Il est également essentiel que les acteurs politiques et la société civile s’engagent dans un dialogue ouvert et constructif pour trouver des solutions aux défis politiques et socio-économiques auxquels est confronté le pays.

En fin de compte, le report de la marche contre le report de l’élection présidentielle souligne l’importance d’un engagement continu en faveur de la démocratie, de la transparence et de la participation citoyenne au Sénégal. Il revient aux autorités et à la société civile de travailler ensemble pour surmonter les divisions et promouvoir un avenir meilleur pour tous les citoyens sénégalais.

Le Dakarois Quotidien N°106 – du 13/02/24

Le Dakarois Quotidien N°106 – du 13/02/24
🔴 Appel à l’unité et au dialogue: Les anciens présidents Diouf et Wade ouvrent la voie à la réconciliation

Communique : Dénonciation des dérives et manquements divers à l’origine de la crise politique au Sénégal

Nous, le collectif « Les Républicains engagés », prenons l’initiative d’informer l’opinion publique nationale et internationale sur la situation politique actuelle du Sénégal. Nous comptons également lancer une pétition afin d’impliquer les citoyens de tous bords sur la nécessité de trouver des solutions à la crise politique.

 Ayant comme uniques objectifs de préserver la République et de consolider les acquis démocratiques de notre cher pays le Sénégal, Les Républicains Engagés, condamnent avec la plus grande fermeté, l’attitude irresponsable d’acteurs multiples dont les actes et propos ne visent qu’à remettre en cause les fondements de notre République et ternir la belle réputation du Sénégal en matière de démocratie et d’Etat de droit.

Nous dénonçons certains de ces faits tels que :

  • Une presse partisane : On note un flux ininterrompu de manipulations et de désinformation tant par la presse dite traditionnelle que par les sites internet et autres vidéos d’« influenceurs » ;
  • Les organisations et centrales syndicales : l’appel tous azimuts à une grève générale de certains syndicats afin de paralyser l’école, l’accès aux soins sanitaires, le transport entre autres pour plomber l’activité économique nationale n’est ni responsable, ni patriotique encore moins républicain ;
  • Une société civile aux airs de politiciens : Cette organisation qui est censée être régulatrice devrait être à équidistance des différents acteurs de la scène politique. Hélas, elle a lamentablement échoué dans ce rôle au vu des différentes positions qu’elle a prise depuis le début de cette crise. Africa Jom Center par exemple, représenté par Monsieur Alioune TINE, ne représente pas la société civile. Nous réclamons sa dissolution ainsi que celle de tous ces pseudos organisations illégitimes.
  • Une proposition de loi : tout comme l’Article 80 de la Constitution protège les pouvoirs du Président de la République, nous proposons l’adoption d’une loi –par voie référendaire ou autre- pour la protection de nos guides religieux, régulateurs et socle de notre stabilité sociale tant admirée.
  • Une certaine organisation religieuse illégitime: Nous assistons de plus en plus à l’apparition d’individus qui se réclament d’appartenance religieuse et confrérique qui véhiculent des messages et appels pour désacraliser nos chefs religieux traditionnels ;
  • Une diaspora et des acteurs politiques irresponsables : les appels et discours va-t-en-guerre adressés à la population en générale et à la jeunesse en particulier émanent d’une partie de la diaspora mais aussi de certains acteurs politiques dictés soit par des intérêts inavoués, soit par une inconscience hilarante. Nous condamnons ce populisme qui n’honore en rien ces différents acteurs ;
  • Financement terroriste : Comme tous les pays producteurs de gaz, de pétrole et autres ressources naturelles riches, le Sénégal n’échappe pas à la convoitise d’individus et d’organisations terroristes dont le but est de se servir royalement de nos richesses, au détriment de notre pays. Nous notons également une implication massive de la presse étrangère, notamment française, dont le traitement de l’information semble tendancieux ;
  • Situer les responsabilités : Les dossiers d’ Ousmane SONKO, de Bassirou Diomaye FAYE et d’autres mis en cause doivent être évacués. Aucune négociation ne saurait être tolérée au vu de la gravité des charges. Cette république doit rester debout. Le traitement de ce dossier doit servir d’exemple afin qu’aucune situation similaire ne se représente.

Nous renouvelons notre entière confiance au Président de la république et lui témoignons notre engagement à ses côtés.

Sénégalais d’ici et d’ailleurs, mobilisons-nous, mettons de côté nos intérêts et autres considérations partisanes pour sauver ce pays que nous avons en commun, notre cher SUNUGAL.

Le Collectif « Les Républicains Engagés »

Exclusif : Le Préfet de Dakar interdit la Marche Silencieuse prévue ce mardi

Une nouvelle manifestation politique à Dakar se voit stoppée dans son élan alors que le mouvement Aar Sunu Élection avait prévu une marche silencieuse entre le Rond-point Jet d’eau et l’École Normale Supérieure. Cette initiative, prévue pour demain mardi après-midi, a été interdite par le Préfet de Dakar.

Le Préfet Chérif Mouhamadou Blondin Ndiaye a justifié cette interdiction par les risques potentiels de troubles à l’ordre public et d’entrave à la libre circulation des personnes et des biens.

Le chef de l’exécutif départemental de Dakar a clairement instruit les forces de l’ordre à faire respecter strictement cette mesure. Cette décision intervient alors que l’opposition et la société civile, unies, avaient annoncé cette marche comme un moyen de protester contre le report de l’élection présidentielle.

Cette interdiction soulève des questions sur les limites de la liberté d’expression et de manifestation dans le contexte politique actuel du Sénégal. Elle risque également d’attiser les tensions déjà vives entre le gouvernement et ses opposants, alors que le pays traverse une période de turbulences politiques et sociales.

La décision du Préfet de Dakar marque un nouveau chapitre dans le dialogue politique tendu qui règne actuellement au Sénégal, et souligne la nécessité d’un dialogue constructif et inclusif pour résoudre les différends et garantir la stabilité du pays.

Khalifa Sall maintient son refus de participer au dialogue initie par le Président Macky Sall

Lors d’une conférence de presse tenue cet après-midi, Khalifa Sall, leader de Taxawu Sénégal et candidat à l’élection présidentielle, a réitéré sa position ferme face au dialogue proposé par le président Macky Sall. Pour lui, tant que l’intérêt national est en jeu, il ne prendra pas part à ce dialogue. Cette déclaration vient s’ajouter à une série d’événements politiques tendus qui secouent actuellement le pays.

Khalifa Sall a clairement exprimé son désaccord avec l’idée de reporter l’élection présidentielle prévue initialement pour le 25 février 2024. Il a souligné l’importance de maintenir cette date pour assurer la stabilité démocratique et la légitimité du processus électoral. Pour lui, tout report pourrait compromettre l’intégrité du processus électoral et menacer les fondements de la démocratie au Sénégal.

En outre, Khalifa Sall a appelé le conseil constitutionnel à jouer son rôle en toute impartialité. Il a rappelé la décision prise par cette institution en 2016, refusant à Macky Sall la possibilité de proroger ou de raccourcir son mandat présidentiel. Selon lui, le conseil constitutionnel doit rester fidèle à ses principes et garantir la constitutionnalité des lois, sans céder à aucune pression politique.

Par ailleurs, Khalifa Sall a réfuté les accusations concernant une supposée visite nocturne au Palais présidentiel. Il a affirmé que toute rencontre avec Macky Sall se fera en plein jour et sera rendue publique, soulignant ainsi son engagement en faveur de la transparence et de l’ouverture dans le processus politique.

En conclusion, Khalifa Sall a réaffirmé son engagement envers le peuple sénégalais et son désir de voir une élection transparente et inclusive se dérouler dans le pays. Son refus de participer au dialogue initié par le président actuel témoigne de sa volonté de défendre les intérêts du peuple, tout en respectant les principes démocratiques et constitutionnels du Sénégal.

Développement du Sénégal à Partir des Territoires : Mamadou Djigo de l’ANAT Expose le Programme PAVART

Dans le cadre du Plan national d’aménagement et développement territorial (Pnadt) horizon 2035, le Sénégal s’engage résolument dans une politique de développement territorial ambitieuse. Sous la direction éclairée de Mamadou Djigo, Directeur de l’Aménagement du Territoire, cette initiative vise à structurer l’espace sénégalais de manière optimale et à valoriser durablement toutes ses ressources.

Développement du Sénégal à Partir des Territoires: Mamadou Djigo DG de l'ANAT Expose le... PAVART

Mamadou Djigo incarne la vision et la stratégie visant à exploiter pleinement les ressources territoriales du Sénégal. Sa politique repose sur une structuration optimale de l’espace et une valorisation durable de toutes les ressources disponibles dans le pays. Dans cette perspective, il expose avec clarté et engagement le Programme national d’Appui à la Valorisation des Ressources (PAVART).

Le PAVART représente une feuille de route ambitieuse pour le développement territorial du Sénégal. Son objectif principal est de promouvoir un développement équilibré et inclusif en tirant parti des spécificités de chaque territoire. Pour y parvenir, le programme met l’accent sur plusieurs axes stratégiques clés.

Tout d’abord, le PAVART vise à renforcer les capacités locales en matière de gestion et d’exploitation des ressources naturelles, culturelles et humaines. Cela passe par la mise en place de politiques et de stratégies adaptées à chaque région, favorisant ainsi une utilisation durable et responsable des richesses du pays.

Ensuite, le programme s’attache à promouvoir une gouvernance territoriale participative et transparente. En impliquant les acteurs locaux dans le processus décisionnel et en encourageant la prise de responsabilité au niveau régional, le PAVART favorise une gestion plus efficace et démocratique des affaires publiques.

Par ailleurs, le PAVART encourage la promotion de l’innovation et de la technologie comme moteurs de développement territorial. En investissant dans la recherche et le développement, ainsi que dans les secteurs émergents de l’économie, le programme stimule la croissance économique et crée des opportunités d’emploi pour les populations locales.

En résumé, le Programme national d’Appui à la Valorisation des Ressources (PAVART) représente une initiative cruciale dans la quête du Sénégal pour un développement durable et équitable. Sous la direction éclairée de Mamadou Djigo, ce programme promet de transformer positivement le paysage socio-économique du pays, en offrant des perspectives d’avenir prometteuses pour toutes les régions du Sénégal.

Le Président Macky Sall, artisan de la stabilité au Sénégal : Analyse des déclarations d’Abdou Karim Fofana

Dans une récente intervention sur France 24, Abdou Karim Fofana, ministre du Commerce de la Consommation et des PME et porte-parole du gouvernement sénégalais, a abordé divers sujets cruciaux concernant la situation politique actuelle du pays. Ses remarques offrent un éclairage essentiel sur les efforts déployés par le gouvernement pour promouvoir la stabilité et la démocratie au Sénégal.

Fofana a tout d’abord exprimé les condoléances du gouvernement aux familles des manifestants décédés lors des récentes manifestations, tout en soulignant que les forces de sécurité ont pour mission de préserver l’ordre public. Il a également fait référence aux appels de certaines figures politiques à des manifestations, les qualifiant de regrettables et soulignant que le procureur enquête sur les circonstances des décès.

Une des principales mesures prises par le gouvernement pour apaiser les tensions est l’appel au dialogue, une initiative soutenue par le président Macky Sall. Fofana a expliqué que le dialogue est crucial pour résoudre les différends et rétablir la confiance entre les acteurs politiques, comparant la situation politique à un ordinateur nécessitant un redémarrage pour surmonter les blocages.

Une déclaration particulièrement frappante de Fofana était que le président Sall aurait « sacrifié son image » pour résoudre la crise politique actuelle, en acceptant le report des élections pour permettre un processus électoral transparent et crédible.

Enfin, Fofana a mis en garde contre les conséquences d’une polarisation politique accrue, soulignant que cela pourrait être exploité par des groupes extérieurs cherchant à déstabiliser le Sénégal. Il a souligné l’importance de maintenir la démocratie et la liberté d’expression pour contrer ces menaces.

Alioune Tine : « Macky Sall est prêt à dialoguer avec Ousmane Sonko »

Cette déclaration intervient dans un contexte politique marqué par des tensions croissantes entre le gouvernement et l’opposition, en particulier après l’arrestation de plusieurs figures politiques, dont Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye.

Selon les informations rapportées par Seneweb, le Président Macky Sall serait également en train de préparer une loi d’amnistie générale dans le but de favoriser l’apaisement du climat politique. Cette loi pourrait conduire à la libération des « détenus politiques », y compris Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye.

Le Dakarois Quotidien N°105 – du 12/02/24

Le Dakarois Quotidien N°105 – du 12/02/24
🔴 Abuja sous l’éclat du Gamou Nigéria 2024: Une Célébration Religieuse Rassemble des Millions de Fidèles

Doudou Ka : « Ce n’est pas forcément Macky Sall qui va assurer l’intérim à partir du 2 avril »

Le ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération, Doudou Ka, a pris position sur la crise politique qui agite le pays depuis le report de l’élection présidentielle. Dans une déclaration à la radio RFM, il a révélé que le président de la République, Macky Sall, pourrait quitter le pouvoir à partir du 2 avril prochain.

« Le président est prêt à quitter le pouvoir. Ma position, je l‘ai affirmée et réitérée. Ce n’est pas forcément le président de la République qui va assurer l’intérim à partir du 2 avril. Ce n’est peut-être pas la position d’autres gens qui sont avec moi dans la majorité », a-t-il déclaré.

Interrogé sur la personne qui assurera cet intérim, Doudou Ka renvoie aux dispositions de la charte fondamentale, évoquant notamment le président de l’Assemblée nationale comme une possibilité.

Le ministre a également abordé la question de la résolution de la crise politique, soulignant qu’il faut envisager une solution pour organiser les élections le plus rapidement possible, étant donné que le report est déjà décidé. Il a évoqué la possibilité de rapprocher la date du scrutin, initialement fixée au 15 décembre par l’Assemblée nationale.

Doudou Ka a souligné l’appel au dialogue lancé par le président Macky Sall, soulignant que ce dernier est une référence en termes de respect des principes démocratiques, tant au niveau national qu’international. Il a appelé tous les acteurs à la sérénité pour la sauvegarde de la démocratie et de la République, soulignant l’importance d’organiser des élections inclusives et transparentes.

Cette déclaration intervient dans un contexte tendu marqué par des manifestations et des affrontements, alors que le pays cherche des solutions pour sortir de la crise politique actuelle.

Macky et Sonko prêts à compromettre pour résoudre la crise, selon Pierre Goudiaby Atépa

Des signes de détente émergent au Sénégal alors que des pourparlers sont en cours entre le Président Macky Sall et le leader de Pastef, Ousmane Sonko, dans l’optique de trouver une issue à la crise politique qui secoue le pays. Pierre Goudiaby Atépa, architecte et médiateur, a signalé des discussions en cours entre les deux parties, soulignant une atmosphère d’ouverture et d’humilité.

Les efforts de médiation semblent progresser, avec des concessions envisagées pour apaiser les tensions politiques. Pierre Goudiaby Atépa, acteur central de ces pourparlers, affirme que Macky Sall et Ousmane Sonko sont prêts à faire des compromis pour le bien-être du pays.

« Le président de la République que j’ai rencontré veut la paix, j’en ai la conviction. Hier, c’était hier, aujourd’hui, c’est aujourd’hui. Le temps de la paix entre Sénégalais est arrivé. Entre la langue et les dents, il y a parfois des accrochages », a déclaré M. Goudiaby sur rfm.

Dans ce cadre, le chef de l’État aurait chargé le gouvernement de préparer un projet de loi d’amnistie pour les événements liés aux émeutes de mars 2021 et juin 2023. Ce projet de loi devrait être présenté au Conseil des ministres ce mercredi.

Malgré l’appel au dialogue lancé par le Président Macky Sall, la classe politique qualifiée de radicale n’a pas encore répondu positivement à cette initiative.

La situation demeure tendue, marquée par des affrontements et des tensions, soulignant l’urgence de trouver des solutions pacifiques pour apaiser les tensions et promouvoir un dialogue constructif entre les parties concernées.

Dans les jours à venir, on peut donc s’attendre à des développements significatifs, notamment la possible libération d’Ousmane Sonko et de ses associés, ainsi que des avancées dans les négociations visant à rétablir la stabilité politique et sociale au Sénégal.

Décrispation : Macky Sall veut amnistier les crimes de mars 2021 et de juin 2023

Une annonce importante émanant du Chef de l’État sénégalais, Macky Sall, suscite l’attention. Selon les informations relayées par le journal Le Quotidien, le Président a donné instruction au gouvernement de préparer un projet de loi d’amnistie pour les événements ayant conduit aux émeutes de mars 2021 et de juin 2023. Cette initiative vise également à permettre la libération de nombreuses personnes actuellement détenues dans les prisons du pays.

Le projet de loi devrait être soumis au Conseil des ministres dès mercredi prochain, marquant ainsi le premier pas vers une politique de décrispation dans un climat politique tendu. Cette démarche s’inscrit dans le cadre des efforts pour instaurer un dialogue national, comme annoncé par le président.

Selon les sources, Macky Sall avait déjà évoqué cette idée lors du Conseil des ministres du mercredi 7 février dernier. Cependant, plusieurs membres du gouvernement ont exprimé le besoin de clarifications supplémentaires, entraînant ainsi un report du projet afin de prendre le temps nécessaire pour expliquer les motivations de cette démarche à l’ensemble des acteurs concernés.

Cette initiative, si elle est mise en œuvre, pourrait marquer une étape importante vers la réconciliation nationale et la résolution des tensions politiques qui ont secoué le pays lors des événements précités. Elle soulève également des questions sur le processus d’amnistie et sur les mesures nécessaires pour garantir la justice et la stabilité sociale dans le pays.

Absence remarquée du Président Macky Sall à l’appel des Layènes : un signal inattendu

La non-participation du chef d’État sénégalais à un événement majeur de la confrérie Layène soulève des interrogations et des spéculations au sein de la société sénégalaise.

À chaque édition, en prélude à l’Appel de Seydina Limamou Laye, le Président Macky Sall rend visite au khalife des layènes. «Fait marquant pour cette année, le village de Yoff n’a pas vu l’ombre du président de la République», relève L’Observateur de ce lundi.

Le 144e anniversaire de l’Appel du Mahdi a été célébré ce weekend. Le journal rapporte que le gouvernement était représenté à la cérémonie officielle, ce dimanche, par le ministre de l’Intérieur, Sidiki Kaba, le nouveau secrétaire général du gouvernement, Seydou Guèye, et le ministre auprès du ministre de l’Eau et de l’Assainissement chargé de la Prévention et de la Gestion des inondations, Issakha Diop.

L’Observateur relève que le maire de Dakar, Barthélémy Dias, était également de la partie.

Une étape décisive franchie dans l’exploitation pétrolière au Sénégal : arrivée de l’Unité flottante de production sur le champ de Sangomar

La Société des pétroles du Sénégal (Petrosen) a annoncé aujourd’hui un événement majeur dans le secteur énergétique du pays : l’arrivée de l’Unité flottante de production, de stockage et de déchargement (FPSO) sur le champ pétrolier de Sangomar. Cette étape marque un tournant crucial dans le développement de l’industrie pétrolière sénégalaise et ouvre la voie à une nouvelle ère de prospérité économique.

L’Unité flottante de production, de stockage et de déchargement, baptisée Léopold Sédar Senghor, a parcouru des milliers de kilomètres depuis Singapour avant d’atteindre les eaux sénégalaises, après un voyage à travers les océans Pacifique et Atlantique. Avec une longueur impressionnante de 372 mètres et une largeur de 58 mètres, cette unité est équipée d’une capacité de stockage de 1 300 000 barils, témoignant de sa puissance et de son importance dans le processus d’extraction pétrolière.

Selon les informations fournies par Petrosen, le FPSO Léopold Sédar Senghor sera amarré dans le champ Sangomar, à une profondeur d’eau d’environ 780 mètres. Une fois opérationnel, ce navire aura la capacité de produire entre 100 000 et 125 000 barils de pétrole brut par jour, contribuant ainsi de manière significative à l’essor de l’industrie pétrolière sénégalaise.

Cette avancée représente non seulement une opportunité économique pour le Sénégal, mais aussi un défi pour le pays en termes de gestion responsable des ressources naturelles et de développement durable. Alors que le pays se prépare à devenir un producteur de pétrole, il est crucial que les autorités s’engagent à mettre en place des politiques et des réglementations efficaces pour assurer que les bénéfices de cette industrie profitent à toute la population et contribuent au développement socio-économique du pays.

L’arrivée du FPSO Léopold Sédar Senghor marque ainsi le début d’une nouvelle ère dans l’histoire énergétique du Sénégal, où les ressources pétrolières seront exploitées de manière responsable et équitable pour le bien-être de tous les citoyens. Cette étape représente également un symbole de l’engagement du Sénégal à tirer parti de ses ressources naturelles pour promouvoir la croissance économique et le développement durable dans le pays.

Nous vous en supplions, cher Président Macky : Revenez à la raison

Monsieur le Président,

C’est avec un profond respect pour la fonction que vous occupez et un sentiment de préoccupation grandissante pour notre cher Sénégal que nous prenons la plume aujourd’hui. En tant que citoyens qui jadis faisaient partie de ceux qui magnifiaient une grande partie de votre bilan, nous nous trouvons aujourd’hui préoccupés par la tournure actuelle des événements dans notre pays.

La question du report des élections a éveillé une inquiétude majeure non seulement parmi ceux qui, à un moment donné, ont pu douter de votre direction, mais également parmi ceux qui ont longtemps soutenu vos initiatives, et qui craignent aujourd’hui que les fondements de notre démocratie ne soient compromis. Il est essentiel de se rappeler que la solidité de notre nation repose sur son engagement indéfectible envers des principes démocratiques qui doivent se placer bien au-dessus des ambitions de chacun, y compris les nôtres en tant que dirigeants.

Il est indéniable que l’écrasante majorité des Sénégalais s’oppose à ce report, une opposition qui reflète une volonté collective de voir notre gouvernance caractérisée par la transparence, la responsabilité, et par-dessus tout, le respect des processus démocratiques que nous nous sommes donnés.

Nous vous écrivons, Monsieur le Président, pour vous implorer d’écouter cette voix du peuple. Nous sommes à un moment critique où nous devons affirmer notre engagement envers des principes qui transcendent les désirs individuels. Les acteurs politiques jouent certes un rôle crucial dans notre société, mais ils ne représentent qu’une partie de la richesse et de la diversité de notre nation. En fin de compte, c’est la volonté collective du peuple sénégalais qui doit orienter notre avenir.

La décision que vous avez prise par le passé de renoncer à un troisième mandat a été largement saluée comme un acte de respect envers les principes démocratiques de notre pays. De la même manière, ce report des élections est aujourd’hui contesté par tous, car il semble aller à l’encontre de cet engagement envers la démocratie.

Nous sommes à une jonction décisive de notre histoire. Les décisions prises aujourd’hui détermineront l’avenir de notre nation. Avec le plus grand respect, nous vous demandons de prioriser l’intérêt supérieur de la nation et le bien-être de ses citoyens au-dessus de toute autre considération.

Avec espoir et respect,

Aboubakr Khalifa Kebe
Forum Citoyen pour l’Émergence
khalifamakhtar@gmail.com

Politique – Grand Yoff : les responsables politiques de l’APR sortent du silence et approuvent le report de la Présidentielle

La Coordination de l’APR (Alliance Pour la République) de Grand Yoff a tenu un point de presse pour évoquer la situation politique du pays. Face aux journalistes les responsables (Cheikh Bakhoum, Mamadou Sidibé, Sokhna Nata Samb Mbacké, Moussa Sané, Nourou Niang, Ibou Koné et autres) ont d’abord renouvelé leur confiance au chef de l’Etat, Son Excellence Macky Sall suite à sa décision de reporter la Présidentielle prévue initialement le 25 février 2024.

« Le report est l’initiative de l’opposition et non du Président de la République. En effet, le groupe parlementaire Wallu, composé principalement du PDS (Parti Démocratique Sénégalais) a fait une proposition de loi à l’Assemblée pour demander le report de l’élection présidentielle car ils considèrent qu’ils ont été lésés au niveau du Conseil Constitutionnel », a précisé d’emblée le responsable de la coalition Benno Bokk Yaakar à Grand Yoff et non moins Directeur général de Sénégal Numérique, Cheikh Bakhoum.

Selon lui, le report de cette présidentielle ne peut être imputé au Président de la République mais plutôt à une certaine opposition qui en a fait la demande.

En sus de cette précision, les responsables ont rappelé qu’en mai dernier le chef de l’Etat a appelé à un dialogue politique pour aller à une élection de manière consensuelle avec moins de contestations possibles. Cependant tel n’a pas été le cas avec presque une cinquantaine de candidats considérant être spoliés et qui ont saisi le gardien de la constitution. A cela, s’ajoute cette supposée affaire de corruption au Conseil Constitutionnel…, voilà autant d’éléments qui expliquent le report, soutiennent-ils. « Aujourd’hui le Président a demandé à ce que tous les acteurs de notre vie politique et de la société civile puissent venir autour d’une table pour échanger afin d’aboutir à un consensus » ont-t-ils ajouté.

Cheikh Bakhoum et ses camarades ont enfin appelé à l’apaisement. « Nous appelons les acteurs politiques à faire preuve de responsabilité vis-à-vis de la situation et qu’ensemble nous puissions préserver l’intérêt commun, c’est-à-dire la stabilité du pays.

Enfin, ils Ils ont réitéré leur soutien et leur engagement aux côtés de son Excellence le Président de la République Macky Sall pour, disent-ils, « le renforcement du processus électoral et démocratique ».

CAN 2024: la Côte d’Ivoire renverse le Nigeria et décroche sa troisième étoile

Dans une finale électrique, la Côte d’Ivoire, soutenue par son public, a trouvé la force de revenir au score et de battre le Nigeria (2-1). Les Éléphants, revenus de très loin, sont champions d’Afrique pour la troisième fois après 1992 et 2015.

Cela ne pouvait que finir comme ça ! Dans la folie, l’hystérie collective, le quasi irrationnel. Après nous avoir habitués à des scénarios de dingue, la Côte d’Ivoire a décroché sa troisième étoile dans un style qui fait sa marque de fabrique dans cette CAN. Revenir de nulle part pour tout casser ! Avec l’appui de 60 000 voix qui n’ont jamais cessé de pousser, même quand le Nigeria s’est retrouvé en tête après la première période. Les Éléphants ont renversé les Super Eagles et c’était loin d’être évident, enfin, il y a longtemps que rien n’est plus évident ni logique avec cette Côte d’Ivoire dans cette CAN.

Car rarement, pour ne pas dire jamais, la Côte d’Ivoire n’avait parue aussi sûre d’elle dans cette CAN. Elle a affiché une maîtrise et une sérénité dans ce début de match qui démontraient qu’elle avait beaucoup progressé et appris depuis son match de poule perdu (0-1) face aux Super Eagles.

Le coup du marteau d’Ekong

La Côte d’Ivoire a ainsi dominé la première période sans être dangereuse, sauf sur cette première grosse occasion de la part d’Adingra bien lancé dans la profondeur. Le jeune attaquant voit sa frappe du gauche, trouver les gants de Nwabali (34e). Les corners se multiplient pour les Oranges, mais pas les situations dangereuses, au moment où les Super Eagles sont en retard sur presque toutes les actions. La Côte d’Ivoire est bien entrée dans sa finale. Le Nigeria est étouffé, Osimhen a du mal à être trouvé et affiche sa nervosité en s’accrochant avec le défenseur Evan Ndicka qu’il a déjà croisé sur les pelouses de la Serie A en Italie. Même le sélectionneur nigérian, José Peseiro, habituellement serein prend un carton jaune pour contestation.

Le Nigeria est contenu, mais c’est à ce moment qu’il frappe sous la forme d’un coup de tête de William Paul Troost-Ekong qui ouvrait le score sur corner (38e). Un « coup du marteau » que personne n’avait vu venir. Le hold up parfait pour des Nigérians qui se sont longtemps contentés de bien rester en place et de ne pas laisser des espaces à leurs adversaires.

Haller ce héros…

Mais il était dit que cette Côte d’Ivoire n’allait rien lâcher, surtout pas cette Coupe qu’elle a bien accueillie chez elle. Et après de multiples occasions par Gradel (50e), Seri (59e), Franck Kessié trouve l’ouverture sur une reprise de la tête sur corner (63e). La Côte d’Ivoire, qui n’avait jamais marqué lors de ses quatre finales de CAN, effaçait une « anomalie » avec cette équipe pas comme les autres.

Les hommes d’Emerse Faé vont accentuer la pression pour marquer le second but et c’est logiquement Haller qui fait de nouveau craquer la défense nigériane après un très bon travail d’Adingra (81e). Dans une ambiance indescriptible, portée par la fureur populaire, le match bascule.

La Côte d’Ivoire est devant. Définitivement, car elle ne lâchera pas l’affaire, portée par 60 000 voix et 27 millions de supporters à travers le pays. Les hommes de José Peseiro tenteront bien de revenir, mais il était dit que la Coupe allait rester à la maison.

La « plus belle CAN de l’histoire » a accouché d’un beau vainqueur et d’un sélectionneur faiseur de miracle, en la personne d’Emerse Faé. Il aura récupéré une équipe en ruines pour la porter au plus haut sommet du football africain. Grâce à lui, les Ivoiriens, s’ils s’endorment, se réveilleront ce lundi avec trois étoiles dans les yeux.

Report des élections:  » Macky a cherché à entrer en contact avec Sonko » (Guy Marius Sagna)

Ousmane Sonko est en discussion avec le président Macky Sall, selon certaines indiscrétions.  Devant le « « Jury du Dimanche », Guy Marius Sagna a précisé que « le président Macky Sall cherche depuis des semaines la bénédiction du président Ousmane Sonko, actuellement arbitrairement, injustement incarcéré, pour reporter l’élection présidentielle. Je l’ai dit, je l’ai écrit ».

 Macky Sall a cherché à entrer en contact avec Ousmane Sonko depuis des semaines, selon lui. « Il cherche à avoir la bénédiction de Ousmane Sonko pour reporter l’élection présidentielle. La vérité, c’est cela et ce ne sont pas les coulisses qui le disent, c’est moi-même qui le répète », insiste-t-il.

Dans ces conditions, le Pastef peut-il être attendu au dialogue proposé par le président Sall ? Guy Marius Sagna est catégorique : « On ne peut s’attendre qu’à une seule chose, une défense intransigeante de notre Constitution. Rien ni personne ne nous fera détourner de notre vision que le président Macky Sall est devenu un putschiste constitutionnel et qu’on ne laissera pas un seul jour de plus après le 2 avril, 2024 ».

Sur les heurts qui ont fait trois morts, Guy Marius souligne que Macky Sall a délivré un permis de tuer aux forces de l’ordre. 

 « Quand des gens sont assassinés il y a deux ans, au mois de juin passé, il y a trois ans, il y a quatre ans, il y a cinq ans, et qu’il n’y a eu aucune enquête, ou s’il y a enquête, il n’y a aucune sanction, il n’y a aucune procédure judiciaire, ça signifie tout simplement qu’à chaque fois que c’est arrivé, c’est un permis de tuer à ses agents », dit-il. Il poursuit dans sa dénonciation et affirme que depuis 2011, lumière n’a pas été faite sur tous les cas de décès, et que c’est fait à dessein.

 « L’objectif c’est que le président Macky Sall, ayant besoin des forces de défense et de sécurité contre son peuple, parce qu’il était conscient de ce qu’il allait faire, ne pouvait pas démobiliser ou démotiver ses agents des forces de défense et de sécurité en les amenant dans les procédures judiciaires et en les sanctionnant », dit-il. 

Il s’agit selon lui, de leur dire vous pouvez tout faire, vous avez la licence de casser du journaliste, d’assassiner des manifestants. Il ne faut surtout pas sanctionner des policiers, des gendarmes qui ont assassiné des manifestants ».

seneweb

Le Président Nigérian Tinubu Attendu à Dakar pour une Médiation au Nom de la CEDEAO

Selon un média nigérian, le Président du Nigéria, Bola Tinubu, est attendu à Dakar dans les prochains jours pour une mission de médiation au nom de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Cette annonce survient dans un contexte de tensions politiques au Sénégal suite au report de l’élection présidentielle.

La CEDEAO, en tant qu’organisation régionale, a un intérêt particulier dans le maintien de la stabilité politique et de la démocratie dans ses États membres. Dans ce contexte, la médiation de Bola Tinubu est perçue comme une tentative de désamorcer les tensions et de faciliter un dialogue constructif entre les différentes parties prenantes au Sénégal.

Le choix de Tinubu pour cette mission de médiation souligne l’importance accordée par la CEDEAO à l’expérience et à la crédibilité des acteurs régionaux dans la résolution des conflits politiques. En tant que figure politique influente au Nigéria et dans la région ouest-africaine, Tinubu est bien placé pour faciliter des discussions fructueuses et promouvoir des solutions consensuelles.

La médiation de Tinubu intervient à un moment critique où le Sénégal cherche à surmonter les défis liés à la transparence électorale et à la stabilité politique. Son rôle sera crucial dans la recherche d’un compromis acceptable par toutes les parties et dans la promotion de la démocratie et de la bonne gouvernance dans la région ouest-africaine.

Alors que le Sénégal se prépare à accueillir Tinubu pour cette mission de médiation, les attentes sont élevées quant à son impact sur la situation politique du pays. Sa visite offre une lueur d’espoir pour un dénouement pacifique et une résolution constructive des tensions, dans le respect des principes démocratiques et des valeurs de la CEDEAO.

Rétablissement du Signal de Walf TV : La CAP Salue une Victoire pour la Liberté de la Presse

La Coordination des associations de presse (CAP) et ses alliés ont exprimé un profond soulagement suite au rétablissement du signal de Walf TV, saluant ce qu’ils appellent un « dénouement heureux » dans le conflit qui opposait le média au gouvernement sénégalais.

Le rétablissement du signal a eu lieu le dimanche 11 février 2024, vers 19 h 30, suite à une rencontre entre les responsables de Walf TV et le président de la République lors d’une audience privée. Cette résolution marque un tournant dans la lutte pour la liberté de la presse au Sénégal.

La CAP a toutefois souligné que ce rétablissement ne suffit pas à garantir la liberté de la presse dans le pays. Elle appelle à la mise en œuvre immédiate des conclusions des assises des médias, notamment la création d’un organe de régulation robuste, indépendant et autonome. Cela serait essentiel pour assurer une gouvernance objective des médias sénégalais et le respect de la législation en vigueur par toutes les parties prenantes de l’écosystème médiatique.

La Coordination des associations de presse exhorte également tous les acteurs concernés à s’engager pleinement dans les réformes nécessaires pour garantir que les médias remplissent leur mission de service public dans le cadre de la préservation de la démocratie. Elle insiste sur l’importance de la mobilisation citoyenne et du soutien de la société civile, des organisations de défense des droits humains et du patronat de la presse sénégalaise dans cette lutte pour la liberté de la presse.

En rendant hommage à ces acteurs pour leur mobilisation contre le retrait illégal de la licence d’exploitation de Walf TV décidé arbitrairement par le ministre de la Communication, la CAP souligne l’importance de la solidarité et de la coopération dans la protection et la promotion des libertés fondamentales dans le pays.

CAN 2024: la Côte d’Ivoire renverse le Nigeria et décroche sa troisième étoile

Dans une finale électrique, la Côte d’Ivoire, soutenue par son public, a trouvé la force de revenir au score et de battre le Nigeria (2-1). Les Éléphants, revenus de très loin, sont champions d’Afrique pour la troisième fois après 1992 et 2015.

Cela ne pouvait que finir comme ça ! Dans la folie, l’hystérie collective, le quasi irrationnel. Après nous avoir habitué à des scénarios de dingue, la Côte d’Ivoire a décroché sa troisième étoile dans un style qui fait sa marque de fabrique dans cette CAN. Revenir de nulle part pour tout casser ! Avec l’appui de 60 000 voix qui n’ont jamais cessé de pousser, même quand le Nigeria s’est retrouvé en tête après la première période. Les Éléphants ont renversé les Super Eagles et c’était loin d’être évident, enfin, il y a longtemps que rien n’est plus évident ni logique avec cette Côte d’Ivoire dans cette CAN.

Car rarement, pour ne pas dire jamais, la Côte d’Ivoire n’avait parue aussi sûre d’elle dans cette CAN. Elle a affiché une maîtrise et une sérénité dans ce début de match qui démontraient qu’elle avait beaucoup progressé et appris depuis son match de poule perdu (0-1) face aux Super Eagles.

Le coup du marteau d’Ekong

La Côte d’Ivoire a ainsi dominé la première période sans être dangereuse, sauf sur cette première grosse occasion de la part d’Adingra bien lancé dans la profondeur. Le jeune attaquant voit sa frappe du gauche, trouver les gants de Nwabali (34e). Les corners se multiplient pour les Oranges, mais pas les situations dangereuses, au moment où les Super Eagles sont en retard sur presque toutes les actions. La Côte d’Ivoire est bien entrée dans sa finale. Le Nigeria est étouffé, Osimhen a du mal à être trouvé et affiche sa nervosité en s’accrochant avec le défenseur Evan Ndicka qu’il a déjà croisé sur les pelouses de la Serie A en Italie. Même le sélectionneur nigérian, José Peseiro, habituellement serein prend un carton jaune pour contestation.

Le Nigeria est contenu, mais c’est à ce moment qu’il frappe sous la forme d’un coup de tête de William Paul Troost-Ekong qui ouvrait le score sur corner (38e). Un « coup du marteau » que personne n’avait vu venir. Le hold up parfait pour des Nigérians qui se sont longtemps contentés de bien rester en place et de ne pas laisser des espaces à leurs adversaires.

Haller ce héros…

Mais il était dit que cette Côte d’Ivoire n’allait rien lâcher, surtout pas cette Coupe qu’elle a bien accueilli chez elle. Et après de multiples occasions par Gradel (50e), Seri (59e), Franck Kessié trouve l’ouverture sur une reprise de la tête sur corner (63e). La Côte d’Ivoire, qui n’avait jamais marqué lors de ses quatre finales de CAN, effaçait une « anomalie » avec cette équipe pas comme les autres.

Les hommes d’Emerse Faé vont accentuer la pression pour marquer le second but et c’est logiquement Haller qui fait de nouveau craquer la défense nigériane après un très bon travail d’Adingra (81e). Dans une ambiance indescriptible, portée par la fureur populaire, le match bascule.

La Côte d’Ivoire est devant. Définitivement, car elle ne lâchera pas l’affaire, portée par 60 000 voix et 27 millions de supporters à travers le pays. Les hommes de José Peseiro tenteront bien de revenir, mais il était dit que la Coupe allait rester à la maison.

La « plus belle CAN de l’histoire » a accouché d’un beau vainqueur et d’un sélectionneur faiseur de miracle, en la personne d’Emerse Faé. Il aura récupéré une équipe en ruines pour la porter au plus haut sommet du football africain. Grâce à lui, les Ivoiriens, s’ils s’endorment, se réveilleront ce lundi avec trois étoiles dans les yeux.

Guy M. Sagna accuse : Macky Sall cherche la bénédiction de Sonko pour reporter l’élection

Une nouvelle révélation de Guy Marius Sagna, député de Yewwi Askan Wi, vient secouer la scène politique sénégalaise. Lors de son intervention dans l’émission « Jury du dimanche », Sagna a affirmé que le président Macky Sall cherche à obtenir l’approbation de l’opposant Ousmane Sonko, actuellement détenu, pour reporter l’élection présidentielle.

Selon Sagna, cette démarche viserait à obtenir « l’onction, la bénédiction » de Sonko, qui est actuellement emprisonné de manière arbitraire et injuste. Il soutient que cette tentative de Macky Sall est en cours depuis plusieurs semaines.

Malgré cette pression potentielle, Guy Marius Sagna reste inflexible dans sa position depuis l’annonce du report de l’élection présidentielle. Il insiste sur le fait qu’il n’y aura pas de compromis concernant la défense de la constitution. Il déclare sans équivoque que Macky Sall est désormais considéré comme un « putschiste constitutionnel » et que le peuple ne lui accordera pas un seul jour de plus au pouvoir après le 2 avril 2024.

Cette déclaration de Sagna soulève des questions sur les manœuvres politiques en cours au Sénégal et sur les tensions croissantes entre le gouvernement et l’opposition. Alors que la date de l’élection présidentielle reste incertaine et que le pays est en proie à des troubles politiques, les déclarations de Sagna reflètent un sentiment de détermination et de résistance au sein de l’opposition sénégalaise.

Dialogue entre Sonko et Macky : Guy Marius Sagna fait une révélation de taille

La compétence limitée du Conseil Constitutionnel : Un facteur clé dans le report de l’Élection Présidentielle

La récente décision du président sénégalais Macky Sall d’abroger le décret de convocation du corps électoral pour l’élection présidentielle prévue le 25 février 2024 a soulevé des questions sur le rôle et la compétence du Conseil Constitutionnel dans ce contexte. Cette action a été précédée par une décision similaire prise par la majorité de l’Assemblée nationale pour reporter l’élection, mettant ainsi en lumière les limites claires de la compétence du Conseil Constitutionnel dans de telles affaires.

La décision du Conseil Constitutionnel dans l’affaire 3-C-2005 du 18 janvier 2006, où il a statué sur la prorogation du mandat des députés, fournit un éclairage précieux sur ce sujet. Dans cette décision, le Conseil a clairement énoncé que sa compétence est strictement délimitée par la Constitution et la loi organique sur le Conseil Constitutionnel. Il a souligné que le Conseil ne peut intervenir que dans les cas expressément prévus par ces textes, et qu’il ne peut pas statuer sur des questions de révision constitutionnelle.

Cette jurisprudence est cruciale pour comprendre pourquoi le Conseil Constitutionnel ne peut pas annuler la décision présidentielle d’abrogation du décret de convocation électorale. En effet, cette décision relève du pouvoir discrétionnaire du président, qui agit dans le cadre de ses prérogatives constitutionnelles. Par conséquent, le Conseil Constitutionnel ne dispose pas de la compétence nécessaire pour interférer dans ce processus.

Il est important de souligner que le respect des compétences et des limites de chaque institution est essentiel pour garantir le bon fonctionnement de l’État de droit et le respect des principes démocratiques. Dans le cas du report de l’élection présidentielle au Sénégal, il est crucial que les acteurs politiques et la société civile reconnaissent et respectent les compétences du président et du Conseil Constitutionnel, tout en travaillant ensemble pour trouver des solutions qui préservent l’intégrité du processus électoral et renforcent la démocratie.

La décision du président Macky Sall d’abroger le décret de convocation électorale met en lumière les limites de la compétence du Conseil Constitutionnel dans les affaires de ce type. Cette situation souligne l’importance de clarifier les rôles et responsabilités de chaque institution pour assurer une gouvernance démocratique transparente et efficace.

Cheikh KANE

Appel au dialogue et à la sérénité pour l’avenir du Sénégal : Entretien exclusif avec Mamadou Djigo, Directeur Général de l’ANAT

Dans un contexte politique marqué par des tensions et des incertitudes, Mamadou Djigo, Directeur Général de l’Agence Nationale de l’Aménagement du Territoire (ANAT), s’est exprimé lors d’un entretien exclusif accordé à la 7tv ce vendredi 09 Février. Avec un discours empreint de sagesse et de responsabilité, Djigo a lancé un appel pressant à la sérénité et au dialogue pour assurer l’avenir du Sénégal.

Au cœur de son intervention, Djigo a plaidé en faveur du respect envers le président Macky Sall, soulignant les réalisations et les efforts entrepris sous son mandat. Il a invité les citoyens sénégalais à reconnaître le travail accompli par le président et à lui accorder le respect qu’il mérite.

Pourtant, l’appel de Djigo va au-delà de la simple reconnaissance personnelle. Il met en lumière l’importance cruciale d’un dialogue constructif et inclusif pour apaiser les tensions politiques et sociales qui secouent actuellement le pays. Djigo insiste sur la nécessité pour toutes les parties prenantes de s’asseoir autour de la table et de trouver des solutions concertées pour l’avenir du Sénégal.

Dans un monde où les enjeux géopolitiques sont de plus en plus complexes, Djigo souligne les défis auxquels le Sénégal est confronté, notamment en raison de ses ressources en pétrole et en gaz. Il met en garde contre les intérêts extérieurs qui pourraient chercher à déstabiliser le pays pour servir leurs propres agendas. Face à cette réalité, Djigo appelle à l’unité nationale et à la solidarité pour protéger les intérêts du Sénégal.

Le Directeur Général de l’ANAT rappelle également les succès obtenus par le président Macky Sall dans la résolution de la crise casamançaise et dans l’élimination des bases rebelles en Gambie et en Guinée Bissau. Ces réalisations, selon Djigo, sont le fruit d’une vision politique claire et d’une action déterminée pour garantir la sécurité et la stabilité du pays.

Quant à la décision de reporter les élections présidentielles, Djigo la qualifie de décalage nécessaire pour permettre un processus électoral transparent et équitable. Il souligne l’importance de prendre le temps nécessaire pour parvenir à un consensus politique durable qui reflète les aspirations de tous les citoyens sénégalais.

Mamadou Djigo lance un appel poignant au calme et à la sérénité, exhortant chacun à placer l’intérêt supérieur du Sénégal au-dessus de toute considération partisane. Il rappelle que dans un monde en proie à l’instabilité et à l’incertitude, la solidarité nationale et le dialogue sont les clés pour assurer un avenir pacifique et prospère pour le Sénégal.

Cheikh Kane

Ziguinchor : Landing Diedhiou, blessé à la tête lors des manifestations, est décédé

Une nouvelle déchirante vient de frapper Ziguinchor : Landing Diedhiou, le jeune homme touché à la tête par une balle lors des récentes manifestations, a succombé à ses blessures. Les informations tragiques ont été confirmées par des sources médicales, approchées par le reporter du site ledakarois.sn.

Landing Diedhiou était élève au Lycée Djinabo, et sa perte est profondément ressentie par la communauté locale et au-delà. Sa disparition souligne tragiquement les conséquences humaines des troubles civils et la nécessité de solutions pacifiques aux conflits.

En cette période de deuil, nos pensées vont à la famille et aux proches de Landing Diedhiou. Puissent-ils trouver du réconfort et du soutien dans cette période difficile.

Tensions à Ziguinchor : 8 blessés par balles, dont 2 dans un état critique

Des manifestations agitées ont secoué la ville de Ziguinchor, aboutissant à une série de blessures par balles, selon des rapports provenant de sources locales, y compris ledakarois.sn . Au total, huit personnes ont été touchées par des balles lors des affrontements, avec deux cas signalés comme étant très graves.

Parmi les blessés figure Landing Camara, un jeune homme touché à la tête par une balle. Actuellement, il est en soins intensifs en réanimation, luttant pour sa vie.

La gravité de la situation met en lumière l’urgence d’une intervention médicale rapide et efficace pour tous les blessés. Les autorités sanitaires locales ont mobilisé leurs ressources pour fournir des soins spécialisés à ceux qui en ont besoin.

Cependant, ces événements soulignent également la nécessité d’une action immédiate pour apaiser les tensions et prévenir de nouveaux actes de violence. La sécurité des citoyens doit rester une priorité absolue pour les autorités locales, qui doivent redoubler d’efforts pour ramener le calme dans la région.

Nous continuons de surveiller de près la situation à Ziguinchor et fournirons des mises à jour dès qu’elles seront disponibles.

Manifestations à Ziguinchor : Blessés par balles, aucun décès confirmé pour le moment

Ce samedi, Ziguinchor a été le théâtre de manifestations agitées, mais jusqu’à présent, aucun décès n’a été confirmé malgré plusieurs blessés par balles. Parmi les blessés, on compte le jeune Landing Diédhiou, dont la photo circule, montrant une blessure à la tête.

Les manifestations ont été marquées par des tensions et des affrontements, mais les autorités n’ont pas encore confirmé de pertes de vie. Cependant, plusieurs personnes ont été admises aux urgences pour recevoir des soins médicaux après avoir été touchées par des balles.

La situation reste tendue à Ziguinchor, et il est crucial que les autorités prennent des mesures pour prévenir toute escalade de la violence. Il est également impératif de fournir une assistance médicale adéquate à tous les blessés et de garantir la sécurité de tous les citoyens.

Nous suivrons de près l’évolution de la situation et fournirons des mises à jour dès qu’elles seront disponibles.

La Coalition Diomaye2024 condamne la mort de manifestants et les violences contre les journalistes

Dans un communiqué la coalition Diomaye2024 dénonce la répression des manifestations qui se sont tenues vendredi 9 février, avec deux morts à la clé. Elle condamne également “la brutalité des forces de sécurité qui ont exercé des violences  inouïes contre des femmes, des hommes; entravé l’exercice du métier de certains  journalistes”. Voici l’intégralité du communiqué.  

Nous exprimons notre reconnaissance envers le Peuple sénégalais qui s’est levé  hier à travers tout le pays pour faire face à la tentative de COUP D’ÉTAT  CONSTITUTIONNEL du Président Macky Sall, qui est maintenant isolé de la  communauté internationale. Cette lutte sera maintenue jusqu’à la tenue de  l’élection présidentielle à la date du 25 février 2024, conformément à la  Constitution du Sénégal et aux lois et règlements en vigueur. 

Par ailleurs, nous nous inclinons devant la mémoire de Alpha Yero TOUNKARA âgé  de 22 ans, étudiant en 2ème année de licence à l’UGB et de Modou Gueye, âgé de  23 ans résidant à Guinaw Rail sud, martyrs, tombés sur le champ d’honneur ce 09  février 2024 en défendant leur patrie. 

Nous dénonçons la brutalité des forces de sécurité qui ont exercé des violences  inouïes contre des femmes, des hommes; entravé l’exercice du métier de certains  journalistes etc. Nous exigeons la libération de toutes les personnes arrêtées dans  le cadre de cette manifestation pacifique. 

Nous tenons comme principal responsable de cette situation catastrophique  Macky Sall qui compte se maintenir coûte que coûte au pouvoir alors que son  mandat se termine le 2 avril 2024, date à laquelle il ne sera plus Président du  Sénégal. 

Nous saluons les eorts de toutes les forces vives et démocratiques de la  Nation(société civile, acteurs politiques) afin de faire barrage au coup d’Etat  constitutionnel orchestré par le Président Macky Sall et appelons toutes les forces  vives de la nation à se joindre à cette dynamique patriotique. 

Nous réitérons notre appel au Peuple Sénégalais à rester mobilisé pour le respect  du calendrier électoral notamment la tenue de l’élection présidentielle du 25  février 2024. 

Vive le Sénégal. Vive la démocratie  

Fait à Dakar, le 10 février 2024 

La conférence des leaders de la coalition Diomaye 

Heurts à Dahra Djoloff : 24 manifestants dont 4 enseignants arrêtés

Des affrontements violents ont éclaté à Dahra le vendredi 9 février dernier, en réaction au report de la présidentielle prévue pour février 2024. La gendarmerie a procédé à l’arrestation de 24 manifestants, parmi lesquels se trouvent 4 enseignants, tous affiliés à l’ex Parti Pastef. Les protestataires réclamaient le respect du calendrier électoral et ont exprimé leur mécontentement en bloquant la circulation dans les principales artères de la ville et en incendiant des pneus.

Les individus interpellés font face à des poursuites pour participation à une manifestation non autorisée, conformément à la loi en vigueur. La réaction des forces de l’ordre a été ferme face à ces actes de trouble à l’ordre public.

Depuis le déroulement des événements, la devanture de la gendarmerie est assaillie par les parents et les proches des manifestants arrêtés. Selon nos informations, parmi les personnes détenues, six femmes sont actuellement en garde à vue dans les locaux de la brigade de gendarmerie de Dahra.

Ces arrestations et les tensions persistantes soulignent les profondes divisions et les frustrations qui règnent dans certaines parties du pays à l’approche de l’élection présidentielle. Les autorités sont appelées à gérer la situation avec prudence et à garantir le respect des droits de tous les citoyens, tout en maintenant l’ordre et la sécurité dans la région.

Report de la présidentielle 2024 : L’inspecteur Cheikh Ndiaye réagit et soutient la décision du président Macky Sall

Depuis l’annonce du report des élections présidentielles du 25 février 2024 par le président de la République Macky Sall le 3 février dernier, les réactions fusent de toutes parts au Sénégal. Au milieu de ce débat houleux, l’inspecteur de l’enseignement, Cheikh Ndiaye, également responsable politique Apr à Grand Yoff, a pris la parole pour exprimer son soutien à la décision présidentielle et dénoncer les réactions jugées excessives de certains acteurs politiques et de la société civile.

Une décision nécessaire pour garantir un processus électoral crédible

Selon Cheikh Ndiaye, le report des élections présidentielles est une décision nécessaire pour garantir un processus électoral crédible, transparent et inclusif. Il affirme que le président Macky Sall a agi dans l’intérêt supérieur du pays en prenant cette décision, et il appelle tous les acteurs politiques à soutenir cette démarche pour le bien de la nation.

« L’organisation d’élections transparentes et équitables est essentielle pour la démocratie sénégalaise », déclare Ndiaye. « Le report de la présidentielle permettra de résoudre les problèmes et les tensions actuelles afin d’assurer un scrutin libre et juste. »

Critiques envers les réactions de certains acteurs politiques

L’inspecteur Ndiaye a également critiqué certaines réactions de membres de son propre parti, l’Apr, ainsi que de l’opposition. Il a notamment mentionné le cas d’Abdou Latif Coulibaly, ex-Secrétaire Général du gouvernement, qui a démissionné de son poste après 12 ans de compagnonnage avec le président Sall. Selon Ndiaye, les déclarations de Coulibaly sur sa « liberté retrouvée » sont déconcertantes et dénotent d’un manque de reconnaissance envers le président et ses réalisations.

« La loyauté envers nos dirigeants est essentielle pour assurer la stabilité politique et sociale du pays », affirme Ndiaye. « Les critiques injustifiées de certains membres de notre parti ne font que semer la division et l’instabilité. »

Dénonciation des contradictions et des revirements politiques

Par ailleurs, l’inspecteur de l’enseignement a critiqué le comportement de certains candidats recalés par le Conseil Constitutionnel, qui ont demandé à être rétablis dans leurs droits après avoir été exclus du processus électoral. Il dénonce également les déclarations contradictoires de certains politiciens et membres de la société civile, qui semblent changer d’avis selon leurs intérêts politiques du moment.

« Nous avons besoin de leaders politiques forts et cohérents, capables de défendre les intérêts du peuple sénégalais », déclare Ndiaye. « Les revirements politiques et les calculs opportunistes ne font que saper la confiance du public dans notre système politique. »

Appel à la sagesse et à la responsabilité

Concernant les accusations de corruption visant certains membres du Conseil Constitutionnel, Ndiaye estime que ces allégations justifient le report des élections présidentielles afin de permettre la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire pour faire toute la lumière sur cette affaire.

Cheikh Ndiaye appelle à la sagesse et à la responsabilité de tous les acteurs politiques et de la société civile. Il soutient la décision du président Macky Sall et encourage un dialogue constructif pour résoudre les problèmes et assurer la tenue d’élections transparentes et équitables le 15 décembre 2024. Pour Ndiaye, l’intérêt du Sénégal doit primer sur toute considération partisane, et il exhorte chacun à agir dans l’intérêt de la nation plutôt que pour des intérêts personnels ou politiques.

Macky Sall aux acteurs politiques : « Faites attention, nous ne sommes pas seuls sur la scène… »

Le président sénégalais, Macky Sall, a adressé un avertissement sans équivoque aux acteurs politiques du pays lors d’une récente allocution publique. Sa déclaration, chargée de gravité, a souligné les dangers potentiels de l’instabilité politique pour le Sénégal, mettant en garde contre les conséquences de l’agitation politique sur la réputation et la stabilité du pays.

Modou Guèye, deuxième victime des manifestations : Le certificat de décès confirme une mort accidentelle par arme à feu

Les manifestations qui ont secoué Dakar ce vendredi 9 février ont laissé une marque tragique avec le décès de Modou Guèye, un jeune homme dans la vingtaine. Grièvement blessé par une balle lors des rassemblements contre le report de l’élection présidentielle à Colobane, il a été transporté d’urgence à l’hôpital Principal de Dakar, où il a finalement succombé à ses blessures aux environs de 7 heures du matin, ce samedi.

Le certificat de genre de mort délivré confirme le caractère accidentel du décès de Modou Guèye, précisant qu’il a subi un traumatisme thoraco-abdominal par arme à feu, avec l’éclatement du foie, entraînant un choc hémorragique réfractaire malgré les efforts médicaux déployés.

Le Médecin Colonel Khalifa Ababacar Wade, en charge à l’hôpital Principal de Dakar, a officiellement enregistré le décès à 7h45, concluant à une mort accidentelle par arme à feu. Modou Guèye devient ainsi la deuxième victime des troubles du vendredi 9 février, rejoignant Alpha Yéro Tounkara, étudiant de l’UGB, dans ce tragique bilan.

Une enquête est actuellement en cours pour éclaircir les circonstances exactes de ces décès, alors que la tension reste palpable dans la capitale sénégalaise. Les familles endeuillées ainsi que toute la nation sont en deuil, confrontées à la violence qui a éclaté lors des manifestations politiques.

Victorine Ndeye : « Des opposants avaient prôné le report»

Pendant que beaucoup de responsables de la mouvance présidentielle se terrent dans leurs bureaux climatisés, laissant seul le Président Macky Sall subir des attaques venues de l’opposition et de la communauté internationale, Victorine Ndèye a pris son courage à deux mains pour défendre le chef de l’État, suite au report de la présidentielle. Maire de Niaguis, la ministre de la Microfinance et de l’Économie sociale et solidaire crie haut et fort que le locataire du Palais a pris sa décision pour l’intérêt du Sénégal et que certains responsables de l’opposition voulaient que les joutes électorales soient reportées. 

Que pensez-vous du report de la présidentielle ?

Il convient d’abord de contextualiser le décalage intervenu, qui est une initiative du groupe parlementaire Wallu. Suite à une saisine du Chef de l’État concernant un projet de loi visant à reporter la date de l’élection présidentielle, le Président Macky Sall a abrogé le décret convoquant le corps électoral le dimanche 25 février 2024. Le lundi, la loi fixant la date de l’élection au 15 décembre 2024 a été adoptée par la majorité, ce que je qualifierais de glissement du calendrier électoral plutôt que de report. Nous devons reconnaître la responsabilité du Président Macky Sall envers la République, les pouvoirs consacrés et le respect des règles démocratiques. Malgré les précédentes propositions de report émanant d’acteurs politiques, il n’a jamais pris la décision de reporter l’élection présidentielle. Dans ce cas, il s’agit d’une initiative du groupe parlementaire Wallu, adoptée à la majorité des députés. Aussi il faut avoir le courage de le dire, nous avons été confrontés à la découverte de la bi-nationalité d’une candidature qui fait l’objet d’une procédure judiciaire et des soupçons sont portés sur d’autres candidats retenus, dans ce contexte nous avions tous les ingrédients pour discréditer le processus électoral et aller vers une élection très contestable et qui sera contestée.

Que dites-vous à l’opposition en ce qui concerne l’appel au dialogue du président Macky Sall ? 

L’opposition dispose d’un cadre d’expression, tel que souhaité par le Chef de l’État, Son Excellence Macky Sall. Je les encourage à participer au dialogue afin d’éviter tout retour à un cycle de violence. Notre pays a une tradition de dialogue qui en fait une vitrine démocratique, et aucun d’entre nous ne doit sacrifier ces acquis pour des intérêts personnels. L’essentiel est la mobilisation de toute la classe politique pour garantir une élection libre et transparente, afin d’éviter toute contestation pré ou post-électorale, une issue qui semblait se dessiner si l’élection avait lieu le 25 février 2024, avec toute la suspicion qui a entouré l’exclusion d’un candidat et le filtre à travers le parrainage. Il est bon de préciser que dans cette opposition, nous comptons certains qui avaient prôné le report et même un candidat retenu l’avait clairement défendu. Mais vous savez, l’opposition nous a habitués à la girouette.

Y a-t-il actuellement fissure du bloc de BBY ? 

En tant que membre du gouvernement qui compte les différentes composantes de notre coalition, je peux affirmer qu’il n’y a pas de fissure au sein de la majorité présidentielle, comme en témoigne la présence de tous les ministres au conseil de ce mercredi. Le Benno Bokk Yakaar est solidaire de son chef et se prépare à la victoire de son candidat.

Quelle est votre réaction à propos des déclarations de Zahra Iyane Thiam et aux démissions d’Abdou Latif Coulibaly et d’Eva Marie Coll Seck ? 

Ils ont exprimé leurs opinions et en ont assumé les conséquences. Cependant, je pense qu’ils auraient pu exprimer leurs préoccupations en interne sans rompre la loyauté qui devrait nous caractériser dans notre engagement envers le Chef de l’État, Son Excellence Macky Sall. Le Président Macky Sall est un homme ouvert et attentif, dès lors je ne peux comprendre certains comportements que rien ne peut justifier.

Votre candidat Amadou Ba peut-il gagner la prochaine élection présidentielle ?

Nous sommes confiants quant aux chances du premier ministre Amadou Ba de remporter l’élection présidentielle dès le premier tour. Il bénéficie d’un bilan solide, celui de Son Excellence le Président Macky Sall, d’une vision claire, et du soutien d’une véritable machine électorale, la coalition Benno Bokk Yakaar. 

Cela fait deux ans que vous êtes à la tête de la commune de Niaguis, pouvez-vous nous parler de votre bilan ? 

Nous honorons notre contrat de mandature avec les populations en réalisant un projet à échéance soumis à leur appréciation le 23 janvier 2022. Deux ans plus tard, nous avons coché toutes les cases pour 2022 et 2023. Mieux, nous avons doublé notre budget qui a atteint le milliard en 2024, lancé des projets structurants, mis en place une administration municipale efficace, et alloué 54% de nos ressources au capital humain par des investissements dans l’éducation, la santé, et l’assistance aux personnes vulnérables. Par ailleurs, nous avons pu nous départir des problèmes liés au foncier bien que quelques individus mal intentionnés alimentent encore des débats sur le foncier dans la presse, nous traitons ces problèmes de manière inclusive, en dialoguant avec les populations et les autorités administratives. Je suis convaincue que le dialogue, dans toutes les situations, est la clé pour prévenir les crises, comme vous pouvez le constater.

On voit des appels à manifester, malgré l’appel au dialogue du président. Que dites-vous par rapport à ça ? 

Je l’ai dit tantôt, c’est de la responsabilité des auteurs des appels à manifester de choisir la voie dans laquelle ils comptent adresser ce qu’ils considèrent comme des points de divergences. Nous avons connu un cycle de violence suite à des appels à manifester avec un bus brûlé qui a coûté la vie à de pauvres innocents, des fabriques de cocktail molotov découverts, des biens privés et publics saccagés, des personnes arrêtés et des morts. Je ne pense pas que c’est vers cela que nous voulons conduire les gens. Alors il faut plus de responsabilités dans nos propos et savoir que devant toute tentative de déstabilisation de notre pays, l’État fera face et prendra ses responsabilités pour assurer la protection des biens et des personnes.

Seneweb

Le guide des Layènes appelle à la non-participation aux manifestations contre le report de l’élection présidentielle

Le porte-parole du khalife des Layènes, Serigne Mouhamadou Lamine Laye, a lancé un appel aux membres de la confrérie, les incitant à ne pas se joindre aux manifestations contre le report de l’élection présidentielle. S’adressant aux fidèles présents lors du pèlerinage annuel de la communauté, il a souligné que ces appels à la contestation étaient à l’origine des violences observées ces derniers temps.

La 144e édition de l’Appel de Seydina Limamou Laye a débuté à Cambérène, à Dakar, sous le thème « L’unicité, socle de la stabilité sociale et politique ». Serigne Mouhamadou Lamine Laye a rappelé l’engagement de Seydina Limamou Laye en faveur de la paix, de la tolérance et du respect des autorités.

En appelant les autorités à agir avec responsabilité et compassion envers les Sénégalais, le guide des Layènes insiste sur l’importance pour l’État de garantir la protection de tous ses citoyens, conformément aux principes de la laïcité, de la démocratie et de l’égalité devant la loi énoncés dans la Constitution sénégalaise.

Seydina Issa Laye, président du comité d’organisation du pèlerinage, a également exhorté les citoyens à éviter les divisions basées sur des considérations religieuses ou confrériques, soulignant que la protection des Sénégalais relève de la responsabilité de l’État.

Situation politique : Fermeture des écoles à Kolda suite à une manifestation des élèves

Ce samedi, les rues habituellement animées de Kolda étaient plutôt calmes, alors que les écoles de la commune étaient fermées. La raison ? Une manifestation orchestrée par les élèves en réponse au report de l’élection présidentielle prévue le 25 février.

Dès les premières heures de la matinée, les élèves des collèges et lycées du secteur public ont délaissé les bancs de l’école pour exprimer leur mécontentement. Les écoles privées n’ont pas été épargnées, les élèves ayant également délogé leurs camarades de ces établissements.

Cette action a eu pour conséquence la paralysie totale des activités éducatives dans la commune de Kolda. Les professeurs étaient présents, prêts à enseigner, mais leurs salles de classe restaient étrangement vides.

Cette manifestation survient dans un contexte tendu, marqué par des affrontements entre manifestants et forces de l’ordre lors de la journée précédente. Les élèves semblent déterminés à faire entendre leur voix et à exprimer leur frustration face au report de l’élection présidentielle.

La population de Kolda observe avec attention l’évolution de cette situation, alors que les tensions politiques continuent de peser sur la région.

Macky Sall réaffirme son appel au dialogue et sollicite la prudence de la communauté internationale

Dans un entretien accordé à Associated Press, le Président de la République du Sénégal, Macky Sall, a réitéré son appel au dialogue pour surmonter la crise politique qui sévit dans le pays depuis l’annonce du report de l’élection présidentielle initialement prévue le 25 février.

Macky Sall a souligné l’importance de travailler pour l’apaisement et de créer des conditions favorables à la paix, en appelant à des discussions inclusives avant la tenue des élections. Cette déclaration fait écho à son discours précédent du 3 février, dans lequel il avait également appelé à la concertation pour trouver une issue à la crise.

Par ailleurs, le président sénégalais a lancé un appel à la communauté internationale, lui demandant de faire preuve de retenue et de compréhension alors que le pays traverse une période difficile. Il a souligné l’importance de la prudence pendant les périodes de fragilité, insistant sur la nécessité pour le Sénégal de naviguer cette transition électorale avec lucidité et tranquillité afin de continuer à avancer.

Ces déclarations de Macky Sall mettent en lumière son engagement en faveur du dialogue et de la stabilité politique dans le pays, tout en appelant à un soutien prudent de la part de la communauté internationale pour assurer une transition électorale pacifique et démocratique.

Violences et dégâts à Mbour après les manifestations : La station Shell durement touchée

Les récentes manifestations à Mbour ont laissé des traces profondes de destruction et de désolation, avec la station Shell près du rond-point du regretté Mamadou Diop comme l’un des principaux symboles des dégâts infligés.

Les rues de la ville portent encore les stigmates des violences, avec des débris jonchant les routes jusqu’au croisement Kaolack. Des pierres, des pneus et des troncs d’arbre rappellent les affrontements qui ont secoué la région.

La station Shell, déjà victime de saccages lors de manifestations antérieures, a subi de nouveaux ravages. Le garage mécanique a été pillé, les produits d’entretien volés et les pompes de vente de gasoil laissées à terre. Les travailleurs, confrontés à la perspective de chômage technique, craignent pour leur emploi alors que le propriétaire envisage sérieusement la fermeture définitive de la station.

Une employée témoigne du désarroi général : « Nous nous demandons même si nous allons reprendre notre travail. Le propriétaire se demande s’il ne va pas fermer définitivement la station. Nous sommes nombreux à gagner notre vie grâce à cette station, mais actuellement le patron est à bout de force. Ils ont tout emporté. »

L’ampleur des dégâts suscite l’étonnement parmi les passants, témoignant de l’indignation et de l’incompréhension face à cette violence gratuite. La situation est d’autant plus préoccupante que des arrestations ont eu lieu, dont celle du coordonnateur de l’ex-Pastef, à Mbour 8, signalant une intensification de la répression policière dans la région.

Ces événements soulignent l’urgence de trouver des solutions pacifiques et concertées pour résoudre les tensions politiques et sociales qui secouent le pays, et pour restaurer la paix et la stabilité dans les communautés touchées.

Université de Ziguinchor : Solidarité et mobilisation après le décès d’un étudiant à l’UGB

La coordination des étudiants de l’Université Assane Seck de Ziguinchor (UASZ) exprime sa solidarité envers leurs camarades de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, suite au décès tragique de Alpha Yéro Tounkara dans cette institution, le vendredi 9 février.

Dans un communiqué, les étudiants de Ziguinchor condamnent fermement ce qu’ils qualifient d' »acte ignoble ». La perte d’un camarade étudiant a profondément choqué la communauté universitaire de Ziguinchor, qui se joint à la mobilisation nationale pour demander justice et transparence concernant les circonstances de cette tragédie.

Afin de rendre hommage à la mémoire de leur camarade décédé et de protester contre cette violence, la coordination des étudiants de l’UASZ a décidé de décréter « 24 heures de journée morte » ce samedi. Dans le communiqué signé par la coordonnatrice de la CE-UASZ, Adèle Diatta, les étudiants sont appelés à boycotter toutes les activités pédagogiques et à ne pas participer à des activités festives pendant cette journée.

Cette décision vise à exprimer la profonde tristesse et l’indignation des étudiants de Ziguinchor face à cette perte tragique, tout en soulignant leur solidarité avec leurs camarades de l’UGB et leur demande de justice pour Alpha Yéro Tounkara.

Cette mobilisation témoigne de la solidarité et de l’unité au sein de la communauté estudiantine sénégalaise, qui réclame des mesures concrètes pour assurer la sécurité et le bien-être des étudiants sur les campus universitaires à travers le pays.

Macky Sall comparé à Yahya Jammeh : Les propos inquiétants d’un ancien Premier ministre guinéen

Les récentes déclarations de François Louceny Fall, ancien Premier ministre de la Guinée, ont suscité une vive inquiétude dans la région après qu’il ait comparé le président sénégalais Macky Sall à l’ancien dirigeant gambien Yahya Jammeh.

Dans une déclaration relayée par « Médiaguinée », François Louceny Fall exprime sa préoccupation face au report de l’élection présidentielle au Sénégal, un sujet qui attire l’attention de toute la sous-région. Il met en garde contre les similitudes entre la situation actuelle au Sénégal et celle vécue en Gambie il y a quelques années, suggérant que Macky Sall pourrait rencontrer une fin similaire à celle de Yahya Jammeh s’il persiste dans sa démarche.

L’ancien Premier ministre guinéen souligne l’importance de la réaction unanime de la communauté internationale, représentée notamment par la CEDEAO, l’Union Africaine, l’Union Européenne et d’autres partenaires bilatéraux, face à la crise politique au Sénégal. Il estime que ces pressions devraient inciter les autorités sénégalaises à respecter la démocratie et les principes constitutionnels du pays.

François Louceny Fall appelle également Macky Sall à renoncer à toute tentative de prolonger son mandat au-delà de la date constitutionnelle de fin de mandat, soulignant que cela serait préjudiciable à la stabilité politique et à l’image démocratique du Sénégal, qui est considéré comme un modèle pour de nombreux pays africains.

Enfin, l’ancien Premier ministre guinéen recommande l’envoi immédiat d’une délégation de haut niveau de la CEDEAO, dirigée par le président en exercice de l’organisation, pour trouver une solution pacifique et consensuelle à la crise politique qui secoue le Sénégal.

Ces déclarations mettent en lumière les tensions croissantes dans la région et soulignent l’importance de trouver une issue rapide et pacifique à la crise politique au Sénégal pour préserver la stabilité et la démocratie dans la sous-région ouest-africaine.

Mort d’un étudiant à l’UGB : Déclaration du Ministère de l’Intérieur

Le ministère de l’Intérieur a réfuté toute implication des forces de l’ordre dans le décès de Alpha Yéro Tounkara à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, survenu lors des manifestations contre le report de l’élection présidentielle.

Dans un communiqué publié ce 10 février, le ministère a déclaré : « Les Forces de défense et de sécurité ne sont pas intervenues dans le Campus universitaire où le décès est survenu pour y maintenir l’ordre. »

Cette déclaration intervient après que le Procureur de la République ait annoncé hier l’ouverture d’une enquête pour déterminer les causes et les circonstances de la mort de l’étudiant.

L’affirmation du ministère de l’Intérieur soulève des questions quant aux circonstances exactes du décès de Alpha Yéro Tounkara et alimente les spéculations sur les événements qui ont conduit à cette tragédie.

Alors que les autorités tentent de faire la lumière sur cet incident, la famille de la victime et la communauté estudiantine attendent des réponses et des mesures pour garantir la sécurité sur les campus universitaires et pour éviter de tels drames à l’avenir.

Les premiers mots de Macky Sall : « Je ne veux pas laisser derrière moi… »

Le président sénégalais, Macky Sall, a brisé le silence dans une interview accordée au média américain Associated Press (AP).

Dans cette entrevue, réalisée vendredi, le président Sall a justifié sa décision de reporter l’élection présidentielle, alors que des manifestations ont éclaté à travers le pays, causant même un décès à Saint-Louis.

C’était sa première interview depuis l’annonce du report. Macky Sall a rejeté les accusations selon lesquelles cette décision était anticonstitutionnelle et aurait créé une crise constitutionnelle. Il a expliqué que le pays avait besoin de plus de temps pour résoudre les controverses liées à la disqualification de certains candidats et à un conflit entre les pouvoirs judiciaire et législatif.

Le chef de l’État a nié toute intention de s’accrocher au pouvoir : « Je ne cherche absolument rien sauf à laisser un pays en paix et en stabilité », a-t-il déclaré. « Je suis complètement prêt à passer le relais. J’ai toujours été programmé pour cela. »

« Je ne veux pas laisser derrière moi un pays qui plongera immédiatement dans de grandes difficultés », a-t-il souligné. « Je vais travailler pour l’apaisement, pour des conditions qui permettront au pays d’être paisible… Tenons tous des discussions inclusives avant d’aller aux élections », a-t-il ajouté.

Le parlement sénégalais a voté lundi une loi fixant une nouvelle date d’élection, au plus tard le 15 décembre, lors d’une séance chaotique.

Le Conseil Constitutionnel devrait rendre son verdict dans environ une semaine pour savoir s’il approuve cette décision du parlement. Cependant, Macky Sall n’a pas voulu s’engager sur sa réaction en cas de rejet du report par la cour.

« Il est trop tôt pour moi de considérer cette perspective… Quand la décision sera prise, je pourrai dire ce que je ferai », a-t-il déclaré.

Macky Sall a également appelé la communauté internationale à faire preuve de retenue et de compréhension alors que le Sénégal traverse une période difficile.

« Pendant les périodes de fragilité, nous devons être prudents… Le pays doit naviguer cette étape de transition électorale avec une lucidité et tranquillité complètes, afin que le pays continue d’avancer », a-t-il observé.

Le Dakarois Quotidien N°104 – du 10 et 11/02/24

Le Dakarois Quotidien N°104 – du 10 et 11/02/24
🔴 Tragédie à l’UGB, Tensions Politiques: Alpha Tounkara, une Vie Sacrifiée pour la Cause

Étudiant tué à Saint-Louis : Le procureur actionne la SR pour enquêter

Suite au décès tragique d’un étudiant de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis lors de manifestations sur le campus, le procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance local a annoncé l’ouverture d’une enquête judiciaire. Cette enquête a été confiée à la Section de Recherches (SR) de la ville tricentenaire, chargée de faire la lumière sur les circonstances exactes de ce décès.

Dans un communiqué officiel, le procureur a déclaré : « Le 09 février 2024, suite à des manifestations sur le campus de l’UGB, le décès d’un étudiant du nom d’Alpha Yéro Tounkara, âgé de 22 ans, en L2 de l’Ufr LSH a été malheureusement déploré. Une enquête est ouverte et confiée à la Section de Recherches qui s’est transportée à l’hôpital régional pour plus amples informations. Les investigations et une réquisition à personne qualifiée aux fins d’autopsie vont permettre de déterminer les circonstances et les causes exactes du décès. »

Cette déclaration témoigne de la volonté des autorités judiciaires de faire toute la lumière sur cet incident tragique. Les enquêteurs de la SR travailleront en collaboration avec les autorités médicales pour obtenir des informations précises sur les circonstances et les causes du décès de l’étudiant.

Le procureur de la République a également exprimé ses condoléances à la famille du défunt ainsi qu’à l’ensemble de la communauté estudiantine et universitaire de l’UGB.

Cette enquête vise à apporter des réponses aux questions entourant ce drame et à garantir que justice soit rendue pour Alpha Yéro Tounkara et sa famille.

L’APPEL dénonce la « Sauvagerie gratuite contre des journalistes » (communiqué)

L’Association des Éditeurs et Professionnels de la Presse en ligne (APPEL) condamne fermement les violences exercées par des forces de l’ordre contre des journalistes lors de la manifestation, ce vendredi à Dakar, contre le report de l’élection présidentielle. Voici le communiqué.


« L’Association des Éditeurs et Professionnels de la Presse en ligne (APPEL) a vécu en direct sur les différentes chaînes de télévision en ligne des scènes de violences inouïes contre des journalistes. Nous avons été tous témoins d’une sauvagerie gratuite de la part de forces de défense et de sécurité à l’endroit de confrères, de consœurs et de cameramen et qui a occasionné des destructions de matériels professionnels. 


Une jeune dame sans défense a été brutalisée avant d’être interpellée comme une malpropre puis jetée dans la fourgonnette de la Police. La journaliste de Seneweb, Absatou Hann, est traumatisée et est actuellement internée à l’hôpital pour des soins. Un reporter de Dakar Buzz a été sévèrement blessé, tandis que les équipes de Leral ainsi que PressAfrik ont été agressées, copieusement insultées en direct. Pour celle de Leral, une partie de son matériel a été détruite lors de cette agression. 


Le clou a été l’interpellation très musclée du journaliste Mor Amar, par ailleurs secrétaire général de la Convention des Jeunes Reporters du Sénégal (Cjrs). Il a été poursuivi et roué de coups alors qu’il se déplaçait en groupe avec ses confrères sur le théâtre d’opérations. Mais ce n’est pas tout. Puisque, jusqu’à hier, tard dans la soirée, Satv.sn, la web tv du quotidien Source A, est sans nouvelle de son réalisateur. Moussa Diallo, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a été cueilli dans son véhicule de reportage floqué du logo de Satv.sn, alors qu’il était en compagnie de la journaliste Saly Diouf. Certes, il a beau expliqué aux forces de défense et de sécurité qu’il faisait partie de l’équipe chargée de couvrir les manifestations, mais il a été arrêté, aux alentours de l’ENA, et jeté dans la fourgonnette. 


Les Éditeurs de la Presse en Ligne condamnent fermement cette furie des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) sur les reporters. La brutalité et la récurrence de leurs agressions lors de la manifestation interdite de AarsunuElection nous font croire qu’elles ont, peut-être, reçu un mot d’ordre dans ce sens. L’APPEL tient à faire savoir aux responsables des FDS et au Gouvernement que nous avons toutes les images de ces différentes agressions. 


Nous comptons, à cet effet, les utiliser pour mener toute action utile au niveau national comme international avec les autres Organisations sœurs de la Coordination des Associations de Presse (CAP) ou des autres secteurs, mais aussi avec nos partenaires traditionnels. Egalement, elle se réserve le droit de saisir la justice pour que de tels actes ignobles contre les équipes des médias sur le terrain ne se produisent plus. 


Les Éditeurs de la presse en ligne appellent tous les acteurs, journalistes, techniciens des médias à se mobiliser davantage. Il s’agira de réclamer, avec insistance, la restitution de la licence de Walf, mais surtout d’exiger que les Fds n’agressent plus de journalistes ou techniciens des médias. Tout en souhaitant un prompt rétablissement à tous les journalistes, techniciens et acteurs des médias blessés et kidnappés, l’APPEL invite les Organisations professionnelles des médias à porter le combat, afin d’éviter que l’irréparable ne se produise un jour sur le terrain. »

Le CAMES décerne un certificat de reconnaissance à Macky Sall pour son engagement en faveur de l’enseignement supérieur et de la recherche

Dans un contexte de tension politique marqué par des manifestations contre le report de l’élection présidentielle au Sénégal, une lueur de reconnaissance a éclairé la scène avec la remise d’un certificat de reconnaissance au président Macky Sall. Cette distinction, décernée par le Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES), célèbre l’engagement du chef de l’État en faveur de la promotion de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation.

La rencontre entre le président sénégalais et une délégation du CAMES a été l’occasion pour cette institution africaine de saluer les efforts soutenus du Président Macky Sall en matière d’accompagnement et de soutien au domaine de l’enseignement supérieur. Le certificat de reconnaissance exprime ainsi la satisfaction et les remerciements du CAMES pour l’engagement continu du chef de l’État envers ces secteurs vitaux pour le développement du pays.

Le Pr. Souleymane Konaté, Secrétaire général du CAMES, a souligné l’importance de cette reconnaissance, notant qu’il s’agissait d’une première pour l’institution. Cette démarche témoigne de la reconnaissance des efforts déployés par le président Macky Sall pour promouvoir l’éducation et la recherche au Sénégal et dans la région africaine.

En réponse, le président Macky Sall a réaffirmé sa détermination à poursuivre les efforts visant à soutenir et à promouvoir les missions du CAMES. Malgré le contexte politique tendu, cette reconnaissance souligne l’importance accordée par le gouvernement sénégalais à l’éducation et à la recherche comme moteurs essentiels du développement du pays.

Au milieu des troubles politiques, cette initiative met en lumière l’importance de maintenir le cap sur le développement de l’enseignement supérieur et de la recherche en tant que piliers fondamentaux de la croissance et du progrès du Sénégal.

Violences lors des manifestations à Dakar : Voiture du directeur du journal « L’Évidence » incendiée

Les rues de Dakar ont été le théâtre de manifestations violentes ce vendredi, alors que des citoyens exprimaient leur colère contre le report de l’élection présidentielle prévue pour le 25 février. Dans ce contexte tendu, plusieurs incidents de vandalisme et d’incendie ont été signalés, touchant même des biens privés.

Parmi les victimes de ces violences se trouve la voiture du directeur général du journal « L’Évidence », Papa Samba Sène. Son véhicule, un 4×4 de marque Hyundai, a été délibérément incendié par les manifestants en colère, sur l’avenue Bourguiba. Les flammes ont rapidement dévoré le véhicule, le réduisant à un tas de débris carbonisés.

Cet acte de vandalisme, qui a également touché deux autres véhicules dans la même zone, a créé un embouteillage massif, aggravant encore la tension dans la capitale sénégalaise. Ces événements illustrent l’ampleur de la frustration et de la colère ressentie par de nombreux citoyens face à la situation politique actuelle et aux décisions contestées des autorités.

Les manifestations violentes et les actes de vandalisme comme celui-ci soulignent l’urgence d’un dialogue national et d’une résolution pacifique des différends pour éviter une escalade des tensions et des violences dans le pays. La stabilité et la sécurité de tous les citoyens doivent être des priorités absolues dans cette période critique pour le Sénégal.

Tensions au Sénégal : Manifestants brûlent le drapeau français en signe de protestation

Au milieu des tensions croissantes au Sénégal, des manifestants ont exprimé leur colère en brûlant le drapeau français dans plusieurs régions du pays. Ce geste radical fait écho au mécontentement généralisé face à ce qui est perçu comme un soutien de la France au président sénégalais Macky Sall, critiqué pour son autoritarisme présumé.

Les manifestations ont été marquées par des slogans appelant au respect de la démocratie et à la dénonciation de toute ingérence étrangère dans les affaires intérieures du Sénégal. Le geste de brûler le drapeau français, symbole de la France et de ses relations avec le Sénégal, reflète l’ampleur de la frustration et du mécontentement parmi une partie de la population.

Ces manifestations interviennent dans un contexte de report controversé des élections présidentielles, perçu comme une tentative de prolonger le mandat de Macky Sall au-delà des limites constitutionnelles. Les manifestants affirment que le gouvernement actuel ne respecte pas les principes démocratiques et les droits de l’homme, alimentant ainsi un sentiment de colère et de désillusion.

Le geste de brûler le drapeau français souligne l’importance des relations entre le Sénégal et la France, ainsi que la nécessité pour les dirigeants français de prendre en compte les préoccupations du peuple sénégalais. Alors que les tensions persistent et que les manifestations se poursuivent, il est impératif de rechercher des solutions pacifiques et respectueuses pour répondre aux aspirations démocratiques du peuple sénégalais.

Khalifa Sall : Un appel à la résistance contre la forfaiture

Le candidat de la coalition « Khalifa Président », Khalifa Sall, s’est joint à une manifestation dans les rues de Dakar le 9 février pour exprimer son opposition à la décision des autorités de reporter la date de l’élection présidentielle de 2024.

Dans ses déclarations, le leader de la plateforme Taxawu Sénégal a insisté sur la nécessité de maintenir la date prévue pour les élections présidentielles, affirmant que tout retard constitue une forfaiture. Selon Khalifa Sall, ceux qui refusent de s’opposer à une telle forfaiture deviennent complices de cette action.

Il a donc appelé les citoyens à rester vigilants et à ne pas tolérer toute violation de la constitution. Accompagné de ses partisans, Khalifa Sall a parcouru les rues de la capitale pour exprimer son désaccord et appeler à la défense de l’intégrité du processus électoral.

Violences contre des journalistes : Le Forum civil exprime sa condamnation

Birahim Seck, le coordonnateur du Forum civil, a exprimé son inquiétude face aux événements récents au Sénégal, notamment les actes de violence perpétrés contre des journalistes dans l’exercice de leurs fonctions.

Dans un tweet, Birahim Seck a condamné fermement ces agressions contre l’intégrité physique des journalistes et a assuré ces derniers du soutien indéfectible du Forum civil. Il a spécifiquement mentionné Absa Hane de Seneweb, tout en exprimant sa solidarité envers tous les professionnels des médias qui ont été persécutés.

Cette déclaration du Forum civil souligne l’importance de protéger la liberté de la presse et l’intégrité des journalistes, qui jouent un rôle crucial dans la démocratie en informant le public et en rendant compte des événements d’intérêt public.

Ziguinchor : La société civile s’oppose au report des présidentielles de 2024 et appelle à des manifestations pacifiques

Face à la presse ce vendredi 09 février, le coordonnateur de Vision Citoyenne, Madia Diop Sané, a exprimé la profonde préoccupation de la société civile de Ziguinchor face au report des élections présidentielles prévues pour 2024. Qualifiant cette décision de « surprise désagréable pour la nation sénégalaise », il a dénoncé le fait que le président Macky Sall ait « écorné l’image de la démocratie sénégalaise ».

Madia Diop Sané a souligné que cette volte-face du président Sall est contraire à ses déclarations antérieures, où il avait affirmé qu’il était possible de reporter d’autres élections mais pas la présidentielle. Il a ajouté que cette décision avait surpris tout le monde et avait nui à l’image de la démocratie sénégalaise, qui était considérée comme un modèle pour le reste de l’Afrique.

La société civile de Ziguinchor a également exprimé son indignation face à la division croissante au sein de la société sénégalaise, appelant à restaurer l’unité et la cohésion sociale. Elle a exhorté la justice sénégalaise à libérer les détenus politiques, y compris le chef de l’opposition Ousmane Sonko et Maître Moussa Diop, afin de permettre un retour à la paix et au dialogue.

Enfin, Madia Diop Sané a appelé à des manifestations pacifiques pour dénoncer le report des élections présidentielles et réaffirmer l’importance du respect de la Constitution et de la tenue des élections à la date prévue.

La société civile de Ziguinchor a également exprimé son soutien à la presse sénégalaise, en particulier au groupe Walfadri, soulignant l’importance de la liberté de la presse dans une démocratie.

Cette déclaration de la société civile de Ziguinchor témoigne de la forte opposition populaire au report des élections présidentielles et de la volonté de la population de défendre les principes démocratiques et constitutionnels du pays.

AS – Le Dakarois Ziguinchor

Alpha Tounkara, étudiant à l’UGB, perd la vie lors des manifestations contre le report des élections présidentielles

La communauté universitaire de l’Université Gaston Berger (UGB) à Saint-Louis est en deuil suite au décès tragique de l’un de ses membres, Alpha Tounkara, survenu lors des récentes manifestations contre le report des élections présidentielles au Sénégal.

Alpha Tounkara, résidant du village P et occupant la chambre 110, était un étudiant engagé et apprécié au sein de l’UGB. Sa disparition soudaine a plongé ses camarades et les membres du corps professoral dans une profonde tristesse et une grande consternation.

La mort d’Alpha Tounkara est survenue dans un contexte de mobilisation étudiante contre la décision controversée de reporter les élections présidentielles, une décision qui a suscité un vif mécontentement parmi les citoyens sénégalais, y compris au sein de la communauté universitaire.

Les étudiants de l’UGB se sont joints aux manifestations pacifiques pour exprimer leur opposition au report des élections et leur engagement en faveur de la démocratie. Malheureusement, ces protestations ont été entachées par des incidents tragiques, dont la perte de la vie d’Alpha Tounkara.

La disparition d’Alpha Tounkara laisse un vide immense au sein de l’UGB. Étudiant dévoué et prometteur, il était aimé et respecté de tous. Sa mort est non seulement une perte irréparable pour sa famille et ses amis, mais aussi pour toute la communauté universitaire de l’UGB.

Alors que nous pleurons la perte d’Alpha Tounkara, nous devons également nous rappeler de lutter pour la justice et pour les idéaux démocratiques auxquels il croyait. Son décès tragique doit servir de rappel de l’importance de la liberté d’expression et du droit de manifester pacifiquement, ainsi que de la nécessité de veiller à ce que de telles tragédies ne se reproduisent plus à l’avenir.

En ces moments de deuil et de réflexion, nous exprimons nos condoléances les plus sincères à la famille, aux amis et aux camarades d’Alpha Tounkara. Nous honorons sa mémoire en continuant le combat pour la démocratie et en nous engageant à défendre les valeurs qu’il chérissait tant.

LeDakarois.sn tient à exprimer ses plus sincères condoléances à la famille, aux amis et à toute la communauté universitaire de l’UGB suite au décès tragique de l’étudiant Alpha Tounkara.

Crise politique au Sénégal : L’Union européenne dit non au report de la Présidentielle

L’Union européenne (UE) condamne le report de l’élection présidentielle. Dans une déclaration rendue publique via son haut représentant ce vendredi 9 février, elle a exprimé ses préoccupations suite à la décision des autorités sénégalaises de reporter le scrutin présidentiel prévu le 25 février, qui prolongerait de facto le mandat du président Sall. 
«Cette décision risque d’entacher la longue tradition démocratique au Sénégal et pourrait ainsi ouvrir une période de grande incertitude pour le pays », indique l’UE.
Laquelle, précise-t-elle, a déjà eu des impacts sur la stabilité et la cohésion sociale du pays. «Nous appelons les autorités du Sénégal à respecter les aspirations légitimes des citoyens et de toutes les forces vives de la nation à préserver la démocratie. Les libertés fondamentales, et notamment celles de manifester pacifiquement et de s’exprimer publiquement, sont des principes fondamentaux de l’État de droit que les autorités sénégalaises se doivent de garantir », souligne-t-elle.

«Organiser l’élection présidentielle le plus rapidement possible, en conformité avec la Constitution du Sénégal »
De ce fait, l’UE lance un appel aux autorités à prendre les mesures nécessaires afin d’organiser l’élection présidentielle le plus rapidement possible, en conformité avec la Constitution du Sénégal et le Protocole additionnel de la CEDEAO sur la démocratie et la bonne gouvernance. «Il est crucial pour la crédibilité et l’inclusivité de l’élection que toutes les parties puissent effectivement prendre part aux décisions touchant aux caractéristiques essentielles du processus électoral, dans un esprit de dialogue constructif et de transparence. Les citoyens sénégalais doivent pouvoir choisir leurs dirigeants politiques par la voie électorale dans le respect de l’État de droit et dans les délais impartis », déclare-t-elle. Tout en réaffirmant qu’il est primordial de maintenir l’image du Sénégal comme pilier de démocratie et de stabilité dans la région et sur le continent africain. 
En sus, elle appelle aussi l’ensemble des acteurs à régler leurs différends à travers un dialogue responsable et les voies de recours pacifiques prévues. «L’Union européenne et le Sénégal sont liés par des relations humaines, politiques et économiques étroites depuis des décennies. La longue et solide tradition démocratique du Sénégal et des valeurs partagées telles que l’aspiration au dialogue et au consensus politique, ont toujours été des éléments importants d’une coopération basée sur la confiance », a, néanmoins argué son haut représentant.

Rétablissement du calendrier électoral : Les États-Unis mettent encore la pression sur Macky Sall (communiqué)

Les États-Unis ont publié un nouveau communiqué en réponse à celui de la CEDEAO, exhortant Macky Sall à rétablir le calendrier électoral suite à la crise politique découlant du report de la Présidentielle.

La CEDEAO avait encouragé la classe politique sénégalaise à prendre des mesures urgentes pour rétablir le calendrier électoral conformément à la Constitution du Sénégal. Réagissant à cela, l’ambassade américaine à Dakar a exprimé son accord avec la CEDEAO et a également demandé le rétablissement du calendrier électoral.

Dans leur communiqué, les États-Unis déclarent : « Nous soutenons la déclaration de la CEDEAO appelant le Sénégal à rétablir le calendrier électoral conformément à sa Constitution. Nous avons entendu un large éventail d’acteurs sénégalais de la politique et de la société civile qui partagent ce point de vue et nous continuons à rester en contact avec toutes les parties prenantes concernées pour réitérer notre soutien à des élections libres, équitables et dans les meilleurs délais ».

Cette nouvelle déclaration accentue la pression sur Macky Sall et son gouvernement, qui ont déjà décidé du report de l’élection présidentielle au 15 décembre prochain.

Antonio Guterres « préoccupé par l’évolution de la situation au Sénégal »

Le Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, Antonio Guterres, a exprimé sa préoccupation quant à l’évolution de la situation au Sénégal, selon son porte-parole Stéphane Dujarric, à New York, le 9 février.

Antonio Guterres suit de près la situation et appelle les acteurs nationaux à engager un dialogue constructif, à maintenir un environnement politique pacifique, à éviter tout recours à la violence et à garantir la tenue d’une élection présidentielle inclusive et transparente, conformément à la constitution sénégalaise.

Il réaffirme également l’engagement des Nations Unies à soutenir la consolidation de la démocratie et à promouvoir la paix, la stabilité et le développement au Sénégal.

Présidentielle du 25 février : La ligue des imams et la plateforme Aar SUNU elections prêchent contre le report

La situation politique actuelle du Sénégal continue de susciter l’indignation à travers toutes les couches de la société. Aujourd’hui, c’est la ligue des imams et la plateforme Aar SUNU élections qui ont décidé de prendre position. Des centaines de fidèles, vêtus de blanc et arborant des écharpes aux couleurs du drapeau sénégalais, ont répondu à l’appel de la plateforme et de la ligue des imams pour manifester leur opposition au report des élections, lors d’un rassemblement à la mosquée de Jet d’eau.

Lors du sermon, l’imam a vivement critiqué le rôle des hommes politiques dans la gestion du pays et a appelé au refus catégorique du report des élections. Les motifs de cette mobilisation sont empreints de valeurs nobles et religieuses.

« Nous avons compris que certains acteurs politiques cherchent à se maintenir au pouvoir à tout prix. Nous ne l’accepterons pas. C’est à vous de décider du destin de notre patrie », a déclaré l’imam Dramé Ndiaye de la mosquée de Jet d’eau. Dans un contexte de tension croissante, l’imam a encouragé les citoyens à faire entendre leur voix et à défendre l’intérêt commun.

Toutefois, l’imam a également souligné l’importance du respect des engagements pris et a exprimé ses regrets quant au manque de préoccupation des politiciens pour l’intérêt général. La ligue des imams et Aar SUNU élections considèrent que le président Macky Sall a franchi une ligne rouge en annonçant le report des élections, et ils s’opposent fermement à cette décision.

L’objectif principal de cette mobilisation est d’empêcher toute tentative de maintien au pouvoir par des moyens antidémocratiques, selon les responsables de la plateforme. Face à cette situation sans précédent, Modou Diop et ses collègues restent déterminés à faire respecter le calendrier électoral et à préserver la démocratie au Sénégal.

Tension à Dakar : Affrontements entre manifestants et forces de l’ordre à la Place de la nation

La capitale sénégalaise, Dakar, a été le théâtre de violents affrontements entre les forces de l’ordre et les manifestants ce vendredi. La Place de la nation, autrefois un lieu emblématique de rassemblement pacifique, s’est transformée en scène de guérilla urbaine, marquant un nouveau pic de tension dans le pays.

La journée a débuté avec l’appel de l’opposition et de la société civile à un rassemblement après la prière du vendredi. Mais dès 14 heures, les forces de sécurité ont dispersé brutalement toute tentative de manifestation, utilisant des moyens de dissuasion tels que des projectiles et des barricades pour bloquer l’accès à la Place de la nation.

Les affrontements se sont ensuite propagés dans les rues avoisinantes, notamment à Colobane et dans le quartier des HLM 6 angle Mousse, où les manifestants ont tenté de défier les forces de l’ordre. Des scènes de violence ont éclaté, avec des jets de projectiles et même des incendies de véhicules.

Ces troubles surviennent dans un contexte de contestation généralisée suite à la décision controversée du président Macky Sall de reporter l’élection présidentielle, initialement prévue pour le 25 février. Depuis lors, le pays est plongé dans une crise politique et sociale, avec des appels persistants à respecter le calendrier électoral initial.

Malgré les appels au dialogue du président Sall, l’opposition et de nombreux acteurs de la société civile ont rejeté cette offre, exigeant le maintien de la date prévue pour le scrutin. Dans ce climat de tension croissante, la situation reste volatile et incertaine, avec des préoccupations croissantes concernant la sécurité et la stabilité du pays.

Report des élections présidentielles au Sénégal : Réaction des jeunes  proche ministre Benoît Sambou, regroupés autour d’une nouvelle dynamique

Dans un communiqué publié ce jeudi 08 février 2024, les jeunes du département de Ziguinchor regroupés sur une nouvelle dynamique autour du ministre Benoît Sambou, ont exprimé leur soutien à la décision du président de la République, Macky Sall, de reporter les élections présidentielles. Cette décision intervient suite aux contestations émanant des recalés du parrainage et aux accusations de corruption visant certains membres du Conseil constitutionnel.

Les jeunes, rassemblés autour du ministre Benoît Sambou, ont souligné la gravité des allégations de corruption, de conflit d’intérêts et d’utilisation injuste des fichiers de parrainage. Ils ont également mis en lumière la résolution votée par l’Assemblée nationale pour la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire afin d’éclaircir ces soupçons.

Dans leur communiqué, ils ont affirmé que la tenue des élections dans ce contexte aurait inévitablement conduit à un contentieux électoral majeur, voire à une crise comparable à celle de 1993. Par conséquent, ils ont salué la décision du président Sall comme étant démocratique et responsable.

En outre, les jeunes ont exprimé leur satisfaction quant à l’engagement renouvelé du président de ne pas briguer un nouveau mandat. Ils ont également appelé toutes les forces politiques à participer au dialogue national proposé par le chef de l’État, dans le but de consolider les acquis démocratiques et de formuler des recommandations pour des élections présidentielles fiables, apaisées et inclusives.

Cette réaction des jeunes proches de Benoît Sambou  de Ziguinchor met en évidence leur engagement en faveur de la stabilité politique et de la démocratie au Sénégal, tout en reconnaissant l’importance d’un processus électoral transparent et équitable.

AS – Le Dakarois Ziguinchor

La CEDEAO, fracturée par les crises, appelle à l’unité

La Communauté économique des Etats d’Afrique de l’ouest (Cedeao), fracturée par de multiples crises, a lancé un appel à l’unité après une réunion d’urgence sur la situation au Sénégal et l’annonce de retrait de trois pays membres dirigés par des régimes militaires issus de coups d’Etat.

Des discussions à huis-clos ont eu lieu pendant plusieurs heures jeudi avant que les participants ne mettent un terme à cette session extraordinaire réunissant des ministres des Affaires étrangères et de la Défense des pays membres. Un communiqué final restait attendu vendredi.
Omar Alieu Touray, le président de la Commission de la Cedeao, a qualifié la crise sénégalaise, née du report surprise de la présidentielle du 25 février au 15 décembre, de « développement inquiétant » avant de lancer un appel à l’unité des pays membres.
« S’il y a bien un moment où la Cedeao doit rester unie, c’est maintenant », a martelé ce diplomate gambien dans la capitale nigériane Abuja.
Le chef du Conseil de médiation et de sécurité de l’organisation régionale Yusuf Maitama Tuggar a pour sa part exhorté le Niger, le Mali et le Burkina à faire marche arrière et ne pas quitter la Communauté ouest-africaine.
Il a averti qu’un retrait des trois pays sahéliens entrainerait des difficultés supplémentaires pour les citoyens ordinaires ». La Cedeao garantit en effet aux citoyens des 15 pays membres de pouvoir voyager sans visa et de s’établir dans les pays membres pour y travailler ou y résider.
L’annonce la semaine dernière du retrait burkinabè, nigérien et malien, suscite l’inquiétude de centaines de milliers de ressortissants de ces pays, particuliers ou commerçants.
« Nous sommes plus fort ensemble, en tant que communauté », a insisté M. Tuggar, également ministre nigérian des Affaires étrangères.
Mais il n’était pas clair vendredi de savoir si la Cedeao avait pris des mesures – et si oui, lesquelles – concernant les différentes crises qui mettent sa crédibilité en jeu.
Le projet d’ordre du jour de la réunion de jeudi avait inscrit la crise au Sénégal ainsi que le retrait annoncé des trois pays sahéliens.
Après la réunion, le président de la Commission de la Cedeao a indiqué à l’AFP que le Conseil n’avait pas discuté de la constitutionnalité du report de la présidentielle sénégalaise.
« Nous devons déterminer la constitutionnalité ou la non constitutionnalité (de ce report) avant de prendre ou d’imposer des sanctions », a-t-il ajouté. « Cela doit être fait et nous n’en avons pas discuté », a-t-il assuré.

« malheureux »
L’un des pouvoirs dont dispose la Cedeao est d’imposer de lourdes sanctions économiques, comme elle l’a fait à l’encontre du Mali et du Niger à la suite des récents coups d’Etat. Les experts estiment toutefois que le Sénégal est encore loin de ce stade.
Des ministres du Sénégal ont assisté à la réunion de jeudi, contrairement à leurs homologues du Burkina, Mali, Niger et Guinée, suspendus de la Cedeao après des coups d’Etat.
L’annonce du retrait des trois pays sahéliens est « malheureux », a de son côté indiqué jeudi le président béninois Patrice Talon. « Cela m’a beaucoup peiné. J’ai parlé avec l’un des trois chefs d’’Etat concernés et je lui ai dit que ce n’était pas bien ».
« Cette décision pénalisent les peuples » et « il n’y a pas de conflits entre les peuples de la Cedeao », a-t-il souligné.
La Cedeao avait demandé mardi au Sénégal, réputé comme un des bons élèves de l’organisation, de rétablir « de toute urgence » le calendrier de la présidentielle.
L’Union européenne, s’alignant sur la Communauté ouest-africaine, avait à son tour appelé à revenir au 25 février. Un autre allié, les Etats-Unis, a jugé illégitime le vote ajournant l’élection.
Ces partenaires du Sénégal ont exprimé leur inquiétude devant le risque de troubles, mais aussi devant le coup porté à la pratique démocratique dont le Sénégal est volontiers cité comme un exemple dans une région où se succèdent les putschs et les faits accomplis.
« Nous entendons bien ce message », a dit mercredi soir depuis le Nigeria le ministre sénégalais des Affaires étrangères Ismaïla Madior Fall à la télévision française France 24, « mais nous privilégions aujourd’hui la logique politique interne ».

Aissata Tall Sall clarifie la situation sur l’emprisonnement de Sonko et Bassirou Diomaye Faye

La ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Aissata Tall Sall, a répondu aux questions concernant l’emprisonnement d’Ousmane Sonko et de Bassirou Diomaye Faye, soulevant des interrogations sur l’indépendance de la justice sénégalaise. Dans une interview avec Le Figaro, elle a souligné que ces détentions ne remettent pas en question l’indépendance judiciaire du pays.

Aissata Tall Sall a insisté sur le fait que les personnes incarcérées ne le sont pas en raison de leurs opinions politiques, mais plutôt pour des infractions de droit commun. Elle a comparé cette situation à celle de l’ancien président Abdoulaye Wade, qui a été emprisonné à un moment donné mais finalement reconnu comme le vainqueur des élections présidentielles par les mêmes juges.

La ministre a également noté le cas particulier de Bassirou Diomaye Faye, désigné candidat alors qu’il était déjà en détention. Ces déclarations visent à apaiser les craintes quant à d’éventuelles interférences politiques dans le système judiciaire du Sénégal.

Cependant, ces affirmations sont susceptibles de susciter des débats et des réactions au sein de la société sénégalaise, où les questions de justice et de politique sont étroitement liées.

Le Palais dément les allégations de déménagement de Macky Sall au Maroc

Le Palais présidentiel a réagi fermement aux déclarations de l’ambassadeur permanent du Sénégal à l’Unesco, Souleymane Jules Diop, affirmant que la famille du Président Macky Sall aurait déjà déménagé au Maroc. Ces propos ont été qualifiés de « fake news » par l’entourage du président.

Dans une récente interview accordée au journal Afrique de Tv5 Monde, Souleymane Jules Diop a déclaré que la famille du président avait déjà établi sa résidence au Maroc. Cependant, des sources proches du président ont vigoureusement démenti ces affirmations, soulignant que Mermoz restera le lieu de résidence principal du Président Macky Sall, même après le 15 décembre 2024.

Les mêmes sources ont rappelé la position du président selon laquelle il souhaite rompre avec la tradition où les anciens chefs d’État s’installent en France, préférant éviter toute comparaison avec les gouverneurs coloniaux.

Cette polémique met en lumière les tensions politiques et les rumeurs qui entourent la vie publique au Sénégal, soulignant l’importance pour les autorités de clarifier les faits et de contrer les fausses informations.

Le Dakarois Quotidien N°103 – du 09/02/24

Le Dakarois Quotidien N°103 – du 09/02/24
🔴 Report de la Présidentielle : l’opposition souffle t’elle le chaud et le froid ?

Amadou Ba Brise le Silence Face aux Accusations de Corruption de Juges

Après avoir été accusé par le Parti Démocratique Sénégalais (PDS) d’avoir corrompu des juges dans le processus de validation des candidatures au Conseil constitutionnel, le premier ministre Amadou Ba a finalement brisé le silence. Dans une entrevue accordée à Jeune Afrique, il a qualifié ces accusations de « tout à fait infondées » et a exprimé sa confiance que « l’histoire rétablira fermement les faits ».

Malgré la controverse suscitée par ces allégations, Amadou Ba a affirmé qu’il reste « de nature plutôt lucide » et « serein », insinuant que ces événements n’ont pas affecté son état d’esprit. Il a également souligné qu’il n’était pas à l’origine du recours contre Karim Wade.

Il convient de rappeler que Karim Wade a été exclu de la course à la présidentielle à la suite d’un recours déposé par le candidat Thierno Alassane Sall auprès du Conseil Constitutionnel. Ce dernier avait présenté des documents prouvant que le fils de l’ancien Président Wade (2000-2012) possédait encore la nationalité française au moment du dépôt de sa candidature. Bien qu’un document officialisant sa renonciation à la double nationalité ait été publié avant la liste officielle des candidats, Karim Wade est accusé d’avoir fait une fausse déclaration sous serment.

Les réponses d’Amadou Ba laissent entrevoir un climat politique tendu au Sénégal, où les accusations de corruption et les luttes de pouvoir prévalent. Les prochains développements dans cette affaire seront suivis de près par l’opinion publique sénégalaise et internationale.

Souleymane Jules Diop : « La famille de Macky Sall a déjà déménagé au Maroc »

Selon Souleymane Jules Diop, des opposants soupçonnent que Macky Sall ne soit pas prêt à abandonner le pouvoir. Il a étayé cette affirmation en révélant que la famille du président aurait déjà déménagé au Maroc. Cette déclaration a suscité de vives réactions et alimenté les spéculations sur les intentions réelles du chef de l’État.

En outre, l’ambassadeur a abordé la question de la dissolution de l’Assemblée nationale, une rumeur qui agite le pays. Il a catégoriquement nié cette possibilité en soulignant que Macky Sall, avec une majorité confortable, n’aurait pas besoin de recourir à une telle mesure. Cette déclaration vise à apaiser les craintes d’une manœuvre politique radicale de la part du président.

La question du dialogue national annoncé par le président a également été soulevée lors de l’interview. Souleymane Jules Diop a souligné l’importance de ce dialogue tout en appelant à un accompagnement de la communauté internationale. Il a insisté sur le fait que la présence d’une opposition active est le signe d’une démocratie vigoureuse, rappelant l’histoire démocratique riche du Sénégal.

Ces révélations de Souleymane Jules Diop mettent en lumière les tensions politiques croissantes au Sénégal et soulèvent des questions fondamentales sur l’avenir de la démocratie dans le pays. Alors que le président Macky Sall est confronté à des défis politiques majeurs, le peuple sénégalais attend avec impatience des éclaircissements et des mesures concrètes pour garantir la stabilité politique et le respect des principes démocratiques.

Serigne Ousseynou Kane critique sévèrement Macky Sall lors de la célébration de Kazourajap « Buur dou féne… »

Lors de la célébration de Kazourajap, une fête religieuse importante pour la communauté mouride au Sénégal, Serigne Ousseynou Kane a pris la parole pour exprimer ses critiques à l’égard du président Macky Sall. Dans une déclaration sans équivoque, le leader religieux a dénoncé la duplicité et le manque d’intégrité de certains dirigeants, sans nommer explicitement le président.

« Le plus mauvais dans cette vie est d’avoir un dirigeant qui vous ment et qui se sent à l’aise sur ses mensonges », a déclaré Serigne Ousseynou Kane, suscitant des réactions vives parmi les fidèles présents à l’événement.

Cette sortie remarquée de Serigne Ousseynou Kane intervient dans un contexte de tensions croissantes entre le gouvernement sénégalais et une partie de la population, notamment en raison du récent report de l’élection présidentielle. Les critiques à l’égard de Macky Sall se sont multipliées ces derniers jours, avec des manifestations et des appels à la mobilisation populaire pour réclamer le respect de la démocratie et de l’État de droit.

À travers ses propos francs et directs, Serigne Ousseynou Kane reflète le mécontentement et la frustration ressentis par de nombreux Sénégalais face à la situation politique actuelle. Son intervention souligne l’importance du rôle des leaders religieux dans le débat public et leur capacité à influencer l’opinion et les comportements dans la société sénégalaise.

Alors que la tension politique continue de s’intensifier au Sénégal, les déclarations de Serigne Ousseynou Kane mettent en lumière les défis auxquels est confronté le gouvernement pour rétablir la confiance et apaiser les tensions dans le pays.

Crise sénégalaise : Macky Sall courtisé par les lobbies de la communication

Depuis l’annonce controversée du report de l’élection présidentielle au Sénégal, le président Macky Sall est sous les feux des critiques tant au niveau national qu’international. Dans ce contexte de crise politique, il est désormais la cible d’approches insidieuses de la part de lobbies de communication cherchant à tirer profit de sa situation délicate.

Selon les informations rapportées par L’Observateur dans son édition de ce mercredi, le président Sall est l’objet d’une cour assidue de la part de ces lobbies, qui proposent leurs services sous couvert d’une offre communicationnelle. Leur objectif est de capitaliser sur la mauvaise posture du chef de l’État pour lui vendre leurs stratégies de communication de crise.

Parmi ces spécialistes de la communication, certains envisagent déjà des actions concrètes pour redorer l’image du président sénégalais. L’Observateur anticipe ainsi la possible publication d’une édition spéciale du prestigieux magazine ‘Jeune Afrique’ consacrée au Sénégal dans les prochaines semaines, une stratégie souvent employée dans ce type de situations. Deux autres groupes, Concerto et Advox, se positionnent également pour offrir leurs services à Macky Sall.

Cette tentative de courtiser le président Sall met en lumière l’importance de la communication dans la gestion de crise politique et souligne les enjeux médiatiques auxquels font face les dirigeants confrontés à des situations délicates. Alors que la pression continue de monter sur le gouvernement sénégalais, il reste à voir quelle stratégie de communication sera adoptée pour faire face à cette crise sans précédent.

Mimi Touré critique Amadou Ba et appelle à la mobilisation des Sénégalais

Suite au report de l’élection présidentielle prévue le 25 février 2024, Aminata Touré, mieux connue sous le nom de Mimi Touré, a exprimé son désaccord dans un tweet cinglant.

Lors du conseil des ministres présidé par Macky Sall le 7 février dernier, le Premier ministre Amadou Ba a déclaré être en parfait accord avec cette décision de report. Une position que Mimi Touré peine à comprendre. Elle s’interroge même sur les motivations d’Amadou Ba, se demandant si les accusations de corruption portées contre lui par la commission d’enquête parlementaire n’ont pas influencé son revirement soudain. « La commission d’enquête parlementaire le visant personnellement pour accusation de corruption de membres du conseil constitutionnel aurait-elle déjà fait ses effets qui expliqueraient le revirement à 180 degrés de Amadou Ba », s’interroge-t-elle.

Dans son message, Mimi Touré appelle les Sénégalais à se mobiliser à travers tout le pays pour que l’élection puisse avoir lieu à la date initialement prévue, le 25 février. Elle affirme que la violation de la Constitution est inacceptable pour les Sénégalais, soutenus par la communauté africaine et internationale.

Cette prise de position de Mimi Touré souligne les tensions croissantes au sein de la classe politique sénégalaise à la suite du report de l’élection présidentielle et met en lumière les préoccupations concernant le respect de la Constitution et de l’ordre démocratique dans le pays.

Révélation de Souleymane Jules Diop : Macky Sall opposé au report de l’élection présidentielle, mais influencé par des opposants

L’annonce du report de l’élection présidentielle au Sénégal a secoué le pays et suscité des interrogations quant aux motifs qui ont conduit à cette décision. Mais des révélations récentes de la part de l’ambassadeur du Sénégal à l’Unesco, Souleymane Jules Diop, ont jeté une lumière crue sur les dessous politiques de cette affaire.

Selon les dires de l’ambassadeur, relayés par la radio Rfm, le président Macky Sall aurait initialement rejeté l’idée de reporter l’élection présidentielle. Cependant, il aurait été influencé par des opposants politiques qui l’auraient contacté en coulisse pour le persuader de changer d’avis. Ces opposants auraient assuré au président que les manifestations qui suivraient seraient de courte durée et que la situation reviendrait rapidement à la normale.

Ces révélations mettent en lumière les pressions politiques auxquelles les dirigeants peuvent être confrontés dans l’exercice de leurs fonctions. Elles soulèvent également des questions sur l’indépendance et la transparence du processus décisionnel au sein du gouvernement sénégalais.

De plus, Souleymane Jules Diop a également mentionné que certains opposants politiques ne souhaitent pas la libération d’Ousmane Sonko, actuellement détenu. Leur raisonnement serait que sa libération pourrait leur être politiquement préjudiciable, préférant donc qu’il reste en prison.

Ces révélations suscitent des préoccupations quant à l’intégrité du processus démocratique et soulèvent des questions sur la véritable volonté politique derrière le report de l’élection présidentielle. Il est impératif que toute la lumière soit faite sur cette affaire et que des mesures soient prises pour garantir la confiance du public dans le gouvernement et le processus électoral.

Macky Sall prend des mesures pour apaiser les tensions au Sénégal suite au rapport de l’élection présidentielle

Face à la crise provoquée par le report de la présidentielle, des tentatives de manifestations ont été réprimées et des dizaines de personnes interpellées.
 Le président du Sénégal Macky Sall a ordonné mercredi 7 février à son gouvernement de prendre des mesures pour « pacifier l’espace public », face à la crise provoquée par le report de la présidentielle, indique un communiqué de ses services publié dans la nuit. Le communiqué ne précise pas quelles seraient ces mesures, demandées en premier lieu au ministère de la justice.
Le président Sall a décrété samedi 3 février le report de dernière minute de la présidentielle initialement prévue le 25 février, après trois ans de tensions récurrentes et en pleine bagarre politique sur les candidatures retenues ou écartées pour le scrutin.
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L’Assemblée nationale a approuvé lundi le report de la présidentielle au 15 décembre avec les voix du camp présidentiel et des partisans d’un candidat recalé. Elle a aussi voté le maintien de M. Sall au pouvoir jusqu’à la prise de fonctions de son successeur, vraisemblablement début 2025. Le deuxième mandat de M. Sall expirait officiellement le 2 avril. Après avoir entretenu le doute pendant des mois, il a répété à différentes reprises l’engagement pris en 2023 de ne pas se représenter.

Un choc et un tollé
Ce report sans précédent et les conditions dans lesquelles il a été décidé ont causé un choc et un tollé. L’opposition crie au « coup d’Etat constitutionnel ». Elle soupçonne une manigance pour éviter la défaite du candidat du camp présidentiel, voire pour maintenir M. Sall à la tête du pays encore plusieurs années. Des tentatives de manifestations ont été réprimées et des dizaines de personnes interpellées.
M. Sall a dit sa volonté d’engager « un processus pragmatique d’apaisement et de réconciliation », lors du conseil des ministres de mercredi, précise un communiqué de ses services. Il a « demandé au gouvernement, notamment [à la] ministre de la justice de prendre les dispositions nécessaires pour matérialiser sa volonté de pacifier l’espace public », ajoute le communiqué sans autre précision.
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M. Sall a réaffirmé « sa décision de ne pas prendre part à l’élection ». Il a « renouvelé sa confiance au premier ministre Amadou Ba ». De vives interrogations entourent ce dernier, désigné candidat du camp présidentiel par M. Sall lui-même. M. Ba est vivement contesté dans son propre camp. Il a gardé le silence publiquement sur la crise en cours. Le communiqué de la présidence dit qu’il a « réitéré sa loyauté au président » et exprimé son soutien au report de l’élection.

Amadou Ba soutient le report de la Présidentielle, Macky Sall lui renouvelle sa confiance

Contrairement aux attentes de certains observateurs, le Premier ministre et candidat de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY), Amadou Ba, n’a pas présenté sa démission lors du récent Conseil des ministres. Au contraire, il a exprimé son soutien aux décisions récentes prises par le Président Macky Sall, selon un communiqué officiel.

Abdou Karim Fofana, ministre du Commerce, de la Consommation et des Petites et Moyennes Entreprises et Porte-parole du Gouvernement, a souligné que le Premier ministre a réaffirmé sa loyauté envers le Président de la République et son soutien à la décision prise le 3 février 2024, suite au message adressé à la nation.

Dans le communiqué, il est mentionné que Amadou Ba a également exprimé sa gratitude envers le Chef de l’État pour la confiance renouvelée à son égard, ainsi qu’envers le gouvernement tout entier. Il a appelé les ministres à prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer le bon déroulement du dialogue national et la conduite efficace du processus électoral.

Par ailleurs, le porte-parole du gouvernement a précisé que lors du Conseil des ministres, Amadou Ba a abordé plusieurs sujets liés à la coordination des activités gouvernementales, notamment la réunion des banques centrales sur les changements climatiques et une audience avec les acteurs syndicaux.

Cette déclaration de soutien de la part du Premier ministre Amadou Ba témoigne de la cohésion au sein du gouvernement et de l’engagement continu envers les décisions prises par le Président Macky Sall dans le cadre du report de la Présidentielle.

ITIE : Oulimata Sarr remplace Eva Marie Coll Seck

Suite à la démission d’Eva Marie Coll Seck de la présidence de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE), une nouvelle nomination a été annoncée ce mercredi lors du Conseil des ministres présidé par le chef de l’État Macky Sall. C’est désormais Oulimata Sarr, ancienne ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération, qui prend les rênes de l’ITIE.

Cette décision intervient après la démission de Mme Eva Marie Coll Seck, ancienne présidente de l’ITIE, et marque une transition importante dans la direction de cette organisation. Oulimata Sarr apporte avec elle une expérience significative dans le domaine de l’économie et de la coopération, ayant occupé des postes de responsabilité dans le gouvernement précédent.

La nomination de Mme Sarr à la tête de l’ITIE témoigne de la volonté du gouvernement sénégalais de maintenir et de renforcer l’engagement du pays en faveur de la transparence dans les industries extractives. L’ITIE joue un rôle crucial dans la promotion de la transparence et de la responsabilité dans le secteur extractif, en veillant à ce que les revenus générés par ces industries bénéficient équitablement à la population et contribuent au développement durable du pays.

Oulimata Sarr aura ainsi la responsabilité de poursuivre le travail initié par son prédécesseur et de veiller à ce que l’ITIE continue de jouer un rôle actif dans la promotion de bonnes pratiques et de normes élevées en matière de gouvernance dans le secteur extractif sénégalais. Sa nomination est un signal fort de l’engagement continu du gouvernement envers la transparence et la bonne gouvernance dans ce secteur crucial de l’économie nationale.

Report de la Présidentielle : Macky Sall va poursuivre le dialogue pour «renforcer » la démocratie au Sénégal

Suite au report de la présidentielle au Sénégal, le Conseil des ministres s’est tenu comme prévu ce mercredi 7 février au Palais de la République. Lors de cette réunion, le Président de la République, Macky Sall, a réaffirmé sa décision de ne pas participer à l’élection présidentielle fixée au 15 décembre 2024, tout en exprimant sa confiance au Premier ministre Amadou Ba et à l’ensemble du gouvernement.

Dans un communiqué, il a souligné sa détermination à poursuivre le dialogue avec tous les acteurs politiques et les forces vives de la Nation dans le but de renforcer la démocratie à travers un processus électoral transparent et inclusif, ainsi que la crédibilité des institutions.

Dans cette optique, le Président a chargé le Garde des Sceaux, Ministre de la Justice, de prendre les mesures nécessaires pour apaiser l’espace public et faciliter le dialogue national en vue de l’organisation de la prochaine élection présidentielle. Il a également insisté sur la nécessité de consolider la solidarité gouvernementale, de garantir le bon fonctionnement des administrations et de poursuivre la mise en œuvre des politiques publiques.

Cette décision de poursuivre le dialogue et de renforcer la démocratie intervient dans un contexte où le report de l’élection présidentielle a suscité des interrogations et des préoccupations au sein de la population. Le Président Sall semble ainsi vouloir apaiser les tensions et consolider la stabilité politique du pays dans un souci d’unité nationale et de respect des principes républicains.

Le gouvernement s’engage donc à poursuivre ses efforts pour assurer une transition démocratique pacifique et transparente, tout en veillant à ce que les élections à venir se déroulent dans les meilleures conditions possibles, garantissant ainsi la légitimité et la crédibilité des institutions démocratiques du Sénégal.

La nomination du Conseil des ministres du 07 Février 2024

Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 07 février 2024 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Macky SALL.

AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES
Le Président de la République a pris la décision suivante :
Madame Oulimata SARR, Expert financier, ancienne ministre, est nommée Président du Comité national de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries extractives (ITIE).

Communiqué du Conseil des Ministres du Mercredi 07 Février 2024

Le Conseil des ministres s’est réuni ce mercredi 07 février 2024 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’État, Son Excellence, Monsieur Macky SALL.

Dans son discours inaugural, le Président de la République est revenu sur le vote par l’Assemblée nationale de la proposition de loi fixant la nouvelle date du scrutin présidentiel au 15 décembre 2024, réaffirmant sa décision de ne pas participer à cette élection.

Il a exprimé sa confiance au Premier Ministre Amadou BA et à l’ensemble des ministres, les invitant à prendre toutes les mesures nécessaires pour organiser dans les meilleures conditions le scrutin présidentiel à la nouvelle date fixée.

Le Chef de l’État a également souligné sa volonté de poursuivre le dialogue avec tous les acteurs politiques et les forces vives de la Nation, dans le but de renforcer la démocratie à travers un processus électoral transparent et inclusif, tout en préservant la stabilité du pays.

Dans cette perspective, le Président a décidé de mettre en place un processus d’apaisement et de réconciliation, sous la supervision du Garde des Sceaux, Ministre de la Justice, afin de pacifier l’espace public en vue du dialogue national et de l’organisation de la prochaine élection présidentielle.

Le Chef de l’État a également insisté sur la nécessité de consolider la solidarité gouvernementale, de veiller au bon fonctionnement des administrations, et d’améliorer les politiques publiques pour renforcer les valeurs républicaines.

En ce qui concerne le développement de l’entreprenariat et des petites et moyennes entreprises, le Président a salué les performances de la Délégation générale à l’Entreprenariat rapide des Femmes et des Jeunes (DER/FJ), encourageant le renforcement des efforts gouvernementaux dans ce domaine.

Par ailleurs, le Chef de l’État a souligné l’importance de promouvoir les PME/PMI en capitalisant sur les actions du Fonds de Garantie des Investissements prioritaires (FONGIP) et en relançant le Conseil Présidentiel de l’Investissement.

Sur le climat social et les affaires intérieures, le Président a abordé l’organisation du pèlerinage aux Lieux saints de l’Islam et les préparatifs de l’appel de Seydina Limamou Laye, appelant à une coordination efficace pour garantir le bon déroulement de ces événements.

En conclusion, le Premier Ministre a exprimé sa loyauté envers le Président de la République et son soutien à sa décision du 03 février 2024, tout en appelant les ministres à œuvrer pour une bonne organisation du dialogue national et du processus électoral.

Au titre des communications des ministres, plusieurs sujets ont été abordés, notamment le suivi de la campagne de commercialisation de l’arachide 2023/2024 et la nouvelle Stratégie nationale de Développement durable de l’Aquaculture 2023-2032.

Le Conseil des Ministres a ainsi marqué son engagement en faveur du développement économique et social du pays, tout en veillant au respect des principes démocratiques et à la préservation de la paix et de la stabilité nationale.

Remaniement ministériel en vue : Une réponse aux démissions et aux rumeurs

Alors que le Sénégal traverse une période marquée par des rumeurs et des incertitudes, notamment autour du report de l’élection présidentielle et de l’annulation supposée du Conseil des Ministres, des observateurs commencent à évoquer la possibilité d’un remaniement ministériel imminent. Cette éventualité serait une réponse aux démissions récentes et aux tensions politiques qui agitent le pays.

Des démissions au sein du gouvernement ont été annoncées ces derniers temps, soulevant des questions sur la stabilité de l’équipe ministérielle en place. Ces départs pourraient être interprétés comme des signes de mécontentement ou de désaccord avec la gestion actuelle du pouvoir.

Parallèlement, les rumeurs concernant un remaniement ministériel se font de plus en plus insistantes. Les spéculations sur de possibles changements au sein du gouvernement s’intensifient à mesure que les tensions politiques s’accentuent.

Un remaniement ministériel pourrait être perçu comme une tentative de réaffirmer l’autorité du président Macky Sall et de consolider son pouvoir. En nommant de nouveaux ministres ou en redistribuant les portefeuilles ministériels, le président pourrait chercher à apaiser les tensions au sein de sa coalition gouvernementale et à renforcer son soutien politique.

Cependant, un remaniement ministériel comporte également des risques. Il pourrait susciter des critiques quant à la stabilité du gouvernement et à sa capacité à gouverner efficacement dans un contexte de crise politique et sociale. De plus, il pourrait entraîner des perturbations dans l’administration et retarder la mise en œuvre des politiques gouvernementales.

Dans l’attente d’une annonce officielle, la possibilité d’un remaniement ministériel reste une hypothèse. Toutefois, si de tels changements devaient avoir lieu, ils pourraient avoir un impact significatif sur la dynamique politique du Sénégal et sur la manière dont le pays fait face à ses défis actuels.

Déthié Fall du PRP réagit avec fermeté : « Arrêtez de demander où sont les leaders, nous sommes sur le terrain ! »

Face aux critiques accusant l’opposition de désertion du terrain politique, Déthié Fall, leader du Parti pour la République et le Progrès (PRP), a réagi avec vigueur, qualifiant ces reproches d’idées fallacieuses. « Qu’on arrête de nous dire où sont les leaders. On est là. Toujours sur le terrain ! », a-t-il affirmé de manière catégorique.

Poursuivant sur sa lancée, Déthié Fall a rappelé son engagement en tant qu’opposant et candidat politique, affirmant que lui et ses collègues ont continué à mener la campagne électorale malgré les difficultés et les entraves rencontrées. Il a souligné leur détermination à défendre la démocratie et les libertés, même au prix de leur propre sécurité.

Évoquant le report de la présidentielle décidé par le Président Macky Sall, Déthié Fall a exprimé son rejet de cette décision, arguant que la légitimité des candidats provient du Conseil constitutionnel et non du président en exercice. Il a affirmé que la date du 25 février sera maintenue si les recours introduits sont examinés et jugés conformément à la loi.

S’adressant à tous les Sénégalais, Déthié Fall a souligné l’importance de l’action collective dans cette période critique, affirmant que le moment était venu de passer de la parole aux actes. Il a également alerté la communauté internationale sur la situation politique actuelle au Sénégal, mettant en garde contre les atteintes à la démocratie et aux droits fondamentaux.

Cette réaction de Déthié Fall témoigne de la détermination de l’opposition à faire entendre sa voix et à défendre les principes démocratiques, malgré les obstacles et les pressions rencontrés.

Érosion de la démocratie sénégalaise : Cheikh Yérim Seck pointe du doigt Pastef d’Ousmane Sonko

Dans une récente interview accordée à La Voix du Nord, le célèbre journaliste Cheikh Yérim Seck a livré son analyse sur les récents troubles démocratiques qui agitent le Sénégal. Pour lui, le principal acteur de cette dégradation n’est autre que le parti dissous Pastef, dirigé par Ousmane Sonko.

Selon Cheikh Yérim Seck, l’émergence de Pastef sur la scène politique sénégalaise a introduit des pratiques inédites et souvent violentes. Les manifestations massives, les discours véhéments et les actes de vandalisme ont marqué une rupture avec le caractère traditionnellement pacifique de la démocratie sénégalaise.

Le journaliste rappelle également les événements de mars 2021, où le Sénégal a frôlé le basculement. Les tensions ont atteint un niveau critique suite à l’arrestation du leader de Pastef, Ousmane Sonko, et à l’interdiction de son parti. Ces mesures drastiques prises par l’État ont exacerbé la psychose et alimenté un climat politique déjà tendu.

Cette ambiance électrique et les troubles incessants ont profondément perturbé le fonctionnement démocratique du pays, remettant en question sa réputation de stabilité politique en Afrique de l’Ouest.

En conclusion, Cheikh Yérim Seck met en garde contre les conséquences néfastes de ces pratiques politiques nouvelles et appelle à un retour au calme et au respect des valeurs démocratiques qui ont longtemps caractérisé le Sénégal.

Report de la Présidentielle : Cheikh Yérim Seck analyse les raisons profondes

Dans le tumulte politique qui secoue le Sénégal suite au report inattendu de l’élection présidentielle au 15 décembre 2024, le célèbre journaliste Cheikh Yérim Seck, actuellement en France pour des raisons familiales, a partagé son analyse sur les raisons sous-jacentes de cette décision surprenante.

Interrogé par « La Voix du Nord », Cheikh Yérim Seck a dévoilé un tableau complexe des événements et des dynamiques politiques qui ont conduit le président sénégalais, Macky Sall, à reporter le scrutin.

Parmi les facteurs déterminants évoqués par le journaliste, figurent les controverses entourant la candidature de Rose Wardini, arrêtée pour parjure en raison de sa double nationalité, ainsi que le rejet de la candidature de Karim Wade, malgré sa renonciation à la nationalité française. Ces situations ont entaché la crédibilité du processus électoral aux yeux du président.

Par ailleurs, Cheikh Yérim Seck pointe du doigt les événements du 26 octobre dernier, marqués par le rejet de 41 candidatures dans des conditions floues et contestées, ainsi que les accusations de corruption portées par le Premier ministre à l’encontre de deux magistrats du Conseil constitutionnel. Ces éléments ont contribué à semer le doute quant à l’intégrité du processus électoral.

En outre, le journaliste souligne les tensions internes au sein de la coalition au pouvoir, Benno Bokk Yaakaar, exacerbées par la désignation d’Amadou Ba comme successeur de Macky Sall. Cette nomination a suscité des remous au sein du parti présidentiel, certains militants considérant Amadou Ba comme un arriviste opportuniste. Ces divisions ont affaibli la cohésion politique et ont contribué à fragiliser le processus électoral.

Dans ce contexte, Cheikh Yérim Seck estime que le report de l’élection présidentielle, bien que surprenant, est justifié par la nécessité de rétablir la crédibilité du processus électoral et de répondre aux tensions politiques internes.

Le Forum civil annonce des manifestations contre le report de l’élection présidentielle

Face au report de l’élection présidentielle sénégalaise jusqu’au 15 décembre prochain, le Forum civil a décidé de passer à l’action en organisant des manifestations dans tout le pays. Cette décision fait suite à une série de contestations contre ce report, initialement prévu pour le 25 février.

Le coordonnateur de la section sénégalaise de Transparency International, Birahime Seck, a lancé un appel aux différentes branches du Forum civil réparties à travers le territoire national, les invitant à organiser des marches pacifiques. Dans un message diffusé sur les plateformes numériques, il a souligné l’importance de dénoncer ce qu’il considère comme un coup de force inacceptable et de demander le respect du calendrier électoral initial.

Le Bureau exécutif du Forum civil a donné instruction à ses sections territoriales de solliciter les autorisations nécessaires auprès des autorités administratives compétentes pour la tenue de ces manifestations. L’objectif est de mobiliser la population et de faire entendre la voix de l’opposition au report de l’élection présidentielle.

Ces manifestations, prévues pour être pacifiques, s’inscrivent dans la lignée de l’engagement du Forum civil en faveur de la transparence, de la démocratie et du respect des droits fondamentaux. Elles visent à exercer une pression sur les autorités pour qu’elles reviennent sur leur décision et rétablissent le calendrier électoral initial.

Dans un contexte marqué par une forte polarisation politique et une tension croissante, ces manifestations représentent un moyen pour le Forum civil de défendre les principes démocratiques et de faire valoir les intérêts du peuple sénégalais.

Mame Boye Diao dénonce la situation actuelle : une « Insulte pour toute la population »

Dans une déclaration poignante, Mame Boye Diao, candidat à l’élection présidentielle au Sénégal, exprime son indignation face à la crise politique actuelle qui secoue le pays. Pour lui, cette situation constitue « une insulte pour toute la population » sénégalaise, alors que le pays est plongé dans des moments troublés et est devenu, selon ses mots, la risée du monde.

Malgré le report inattendu de l’élection présidentielle, Mame Boye Diao refuse de baisser les bras et estime que le combat n’est pas encore perdu. Il rappelle qu’une première requête a été déposée au Conseil constitutionnel, demandant aux sages de jouer leur rôle d’arbitre conformément aux dispositions constitutionnelles.

Lors d’un point de presse tenu par le collectif des candidats, Mame Boye Diao a expliqué la démarche entreprise, notamment l’utilisation du principe de la connaissance acquise à partir du discours du président de la République Macky Sall. Il a également souligné l’importance cruciale de l’alinéa 7 de l’article 103 de la Constitution, garantissant la forme républicaine du Sénégal.

Pour Mame Boye Diao, la première requête déposée devrait suffire à permettre un retour à la normale et une reprise de la campagne électorale. Cependant, il encourage également les députés de l’opposition à contester la loi récemment votée à l’Assemblée nationale, qui déroge à l’article 31 de la Constitution.

Dans cette période de crise, Mame Boye Diao demeure résolu à défendre les principes démocratiques et constitutionnels du Sénégal. Il appelle toutes les parties concernées à agir dans l’intérêt supérieur du peuple sénégalais et à œuvrer pour restaurer la stabilité politique et sociale dans le pays.

Confirmation du Conseil des Ministres à 15h : Stabilité institutionnelle au Sénégal malgré les Rumeurs

Contredisant les informations précédentes relayées par la RFM et reprises par Seneweb, le Conseil des Ministres se tiendra bel et bien ce mercredi 7 février au Palais de la République. Des sources concordantes ont confirmé que la réunion hebdomadaire se déroulera à 15 heures au Palais présidentiel.

Cette annonce met fin aux spéculations et aux incertitudes qui ont suivi la diffusion de la nouvelle de l’annulation supposée du Conseil des Ministres. Alors que le pays traverse une période de turbulences politiques en raison du report de l’élection présidentielle, la confirmation de la tenue de cette réunion gouvernementale est un signe de continuité et de stabilité institutionnelle.

Il est à noter que cette confusion autour de l’annulation du Conseil des Ministres souligne l’importance de la communication claire et transparente de la part des autorités, en particulier dans des moments de crise et d’incertitude. Alors que le Sénégal fait face à des défis politiques et sociaux, il est essentiel que les citoyens puissent compter sur des informations précises et fiables de la part de leurs dirigeants.

En attendant, la tenue du Conseil des Ministres offre une opportunité aux membres du gouvernement de discuter des questions urgentes et des défis auxquels le pays est confronté, démontrant ainsi leur engagement envers la gestion efficace des affaires publiques et le maintien de la stabilité dans le pays.

Le journal Le monde analyse les motivations troublantes de Macky Sall

Le report inattendu de l’élection présidentielle au Sénégal par le président Macky Sall continue de susciter des interrogations et des préoccupations, cette fois-ci exprimées dans un éditorial percutant du journal Le Monde, publié ce mercredi 7 février, intitulé « Sénégal : le jeu dangereux de Macky Sall ». L’analyse du journal met en lumière les motifs inquiétants qui semblent sous-tendre cette décision sans précédent et soulève des craintes quant à l’avenir de la démocratie sénégalaise.

En l’absence d’une date de report précise, le président Sall laisse planer le doute quant à ses intentions réelles, laissant ainsi la porte ouverte à une prolongation de son mandat au-delà de la date d’échéance. Cette incertitude met en péril la réputation du Sénégal en tant que modèle démocratique en Afrique de l’Ouest et renforce les craintes quant à la stabilité politique et sociale du pays.

Dans ce contexte incertain, il est impératif que la communauté internationale reste vigilante et continue de soutenir les efforts visant à préserver la démocratie et l’état de droit au Sénégal. L’avenir du pays dépend de la capacité de ses dirigeants à écouter les aspirations de leur peuple et à respecter les principes fondamentaux de la démocratie.

Annulation surprise du Conseil des Ministres : Un signe des temps troublés au Sénégal

En plein tumulte politique suite au report de l’élection présidentielle, une nouvelle surprise frappe le pays : l’annulation soudaine du Conseil des Ministres prévu pour ce mercredi 7 février. L’annonce de cette décision a été faite par la RFM, suscitant des interrogations quant aux raisons sous-jacentes à cette annulation de dernière minute.

Cette annulation intervient seulement deux jours après l’officialisation du report de l’élection présidentielle, un événement qui a déjà semé le doute et l’inquiétude au sein de la population sénégalaise. Alors que le pays est plongé dans une période d’incertitude politique, cette nouvelle interruption des activités gouvernementales soulève des questions sur l’état actuel de la gouvernance et de la stabilité au Sénégal.

Jusqu’à présent, les raisons précises de cette annulation n’ont pas été divulguées, laissant place à des spéculations et à une atmosphère de mystère. Certains observateurs suggèrent que cette décision pourrait être liée à des développements politiques en cours ou à des discussions en coulisses entre les différents acteurs politiques du pays.

Quoi qu’il en soit, cette annulation du Conseil des Ministres vient s’ajouter à une série d’événements inhabituels qui secouent actuellement le Sénégal, renforçant le sentiment d’instabilité et d’incertitude chez les citoyens.

À mesure que la situation politique continue d’évoluer, il est crucial de surveiller de près les développements futurs et de rechercher des réponses claires et transparentes de la part des autorités sur les raisons de cette annulation et sur les mesures prises pour assurer la stabilité et la gouvernance démocratique au Sénégal.

Revue de presse (Wolof) ZIK FM du mercredi 07 février 2024 | Par Mantoulaye Thioub Ndoye

Revue de presse (Wolof) ZIK FM du mercredi 07 février 2024 | Par Mantoulaye Thioub Ndoye

Report de la Présidentielle : BBY évoque la crainte d’une Crise Institutionnelle

Abdou Mbow, président du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar (BBY), majoritaire, a déclaré que le report de l’élection présidentielle au 15 décembre 2024 a été voté pour éviter une crise institutionnelle majeure au Sénégal. Cette décision a été motivée par les dysfonctionnements constatés dans le processus électoral, selon M. Mbow.

Lors d’une conférence de presse entouré de députés de BBY, M. Mbow a évoqué les soupçons de corruption et de conflits d’intérêts entourant deux membres du Conseil Constitutionnel, notamment après l’invalidation de la candidature de Karim Wade. Il a également mentionné la révélation de la double nationalité de la candidate Rose Wardini et les contestations concernant les vérifications des parrainages, parmi d’autres problèmes.

Selon M. Mbow, le groupe parlementaire BBY a ressenti le besoin d’informer le peuple sénégalais sur ces questions et a conclu que les conditions nécessaires pour une élection présidentielle libre et transparente n’étaient pas réunies. C’est pourquoi ils ont soutenu le report du scrutin jusqu’au 15 décembre 2024.

M. Mbow a également souligné que si le président Macky Sall avait eu l’intention de prolonger son mandat, il n’aurait pas réaffirmé sa décision de ne pas se présenter à l’élection présidentielle. Cette déclaration vise à dissiper les soupçons concernant les motivations du report et à rassurer sur l’engagement du président envers les principes démocratiques.

Report du Scrutin Présidentiel : Les États-Unis exhortent le Sénégal à respecter la Constitution

Les États-Unis expriment leur profonde préoccupation face aux mesures prises pour retarder l’élection présidentielle prévue le 25 février au Sénégal, des actions qui vont à l’encontre de la forte tradition démocratique du pays. Le porte-parole du Département d’État américain, Matthew Miller, a déclaré que les États-Unis sont particulièrement alarmés par les informations faisant état de l’expulsion forcée de parlementaires ayant exprimé leur opposition à un projet de loi visant à retarder les élections. Cette situation a conduit à un vote à l’Assemblée nationale que les États-Unis ne considèrent pas comme légitime, compte tenu des conditions dans lesquelles il s’est déroulé.

Dans leur communiqué, les États-Unis exhortent le gouvernement sénégalais à organiser l’élection présidentielle conformément à la Constitution et aux lois électorales en vigueur. Ils soulignent également l’importance de garantir les libertés fondamentales, notamment la liberté de réunion pacifique et d’expression, y compris pour les membres de la presse, et appellent à ce que ces droits soient pleinement respectés.

Les États-Unis réaffirment leur engagement à rester en contact avec toutes les parties prenantes et les partenaires régionaux dans les jours à venir pour trouver une solution équitable et respectueuse de la démocratie. Cette déclaration témoigne de l’importance accordée par les États-Unis au respect des principes démocratiques et à la stabilité politique dans la région.

https://www.state.gov/postponement-of-election-in-senegal/
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