Passeports diplomatiques : Macky Sall modifie les règles à quelques jours de son départ

Une récente décision présidentielle au Sénégal a suscité des débats et des critiques quant à l’octroi des passeports diplomatiques, mettant en lumière les changements de normes intervenus à la fin du mandat de l’ancien président Macky Sall.

Selon les informations rapportées par Vox Pop, une liste étendue des bénéficiaires des passeports diplomatiques a été dévoilée moins d’un mois avant la fin officielle du mandat de Macky Sall. Ce décret, signé le 28 mars dernier, soit quelques jours après l’élection de son successeur au premier tour et cinq jours avant la fin de son mandat présidentiel, a élargi les critères d’attribution des passeports diplomatiques.

Désormais, les ambassadeurs émérites et à la retraite, les députés de l’Assemblée nationale, les officiers généraux, ainsi que les anciens chefs d’État, les anciens chefs de gouvernement, et les anciens ministres et secrétaires d’État, ainsi que leurs conjoints, sont éligibles à ces documents.

Cette décision a suscité des interrogations sur la manière dont les passeports diplomatiques sont attribués et utilisés, en particulier après que les nouvelles autorités ont restreint l’utilisation de ces passeports par les anciens ministres et secrétaires d’État. La députée Adji Mergane Kanouté a vivement critiqué cette mesure après avoir été privée puis finalement autorisée à voyager avec son passeport diplomatique.

Cette situation soulève des questions sur la transparence et la cohérence des politiques relatives aux passeports diplomatiques au Sénégal. Alors que de nombreux pays accordent ces documents à des fonctionnaires en service ou à des diplomates en exercice, les récentes modifications apportées à ces critères soulignent la nécessité d’un examen approfondi des règles et des pratiques en matière d’octroi des passeports diplomatiques.

Cette affaire met en lumière les enjeux liés à l’attribution des passeports diplomatiques et soulève des questions sur la manière dont ces documents sont utilisés et réglementés au Sénégal, mettant ainsi en évidence la nécessité d’une plus grande transparence et d’une gouvernance plus rigoureuse dans ce domaine.

Kaolack : Latmingué pleur de son fils, l’ancien député et ancien maire El Hadji Malick Guèye

La triste nouvelle vient de tomber. L’ancien parlementaire libéral qui fut aussi maire de la commune de Latmingué, El Hadji Malick Guèye n’est plus. Il est décédé ce samedi à Dakar des suites d’une maladie à l’ hôpital Fann aux environs de 10 heures .Ce Moukhadam de Elhadji Ibrahima Niasse se repose désormais au cimetière de Médina Baye . Il a été accompagné par une foule composée de guides religieux , d’hommes politiques, parents et amis jusqu’à sa dernière demeure .Ce défunt Président du mouvement Suxali Sine-Saloum And Ak Sénégal, il a été nommé, en 2022, conseiller spécial par le président de la République Macky Sall. Poste qu’il a occupé jusqu’à son départ du pouvoir, le 02 avril 2024. El Hadji Malick Guéye avait rejoint la coalition Benno Bokk Yaakaar lors des dernières élections locales de 2022. Dernièrement, il a soutenu la candidature de Idrissa Seck à la Présidentielle.

Mariama Massaly, correspondante à kaolack.

Confiscation des Passeports Diplomatiques : Réaction d’Adji Mergane Kanouté

Dans le sillage des récents changements politiques au Sénégal, des mesures controversées ont été prises à l’encontre des anciens ministres du régime de Macky Sall. Ces décisions, relayées par la députée Adji Mergane Kanouté sur sa page Facebook, ont suscité une vive réaction au sein de la classe politique sénégalaise et de l’opinion publique.

Selon les révélations de la députée, les anciens ministres se voient désormais interdire de voyager avec leur passeport diplomatique après avoir procédé à la passation de service. Cette restriction, imposée par les nouvelles autorités sénégalaises, est motivée par le lien du passeport diplomatique avec la fonction ministérielle. Elle constitue ainsi une mesure inédite qui remet en question les privilèges accordés aux anciens membres du gouvernement.

Adji Mergane Kanouté dénonce avec véhémence cette décision, la qualifiant de manque d’élégance et d’ingratitude envers les anciens ministres qui ont servi le pays. Elle estime que cette mesure porte atteinte à la dignité des anciens responsables gouvernementaux et ne contribue pas à l’instauration d’un climat de confiance et de respect mutuel entre les anciennes et les nouvelles autorités.

La députée souligne également les implications pratiques de cette mesure, notant que le passeport diplomatique est un outil essentiel pour faciliter les déplacements des fonctionnaires en mission à l’étranger. En restreignant l’utilisation de ce document aux seuls ministres en exercice, les nouvelles autorités limitent la liberté de mouvement des anciens ministres, ce qui pourrait entraver leurs activités professionnelles et personnelles à l’international.

Adji Mergane Kanouté met en garde contre les conséquences de cette décision sur l’image du Sénégal à l’étranger et sur les relations diplomatiques avec d’autres pays. Elle souligne que le passeport diplomatique est un symbole de souveraineté nationale et de représentation officielle à l’étranger, et que sa confiscation ou sa suspension pourrait nuire à la réputation du pays sur la scène internationale.

La députée appelle les nouvelles autorités à faire preuve de calme, de maturité et de respect envers les anciens ministres et à privilégier le dialogue et la concertation pour résoudre les différends politiques. Elle exhorte également les anciens ministres à rester vigilants et à défendre leurs droits et leur dignité dans le respect des principes démocratiques et des valeurs républicaines du Sénégal.

Le Dakarois Quotidien N°153 – du 13 ET 14/04/24 : L’ÈRE KHADY DIÈNE GAYE: Un ministériat sacerdotal !

Le Dakarois Quotidien N°153 – du 13 ET 14/04/24 : L’ÈRE KHADY DIÈNE GAYE: Un ministériat sacerdotal !
🔴 Une femme à la tête de trois départements : les Sports, la Jeunesse et la Culture
🔴 Elle a affirmé son engagement à travailler avec dévouement et détermination

🔴 PASSAGE DE TEMOIN AU MINISTERE DE LA FAMILLE : Thérèse Faye un parcours sous-tendu par la loyauté républicaine

Le Dakarois Quotidien N°152 – du 12/04/24

Le Dakarois Quotidien N°152 – du 12/04/24
🔴 RAPPORT ABSOLVANT DE LA CC : Mame Mbaye Niang confirme être en sa possession
🔴 « JUB, JUBAL, JUBANTI »: Bassirou Diomaye Faye recadre les fonctionnaires

Appel à l’Intégrité et à la Transparence dans l’Administration Sénégalaise : Le Président Bassirou Diomaye Faye lance un message de détermination

Le nouveau président de la République, Bassirou Diomaye Faye, lance un appel à une gestion efficace et vertueuse dans les services de l’Etat. Dans une longue lettre que nous vous proposons in extenso, il a invité les fonctionnaires et agents de l’administration « à incarner pleinement les principes de Jub, Jubal, Jubanti ». Il a également demandé que « la droiture, la probité et l’exemplarité commandent chacun de (leurs) actes » et que leur « travail quotidien soit imprégné de ce souci permanent du bien commun, où le service à nos concitoyens et leur bien-être priment sur toute autre considération ».

« Chères collaboratrices, chers collaborateurs, en cette période charnière de notre histoire, où chaque pas vers l’avenir se dessine sous le signe de la promesse et de l’espoir, il m’est apparu essentiel de m’adresser directement à vous, femmes et hommes dévoués au service de notre nation. Vous constituez sans nul doute la colonne vertébrale de notre administration et le cœur battant de notre pays.
Le Sénégal, notre cher pays, se tient aujourd’hui à l’aube d’une ère nouvelle, porté par la vision d’un avenir dans lequel chaque citoyen, où qu’il se trouve, peut jouir des fruits de notre effort collectif. Un Sénégal réconcilié, transparent et équitable, où le développement durable et inclusif n’est pas un idéal lointain, mais une réalité tangible, à portée de mains.
Si notre pays bénéficie d’une solide réputation de démocratie, de stabilité et de paix, nous le devons en grande partie à votre engagement, votre professionnalisme et votre travail sans relâche. Vous êtes les gardiens de nos valeurs républicaines, les artisans de notre développement et les sentinelles de notre cohésion sociale.
Aujourd’hui, je vous invite, avec toute la considération et le respect que je vous porte, à incarner pleinement les principes de Jub, Jubal, Jubanti. Que la droiture, la probité et l’exemplarité commandent chacun de vos actes. Que votre travail quotidien soit imprégné de ce souci permanent du bien commun, où le service à nos concitoyens et leur bien-être priment sur toute autre considération.
Palais de la République du Sénégal Avenue Léopold Sédar Senghor BP 4020 Dakar Senegal Telephone -221 33 550 50 50
Dans le sillage de notre engagement collectif vers un Sénégal uni et prospère, je tiens à souligner l’importance cruciale de la transparence et de l’intégrité dans nos actions et décisions. Notre administration joue un rôle fondamental dans la concrétisation des aspirations de notre nation, et c’est dans cette optique que je souhaite rappeler les principes directeurs qui doivent guider notre conduite.

La loi 201222 du 27 décembre 2012, portant Code de transparence dans la gestion des finances publiques, établit un cadre légal clair pour l’intégrité des acteurs impliqués dans la gestion des affaires publiques. Elle souligne l’exigence d’un comportement éthique et déontologique irréprochable pour tous les agents de l’État, en insistant sur le fait que la transparence n’est pas une option. Cette loi en ses points 7.2 et 7.3, rappelle que nous, agents publics, avons le devoir de veiller scrupuleusement à la bonne gestion des ressources qui nous sont confiées et de signaler toute infraction aux règles régissant les finances publiques. Cette démarche n’est pas seulement légale; elle est morale, réaffirmant notre engagement envers les citoyens que nous servons.
C’est pour cette raison que nous accordons une importance particulière à la protection des lanceurs d’alerte. Il est essentiel que chacun se sente libre et soutenu de partager, en toute sécurité, des informations concernant des irrégularités ou des pratiques contraires à l’éthique et à la loi. Cet engagement reflète notre volonté collective de bâtir un gouvernement vertueux, fondé sur l’éthique de responsabilité et l’obligation de rendre compte.
Je vous exhorte à adopter ces principes dans votre travail quotidien, en vous rappelant que votre contribution est précieuse pour assurer l’intégrité et la transparence de notre gouvernance. Ensemble, renforçons notre détermination à servir avec honneur et dignité, dans le respect des lois qui nous guident et pour le bien-être de tous les Sénégalais.
Notre mission, collective et individuelle, est d’œuvrer sans cesse à l’amélioration de la qualité de vie de chaque Sénégalaise et de chaque Sénégalais. Notre engagement au service du pays transcende les obligations administratives. Il s’incarne dans notre vocation sincère de servir notre Patrie et dans notre foi en ses immenses potentialités.
Je suis conscient des défis qui nous attendent. Le chemin du développement, de la justice et de l’équité est semé d’embûches. Mais je suis également convaincu que notre détermination et notre unité nous permettront de franchir ces obstacles pour la réalisation de notre projet commun.
En ma qualité de Président de la République, je m’engage à être à vos côtés, à soutenir vos efforts et à veiller à ce que les conditions de votre engagement soient toujours les meilleures. Ensemble, dans la solidarité, construisons le Sénégal de demain. Faisons de notre pays une terre où chaque citoyen peut se réaliser et contribuer au bien-être collectif.
Je vous invite donc, avec ferveur et espérance, à redoubler d’efforts et à vous joindre à moi dans cette grande œuvre nationale. Soyons les bâtisseurs infatigables d’un Sénégal prospère et rayonnant, à l’image des aspirations profondes de notre peuple.
Avec toute ma confiance et mon admiration pour votre engagement indéfectible au service de la République

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Bassirou Diomaye Diakhar FAYE

Passation de Service au Ministère du Tourisme : Mountaga Diao appelle à l’union pour la réussite du Projet

Lors de la passation de service entre le ministre sortant du Tourisme, Mame Mbaye Niang, et Mountaga Diao ce jeudi 11 avril, au ministère du tourisme aux Almadies, les deux ministres se sont adressés à la presse nationale pour souligner l’importance de ce département. Pour Mountaga Diao, le nouveau dirigeant de la structure, c’était une occasion d’interpeller ses désormais collaborateurs et de les appeler au travail pour le développement du pays.

Mountaga Diao a souligné que le département du tourisme est un atout majeur pour le développement du pays. Il a appelé à l’union et à la collaboration de tous pour assurer le succès de ce projet. Il a également saisi l’occasion pour exprimer sa gratitude au président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et à son équipe, ainsi qu’au Premier ministre Ousmane Sonko.

Selon Mountaga Diao, le défi majeur du projet est de répondre aux besoins des populations en satisfaisant leurs préoccupations actuelles. Il a affirmé son engagement à travailler en étroite collaboration avec ses collaborateurs pour relever ce défi et contribuer au développement socio-économique du pays à travers le tourisme.

Passation de Témoin au Ministère de la Microfinance et de l’Économie Sociale et Solidaire : Victorine Ndéye remercie Macky Sall et souhaite Bonne Chance à son successeur

Ce jeudi, une passation de témoin significative a eu lieu au ministère de la Microfinance et de l’Économie sociale et solidaire du Sénégal. Victorine Ndéye, désormais ex-ministre, a transmis les rênes à son successeur, le Dr Alioune Dione. Dans un geste empreint de gratitude et de professionnalisme, Victorine Ndéye a exprimé ses sentiments dans un message adressé au président sortant, Macky Sall, et à son successeur.

Depuis le 22 septembre 2022, date de sa prise de fonction, Victorine Ndéye a œuvré avec ardeur et détermination pour promouvoir l’économie sociale et solidaire au Sénégal et au-delà de ses frontières. Sous sa direction, le ministère a enregistré des succès remarquables, notamment la contribution à l’adoption d’une résolution des Nations Unies en avril 2023 et l’organisation réussie du premier Forum mondial de l’ESS en Afrique. De plus, des programmes d’inclusion financière ont été mis en place pour soutenir les populations les plus vulnérables du pays.

Dans son message, Victorine Ndéye a exprimé sa gratitude envers tous ceux qui l’ont soutenue tout au long de son mandat ministériel. Elle a particulièrement remercié le président Macky Sall pour la confiance qu’il lui a accordée, lui permettant ainsi de servir son pays à un niveau aussi crucial. Elle a également salué le dévouement et la compétence de ses collaborateurs, soulignant l’honneur qu’elle a ressenti à travailler avec eux pour le bien-être de la population sénégalaise.

En passant le flambeau au Dr Alioune Dione, Victorine Ndéye a exprimé ses vœux de réussite pour son successeur. Elle l’encourage à surpasser les accomplissements de ses prédécesseurs et à continuer de faire progresser l’économie sociale et solidaire au Sénégal. Son message reflète son engagement indéfectible envers un Sénégal meilleur, ainsi que sa confiance en l’avenir et en la capacité de son successeur à relever les défis à venir.

Alors que Victorine Ndéye quitte ses fonctions ministérielles, elle laisse derrière elle un héritage de dévouement, de leadership et de réalisations significatives dans la promotion de l’économie sociale et solidaire au Sénégal. Son engagement envers son pays et son peuple restera une source d’inspiration pour les générations futures.

Hommage au Général Meïssa Cellé Ndiaye : Une Vie de Service et de Sacrifice

Dans les pages glorieuses de notre histoire nationale, une figure émerge, celle du Général Meïssa Cellé Ndiaye, un héros méconnu dont la vie et les actions ont été une source d’inspiration pour des générations entières.

Originaire de la terre fertile de Koki, le Général Ndiaye a porté avec fierté les couleurs de sa ville natale tout au long d’un parcours remarquable. Des champs de bataille aux couloirs du pouvoir, il a servi avec dévouement et honneur, gravissant les échelons de l’armée jusqu’à atteindre le rang prestigieux de Général.

Sa carrière exemplaire témoigne de son engagement indéfectible envers l’État, l’armée et la République. En tant qu’Aide de Camp du Président de la République, il a été le gardien des secrets de la nation, protégeant les intérêts de son pays avec une loyauté inébranlable et un sens profond du devoir.

Mais le service du Général Ndiaye ne s’est pas limité aux coulisses du pouvoir. Il a également été un fervent défenseur de sa communauté, apportant son soutien à ceux qui en avaient besoin, non seulement à Koki, mais dans tout le pays. Son engagement envers le développement de sa ville natale a été une source d’inspiration pour ses compatriotes, témoignant de sa vision et de son dévouement envers l’amélioration de la vie de tous.

Aujourd’hui, alors que le Général Ndiaye prend sa retraite bien méritée, il laisse derrière lui un héritage indélébile de service et de sacrifice. Son exemple continuera d’inspirer les générations futures à embrasser les valeurs de dévouement, d’intégrité et de service à la nation.

C’est pourquoi il est juste et approprié que les habitants de Koki demandent que le Lycée de leur ville porte le nom du Général Meïssa Cellé Ndiaye. En baptisant ce temple du savoir en son honneur, nous rendons hommage à un homme dont la vie a été dédiée à l’éducation, au progrès et à l’excellence.

Au Général Meïssa Cellé Ndiaye, nous disons merci pour votre service désintéressé, votre dévouement sans faille et votre engagement indéfectible envers notre nation. Votre héritage vivra éternellement dans nos cœurs et nos esprits, illuminant le chemin pour les générations à venir.

Décrets de Macky Sall annulés : L’APR dénonce une violation et appelle au respect du statut des magistrats

Une décision récente du nouveau président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, d’annuler les décrets pris par son prédécesseur, Macky Sall, a suscité des réactions vives au sein de l’Alliance pour la République (APR), l’ancien parti au pouvoir.

La mesure controversée concerne la désignation de Abdoulaye Ndiaye à la tête de la Cour suprême, en remplacement de Ciré Aly Bâ, qui a pris sa retraite. Le nouveau président a choisi d’annuler ces décrets, laissant ainsi le poste de premier président de la Cour suprême vacant.

Cette décision a été dénoncée par l’APR comme une grave violation du statut des magistrats et une atteinte à l’indépendance de la justice. Dans un communiqué repris par Le Soleil, l’APR rappelle au président Faye qu’il ne peut inaugurer son mandat par une telle violation flagrante du statut des magistrats et des règles de droit régissant le Conseil supérieur de la magistrature (CSM).

Le Secrétariat exécutif national (SEN) de l’APR, réuni après l’élection présidentielle, exprime son souhait de réussite pour le nouveau régime en place, mais souligne également l’importance de respecter les promesses faites aux citoyens. Les membres de l’APR insistent sur le fait que les attentes de la population doivent être satisfaites par des actions concrètes et des décisions prises dans le respect des principes démocratiques et des institutions judiciaires.

Cette controverse souligne les tensions politiques et institutionnelles qui persistent au Sénégal, même après une transition de pouvoir. L’appel de l’APR au respect du statut des magistrats et à l’indépendance de la justice met en lumière l’importance cruciale de ces principes dans le fonctionnement démocratique de la nation.

Il reste à voir comment le gouvernement actuel répondra aux préoccupations soulevées par l’APR et comment cela affectera la stabilité politique et institutionnelle du pays dans les mois à venir.

Un nouveau Président, une nouvelle ère : Diomaye Faye prend ses fonctions

Le Sénégal entre dans une nouvelle ère avec l’élection et l’investiture de son nouveau président, Diomaye Faye. Après une victoire écrasante lors des élections présidentielles du 24 mars, où il a remporté près de 55% des suffrages dès le premier tour, le nouveau chef de l’État a officiellement pris ses fonctions. Dans un discours adressé à ses partisans et alliés politiques lors d’une réunion de coalition, le Président Faye a exprimé sa reconnaissance et son engagement envers le peuple sénégalais.

La réunion de coalition a été l’occasion pour le Président Faye de remercier chaleureusement tous ceux qui ont contribué à sa victoire électorale. Il a souligné le dévouement et les efforts consentis par ses alliés tout au long de la campagne électorale. Reconnaissant que certains ont investi davantage de ressources que d’autres, il a salué leur engagement en faveur du changement et de l’espoir pour le Sénégal.

Cependant, le Président Faye a également souligné les défis qui attendent le pays. Il a décrit la situation actuelle comme étant « déplorable » et a insisté sur la nécessité de faire preuve d’une grande responsabilité et d’une attitude exemplaire pour répondre aux attentes du peuple. Il a souligné que le travail à accomplir est immense et que la coalition devra s’atteler à structurer ses efforts pour relever les défis à venir.

Parmi les priorités du nouveau gouvernement figurent la mise en place de réformes importantes pour répondre aux besoins du pays. Le Président Faye a souligné l’importance de travailler en étroite collaboration avec les différents acteurs politiques et sociaux pour garantir une transition en douceur vers cette nouvelle ère.

Alors que le Sénégal entre dans cette nouvelle phase de son histoire politique, le Président Diomaye Faye affirme son engagement envers le peuple et son dévouement à faire avancer le pays sur la voie du progrès et du développement.

Passation de service à la Primature : Ousmane Sonko succède à Sidiki Kaba dans la sobriété

Ce lundi marque un tournant majeur à la Primature avec la passation de service entre le nouveau Premier ministre, Ousmane Sonko, et son prédécesseur, Sidiki Kaba. L’événement, annoncé sobre, se déroule dans un contexte marqué par l’arrivée d’une nouvelle équipe gouvernementale et la transition vers une nouvelle ère politique.

Selon les informations relayées par la RTS, la cérémonie de passation de service se déroule actuellement à la Primature, sous un caractère essentiellement technique. Dans un souci de continuité administrative et de respect des procédures, cette transition se déroule dans la plus grande sobriété, témoignant ainsi du sérieux et du professionnalisme des institutions.

Cette passation de service revêt une importance particulière alors que le pays traverse des moments de changement et d’attentes diverses de la part de la population. Ousmane Sonko, nouvellement nommé Premier ministre, prend ainsi les rênes du gouvernement avec la responsabilité de conduire les affaires de l’État et de répondre aux défis qui se présentent.

La transition à la Primature est le premier acte d’une série de passations qui auront lieu dans les jours à venir, avec notamment celle du ministère de l’Intérieur prévue plus tard dans la journée. Ces événements marquent le début d’une nouvelle phase dans la gouvernance du pays, avec l’arrivée de nouveaux visages et de nouvelles idées pour répondre aux aspirations et aux besoins de la population.

Dans ce contexte de transition politique, la passation de service à la Primature symbolise le passage du flambeau d’une génération à une autre, avec l’engagement ferme de servir le pays et de travailler pour son développement et son progrès.

ANNULATION DES DÉCRETS DU DERNIER CSM: L’ancien régime met en garde Diomaye Faye

Le président de République, Bassirou Diomaye Faye, a pris une mesure forte dès le début de son mandat en annulant les nominations faites par son prédécesseur, Macky Sall lors du dernier Conseil supérieur de la magistrature (CSM).

Cette décision a été perçue comme une violation par l’Alliance pour la République (APR). Le Pr Ismaïla Madior Fall, lui, évoque de probables contentieux juridiques.

Dans son communiqué de presse adressé au président Bassirou Diomaye Faye, le Secrétariat exécutif national de l’APR (SEN) a exprimé son mécontentement quant à l’annulation des dernières nominations faites par Macky Sall lors du dernier Conseil supérieur de la magistrature. Cette réaction suggère que l’APR considère cette décision comme problématique ou non conforme aux attentes. Les détails spécifiques de la déclaration du SEN pourraient donner un aperçu plus clair de leurs préoccupations et de leurs positions sur cette question. « Il ne peut inaugurer son magistère par une violation flagrante du statut des Magistrats suite au décret voulant rapporter la nomination du Premier Président de la Cour Suprême dans les règles de droit en Conseil supérieur de la Magistrature», peut-on lire sur la note parvenue au Dakarois Quotidien.

L’ex-parti présidentiel, maintenant dans l’opposition, insiste sur l’importance du respect du principe de continuité de l’État et de l’inamovibilité des Magistrats, en particulier en ce qui concerne le Président de la communauté judiciaire, qui est le Premier président de la Cour Suprême. Cette demande met en évidence l’importance de maintenir la stabilité et l’indépendance de la magistrature pour assurer le bon fonctionnement du système judiciaire.

Le Secrétariat exécutif national (SEN) de l’APR félicite tout de même le Président Diomaye Faye pour sa brillante victoire au premier tour et lui souhaite une pleine réussite dans ses fonctions. Cependant, l’APR prend acte de la mise en place du gouvernement dirigé par le Premier Ministre Ousmane Sonko. Il rappelle que les promesses doivent être suivies d’effet afin de répondre aux attentes des populations. Cela souligne l’importance pour le gouvernement de prendre des mesures concrètes pour répondre aux besoins et aux aspirations des citoyens.

AVIS DU Pr ISMAÏLA MADIOR FALL

Quant au professeur en droit et ancien garde des Sceaux, il a expliqué que cette mesure d’abrogation devrait être retirée et réexaminée pour plusieurs raisons.

Tout d’abord, il a précisé que les mesures abrogées ont été prises en conformité avec la loi, lors d’une session en présentiel du CSM, alors qu’une consultation à domicile aurait été suffisante. De plus, ces décrets ont été pris avant le 2 avril 2024, pendant le mandat du président précédent. Ce qui, selon lui, ne constitue pas une violation de la constitution.

Il a également fait valoir que le président de la République a le droit, en vertu du parallélisme des formes, de revenir sur ces nominations en nommant d’autres magistrats aux mêmes postes lors d’une nouvelle session du CSM.

En ce qui concerne le premier Président de la Cour suprême, l’ancien ministre de la Justice a estimé qu’il est juridiquement impossible de revenir sur sa nomination. Ceci créerait, à l’en croire, un précédent dangereux et ouvrirait la voie à des contentieux juridiques.

Il a terminé par avancer qu’il serait préférable de retirer ces décrets d’annulation de l’ordonnancement juridique pour éviter tout recours juridique ultérieur et pour préserver l’intégrité de la magistrature suprême.

Rencontre inattendue à La Mecque : Macky Sall croise Yaya Jammeh

Une rencontre inattendue entre deux anciens chefs d’État a eu lieu à La Mecque, suscitant l’attention et la curiosité. Selon les informations rapportées par L’Observateur ce lundi, l’ancien Président du Sénégal, Macky Sall, actuellement en petit pèlerinage, a croisé son homologue gambien, Yaya Jammeh. Cette rencontre revêt une certaine symbolique, étant donné le rôle majeur joué par Macky Sall dans la chute puis l’exil de Yaya Jammeh en janvier 2017.

La Gambie avait été le théâtre d’une crise politique majeure lorsque Yaya Jammeh avait refusé de céder le pouvoir à son successeur élu, Adama Barrow, après avoir perdu l’élection présidentielle de décembre 2016. Une intervention militaire de la CEDEAO, avec les troupes sénégalaises en première ligne, avait finalement contraint Jammeh à quitter le pays.

Le transfert pacifique du pouvoir à Adama Barrow, qui avait prêté serment à l’ambassade de son pays à Dakar, avait marqué un tournant dans l’histoire de la Gambie. Cependant, cette période avait laissé des tensions entre Yaya Jammeh et Macky Sall, ce dernier ayant joué un rôle crucial dans la résolution de la crise politique gambienne.

La rencontre entre les deux anciens Présidents en Arabie saoudite semble indiquer une volonté de tourner la page sur cette période sombre de l’histoire politique des deux pays. Bien que les détails de leur échange ne soient pas encore connus, cette rencontre laisse entrevoir la possibilité d’un apaisement des relations entre les deux hommes et leurs nations respectives.

Cette rencontre inattendue à La Mecque souligne également l’importance des occasions de réconciliation et de dialogue, même entre des personnalités politiques ayant eu des différends dans le passé. Elle témoigne de la capacité des individus à surmonter les divergences et à avancer vers un avenir de paix et de compréhension mutuelle.

Le Dakarois Quotidien N°150 – du 08/04/24 – ANNULATION DES DÉCRETS DU DERNIER CSM: L’ancien régime met en garde Diomaye Faye

Le Dakarois Quotidien N°150 – du 08/04/24
🔴 ANNULATION DES DÉCRETS DU DERNIER CSM: L’ancien régime met en garde Diomaye Faye

Annulation des décrets de Macky Sall par Diomaye Faye : L’APR pointe du doigt un acte de sabotage

Après le décès de l’ancien Premier ministre Mahammad Boun Abdallah Dionne, l’Alliance Pour la République (APR) exprime ses condoléances à la famille du défunt au nom du Président Macky Sall et de tous les membres du parti. Saluant la mémoire d’un homme d’État accompli et d’un militant politique aux convictions constantes, l’APR rend hommage à son engagement en faveur du Sénégal.

Dans un contexte politique national, l’APR réaffirme son soutien au Président Bassirou Diomaye Faye pour sa victoire au premier tour des élections présidentielles. Tout en lui souhaitant une réussite dans la satisfaction des demandes sociales du peuple sénégalais, le parti prend acte de la mise en place du gouvernement dirigé par le Premier Ministre Ousmane Sonko.

Cependant, l’APR souligne la nécessité pour le nouveau gouvernement de concrétiser ses promesses, notamment en matière de pouvoir d’achat, d’emploi des jeunes et de transparence dans les nominations aux postes de direction. Le parti exhorte également le Président Bassirou Diomaye Faye à respecter le statut des magistrats, notamment en ce qui concerne l’inamovibilité du Premier Président de la Cour Suprême.

Dans un communiqué, l’APR déclare : « L’APR rappelle à l’attention du Président Bassirou Diomaye Faye sur le fait qu’il ne peut inaugurer son magistère par une violation flagrante du statut des Magistrats suite au décret voulant rapporter la nomination du Premier Président de la Cour Suprême dans les règles de droit en Conseil supérieur de la Magistrature. Nous exigeons le respect du principe de la continuité de l’Etat et de celui de l’inamovibilité des Magistrats surtout en ce qui concerne le Président de la communauté judiciaire qu’est le Premier président de la Cour Suprême. »

Le Secrétariat Exécutif National (SEN) de l’APR appelle les Sénégalais à rester vigilants pour protéger les acquis réalisés depuis 2012, notamment dans le domaine du capital humain. Il salue également la mobilisation exceptionnelle lors du départ du Président Macky Sall du Palais de la République, reconnaissant en lui un leader exemplaire et un bâtisseur exceptionnel.

Enfin, le SEN de l’APR encourage une évaluation exhaustive de l’élection présidentielle de 2024 afin de renforcer le parti et de consolider la solidarité avec ses partenaires de la coalition Bennoo Bokk Yaakaar. Il appelle tous les militants à rester unis et mobilisés pour le renforcement et le rayonnement du parti.

[ Vidéo ] – Le MFDC persiste : revendications pour l’indépendance de la Casamance

Le Mouvement des Forces Démocratiques de la Casamance (MFDC) a récemment renouvelé ses appels à la communauté nationale et internationale, affirmant son engagement envers la quête de l’indépendance de la région sud du Sénégal. Dans une déclaration poignante adressée aux Sénégalais et au monde entier, le MFDC a exposé les enjeux cruciaux qui persistent dans le conflit casamançais, mettant en lumière les défis rencontrés par les habitants de la Casamance depuis des décennies.

Au cœur de leur message réside une lutte pour la reconnaissance de l’histoire et des droits des Casamancés. Le MFDC a rappelé avec fermeté que la Casamance ne fait pas partie intégrante du territoire sénégalais par choix propre, mais plutôt par des accords coloniaux datant du 19ème siècle. En soulignant ce point, le mouvement a mis en avant le fait que la Casamance n’est pas une simple province sénégalaise, mais une entité avec une histoire, une identité et des aspirations propres.

Le MFDC a également dénoncé les tactiques répressives employées par le gouvernement sénégalais pour étouffer les revendications d’indépendance. Les arrestations arbitraires, les détentions prolongées et les actes de torture infligés à ceux qui osent exprimer leur désir de liberté ont été fermement condamnés par le mouvement, qui a souligné que ces actions ne feront que renforcer la détermination du peuple casamançais.

Dans son discours, le MFDC a appelé à un dialogue authentique et inclusif avec le gouvernement sénégalais, exigeant le respect des droits fondamentaux des Casamancés. Le mouvement a exprimé sa volonté de parvenir à une solution pacifique et durable au conflit, mais a insisté sur le fait que cela ne serait possible que si le Sénégal reconnaît les aspirations légitimes du peuple casamançais et s’engage sérieusement dans des pourparlers de paix.

Enfin, le MFDC a lancé un appel pressant à la communauté internationale pour qu’elle prenne conscience de la situation en Casamance et qu’elle soutienne les efforts visant à résoudre le conflit de manière juste et équitable. Le mouvement a affirmé sa détermination à poursuivre la lutte pour l’indépendance de la Casamance jusqu’à ce que justice soit faite et paix soit obtenue pour les habitants de la région.

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Ousmane Sonko, Premier Ministre : « Ce que je retiens du régime de Macky Sall, c’est la … »

Lors d’une intervention remarquée lors d’une rencontre entre les leaders de la coalition Diomaye President, le Premier Ministre Ousmane Sonko a adressé un discours poignant à son auditoire, selon une publication de Dakaractu. Il a souligné les défis et les responsabilités qui incombent au nouveau gouvernement.

Au lendemain de la publication de la liste des membres du gouvernement, le président de la République Bassirou Diomaye Faye, précédemment candidat de la grande coalition de l’opposition, a assisté à cette réunion à laquelle tous les leaders ont pris part. Ousmane Sonko a d’abord rappelé l’obligation des membres du gouvernement d’assister les Sénégalais, soulignant que c’est au peuple que les politiciens sont redevables.

Évoquant le précédent régime, Ousmane Sonko a interpellé les leaders de la coalition Diomaye President sur l’importance d’assister le président de la République actuel. Il a souligné la nécessité d’accompagner sérieusement et avec conviction le Président Bassirou Diomaye Faye, rappelant l’exigence pour tous ceux qui entourent le Président de l’aider dans sa tâche.

Le Premier Ministre a rappelé les derniers moments du règne de Macky Sall, évoquant la solitude ressentie par ce dernier. « Tant qu’il avait des choses à distribuer, il voyait des gens faire semblant autour de lui », a-t-il déclaré. Il a insisté sur le fait que leur défi actuel est de travailler pour que cette solitude ne soit jamais ressentie par le Président Bassirou Diomaye Faye.

Pour Sonko, il est impératif de témoigner au Président Bassirou Diomaye Faye le respect dû à son statut de chef d’État, tout en lui fournissant un soutien et des conseils avisés pour le bien de la nation. Il a également souligné que leurs adversaires politiques n’ont pas abandonné, incitant ainsi le gouvernement à redoubler d’efforts pour mener à bien sa mission à la tête de l’État.

Dans ce contexte, l’appel de Sonko à l’unité et à la solidarité autour du Président Bassirou Diomaye Faye semble être une réponse directe aux défis auxquels est confronté le nouveau gouvernement.

ÉCARTÉS PAR MACKY POUR LEURS « ACCOINTANCES » AVEC SONKO: Le général Tine et le procureur Diagne, gratifiés dans le nouveau gouvernement

Le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, et le chef de Gouvernement, Ousmane Sonko, reste dans la dynamique de se débarrasser des spectres laissés par le régime sortant. C’est ainsi que des profils écartés par celui-ci ont été à nouveau enrôlés dans le nouveau Gouvernement.

La nomination par le Premier ministre Ousmane Sonko de personnalités respectées et expérimentées, telles que les généraux Birame Diop et Jean Baptiste Tine, ainsi que le procureur Ousmane Diagne, pour occuper des postes ministériels clés, souligne l’importance accordée à l’expérience et à la réputation dans le nouveau gouvernement. Par ailleurs, il ressort de cette formation du tout premier Gouvernement du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, le retour aux affaires d’importantes personnalités étatiques écartées par le chef de l’Etat sortant, Macky Sall.

Certainement, la réintégration de Jean Baptiste Tine et Ousmane Diagne dans le gouvernement Sonko 1, est significative, car ils avaient été démis de leurs fonctions en raison d’implications dans des affaires judiciaires liées à Ousmane Sonko lorsqu’il était dans l’opposition.

Cette décision indique une volonté du 5e président de la République et de chef de Gouvernement de reconnaître leur expérience et leurs rôles joués dans la litte de Pastef.

La réintégration du général de corps d’armée Jean Baptiste Tine dans un rôle clé dans le domaine de la sécurité publique est notable, surtout après avoir été envoyé à la retraite prématurément en raison d’une enquête liée à l’affaire Sweet Beauté. Cette décision suggère une confiance renouvelée en ses compétences et en son expérience dans le domaine de la sécurité. Ceci reflète aussi la volonté du gouvernement de garantir une gestion efficace et sécuritaire des affaires publiques.

La nomination du procureur Ousmane Diagne en tant que ministre de la Justice et Garde des Sceaux dans le nouveau gouvernement met en avant sa réputation de rigueur et d’intégrité. Malgré sa destitution par le président précédent, Macky Sall, et son remplacement par Serigne Bassirou Gueye, cette nomination suggère que le gouvernement actuel reconnaît ses compétences et son engagement envers l’application stricte de la loi. Son expérience en tant que procureur de la République laisse entrevoir une continuation de cette rigueur dans son nouveau rôle ministériel, ce qui pourrait contribuer à renforcer le système judiciaire et à promouvoir l’état de droit au Sénégal.

L’avocat général de la Cour Suprême a en effet refusé de condamner Ousmane Sonko sur la requête en annulation de la décision du juge Sabassy Faye, qui avait été déposée par l’agent judiciaire de l’État. Le procureur général a recommandé le rejet de cette requête en raison de plusieurs irrégularités dans le dossier, le déclarant non fondé. Cette décision met en exergue l’importance du respect des procédures légales et de l’application impartiale de la loi, renforçant ainsi la confiance dans le système judiciaire.

S’agissant du Général Birame Diop, il est important de clarifier les fausses rumeurs le concernant, notamment celles qui circulaient lors des manifestations de 2021. En réalité, le général n’a pas été démis de ses fonctions à cette époque. Il était plutôt parti à la retraite. Avant cela, il a occupé des postes de haute responsabilité en tant que conseiller militaire du département des opérations de paix de l’ONU. Il dispose, entre autres, d’une expérience significative en tant que chef adjoint puis chef des opérations aériennes de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUC) entre 2002 et 2003. En outre, il a été déployé auprès de l’ONG Partners for Democratic Change de 2009 à 2013. Le général Diop est un professionnel aguerri, diplômé de prestigieuses institutions telles que l’École royale de l’air du Maroc, l’Université de l’air des États-Unis et l’École de guerre de la France. Il maîtrise également couramment l’anglais et le français, ce qui souligne son profil international et son expertise dans le domaine militaire.

Ce magistrat de haut rang aura une tâche ardue mais cruciale devant lui. Sa connaissance aiguë du système judiciaire lui confère les compétences nécessaires pour mettre en œuvre les réformes judiciaires proposées dans le projet largement présenté aux Sénégalais. En tant que ministre de la Justice et Garde des Sceaux, il sera chargé de veiller à ce que ces réformes soient mises en place de manière efficace et équitable. Cela nécessitera une gestion rigoureuse et une coordination avec les différentes institutions judiciaires et les parties prenantes concernées. Son expérience et son engagement envers l’intégrité du système judiciaire seront essentiels pour garantir l’accès à la justice et le respect des droits fondamentaux des citoyens.

Ces choix reflètent l’engagement du Gouvernement envers une gouvernance efficace et intègre au Sénégal. De telles nominations démontrent une volonté de renforcer la sécurité et l’intégrité du système judiciaire au Sénégal. En choisissant des personnalités respectées et expérimentées, telles que les généraux Birame Diop et Jean Baptiste Tine ainsi que le procureur Ousmane Diagne, le président Bassirou Diomaye Faye et le Premier ministre Ousmane Sonko montrent leur engagement envers une gouvernance efficace et transparente. Les nominations de ces figures clés dans les domaines de la sécurité et de la justice reflètent une orientation vers une approche rigoureuse et déterminée pour faire face aux défis actuels et mettre en œuvre des réformes importantes. En consolidant ces secteurs cruciaux, le gouvernement cherche à garantir la stabilité et le développement durable du pays.

Le chef de l’État, par le biais de son chef de Gouvernement, a également insisté sur la nécessité pour ses ministres, à qui, il accorde un mois, pour démissionner de leurs postes électifs afin d’éviter les conflits d’intérêts.

Le Dakarois Quotidien N°149 – du 06 ET 07/04/24 – FORMATION DU 1er GOUVERNEMENT DE SONKO : Les « exclus » du régime de Macky Sall croquent dans le gâteau

Le Dakarois Quotidien N°149 – du 06 ET 07/04/24
🔴 ÉCARTÉS PAR MACKY POUR LEURS « ACCOINTANCES » AVEC SONKO : Le général Tine et le procureur Diagne, gratifiés dans le nouveau gouvernement .

Nécrologie: Décès de l’ancien Premier Ministre et Candidat Présidentiel Boun Abdallah Dionne à Paris

C’est avec une profonde tristesse que nous annonçons le décès de Mahammed Boun Abdallah Dionne, ancien Premier Ministre du Sénégal et candidat à la présidentielle, survenu ce vendredi 5 avril 2024 à Paris. Sa disparition laisse un vide immense dans la scène politique sénégalaise et attriste de nombreux citoyens à travers le pays.

Boun Abdallah Dionne, connu pour son engagement et son dévouement au service de son pays, a été un acteur majeur de la politique sénégalaise pendant de nombreuses années. En tant que Premier Ministre sous le régime de Macky Sall, il a contribué de manière significative au développement et à la croissance économique du pays.

Sa maladie, qui avait été annoncée pendant la campagne présidentielle, avait suscité l’inquiétude et la préoccupation de nombreux citoyens. Malgré les rumeurs et les fausses nouvelles concernant son état de santé, Boun Abdallah Dionne avait continué à faire preuve de courage et de résilience.

Son évacuation en France pour des soins médicaux, juste avant l’élection présidentielle du 24 mars 2024, avait été confirmée par la cellule de communication de sa coalition. Cependant, malgré les efforts des médecins et le soutien de ses proches, il n’a malheureusement pas survécu à sa maladie.

La disparition de Boun Abdallah Dionne laisse un grand vide dans le paysage politique sénégalais. Il restera dans les mémoires comme un homme d’État dévoué, un leader visionnaire et un défenseur infatigable des intérêts de son pays.

En ces moments difficiles, nous exprimons nos plus sincères condoléances à sa famille, à ses proches et à tous ceux qui ont eu la chance de le connaître et de travailler avec lui. Que son âme repose en paix.

Décès de Mahammad Boun Abdallah Dionne : Macky Sall déclare avoir perdu un compagnon de longue date

L’ancien président de la République, Macky Sall, a partagé sa douleur ce vendredi suite au décès de Mahammad Boun Abdallah Dionne, exprimant ainsi la perte d’un compagnon de longue date et d’un cadre de grande valeur pour le Sénégal.

Dans un message publié sur le réseau social X, Macky Sall a déclaré : « Je suis peiné d’apprendre le décès de l’ancien Premier ministre Mahammad Boun Abdallah Dionne. Le Sénégal perd un cadre de grande valeur et moi un compagnon de longue date. » Ces mots témoignent de l’impact profond que la disparition de Boun Abdallah Dionne a eu sur lui et sur le pays dans son ensemble.

Macky Sall a également tenu à saluer la mémoire de son compagnon politique et à présenter ses condoléances émues à sa veuve Caty et à toute sa famille. Cette marque de respect et d’affection illustre la relation étroite et la camaraderie qui liaient les deux hommes.

Mahammad Boun Abdallah Dionne, ancien Premier ministre et candidat à l’élection présidentielle du 24 mars, s’est éteint en France à l’âge de 65 ans, des suites d’une maladie. Sa maladie, survenue pendant la campagne électorale, avait suscité l’inquiétude et l’attention de nombreux citoyens sénégalais.

Son évacuation en France pour des soins médicaux, juste avant le scrutin présidentiel, avait été un moment poignant pour le pays tout entier. Malgré tous les efforts déployés, il n’a malheureusement pas survécu à sa maladie, laissant derrière lui un héritage politique et un souvenir impérissable.

En ces moments de deuil, le Sénégal pleure la perte d’un homme d’État dévoué et d’un leader exemplaire. Ses contributions au développement et à la prospérité du pays seront toujours honorées et rappelées avec gratitude. Que son âme repose en paix.

Thierno Bocoum salue l’annulation des décrets de Macky Sall par le nouveau président sénégalais

Thierno Bocoum, leader du parti AGIR au Sénégal, a exprimé son soutien à la décision prise par le nouveau président, Bassirou Diomaye Faye, d’annuler les décrets signés par son prédécesseur, Macky Sall, juste avant son départ. Ces décrets, qui comprenaient des nominations à la Cour Suprême, ont été rapidement abrogés après l’entrée en fonction de Diomaye Faye.

Dans une déclaration publiée sur sa page Facebook, Thierno Bocoum a qualifié cette décision d’encourageante et de témoignage d’un engagement en faveur de la transparence et de la responsabilité dans le processus décisionnel du gouvernement. Cette action est perçue comme un signal fort de l’engagement du nouveau président à restaurer la confiance des citoyens dans les institutions démocratiques du pays.

En saluant l’annulation des décrets de Macky Sall, Thierno Bocoum a également appelé à l’abrogation de la loi d’amnistie, une législation controversée adoptée par le gouvernement précédent. Cette loi, critiquée par l’opposition et la société civile, est perçue comme une tentative de protéger les membres du gouvernement sortant de toute poursuite judiciaire pour des actes commis pendant leur mandat.

La position de Thierno Bocoum met en lumière l’importance de promouvoir la justice, la transparence et la responsabilité dans la gouvernance démocratique du Sénégal. Il appelle à une approche équitable et impartiale dans le traitement des affaires politiques et juridiques, soulignant la nécessité de renforcer les institutions démocratiques pour garantir l’intégrité et la légitimité du processus démocratique.

RAISON DU RETARD DE LA PUBLICATION DE LA LISTE DU GOUVERNEMENT : Diomaye Faye dit « niet » au diktat de Pastef ?

Le Président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a posé les premiers jalons dans la formation de son premier gouvernement dans la soirée du 02 avril 2024, conformément à ce qui avait été annoncé lors de sa prestation de serment, la même journée. Ousmane Sonko a été nommé Premier ministre et chef du gouvernement. Deux autres nominations importantes ont été effectuées : le professeur Mary Teuw Niane, ministre, directeur de cabinet du président de la République, et Oumar Samba Ba, a été maintenu au poste de secrétaire général de la Présidence.

Ousmane Sonko, après sa nomination en tant que Premier Ministre, a déclaré qu’il présenterait, dans les plus brefs délais, au chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, une liste complète des nominations ministérielles proposées pour approbation.

Attendue depuis mercredi, 15 heures, la liste n’est toujours pas disponible. La première raison évoquée avant-hier était l’enregistrement du discours à la Nation du chef de l’État qui devait d’abord se faire. Et pourtant depuis lors, la publication de la liste du reste des membres du Gouvernement Sonko I tarde à se faire.

Ce retard suscite déjà plusieurs interprétations au sein de l’opinion publique. Certaines indiscrétions ont affirmé que le chef de l’État et son premier ministre ne se sont pas entendus sur le choix des membres du Gouvernement. Ce qui aurait été à l’origine d’un courrier qui aurait subi de nombreux va-et-vient entre Diomaye Faye et Sonko parce que les deux hommes ne se seraient pas entendus sur la sélection de certaines personnes. Mieux, des indélicatesses ôr même affirmé que deux cadres de la formation politique Pastef / Les Patriotes, en seraient venus aux mains pour le partage du gâteau.

Cependant, selon d’autres sources proches de la présidence, ce retard de la publication de la liste des mêmes du Gouvernement est dû à l’attente des résultats des enquêtes de moralité sur les membres devant composer le premier Gouvernement « antisystème ».

En réalité, l’élection de Bassirou Diomaye Faye à la tête de l’État donne un nouveau tournant à la politique sénégalaise, avec Ousmane Sonko qui l’a aidé à être plébiscité lors de la présidentielle avec son slogan « Diomaye est Sonko ». Cependant, le succès de ce duo en tant que rempart contre l’hyperprésidentialisme dépendra de nombreux facteurs dont l’évitement de scissions au sein de Pastef. Sur les réseaux sociaux, certains militants du parti politique ne jurent que par Ousmane Sonko, oubliant parfois que, ce n’est pas lui qui a été élu, mais Bassirou Diomaye Faye. C’est la raison pour laquelle, le défi véritable de ce dernier sera de montrer sa légitimité au-delà de sa légalité qui n’est plus à prouver car ayant été élu au premier tour avec 54,28%.

Annulation des décrets de Macky Sall : la procédure suivie par Diomaye Faye

Le nouveau président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a pris une décision majeure en annulant les décrets émis par son prédécesseur, Macky Sall, le 29 mars dernier. Ces décrets, issus de la dernière réunion du Conseil supérieur de la magistrature (CSM), concernaient des nominations importantes à la Cour suprême ainsi qu’au niveau du pool judiciaire et financier nouvellement créé.

Parmi les décisions annulées figuraient notamment la nomination d’Abdoulaye Ndiaye à la tête de la Cour suprême, en remplacement de Ciré Aly Bâ, parti à la retraite, ainsi que les premières affectations au sein de la juridiction succédant à la Crei.

Cette annulation par Diomaye Faye intervient seulement quatre jours avant la fin du mandat présidentiel de Macky Sall. Selon les informations du journal Source A, le nouveau chef de l’État a chargé le ministre de la Justice d’informer les membres du CMS de cette décision. Cette communication a été effectuée ce jeudi, marquant ainsi la mise en œuvre de l’annulation des décrets.

Cependant, le processus de nomination pour le poste de premier président de la Cour suprême devra être réexaminé lors de la prochaine réunion du Conseil supérieur de la magistrature. Cette étape ne pourra être franchie qu’après la formation du nouveau gouvernement, souligne le quotidien Source A.

Cette décision d’annulation des décrets de Macky Sall témoigne des premiers actes posés par Bassirou Diomaye Faye en tant que président, reflétant sa volonté de prendre en main les affaires de l’État dès le début de son mandat.

SORTI DU SILENCE APRÈS LA DÉFAITE : Amadou Ba défend son statut d’opposant avec vigueur

Sur une note parvenue au Dakarois Quotidien, Amadou Ba défend plus que jamais sa seconde place au scrutin présidentiel qui lui donne la position de chef de l’opposition. Un nouveau statut qu’il revendique désormais haut et fort.

À travers un communiqué, Amadou Ba s’est engagé à poursuivre les batailles du futur dans une posture d’opposition démocratique et républicaine. Il a aussi lancé un appel à la cohésion et à la solidarité aux républicains et démocrates du pays. Ce qui témoignent de sa détermination à continuer à servir son pays malgré sa défaite électorale.

Son score de 35,79% représente un soutien significatif qui lui donne une base solide pour poursuivre ses efforts politiques dans l’avenir. En préservant et en consolidant cet acquis, il espère continuer à jouer un rôle important dans le paysage politique sénégalais.

L’appel d’Amadou Ba à élargir leur action à toutes les forces politiques et sociales partageant leurs idéaux montre sa volonté de construire des alliances et de collaborer avec un large éventail d’acteurs pour promouvoir les valeurs démocratiques et républicaines au Sénégal. Cette ouverture à la coopération et à l’inclusion renforce sa vision d’une société unie et engagée pour le progrès et le bien-être de tous.

L’expression de reconnaissance sincère d’Amadou Ba envers tous les acteurs impliqués dans le processus électoral, ainsi qu’envers le peuple sénégalais pour sa maturité et sa sérénité démocratique, démontre son respect pour les institutions démocratiques du pays et pour la participation civique de ses citoyens. Cela témoigne également de sa volonté de travailler dans un esprit de collaboration et de respect mutuel, malgré les différences politiques. « Chaque acteur de la consultation électorale – électeur, candidat, organisateur, régulateur, superviseur ou observateur, autorités religieuses et coutumières – a parfaitement joué sa partition pour permettre à notre cher Sénégal de briller une nouvelle fois au firmament des nations démocratiques.

Le peuple sénégalais a administré au monde entier une leçon de maturité et de sérénité dans sa volonté de paix et son idéal démocratique, fidèle à sa longue tradition d’hospitalité », a affirmé le candidat malheureux de Benno Bokk Yakaar (BBY) sur la note parvenue au Dakarois Quotidien.

Le premier ministre du dernier Gouvernement du régime précédent a réitéré ses remerciements au quatrième chef de l’État, Macky Sall, et à sa coalition. Il n’a pas non plus manqué à souhaiter plein succès et accomplissement dans sa mission au successeur dus président de la République sortant, Bassirou Diomaye Diakhar Faye.

Par ailleurs, il a souligné l’importance de préserver et renforcer le projet de paix et de prospérité qu’il a défendu avec de nombreux citoyens pendant la campagne électorale.

Le Dakarois Quotidien N°148 – du 05/04/24 _ RAISON DU RETARD DE LA PUBLICATION DE LA LISTE DU GOUVERNEMENT : Diomaye Faye dit « niet » au diktat de Pastef ?

Le Dakarois Quotidien N°148 – du 05/04/24
🔴 RAISON DU RETARD DE LA PUBLICATION DE LA LISTE DU GOUVERNEMENT : Diomaye Faye dit « niet » au diktat de Pastef ?

Une décision controversée : Le Président Bassirou Diomaye Faye annule les nominations de Macky Sall au Conseil supérieur de la magistrature

Dans un geste qui a secoué le paysage politique sénégalais, le président Bassirou Diomaye Faye a récemment pris la décision de révoquer toutes les nominations effectuées par son prédécesseur, Macky Sall, lors de la dernière réunion du Conseil supérieur de la magistrature. Cette décision, annoncée par décret le 3 avril 2024, a immédiatement suscité une vague de réactions et a alimenté un débat animé sur la légitimité et la transparence au sein du système judiciaire du Sénégal.

Le journaliste Madiambal Diagne, directeur de Publication du Quotidien, a été parmi les premiers à rapporter cette information. Selon ses déclarations, le président Faye a pris la décision d’annuler les nominations de Macky Sall datant du 29 mars 2024, sans suivre la procédure habituelle qui implique une validation par une réunion spéciale du Conseil supérieur de la magistrature. Cette décision a soulevé des interrogations sur la légalité du processus suivi par le président Faye pour annuler ces nominations.

La réunion du Conseil supérieur de la magistrature présidée par Macky Sall avait abouti à plusieurs nominations importantes, y compris celle d’un nouveau Premier Président de la Cour suprême et celle de membres pour le pôle financier. Cependant, avec l’annulation de ces nominations, une incertitude plane désormais sur la composition des organes judiciaires du pays.

Les réactions à cette décision ont été variées. Certains voient cette annulation comme un acte nécessaire pour restaurer la confiance du public dans l’indépendance de la magistrature, soulignant la nécessité d’une gouvernance transparente et responsable. D’autres, cependant, expriment leur inquiétude quant à l’impact potentiel sur la stabilité et l’intégrité du système judiciaire sénégalais, remettant en question la légalité du processus utilisé par le président Faye pour annuler les nominations.

Cette décision met en lumière les tensions persistantes au sein du paysage politique sénégalais et soulève des questions fondamentales sur le respect de l’État de droit et des principes démocratiques. Alors que le débat continue de faire rage, il est essentiel que les autorités sénégalaises répondent aux préoccupations du public en garantissant la transparence et la légitimité de leurs actions, en particulier dans le domaine sensible de la justice.

En attendant, la décision du président Bassirou Diomaye Faye continue de susciter des interrogations et de nourrir un débat animé quant à son impact sur l’avenir de la justice au Sénégal.

Mansour Faye explique sa visite à l’OFNAC : Une déclaration de patrimoine comme acte de transparence

L’ancien ministre et proche collaborateur du président sortant Macky Sall, Mansour Faye, a récemment fait parler de lui suite à sa visite dans les locaux de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC). Cette démarche a suscité diverses interrogations, auxquelles il a répondu lors d’une interview accordée à la TFM.

La raison principale de sa présence à l’OFNAC, selon Mansour Faye, était de procéder à une déclaration de patrimoine. Il a souligné que cette démarche est courante pour certains postes, que ce soit lors de la nomination ou après la cessation de la fonction. Il a tenu à préciser qu’il n’y avait pas de délai spécifique pour effectuer cette déclaration après la fin du mandat, mais il a choisi de le faire rapidement après avoir quitté ses fonctions officielles.

« J’ai reçu les documents, je les ai remplis. Il n’y a pas de délai, mais je me suis rendu à l’OFNAC pour remplir le document et faire ma déclaration », a-t-il expliqué.

Interrogé sur ses plans pour l’avenir après la fin du mandat de Macky Sall, Mansour Faye s’est montré optimiste. Malgré ses douze années passées au sein du gouvernement, il a souligné qu’il avait d’autres projets en dehors de ses fonctions officielles.

« C’est vrai que ça fait 12 ans que j’occupe des fonctions étatiques, mais j’ai également d’autres choses à côté. Je suis arrivé dans le gouvernement (de Macky Sall) quand j’avais 47 ans. Mais avant ça, de 0 à 47 ans, j’étais quelque part, n’est-ce pas ? », a-t-il déclaré, laissant entendre qu’il envisageait diverses opportunités pour son avenir personnel et professionnel.

Cette démarche de transparence de la part de Mansour Faye témoigne de l’importance accordée à l’intégrité et à la responsabilité dans la gestion des affaires publiques. En faisant sa déclaration de patrimoine, il envoie un signal fort quant à son engagement envers la lutte contre la fraude et la corruption, ainsi que son respect des normes éthiques et légales.

Indemnité d’ancien président : Macky Sall va coûter plus de 100 millions de francs CFA par an au contribuable

Le départ du pouvoir de l’ancien président du Sénégal, Macky Sall, soulève une fois de plus la question des indemnités accordées aux anciens chefs d’État, suscitant des débats et des interrogations sur le coût pour le contribuable sénégalais.

En effet, dès son accession à la présidence en 2012, Macky Sall avait émis un décret attribuant un traitement spécifique aux anciens présidents, bien que cela ne soit pas requis par la Constitution. Ce décret prévoit notamment un traitement mensuel de 5 millions de francs CFA, une assurance maladie pour le président et son conjoint, ainsi que divers autres avantages tels que des véhicules, un logement et du mobilier d’ameublement.

De plus, l’État s’engage à prendre en charge les frais de déplacement en avion de l’ancien président et de son conjoint à hauteur de 40 millions de francs CFA par an. Ceux qui choisissent de vivre à l’étranger peuvent également bénéficier des services de quatre collaborateurs rémunérés selon les conditions des postes diplomatiques et consulaires du Sénégal.

En tenant compte de ces allocations, Macky Sall, qui a décidé de résider à l’étranger comme ses prédécesseurs, coûtera au contribuable sénégalais plus de 100 millions de francs CFA par an, sans compter les salaires et avantages des personnels mis à sa disposition.

Cependant, cette décision a été contestée par certains, dont Mandiaye Gaye, qui a appelé à l’abrogation du décret présidentiel. Selon lui, cette mesure constitue un excès de pouvoir et un privilège excessif accordé aux anciens présidents. Malgré ces objections, le décret est toujours en vigueur, ce qui signifie que Macky Sall continuera de bénéficier de ces avantages à moins que les nouvelles autorités ne décident de le révoquer.

Cette situation soulève des questions sur la responsabilité fiscale et l’utilisation des ressources publiques, tout en mettant en lumière le besoin éventuel de réformes dans la gestion des allocations accordées aux anciens dirigeants.

Passation de service : Macky Sall cède les rênes à Bassirou Diomaye Faye avant de se rendre à la Mecque

Suite à la passation de pouvoir officielle au nouveau président Bassirou Diomaye Faye, l’ancien chef de l’État sénégalais Macky Sall a entamé un nouveau chapitre en se rendant à la Mecque en compagnie de l’ancienne première dame, Marième Faye Sall. Cette décision intervient juste après avoir remis les clés du Palais présidentiel lors d’une cérémonie symbolique qui marque la transition vers une nouvelle ère pour le Sénégal.

La passation de service s’est déroulée en présence de dignitaires et de représentants du gouvernement, mettant ainsi fin au mandat de Macky Sall et inaugurant celui de Bassirou Diomaye Faye. Cette étape importante dans la vie politique du pays a été marquée par des discours émouvants et des vœux de succès pour l’avenir du Sénégal.

Après avoir accompli sa Oumra, un pèlerinage mineur à la Mecque, Macky Sall a saisi l’occasion pour se recueillir et renforcer son engagement spirituel. Cette démarche souligne son dévouement religieux et son désir de trouver guidance et réconfort après la fin de sa présidence.

Les photos de Macky Sall et Marième Faye Sall à la Mecque témoignent de leur profonde dévotion et symbolisent un nouveau départ dans leur vie après la fin de la présidence. Cette visite à la Mecque revêt une signification particulière pour le couple, soulignant leur attachement aux valeurs religieuses et leur recherche de spiritualité dans cette période de transition.

En tant qu’ancien chef d’État, la participation de Macky Sall à des initiatives pour la paix et la stabilité régionales est attendue, reflétant ainsi son leadership dans la région et au-delà. Sa visite à la Mecque s’inscrit dans cette perspective, démontrant son engagement continu en faveur de la paix et de la justice.

La passation de pouvoir et la visite à la Mecque de Macky Sall et Marième Faye Sall marquent une étape importante dans leur vie post-présidentielle, mettant en lumière leur dévotion religieuse et leur engagement envers les valeurs spirituelles.

Abdou Karim Sall exprime sa gratitude envers Macky Sall : « Merci infiniment du fond du cœur »

Dans un geste empreint de respect et de reconnaissance, Abdou Karim Sall, ancien ministre sous la présidence de Macky Sall et actuel directeur de l’ARTP, a adressé un vibrant hommage à l’ancien chef de l’État sénégalais, quelques jours après son départ officiel du palais de la République.

Alors qu’il se trouve actuellement à La Mecque, Abdou Karim Sall a exprimé ses sentiments depuis cet endroit saint. Il a ainsi souligné l’émotion qu’il a ressentie en voyant Macky Sall quitter ses fonctions présidentielles après deux mandats bien remplis.

Dans un texte chargé de reconnaissance, Abdou Karim Sall a tenu à exprimer sa gratitude envers Macky Sall pour son engagement inébranlable et son dévouement envers les Sénégalaises et les Sénégalais au cours des douze dernières années. Il a salué les réalisations accomplies sous sa direction et s’est montré confiant quant à la capacité de Macky Sall à relever de nouveaux défis dans le futur.

Abdou Karim Sall a également partagé sa fierté d’avoir eu l’opportunité de travailler aux côtés de Macky Sall, soulignant les enseignements précieux qu’il a tirés de cette collaboration. Il a conclu son message en exprimant ses meilleurs vœux à l’ancien président et à sa famille pour les années à venir, affirmant que le meilleur reste à venir pour eux.

Ce témoignage sincère et chaleureux reflète la profonde admiration et le respect mutuel entre Abdou Karim Sall et Macky Sall, tout en mettant en lumière les contributions significatives de ce dernier à la nation sénégalaise.

Départ émouvant de Macky Sall : Les adieux marqués par les larmes

Hier, un chapitre important de l’histoire politique du Sénégal s’est clos avec le départ du Président sortant, Macky Sall, du palais de la République. Accompagné de son successeur élu, Bassirou Diomaye Faye, qui a remporté la présidentielle avec 54,28% des suffrages dès le premier tour le 24 mars dernier, Macky Sall a dit au revoir à ses partisans dans un moment empreint d’émotion.

Après la cérémonie de passation de pouvoir, rapportée par L’Observateur, le domicile de Macky Sall, situé dans le quartier Mermoz, a été le théâtre de scènes déchirantes alors que militants, sympathisants, amis et collaborateurs se sont rassemblés pour lui dire adieu. Les larmes ont coulé lors de ces adieux poignants, témoignant de la profondeur des liens tissés entre Macky Sall et ceux qui l’ont soutenu tout au long de son mandat.

Le départ de Macky Sall a également été marqué par des adieux émouvants à l’Aéroport Léopold Sédar Senghor, où des dizaines de militants s’étaient mobilisés pour lui rendre hommage, selon Les Échos. Un moment particulièrement poignant s’est déroulé lorsque l’ancienne députée libérale, Fatou Thiam, a éclaté en sanglots après avoir salué Macky Sall. Ces scènes de dévotion et de tristesse illustrent l’impact profond que le président sortant a eu sur ses partisans et sur la vie politique du pays.

Finalement, Macky Sall a embarqué à bord de l’avion de commandement affrété par son successeur pour se rendre en Oumra, un voyage symbolique marquant une nouvelle étape dans sa vie après la présidence.

Le départ de Macky Sall est un moment chargé d’émotions et de réflexion, mettant en lumière le respect et la gratitude envers un leader politique qui a marqué l’histoire de son pays. Alors que le Sénégal entre dans une nouvelle ère avec l’arrivée de Bassirou Diomaye Faye à la présidence, les Sénégalais se souviendront avec respect et affection du mandat de Macky Sall et des nombreux défis qu’il a affrontés au cours de ses années au pouvoir.

Vidéo : Les moments émouvants du Tagato entre Macky Sall et le Pr Diomaye Faye

Une vidéo captivante circule sur les réseaux sociaux, dévoilant des instants émouvants lors du Tagato entre l’ancien président du Sénégal, Macky Sall, et le nouveau président, le Professeur Diomaye Faye. Cette cérémonie traditionnelle, chargée de symboles et de traditions, a été l’occasion pour les deux hommes de partager des moments de complicité et d’échange, sous le regard attentif de leurs partisans et des médias.

Les moments émouvants du Tagato entre Macky Sall et le Pr Diomaye Faye

Le Tagato, une coutume ancestrale sénégalaise, revêt une signification profonde dans la transition du pouvoir. C’est un rituel où l’ancien président remet symboliquement le flambeau au nouveau chef de l’État, marquant ainsi la continuité de l’État et la transmission pacifique du pouvoir.

Dans cette vidéo poignante, on observe Macky Sall et le Professeur Diomaye Faye échanger des gestes de respect et d’affection, témoignant de leur engagement envers le bien-être du pays et de son peuple. Les regards échangés, les poignées de main chaleureuses et les sourires complices illustrent l’esprit d’unité et de fraternité qui caractérise ce moment symbolique.

Les Sénégalais, témoins de cette transmission du pouvoir en toute sérénité, ont salué cette démonstration de maturité politique et de respect des institutions démocratiques. Cette vidéo a suscité une vague d’émotion et de fierté nationale, renforçant l’espoir en un avenir prometteur pour le Sénégal sous la direction du Pr Diomaye Faye.

Au-delà des différences politiques, cette cérémonie a rappelé l’importance de l’unité et de la collaboration pour surmonter les défis auxquels le pays est confronté. En célébrant ces moments de camaraderie et de transition pacifique du pouvoir, les Sénégalais renouvellent leur engagement envers la démocratie et la stabilité de leur nation.

Cette vidéo restera gravée dans les mémoires comme un témoignage poignant de l’esprit de concorde et de responsabilité qui anime le peuple sénégalais et ses dirigeants, une source d’inspiration pour les générations futures dans la construction d’un Sénégal meilleur et plus prospère.

Le Dakarois Quotidien N°147 – du 03/04/24 _ Passation de pouvoir : Bassirou Diomaye Faye prend les rênes

Le Dakarois Quotidien N°147 – du 03/04/24
🔴 Passation de pouvoir : Bassirou Diomaye Faye prend les rênes

Fatick exprime son attachement à Macky Sall et salue ses réalisations après son départ de la présidence

La ville de Fatick, berceau de l’ancien président sénégalais Macky Sall, témoigne de son attachement et de sa reconnaissance envers celui qui a dirigé le pays pendant douze ans. Alors que Macky Sall achève son mandat présidentiel, les habitants de Fatick expriment un profond sentiment de gratitude envers les réalisations qui ont marqué son règne et ont contribué au développement de leur région.

Durant ses deux mandats présidentiels, Macky Sall a insufflé un nouvel élan de développement à Fatick, à travers la mise en œuvre de projets d’infrastructures majeurs. La ville a vu émerger de nouvelles structures telles que les locaux de la mairie, la grande mosquée, un boulevard et le Tribunal de grande instance, qui ont considérablement amélioré le cadre de vie et ont renforcé l’identité de la région.

Ces réalisations ont eu un impact significatif sur la dynamique économique de Fatick, attirant de nouveaux investisseurs et créant des opportunités d’emploi pour les habitants. De nombreux commerces ont prospéré grâce aux efforts déployés par le gouvernement de Macky Sall pour moderniser les infrastructures de la ville, notamment dans le domaine des transports et de la connectivité.

Le leadership de Macky Sall a également été salué pour son engagement envers le développement humain et social de Fatick. Des programmes d’éducation, de santé et de formation ont été mis en place pour répondre aux besoins de la population locale, offrant ainsi de meilleures perspectives d’avenir pour les habitants de la région.

En outre, la présence constante de Macky Sall à Fatick a renforcé le sentiment d’appartenance des habitants à leur ville natale et a suscité un sentiment de fierté collective. Sa proximité avec la population locale et son engagement envers le développement de la région ont été unanimement salués par les résidents de Fatick.

Alors que Fatick s’apprête à tourner une nouvelle page de son histoire avec l’investiture du nouveau président, Bassirou Diomaye Faye, les habitants expriment leur reconnaissance pour le legs laissé par Macky Sall et leur espoir que les projets lancés sous sa présidence seront poursuivis et achevés avec succès pour le bien-être durable de la communauté de Fatick.

Macky Sall met à jour sa biographie sur les réseaux sociaux : Un signe de transition officielle

Après douze ans à la tête de l’État sénégalais, le mandat de Macky Sall a pris fin le mardi 2 avril 2024. Ce jour a également marqué la passation de pouvoir à son successeur, Bassirou Diomaye Faye. Dans un geste symbolique de transition officielle, Macky Sall a apporté des modifications significatives à sa biographie sur les réseaux sociaux.

Exit le titre de « Président de la République du Sénégal ». Désormais, Macky Sall se présente comme « Ancien Président de la République du Sénégal / Envoyé spécial du 4P (Pacte de Paris pour les Peuples et la Planète) ». Ce changement reflète clairement sa nouvelle position en tant qu’ancien chef d’État et son engagement en tant qu’envoyé spécial du Pacte de Paris pour les Peuples et la Planète.

Cette mise à jour de sa biographie sur les réseaux sociaux est significative à plusieurs égards. Tout d’abord, elle témoigne du respect des protocoles et des traditions démocratiques qui entourent le transfert de pouvoir dans le pays. En ajustant sa biographie pour refléter son nouveau statut, Macky Sall souligne son respect pour les institutions démocratiques et la primauté de la loi.

De plus, cette modification souligne la transition vers une nouvelle phase de sa carrière politique et de son engagement public. En tant qu’ancien président, Macky Sall entre dans une nouvelle étape de sa vie où il pourra mettre à profit son expérience et son expertise au service de causes importantes, telles que le Pacte de Paris pour les Peuples et la Planète.

Enfin, cette mise à jour de sa biographie sur les réseaux sociaux est également un moyen de communiquer avec le public et de partager ses nouveaux projets et engagements. Elle permet à Macky Sall de rester transparent et accessible, tout en continuant à jouer un rôle important dans la vie politique et publique du Sénégal et au-delà.

La mise à jour de la biographie de Macky Sall sur les réseaux sociaux marque une transition officielle vers une nouvelle phase de sa vie et de son engagement public. C’est un signe de respect pour les institutions démocratiques, ainsi qu’un moyen de communiquer avec le public et de partager ses nouveaux projets et engagements.

Hommage de Mamadou Diagne Sy Mbengue à Macky Sall : « Le Peuple sénégalais vous dit merci… »

Dans un témoignage empreint de reconnaissance et de gratitude, Mamadou Diagne Sy Mbengue, Directeur Général de la SN HLM et Président de TBF, rend hommage au Président Macky Sall pour ses vingt années de service dévoué à la nation sénégalaise. Depuis avril 2004, date à laquelle leurs chemins se sont croisés, jusqu’à avril 2024, le parcours de Macky Sall a été marqué par des réalisations et des accomplissements qui ont profondément impacté le Sénégal.

Dans une lettre ouverte pleine de reconnaissance, Mamadou Diagne Sy Mbengue exprime sa gratitude envers Macky Sall pour son leadership éclairé et son engagement indéfectible envers son pays. Il souligne les multiples facettes de l’action présidentielle, de la construction d’infrastructures à l’amélioration de la vie quotidienne des Sénégalais, en passant par la promotion du développement économique et social à travers tout le pays.

Macky Sall quitte le Palais présidentiel

Le paysage politique sénégalais a été le témoin d’un moment historique alors que le président Macky Sall quittait le Palais présidentiel. Des photographies saisissantes capturant cet événement majeur ont circulé, offrant une perspective puissante sur ce moment symbolique pour le Sénégal.

Ces images, prises sur le vif, témoignent de l’importance des décisions présidentielles et de leur impact sur la nation. Le départ de Macky Sall du Palais présidentiel marque la fin d’un chapitre et le début d’un nouveau dans l’histoire gouvernementale du pays.

L’émotion et le poids de cette transition sont palpables dans chaque cliché, reflétant l’importance de cet événement pour le peuple sénégalais. Ces photographies offrent également un regard intime sur la vie politique du pays, mettant en lumière les moments clés qui façonnent son destin.

En immortalisant cet instant historique, les photographes ont capturé bien plus que des images : ils ont documenté un moment de changement et de renouveau pour le Sénégal. Ces photos resteront gravées dans l’histoire du pays, rappelant la transition démocratique et les aspirations d’un peuple vers un avenir meilleur.

Alors que le Sénégal entre dans une nouvelle ère avec un nouveau leadership, ces images serviront de témoignage visuel de ce moment crucial dans l’histoire du pays. Elles rappellent également l’importance de la transparence et de la responsabilité dans la gouvernance démocratique, valeurs essentielles pour le développement et la prospérité de la nation sénégalaise

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Replay – CICAD : Cérémonie d’investiture de Bassirou Diomaye Faye

DIRECT – CICAD : Cérémonie d’investiture de Bassirou Diomaye Faye

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Passation de pouvoir : Bassirou Diomaye Faye accompagne Macky Sall

Dans un geste de transition pacifique et symbolique, le nouveau président entrant, Bassirou Diomaye Faye, accompagne le président sortant Macky Sall, marquant ainsi le début d’une nouvelle ère politique au Sénégal.

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Pierre Goudiaby Atepa : Un appel à la patience et au travail sous le nouveau Président

Suite à la prestation de serment du président Bassirou Diomaye Faye devant la Nation sénégalaise, les réactions se multiplient quant aux défis qui attendent le nouveau chef d’État. Sur le plateau de la Rts, l’architecte renommé Pierre Goudiaby Atepa a pris la parole pour adresser un message d’encouragement et d’engagement envers l’avenir du pays.

D’emblée, Atepa a appelé les Sénégalais à faire preuve de patience et à se mettre résolument au travail. Il a souligné que le changement ne peut se produire du jour au lendemain et que des efforts soutenus seront nécessaires pour atteindre les objectifs fixés.

Selon Atepa, les attentes sont considérables et le président Diomaye sera à la hauteur de cette charge, bénéficiant à la fois du soutien populaire et d’un entourage compétent. Toutefois, il a insisté sur la nécessité de dépasser les querelles politiques et de se concentrer sur les actions concrètes pour le développement du pays.

Rejoignant les priorités énoncées par le nouveau président, Atepa a souligné l’importance de la cohésion nationale et du travail acharné pour sortir le pays de la pauvreté. Il a également appelé à une analyse approfondie de la situation et à la mise en œuvre de projets structurants pour stimuler le progrès.

Toussaint Manga, membre de l’ex-Pastef, a également exprimé son optimisme quant à l’avenir sous la présidence de Bassirou Diomaye Faye. Soulignant l’importance de la stabilité et de la paix pour le développement, il a affirmé que l’espoir renaît avec l’investiture du nouveau président.

Ensemble, ces réactions reflètent un sentiment d’optimisme et d’engagement envers un avenir meilleur pour le Sénégal, avec un appel à l’unité, à la patience et au travail acharné sous la direction du président fraîchement investi.

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CICAD – Cérémonie d’Investiture : Le premier Discours du Président Bassirou Diomaye Faye

Dans le cadre solennel de la cérémonie d’investiture au Centre International de Conférences Abdou Diouf (CICAD), le nouveau Président du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a prononcé son premier discours en tant que chef d’État, devant une assemblée nationale et internationale attentive.

Dans son allocution inaugurale, le Président Faye a souligné l’importance historique de cet événement et a exprimé sa profonde gratitude envers le peuple sénégalais pour la confiance qu’il lui a témoignée en le choisissant comme leader. Il a également rendu hommage à ses prédécesseurs et aux institutions démocratiques du pays qui ont permis une transition pacifique et ordonnée du pouvoir.

Le Président Faye a tracé les grandes lignes de sa vision pour le Sénégal, mettant l’accent sur la nécessité d’œuvrer pour l’unité nationale, la stabilité politique et le progrès économique. Il a affirmé son engagement à lutter contre la corruption, à promouvoir la justice sociale et à renforcer les institutions démocratiques du pays.

Sur le plan international, le Président Faye a réaffirmé l’engagement du Sénégal envers la coopération régionale et internationale, tout en défendant les intérêts nationaux et en promouvant la paix et la sécurité dans la sous-région.

En conclusion, le Président Bassirou Diomaye Faye a appelé à l’unité et à la solidarité de tous les citoyens sénégalais, quelle que soit leur origine ou leur appartenance politique, pour relever les défis qui attendent le pays et construire un avenir meilleur pour les générations futures. Son discours inaugural a ainsi posé les bases d’une nouvelle ère pour le Sénégal, placée sous le signe de l’espoir, du progrès et de la dignité nationale.

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Fin de Règne : Macky Sall met fin aux fonctions du Premier Ministre et de Hauts Responsables du Gouvernement

Dans une série de décrets en date du 31 mars 2024, le Président de la République, Macky Sall, a mis fin aux fonctions de plusieurs hauts responsables du gouvernement, marquant ainsi la fin de son mandat en tant que chef de l’État.

Les décrets, numérotés 2024-914 à 2024-918, ont notamment mis fin aux fonctions du Premier Ministre, Sidiki Kaba, ainsi que du ministre Secrétaire Général de la Présidence, Oumar Samba Ba. De plus, le ministre Secrétaire Général du Gouvernement, Seydou Guèye, ainsi que les membres du Cabinet du président de la République ont également été affectés par ces décisions.

Parmi les autres hauts fonctionnaires dont les fonctions ont été mises fin par ces décrets, figurent M. Diatourou Ndiaye, Ministre et secrétaire Général adjoint de la Présidence de la République, ainsi que M. François Collin, Ministre et secrétaire Général adjoint de la Présidence de la République.

Ces décrets, publiés dans le journal officiel de la République du Sénégal, marquent la fin d’une ère politique et le début d’une transition vers une nouvelle direction gouvernementale. Il est attendu que de nouveaux responsables soient nommés pour assumer ces postes clés dans les prochains jours, alors que le pays se prépare à accueillir un nouveau chef d’État.

Fin de règne: Macky met fin par décrets aux fonctions du Pm, des membres de son Cabinet, du secrétaire Général du Gouvernement Seydou Guèye
Fin de règne: Macky met fin par décrets aux fonctions du Pm, des membres de son Cabinet, du secrétaire Général du Gouvernement Seydou Guèye

Le Président du Conseil Constitutionnel répond aux accusations de Corruption

Lors de la cérémonie d’investiture de Bassirou Diomaye Faye, Mamadou Badio Camara, président du Conseil constitutionnel, a pris la parole pour répondre aux accusations de corruption portées contre l’institution suite au report de la présidentielle et à l’invalidation de la candidature de Karim Wade par le Parti Démocratique Sénégalais (PDS).

M. Camara a souligné que le Conseil Constitutionnel avait agi en toute légalité et impartialité, affirmant que le vainqueur de l’élection présidentielle avait été clairement identifié dans les heures suivant la fermeture des bureaux de vote. Il a ajouté que l’institution avait fait son devoir au nom du peuple sénégalais, en respectant la Constitution et en garantissant l’expression de la volonté populaire.

Face aux attaques visant à déstabiliser le Conseil Constitutionnel, M. Camara a réaffirmé la résilience des institutions du pays et leur capacité à fonctionner dans le cadre constitutionnel établi. Il a conclu en soulignant qu’il n’y avait pas de crise institutionnelle, mais plutôt une volonté commune de respecter les principes démocratiques et constitutionnels du Sénégal.

Cette déclaration intervient dans un contexte où la crédibilité des institutions et l’intégrité du processus électoral sont au centre des préoccupations politiques au Sénégal. Le discours de M. Camara vise à restaurer la confiance du public dans le fonctionnement démocratique du pays et à dissiper les soupçons de corruption qui pèsent sur le Conseil Constitutionnel.

Entrée solennelle du Président Bassirou Diomaye Faye au CICAD

La cérémonie d’investiture du nouveau président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, au Centre International de Conférences Abdou Diouf (CICAD), est un moment historique et solennel, marquant le début d’une nouvelle ère pour le pays.

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Amadou Ba se Retire pour une retraite spirituelle après sa défaite à la Présidentielle

Après sa défaite lors de l’élection présidentielle récente face à Bassirou Diomaye Faye, Amadou Ba a décidé de se retirer pour une retraite spirituelle. Le candidat malheureux a été largement battu lors du scrutin, et pour trouver réconfort et inspiration, il s’est rendu à La Mecque pour accomplir la Oumra.

Cette démarche marque son retour après la victoire de son adversaire politique et ancien collègue à la direction générale des impôts et domaines. Bassirou Diomaye Faye sera d’ailleurs intronisé à la tête de la république ce mardi 2 avril, marquant ainsi une nouvelle ère politique pour le pays.

La décision d’Amadou Ba de se retirer pour une retraite spirituelle montre sa volonté de trouver la paix intérieure et la clarté après cette période intense de campagne électorale et de défaite. C’est également un acte de foi et de dévotion envers ses croyances religieuses, cherchant la guidance divine pour son avenir et celui de son pays.

Alors que le Sénégal entre dans une nouvelle phase de gouvernance avec l’intronisation de Bassirou Diomaye Faye, Amadou Ba prend le temps de se recentrer sur lui-même et sur ses valeurs spirituelles. Sa retraite spirituelle peut être vue comme un moment de réflexion profonde et de renouveau, lui permettant de repartir sur de nouvelles bases et de contribuer positivement à la vie politique de son pays à l’avenir.

«Mes chers alliés, je vous invite…» : Macky Sall adresse une lettre d’adieu à Benno Bokk Yaakaar

En ce lundi 1er avril, veille de son départ du pouvoir, le président sortant Macky Sall a adressé une lettre empreinte d’émotion à ses camarades de la majorité présidentielle, Benno Bokk Yaakaar. Dans ce message, le chef de l’État sortant remercie chaleureusement ses compagnons de route pour leurs douze années de collaboration et d’engagement au service du peuple sénégalais. Voici le texte intégral de cette correspondance historique :

Présidence de la République
Dakar, le 1er avril 2024

Lettre à tous mes camarades républicains

Mes Chers camarades,

Au moment de quitter le pouvoir ce 2 avril 2024, j’exprime au peuple sénégalais dans son entièreté, ma profonde gratitude pour sa confiance renouvelée à maintes occasions pendant les douze années où j’ai eu l’honneur de présider aux destinées de notre nation et à mes camarades de l’Alliance Pour la République, mes chaleureux et infinis remerciements.

Depuis le 1er décembre 2008, militants de l’Alliance Pour la République des premières heures, concitoyens de bonne volonté et autres fils de la République qui nous ont rejoints dans le vaste chantier de la construction nationale, vous n’avez cessé de me témoigner de votre soutien indéfectible dans la mise en œuvre de notre vision commune pour un Sénégal émergent. Un Sénégal de tous, un Sénégal pour tous.

Nous avons réussi ensemble à écrire de belles pages de l’histoire de notre pays. Nous continuerons ensemble à écrire de nouvelles pages, en toute responsabilité et dans la droite ligne de nos convictions démocratiques et républicaines.

Chers camarades de l’Alliance Pour la République, je vous exhorte, sur ce chemin de nouvelles conquêtes, de rester soudés, résolument tournés vers l’avenir. La démocratie est, d’abord, une succession de cycles. L’essentiel n’est pas de perdre ou de gagner. L’essentiel est d’être constamment en alerte lorsque l’intérêt de notre pays est en jeu, lorsque le bien-être des populations est en jeu.

Je vous recommande donc de rester en alerte, d’être plus que jamais ancrés dans notre tradition républicaine, de regarder fermement vers les nouveaux horizons pour de nouvelles victoires.

Je vous recommande de rester dignes et engagés en agissant dans le respect des institutions, de la République, des principes démocratiques et de l’éthique républicaine.

Je vous recommande de reprendre le travail à la base, parmi et aux côtés de nos vaillantes populations, car elles sont la source de la légitimité et le siège par excellence de la souveraineté.

Je vous recommande enfin de consolider la cohésion de notre parti et de perpétuer la solidarité avec nos partenaires de la grande coalition Benno Bokk Yaakaar, de procéder au niveau de toutes les communes, à l’évaluation exhaustive de l’élection présidentielle du 24 mars 2024 afin d’en tirer un bilan objectif et d’envisager les perspectives de relance et de remobilisation de notre organisation et de tous ses membres.

Mes chers camarades, en ma qualité de Président de l’Alliance Pour la République, je serai toujours avec vous, toujours à vos côtés, pour défendre les acquis de notre pays et dicter à l’histoire de nouvelles conquêtes pour que les aspirations de notre peuple se traduisent en réalité.

Je sais que nous pouvons, ensemble, compter sur les jeunes et les femmes de notre parti, l’Alliance Pour la République, fer de lance de tous nos combats, de toutes les mutations heureuses de notre société et garantes de la préservation de nos acquis.

Unis et mobilisés, les portes de l’avenir nous restent ouvertes.

Vive le Sénégal
Vive la République
Vive l’Alliance pour la République

SEM Macky SALL
Président de l’Alliance Pour la République

Le Dakarois Quotidien N°146 – du 02/04/24 – investiture du Président Bassirou Diomaye Faye : Les Grands Défis d’une Nouvelle Ère Nationale

Le Dakarois Quotidien N°146 – du 02/04/24
🔴 investiture du Président Bassirou Diomaye Faye : Les Grands Défis d’une Nouvelle Ère Nationale

Lettre à tous mes camarades républicains (Macky SALL)

Chers Camarades,

Alors que nous amorçons la transition vers de nouveaux horizons, je tiens à exprimer ma profonde gratitude envers le peuple sénégalais pour sa confiance continue, ainsi qu’à vous, mes camarades de l’Alliance Pour la République (APR), pour votre soutien indéfectible au cours de ces douze dernières années. Ensemble, nous avons entrepris un voyage vers un Sénégal émergent, et je suis fier des réalisations que nous avons accomplies ensemble.

Depuis le début de notre parcours en décembre 2008, vous avez été les piliers sur lesquels reposait notre vision commune pour notre nation. Votre dévouement et votre engagement ont été inestimables dans la construction d’un Sénégal meilleur pour tous ses citoyens. Nous avons écrit ensemble des chapitres importants de l’histoire de notre pays, et je suis convaincu que nous continuerons à écrire de nouvelles pages, en respectant nos valeurs démocratiques et républicaines.

Camarades de l’APR, je vous exhorte à rester unis dans notre quête de nouvelles réalisations. La démocratie est un processus en constante évolution, et notre responsabilité est de rester vigilants pour défendre les intérêts de notre nation et le bien-être de nos concitoyens. Que nous soyons dans l’opposition ou au pouvoir, notre engagement envers notre pays doit rester inébranlable.

Je vous encourage également à renforcer notre parti à la base, en travaillant aux côtés de nos concitoyens dans toutes les communautés. Les populations sont la source de notre légitimité et notre principal guide dans la poursuite de notre mission politique.

En tant que Président de l’APR, je m’engage à continuer à soutenir nos efforts collectifs pour défendre les acquis de notre pays et ouvrir la voie à de nouvelles réalisations. Je crois fermement en notre capacité à relever les défis qui se présentent à nous, en particulier avec l’appui des jeunes et des femmes, véritables forces vives de notre parti et de notre nation.

Ensemble, unis et mobilisés, nous avons un avenir prometteur devant nous. Restons fidèles à nos idéaux républicains et démocratiques, et continuons à travailler avec détermination pour un Sénégal meilleur pour tous.

Vive le Sénégal ! Vive la République ! Vive l’Alliance pour la République !

Avec gratitude et détermination,

SEM Macky SALL Président de l’Alliance Pour la République

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Lettre aux leaders et militants de Benno Bokk Yaakaar et de la Coalition de Grande Majorité Présidentielle

Depuis sa formation il y a douze ans, la Coalition Benno Bokk Yaakaar et la Coalition de Grande Majorité Présidentielle ont été des acteurs clés dans la scène politique du Sénégal. Ensemble, ces coalitions ont traversé des moments cruciaux de l’histoire politique du pays, laissant derrière elles un héritage de solidarité, de stabilité et de progrès. Alors que de nouveaux défis se profilent à l’horizon, il est temps de faire le bilan de ces douze années de coopération politique.

La solidarité a toujours été au cœur de l’identité de Benno Bokk Yaakaar et de la Coalition de Grande Majorité Présidentielle. Malgré les différences idéologiques et les divergences politiques, ces coalitions ont su maintenir une unité remarquable, faisant de la diversité une force plutôt qu’une faiblesse. Cette solidarité a été le fondement de la stabilité politique du Sénégal pendant une période de grands bouleversements régionaux et mondiaux.

Au cours de ces douze années, les coalitions ont œuvré sans relâche pour le progrès et le bien-être du peuple sénégalais. À travers des politiques audacieuses et des réformes progressives, elles ont contribué à transformer qualitativement et quantitativement le pays. Des initiatives telles que le Plan Sénégal Émergent ont été mises en œuvre pour propulser le pays vers l’émergence économique et le développement durable.

Malgré les succès, des défis persistent et de nouveaux défis émergent. Avec les récents changements à la tête de l’État, les coalitions sont confrontées à de nouveaux horizons politiques. Il est essentiel de maintenir la solidarité et l’unité pour surmonter ces défis et poursuivre la quête du progrès et de la prospérité pour tous les Sénégalais.

Les douze dernières années ont été marquées par la solidarité, la stabilité et le progrès sous l’égide de Benno Bokk Yaakaar et de la Coalition de Grande Majorité Présidentielle. Alors que de nouveaux chapitres s’écrivent dans l’histoire politique du Sénégal, il est crucial de rester fidèle à ces valeurs fondamentales et de continuer à travailler ensemble pour un avenir meilleur pour tous les citoyens sénégalais.

Le Sénégal sous Diomaye Faye : Une nouvelle ère économique en renégociant avec l’Occident

Depuis son accession à la présidence le 24 mars dernier, Bassirou Diomaye Faye, le nouveau chef d’État du Sénégal, promet une révolution dans la coopération internationale. Il a déjà entrepris la renégociation des contrats pétroliers et gaziers avec les compagnies occidentales, ouvrant ainsi une nouvelle ère économique pour le pays.

En partenariat avec la Russie, le Sénégal devrait lancer cette année les projets de gaz naturel liquéfié Grand Tortue Ahmeyim et de développement pétrolier Sangomar, d’une valeur de 4,8 milliards de dollars. Ces projets positionneront le Sénégal parmi les économies à la croissance la plus rapide au monde.

Le président Faye envisage également la renégociation des contrats relatifs aux projets pétroliers et gaziers développés par BP Plc, Kosmos Energy Ltd. et Woodside Energy Group Ltd, dans le but d’augmenter les revenus nationaux. Il remet notamment en question l’accord précédent qui attribuait les gisements offshore à BP.

Cette initiative devrait engendrer des retombées économiques significatives, telles que la création d’emplois et le développement des infrastructures locales. Elle intervient après une période où le Sénégal était largement sous le contrôle d’entreprises occidentales, principalement françaises, une situation perçue comme une forme de politique coloniale ayant nui à la population locale, confrontée à un coût de la vie élevé et à un chômage persistant malgré les changements de régime.

Sous le régime de Diomaye, ces projets visent à diversifier l’économie nationale et à créer une nouvelle source de richesse, synonyme d’indépendance économique et de développement durable. Le gouvernement prévoit-il des changements concrets pour répondre aux attentes de la population ? Est-il prêt à rejoindre l’Alliance des États du Sahel (AES) pour assurer la souveraineté économique en collaboration avec Bamako, Ouagadougou et Niamey ?

Au cours de la dernière décennie, les pays du Sahel ont revu leurs relations avec les pays occidentaux, visant une plus grande indépendance économique et militaire. Le Sénégal, avec son potentiel régional et sa situation géographique stratégique, pourrait jouer un rôle clé dans cette dynamique.

Communiqué : Mobilisation pour une Transition Démocratique au Sénégal

Alerte
En route vers l’élection présidentielle au Sénégal et à quelques heures du démarrage de la campagne électorale, le Président Macky Sall avait pris un décret abrogeant celui convoquant le coprs électoral en violation des principes et valeurs de la République du Sénégal dont le respect du calendrier républicain.
Le Mouvement Agir pour une Commune Active et Solidaire ( MACAS)dont j’ai l’insigne honneur de présider avait dénoncé cet acte anti républicain et pris en Assemblée Générale la décision de s’allier et de soutenir la coalition Diomaye Président à briguer les suffrages des Sénégalais particulièrement ceux de la commune de Dya.
Les résultats sortis des urnes au soir du scrutin du 24 mars 2024 donnent une victoire de 54,28% au candidat Bassirou Diomaye FAYE pour être élu 5e Président de la République du Sénégal,. Cette victoire au premier tour pour un opposant renseignent sur la percée exponentielle de ladite Coalition au niveau national particulièrement dans la commune de DYA .
Ce score constituant un tremblement de positions professionnelle et politique avec des résonances jusque dans les entrailles de tous les animateurs politiques de l’ex mouvance présidentielle , n’est que le point de départ d’une mort politique silencieuse et généralisée à parachever au soir des élections municipales à venir.
C’est pourquoi sentant leur mort politique prochaine, les maires de l’ex mouvance présidentielle ( Benno Bok Yakar) , dans le désarroi et le dénuement total, font partout des clins d’œil et tapent désespérément à toutes les portes des actuels tenants du pouvoir de peur que les sucettes dont ils se targuaient et avec lesquelles ils trompaient leurs électeurs ne soient pas otées de leur bouche pour ne pas se retrouver dans une famine financière et budgétaire agonisante .
Aux militants , militantes et sympathisants de la coalition Diomaye Président , barrons la route à ces prédateurs et refusons de compter parmi nos rangs des parasites qui ne pointent leur nez que quand la moisson est mûre pour en profiter sans scrupule. A ces maires renifleurs de saveurs budgétaires et financières nous leurs disons qu’ils ont gouverné et continuent à diriger leur localité dans la manipulation et la tromperie.
Nous les alertons à rester dans l’opposition avec dignité pour rendre la monnaie au Président Macky Sall qui leur a tout donné et de s’approprier cette maxime sociologique de notre société :« So tité nanga dessé fiit, So weté nanga goré ,So gnaké nanga mougne ».

Ibrahima DIOUF,
Contrôleur des Impôts et des Domaines
Président du Mouvement Agir pour une Commune Active et Solidaire (MACAS) ,
Arrondissement de Ngothie
Commune de Dya
Région de Kaolack

Liste des invités à la Cérémonie d’investiture : Bassirou Diomaye Faye et Macky Sall doivent se mettre d’accord

Selon les informations relayées par le journaliste Madiambal Diagne, la cérémonie d’investiture et de prestation de serment du nouveau président du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, prévue pour le 2 avril 2024, se déroulera avec la participation d’invités déterminés d’un commun accord entre le nouveau président et son prédécesseur, le président sortant Macky Sall.

À ce stade, seuls les chefs d’État membres de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et de la Mauritanie ont été officiellement invités à assister à la cérémonie. Cependant, la liste complète des invités n’a pas encore été divulguée.

Il est donc attendu que Bassirou Diomaye Faye et Macky Sall se concertent pour finaliser la liste des personnalités qui seront présentes à cette cérémonie historique. Une fois que les deux dirigeants se seront mis d’accord sur les invités, la liste officielle sera rendue publique.

Cette démarche reflète le respect des traditions démocratiques et institutionnelles du Sénégal, où la transition du pouvoir se fait dans le cadre d’un processus transparent et concerté entre les différentes parties prenantes.

La nation sénégalaise attend avec impatience de connaître les détails de cet événement majeur, qui marquera le début d’un nouveau chapitre dans l’histoire politique du pays.

Pr Mbaye Thiam : « Bassirou Diomaye Diakhar Faye comme président n’est pas une révolution mais… »

Dans une analyse nuancée, le Professeur Mbaye Thiam, historien, archiviste et enseignant à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, met en perspective l’élection de Bassirou Diomaye Diakhar Faye à la présidence de la République du Sénégal. Selon lui, cette élection ne représente pas une révolution, mais plutôt une évolution marquée par des ruptures significatives.

Dans une récente intervention sur Iradio, le Professeur Thiam a souligné que le terme « révolution » implique un changement radical du système de gouvernance et des priorités nationales. Il estime que bien que des éléments de rupture soient présents dans l’arrivée de Bassirou Diomaye Diakhar Faye au pouvoir, ces changements ne sont pas suffisamment radicaux pour être qualifiés de révolutionnaires.

Il met en lumière le fait que l’histoire enseigne que les révolutions se caractérisent par des transformations profondes et radicales dans la manière dont un pays est gouverné et dans les priorités nationales. Alors que des changements significatifs sont attendus sous la nouvelle administration, le Professeur Thiam considère qu’ils ne représentent pas une révolution au sens historique du terme.

Il insiste sur l’idée que malgré ces nuances, l’arrivée de Bassirou Diomaye Diakhar Faye au pouvoir ouvre la voie à des évolutions importantes et à des ruptures dans la gouvernance et les politiques nationales. Ces changements peuvent être perçus comme une étape dans l’évolution démocratique et politique du Sénégal, même s’ils ne constituent pas une révolution à proprement parler.

Assemblée Générale de BBY à Saint-Louis : Mansour Faye s’engage à une opposition républicaine

Une semaine après les résultats de l’élection présidentielle et la défaite de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY), une assemblée générale a été convoquée à Saint-Louis pour exprimer la reconnaissance envers les militants et discuter de leur nouveau rôle en tant qu’opposants.

Mansour Faye, responsable départemental de BBY et porte-parole de l’assemblée, a rappelé la tradition de la coalition, consistant à mobiliser les militants avant chaque élection et à les rassembler après pour les remercier et les encourager. Cette réunion revêtait une importance particulière pour BBY, car elle intervient après la victoire de la coalition Bassirou Diomaye Faye et l’élection de ce dernier à la présidence du Sénégal.

Faye a saisi l’occasion pour féliciter le président nouvellement élu et exprimer ses vœux de réussite à la nouvelle équipe dirigeante. Il a également remercié les militants de BBY et leurs alliés pour leur engagement lors de la campagne électorale, ainsi que les efforts déployés par Amadou Ba, candidat de la coalition.

Dans son discours, Faye a souligné l’importance de la démocratie sénégalaise et de l’implication du président Macky Sall dans le maintien de la paix et de la sérénité pendant le processus électoral. Il a insisté sur « la nécessité de mettre de côté les intérêts individuels au profit de l’intérêt supérieur de la nation sénégalaise ».

Cette assemblée marque le début d’une nouvelle phase pour BBY à Saint-Louis, qui se positionne désormais en tant qu’opposition constructive, prête à défendre les valeurs démocratiques du Sénégal tout en contribuant au développement et au bien-être de ses citoyens.

Reprise imminente de la liaison maritime Dakar-Ziguinchor : Les responsables confiants

Les directeurs généraux du Port de Dakar et du Consortium sénégalais d’activité maritime (COSAMA), Mountaga Sy et le commandant Makhtar Fall, ont exprimé leur confiance quant à la reprise prochaine du trafic maritime entre Dakar et Ziguinchor.

Cette déclaration fait suite à l’arrivée du navire Diambogne au port de Ziguinchor après un voyage test, marquant ainsi une étape significative dans les préparatifs de la reprise de la liaison maritime.

« Le commandant du navire qui a effectué le voyage a confirmé que les conditions sont désormais réunies pour que le trafic des passagers entre Dakar et Ziguinchor puisse se faire dans de bonnes conditions avec le navire Aline Sitéo Diatta et toute la flotte disponible », a déclaré Mountaga Sy, directeur général du port autonome de Dakar.

Il a souligné que le voyage test du navire Diambogne, effectué avec succès, démontrait la viabilité et la sécurité du trajet entre les deux villes.

Pour garantir la sécurité de la navigation, Mountaga Sy a également expliqué les mesures prises pour éviter les risques d’ensablement dans les zones à risque, notamment en procédant à des relevés de sondages et à un reprofilage du couloir de navigation.

Le commandant Makhtar Fall, directeur général du COSAMA, a salué la réussite du voyage test et a souligné que les profondeurs sur le trajet étaient conformes aux relevés effectués, assurant ainsi une navigation en toute sécurité.

Cette avancée est accueillie avec enthousiasme par les acteurs économiques de Ziguinchor, qui estiment que la reprise des liaisons maritimes stimulera l’économie locale. Alimou Diallo, premier vice-président de la chambre de commerce de Ziguinchor, a exprimé sa gratitude envers les acteurs impliqués dans ce processus et a exprimé son espoir de voir les navires opérationnels d’ici la fête de la Korité.

La reprise de la liaison maritime entre Dakar et Ziguinchor, suspendue depuis près d’un an, est donc attendue avec impatience, offrant ainsi de nouvelles perspectives pour les échanges et le développement économique dans la région.

Birame Souleye Diop de Pastef : « Il n’y a qu’un seul président de la République, c’est Bassirou Diomaye Faye »

Lors de son passage à l’émission « Point de Vue » sur la Rts, Birame Souleye Diop, le 1er vice-président du Pastef, a abordé divers sujets politiques, notamment l’élection présidentielle et la victoire de Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Interrogé sur la position potentielle d’Ousmane Sonko aux côtés du nouveau président, Birame Souleye Diop met fin aux spéculations qui ont agité les débats ces derniers jours.

Il rappelle que lors de l’élection présidentielle, Ousmane Sonko, n’étant finalement pas candidat, a choisi de soutenir le candidat du Pastef, Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Malgré le slogan récent « Diomaye Moy Sonko, Sonko Moy Diomaye » durant la période électorale, Birame Souleye Diop précise que la situation est désormais claire : « Aujourd’hui, c’est Bassirou Diomaye Diakhar Faye qui est élu président. Et le Sénégal n’a qu’un seul président de la République. »

Il souligne que si le président estime qu’Ousmane Sonko possède les compétences nécessaires pour contribuer à alléger les souffrances des Sénégalais, il serait logique de faire appel à lui. Birame Souleye Diop insiste sur le fait que le président peut s’entourer de toutes les compétences disponibles, et que Sonko a joué un rôle important dans le processus électoral.

Cependant, il tient à faire la distinction entre l’État du Sénégal dirigé par le président de la République et le parti politique qui a soutenu le projet. Il souligne qu’il n’y a pas de dualité, de compétition ou de contradictions dans ce contexte, et que la décision d’impliquer Sonko revient au président lui-même.

Dans un contexte où les questions de gouvernance et de leadership sont cruciales, les remarques de Birame Souleye Diop mettent en lumière l’importance de l’unité et de la collaboration pour répondre aux défis nationaux et servir au mieux l’intérêt du peuple sénégalais.

Prestation de serment du nouveau Président : Bassirou Diomaye Diakhar Faye perpétue la tradition

Ce mardi 2 avril marquera un moment historique pour le Sénégal, alors que Bassirou Diomaye Diakhar Faye s’apprête à devenir le cinquième président de la République de ce pays d’Afrique de l’Ouest. À l’instar de ses prédécesseurs – Léopold Sédar Senghor, Abdou Diouf, Abdoulaye Wade et Macky Sall -, il sacrifiera à la tradition en prêtant serment devant le Conseil Constitutionnel, en présence de dignitaires nationaux et internationaux ainsi que d’invités de marque, à Diamniadio.

La cérémonie de prestation de serment revêt une symbolique particulière, marquant l’engagement solennel du nouveau président envers la Nation sénégalaise. En prononçant les mots prescrits par l’article 37 de la Constitution, Bassirou Diomaye Diakhar Faye s’engage à remplir fidèlement ses fonctions, à défendre les institutions constitutionnelles, l’intégrité du territoire et l’indépendance nationale, et à œuvrer pour la réalisation de l’unité africaine.

Cette tradition remonte à 1963, lorsque le premier président du Sénégal indépendant, Léopold Sédar Senghor, a inauguré cet acte symbolique devant la Cour suprême. Depuis lors, chaque président nouvellement élu a renouvelé ce serment, marquant ainsi le début de son mandat présidentiel. Bassirou Diomaye Diakhar Faye devient ainsi le dernier maillon d’une longue chaîne de dirigeants sénégalais à honorer cette tradition républicaine.

Après la prestation de serment, le nouveau président soumettra une déclaration écrite de son patrimoine au Conseil Constitutionnel, conformément aux exigences légales. Ce geste marque le début officiel de son mandat présidentiel et témoigne de son engagement envers la transparence et la bonne gouvernance.

Cette cérémonie, riche en symboles et en solennité, est un moment historique pour le Sénégal et pour Bassirou Diomaye Diakhar Faye, qui s’apprête à assumer les responsabilités et les défis inhérents à la plus haute fonction de l’État.

Critiques Internationales Contre Macky Sall : Les Enjeux Économiques selon le Professeur Mbaye Thiam

Lors d’une récente intervention devant le jury du dimanche sur Eradio, le Professeur Mbaye Thiam a abordé les critiques internationales dirigées contre le président Macky Sall et leur impact sur l’image du Sénégal à l’échelle mondiale. Selon lui, chaque pays a son propre parcours politique et aucune nation n’atteint l’idéal parfait, mais il est crucial de comprendre les enjeux économiques qui sous-tendent ces critiques.

Le Professeur Thiam souligne que, malgré ses imperfections, le Sénégal demeure un acteur majeur en Afrique et dans le monde. Il reconnaît les défis rencontrés lors des récentes élections présidentielles, notamment les problèmes dans le processus électoral et l’implication du président Macky Sall. Cependant, il souligne que les pays africains qui ont rapidement critiqué le Sénégal n’ont pas toujours une position morale solide, ayant eux-mêmes connu des coups d’État et des troubles politiques.

Il estime que ces critiques internationales sont motivées par le fait que le Sénégal est devenu un enjeu économique et géopolitique majeur en Afrique et dans le monde. Avec l’entrée prévue du Sénégal dans le secteur de l’énergie, notamment en tant que producteur de pétrole et de gaz, le pays attire l’attention des acteurs internationaux. Le Professeur Thiam suggère que certains pays cherchent à tirer profit de cette richesse potentielle, tandis que d’autres tentent d’influencer la politique sénégalaise dans leurs propres intérêts.

Le Professeur Thiam souligne l’importance pour le Sénégal de rester vigilant face à ces pressions internationales et de poursuivre une gouvernance basée sur la transparence et la bonne gestion des ressources nationales. Il met en garde contre les tentatives de manipulation extérieure et appelle à une prise de conscience collective pour défendre les intérêts du pays.

Cette analyse du Professeur Thiam met en lumière les enjeux complexes auxquels le Sénégal est confronté sur la scène internationale, soulignant l’importance d’une diplomatie éclairée et d’une gouvernance responsable pour assurer le développement et la stabilité du pays.

Macky Sall renforce la Gendarmerie au sein de l’Armée pour la Sécurité Nationale

À quelques jours de la passation de pouvoir avec son successeur, le président Macky Sall a pris des décisions stratégiques en matière de sécurité nationale, notamment en ce qui concerne le secteur des Forces Armées.

Un décret présidentiel signé le 29 mars a marqué une étape importante en intégrant la gendarmerie dans les formations militaires prenant rang à la droite des autres forces lors des cérémonies officielles et défilant en tête des troupes. Cette réforme confère à la gendarmerie une position renforcée au sein de l’Armée, lui appliquant les lois et règlements militaires, sauf exception motivée par la spécificité de son organisation et de ses services.

La compétence territoriale de la Gendarmerie nationale est étendue sur l’ensemble du territoire national, lui permettant d’exercer ses fonctions de police administrative. Cette mesure vise à renforcer l’efficacité et la cohérence des opérations de sécurité à travers le pays.

Par ailleurs, dans le cadre de l’exercice de ses fonctions, le Haut Commandant de la Gendarmerie nationale sera désormais assisté par un officier général, nommé par décret, qui aura le titre de Haut Commandant en second de la Gendarmerie nationale et sera également sous-directeur de la justice militaire. Ce haut gradé bénéficiera du rang et des avantages du Sous-chef d’état-major général des Armées vis-à-vis du personnel de la Gendarmerie nationale.

Il convient de souligner que la Gendarmerie nationale, au Sénégal, est une force de police au statut militaire. Si elle reste subordonnée au ministère des Forces Armées pour les missions militaires, cette réorganisation la place sous l’autorité directe du ministère de l’Intérieur pour les missions de police, ce qui renforce son rôle dans le maintien de l’ordre et la sécurité intérieure du pays.

Cette réforme marque un tournant significatif dans la structure et le fonctionnement des forces de sécurité au Sénégal, démontrant l’engagement du gouvernement à renforcer la capacité opérationnelle des forces de l’ordre pour mieux répondre aux défis de sécurité nationale.

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« Un Deal Macky Sall – Ousmane Sonko » : Révélation explosive d’un conseiller de Macky Sall

Une révélation fracassante a secoué la scène politique sénégalaise, alors qu’un conseiller politique de Macky Sall a lâché une bombe dans les colonnes du journal Le Monde. Selon ses dires, le président sortant et Ousmane Sonko auraient eu des discussions avant les élections présidentielles, suggérant ainsi l’existence d’un accord secret entre les deux hommes.

Le diplomate sénégalais, conseiller politique du président Macky Sall, dont l’identité n’a pas été divulguée par Le Monde, a affirmé : « Macky Sall et Ousmane Sonko se sont parlés quand M. Sonko était encore en prison. Il doit y avoir un deal entre eux. » Les détails précis de cet accord demeurent flous, le conseiller n’ayant pas fourni plus d’informations à ce sujet.

Cependant, selon lui, le report des élections présidentielles, avant d’être finalement contraint par le Conseil Constitutionnel, était une manœuvre stratégique de Macky Sall. « Repousser le scrutin aurait permis à Karim Wade de se qualifier, au Pastef de présenter la candidature de leur leader. Et à Macky Sall de changer de candidat à l’heure où des sondages confidentiels annonçaient sa défaite », a-t-il ajouté.

Cette révélation soulève de nombreuses questions sur les coulisses de la politique sénégalaise et sur les alliances potentielles entre les acteurs politiques majeurs du pays. Elle met également en lumière les stratégies et les calculs politiques qui ont pu influencer le déroulement des élections présidentielles récentes, suscitant ainsi un débat intense au sein de la société sénégalaise.

Me Moussa Sarr salue la victoire de Bassirou Diomaye Faye comme une manifestation de la volonté de changement du peuple sénégalais

Suite à la victoire de Bassirou Diomaye Faye aux élections présidentielles, l’avocat Me Moussa Sarr, connu pour sa défense des opposants politiques et des détenus d’opinion au Sénégal, a exprimé ses réflexions sur cette issue historique.

Me Moussa Sarr a salué cette victoire comme une démonstration de la maturité politique du peuple sénégalais, affirmant que cela témoigne de sa volonté ferme de changement pour un Sénégal meilleur. Avec près de 55% des voix remportées dès le premier tour, Bassirou Diomaye Faye s’apprête à devenir le cinquième Président de la République du Sénégal.

Cette réaction de Me Moussa Sarr souligne l’importance de la participation civique et démocratique dans le processus électoral, ainsi que l’espoir d’un avenir meilleur porté par le désir de changement exprimé par le peuple sénégalais.

La victoire de Bassirou Diomaye Faye marque un tournant dans l’histoire politique du Sénégal, et Me Moussa Sarr, par ses mots, encourage un nouvel élan vers la construction d’une société plus juste et prospère

Sénégal : China Henan International exclue des Appels d’Offres de la BAD pour Fraude

Une récente enquête menée par le Bureau de l’intégrité et de la lutte contre la corruption de la Banque africaine de développement (BAD) a mis en lumière des pratiques frauduleuses de la part de China Henan International, une entreprise attributaire de plusieurs projets au Sénégal. Cette révélation a entraîné l’exclusion de l’entreprise des appels d’offres de la BAD pour une période de 12 mois.

L’enquête a révélé que China Henan International Cooperation Group Company Limited avait omis de divulguer l’utilisation d’un commissionnaire lors de la soumission d’une offre dans le cadre d’un appel d’offres portant sur des travaux de génie civil pour la mise aux normes bitumineuses de la route Rukungiri-Kihihi-Ishasha/Kanungu, un projet soutenu par la BAD en Ouganda.

Cette omission a été considérée comme une pratique frauduleuse par le Bureau de l’intégrité de la BAD, qui a sanctionné China Henan International en l’excluant des appels d’offres pour une année entière.

Selon les informations rapportées par Libération, cette exclusion signifie que China Henan International ne pourra pas participer à des appels d’offres financés par la BAD jusqu’à ce qu’elle mette en œuvre un programme de conformité en matière d’intégrité conforme aux directives de la Banque.

Cette décision de la BAD souligne l’importance de la transparence et de l’intégrité dans les processus d’attribution de marchés publics, et envoie un message fort aux entreprises qui cherchent à contourner les règles établies.

Les répercussions de cette exclusion pourraient être significatives pour China Henan International, ainsi que pour d’autres entreprises qui opèrent dans le secteur des appels d’offres internationaux financés par des institutions telles que la BAD.

Récompenses au HCCT pour les Membres de « Macky dans nos Veines »

Les nominations ne se limitent pas au Conseil économique, social et environnemental (CESE). Deux membres du mouvement « Macky dans nos veines », l’ancienne députée Awa Guéye et Dié Lèye Seck, ont été récemment nommées au Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT).

Cette décision intervient dans un contexte où le président sortant, Macky Sall, a déjà fait des ajustements au sein de son gouvernement, mettant de côté les proches d’Amadou Ba et nommant Thérèse Faye Diouf au poste de ministre de la Femme. Les nominations de Awa Guéye et Dié Lèye Seck au HCCT viennent renforcer la tendance de promotion des membres du mouvement « Macky dans nos veines ».

Cette reconnaissance par le président sortant souligne l’influence et l’importance du mouvement « Macky dans nos veines » dans les cercles politiques sénégalais. Ces nominations peuvent être interprétées comme un signe de gratitude et de fidélité envers les membres actifs du mouvement qui ont soutenu Macky Sall tout au long de son mandat.

Cependant, cette décision peut également susciter des interrogations quant à la nature des relations entre le gouvernement et les mouvements politiques, ainsi que sur la transparence et l’équité des processus de nomination.

Dans tous les cas, ces nominations soulignent l’importance des réseaux politiques et des alliances dans le paysage politique sénégalais, et mettent en lumière la nécessité pour les autorités de garantir la représentativité et la diversité au sein des institutions gouvernementales.

Retour des Ministres à l’Assemblée : Les députés qui risquent de perdre leur siège

À moins d’une dissolution de l’Assemblée nationale, les députés du Pastef, devenus ministres, sont désormais tenus de renoncer à leur mandat parlementaire. Cette obligation découle des nouvelles dispositions de l’article 54 de la Constitution, qui exigent que les députés-ministres « suspendent leur mandat ». Ces dispositions ont été votées lors de la suppression du poste de Premier ministre en 2019.

Cependant, une situation inverse pourrait se produire, selon des informations rapportées par WalfQuotidien. Huit responsables du camp présidentiel pourraient déclencher une procédure de réintégration à l’Assemblée nationale. Parmi eux figurent le président du Conseil économique, social et environnemental (CESE), Abdoulaye Daouda Diallo, l’ancien Premier ministre et candidat malheureux de Benno Bokk Yakaar (BBY), Amadou Ba, ainsi que plusieurs ministres et anciens ministres tels que Abdoulaye Saydou Sow, Oumar Youm, Mariama Sarr, Fatou Diané, Aly Ngouille Ndiaye et Cheikh Abdoul Ahad Mbacké.

Ces responsables politiques avaient initialement cédé leur siège de député une semaine après l’installation de la 14e législature en septembre dernier. Aujourd’hui, ils ont la possibilité de déclencher la procédure de réintégration en écrivant au président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, pour récupérer leur mandat des mains de leurs suppléants respectifs : Demba Ba, Abdoulaye Wilane, Maïmouna Séne, Abdoulaye Diagne, Yoro Sow et Matar Diop.

L’ancien ministre de la Justice, Me Malick Sall, avait précédemment souligné que cette disposition restait en vigueur malgré le rétablissement du poste de Premier ministre. Cette possibilité de retour à l’Assemblée nationale ouvre ainsi la voie à d’éventuelles réorganisations politiques et à des changements au sein du paysage parlementaire sénégalais.

Canada : Deux Sénégalais décédés dans des conditions horribles

Abdoulaye Ndoye et Ndongo Sarr ont trouvé la mort dans des circonstances tragiques au Canada. Selon les informations fournies par le président de l’Association des Sénégalais d’Amérique, relayées par Les Échos, les deux compatriotes auraient succombé au froid.

La source indique que leurs corps ont été découverts à 5 km de la frontière canadienne, alors que les données météorologiques enregistraient des températures glaciales atteignant jusqu’à -15 degrés Celsius. Les victimes auraient traversé la frontière canadienne en provenance de New York.

Le consul général du Sénégal à New York, contacté par le journal, a confirmé la cause de leur décès.

« Les recherches se poursuivent pour retrouver un troisième Sénégalais porté disparu », rapporte le quotidien d’informations.

Cette tragédie soulève des préoccupations quant à la sécurité des migrants et des demandeurs d’asile, en particulier ceux qui entreprennent des voyages dangereux dans des conditions météorologiques extrêmes. Les températures glaciales de l’hiver canadien peuvent être mortelles pour ceux qui ne sont pas préparés ou équipés pour faire face à de telles conditions.

La communauté sénégalaise et les autorités locales doivent redoubler d’efforts pour sensibiliser sur les dangers potentiels de la migration irrégulière et fournir un soutien adéquat aux migrants vulnérables. Des mesures doivent également être prises pour renforcer la surveillance et la sécurité le long des routes migratoires afin d’éviter de telles tragédies à l’avenir.

En attendant, nos pensées vont aux familles et aux proches des victimes, alors qu’elles traversent cette période de deuil et de chagrin.

Analyse d’une Affaire au retentissement national Adji Sarr, réfugiée Politique en Suisse

L’affaire Adji Sarr, qui a secoué le Sénégal ces derniers mois, connaît un nouveau développement alors que la principale intéressée se retrouve désormais en Suisse sous le statut de réfugiée politique. Cette décision soulève des questions importantes et offre un regard approfondi sur les répercussions et les implications de cette affaire au retentissement national.

L’affaire a débuté lorsque Adji Sarr, une jeune masseuse, a accusé publiquement Ousmane Sonko, un leader politique sénégalais de premier plan, de viol. Les allégations ont rapidement suscité un tollé dans tout le pays, alimentant des débats passionnés et divisant l’opinion publique. La situation a été encore compliquée par le fait que Sonko était alors un candidat majeur à l’élection présidentielle.


L’affaire a été suivie de près par les médias sénégalais et internationaux, générant une couverture médiatique intense et des spéculations sans fin sur les circonstances entourant les allégations. Les déclarations publiques de toutes les parties concernées, les manifestations de soutien et de protestation, ainsi que les débats sur les réseaux sociaux ont contribué à alimenter le feu de cette controverse.


La nouvelle du départ d’Adji Sarr vers la Suisse, où elle a été accueillie en tant que réfugiée politique, a pris de court de nombreux observateurs. La décision de rechercher l’asile politique à l’étranger soulève des questions sur les motivations d’Adji Sarr et sur les conditions qui l’ont poussée à quitter le Sénégal. Certains ont interprété ce mouvement comme une tentative de fuir les pressions et les menaces perçues, tandis que d’autres ont remis en question la légitimité de sa demande d’asile politique.


Au Sénégal, la nouvelle du départ d’Adji Sarr a suscité une gamme de réactions. Certains ont exprimé leur soutien à sa décision, soulignant la nécessité de protéger les droits des victimes présumées de violences sexuelles. D’autres ont critiqué son choix de quitter le pays, remettant en question la crédibilité de ses allégations et suspectant des motivations politiques cachées derrière sa demande d’asile.


Sur le plan juridique, l’affaire continue de susciter des débats et des spéculations quant à son issue. Les partisans de Sonko maintiennent que les accusations portées contre lui sont infondées et politiquement motivées, tandis que les partisans d’Adji Sarr insistent sur la nécessité de mener une enquête approfondie et impartiale sur les allégations de viol.


Au-delà des aspects juridiques, l’affaire Adji Sarr soulève des questions plus larges sur les relations de pouvoir, la justice sociale et la représentation politique au Sénégal. Elle met en lumière les défis persistants auxquels sont confrontées les femmes en matière de violence sexuelle et d’accès à la justice, tout en illustrant les tensions politiques qui traversent la société sénégalaise.


En définitive, l’affaire Adji Sarr reste un sujet de débat et de controverse au Sénégal et au-delà. Son départ vers la Suisse en tant que réfugiée politique soulève des questions complexes sur la vérité, la justice et la responsabilité. Alors que l’enquête se poursuit et que les développements se multiplient, une chose est claire : cette affaire continuera de captiver l’attention du public et de façonner le paysage politique et social du Sénégal pour les années à venir.

Oumar Sow Tire Sur le Macky , Il nous a Trahi Tabakh keur 1hectare Maroc yobou Ndiabotam sarakhé niou

Oumar Sow Tire Sur le Macky , Il nous a Trahi Tabakh keur 1hectare Maroc yobou Ndiabotam sarakhé niou

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Révélations explosives : Oumar Sow accuse Macky Sall d’avoir Injecté 350 000 Voix pour Diomaye Faye lors des Élections Présidentielles

Dans une déclaration fracassante, Oumar Sow, Ministre Conseiller, a mis en lumière les coulisses obscures des élections présidentielles de 2024 au Sénégal. Ses révélations, faites lors d’une interview exclusive, ont jeté une lumière crue sur les tactiques utilisées par le président sortant, Macky Sall, pour façonner son image et influencer le résultat des élections.

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Selon Oumar Sow, les événements qui se sont déroulés au palais présidentiel ne sont pas conformes à la norme démocratique. Il soulève des questions sur le fait que le président élu, Bassirou Diomaye Faye, n’a pas encore pris ses fonctions, mais a été invité au palais par Macky Sall, sans raison apparente. De plus, il accuse Macky Sall d’avoir partagé des dossiers confidentiels avec le président élu avant même sa prestation de serment, une pratique non conventionnelle qui suscite des interrogations sur les intentions réelles du président sortant.

Oumar Sow va plus loin en affirmant que Macky Sall cherchait simplement à créer une image positive de lui-même en immortalisant ces moments avec Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko, pour des raisons de relations publiques nationales et internationales. Cette révélation remet en question l’intégrité du processus électoral et soulève des préoccupations quant à la légitimité du mandat de Macky Sall.

De plus, Oumar Sow accuse ouvertement Macky Sall d’avoir manipulé les élections en utilisant diverses stratégies frauduleuses, telles que la fermeture tardive des bureaux de vote dans certaines régions et la création de bureaux de vote fictifs. Il affirme que Macky Sall a même ordonné l’injection de 350 000 voix supplémentaires en faveur de Bassirou Diomaye Faye pour influencer le résultat des élections.

Alors que le Sénégal se remet de ces accusations explosives, il est impératif que des mesures soient prises pour garantir la transparence et l’intégrité du processus électoral à l’avenir.

Le Dakarois Quotidien N°145 – du 30 et 31/03/24 : « Bassirou Diomaye Faye officiellement confirmé comme 5e président du Sénégal »

Le Dakarois Quotidien N°145 – du 30 et 31/03/24
🔴 « Bassirou Diomaye Faye officiellement confirmé comme 5e président du Sénégal »

Fou Malade Réagit à sa Nomination au Cese : « Je n’ai jamais été consulté »

La nomination de Malal Almamy Talla, plus connu sous le nom de Fou Malade, au Conseil économique social et environnemental (Cese) par décret présidentiel a suscité une vague de réactions dans tout le pays. Mais ce qui a le plus surpris, c’est la réaction du principal intéressé lui-même.

Fou Malade a confié à l’émission Jakaarlo Bi sa surprise face à cette décision présidentielle prise à seulement quatre jours de la fin du mandat de Macky Sall. « Je viens de l’apprendre comme tous les Sénégalais. En réalité, je n’ai jamais été consulté auparavant », a-t-il déclaré lors de son intervention sur le plateau de QG de la Tfm.

Cette déclaration a jeté une lumière crue sur le processus de nomination, mettant en évidence un manque de consultation et de transparence. Loin d’être flatté par cette nomination inattendue, Fou Malade a exprimé son désarroi et son indignation, qualifiant même la décision de « provocation ».

Il a souligné que cette nomination arrivait à un moment inopportun, surtout étant donné que le Cese, selon lui, est sur le point de disparaître. « Cette nomination est une provocation. Tout le monde sait que le Cese est à l’agonie, il ne lui reste plus que quatre jours puisque les nouveaux tenants du pouvoir l’ont listé parmi les institutions budgétivores à supprimer », a-t-il ajouté.

Cette réaction de Fou Malade reflète le mécontentement et le désarroi de nombreux Sénégalais face à ce qu’ils considèrent comme un jeu politique de dernière minute, mettant en lumière les failles du processus de nomination et les enjeux entourant l’avenir du Cese.

Il reste à voir comment cette nomination controversée de Fou Malade au Cese évoluera dans les jours à venir et quelles en seront les conséquences pour l’institution et pour le pays dans son ensemble.

Le Sénégal sous Macky maintient ses relations étroites avec ses partenaires

L’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) a récemment adressé ses félicitations au Sénégal pour les progrès significatifs réalisés sous la direction du président Macky Sall. Ces félicitations soulignent les avancées notables du pays, en particulier dans le domaine de la paix et de la stabilité.

La réception du gouverneur de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) et de la présidente de la Fédération pour la Paix Universelle ce vendredi illustre le maintien par le Sénégal de ses relations étroites avec ses partenaires économiques et diplomatiques, tant au niveau régional qu’international. Ces rencontres démontrent l’engagement continu du gouvernement sénégalais en faveur de la coopération économique et de la promotion de la paix dans la région ouest-africaine et au-delà.

Les éloges exprimés par l’UEMOA et les rencontres avec des personnalités de premier plan telles que le gouverneur de la BCEAO et la présidente de la Fédération pour la Paix Universelle témoignent de la reconnaissance des efforts déployés par le Sénégal sous la présidence de Macky Sall. Elles soulignent également l’importance cruciale de la collaboration régionale et internationale pour le développement et la stabilité de la région.

Ces initiatives renforcent la position du Sénégal en tant qu’acteur clé sur la scène régionale et internationale, et témoignent de son engagement à promouvoir la prospérité et la sécurité dans la sous-région ouest-africaine et au-delà.

Macky Sall nomme Fou Malade membre du CESE

Dans une décision inattendue, le président sénégalais Macky Sall a nommé Malal Almamy Talla, plus connu sous le nom de Fou Malade, en tant que membre du Conseil économique, social et environnemental (CESE). Cette nomination, officialisée par le décret numéro 2024-736 du 18 mars 2024 et contresignée par le Premier ministre Sidiki Kaba, a été publiée au Journal officiel ce jeudi 28 mars.

Fou Malade, célèbre activiste et rappeur, est un visage bien connu de la scène sociale et politique sénégalaise. Membre influent du Mouvement Y’en a Marre, il s’est distingué par son engagement en faveur de la justice sociale, de la transparence et de la démocratie. Sa nomination au CESE vient renforcer la voix des jeunes et des acteurs de la société civile au sein de cette institution consultative de haut niveau.

Au sein du CESE, Fou Malade rejoindra 46 autres membres nommés au titre des organisations socioprofessionnelles. Cette décision reflète la volonté du gouvernement sénégalais d’intégrer une diversité de perspectives et d’expériences au sein de ses organes consultatifs, dans le but de promouvoir une gouvernance inclusive et participative.

La nomination de Fou Malade suscite un vif intérêt et des réactions diverses au sein de la société sénégalaise, illustrant l’importance de son rôle en tant que figure emblématique de la jeunesse et de la société civile. Il reste à voir comment il utilisera cette plateforme pour continuer à promouvoir le changement social et à défendre les intérêts des citoyens sénégalais.

Découvrez toutes les nominations effectuées par Macky Sall au sein de la magistrature juste avant son départ

Le Conseil supérieur de la Magistrature a procédé ce vendredi à l’annonce d’une série de mesures individuelles affectant divers postes au sein du système judiciaire sénégalais, touchant notamment la Cour suprême, l’Administration centrale du Ministère de la Justice, ainsi que le ressort de la Cour d’Appel de Dakar.

À la Cour suprême, Monsieur Abdoulaye NDIAYE a été promu Premier Président de la Cour, après avoir servi en tant que Président de Chambre. Monsieur Mamadou DIAKHATE, précédemment Secrétaire général de la Cour suprême, endosse désormais le rôle de Président de Chambre. Dans une nomination simultanée, Monsieur Oumar GAYE, déjà Président de Chambre, se voit également confier les fonctions de Secrétaire général de la Cour suprême. Madame Seynabou NDIAYE DIAKHATE, quant à elle, occupe le poste de Premier Avocat général près la Cour suprême à compter du 1er août 2024.

Au sein de l’Administration centrale, Monsieur Amadou FALL NDIAYE est affecté pour raisons de santé, venant de sa position de Président de Chambre à la Cour d’Appel de Thiès.

Pour la Cour d’Appel de Dakar, Madame Aminata DIENE PAYE est nommée Président de Chambre, suite à un transfert depuis l’Administration centrale du Ministère de la Justice. Madame Henriette DIOP TALL est réintégrée de l’Autorité de Régulation de la Commande Publique pour prendre la présidence de la Chambre d’Accusation financière du Pool Judiciaire Financier. Monsieur Amadou SEYDI et Monsieur Youssoupha DIOP sont respectivement nommés Procureur de la République et Président du Collège des Juges d’Instruction au sein du même Pool Judiciaire Financier. Monsieur El Hadji Abdoulaye BAH prend le rôle de Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Pikine Guédiawaye. Enfin, Madame Myriam KAMITE, précédemment en disponibilité, réintègre la magistrature comme Juge au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Dakar.

Voici un récapitulatif de toutes les nominations :

Cour Suprême :

  • Abdoulaye NDIAYE est promu Premier Président de la Cour Suprême, une progression depuis sa précédente fonction de Président de Chambre.
  • Mamadou DIAKHATE évolue de Secrétaire général à Président de Chambre au sein de la même institution.
  • Oumar GAYE, en conservant son rôle de Président de Chambre, cumule désormais avec les fonctions de Secrétaire général de la Cour Suprême.
  • Seynabou NDIAYE DIAKHATE prend le poste de Premier Avocat général près la Cour Suprême, avec effet au 1er août 2024.

Administration Centrale :

  • Amadou FALL NDIAYE est transféré à l’Administration centrale du Ministère de la Justice, en raison de problèmes de santé, quittant ainsi son poste à la Cour d’Appel de Thiès.

Cour d’Appel de Dakar :

  • Aminata DIENE PAYE est nommée Président de Chambre, revenant de l’Administration centrale du Ministère.
  • Henriette DIOP TALL, après un détachement à l’ARCOP, devient Président de la Chambre d’Accusation financière du Pool Judiciaire Financier.
  • Amadou SEYDI et Youssoupha DIOP sont respectivement désignés Procureur de la République et Président du Collège des Juges d’Instruction du Pool Judiciaire Financier.
  • El Hadji Abdoulaye BAH assume le rôle de Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Pikine Guédiawaye.
  • Myriam KAMITE, après une période de disponibilité, réintègre la magistrature en tant que Juge au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Dakar.

Cour d’Appel de Saint Louis :

  • Madiké DIOP est affecté comme Président de Chambre à la Cour d’Appel de Saint Louis, en provenance du Tribunal de Grande Instance de Diourbel.
  • Boubacar NDIAYE FALL, de retour d’un détachement, est nommé Vice-Président du Tribunal de Grande Instance de Louga.

Cour d’Appel de Thiès :

  • Altourne NDIAL est promu Procureur général près la Cour d’Appel de Thiès, à compter du 1er septembre 2024.
  • Idrissa NDIAYE passe de Juge au Tribunal de Grande Instance de Louga à Président du Tribunal de Grande Instance de Diourbel.

Conseil supérieur de la magistrature : Voici les mesures prises par le chef de l’Etat à l’issue de la réunion ce vendredi

Ce vendredi, sous la présidence du chef de l’État, une réunion du Conseil supérieur de la magistrature s’est tenue. À l’ordre du jour de cette rencontre figurait l’examen des mesures individuelles, marquant ainsi une étape importante dans le fonctionnement de la justice au Sénégal. À l’issue de cette réunion, plusieurs décisions ont été prises, notamment des changements au sein de différentes juridictions à travers le pays.

Parmi les changements opérés, on note des mouvements au sein de la Cour suprême de Dakar, de la Cour d’appel, de l’administration centrale, ainsi que des cours d’appel de Saint-Louis et de Thiès. Ces ajustements représentent un véritable jeu de chaises musicales au sein du système judiciaire sénégalais, avec pour objectif de renforcer l’efficacité et l’impartialité de l’administration de la justice.

Les détails spécifiques de ces mesures individuelles n’ont pas été immédiatement divulgués, mais ils sont susceptibles d’avoir un impact significatif sur le fonctionnement des juridictions concernées. Il est probable que ces changements reflètent les priorités du gouvernement en matière de réforme judiciaire et de gestion des ressources humaines au sein du système judiciaire.

La transparence et l’objectivité dans la prise de ces décisions sont essentielles pour maintenir la confiance du public dans le système judiciaire. Il est donc crucial que ces mesures soient fondées sur des critères clairs et équitables, visant à promouvoir l’indépendance et l’intégrité de la magistrature.

En conclusion, la réunion du Conseil supérieur de la magistrature et les mesures prises par le chef de l’État témoignent de l’engagement du gouvernement sénégalais envers une justice équitable et efficace. Ces décisions, bien que souvent complexes, sont essentielles pour garantir le bon fonctionnement du système judiciaire et pour renforcer la confiance du public dans l’État de droit.

Conseil supérieur de la magistrature : Voici les mesures prises par le chef de l’Etat à l’issue de la réunion ce vendredi
Conseil supérieur de la magistrature : Voici les mesures prises par le chef de l’Etat à l’issue de la réunion ce vendredi
Conseil supérieur de la magistrature : Voici les mesures prises par le chef de l’Etat à l’issue de la réunion ce vendredi

Scrutin du 24 mars 2024: Le Conseil constitutionnel confirme Bassirou Diomaye Faye, 5e président de la République du Sénégal

Après des semaines d’attente et de suspense, le Conseil constitutionnel du Sénégal a finalement confirmé les résultats de l’élection présidentielle du 24 mars 2024, proclamant Bassirou Diomaye Faye comme le 5e président de la République du Sénégal. Cette décision historique fait suite à l’examen minutieux des résultats par la commission nationale de recensement des votes, confirmant ainsi la victoire éclatante de Bassirou Diomaye Faye.

La coalition Diomaye President peut désormais célébrer la victoire de son candidat, qui succède à une lignée de grands dirigeants sénégalais, notamment Senghor, Abdou Diouf, Abdoulaye Wade et Macky Sall. Bassirou Diomaye Faye entre ainsi dans l’histoire en tant que cinquième chef de l’État du Sénégal, avec la responsabilité immense de diriger le pays vers un avenir meilleur et plus prospère.

La décision du Conseil constitutionnel vient consolider la légitimité de la victoire de Bassirou Diomaye Faye, reflétant la volonté du peuple sénégalais telle qu’exprimée dans les urnes. Cette confirmation met fin à une période d’incertitude et ouvre la voie à une transition politique stable et ordonnée.

Dans sa déclaration, le Conseil constitutionnel a souligné l’intégrité et la transparence du processus électoral, saluant le professionnalisme et l’engagement des institutions impliquées dans l’organisation des élections. Cette validation officielle confirme la crédibilité du système démocratique sénégalais et renforce la confiance du peuple dans ses institutions.

Pour Bassirou Diomaye Faye, c’est le début d’un nouveau chapitre dans sa carrière politique, marqué par d’immenses responsabilités et des défis à relever. En tant que nouveau président, il devra travailler avec détermination et dévouement pour répondre aux attentes et aux aspirations du peuple sénégalais, tout en œuvrant pour la prospérité et le développement du pays.

En conclusion, la confirmation de Bassirou Diomaye Faye en tant que président de la République du Sénégal marque un moment historique pour le pays. C’est le début d’une nouvelle ère de leadership et d’espoir, où les défis seront nombreux mais où les opportunités de progrès et de réussite sont également immenses. Le peuple sénégalais se tourne désormais vers l’avenir avec optimisme et confiance, guidé par un nouveau leader prêt à relever les défis du présent et à construire un avenir meilleur pour tous.

Scrutin du 24 mars 2024: Le Conseil constitutionnel confirme Bassirou Diomaye Faye, 5e président de la République du Sénégal
Scrutin du 24 mars 2024: Le Conseil constitutionnel confirme Bassirou Diomaye Faye, 5e président de la République du Sénégal
Scrutin du 24 mars 2024: Le Conseil constitutionnel confirme Bassirou Diomaye Faye, 5e président de la République du Sénégal
Scrutin du 24 mars 2024: Le Conseil constitutionnel confirme Bassirou Diomaye Faye, 5e président de la République du Sénégal

Analyse non-verbale : L’accolade entre Diomaye Faye et Macky Sall, un moment de transition politique chargé de symbolisme

L’accolade échangée entre le président nouvellement élu du Sénégal, Diomaye Faye, et son prédécesseur Macky Sall lors de leur rencontre au palais présidentiel le jeudi 28 mars dernier, a été bien plus qu’un simple geste de courtoisie. Ce moment a été chargé de significations non verbales qui reflètent les dynamiques de pouvoir en jeu dans la transition politique du pays.

L’observation minutieuse de cette accolade révèle des indices subtils mais puissants sur les intentions et les positions des deux hommes. Selon les principes de la synergologie, une discipline qui étudie le langage corporel, le geste de Diomaye Faye de placer sa main gauche sur l’épaule droite de Macky Sall est significatif. Dans cette analyse, la main posée sur l’épaule est interprétée comme un signe de contrôle ou de volonté de transmettre un message. Joseph Messinger, un expert en synergologie, souligne que l’épaule droite est associée à l’ambition, ce qui renforce l’idée que celui qui place sa main sur cette épaule démontre une forme de domination ou de prise de pouvoir.

Cette accolade revêt également une dimension symbolique plus large, surtout dans le contexte de la diplomatie internationale. Elle rappelle les gestes utilisés par les présidents américains, tels que Bush et Obama, pour symboliser leur leadership et leur influence sur la scène mondiale.

Dans le cas de Diomaye Faye et Macky Sall, cette accolade semble illustrer la transition effective du pouvoir. En plaçant sa main sur l’épaule de son prédécesseur, Faye a envoyé un message clair : il assume désormais le rôle de dirigeant du pays. Ce geste, chargé de symbolisme, témoigne de sa détermination à prendre en charge les rênes du pouvoir et à diriger le Sénégal vers l’avenir.

Au-delà des mots et des discours politiques, cette analyse non verbale de l’accolade entre Diomaye Faye et Macky Sall offre un aperçu fascinant des dynamiques de pouvoir et de leadership à l’œuvre dans la transition politique du Sénégal.

Le Président Macky Sall Appelle à la Dignité Politique en Toutes Circonstances

Dans un discours prononcé lors du dernier Conseil des ministres, le Président sénégalais sortant, Macky Sall, a lancé un appel vibrant à ses partisans, les exhortant à maintenir la dignité politique en toutes circonstances. Cette déclaration intervient dans un contexte marqué par l’élection présidentielle récente et les perspectives de changement politique qui en découlent.

Le Président Sall a souligné l’importance pour ses alliés de se préparer mentalement et politiquement à assumer le rôle d’opposant, tout en maintenant leur intégrité et leur résilience. Cette recommandation revêt une signification particulière alors que le paysage politique sénégalais est en pleine évolution.

En rappelant à ses partisans l’obligation de rester fidèles à leurs convictions et à leur engagement politique, même dans l’opposition, le Président Sall met en lumière l’importance de maintenir la dignité politique et de résister aux tentations de transhumance politique.

La transhumance politique, le passage d’un camp politique à un autre, est un phénomène courant dans de nombreux pays, y compris au Sénégal. En appelant à la dignité politique en toutes circonstances, le Président Sall cherche à contrer cette tendance et à encourager la loyauté envers les idéaux et les valeurs du parti.

Le message « Weet goré wetelikoo goré », traduit par « rester digne en toutes circonstances », résonne comme un appel à l’intégrité et à la fermeté face aux pressions politiques. Le Président Sall exhorte ses partisans à ne pas céder aux tentations de rejoindre d’autres « prairies », soulignant les conséquences souvent néfastes d’un tel changement.

L’appel du Président Macky Sall à la dignité politique en toutes circonstances reflète son engagement envers l’éthique et les principes démocratiques. Dans un paysage politique en évolution, cette déclaration rappelle l’importance de maintenir l’intégrité et la loyauté envers les idéaux du parti, quelle que soit la situation politique.

Bassirou Diomaye Faye prêtera serment à Diamniadio, suivi d’une passation de pouvoir avec Macky Sall

Le président élu, Bassirou Diomaye Faye, s’apprête à franchir une étape majeure de son parcours politique en prêtant serment au Centre International de Conférences Abdou Diouf (CICAD) de Diamniadio, mardi à 11 heures. Cette cérémonie solennelle marquera le début de son mandat présidentiel, succédant ainsi à Macky Sall, le président sortant.

Selon une source officielle rapportée par l’Agence de Presse Sénégalaise (APS), la prestation de serment de Bassirou Diomaye Faye sera suivie d’une passation de pouvoir avec Macky Sall, qui aura lieu au Palais de la République. Ce moment symbolique de transition démontre la continuité démocratique et l’engagement envers un processus électoral pacifique et transparent.

DIOMAYE, SONKO, MACKY, EN TOUTE COMPLICITÉ : Après la guerre, l’amour ?

« Une image vaut mille mots » ! L’expression trouve tout son sens, voyant les photos de la visite du nouveau président de la République, Bassirou Diomaye Faye, accompagné de son mentor Ousmane Sonko, au chef de l’État sortant, Macky Sall, ce jeudi.

En effet, des images émanant de la Présidence de la République ont capturé les les moments de complicité des quatrième et cinquième chefs d’État sénégalais, en compagnie du farouche opposant d’antan de Macky Sall, Ousmane Sonko.

De telles prises laissent voir qu’il n’y a aucune animosité entre les trois hommes qui se sont mêmes faits des accolades, tout sourire. Au contraire, de ces clichés fusent la joie et une entende profonde qui, elle, n’est possible qu’entre des personnes qui se sont fréquentées pendant au moins un bout de temps. Ces portraits donnent raison aux personnes qui annonçaient qu’ils y avait des pourparlers entre Macky Sall, Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye avant que les deux derniers ne soient affranchis de prison.

Sur ces photos, les regards que portent Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko sur leur aîné, Macky Sall, montrent la profonde admiration qu’ils ont pour le président de la République sortant, Macky Sall qu’ils ont presque adoubé dans leur première déclaration quand ils ont été libérés, préférant s’attaquer au candidat de Benno Bokk Yakaar (BBY), Amadou Ba, sorti deuxième du scrutin présidentiel.

Cette réunion empreinte de courtoisie entre Macky Sall et Bassirou Diomaye Faye, ainsi que des préparatifs pour la passation de pouvoirs, met en lumière l’importance de cette transition politique qui s’est faite dans la douceur.

La cérémonie de passation de service prévue pour le 2 avril revêt une signification symbolique et institutionnelle cruciale, marquant le transfert formel des responsabilités présidentielles.

Les protocoles solennels, discours officiels et gestes symboliques qui accompagnent habituellement cette passation visent à garantir une transition paisible et transparente du pouvoir.

TOUS SECTEURS SOLLICITENT DIOMAYE FAYE : Des défis de taille se profilent

Un désir de renouveau et de leadership axé sur les défis actuels et les aspirations de la jeunesse sénégalaise a immensément contribué à l’élection du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, ce 24 mars. Les Sénégalais reposent leur espoir sur le nouveau chef d’État pour apporter des changements positifs et répondre aux besoins et préoccupations les plus urgent.

Depuis l’élection du successeur du président de la République, Macky Sall, les travailleurs de beaucoup de secteurs lui ont soumis leurs doléances, alors que le cinquième président n’a même pas encore pris fonction.

Le secteur de la Santé demande à Diomaye de ne pas répéter les erreurs de son prédécesseur

Les défis prioritaires pour le nouveau président de la République dans le secteur de la santé incluent une gestion adéquate des ressources humaines, la résolution des problèmes liés aux contractuels, et la lutte contre le népotisme. Les syndicats insistent sur la nécessité de réformes pour une meilleure répartition des infrastructures et une gestion plus équitable des ressources humaines afin d’améliorer la qualité des services de santé et la satisfaction des populations.

Les syndicats du secteur de la santé au Sénégal, notamment le SAMES et le SDT3S, expriment leurs préoccupations concernant la gestion des ressources humaines, le traitement des contractuels, et la lutte contre le népotisme dans les structures sanitaires. Ils appellent à une réforme pour une meilleure répartition des infrastructures et une gestion plus équitable des ressources humaines, soulignant l’importance de ces mesures pour améliorer la qualité des services de santé et la satisfaction des populations.

Pour le Syndicat autonome des médecins, pharmaciens, chirurgiens et dentistes du Sénégal (SAMES) met l’accent sur la nécessité d’une nouvelle réforme, en particulier en ce qui concerne une gestion adéquate des ressources humaines. Cette priorité reflète les préoccupations des syndicalistes quant à l’amélioration des conditions de travail et des services de santé dans le pays. Par ailleurs, le Syndicat autonome des médecins, pharmaciens, chirurgiens et dentistes du Sénégal (SAMES) exprime son désaccord avec les politiques antérieures de gestion de la santé sous le régime de Macky Sall. Les syndicats exigent davantage de considération et élaborent des chartes que le gouvernement de Bassirou Diomaye Faye devra respecter. Mamadou Ndour, secrétaire général du SAMES, souligne que les principales priorités résident dans une répartition équitable des infrastructures de santé et une gestion appropriée des ressources humaines. Il insiste sur le fait que ces mesures sont essentielles pour garantir l’accès aux services de santé à la population et ainsi améliorer leur satisfaction globale.

Quant au Syndicat démocratique des travailleurs de la santé et du secteur social (SDT3S), il souligne l’urgence de résoudre la question des contractuels dans les établissements de santé. Les professionnels de la santé tirent des leçons du régime précédent et insistent sur l’importance de ne pas répéter les mêmes erreurs. Cheikh Seck, secrétaire général du SDT3S, met en évidence les effets néfastes du népotisme dans les établissements de santé, soulignant que cela a considérablement affaibli le secteur. Il insiste sur la nécessité d’agir fermement contre cette pratique, soulignant que certaines structures sont infiltrées par des proches de politiciens, ce qui compromet gravement leur fonctionnement. Il évoque également des cas où des individus sans expérience dans le domaine de la santé ont été placés dans des postes, notamment dans le cadre du programme « Xeyu Ndaw Yi » destiné à l’employabilité des jeunes, ce qui nuit à la qualité des services de santé.

Les deux syndicalistes susmentionnés sont d’accord sur le fait que la gestion adéquate des ressources humaines est essentielle pour restaurer la réputation du secteur de la santé. Mamadou Demba Ndour souligne que les professionnels de la santé sont souvent sous-estimés dans ce système, notamment en ce qui concerne la hiérarchie et les régimes indemnitaires. Il donne l’exemple de l’indemnité de logement, où les travailleurs de la santé reçoivent moins que d’autres catégories de fonctionnaires, ce qui contribue à leur sentiment de défavorisation.

Les travailleurs du tourisme demande la reconduction des équipes

Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, est dès à présent, confronté à une demande pressante du Comité de défense des intérêts du secteur du Tourisme, qui plaide pour une restructuration et une organisation structurelle du ministère du Tourisme. Cette demande inclut la réforme des textes, un audit du secteur pour garantir l’application des politiques de l’État, dans le but de redorer l’image de la destination Sénégal. La gestion efficace de ces demandes pourrait être cruciale pour l’avenir du secteur du tourisme dans le pays.

Après avoir adressé ses félicitations au président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, le président du comité, Mohamed Faouzou Dème, est revenu sur leurs aspirations pour le secteur du tourisme, en se concentrant sur trois points principaux. Ces points pourraient inclure des domaines tels que la promotion touristique, le développement des infrastructures et la formation du personnel. Il a également plaidé pour le maintien du personnel même s’il y a eu un changement du régime en ces termes : « nous avons vécu en 12 ans,  huit ministres dans ce même département, donc nous voulons une sérénité, une constance dans ce ministère mais également que nous mettions l’homme qu’il faut à la place qu’il faut », souligne le président Mohamed Faouzou Dème.

Le deuxième programme concerne la restructuration du secteur privé, considéré comme un élément crucial par M. Dème. Il met en avant l’importance d’une organisation claire du secteur privé, notamment en identifiant les acteurs clés et en définissant leurs rôles respectifs. Cette clarification permettrait de mieux aligner les actions du secteur privé sur les politiques définies par le Chef de l’État, afin de répondre aux attentes et aux objectifs du gouvernement dans le domaine du tourisme.

Pour conclure, le président du Comité de défense insiste sur la nécessité de réformer les textes régissant le secteur du tourisme, en se concentrant notamment sur la règlementation, les aspects liés au crédit et à la formation. Il a aussi parlé de l’urgence de réaliser un audit organisationnel pour déterminer le type de ministère nécessaire et pour organiser le secteur privé de manière à ce qu’il contribue de manière efficace à la création de richesse et au paiement des impôts. L’objectif est de garantir la clarté, la transparence et l’équilibre dans le fonctionnement du secteur touristique.

Ces recommandations du secteur touristique pourraient servir de guide pour le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et son gouvernement dans leurs efforts pour répondre aux besoins de cette branche de l’économie sénégalaise qui subit beaucoup de problèmes accentués par la pandémie liée au Covid-19.

Le Dakarois Quotidien N°144 – du 29/03/24 : DIOMAYE, SONKO, MACKY, EN TOUTE COMPLICITÉ : Après la guerre, l’amour ?

Le Dakarois Quotidien N°144 – du 29/03/24
🔴 DIOMAYE, SONKO, MACKY, EN TOUTE COMPLICITÉ : Après la guerre, l’amour ?

Des réformes drastiques : La suppression du CESE, du HCCT, des Fonds Politiques, et bien plus encore, par Bassirou Diomaye Faye

Après sa victoire dès le premier tour des élections, Bassirou Diomaye Faye s’apprête à prendre les rênes du pouvoir avec une série de changements radicaux qui pourraient remodeler le paysage politique sénégalais. Inspiré par le projet Pastef, son programme ambitieux prévoit des réformes profondes touchant à divers aspects de la gouvernance.

Parmi les points saillants de son programme figurent la suppression des fonds politiques présidentiels, ainsi que des organes tels que le HCCT, le CESE et le HCDS. Cette volonté de réduire l’influence politique et de promouvoir une plus grande transparence marque un tournant significatif dans la manière dont le pays est dirigé.

En matière de gouvernance, une indépendance totale des organismes de contrôle est prévue, avec notamment le détachement de l’IGE de la tutelle présidentielle. L’autonomie de l’IGE, de l’OFNAC, de la CENTIF et de la Cour des Comptes dans la définition et la mise en œuvre de leurs programmes est également envisagée, avec le pouvoir de saisir directement le procureur et le juge d’instruction.

Le recrutement pour les postes civils et militaires sera désormais basé sur des concours et des appels à candidatures pour les postes de directeurs généraux, marquant ainsi une rupture avec les pratiques antérieures.

Les femmes ne sont pas oubliées dans ce programme, avec des mesures visant à favoriser leur autonomie économique et à étendre le congé de maternité à six mois. De plus, la renonciation à tous les contrats défavorables pour le Sénégal dans les secteurs des hydrocarbures et de la pêche est annoncée.

Dans le domaine de l’éducation et de la formation, des initiatives telles que la promotion du bilinguisme en introduisant l’anglais dès l’école primaire, la lutte contre les inégalités salariales, et une réflexion sur l’intégration de l’enseignement religieux et des langues nationales sont envisagées. De plus, la création d’un ministère du Numérique est prévue pour répondre aux défis de la société numérique moderne.

En somme, le programme de Bassirou Diomaye Faye promet une ère de changements profonds et de réformes audacieuses qui pourraient redéfinir le paysage politique et social du Sénégal pour les années à venir. Attendons avec impatience de voir comment ces promesses se concrétiseront et quels impacts elles auront sur la vie des citoyens sénégalais.

Édito : Au-delà des Étiquettes, Vers la Compréhension Profonde

Dans le sillage de récentes élections, les discours passionnés et les étiquettes volent bas. Accuser, qualifier de traître, ou louer sans réserve semble être la norme. Mais dans ce tumulte d’opinions polarisées, il est crucial de faire un pas en arrière, de respirer, et d’explorer les nuances qui échappent souvent à la surface.

La politique, souvent tumultueuse et complexe, offre rarement des réponses simples. Les alliances d’hier peuvent se briser aujourd’hui, les actions bien intentionnées peuvent être mal interprétées, et les motivations peuvent être sujettes à des interprétations divergentes.

La question de la trahison, soulevée avec véhémence, nous pousse à nous interroger sur les véritables dynamiques à l’œuvre. Qui a réellement trahi qui, et à quel prix ? Est-ce une question de loyauté envers la patrie ou le parti ? Ou bien y a-t-il des forces cachées qui manipulent les marionnettes du pouvoir ?

Le président SALL, objet de tant de louanges et d’accusations, reste au cœur de ce débat. Est-il vraiment surpris par les résultats des urnes ? Peut-être que derrière ses actions, il y a des stratégies et des calculs politiques qui échappent à la vue du public.

Dans ce tourbillon d’opinions, une vérité demeure : la patrie importe plus que le parti. C’est une maxime qui résonne avec force pour ceux qui prennent le temps d’observer et de comprendre les enjeux réels.

Peut-être que demain, à la lumière de l’histoire, les véritables motivations du président SALL seront éclaircies. Peut-être que les témoins futurs seront en mesure de discerner la véritable victime de la trahison, s’il y en a une.

En fin de compte, alors que nous naviguons à travers les eaux tumultueuses de la politique, gardons à l’esprit l’importance de perdre avec dignité et d’avancer. Car c’est dans la compréhension mutuelle et le respect des différences que réside le véritable progrès vers un avenir meilleur pour tous.

Cheikh

[Photos – Vidéo] Une transition politique en marche: Macky SALL reçoit son successeur, Bassirou Diomaye Faye

Ce jeudi, le Président Macky SALL a accueilli son successeur fraîchement élu, le Président Bassirou Diomaye Faye, pour une rencontre importante marquant le début d’une transition politique au Sénégal. Faye a été élu lors du premier tour de l’élection présidentielle du 24 mars 2024, et cette rencontre entre les deux dirigeants revêt une grande importance pour l’avenir du pays.

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L’atmosphère de la rencontre était empreinte de courtoisie, illustrant le respect mutuel entre les deux hommes ainsi que leur engagement envers une transition pacifique et ordonnée du pouvoir. Au cours de cette rencontre, des discussions approfondies ont eu lieu sur les grands dossiers de l’État, mettant en lumière les défis et les opportunités qui attendent le nouveau gouvernement.

Parmi les sujets abordés figuraient notamment les questions économiques, sociales, et politiques auxquelles le Sénégal est confronté, ainsi que les priorités du nouveau gouvernement en matière de développement et de progrès pour le pays. La cérémonie de prestation de serment et la passation de service ont également été évoquées, soulignant l’importance de ces étapes symboliques dans le processus de transition démocratique.

Après cette rencontre, une visite du palais présidentiel a été organisée, offrant aux deux dirigeants l’occasion de poursuivre leurs discussions dans un cadre solennel et officiel. Cette visite marque le début d’une transition politique significative, où les anciens et les nouveaux dirigeants collaborent pour assurer la continuité et la stabilité de l’État.

En conclusion, la rencontre entre le Président Macky SALL et son successeur, le Président Bassirou Diomaye Faye, symbolise le passage harmonieux du pouvoir au Sénégal. Dans un esprit de coopération et de respect mutuel, les deux dirigeants s’engagent à travailler ensemble pour le bien-être et le progrès du pays, marquant ainsi le début d’une nouvelle ère pour la nation sénégalaise.

4-Avril : Diomaye Faye maintient le plan de Macky Sall

La célébration de la fête de l’Indépendance du Sénégal, le 4 avril prochain, prend une tournure inattendue avec le maintien du plan initialement prévu par le président sortant, Macky Sall. Initialement prévue à la Place de l’Indépendance et devant être présidée par le président élu, Bassirou Diomaye Faye, la cérémonie de prise d’armes sera finalement organisée au Palais.

Cette décision marque une continuité avec les projets déjà établis par l’administration sortante, soulignant une transition en douceur entre les anciennes et les nouvelles autorités. Selon les informations fournies par Libération, ce changement de lieu a été décidé par les nouvelles autorités, affirmant ainsi leur respect pour les plans déjà en place.

Cette prise d’armes revêt une importance symbolique particulière, marquant l’anniversaire de l’accession du Sénégal à la souveraineté internationale. Elle sera présidée par le nouveau chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, qui entrera en fonction deux jours auparavant, le 2 avril.

PASSATION DE TÉMOIN AVEC DIOMAYE FAYE : Macky Sall bouscule ses équipes 

 

Le président de la République, Macky Sall, prépare activement la transition du pouvoir en vue de l’installation de son successeur Bassirou Diomaye Faye, élu le 24 mars dernier. Hier, le chef de l’État sortant a demandé au Gouvernement de tout mettre à la disposition de son successeur.

Ce mercredi, lors du dernier Conseil ministériel avec son Gouvernement, Macky Sall a donné des instructions claires pour réunir tous les dossiers à l’attention dunouveau chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye. Cela inclut la préparation minutieuse des dossiers de passation de pouvoirs afin que l’installation se déroule dans les meilleures conditions possibles.

Macky Sall a ainsi demandé au Gouvernement, au Ministre, Secrétaire général de la Présidence de la République et au Ministre, Secrétaire général du Gouvernement de faire prendre toutes les dispositions requises pour assurer, notamment, la préparation des dossiers de passation de pouvoirs.

Il est noté que le Chef de l’État sortant, Macky Sall, a exprimé à nouveau ses félicitations au candidat Bassirou Diomaye Diakhar Faye pour sa victoire dès le premier tour, faisant de lui le cinquième président de la République du Sénégal depuis son indépendance.

Macky Sall a exprimé sa satisfaction quant à la participation élevée des électeurs, tant nationaux qu’internationaux, ainsi qu’à la transparence du processus électoral, soulignant ainsi le respect continu de l’État de droit au Sénégal.

De plus, il s’est réjoui du bon déroulement de l’élection présidentielle du 24 mars 2024 et a félicité le Ministre de l’Intérieur, l’administration territoriale, l’administration électorale, la Commission Électorale Nationale Autonome (CENA) ainsi que les forces de défense et de sécurité pour leur travail remarquable qui a permis la conduite du scrutin dans le calme et la sérénité.

Macky Sall a également mentionné qu’il a rencontré les missions d’observateurs, au nombre de 2462, qui ont donné des retours positifs sur l’organisation du scrutin. Cela témoigne de la maturité et de la solidité démocratique du Sénégal, où, depuis l’an 2000, en 24 ans, trois alternances au pouvoir se sont déroulées dans la paix et la stabilité.

Le Chef de l’État a continué ses travaux avec son équipe en abordant la conclusion de la mission du Gouvernement et en exprimant sa satisfaction pour les réalisations accomplies dans le cadre du Plan Sénégal Émergent (PSE). Il a saisi cette occasion, représentant le dernier Conseil des Ministres de son mandat pour exprimer sa gratitude envers le peuple sénégalais pour la confiance accordée pendant douze ans à la plus haute fonction de la République.

Le président de la République a exprimé sa reconnaissance envers les pays amis, les partenaires techniques et financiers, ainsi que tous ceux qui l’ont soutenu depuis 2012 dans son engagement envers les Sénégalais. Il a également mis en avant les réalisations importantes du Plan Sénégal Émergent dans divers domaines, soulignant ainsi son impact positif sur la vie économique, sociale, culturelle et environnementale du pays, et son importance en tant qu’héritage pour les générations présentes et futures.

Le président de la République a également rendu hommage aux forces de défense et de sécurité, à l’administration sénégalaise, au secteur privé, aux leaders religieux et coutumiers, ainsi qu’aux jeunes, aux femmes et à toutes les forces actives du pays. Il a appelé à poursuivre les efforts pour construire un Sénégal pacifique, réconcilié, prospère et solidaire.

En outre, il a discuté de la célébration de la fête nationale du 4 avril, demandant au Ministre des Forces Armées de coordonner avec les acteurs institutionnels pour garantir une organisation adéquate des événements à travers le pays.

 

 

Le chef de l’État sortant a exprimé sa satisfaction quant au déroulement de l’élection et a remercié le peuple sénégalais ainsi que les partenaires internationaux pour leur soutien. De plus, il a souligné les réalisations du Plan Sénégal Émergent et a appelé à la continuité du travail pour un Sénégal prospère et solidaire. Enfin, il a abordé la célébration de la fête nationale du 4 avril, soulignant l’importance d’une organisation adéquate des événements à travers le pays.

[Infographies ] Résultats provisoires des départements

COMMUNIQUE N° 0012-0324 : HOMMAGE AU PEUPLE SENEGALAIS ET FELICITATIONS AU NOUVEAU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE

Faisant suite à l’élection du nouveau Président de la République, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE, Action pour les Droits Humains et l’Amitié (ADHA) félicite le peuple sénégalais d’avoir encore une fois montré à la face du monde que le Sénégal est une grande Nation, que ses hommes et ses femmes le sont davantage, à travers leur maturité, leur tolérance, leur sens de l’acceptation de l’État de Droit et de la démocratie.

L’ADHA félicite le tout nouveau Président de la République, ainsi que l’ancien Président Monsieur Macky SALL pour avoir organisé les élections dans les meilleurs délais, avec une organisation matérielle satisfaisante dans l’ensemble.

L’ADHA félicite par ailleurs tous les autres candidats qui étaient en compétition et qui ont su reconnaitre la victoire de la coalition DIOMAYE PRÉSIDENT 2024 dès les premières heures suivant la clôture des opérations électorales.

L’ADHA invite ensuite toutes les forces vives de la nation à accompagner le nouveau Président de la République, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE, pour une prise de fonction honorable.

Enfin, l’ADHA annonce qu’un mémorandum qui reprendra les points jugés essentiels ainsi que les possibles réformes qui s’imposent afin d’opérer une rupture, sera présenté à la future nouvelle équipe gouvernementale, en guise de contribution sur les attentes les plus cruciales du peuple Sénégalais.

Fait à Dakar, le 27 Mars 2024

Le Bureau exécutif de l’Action pour les Droits Humains et l’Amitié (ADHA)

Le Président Bassirou Diomaye Faye et la Promesse du changement !

Dans un Sénégal vibrant d’espoir et de dynamisme, la promesse du changement s’incarne dans l’ascension politique du Président Bassirou Diomaye Faye. Sa récente élection est le reflet d’un peuple en quête d’équité et de justice, aspirant à remodeler le paysage politique et économique du pays.

Le Sénégal, avec son économie en croissance, fait face à des défis structurels significatifs. La répartition des richesses et des opportunités économiques reste un sujet de préoccupation, avec une tendance observée où les ressources nationales sont souvent gérées par une fraction de la population. Cette situation a contribué à un déficit public de 6,5% en 2022 et à une augmentation de la dette nationale à 75% du PIB. Ces indicateurs soulignent l’importance d’une gestion budgétaire plus équilibrée pour assurer un développement durable et inclusif pour tous les Sénégalais

La violence économique, résultat de cette disparité, est de plus en plus rejetée par les citoyens. Les urnes ont parlé, appelant à un changement radical face à un État budgétivore où moins de 200 000 fonctionnaires (171 634 agents en 2023 avec une masse salariale de 1 273 milliards) absorbent une part significative du budget national, laissant le secteur informel, qui représente 97% des entreprises, dans une précarité persistante.

L’élection du Président Bassirou Diomaye Faye marque un tournant dans l’histoire politique du Sénégal. Au-delà de la personne du nouveau président, elle traduit le désir ardent de la majorité des Sénégalais de mettre fin à des pratiques ancrées : le “took mouy dokh”, la captation des ressources par une minorité politique et sociale. Ces pratiques ont longtemps alimenté une économie de privilèges et d’exclusion.

La victoire du Président Faye, avec plus de 75% des voix concentrées sur les deux candidats de tête, révèle une volonté populaire de voir émerger un duel politique clair, signe d’une maturité démocratique grandissante. Cette physionomie des résultats appelle à une réorganisation du jeu politique, axée sur l’efficience et la rationalisation des ressources. Un contrôle rigoureux du financement politique et une structuration du pôle de l’opposition sont impératifs pour assurer une gouvernance transparente et responsable.

Le poids de la jeunesse sénégalaise, véritable bombe à retardement, ne peut être ignoré. Ces jeunes, qui ont majoritairement rejeté l’ancien régime, aspirent à une économie dynamique et inclusive. Il est crucial de favoriser l’adaptation des formations professionnelles aux besoins réels de l’économie et d’impulser un élan de consommation locale pour stimuler la production interne.

Enfin, la citoyenneté sénégalaise se trouve à un point d’inflexion. L’engouement des jeunes et leur expression populaire constituent une base solide pour construire un sentiment national fort. À partir de cette effervescence, il est possible de développer de nouveaux réflexes axés sur la propreté, le civisme et l’ordre, répondant ainsi aux besoins quotidiens des Sénégalais.

Alors que le Sénégal se tient à l’aube d’un renouveau, le mandat confié au Président Faye porte en lui le potentiel de transformer radicalement notre pays. Nous lui souhaitons de réussir à réconcilier les Sénégalais, et de relever les immenses défis qui se dressent sur son chemin.

Aboubakr Khalifa Kebe

khalifamakhtar@gmail.com

Le Dakarois Quotidien N°143 – du 28/03/24 : Résultats provisoires de la CDRV : Bassirou Diomaye faye confirmé avec 54,28%

Le Dakarois Quotidien N°143 – du 28/03/24
🔴 Résultats provisoires de la CDRV : Bassirou Diomaye faye confirmé avec 54,28%

Affrontements violents à Pikine : Un bus incendié suite à des allégations de brutalité Policière

Des scènes de violence ont éclaté ce mercredi à Pikine, où des affrontements violents ont opposé des jeunes manifestants aux forces de l’ordre. Ces événements surviennent suite à des allégations selon lesquelles la police aurait battu à mort l’un des leurs.

La tension a atteint son paroxysme lorsque des individus en colère, accusant la brigade de Pikine d’être responsable de cette tragédie, ont pris pour cible un bus de la compagnie Dakar Dem Dikk, l’incendiant dans un geste de représailles.

Ces affrontements soulignent les profondes tensions et le mécontentement au sein de la population de Pikine, exacerbés par des allégations de brutalité policière et d’abus de pouvoir. Les manifestations et les émeutes qui en résultent mettent en lumière les préoccupations croissantes concernant le respect des droits de l’homme et la justice sociale dans la région.

La situation demeure volatile et évolutive, avec des informations supplémentaires attendues dans les heures à venir. Il est crucial que les autorités locales et nationales agissent avec diligence pour apaiser les tensions et rechercher une solution pacifique à cette crise.

Les événements à Pikine rappellent l’importance cruciale d’une réforme policière et d’un dialogue ouvert entre les autorités et la population pour répondre aux préoccupations légitimes et restaurer la confiance dans les institutions publiques.

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