ABDOULAYE MAKHTAR DIOP SANS GANT SUR L’ATTITUDE REVANCHARDE DE MACKY SALL : « IL A PERDU LE SENS DE L’ÉTAT »

Dans un paysage politique où les intérêts partisans et les luttes de pouvoir peuvent parfois éclipser les préoccupations véritables du peuple, une voix émerge comme un phare dans la tempête : celle du Grand Serigne de Dakar, Abdoulaye Makhtar Diop. Son intervention lors de l’émission « Grand Jury » de la radio privée RFM, le dimanche 26 mai 2024, a marqué un tournant dans le débat politique sénégalais, révélant un homme déterminé à défendre les principes de gouvernance responsable et de justice sociale.

Abdoulaye Makhtar Diop n’a pas mâché ses mots envers l’ancien président Macky Sall. Accusant ce dernier d’avoir « perdu le sens de l’État », le Grand Serigne a souligné les actions pernicieuses qui ont émaillé la présidence de Sall, notamment ses tentatives de manipuler le processus électoral pour reporter l’élection présidentielle. Cette critique cinglante, bien que courageuse, reflète le profond désir de M. Diop de défendre les institutions démocratiques du Sénégal contre toute forme d’ingérence ou de manipulation politique.


Mais l’intervention d’Abdoulaye Makhtar Diop ne s’est pas limitée à la critique de l’ancien président. Elle a également comporté une mise en garde ferme envers le nouveau régime dirigé par Bassirou Diomaye Faye. L’appel pressant du Grand Serigne à une gouvernance responsable et à une approche pragmatique des affaires de l’État témoigne de sa volonté de voir le Sénégal progresser sur la voie du développement et de la prospérité pour tous ses citoyens.


Au-delà des mots, Abdoulaye Makhtar Diop a également formulé des recommandations concrètes pour améliorer la gouvernance du pays. Il a insisté sur l’importance pour le nouveau gouvernement de faire preuve de transparence et d’intégrité dans la gestion des finances publiques, mettant en lumière les scandales de corruption qui ont ébranlé la confiance du peuple sénégalais dans ses dirigeants.


Mais ce qui distingue véritablement Abdoulaye Makhtar Diop, c’est son engagement envers les plus démunis de la société. En tant que principale autorité coutumière de Dakar, le Grand Serigne a toujours été un défenseur infatigable des droits des citoyens ordinaires. Sa réclamation d’une réforme foncière urgente pour mettre fin à l’accaparement des terres par une élite privilégiée témoigne de son engagement envers la justice sociale et l’égalité des chances pour tous.


Dans un paysage politique souvent marqué par la polarisation et les intérêts partisans, Abdoulaye Makhtar Diop émerge comme une figure inspirante de la conscience politique. Sa critique courageuse et ses appels à une gouvernance responsable résonnent comme un appel à l’action pour un Sénégal plus juste, plus transparent et plus prospère pour tous ses citoyens. En cette période de défis et d’incertitudes, la voix du Grand Serigne de Dakar résonne comme un phare dans l’obscurité, guidant le peuple sénégalais vers un avenir meilleur.


LEDAKAROIS

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°185 – du 27/05/2024

🔴 ABDOULAYE MAKHTAR DIOP SANS GANT SUR L’ATTITUDE REVANCHARDE DE MACKY SALL : « IL A PERDU LE SENS DE L’ÉTAT »
🔴 ÉVICTION DE THIÈS DU 44e CONGRÈS DE L’AIMF : Réaction ferme du Dr Babacar Diop


🔴 BAL 2024 : L’AS Douanes se qualifie pour les Quarts de Finale
🔴 Ligue 1 : Teungueth FC Sacré Champion

Me Moussa Diop appelle à la publication du rapport 94 de l’IGE : Des révélations accablantes pour Macky Sall

Lors de son intervention dans l’émission « Banc Public » sur Seneweb TV, Me Moussa Diop, ancien directeur général de la société de transport Dakar Dem Dik, a fait des déclarations explosives concernant un rapport de l’Inspection générale d’État (IGE), connu sous le nom de « rapport 94 ». Classé « secret défense » depuis 2012, ce rapport, signé par Gallo Samb et Oumar Sarr, porte sur des affaires liées à l’homme d’affaires Frank Timis. Me Diop a exhorté l’actuel chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, à déclassifier et publier ce document.

« Ce que je demande au Président Diomaye Faye, c’est de déclassifier et de publier le rapport 94 de l’Inspection générale d’État (IGE) du 21 septembre 2012 sur Frank Timis », a déclaré Me Diop, brandissant en direct des documents qu’il présente comme des preuves. Le leader de AG/Jotna et membre de la coalition au pouvoir « Diomaye Président » est convaincu que la publication de ce rapport aurait des conséquences dramatiques pour l’ancien président Macky Sall. « Si ce rapport est publié, personne n’entendra plus Macky Sall parler au Sénégal, et même des membres de l’APR (l’Alliance pour la République) seront sous la table », a-t-il affirmé.

Me Diop a poursuivi en soulignant la gravité des révélations contenues dans le rapport. « Ce que je vous dis est clair, le rapport est accablant. Et dans la Constitution sénégalaise, il est clairement dit que : tout ce qui concerne les ressources naturelles doit faire l’objet de transparence », a-t-il rappelé. Il a critiqué la décision de Macky Sall de classer ce rapport comme « secret défense », estimant que cela va à l’encontre des principes de transparence inscrits dans la Constitution.

Accusant Macky Sall de haute trahison, Me Diop a notamment évoqué l’octroi des blocs Saint-Louis Offshore et Cayar Offshore, bien qu’il n’ait pas fourni plus de détails sur les bénéficiaires de ces concessions. « Il vient faire ce qu’il a à faire et après, il sort un décret pour dire que c’est le secret-défense alors que cela concerne les ressources naturelles », a-t-il dénoncé.

Cette intervention de Me Moussa Diop intervient dans un contexte où la gestion des ressources naturelles du Sénégal est au cœur des débats politiques. La transparence dans ce secteur est une demande récurrente de la société civile et des acteurs politiques. La publication du rapport 94 pourrait apporter des éclaircissements importants sur les décisions prises sous la présidence de Macky Sall et leurs implications pour le pays.

La demande de Me Diop met une pression supplémentaire sur le président Diomaye Faye, qui devra décider s’il répondra à cet appel pour la transparence ou s’il maintiendra le rapport sous le sceau du secret défense. Les prochaines étapes de cette affaire seront suivies de près par les observateurs politiques et les citoyens sénégalais, désireux de voir la lumière faite sur la gestion des ressources naturelles du pays.

Le Dakarois Quotidien N°184 – du 25 ET 26/05/2024

🔴 ÉNIÈME SAISIE RECORD : LES DOUANES INTERCEPTENT 264 KILOS DE COCAÏNE
🔴 FORUM MONDIAL DE L’ÉDUCATION : MOUSTAPHA GUIRASSY MISE SUR UNE POLITIQUE ÉDUCATIVE ÉMANCIPATRICE

🔴 Éliminatoires Mondial 2026 : 26 Lions prêts à rugir pour affronter la RD Congo et la Mauritanie
🔴 Judo, Mondiaux d’Abu Dhabi : Mbagnick et Monica sortis d’entrée

Prochaines élections législatives : Moustapha Diakhaté dévoile la stratégie de Macky Sall

Alors que certains pensaient que l’ex-président de la République Macky Sall s’était définitivement retiré de la scène politique sénégalaise, Moustapha Diakhaté révèle une tout autre réalité. Selon l’ancien directeur de cabinet de l’actuel envoyé spécial du Pacte de Paris pour les peuples et la planète (4P), Macky Sall est loin d’avoir abandonné ses ambitions politiques et travaille en coulisses à une stratégie bien calculée.

Invité de l’émission « Ultimatum » hier mercredi 22 mai 2024, Diakhaté a levé le voile sur les intentions de Macky Sall. « Je suis convaincu que Macky Sall a l’intention de revenir et qu’il sera tête de liste de Benno Bokk Yaakaar (BBY) aux prochaines élections législatives », a révélé l’ancien président du groupe parlementaire BBY à l’Assemblée nationale.

Diakhaté va plus loin en suggérant que le retour de Macky Sall pourrait également s’accompagner d’une réconciliation avec ses anciens frères libéraux. « Je suis également convaincu qu’il sera candidat à la Présidentielle de 2029. Il suffit de lire le libellé de l’article 27 de la Constitution pour s’en convaincre. Cet article qui vient de lui dit : ‘Nul ne peut exercer plus de deux mandats consécutifs.’ S’il n’avait pas l’intention de revenir, il allait limiter la disposition à ‘nul ne peut exercer plus de deux mandats’ », analyse-t-il.

Ces déclarations de Moustapha Diakhaté laissent entrevoir une potentielle résurgence politique de Macky Sall, qui pourrait bien reprendre les rênes du pouvoir dans un avenir proche. La stratégie du leader de l’Apr reste encore secrète, mais ces révélations laissent présager un retour en force sur la scène politique sénégalaise.

Le Dakarois Quotidien N°182 – du 23/05/2024

🔴 CONSEIL DES MINISTRES : DIOMAYE FAYE TRAQUE LES VOLEURS DE BÉTAIL
🔴 PASSATION DE SERVICE À L’ANAT : TIDIANE SIDIBÉ PLÉBISCITE SON PRÉDÉCESSEUR, MAMADOU DJIGO

Une pétition réclamant un mandat d’arrêt international contre Macky Sall réunit plus de 3500 signatures en moins de 24 Heures

Boubacar Seye, président de l’organisation Horizons Sans Frontières, a récemment lancé une pétition demandant la délivrance d’un mandat d’arrêt international contre l’ancien Président de la République du Sénégal, Macky Sall. Cette initiative a rapidement gagné du terrain, recueillant 3541 signatures en moins de 24 heures.

Par cette pétition, Boubacar Seye cherche à inciter les autorités sénégalaises à entamer une procédure d’extradition contre Macky Sall, actuellement installé au Maroc. Il accuse l’ancien chef d’État de « crimes politiques et économiques » commis durant son mandat présidentiel. Seye soutient que Macky Sall doit être tenu responsable de ses actions et jugé en conséquence.

Depuis son départ du pouvoir, Macky Sall a été nommé envoyé spécial du Pact de Paris pour les peuples et la planète (4P), une position qui lui confère une certaine visibilité internationale. Toutefois, les accusations portées contre lui par Boubacar Seye et le nombre croissant de signataires de la pétition montrent une opposition persistante à son égard, même après la fin de son mandat.

La mobilisation rapide autour de cette pétition témoigne d’un mécontentement significatif parmi une partie de la population sénégalaise et de la diaspora. Le fait que plus de 3500 personnes aient signé en moins de 24 heures indique un soutien notable à l’initiative de Boubacar Seye et une volonté de voir des actions concrètes prises contre l’ancien président.

Il reste à voir comment les autorités sénégalaises réagiront à cette pétition et aux accusations portées contre Macky Sall. Si une procédure d’extradition devait être entamée, cela pourrait marquer un tournant important dans la vie politique sénégalaise et avoir des répercussions sur la scène internationale.

La pétition lancée par Boubacar Seye pour un mandat d’arrêt international contre Macky Sall a rapidement attiré l’attention et le soutien de milliers de personnes. Cette initiative reflète un désir de justice et de responsabilité pour les actes commis durant les mandats de Macky Sall. L’évolution de cette situation sera suivie de près par les observateurs politiques et les citoyens sénégalais.

Le Dakarois Quotidien N°181 – du 22/05/2024

🔴 BLOQUÉS DANS LE DÉSERT : 150 SÉNÉGALAIS LANCENT UN SOS DEPUIS LE NIGER
🔴 Arrestations de Bah Diakhaté et de l’Imam Cheikh Tidiane Ndao : Derniers développements de l’Enquête

Arrestation de Bah Diakhaté : Seydi Gassama exhorte le nouveau gouvernement à ne pas suivre les pas de Macky Sall

L’activiste Bah Diakhaté a été arrêté par la Division des investigations criminelles après avoir tenu des propos jugés outrageants à l’encontre du Premier ministre Ousmane Sonko. Cette arrestation a suscité une vive réaction sur les réseaux sociaux et parmi les défenseurs des droits de l’homme. Seydi Gassama, directeur exécutif d’Amnesty International/Sénégal, a exprimé son point de vue sur la situation.

Seydi Gassama a reconnu la gravité et le caractère diffamatoire des propos de Bah Diakhaté. Cependant, en tant que défenseur des droits humains, il a insisté sur l’importance de respecter les principes du droit international et les décisions des juridictions régionales, notamment la Cour de justice de la CEDEAO et la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples. Selon ces décisions, les peines de prison pour des infractions telles que la diffamation et les injures publiques devraient être dépénalisées.

« Nous avons écouté les propos qu’il a tenus à l’encontre du Premier ministre qui sont des propos graves et qu’on peut considérer comme diffamatoires. Mais notre position en tant qu’organisation de défense des droits humains par rapport à ces infractions n’a pas changé. Cette position est fondée sur le droit international, elle est fondée sur les décisions rendues par les juridictions régionales et sous-régionales, en l’occurrence la Cour de justice de la CEDEAO et la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples qui demandent que les peines de prison pour ces infractions qui portent notamment sur la diffamation, les injures publiques soient dépénalisées, » a déclaré Seydi Gassama sur RFM.

Il a ajouté que lorsqu’une personne se sent diffamée, elle devrait pouvoir engager des poursuites civiles pour obtenir réparation, mais ne devrait pas être emprisonnée pour ces délits. Gassama a exhorté les nouvelles autorités à éviter les erreurs du régime précédent de Macky Sall, qui emprisonnait systématiquement les personnes pour des délits liés à la liberté d’expression.

« Nous demandons que ces délits soient dépénalisés et que Bah Diakhaté soit remis en liberté. Qu’on ne puisse pas l’envoyer en prison simplement parce qu’il a commis un acte diffamatoire, même si nous estimons que c’est un acte extrêmement grave qui ne devrait pas être répété dans une société civilisée. Nous l’avons déjà dit aux autorités de ce pays. Elles doivent éviter à tout prix de tomber dans le même piège que l’ancien régime, à savoir arrêter et emprisonner systématiquement toutes les personnes qui commettent ces délits liés à la liberté d’expression. Ils doivent les limiter à tout prix parce que ce sont ces emprisonnements qui ont rendu impopulaire le régime précédent et qui ont presque causé sa chute, » a-t-il soutenu.

La position de Seydi Gassama met en lumière les défis auxquels sont confrontées les nouvelles autorités du Sénégal en matière de respect des droits de l’homme et de liberté d’expression, soulignant la nécessité de réformes pour éviter la répétition des erreurs du passé.

Le Dakarois Quotidien N°180 – du 21/05/2024

🔴 ARRESTATION DE BAH DIAKHATÉ : LES LOBBIES LGBT SERAIENT-ILS À L’ORIGINE ?
🔴 Pèlerinage Marial de Popenguine : Mgr Benjamin Ndiaye invite les Gouvernants à redonner espoir à la jeunesse désorientée

Ousmane Sonko Accuse Macron d’Avoir Encouragé la Répression sous le Régime de Macky Sall

Lors d’une conférence conjointe avec Jean Luc Mélenchon à l’UCAD ce jeudi 16 mai, Ousmane Sonko, leader du parti Pastef, a lancé des accusations explosives à l’égard du président français Emmanuel Macron. Sonko a dénoncé l’attitude de Macron pendant les périodes de répression sous le régime de Macky Sall, affirmant que Macron avait indirectement encouragé les persécutions politiques.

Dans ses propos rapportés par le journal « Le Patriote », Sonko a critiqué le gouvernement français pour son silence pendant les périodes de répression intense qui ont entraîné la mort de plus d’une soixantaine de personnes, des milliers de blessés et plus de 1 000 détenus politiques. Il a souligné le fait que Macron avait accueilli et félicité Macky Sall au moment le plus critique de la répression.

Pour Sonko, cette attitude de la part de Macron représentait une incitation à la répression et à la persécution des Sénégalais qui n’avaient commis d’autre crime que de soutenir un projet politique différent. Il a affirmé que de nombreux gouvernements européens, en particulier la France, étaient mal à l’aise avec le discours politique souverainiste de son parti et avaient donc choisi de rester silencieux face à la répression sanglante menée par le régime de Macky Sall contre Pastef.

Ces accusations de Sonko soulèvent des questions sur les relations franco-sénégalaises et la politique étrangère de la France envers ses anciennes colonies. Elles mettent également en lumière les tensions persistantes entre les gouvernements africains et leurs anciennes puissances coloniales, en particulier en ce qui concerne les questions de droits de l’homme et de démocratie.

Alors que Sonko continue de défendre son parti contre la répression politique, ses accusations contre Macron soulignent la nécessité d’un examen approfondi des politiques étrangères et des relations diplomatiques, mettant en lumière les enjeux de souveraineté et de démocratie dans le contexte africain contemporain.

Révolution BRT : Dakar inaugure un réseau de bus électriques pour une mobilité transformée

Dakar, la métropole animée du Sénégal, a franchi une étape importante dans la transformation de sa mobilité avec la mise en service d’un réseau de bus 100% électriques, appelé Bus Rapid Transit (BRT), le mercredi 15 mai. Cet ambitieux projet vise à résoudre les problèmes de congestion dans la ville en offrant un système de transport rapide, confortable et respectueux de l’environnement.

Dirigé par Stéphane Volant, président de l’exploitant Dakar Mobilité, le BRT représente une innovation majeure en Afrique. Avec ses bus électriques circulant sur des voies réservées, il offre une solution efficace aux embouteillages qui paralysent souvent la métropole sénégalaise.

Les premiers passagers ont exprimé leur satisfaction quant au confort et à la rapidité du service. Ramata Sow, une commerçante de 28 ans, a souligné le caractère spacieux et climatisé des nouveaux bus, tandis que Moctar Sadio, professeur d’université de 50 ans, a salué la sécurité et la rapidité du trajet jusqu’au centre-ville.

La région de Dakar, avec sa population en constante augmentation, est confrontée à une pression croissante sur ses infrastructures de transport. Le BRT s’inscrit dans une stratégie plus large de développement du transport de masse, déjà initiée par l’inauguration récente du train rapide (TER) reliant Dakar à la ville nouvelle de Diamniadio.

Le projet, d’un coût total de 420 milliards de francs CFA, bénéficie d’un soutien financier international, notamment de la Banque mondiale, de la Banque européenne d’investissement et du Fonds vert pour le climat de l’ONU. Il est géré par Dakar Mobilité, en partenariat avec des investisseurs français et sénégalais, et soutenu par des technologies de pointe fournies par la société chinoise CRRC.

Avec une capacité prévue de 300 000 passagers par jour, le BRT devrait contribuer de manière significative à la réduction des émissions de CO2 dans la région. Grâce à ses bus électriques et à ses voies dédiées, il représente une avancée majeure vers une mobilité urbaine plus durable et efficace pour les habitants de Dakar.

Le Dakarois Quotidien N°176 – du 15/05/2024

🔴 Déclaration dangereuse de Waly Diouf Bodian (PASTEF) : Une Menace pour l’Opposition
🔴 Sécurité renforcée : le plan d’action du haut commandant de la gendarmerie 

Cher Président élu : notre Rendez -Vous avec l’X

Paris en 1951 , vingt ans après l’exposition coloniale de 1931 le quartier latin, l’establishment élitiste de la métropole est abasourdi, un jeune étudiant ne’ dans un patelin lointain au milieu du toro au sein d’une lignée d’érudits et d’exégètes, vient de passer haut la main le très  sélectif  concours d’entrée  aux grandes écoles d’ingénieurs de Paris : le plafond de verre est brise’ par le très jeune  mais brillantissime élève dakarois  Abdoul Aziz WANE, il entre en 1951 à la très prestigieuse école Centrale de Paris c’est le premier ouest – africain.

 Centrale Paris qui accueillit Abdoul Aziz WANE est déjà centenaire, créée par un décret de Napoleon en 1829  pour constituer un pont entre les sciences pures et l’industrie autour des arts et manufactures.

Sans relâche apres les independances, le Président SENGHOR décida d’entretenir  la flamme d’excellence allumée  par Aziz WANE, a force d’abnégation, d’investissement massif dans l’éducation et la formation, de suivi méticuleux du cursus des meilleurs élèves, le Sénégal obtint enfin  un succès en 1976 :  – presque un rêve à l’epoque –  la première femme africaine admise à l’X Polytechnique Paris avec Rose Dieng, une lycéenne issue de Van Vo de famille modeste de la Sicap qui pulvérisa tous les records aux concours général, un bac  scientifique avec mention,  puis  les classes préparatoires du lycée Fénelon à Paris. Elle intègre l’École polytechnique. Elle est une précurseur de l’intelligence artificielle avec ses recherches à l’INRIA. Rose DIENG   fut une consécration scientifique  pour tout un continent. L’Union Africaine doit d’ailleurs  rendre hommage à la compatriote.

L’X  ou Ecole Polytechnique, bicentenaire, est née  de la Révolution et du siècle des Lumières. C’est la pépinière de l’élite  française  dans tous les domaines des sciences et techniques et ses alumni ont hissé la France au rang de la 7eme économie du monde. L’ X compte déjà  cinq prix Nobels depuis 1794.

Ce mois de Mai 2024, nos classes préparatoires inaugurées à Thiès en 2022 présenteront nos premiers candidats aux concours d’entrées aux grandes écoles d’ingénieurs dont l’X,  Centrale Paris et autres écoles ou instituts d’élite.

 Un  test majeur pour  notre système de formation et sa capacité à se hisser au rang et standard de pays comme le Maroc qui compte le plus d’admis étrangers dans les écoles d’ingénieurs de l’hexagone. En 2023,  42 étudiants marocains ont été admis  dans le cycle ingénieur de l’École Polytechnique de Paris et plus de 7 000 marocains suivent des formations scientifiques et techniques dans les écoles d’ingénieurs de toutes catégories en France.

 L’option de classes prépas  au Sénégal au lieu de les inscrire en France est un choix souverain et courageux  qu’il faut saluer, c’est un défi  de taille pour notre système d’éducation et de formation, les résultats issus des concours 2024-2025 d’X et autres  seront un baromètre. Il faut impérativement que les CGPE de THIÈS soient une priorité de l’agenda présidentiel de Son Excellence BDF. Il faut perpétuer le prestigieux héritage d’Abdoul Aziz Wane et de Rose Dieng. 

Ainsi sera la flamme qui illumine l’étoile.

Moustapha DIAKHATE

Ex Cons. Spécial Premier Ministre

Expert Infrastructure et Pol.Energie

Situation Alarmante à Kaolack : Les Eaux usées de l’Onas envahissent les routes principales de Médina – Mbadakhoun

Depuis maintenant trois semaines, un problème d’assainissement majeur paralyse la région de Kaolack, plus précisément les routes principales reliant Médina Baye à Mbadakhoun. Les eaux usées du réseau d’assainissement de l’Office national de l’assainissement du Sénégal (Onas) se déversent continuellement sur ces voies, créant un véritable désastre environnemental et humain.

Les conséquences de cette crise sont dévastatrices. Les habitants de la région sont confrontés à une situation d’urgence, où les eaux usées s’infiltrent dans les habitations, les commerces et les ateliers, causant des dommages matériels considérables. De plus, l’odeur nauséabonde qui se dégage de ces eaux stagnantes rend l’endroit insupportable pour toute la communauté locale.


Outre les problèmes d’odeurs et d’esthétique, la présence prolongée d’eaux usées sur les routes principales pose un grave risque pour la santé publique. Les résidents, en particulier les enfants, sont exposés à des maladies et à des infections potentielles en raison de la contamination de l’eau et de l’environnement. De plus, les confrontations fréquentes entre les piétons et les conducteurs de taxis-motos ajoutent une couche de danger supplémentaire à la situation déjà critique.
Face à cette crise humanitaire imminente, les résidents de la région lancent un appel désespéré aux autorités municipales de Kaolack et à l’Onas pour qu’elles agissent rapidement. Ils demandent instamment que les canaux d’assainissement soient curés dans les plus brefs délais afin de résoudre ce problème urgent.


De plus, les habitants exhortent le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et le Premier ministre Ousmane Sonko à intervenir de toute urgence pour mettre fin à cette crise. Ils demandent une révision complète du fonctionnement de l’Onas et des mesures concrètes pour garantir la santé, la sécurité et le bien-être de la population de la région de Kaolack.
La situation actuelle à Kaolack est intenable et requiert une action immédiate et décisive des autorités compétentes. Les habitants de la région sont confrontés à des conditions de vie insupportables et méritent une réponse rapide et efficace de la part des responsables gouvernementaux.

Mariama Massaly
Correspondante à kaolack.

Le Dakarois Quotidien N°175 – du 14/05/2024

🔴 SÉRIE D’ACCIDENTS AU SÉNÉGAL : Les chiffres de l’horreur
🔴 PARTI DIGÉRÉ SA DÉFAITE HORS DE NOS FRONTIÈRES : Amadou BA rentre au bercail 

Vidéo : Retour triomphal de l’ancien Premier ministre Amadou Bâ à Dakar

Après une absence de quelques semaines, l’ancien Premier ministre Amadou Bâ a fait son retour dans la capitale sénégalaise, Dakar, sous les acclamations de ses partisans. Son arrivée à l’aéroport international Blaise Diagne (AIBD) a été marquée par un accueil chaleureux et enthousiaste de la part de ses fidèles soutiens.

Accompagné par une foule de partisans impatients de le revoir, Amadou Bâ a été accueilli au salon d’honneur de l’aéroport, où des moments d’émotion et de joie ont marqué ses retrouvailles avec ses inconditionnels. Les salutations chaleureuses et les encouragements fusent de toutes parts, témoignant de l’affection et du soutien indéfectible dont jouit l’ancien Premier ministre auprès de sa base politique.

Ce retour remarqué de l’ancien Premier ministre suscite des discussions animées dans les cercles politiques du pays. En tant que candidat à la dernière présidentielle, Amadou Bâ demeure une figure centrale de la scène politique sénégalaise, et son retour à Dakar soulève des questions sur ses ambitions et son rôle futur dans le paysage politique du Sénégal.

Dans les jours à venir, Amadou Bâ devrait partager ses perspectives et ses projets avec ses partisans et le public sénégalais. Son retour à Dakar marque ainsi le début d’une nouvelle phase de son engagement politique et de son interaction avec la société sénégalaise, alimentant les spéculations sur les développements à venir dans la politique nationale

YouTube video player

Le Dakarois Quotidien N°174 – du 13/05/2024

🔴 ARRIVÉE DE L’UNITÉ FLOTTANTE GAZIÈRE DE GTA : UN BOND EN AVANT POUR L’INDUSTRIE MINIÈRE
🔴 SAISIE DE 500 GRAMMES D’AMPHÉTAMINE À L’AIBD : QUATRE INDIVIDUS INTERPELLÉS

Moustapha Diakhaté critique la politique de bonne gouvernance de Macky Sall

Lors de son intervention dans le Grand Jury ce dimanche 12 mai 2024, Moustapha Diakhaté, ancien Président du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar, a sévèrement critiqué la politique de bonne gouvernance du président Macky Sall. Diakhaté a exprimé des réserves quant aux résultats obtenus malgré les engagements électoraux du président en faveur de la transparence et de la lutte contre la corruption.

Diakhaté a souligné que, malgré les promesses de Macky Sall en campagne électorale, les actions concrètes entreprises n’ont pas permis d’atteindre les objectifs fixés en matière de bonne gouvernance. Il a notamment mentionné la réactivation de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei), la réforme de la Cour des Comptes, la création de l’Office National de Lutte contre la Fraude et la Corruption (Ofnac) et l’extension de la déclaration de patrimoine à un plus grand nombre de fonctionnaires.

Cependant, selon Diakhaté, ces initiatives n’ont pas abouti aux résultats escomptés après 12 ans de mandat présidentiel. Il a souligné que seules deux personnes, Karim Wade et Khalifa Sall, ont été condamnées pour mal gouvernance, ce qui, selon lui, ne suffit pas à instaurer une culture de responsabilité et de reddition de comptes au sein du gouvernement.

En tant qu’acteur impliqué dans la création de l’Ofnac, Diakhaté a salué la publication des rapports de la Cour des comptes et de l’Ofnac, mais a critiqué le fait que cela ait nécessité une injonction du président de la République. Il estime que ces rapports auraient dû être publiés plus tôt, conformément à la loi qui régit ces institutions.

Diakhaté a également souligné l’importance de lutter contre la corruption et les détournements de fonds publics, qu’il considère comme des obstacles majeurs au développement de l’Afrique. Il encourage la sanction des responsables fautifs après la publication des rapports des organes de contrôle, et appelle à une mobilisation de tous les citoyens pour veiller à une utilisation transparente et efficace des fonds publics.

En résumé, les propos de Moustapha Diakhaté mettent en lumière les lacunes de la politique de bonne gouvernance de Macky Sall et appellent à une plus grande responsabilité et transparence dans la gestion des affaires publiques au Sénégal.

Kaolack / Politique : Contribution Qui, de Amadou Ba et Macky Ba, a trahi l’APR et la Coalition BBY ?

Macky veut-il revenir au point de nous faucher compagnie en pleine campagne? Ou bien Amadou Ba voulait-il coûte que coûte gagner au point de s’affranchir les normes ?Chers jeunes de l’apr et de la coalition BBy, au moment où j’écris ces lignes, le poids de mon amertume est dû à un coup de massue énorme asséné sur mon cerveau à la douleur d’une enclume et mes pensées se propagent comme des étincelles. Depuis lors je rumine cette colère. Ce choc qui irrigue ma plume fait que les mots exposent les jugements avec autant de force que les sentiments qu’ils expriment.   


Nous sommes sortis indignés de la débâcle de l’élection présidentielle du 24 MARS 2024. L’atmosphère de tension qui a prévalu de cette élection présidentielle est indescriptible. Beaucoup de versions officieuses nous parviennent de part et d’autre. Sans toutefois, jusque-là, connaitre la vérité des faits. On glane des informations à travers les journaux, les radios, les télévisions et bien souvent dans d’autres sites internet qui nous gavent de révélations indigestes. Sans que les véritables concernés ne lèvent le coin du voile sur ce précédent très dangereux pour notre parti et notre coalition. Ça deballe de partout. Et ça trimbale toujours. Les uns déclarent que Amadou Ba était un candidat conspirateur, doublé d’un traitre qui aurait été pris en flagrant délit d’un complot tendant à bazarder certains puits pétroliers, ce patrimoine du peuple par le peuple et pour le peuple, de connivence avec la France. Susurrait-on. D’autres soutiennent qu’il s’ associerait avec des juges du conseil constitutionnel qu’il soudoya au détriment de la candidature de Karim Wade, candidat recalé à la course. Certains des nôtres le taxaient de déloyal envers son parti et qu’il aurait tenté de planter son poignard dans le dos de son bienfaiteur, le président Macky Sall. 


Du coup, certains meneurs de la meute de lévrier, dans leur glapissement continu au sein de l’apr, tiraient à boulet rouge leurs laisses d’insanités contre lui. Ce fut une véritable battue de hurlement des hyènes contre Amadou Ba accusé de tous les péchés d’Israël. Peut-être à tort ou à raison. Qui sait ?


Par contre, à en juger par les conclusions prises au cours des évènement en fin de compte n’est-il pas possible de croire que toutes les thèses et les hypothèses, les unes plus infructueuses que les autres, n’aient été qu’une sorte d’écran de fumée derrière lequel des manigances lourdes de conséquences ont trahi non seulement le candidat mais toute cette vaillante jeunesse très dégourdie, du reste, à la cause du parti et de la coalition depuis 2008? 


D’ailleurs ce que nous pensons comprendre et tirer comme leçon de ces querelles internes est : en tentant d’ébranler la candidature d’Amadou Ba, comme un dentiste qui a voulu arracher une dent infectée a fini par enlever les mâchoires dans lesquelles toutes les dents étaient implantées. C’est-à-dire que ces dégâts collatéraux, les jeunes en sont les premières victimes depuis 2012 date de notre accession à la magistrature suprême jusqu’à ces dernières forfaitures de trop. Allons-nous continuer à subir, à encaisser les coups sans rouspéter et s’affranchir du joug de la gérontocratie? Allons-nous accepter à continuer à être manqué de respect pour toujours ?


A ma décharge, pour ne pas être stupide comme certains lobbyistes de notre parti qui s’abaissent à longueur de journée pour lécher les bottes des caciques du parti, je vous rappelle un récent épisode quasi similaire à celui de la présidentielle. C’est celle des législatives de juillet 2023. 


Mimi Touré, tête de liste de la coalition BBY d’alors a parcouru à grands pas tous les départements du Sénégal sous la pluie, sous le chaud soleil, dans la faim, dans l’obs

Bocar Diallo, responsable départemental de
la Cojer Kaolack

Le Dakarois Quotidien N°173 – du 11 ET 12/05/2024

🔴 NOUVEAU CAPITAINE À BORD DE L’AIBD : LA VISION STRATÉGIQUE DE CHEIKH BAMBA DIÈYE
🔴 Banque agricole : Cheikh Ahmed Tidiane Ba quitte son poste de Directeur Général

Interruption de la circulation sur le TER les 19 et 20 Mai : Travaux de maintenance à prévoir

La Société d’Exploitation et de Maintenance du Train Express Régional (SETER) a annoncé que des travaux de maintenance préventive seront effectués sur le tronçon Rufisque – Diamniadio les 19 et 20 mai prochains. En conséquence, aucun train ne circulera sur cette portion de la ligne jusqu’à 11 heures.

Cette interruption de service vise à permettre la réalisation des travaux nécessaires pour assurer la sécurité et la fiabilité du réseau ferroviaire. Pendant cette période, les circulations entre Dakar et Rufisque seront maintenues normalement. Cependant, les usagers reliant Rufisque à Diamniadio devront prendre leurs dispositions alternatives jusqu’à la reprise du service à 11 heures.

La SETER encourage les voyageurs à anticiper ces perturbations et à planifier leurs déplacements en conséquence. Des mesures seront prises pour informer les usagers de toute mise à jour concernant la reprise de la circulation sur le tronçon Rufisque – Diamniadio.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre des efforts continus visant à garantir le bon fonctionnement et la sûreté du Train Express Régional, contribuant ainsi à offrir un service de transport efficace et sécurisé à la population.

Accusations Explosives de Cheikh Bara Ndiaye : Macky Sall Accusé de Brader des Terres pour une Maison au Maroc

L’émission « Entretien Spécial » sur Seneweb a été le théâtre de révélations fracassantes ce mardi, alors que le chroniqueur Cheikh Bara Ndiaye a accusé ouvertement l’ancien président du Sénégal, Macky Sall, d’avoir bradé des terres nationales pour acquérir une maison au Maroc, où il réside depuis la fin de son mandat.

Dans des déclarations incendiaires, Cheikh Bara Ndiaye a déclaré que le camp de Macky Sall était le « plus grand voleur du pays », alléguant que l’ancien président avait obtenu sa résidence au Maroc dans des conditions douteuses. Selon lui, cette résidence n’a pas été octroyée par le roi du Maroc, mais aurait été le fruit d’un accord suspect impliquant la cession de terres sénégalaises.

L’accusation principale de Cheikh Bara Ndiaye concerne l’octroi de terres aux Marocains à des prix dérisoires, soit 60 000 F CFA par parcelle, alors que leur valeur réelle serait dix fois supérieure. En échange, une société marocaine aurait été chargée de construire une maison à Marrakech pour Macky Sall.

« J’ai des preuves très claires de ce que j’avance », a affirmé Cheikh Bara Ndiaye, appelant à une enquête approfondie sur ces allégations. Il a même précisé qu’il connaissait l’emplacement exact de la résidence de Macky Sall au Maroc et les détails de son acquisition.

L’appel à une enquête a été directement adressé au président Bassirou Diomaye Faye, dans l’espoir que la lumière soit faite sur ces allégations troublantes. Si ces accusations s’avèrent fondées, elles pourraient avoir un impact majeur sur la perception du mandat de Macky Sall et susciter de vives réactions dans l’opinion publique sénégalaise.

Le Professeur Ismaïla Madior Fall souhaite retourner à l’IFAN : Polémique et réplique face à l’opposition du SUDES

Le Professeur Ismaïla Madior Fall, ancien Garde des Sceaux, a récemment annoncé son souhait de retourner au monde universitaire en tant que chercheur, après une décennie au sein du gouvernement sénégalais. Sa demande d’affectation à l’Institut Fondamental d’Afrique Noire (IFAN), déposée auprès du Recteur de l’Université Cheikh Anta Diop, a déclenché une polémique, notamment avec le Syndicat Unique des Enseignants du Sénégal (SUDES).

Dans un texte adressé à Seneweb, le Professeur Fall a réagi aux critiques du SUDES, qualifiant leur opposition de « profanation des traditions universitaires ». Il a précisé que le rôle du Recteur était de transmettre sa demande d’affectation à l’IFAN et à la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques (FSJP) pour avis, avant de prendre une décision finale.

Le Professeur Fall a motivé sa demande en exprimant son désir de se consacrer à la recherche sur les politiques publiques et la gouvernance, estimant qu’il serait plus utile dans ce domaine que dans l’enseignement des disciplines classiques déjà couvertes par d’autres professeurs. Il a suggéré que ses activités d’enseignement à la FSJP pourraient être réduites à des conférences de méthode et des cours pratiques complémentaires.

Il a également souligné l’importance de l’IFAN en tant qu’institution multidisciplinaire, critiquant le SUDES pour son opposition à sa demande et affirmant que les syndicalistes ne pouvaient s’y opposer une fois que les avis favorables de la FSJP et de l’IFAN étaient obtenus.

Le Professeur Fall a conclu en appelant au respect des usages et de la liberté académique, rejetant toute implication de règlements de comptes personnels dans ce débat et affirmant que de telles querelles n’avaient pas leur place à l’université.

Cette controverse met en lumière les tensions entre les anciens membres du gouvernement et les syndicats universitaires lors de transitions vers le monde académique, soulevant des questions sur les processus de prise de décision au sein des institutions universitaires.

Le Dakarois Quotidien N°171 – du 08 et 09/05/2024

🔴 Terrorisme dans le Sahel : Diomaye et Ouattara unis contre le fléau
🔴 Sénoba : Saisie de billets noirs d’une valeur de 3,447 milliards CFA

VOTRE QUOTIDIEN DU JOUR : LA UNE des Quotidiens du Mardi 07 Mai 2024

Macky Sall appelle à l’unité au sein de l’APR lors d’un appel téléphonique à Kaffrine

Macky Sall, ancien Président du Sénégal, a récemment lancé un appel à l’unité au sein de l’Alliance pour la République (APR), son parti politique, et de Benno Bokk Yakar. Cet appel a été fait lors d’un appel téléphonique en direct avec des responsables de son parti qu’il avait envoyés au Daaka, un événement religieux important au Sénégal.

La délégation envoyée par Macky Sall au Daaka était composée de quatre anciens ministres, notamment Mansour Faye, Moussa Bocar Thiam, Moussa Baldé, et Abdoulaye Seydou Sow, ainsi que du président du Conseil économique, social et environnemental (CESE), Abdoulaye Daouda Diallo, et d’autres responsables de l’APR et de Benno Bokk Yakar. Ces responsables ont eu l’honneur de transmettre le message de leur leader au khalife, le chef religieux de la région.

L’appel de Macky Sall à l’unité au sein de l’APR revêt une importance particulière dans un contexte politique où les tensions internes peuvent affaiblir le parti. En rappelant l’importance de l’unité et de la solidarité, Macky Sall cherche à renforcer la cohésion au sein de son parti et à consolider son soutien politique.

Cet appel intervient également dans un contexte où l’APR se prépare à relever de nouveaux défis politiques et à affronter des élections à venir. L’unité au sein du parti est cruciale pour garantir sa stabilité et sa capacité à mobiliser efficacement ses partisans lors des prochaines échéances électorales.

En réaffirmant son engagement envers l’unité et la cohésion au sein de l’APR, Macky Sall espère renforcer la position de son parti politique et consolider sa base de soutien en vue des défis à venir sur la scène politique sénégalaise.

Kaffrine : Macky Sall donne des instructions aux responsables de Bby lors d’un appel téléphonique

Lors d’une réunion des hauts responsables de Benno Bokk Yakaar (Bby) à Kaffrine, l’ancien président Macky Sall a pris l’initiative d’un échange téléphonique avec les participants. Abdoulaye Seydou Sow a alors placé son téléphone en mode haut-parleur pour permettre à l’ensemble des participants d’entendre le message du leader de l’APR.

Dans cet appel, Macky Sall a exhorté tous les leaders, militants et sympathisants de Bby à œuvrer dans l’unité et à analyser les raisons de leur défaite lors de la dernière élection présidentielle. Il leur a également demandé de se rendre auprès des populations afin de promouvoir son bilan positif à travers tout le pays.

Le président Sall a souligné l’importance de ne pas laisser tomber tout ce qui a été accompli pendant son mandat présidentiel. Malgré son absence du Sénégal, il a affirmé qu’il continuait à penser à eux et les a encouragés à rester unis et mobilisés.

Parmi les participants à cette réunion figuraient le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, le président du Conseil économique, social et environnemental, Abdoulaye Daouda Diallo, ainsi qu’Abdoulaye Wilane et d’autres responsables de Bby.

Tensions Persistantes entre Macky Sall et Aminata Touré : Accusations et Confrontations

Les relations entre l’ancien président sénégalais Macky Sall et son ancienne Première ministre, Aminata Touré, demeurent tendues, avec des accusations réciproques et des confrontations publiques alimentant la controverse politique dans le pays.

Dans un récent communiqué relayé par Vox Pop, la coordination du Mouvement pour l’Intégrité, le Mérite et l’Indépendance (MIMI) de Dakar a vivement critiqué Macky Sall, l’accusant d’orchestrer une campagne visant à discréditer leur leader, Aminata Touré. Selon le MIMI, cette tentative de dénigrement serait motivée par la position de fer d’Aminata Touré contre le projet de troisième mandat de Macky Sall, un combat qu’elle aurait mené avec détermination.

Les partisans d’Aminata Touré ont également reproché à Macky Sall sa politique répressive, affirmant qu’il aurait emprisonné des centaines de personnes sans justification valable. Ils ont également suggéré que si leur leader avait été impliquée dans des actes répréhensibles, Macky Sall l’aurait également incarcérée sans hésitation.

La coordination du MIMI a même appelé à ce que Macky Sall soit traduit en justice pour des crimes graves et des malversations financières présumées, telles que révélées par des rapports de contrôle.

Ces tensions sont survenues après le rejet par le Conseil constitutionnel de la candidature d’Aminata Touré à l’élection présidentielle de mars dernier. En réponse, elle a choisi de soutenir le candidat du Pastef, dirigé par Ousmane Sonko, qui a finalement remporté l’élection présidentielle.

Cette situation met en lumière les divisions persistantes au sein de la classe politique sénégalaise et souligne les enjeux politiques en cours même après un changement de pouvoir. Les confrontations entre Macky Sall et Aminata Touré continuent d’alimenter le débat public et de susciter des interrogations quant à l’avenir de la politique sénégalaise.

LA COUR DES COMPTES DEMENT LE DETOURNEMENT AU PRODAC : SONKO où sont passés les 29 milliards ?

Le Programme vise à aménager de vastes étendues de terres et à les doter d’infrastructures de qualité de dernière génération permettant aux jeunes en particulier de s’adonner à des activités économiques en continu.

Le budget total à mobiliser pour le PRODAC est de 100 milliards F CFA. Parmi les onze (11) DAC prévus, huit (8) ont pu être financés. Quatre-vingt-huit (88) milliards FCFA ont été mobilisés et se décomposent comme suit :

– 29 600 536 000 FCFA en 2016 dans le cadre d’une première phase relative à la construction des DAC de Séfa, Itato, Keur Samba Kane et Keur Momar Sarr financé par l’Etat du Sénégal à travers une convention signée avec Locafrique ;

– 59 534 000 000 FCFA en 2017 dans le cadre d’une deuxième phase à travers le Projet de Développement de l’Entreprenariat agricole au Sénégal (PDEAS) financé par la Banque islamique de Développement (BID) et relative à la construction des DAC de Niombato, Dodji, Fafacourou et Boulel.

L’exécution de la première phase a été confiée à l’entreprise israélienne Green 2000 à travers un marché clé en main, passé par entente directe et souscrit le 28 août 2015 entre Monsieur Daniel Pinhassi, agissant pour le compte de Monsieur Rafael Dayan, Directeur général et Monsieur Mame Mbaye Niang, Ministre de la Jeunesse, de l’Emploi et de la Construction citoyenne ; ledit contrat a été approuvé le 21 septembre 2015 par Monsieur Birima Mangara, Ministre délégué auprès du Ministre de l’Economie, des Finances et du Plan chargé du Budget. La seconde phase fait l’objet d’une procédure d’appel à concurrence international.

LA GESTION FINANCIERE DES OPERATIONS PAR LE PRODAC

La revue de ce secteur d’examen a pour objectif de s’assurer que les ressources financières ont été utilisées de manière conforme aux lois et règlements et aux bonnes pratiques en la matière. La Gestion financière du PRODAC est assurée par la Direction administrative et financière (DAF) sous la supervision du Coordonnateur. Il en est de même du PDEAS dont la gestion financière est assurée par un Responsable administratif et financier (RAF).

Les missions principales de la DAF du PRODAC sont la gestion des opérations budgétaires, la gestion du personnel et des carrières, la gestion du domaine, de la logistique et de la maintenance et enfin la gestion de l’environnement et de la sécurité. La DAF est composée de deux divisions :

– une division Finances et comptabilité, composée de deux bureaux : un bureau

Comptabilité et Finances et un bureau comptabilité des matières ;

– une division Gestion des Ressources humaines composée d’un bureau gestion du personnel et de la solde, et d’un bureau des Affaires sociales.

Les ressources financières du PDEAS sont gérées par le RAF, secondé par un comptable. Les ressources du PRODAC sont essentiellement constituées de la dotation budgétaire annuelle que l’État lui octroie pour la mise en oeuvre de ses activités. Elles sont mobilisées périodiquement par le Trésor public dans le compte de dépôt ouvert dans ses livres au nom du PRODAC.

Pour ce qui concerne le PDEAS, les ressources proviennent des fonds alloués par la Banque islamique de Développement (BID) et de la contrepartie de l’État. S’agissant des opérations exécutées sur les fonds du bailleur, la procédure de la BID est appliquée avec notamment la pratique des avis de non objection (ANO) et celle des paiements directs. Les ressources allouées au PRODAC à travers le budget général de l’État lui permettent de financer son fonctionnement, mais également l’État dote le compte de dépôt les fonds dédiés au remboursement de la dette contractée pour le financement des DAC de première génération que sont ITATO, SEFA, Keur Momar Sarr et Keur Samba Kane.

Après avoir apprécié le système de financement de ces quatre premiers DAC et de remboursement de la dette, il a été analysé le paiement de certaines opérations imputées sur le compte de dépôt du PRODAC. Pour ce qui concerne le PDEAS, le remboursement de la dette a bénéficié d’un moratoire de 05 ans, ce qui l’exclut du champ de contrôle. L’examen de ce secteur a également porté sur la les règles relatives à la comptabilité des matières.

Le mécanisme de financement et de remboursement de la dette

Le schéma de financement des DAC de Séfa, Itato, Keur Momar Sarr et, Keur Samba Kane fait intervenir la Compagnie ouest-africaine de Crédit-bail plus connue sous le nom de LOCAFRIQUE qui a conclu, en février 2016, avec l’Etat du Sénégal une convention de financement d’un montant total de 29 600 536 000 FCFA au taux de 7,97 % l’an toutes taxes, frais et commissions compris, exclusivement affecté à la réalisation ces quatre infrastructures. Il s’agit d’une convention de crédit à moyen terme d’une durée de 60 mois aux termes de laquelle LOCAFRIQUE, bénéficiaire d’une ligne de crédit dédiée octroyée par AFREXIMBANK, s’engage à payer les factures présentées par Green 2000 et validées par le PRODAC. Tous les paiements doivent faire l’objet d’une retenue de garantie de cinq pour cent (5%) libérable après la réception définitive, afin de garantir l’exécution des ouvrages.

De nombreux dysfonctionnement affectent le mécanisme de financement et de remboursement de la dette envers LOCAFRIQUE. A cet égard, il est noté un dispositif complexe de couverture financière du remboursement de la dette, un dépassement du montant des créances cédées par rapport au reliquat à verser, la violation d’une disposition budgétaire relative au remboursement de la dette de l’État, le non-respect des paiements effectués via le compte de dépôt, un surplus de paiement sur les effets cédés à la BNDE et une absence de maitrise de la situation de remboursement de la dette.

Un dispositif complexe de couverture financière du remboursement de la dette

Par lettre n° 305MEFP/DGF du 15 avril 2016 du Ministre délégué auprès du Ministre de l’Économie des Finances et du Plan chargé du Budget, Locafrique a reçu de l’État du Sénégal, l’engagement de couverture financière du montant du remboursement de la dette représentant le capital, les intérêts, frais et autres accessoires pour un montant global de 36 476 162 295 francs CFA suivant l’échéancier ci-après :

Il s’agit d’une lettre de couverture budgétaire à la suite de laquelle, pour matérialiser sa dette, l’État du Sénégal a émis en avril et septembre 2016, onze (11) billets à ordre au profit de Locafrique, suivant l’échéancier ci-dessous :

A l’appui de ces informations, Locafrique a fourni deux tableaux d’amortissement dont l’un daté du 19 avril 2016 et validé par le par le Ministre délégué chargé du Budget (voir Annexe n°2) concerne le premier billet à ordre émis le même jour d’un montant de 7 314 553 FCFA ; le second tableau de financement d’un montant total de 29 260 609 288 FCFA (voir Annexe n°3) est plutôt une simulation non validée par le Ministre délégué chargé du Budget. L’examen comparé des deux tableaux a fait ressortir un écart de 858 429 490 FCFA entre la situation budgétisée et le montant total des billets émis. Selon le Directeur général de Locafrique, cet écart concerne les intérêts de différés sur le tableau d’amortissement de l’Annexe n°3.

Dépassement du montant des créances cédées par rapport au reliquat à verser

Pour le paiement des échéances, l’État a opté dans un premier temps, de passer par le compte de dépôt du PRODAC qui reçoit les fonds à travers la dotation annuelle de son ministère de rattachement. Ainsi, à chaque paiement, le montant est positionné sur le compte de dépôt et la Coordination du PRODAC émet un titre de paiement accompagné d’une lettre du ministre chargé des finances comme pièce justificative. Ce procédé a été notamment utilisé pour les trois premiers remboursements directement versés à Locafrique. La société Locafrique a reçu entre 2016 et 2017, trois paiements tirés directement sur le compte de dépôt du PRODAC. Il s’agit de la situation des éléments relevés dans le tableau ci-après :

Ces montants constituent le remboursement d’une partie de la dette de l’Etat et renferment les deux billets à ordre arrivés à échéance en avril et octobre 2017 d’un montant total de 6 367 179 623 FCFA. Par la suite, les neuf (9) billets à ordre restant et présentant une somme totale de 29 349 553 182 FCFA ont été cédés à des banques conformément à la situation suivante :

Le cumul entre les montants reçus par Locafrique et les billets cédés s’élève à 38 455 645 642 FCFA alors que le total des billets émis en 2016 est de 35 716 732 805 FCFA. Il apparait un surplus de 2 738 912 837 FCFA que l’État devra payer par rapport à ce qu’il aurait dû. Les sommes reçues par Locafrique dans le cadre des trois premiers paiements ne correspondant pas aux valeurs nominales des billets à ordre, la cession aurait dû tenir compte de cette situation pour se faire en fonction du reliquat effectif de la dette.

Selon Monsieur Birima Mangara, ancien Ministre délégué auprès du Ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, chargé du Budget, l’écart de 858.429.490 francs CFA constaté entre la situation budgétisée de la dette vis-à-vis de LOCAFRIQUE et le montant total des billets à ordre émis à son profit correspond au règlement de la première annuité, prenant en charge les intérêts différés conformément au tableau d’amortissement, au regard de l’article 6 de la convention de financement. Il explique qu’il s’agit du premier décaissement opéré au titre du programme, le 16 novembre 2016.

Il indique que la lettre numéro 305/MEFP/DGF du 15 avril 2016, établie pour lever l’une des conditions suspensives prévues par l’article 4 de la convention de crédit à moyen terme signée entre l’Etat du Sénégal et LOCAFRIQUE (ANNEXE 1), pour le financement des domaines agricoles communautaires (DAC), a couvert onze (11) semestres pour le premier tirage. Selon lui, y entre en droite ligne le tableau d’amortissement couvrant normalement la période 2016 à 2021 comme celle du remboursement des billets émis pour le compte du premier tirage (ANNEXE Il) ; qu’en revanche, la simulation de tableau d’amortissement (ANNEXE III) n’a jamais été portée à sa connaissance pour être signée par ses soins. l’Economie, des Finances et du Plan, d’une lettre de garantie mais pas l’émission de billets à ordre ; or, ces billets ont permis au bailleur de se procurer des liquidités pour honorer ses engagements vis-à-vis de l’Etat alors que le schéma de financement prévoyait l’utilisation d’une ligne de crédit dédiée ouverte par Afreximbank.

Ces billets à ordre s’analysent ainsi comme des reconnaissances de dette, cessibles et endossables. Leur émission est contraire à la règle du « service fait » dans la mesure où les montants inscrits n’étaient ni certains ni exigibles à la date de leur signature, les travaux de construction des DAC n’étant pas encore achevés.

Incohérences dans le paiement des engagements de l’Etat envers la BNDE

Par lettre n° 09715 MFB/DGB du 29 décembre 2020, le Ministre des Finances et du Budget a notifié au Ministre de la Jeunesse les crédits ouverts dans la loi de finances 2021 au profit de son département pour un montant total de 17 569 236 297 FCFA en crédits de paiement. Ladite lettre rappelle que l’enveloppe budgétaire intègre les obligations impayées d’un montant de 1 248 320 802 FCFA dues à la BNDE dans le cadre du PRODAC.

En application à cette disposition, ledit montant a été crédité sur le compte de dépôt du PRODAC le 05 juillet 2021. Le 24 septembre 2021, soit plus de deux mois et demi après, par ordre de virement n° 449 MJ/PRODAC/CN/DAF/ASS (reçu le même jour par la Trésorerie générale), le Coordonnateur a demandé au Trésorier général de virer 1 248 320 802 FCFA au profit de la BNDE en y joignant la lettre de notification de crédits sus indiquée. Trois mois plus tard, le 21 décembre 2021, par lettre n°571 MJ/PRODAC/CN/DAF/ASS, le Coordonnateur a demandé et obtenu l’annulation par le Trésor du virement n° 449 précité. Enfin, le 22 décembre 2021, un second ordre de virement n°572 MJ/PRODAC/CN/DAF/ASS d’un montant de 1 000 000 000 FCFA au profit de la BNDE a été émis et finalement exécuté par le Trésor.

Il ressort de ces constatations que l’ordre de virement n° 449 du 24 septembre 2021 n’a pas été exécuté alors qu’à cette date le solde du compte de dépôt présentait une situation créditrice de 1 350 164 912 FCFA et que la disposition relative au remboursement de la dette de 1 248 320 802 FCFA n’a pas été respectée bien que le montant soit budgétisé par la loi de finances pour l’année 2021. Il est noté d’une part, une absence de célérité de la Coordination en raison de l’émission tardive de l’ordre de virement et d’autre part, que l’annulation du premier ordre de virement n’a pas été justifiée.

Monsieur Papa Malick Ndour, ancien Coordonnateur du PRODAC, reconnait avoir annulé et remplacé l’ordre de n°449 MJ/PRODAC/CN/DAF/ass d’un montant de 1 248 320 802 F CFA par un autre pour un montant d’un milliard (1 000 000 000) F CFA. Il explique que l’annulation du premier ordre de virement est intervenue au mois de décembre lorsque le Trésor l’a informé n’avoir pas effectué le virement et que le risque de ne pouvoir payer les salaires de décembre, pour insuffisance de fonds, était devenu réel ; afin de compléter le montant 1 248 320 802 F CFA représentant les obligations impayées, dues à la BNDE, un autre ordre de paiement d’un montant de 248 320 802 F CFA a été établi le 31 mai 2022 (se reporter à l’observation 19).

Bien qu’il reconnaisse avoir procédé à l’annulation de l’ordre de virement du 21 septembre, en décembre, trois mois après l’avoir émis, Monsieur Papa Malick Ndour n’a pas répondu à la question concernant les raisons pour lesquelles ledit ordre de virement n’a pas été payé au moment de son émission. Par ailleurs, les services financiers du PRODAC n’ont pas assuré un suivi rigoureux de la trésorerie, par le biais notamment de rapprochements, qui leur aurait permis de prendre en compte les titres de paiement déjà émis et d’éviter ainsi des difficultés pour payer les salaires.

RECOMMANDATION

La Cour recommande au Coordonnateur du PRODAC d’effectuer un suivi régulier et rigoureux de la trésorerie du PRODAC de sorte à avoir une meilleure maîtrise des opérations financières.

Absences de concordance entre les relevés

La revue a constaté que des ordres de paiement effectués via le compte de dépôt du PRODAC au titre du remboursement des crédits ne sont pas suivis d’effet immédiat et que les bénéficiaires n’ont pas reçu les montants exactement prélevés sur ledit compte. Il en est ainsi des paiements faits pour le compte de la BNDE en 2020 et 2021.

Il ressort de ces tableaux que les montants prélevés sur le compte de dépôt du PRODAC au profit de la BNDE sont reversés à cette dernière à des dates différentes de la situation présentée dans les relevés. En principe, du moment où un ordre de virement est effectué et validé par le Trésor, le montant débité sur le compte doit être viré directement sur celui du bénéficiaire. En effet, tandis que les virements sont effectués par le PRODAC selon les directives données par le ministre chargé des Finances en fonction du montant positionné sur son compte de dépôt, la BNDE reçoit de manière éclatée des virements du Trésor en fonction des effets qu’elle a acquis auprès de Locafrique.

Il est à noter que les ordres de paiement au profit de la BNDE émis suivant les instructions du ministre chargé des Finances portent sur des montants ne correspondant pas à la valeur nominale des billets à ordre. Dans le même temps, le Trésor paie la BNDE selon une temporalité différente.

Il s’ensuit une situation ambigüe qui ne permet pas un bon suivi de l’état de remboursement de la dette et constitue un risque d’erreurs. De plus le rapprochement entre les montants payés via le compte du PRODAC et ceux effectivement reversés à la BNDE est impossible dans la mesure où la coordination ne reçoit pas toutes les informations y relatives. Il s’y ajoute que les résultats des circularisations auprès des banques ayant acquis auprès de Locafrique des billets à ordre ont révélé que le Trésor a payé un surplus sur les montants reversés à BNDE. Les opérations concernées sont répertoriées dans le tableau ci-après :

Ainsi, le montant de 1 240 320 802 FCFA a été reversé en 2022 à la BNDE alors que selon la banque, l’intégralité des effets lui ont été payés. La pratique du Trésor d’effectuer des virements au profit de BNDE ne correspondant pas aux montants exactement prélevés sur le compte de dépôt du PRODAC combinée avec le paiement par tranches des billets à ordre, explique sans doute le manque de maitrise des flux réels. De même, le Trésor n’a pas mis en place un mécanisme de suivi et de contrôle des montants reversés au titre du paiement des billets à ordre détenus par la BNDE. Cette situation est d’autant plus préjudiciable qu’en procédant ainsi, le Trésor prive l’Etat de la possibilité de disposer de ces fonds indument payés qui au lieu d’être positionnés dans un compte d’attente de la Banque, auraient pu être utilisés à d’autres fins. Messieurs Adama Racine Sow et Abdoulaye Fall, trésoriers généraux successifs, ont donné la même réponse, mot pour mot, aux interpellations bien que celles-ci ne portent pas sur les mêmes opérations ; Celle-ci est retranscrite ainsi qu’il suit :

« Je voudrais rappeler que dans le cadre de la gestion de la Trésorerie, les délais de paiements dépendent parfois de la situation de trésorerie qui ne permet pas à cause des tensions de payer immédiatement l’ordre reçu. C’est pourquoi il est procédé soit à des paiements partiels ou avec un décalage de quelques jours ou semaines dès que la trésorerie le permet. Il convient de préciser que les virements au titre du remboursement des crédits sont directement effectués dans le compte indiqué par les ordres reçus au profit de la BNDE.

Il convient de préciser que le PRODAC est un correspondant du Trésor dont le compte de dépôt est ouvert à la Trésorerie générale. Tous les comptes de dépôt ouverts à la TG fonctionnent comme des comptes courants et toutes les opérations sont exécutées sur la base des ordres de virement ou des chèques présentés pour le paiement sous réserve que le compte dispose de suffisamment de fonds. Les délais de paiement comme rappeler plutôt dépendent de la situation globale de trésorerie. (Voir ordres de virement joints en annexe).

Concernant le paiement qui serait effectué doublement par billet à ordre et ordre de virement, le trésorier général ne connaissant le niveau et la nature des dettes contractées auprès de la BNDE encore moins le calendrier des échéances de remboursement, n’est pas en mesure de connaitre si un paiement est double ou pas, d’autant plus que le Trésorier général n’est pas signataire des billets à ordre émis et n’a pas l’information sur leurs montants et les dates d’échéance. En plus, au cas où la BNDE constaterait un double paiement à son profit, la règle bancaire voudrait qu’elle en informe son client et procède à la restitution du trop-perçu au Trésor. »

Quant à Monsieur Papa Malick Ndour, sur le montant 1 240 320 802 F CFA, qui représente le surplus des sommes versées à la BNDE, il a déclaré n’avoir autorisé que le paiement de la somme de 248 320 802 F CFA, au 31 mai 2022 ; cette somme venant s’ajouter au montant de 1 000 000 000 F CFA qui avait été payée en 2021, pour couvrir totalement les obligations impayées, dues à la BNDE et estimées à 1 128 320 802 F CFA. Il a précisé que les autres opérations ont été effectuées bien après son départ et que la responsabilité du Coordonnateur du Prodac se limite à exécuter les demandes de virements selon le tableau portant échéancier des remboursements et les indications données par le Ministère des Finances, dès la mise en place du budget. Pour la Cour, l’évaluation et le suivi rigoureux de la situation de remboursement auraient permis d’éviter le paiement de sommes indues et d’optimiser l’utilisation des ressources financières de l’Etat.

RECOMMANDATION

La Cour recommande au Ministre chargé des finances de veiller à ce que la situation de remboursement de la dette contractée dans le cadre du financement des activités du PRODAC et matérialisée par l’émission de billets à ordre, fasse l’objet d’une évaluation et qu’un suivi régulier des sommes versées soit effectué.

Absence de maitrise de la situation de remboursement de la dette

Il a été constaté que des paiements liés au remboursement de la dette relative à la convention de financement ont été effectués en dehors du dispositif habituel qui consistait à passer par le compte du PRODAC à l’instar des montants payés à la BNDE. L’analyse des relevés du compte de dépôt du PRODAC durant la période ainsi que l’exploitation des réponses des circularisations ont permis de constater que certaines sommes payées en contrepartie des billets à ordre détenus ne figurent pas sur les dits relevés. Il en est ainsi de paiements effectués par le Trésor au profit de la Banque de Dakar (BDK), Coris Bank International et la NSIA Banque tel qu’il ressort du tableau ci-dessous :

Cette situation ne permet pas de retracer avec exactitude les flux et de maitriser la situation globale de remboursement. Interpellé sur la question, Monsieur Abdoulaye Daouda Diallo, ancien ministre chargé des Finances et du Budget, a déclaré que l’émission des billets à ordre dans le cadre du financement du programme cité doit être considérée comme un confort donné au créancier et qu’en effet, le remboursement des échéances dues au créancier s’effectue suivant la procédure normale d’exécution des dépenses publiques.

Il poursuit en indiquant que dans le cadre du schéma de financement mis en place pour l’exécution des opérations du PRODAC, les obligations relevant de son département portaient, essentiellement, sur la garantie d’une couverture budgétaire suffisante à même de permettre le paiement des factures afférentes à la construction des Domaines agricoles communautaires (DAC). Il précise également que, sur la base de l’état d’avancement des travaux, des transferts budgétaires ont été régulièrement faits au PRODAC pour lui permettre, en conformité avec les règles encadrant sa gestion, d’honorer ses engagements vis-à-vis du créancier ; qu’en conséquence, la portée des énonciations contenues dans sa lettre n° 802/MFB/DGB du 27 octobre 2020 devait être exclusivement analysée dans ce cadre et qu’il n’y a pas eu de changement de mécanisme de paiement. Selon lui, il appartient au PRODAC, sur la base des crédits disponibles, d’honorer ses engagements en conformité avec les règles encadrant sa gestion.

La Cour considère que, comme évoqué supra, les billets à ordre émis ne sauraient être assimilés à des lettres de confort mais plutôt à des reconnaissances de dettes que Locafrique a pu monnayer en totalité alors même que les travaux n’étaient pas complètement achevés. Par ailleurs, le schéma de départ n’a pas été suivi dans la mesure où des billets à ordre ont été payés alors qu’aucun transfert budgétaire y relatif n’a été fait au PRODAC ( cf. tableau n°12). Quant aux trésoriers généraux successifs, Messieurs Adama Racine Sow et Abdoulaye Fall, ils expliquent que :

– le billet à ordre d’un montant de 2 968 892 409 F CFA, dont le Trésorier général n’est pas le signataire, présenté par la BDK le 15 octobre 2018, a été payé via son compte de règlement ouvert à la BCEAO, qui est différent du compte de domiciliation indiqué sur ledit billet ;

– le montant de 2 539 767 FCFA ne correspond pas à un paiement à l’initiative de la Trésorerie générale mais plutôt à un retour de fonds d’un virement reçu de la NSIA Banque (05 mai 2021) et mal dirigé, raison laquelle il a été retourné, le 07 mai 2021 ;

– S’agissant du montant de 2 450 023 148 FCFA, le Trésorier général n’est pas donneur d’ordre de cette opération, son compte débité n’est pas le compte du Trésorier général. (Voir relevé du TG) ;

– Enfin, le Trésorier général n’étant pas le comptable assignataire des dépenses du PRODAC, n’est pas en mesure d’indiquer les budgets sur lesquels ces montants ont été imputé, le contrôle qui lui incombe se limite essentiellement à l’assurance de la disponibilité des fonds dans le compte de dépôt et la qualité des signatures. La Cour constate que l’opacité du mécanisme de remboursement faisant notamment apparaitre des paiements effectués en dehors du compte de dépôt du PRODAC, n’est pas de nature à garantir l’exactitude des flux et permettre la maitrise de la situation globale de remboursement.

RECOMMANDATION

La Cour recommande :

– au Ministre chargé des Finances, de veiller à ce que les budgets sur lesquels les remboursements au titre des billets à ordre émis dans le cadre du financement des Domaines agricoles communautaires (DAC), effectués en dehors des comptes du PRODAC, soient retracés pour s’assurer de l’exhaustivité des paiements et de l’information y relative ;

– à la BCEAO de veiller à ce que les effets présentés et payés au titre de la compense revêtent toutes les caractéristiques de conformité avant de débiter le compte du Trésorier général.

Des paiements effectués en violation de la convention de financement

La convention de financement conclue entre l’Etat du Sénégal et Locafrique prévoit que le prêt d’un montant de 29 600 536 000 FCFA est exclusivement dédié à la réalisation par Green 2000 des quatre domaines agricoles communautaires de Séfa, Itato, Keur Momar SARR et Keur Samba KANE. En 2020, un avenant n° 2 audit marché sans incidence financière a procédé à la délocalisation du DAC d’ITATO à Sangalkam. Le contrat liant Green 2000 à l’Etat du Sénégal a prévu une procédure spécifique permettant à Locafrique de payer les montants dus à Green 2000. En effet, toutes les demandes de paiement doivent faire l’objet d’une facturation soumise au PRODAC qui, après avoir effectué les vérifications d’usage, les transmet à son tour à Locafrique en vue de leur règlement.

Ainsi, aux termes de l’article 6 du contrat, « Green 2000 doit soumettre au PRODAC, au moins 14 jours avant la première demande de paiement, une liste des valeurs des parties des ouvrages, constituant au total le montant du prix du contrat, de façon à faciliter l’évaluation des demandes de paiement ». De même, l’article 4 de l’avenant n° 2 précise que « le décaissement des fonds se fera comme suit :

– 20% au titre de l’avance de démarrage ;

– le paiement du reliquat, au prorata de l’état d’avancement des travaux sur validation et liquidation des factures et du rapport d’avancement des travaux par le PRODAC dans un délai ne pouvant pas dépasser 30 jours après dépôt des factures et rapports par Green 2000.».

Par conséquent, le paiement des factures est conditionné à leur validation par la Coordination du PRODAC. L’’examen de l’exécution de ces dispositions a révélé des manquements en raison notamment de l’absence d’amendement de la convention de financement et de la validation de l’avance de démarrage pour le DAC de Sangalkam sans prendre en compte celle déjà versée pour le DAC délocalisé d’Itato.

Paiement pour le compte du DAC Sangalkam sans amendement de la convention de financement

L’avenant n° 2 du contrat de construction des DAC, signé le 07 janvier 2020 et approuvé le 07 février 2020, ayant procédé à la délocalisation du DAC d’ITATO à Sangalkam a pour conséquence de transférer les obligations de l’entreprise Green 2000 vers la nouvelle infrastructure. Toutefois, cela n’a pas été corrélé par un avenant de la convention de financement afin de faire prendre en charge par Locafrique le paiement des factures y relatives.

En effet, selon l’article 12.4 de la convention de financement : « toute modification des termes de la convention nécessitera l’accord préalable unanime du Prêteur et de l’Emprunteur et fera l’objet d’un avenant établi par acte séparé dans un format acceptable pour chaque partie. » De ce fait, en l’absence d’avenant dument approuvé, les paiements effectués par Locafrique au titre du DAC de Sangalkam ne rentrent pas dans le champ d’application de la convention de financement et ne sauraient être déduits du montant de 29 600 536 000 FCFA exclusivement dédié au paiement des travaux des DAC de SEFA, ITATO, Keur Momar SARR et Keur Samba Kane.

Ainsi, 2 202 920 292 FCFA ont été payés par Locafrique entre 2020 et 2021 sur la base d’une convention de financement qui ne les ont pas prévus. L’éligibilité du DAC de Sangalkam au paiement de Locafrique doit trouver sa source sur un amendement de ladite convention. Le Directeur général de Locafrique précise que la convention concernait effectivement le financement des DAC de Séfa, Itato, Keur Samba Kane et Keur Momar Sarr, et avoir payé les factures concernant Sangalkam sur la base d’une demande formelle du PRODAC.

Monsieur Papa Malick Ndour, ancien coordonnateur du PRODAC, reconnait que la Convention de financement devait faire l’objet d’un amendement pour intégrer la nouvelle réalité, à partir du moment où les DAC concernés par le financement y sont nommément indiqués. Il ajoute qu’il ne pouvait prendre aucune initiative dans ce sens, le PRODAC n’étant pas partie prenante au contrat financier.

RECOMMANDATION

La Cour recommande au Ministre chargé des Finances et au Ministre chargé de la Jeunesse de prendre les dispositions nécessaires pour que les paiements effectués pour le DAC de Sangalkam soient pris en compte dans une convention de financement.

Validation de l’avance de démarrage pour le DAC de Sangalkam sans prendre en compte celle déjà versée pour le DAC délocalisé d’ITATO

Le 14 avril 2017, Locafrique a versé à Green 2000 un montant de 1 254 177 977 FCFA représentant 20% d’avance de démarrage pour ITATO. Trois ans plus tard, le 14 avril 2020, Green a reçu via Locafrique la somme de 1 273 868 494 FCFA en guise d’avance de démarrage pour Sangalkam validée par le PRODAC. L’avance de démarrage pour ITATO n’ayant pas servi puisqu’aucun début d’exécution n’a été constaté, la coordination aurait dû prendre les dispositions nécessaires afin que l’avance de démarrage soit transférée sans décaissement, pour le compte du DAC de Sangalkam.

Pour justifier la validation de la facture 1 273 868 494 FCFA, Monsieur Papa Malick Ndour affirme que l’avance de démarrage de 20% prévue par l’article 4 de l’avenant de délocalisation pour mener les études préalables au DAC de Sangalkam n’a pas été payé. Elle a été finalement remplacée par celle déjà encaissée par Green 2000, pour les mêmes prestations, dans le cadre de l’aménagement du DAC de Itato et la facture qui était présentée concernait plutôt l’acquisition de matériel.

Pour la Cour, même si le montant concerné a été utilisé, entre autres, pour l’acquisition de matériel, il n’en demeure pas moins que cela entrait dans le cadre de l’avance de démarrage pour le DAC de Sangalkam, tel que matérialisé sur la facture n° 2701-2020 du 14 avril 2020 répertoriée dans le tableau n°13 supra, d’un montant de 1 942 000 euros (1 273 868 494 FCFA) et présentée aux auditeurs. En effet, celle-ci porte bien les mentions « avance de démarrage pour le projet d’implantation d’un foyer communautaire de serres (CGH) du 10 Hectare pour le Domaines Agricoles Communautaires (DAC) du Sangalkam » et « 20 % du montant total ». Cette facture, validée par le coordonnateur du PRODAC, a été payée par Locafrique suivant ordre de virement référencé « KB/AG/188 du 10 avril 2020 » et portant motif : « Règlement Facture n° 2701-2020 pour DAC de Sangalkam (avance 20% de Démarrage) », tel qu’il ressort de l’état récapitulatif des décaissements effectués au profit de Green 2000, lequel état fait également mention du versement de 1 254 177 977 F CFA pour le DAC d’ITATO. Ainsi, tous les deux montants ont été effectivement décaissés par Locafrique.

RECOMMANDATION

La Cour recommande au Ministre chargé des Finances et au Ministre chargé de la Jeunesse de veiller à ce que les montants non utilisés et relatifs à l’avance de démarrage versée à Green 2000 pour le DAC d’ITATO soient effectivement retracés et fassent l’objet d’une régularisation.

EXECUTION DES OPERATIONS DE DEPENSES

Le PRODAC dispose du compte de dépôt n° 368.5.040 au Trésor qui reçoit l’essentiel de ses ressources. Le PDEAS quant à lui dispose également d’un compte de dépôt, mais celui-ci ne recueille que la contrepartie financière de l’Etat au projet ; les fonds provenant de la BID sont logés dans un compte bancaire. L’analyse de l’exécution des opérations de dépenses a fait ressortir plusieurs dysfonctionnements et manquements, en l’occurrence une mauvaise tenue des comptes, un non-respect des règles relatives à la gestion des comptes de dépôt, la prise en charge de dépenses non éligibles ou le paiement irrégulier d’allocations familiales à certains agents.

MAUVAISE TENUE DES COMPTES

Depuis 2018, aucun bilan ni compte de résultat n’est établi au PRODAC ; il a été présenté à l’équipe de vérification des balances déséquilibrées dont plusieurs comptes renseignés posent un problème de fiabilité.

Il en est ainsi, à titre d’exemples, de la trésorerie avec l’existence d’une dizaine de comptes bancaires dont les soldes ne sont pas connus, faute pour les services financiers de détenir les relevés et d’établir les états de rapprochement. Il en est de même de certaines immobilisations comme les villas du DAC de Séfa qui ne sont pas comptabilisées. Il s’ensuit une absence de maîtrise de l’information financière qui se traduit par une méconnaissance de la situation patrimoniale de l’entité.

Monsieur Mamina Daffé, ancien coordonnateur, admet avoir fait preuve de manque de vigilance concernant le rapprochement bancaire et précise ce qui suit : « dans le procès-verbal de passation de service du 14 juin 2019, suite à mon remplacement au poste de coordonnateur du PRODAC, les villas de SEFA ont été inscrites comme dette non répertoriée dans les procédures de passation des marchés. En effet, Khelcom Bâches avait pris en charge le paiement de la construction de ces 10 villas à Koussy sur demande de mon prédécesseur. Ainsi, il fallait rembourser à Khelcom Bâches le montant avancé pour que ces villas figurent certainement dans la comptabilisation des immobilisations. Nous avions amorcé cette régularisation par voie d’huissier avant mon départ du PRODAC. »

Pour sa part, Monsieur Papa Malick Ndour a déclaré que la situation décrite par la Cour des Comptes correspond à celle qu’il a trouvée à son arrivée au PRODAC et que pour plus de visibilité dans la tenue des comptes, il a immédiatement pris des mesures pour bloquer le fonctionnement de tous les comptes bancaires et centraliser les ressources au niveau du compte de dépôt.

RECOMMANDATION

La Cour recommande au Coordonnateur du PRODAC de veiller à la bonne tenue de la comptabilité du PRODAC ainsi qu’à la production de l’ensemble des documents y relatifs.

Non-respect des règles relatives à la gestion des comptes de dépôt

Le PRODAC dispose du compte de dépôt n°368.5.040 ouvert dans les livres du Trésorier général. Il en est de même du PDEAS qui bénéficie du compte n°368.3.085. La revue a constaté que les règles relatives à la nomination des gestionnaires des dits comptes de dépôt n’ont pas été respectées. Selon l’alinéa 2 de l’article 11 de l’arrêté n°21136 du 21 novembre 2017 portant conditions d’ouverture, de fonctionnement et de clôture des comptes de dépôt auprès des comptables directs du Trésor, modifié par l’arrêté n°14117 du 26 juin 2018, « les gestionnaires des comptes de dépôt des services non personnalisés de l’Etat sont nommés par le Ministre chargé des Finances ».

Pour aucun des deux comptes de dépôt, du PRODAC comme celui du PDEAS, le Coordonnateur et les services financiers n’ont présenté d’acte ministériel de désignation des gestionnaires. Les correspondances envoyées aux services de la DGCPT n’ont pas permis de disposer de ces actes. Il semblerait donc que ceux-ci n’aient jamais été pris ; ce qui est en violation des dispositions de l’article 11 de l’arrêté n°21136 du 21 novembre 2017, modifié précité.

Enfin, les services du Trésorier général ont visé et payer les chèques et ordres de virement signés par les coordonnateurs du PRODAC alors que ceux-ci n’avaient aucun acte ministériel les y habilitant. En procédant de la sorte, les services du Trésorier général ont méconnu les règles sus visées.

La réponse de Monsieur Abdoulaye Diop, ancien Ministre de l’Emploi, de l’Insertion et de l’Intensification de la main d’oeuvre n’est pas parvenue à la Cour. Quant à Madame Néné Fatoumata Tall, ancien ministre de la jeunesse, elle a déclaré que l’arrêté n° 201136 du 21 novembre 2017, modifié par celui n°14117 du 26 juin 2018 portant conditions d’ouverture, de fonctionnement et de clôture des comptes de dépôt auprès des comptables directs du Trésor a été adopté avant son arrivée à la tête du ministère de la jeunesse en avril 2019 et qu’elle aurait pris des mesures correctrices si l’anomalie avait été mentionnée dans le procès-verbal de sa passation de service. Elle ajoute qu’en tant que ministre de la Jeunesse, elle n’assurait que la « tutelle technique » et que les services du Trésor n’avaient pas attiré son attention sur la situation.

S’agissant de Monsieur Mamina Daffé, il a expliqué que, pour les signatures aux comptes de dépôt du PRODAC et du PDEAS, il ne lui a été demandé que des copies d’actes de nomination et de pièces d’identité. Quant à Monsieur Papa Malick Ndour, il a précisé n’avoir jamais été saisi par le Trésor ou le Ministère chargé des Finances par rapport à la nomination de gestionnaire des comptes de dépôt.

Pour leur part, les Trésoriers généraux successifs de la période, Messieurs Adama Racine Sow et Abdoulaye Fall ont expliqué, pour justifier l’absence de désignation du gestionnaire du compte de dépôt du PRODAC par arrêté du Ministre chargé des Finances, que le PRODAC, étant un programme doté d’une autonomie de gestion, ne fait pas partie des services non personnalisés de l’Etat pour lesquels les gérants sont obligatoirement nommés par le Ministre chargé des Finances. La Cour retient que les dispositions de l’arrêté n° 21136 du 21 novembre 2017, modifié par l’arrêté n°014117 du 26 juin 2018 portant conditions d’ouverture, de fonctionnement et de clôture des comptes de dépôt auprès des comptables directs du Trésor, sont applicables au PRODAC, service non personnalisé de l’Etat, malgré son autonomie de gestion. Par conséquent, les gestionnaires de son compte de dépôt doivent être formellement désignés.

RECOMMANDATION

La Cour recommande au Ministre chargé de la Jeunesse et au Coordonnateur du PRODAC de prendre les dispositions nécessaires en vue de régulariser la nomination des gestionnaires des comptes de dépôt du PRODAC et du PDEAS, conformément aux dispositions de l’arrêté n° 21136 du 21 novembre 2017, modifié par l’arrêté n°014117 du 26 juin 2018 portant conditions d’ouverture, de fonctionnement et de clôture des comptes de dépôt auprès des comptables directs du Trésor.

Prise en charge de dépenses non éligibles

La convention qui lie l’Etat du Sénégal et la société Green 2000 est un marché clé en main qui suppose que toutes les dépenses afférentes à l’exécution des travaux soient prises en charge par celle-ci. La spécificité de ce type de marché est que le risque est généralement transféré au constructeur jusqu’à réception. La revue a noté l’existence de paiements effectués par le PRODAC qui incombe au cocontractant de l’Etat, Green 2000, en violation du principe énoncé supra.

Paiement dépourvu de base légale et défaut de précompte de la TVA

Par lettre n°167/MJ/PRODAC/CN/DAF/ASS du 19 mars 2021, le Coordonnateur du PRODAC a donné ordre au Trésor de virer le montant de 1 613 527 486 francs CFA au profit de la société Green 2000.

Pour justifier ledit paiement, il a été adjoint comme pièce justificative, la facture n° 1503 du 15 mars 2021 émise par Green 2000 d’un montant de 1 700 000 000 FCFA (2 591 463 euros) et relative à des travaux effectués sur le DAC de Sangalkam. Dans l’ordre de virement, le Coordonnateur fait référence à la lettre n° 0802 MFB/DGB du 27 octobre 2020 du Ministre des Finances et du Budget autorisant ledit paiement. Le paiement de ce montant n’est pas conforme au schéma de financement mis en place, lequel prévoit que les factures présentées par le constructeur soient payées par Locafrique après validation du PRODAC.

La revue n’a pas relevé l’existence d’une autre relation contractuelle entre Green 2000 et le PRODAC en dehors de celle prévue dans le contrat initial. De même aucun marché complémentaire ni avenant n’ont été conclus pour justifier le paiement d’une telle somme. Le règlement de cette facture n’a pas, non plus, fait l’objet de précompte de TVA à l’instar des factures de Green 2000 réglées par Locafrique. En effet, selon l’article 372 du Code général des Impôts (CGI), les opérations faisant l’objet de tout contrat payé par l’Etat sont soumises au régime du précompte.

En ne procédant pas au précompte de la TVA d’un montant de 259 322 034 F CFA sur la facture de 1 700 000 000 FCFA, le Coordonnateur a violé les dispositions susvisées du CGI. De même, en autorisant le paiement des travaux de Green 2000 en dehors du champ de la convention de financement, le ministère des Finances et du Budget n’a pas respecté le schéma initialement retenu.

Monsieur Abdoulaye Daouda Diallo a indiqué que dans le cadre du schéma de financement mis en place pour l’exécution des opérations du PRODAC, les obligations relevant de son département portaient, essentiellement, sur la garantie d’une couverture budgétaire suffisante à même de permettre le paiement des factures afférentes à la construction des Domaines agricoles communautaires (DAC) et que c’est sous ce rapport, sur la base de l’état d’avancement des travaux, que des transferts budgétaires ont été, régulièrement, faits au PRODAC pour lui permettre, en conformité avec les règles encadrant sa gestion, d’honorer ses engagements visà- vis du créancier. Il conclut que la portée des énonciations contenues dans sa lettre n° 802/MFB/DGB du 27 octobre 2020 doit être, exclusivement, analysée dans ce cadre.

Selon Papa Malick Ndour, les factures présentées par Green 2000 sont en hors taxes selon les termes du contrat de prestations et que par conséquent la facture n° 1503 du 15 mars 2021 d’un montant de 1 700 000 0000 FCFA émise par le constructeur était HTVA et a été payée sur autorisation du Ministre des Finances et du Budget. La Cour rappelle que le contrat qui lie l’Etat du Sénégal à Green 2000 fait intervenir LOCAFRIQUE comme unique acteur chargé de procéder au paiement des factures présentées par le constructeur et qu’à cet égard, la TVA est précomptée et reversée à la DGID. Par ailleurs, en payant la facture de 1 700 000 000 FCFA, le PRODAC, en plus de se substituer à LOCAFRIQUE, n’a pas procédé au précompte de la TVA en violation des dispositions de l’article 372 du Code Général des Impôts.

RECOMMANDATION

La Cour recommande au Ministre chargé des Finances et au Coordonnateur du PRODAC de veiller au respect des stipulations de la convention de financement relatives au paiement des factures présentées par le constructeur.

Prise en charge par le PRODAC de dépenses incombant à l’entreprise Green 2000

L’analyse des paiements effectués en 2021 au DAC de Keur Momar Sarr a permis de constater que le PRODAC a payé des dépenses relatives à des prestations ou fournitures qui incombaient normalement à la société Green 2000 en vertu des dispositions contractuelles. Il s’agit de réparation du pivot central et de pièces de rechange.

– Paiement des frais de réparation du pivot d’arrosage du DAC de Keur Momar Sarr

Le PRODAC a pris en charge en 2021 les frais de réparations du pivot central de KMS pour un montant total de 12 000 000 FCFA. Ce paiement, validé par la Direction technique, est effectué sur la base de la facture n° 1020-20 du 24 août 2020 présentée par Green 2000 d’un montant de 18 812 euros.

L’examen des pièces justificatives a permis de relever les constats suivants :

– le paiement de cette facture fait suite, selon la correspondance du directeur technique, à des actes de vandalisme qui se sont produits le 03 mars 2020 ;

– la facture de Green 2000, libellée en euros est adressée à Locafrique et ne mentionne pas qu’il s’agit de réparation du pivot ;

– le montant de 18 812 euros au taux paritaire de 655,957 FCFA correspond à la somme de 12 339 863, 084 F CFA, ce qui présente un écart de 339 863,084 FCFA ;

– le procès-verbal de réception du matériel pour la réparation du pivot n’est pas daté.

De même, il est à noter que les dommages du pivot objet des réparations ont eu lieu avant la réception provisoire du DAC de KMS qui est intervenue le 19 juin 2020. De ce fait, les frais des dites réparations ne pouvaient incomber au PRODAC dans la mesure où l’ouvrage reste sous la responsabilité de l’entreprise Green 2000 jusqu’à complète réception. Au demeurant, selon les termes de l’article 14 du contrat le liant à l’Etat du Sénégal « Green 2000 déclare avoir souscrit à des polices d’assurance suffisantes pour couvrir tout dommage pouvant survenir à son entreprise et à tous les biens de celle-ci ». En payant le montant de 12 000 000 FCFA représentant les frais de réparation du pivot du DAC de Keur Momar Sarr en lieu et place de Green 2000, la Coordination du PRODAC n’a pas respecté les dispositions contractuelles ni préservé les ressources du programme.

– Paiement de dépenses d’acquisition de pièces de rechange

Par chèque du Trésor n° 0706183 du 06/07/2021, le PRODAC a effectué le paiement de la somme de 17 316 860 FCFA au profit de Green 2000. A l’appui dudit paiement, deux factures en date du 29 juin 2021, dont l’objet porte sur des pièces de rechange fournies au DAC de KMS, ont été présentées par la société :

– la facture n° 29.6/21 d’un montant de 2230,66 euros

– et la facture n°30.6/21 d’un montant de 15 853 810 FCFA.

Il ressort de ces éléments que l’acquisition de ces pièces de rechange à l’instar de la réparation du pivot, relève de l’entreprise Green 2000 qui n’a pas encore procédé à la livraison définitive du DAC de KMS dont la gestion était entièrement sous sa responsabilité en 2021 y compris l’encaissement des recettes issues de la mise en marché des récoltes. Toutefois, quand bien même cette dépense devait être prise en charge par le PRODAC, elle aurait dû être faite dans le respect de la règlementation des marchés publics.

En effet, les dispositions de l’article 3 de l’arrêté n° 00107 du 07 janvier 2015 relatif aux modalités de mise en oeuvre des procédures de demande de renseignements et de prix en application de l’article 78 du décret n° 2014-1212 du 22 septembre 2014 portant Code des Marchés publics, prescrivent de recourir à une procédure de demande de renseignement et de prix à compétition ouverte (DRPCO) lorsque le montant total des fournitures est compris entre 15 et 50 millions. De même, la facture a été payée sans tenir compte du précompte éventuel de la TVA qui s’élève à 2 641 555 FCFA.

Selon Papa Malick Ndour, coordonnateur durant la période concernée, ces dépenses ont trait à deux évènements distincts : la survenance d’acte de vandalisme sur les pivots et une mauvaise utilisation de certains équipements par des agents du PRODAC, évènements qui se sont produits au moment où Green 2000 avait quitté le DAC pour défaut de paiement. Il relève que dans ces circonstances, la responsabilité du constructeur par rapport à la sécurité et à la protection du chantier ne peut être engagée. Il indique que le PRODAC avait porté plainte et diligenté une enquête interne, lesquelles ont révélé la culpabilité des agents du programme.

En fin de compte, il met l’accent sur la spécificité du contrat (clé en main) qui a justifié le recours direct à Green 2000, en lieu et place d’un appel à concurrence, pour l’acquisition et le montage des pièces de rechange.

La Cour rappelle que le recours à l’entente directe n’est possible qu’après autorisation ou avis de l’organe chargé du contrôle des marchés publics et dans le respect des exigences déterminées par les textes juridiques régissant la commande publique.

RECOMMANDATION

La Cour recommande au Ministre de la Jeunesse de veiller au respect des dispositions encadrant les marchés publics et les contrats de partenariat public privé pour les travaux et acquisitions nécessaires, sur la base des seuils déterminés par les textes juridiques y afférents.

Évaluation globale des décaissements des DAC de la première phase

L’exploitation des divers documents fournis tant par la Coordination, le bailleur Locafrique, la société Green 2000 ainsi que ceux obtenus à la suite des circularisations bancaires, a permis de dresser un état des sommes décaissées au titre de la construction des DAC de Séfa, Keur Momar Sarr, Keur Samba Kane et Sangalkam.

De même, la prise en charge par le PRODAC de certaines dépenses en lieu et place du bailleur doit être incluse dans le décompte des décaissements. Tableau n° 14 : Etat des décaissements enregistrés en exécution du contrat Etat – Green

2000.

Il convient de signaler que la prise en charge des frais de transit résulte du choix de l’incoterm CAF coût – Assurance- Frais ou CIF (cost -insurance – freight en anglais) à la conclusion du contrat. Cet incoterm n’est pas approprié au type de contrat choisi pour l’étude et l’aménagement des DAC.

En effet, dans le cadre d’un contrat clé en main, l’attributaire se charge de toutes les étapes, de la conception à la livraison. Cela a pour conséquence de transférer tous les risques et responsabilités au cocontractant de l’Etat. L’incoterm CIF renverse la responsabilité et fait supporter à l’Etat tous risques et charges de transport des matériels débarqués par l’entreprise Green 2000 depuis l’étranger, du Port de débarquement à l’acheminement sur site.

L’analyse du tableau des décaissements permet de faire ressortir que la société Green 2000 a reçu globalement, compte tenu des sommes directement versés par le bailleur Locafrique et ceux versés par la PRODAC, le montant total de 23 557 438 501 FCFA. Sera ainsi défalqué du montant total Hors taxes du contrat 25 085 200 000 FCFA, ce qui représente un reliquat dû à l’entreprise Green 2000 au titre du marché de 1 527 771 449 FCFA.

Non recouvrement de prêts accordés par le PRODAC

La Coordination du PRODAC a consenti des prêts au PDEAS ainsi qu’au président du Conseil d’orientation. Cependant, il a été constaté que les montants n’ont pas été complétement recouvrées en dépit des difficultés rencontrées par le programme pour faire face à certaines de ses obligations sociales et fiscales.

– Prêts accordés au PDEAS

Entre 2017 et 2018, le PRODAC a consenti plusieurs prêts au PDEAS pour un montant de (261 998 000) francs CFA. Ces sommes ont été notamment prêtées pour favoriser le démarrage du projet et couvrir certaines dépenses dans l’attente de sa dotation pour procéder au remboursement des montants reçus.

Au total, 107 526 075 FCFA ont été remboursés, ce qui représente 41 % du montant de la dette. La plus grande partie a été recouvrée en 2018 et 2019 (99 093 075 FCFA) tandis qu’en 2020 et 2021 seuls 8 433 000 FCFA ont été remboursés. Au 31 décembre 2021, le PDEAS restait devoir au Programme la somme de 154 471 925 FCFA.

Cette situation est d’autant plus incohérente qu’au même moment le PDEAS était à jour sur certains de ses engagements tels que les reversements des cotisations sociales de ses agents et prélèvements fiscaux opérés sur les salaires. Le PRODAC, pour sa part, se trouvait dans une situation débitrice vis-à-vis de la Caisse de sécurité sociales, l’IPRES et la Direction générale des impôts et Domaines (DGID).

Selon Mamina Daffé, le PRODAC a consenti des prêts au PDEAS pour un montant de 261 998 000 FCFA pour permettre le démarrage du projet et la mise en oeuvre de certaines activités en attendant sa dotation ; il précise qu’après le recouvrement des 107 526 075 FCFA, le processus de remboursement devait se poursuivre courant 2019 puisque la dette était bien inscrite dans les états financiers du PDEAS. Monsieur Papa Malick Ndour, quant à lui, n’a pas apporté de réponse à l’observation relative au remboursement du prêt accordé au PDEAS.

RECOMMANDATION

La Cour demande au Coordonnateur du PRODAC de prendre toutes les mesures nécessaires en vue du remboursement par le PDEAS de la totalité des sommes dues au programme.

– Prêt accordé au Président du Conseil d’Orientation

L’analyse de la balance de 2021 ainsi que du compte 471201 « Prêt aux administrateurs » fait apparaître une situation de 9 000 000 FCFA. Il s’agit d’un prêt d’un montant total de 10 000 000 FCFA accordé à l’ancien président du conseil d’orientation Abdoulaye Saydou Sow en avril 2017. Ce prêt payable en 10 mensualités de 1 000 000 FCFA selon les termes de la lettre d’accord du Coordonnateur national et l’engagement signé de l’intéressé, devait être soldé en février 2018.

Il est apparu qu’après un premier paiement de 1 000 000 FCFA, un second paiement a été effectué d’après les services de la DAF le 13 juin 2019 avec un versement en espèces de 5 930 000 FCFA effectuée par Madame Awa Ndour sur le compte n° 21153490000 du PRODAC ouvert à la Banque pour Commerce et l’Industrie (BCI). Cependant, aucun élément justifiant le rattachement de ce versement au remboursement du prêt n’a été donné. De même, le compte 471201 n’a pas été mouvementé en conséquence et le reliquat du prêt de 3 070 000 FCFA n’a pas été recouvré depuis le deuxième versement. Il s’y ajoute que l’octroi d’un prêt au président du Conseil d’Orientation ne cadre pas avec la précarité de la situation de celui-ci qui, ne bénéficiant pas de contrat, est révocable ad nutum, à tout moment. Enfin, aucun dispositif de suivi du recouvrement du prêt, tel un prélèvement à la source des indemnités versées au PCO, n’a été mis en place.

Dans sa réponse, l’ancien Président du Conseil d’Orientation, Monsieur Abdoulaye Saydou Sow confirme avoir sollicité et obtenu, après sa nomination, un prêt pour équipement d’un montant de 10 millions payables en dix mois. Après que le Directeur administratif et financier lui a fait savoir que le remboursement de la première tranche n’a pas fait l’objet de prélèvement à la source puisqu’il ne contrôle pas souvent les mouvements de son compte, il a effectué un règlement en espèces. Il précise, en outre, que ce n’est qu’à son départ du PRODAC que le Coordonnateur lui a fait savoir que le prêt n’était pas totalement remboursé et qu’à ce propos, il s’est acquitté du paiement de la somme qui lui avait été réclamée. Enfin, il explique avoir contacté l’ancien coordonnateur et l’ancien Directeur Administratif et Financier, qui lui auraient confirmé qu’il a remboursé la totalité de la dette sans pouvoir lui en donner la preuve en raison de l’état des archives. C’est pourquoi, poursuit-il, il a pris la décision, quel que soit par ailleurs le préjudice et pour annihiler toute interprétation dans le sens d’une mauvaise foi de sa part, de procéder au versement de la somme de 3 070 000 FCFA indiquée en deux virements bancaires respectivement de 2 000 000 FCFA le 26 août 2023 et 1 070 000 FCFA le 28 août 2023 sur le compte du PRODAC. Pour sa part, l’ancien coordonnateur, Mamina Daffé, confirme avoir consenti un prêt à l’ancien PCO mais que les services de la DAF n’avaient pas procédé à la retenue à la source ; et qu’outre le remboursement de 1 000 000 FCFA effectué, un second de 6 000 000 FCFA a été fait deux jours avant le 14 juin 2019, date de sa passation de service, suite à son remplacement au poste de coordonnateur.

Quant au coordonnateur suivant, Monsieur Papa Malick Ndour, il précise que le prêt de 10 000 000 F CFA accordé à l’ancien Président du Conseil d’Orientation, en avril 2017, ne figurait pas dans le procès-verbal de passation de service avec son prédécesseur et qu’il ne pouvait entreprendre aucune action pour le recouvrement de cette dette qui, en principe, devait être soldée en février 2018, donc bien avant sa nomination comme Coordonnateur du PRODAC.

La Cour retient que le recouvrement du prêt octroyé au PCO du PRODAC n’a pas été effectué de manière diligente par les services du PRODAC. De même, l’ancien PCO s’étant engagé par écrit à effectuer le remboursement à hauteur de 1 000 000 FCFA par mois, aurait dû s’assurer de l’effectivité de celui-ci.

RECOMMANDATION

La Cour recommande au Coordonnateur du PRODAC de veiller à ce que le remboursement effectué par l’ancien Président du Conseil d’Orientation fasse l’objet d’une prise en charge dans les documents comptables du programme.

Violation des règles relatives à la comptabilité des matières

La tenue de la comptabilité des matières a été entachée d’un certain nombre d’irrégularités telles que la non-conformité aux règles la régissant et l’absence de réforme des immobilisations corporelles hors d’usage.

Défaut de tenue d’une comptabilité des matières conforme à la réglementation

Par note de service n° 112/MEIPIMO/PRODAC/CN/DAF/SP du 27 mars 2018, le Coordonnateur du PRODAC a nommé un comptable matière du PRODAC en la personne de Monsieur Papa Falilou Mbodji. Ladite note a pris effet à compter de sa date de signature. L’article 2 du décret n° 2018-842 du 09 mai 2018 portant comptabilité des matières dispose : « La comptabilité des matières est une comptabilité d’inventaire permanent ayant pour objet la description des existants, des biens meubles et immeubles, des stocks autres que les deniers, valeurs et archives administratives ». La comptabilité des matières est tenue en partie simple. Elle décrit l’existant et les mouvements d’entrée et de sortie concernant :

– les immobilisations incorporelles et corporelles ;

– les stocks de marchandises et de fournitures ;

– les objets remis en dépôt.

La comptabilité des matières est une comptabilité des quantités avec mention, sur tous les documents et pièces justificatives, de renseignements sur les qualités et caractéristiques des biens comptabilisés. Ces renseignements doivent permettre une identification rapide de chaque objet, concernant en général sa nature et ses caractéristiques, conformément à la pièce comptable justificative de son acquisition. Les modalités d’application du présent article relatives, notamment, à la nature et aux caractéristiques des matières, sont fixées par instruction du Ministre chargé des Finances. ».

Par ailleurs, les articles 58, 59 et 60 du décret relatif à la comptabilité matière font obligation au comptable des matières de tenir régulièrement des fiches d’inventaires individuel contradictoires et des fiches de stocks des matières en vue de la constitution du grand livre des matières ; il doit aussi procéder périodiquement à un inventaire tournant en vue de vérifier les écritures du grand livre ainsi que la concordance entre le solde théorique du grand livre et l’existant physique des matières. Quant à l’ordonnateur des matières, il lui est fait obligation d’organiser, à la fin de chaque exercice, un inventaire physique en vue d’effectuer un recensement global des matières en attente d’affectation et en service.

La revue a révélé que la comptabilité des matières du PRODAC n’est pas tenue suivant les exigences règlementaires susmentionnées. Le Service de la comptabilité des matières n’a pas de fichier qui répertorie de manière exhaustive les actifs et les stocks du PRODAC. Aucun document prouvant l’inventaire, la tenue en partie simple ou l’identification des biens du PRODAC n’a été produit au titre de la période sous revue. En outre, il n’est pas tenu de grand livre des comptes de matières, de balance générale des comptes ou de registres auxiliaires comme requis par l’article 76 du décret portant comptabilité des matières.

Par ailleurs, il n’est pas effectué de rapprochements contradictoires périodiques entre les données de la comptabilité des matières et celles de la comptabilité générale, comme requis par l’article 77 du décret portant comptabilité des matières.

En définitive, le PRODAC n’a pas mis en place le dispositif de gestion nécessaire pour permettre, conformément aux dispositions de l’article 04 du décret susvisé :

– le recensement, l’enregistrement et le suivi administratif et comptable des immobilisations et des stocks ;

– la connaissance des existants, la description, le suivi et le contrôle des mouvements ;

– la maitrise de l’état du patrimoine mobilier et immobilier en quantité et en valeur.

Monsieur Papa Falilou Mbodj, comptable des matières du PRODAC, affirme avoir pris acte des observations formulées et précise que des mesures idoines sont en train d’être prises concernant notamment la tenue effective des documents comptables (fichier des immobilisations, grand livre des comptes de matières, balance générale des comptes de matières, etc). Il informe également qu’une mise à jour du logiciel de comptabilité est en train d’être effectuée en vue de permettre des rapprochements périodiques contradictoires entre la comptabilité des matières et la comptabilité générale.

RECOMMANDATION

La Cour recommande aux autorités du PRODAC de veiller à la tenue d’une comptabilité des matières conforme à la règlementation et la production règulière des documents y afférents.

Absence de réforme des matières hors d’usage

L’article 57 du décret portant comptabilité des matières dispose que « Lorsque les objets en service ou les objets en attente d’affectation ne sont plus susceptibles d’être utilisés, ou que leur degré d’usure ou de vétusté justifie leur réforme, le comptable des matières intéressé en établit la liste qu’il adresse par la voie hiérarchique à l’autorité compétente visée à l’article 15 du présent décret. Cette dernière désigne une commission de réforme de trois (03) membres au moins, dont les attributions sont permanentes ou temporaires. […] La commission de réforme dresse, sur place, un procès-verbal en vue de :

– constater éventuellement que les matières ne peuvent plus être utilisées sans réparations hors proportion avec leur valeur de renouvellement ;

– proposer, le cas échéant, leur réforme et si cette réforme doit être suivi d’une vente, indiquer leur valeur. […] ».

La revue a permis de constater que les biens du PRODAC hors d’état d’usage ne font pas l’objet d’une procédure d’admission en sortie définitive en bonne et due forme. C’est le cas de nombreux biens hors d’usage, tels que des ordinateurs, imprimantes ou téléviseurs, qui sont entreposés dans un local au niveau du siège du PRODAC tout comme au niveau des DAC de Séfa et de Keur Momar Sarr, sans qu’une procédure de réforme desdits biens n’ait été initiée et mise en oeuvre. Par ailleurs, au niveau du DAC de Séfa, il a été constaté que des sacs d’aliments pour poissons périmés entreposés dans les locaux, sans qu’une procédure de destruction n’ait été initiée. Il appartenait au Coordonnateur de prendre des mesures en vue de proposer à l’ordonnateur des matières la réforme des immobilisations corporelles hors d’usage.

Pour justifier le défaut d’adoption des dispositions nécessaires en vue de la réforme des immobilisations corporelles hors d’usage notamment au niveau du DAC de Séfa, Monsieur Papa Malick Ndour indique qu’il ignorait la situation en raison de la non transmission d’informations y relatives de la part du comptable des matières. Il précise que n’étant pas directement impliqué dans la gestion courante, il lui était difficile de savoir qu’il existait des matières à réformer et que des diligences nécessaires seront prises pour remédier à cet impair.

RECOMMANDATION

La Cour recommande au Coordonnateur du PRODAC de prendre les dispositions idoines en vue de la réforme des immobilisations corporelles hors d’usage.

DAKARTIMES

Révélations sur un accord secret entre Macky Sall, Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko

Dans son édition de ce vendredi, le journal « Jeune Afrique » a levé le voile sur les coulisses des négociations entre Macky Sall, Ousmane Sonko et le nouveau président Bassirou Diomaye Faye. Des pourparlers qui auraient débuté bien avant l’élection présidentielle remportée par Bassirou Faye, selon le média panafricain.

Selon les informations rapportées, les discussions entre les deux camps ont été initiées avant même que le Conseil constitutionnel n’invalide la candidature de Karim Wade. Macky Sall aurait espéré un soutien potentiel de ce dernier en cas de second tour entre le Pastef de Sonko et Amadou Ba. Cependant, le report de l’élection présidentielle aurait changé la donne, incitant Sall à entamer des négociations avec Sonko.

C’est à ce moment-là qu’intervient Ousmane Yara, un homme d’affaires malien proche de Macky Sall et du président nigérian Bola Tinubu. Yara aurait joué un rôle de médiateur entre les deux camps, mettant en relation Sonko et des proches du président sortant.

Selon les révélations de « Jeune Afrique », Sonko aurait montré de l’intérêt pour les discussions, mais aurait également pris conscience du coût politique d’un éventuel report de l’élection. Ainsi, plusieurs sujets auraient été abordés lors des négociations, notamment le report de la Présidentielle et une loi d’amnistie.

Le jour du scrutin, des arrangements auraient été faits pour faciliter le déplacement de Sonko vers son fief de Ziguinchor en Casamance, malgré les restrictions de déplacement en vigueur.

Après la victoire de Bassirou Diomaye Faye, des rapprochements entre les anciens adversaires sont observés, avec une visite de Sonko au palais présidentiel aux côtés de Macky Sall, bien avant la proclamation officielle des résultats. Cette proximité serait le résultat de ce que certains appellent le « protocole du Cap Manuel », fruit de discussions souterraines et de compromis politiques menés alors que Sonko et Faye étaient encore emprisonnés à la prison du Cap Manuel.

Ces révélations pourraient susciter des questions sur les coulisses du processus électoral et sur les dynamiques politiques au Sénégal.

VOTRE QUOTIDIEN DU JOUR : LA UNE des Quotidiens du Vendredi 03 Mai 2024

Le Dakarois Quotidien N°167 – du 03/05/2024
Le Dakarois Quotidien N°167 – du 03/05/2024

Le Dakarois Quotidien N°167 – du 03/05/2024 – Affaire des 29 Milliards du PRODAC : La Cour des Comptes dément Sonko

🔴 Affaire des 29 Milliards du PRODAC : La Cour des Comptes dément Sonko
🔴 Déclin Social à Médina Baye : L’urgence d’actions contre la délinquance juvénile

Communique du conseil des ministres du Jeudi 02 Mai 2024

Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar
FAYE a présidé, ce jeudi 02 mai 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des
ministres, au Palais de la République.

A l’entame de sa communication, le Président de la République a adressé, à nouveau, ses condoléances les plus attristées aux familles des victimes du dramatique accident de la route survenu le jeudi 25 avril 2024 sur l’axe Koungheul-Koumpentoum au village de Yamong. Il a souhaité un prompt rétablissement aux blessés qui bénéficient déjà de la prise en charge de l’Etat.
Le Chef de l’Etat a fait part au Conseil de sa vive préoccupation face à la recrudescence des accidents de la route depuis plusieurs semaines.
Le Président de la République a demandé, aux ministres en charge des transports terrestres, de la gendarmerie et de la police nationale de proposer, sous la supervision du Premier Ministre, un plan d’urgence de prévention et de sécurité routières qui sera exécuté dans toute sa rigueur et dans les meilleurs délais.
Le Chef de l’Etat a, en outre, instruit le ministre en charge des transports terrestres, de procéder à l’évaluation des actions de l’Agence nationale de Sécurité routière (ANASER) et à l’ajustement de ses interventions en termes de sensibilisation et d’accompagnement des acteurs des transports publics notamment les chauffeurs.
A cet effet, il a noté la nécessité pour l’Etat de consolider le partenariat avec les acteurs et les syndicats de transport pour intensifier ledit processus et sa généralisation. Dans le même élan, le Président de la République a demandé une évaluation rapide du système de gestion des sociétés publiques de transport notamment de la société Dakar Dem Dikk dont l’audit des activités, des parcs de bus, des ressources humaines, du modèle économique et de la gouvernance globale, s’érige en priorité pour consolider
le développement du secteur.
Il a, de plus, invité le ministre des Transports terrestres à faire le point sur le lancement effectif des activités du Bus Rapid Transit (BRT) et ses modalités d’exploitation et de gestion.

D’ailleurs, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre et au ministre en charge des transports terrestres de préparer la tenue, avant fin juillet 2024, des Etats généraux des Transports publics pour asseoir les consensus indispensables à la transformation rapide et intégrale du transport public.
Evoquant la célébration de la fête du travail, le Président de la République est revenu sur la cérémonie de remise des cahiers de doléances syndicales des centrales des travailleurs pour l’année 2024 tenue le 1er mai au Palais de la République. Après avoir salué l’engagement consensuel pour un pacte de stabilité sociale durable afin de soutenir la transformation systémique du Sénégal, le Président de la République a félicité l’ensemble des travailleurs pour leur contribution remarquable à l’œuvre de construction nationale.
Le Président de la République a, ainsi, demandé au Gouvernement de prendre en charge, sans délais, les différentes doléances sectorielles des centrales syndicales et de produire un rapport trimestriel de suivi de la prise en charge des requêtes. Ce document collégial sera présenté en Conseil des ministres par le
Ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les Institutions.
Le Président de la République a, en outre, signalé la nécessité de renforcer le dialogue social permanent dans la fonction publique avec une évaluation concertée de l’état des engagements du Gouvernement dans le cadre d’accords signés avec les différents secteurs de l’Administration.
Le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre de veiller à la consolidation du dialogue tripartite Etat-patronat-centrales syndicales pour assurer la stabilité sociale et la signature prochaine d’un Pacte social consensuel et durable, indispensable à la mise en œuvre optimale du Programme de Transformation
systémique du Sénégal.
Le Chef de l’Etat a aussi demandé, au Ministre de la Famille et des Solidarités de procéder à la revue systématique des programmes et projets sociaux en vue d’accélérer, sous la coordination du Premier Ministre, leur actualisation et leur redéploiement sectoriel et territorial dans une dynamique de consolidation soutenue de la justice sociale.
Dans cette perspective, le Président de la République a indiqué l’urgence d’une actualisation du Registre National Unique (RNU) avant le 30 juin 2024 et de revoir les critères d’éligibilité et les listes des bénéficiaires des bourses de sécurité familiale.

Le Chef de l’Etat a invité le Gouvernement à instaurer une « Journée de solidarité nationale » pour conforter le PROJET d’un Sénégal juste et prospère dans la solidarité.
Le Président de la République a informé le Conseil qu’il participera le vendredi 03 mai 2024, avec une forte délégation, à la 83ème édition du Daaka annuel de Médina Gounass.
Au titre de son agenda diplomatique, le Président de la République est revenu sur la visite de travail et d’amitié qu’il a effectuée en République de Guinée Bissau, le mardi 30 avril 2024. Il a remercié le Président Umaro Sissoco EMBALO pour l’accueil exceptionnel et l’hospitalité remarquable qu’il lui a
réservés.
Enfin, le Chef de l’Etat a annoncé au Conseil sa participation au Sommet de l’Organisation de la Coopération islamique (OCI) qui se tiendra les 4 et 5 mai 2024 à Banjul, en République sœur de Gambie.
Dans sa communication, le Premier Ministre s’est félicité de la tenue, le samedi 27 avril 2024, du séminaire gouvernemental dont le Ministre, Secrétaire général du Gouvernement présentera les conclusions et recommandations.
Le Premier Ministre a ensuite abordé les priorités autour desquelles il compte mobiliser l’action gouvernementale aux cours des prochaines semaines.
Il s’agit tout d’abord de la proposition de mesures concrètes d’atténuation de la vie chère, d’un meilleur ciblage des subventions des produits de première nécessité et des produits pétroliers ainsi que de la réduction du train de vie de l’Etat.
Les actions prioritaires porteront également sur les réformes fiscales en vue d’une plus grande équité et de transparence et sur la réforme du système de rémunération dans la fonction publique pour le rendre plus cohérent, juste et équitable en tenant compte de la soutenabilité budgétaire.
Enfin, les mesures prioritaires de la feuille de route du Gouvernement seront également focalisées sur la campagne de production agricole 2024, le « Programme 100 000 logements » et la promotion du financement des PME-PMI.

L’ensemble de ces mesures devront permettre de préparer le terrain à la convocation d’un dialogue social en vue d’aboutir à un pacte fort pour une stabilité sociale durable.
Par ailleurs, le Premier Ministre a informé le Conseil du programme de réunions des Conseils interministériels dans les jours à venir. La première réunion se tiendra le vendredi 03 mai 2024 pour aborder les mesures que l’Etat compte mettre en œuvre pour la campagne de production agricole 2024, avec la résolution forte de mettre fin à toutes les dérives constatées depuis des années dans la distribution des intrants et du matériel agricole.
Enfin, le Premier Ministre a rendu compte au Conseil des audiences qu’il a accordées au Président de la Commission de l’UEMOA et du chef de la Mission des services techniques du Fonds monétaire international séjournant actuellement à Dakar.
Il est ressorti des échanges avec la Mission technique du FMI une appréciation satisfaisante relativement au fort engagement des nouvelles autorités pour une meilleure gouvernance économique et sociale. La mission a également relevé la similitude du programme gouvernemental avec le programme signé
avec le FMI.
Au titre de la communication des Ministres :
– le Ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens a fait une communication sur les projets prioritaires dans les domaines routiers, ferroviaires et aériens ainsi que sur la gestion autoroutière et la sécurité routière ;
– le Ministre de l’Agriculture, de la souveraineté alimentaire et de l’Elevage a fait une communication sur le suivi de la campagne de commercialisation arachidière 2023/2024, la préparation de la campagne agricole 2024/2025 et le suivi des exportations des produits horticoles.
– le Ministre, Secrétaire général du Gouvernement a fait une communication sur les conclusions et recommandations du séminaire gouvernemental.

Révélations sur les dernières heures de Macky Sall à la présidence

Lors de son passage dans l’émission « MNF » sur la 7TV, le journaliste Madiambal Diagne a levé le voile sur les coulisses des heures précédant le départ de l’ancien président Macky Sall du Palais présidentiel. Selon lui, des discussions ont eu lieu entre Macky Sall et son successeur, le président Bassirou Diomaye Faye, concernant les décrets qu’il avait pris peu avant son départ, notamment sur les passeports diplomatiques et les indemnités des anciens ministres.

Madiambal Diagne a déclaré que Macky Sall avait pris d’autres décrets en plus de ceux évoqués, et qu’il en avait discuté avec Bassirou Diomaye Faye, avec qui il avait trouvé un accord. Cependant, il n’avait pas abordé la question des magistrats avec son successeur.

Il est également précisé que Macky Sall était conscient que les décrets qu’il prenait peu de temps avant son départ pourraient poser problème à la nouvelle administration.

Ces révélations mettent en lumière les tractations et les ajustements de dernière minute qui ont eu lieu lors du passage de relais à la tête de l’État sénégalais, soulignant les défis et les compromis auxquels sont confrontés les dirigeants politiques lors de ces transitions de pouvoir.

VOTRE QUOTIDIEN DU JOUR : LA UNE des Quotidiens du Jeudi 02 Mai 2024

Le Dakarois Quotidien N°166 – du 02/05/2024
Le Dakarois Quotidien N°166 – du 02/05/2024

Nécrologie : le promoteur de lutte, Gaston Mbengue est décédé

Gaston Mbengue n’est  plus! De son vrai nom Salif Mbengue, le promoteur de lutte vient  de rendre l’ame, ce mercredi 1er Mai dès  suite d’une longue maladie. 

Groupe Ledakarois présente  ses condoléances au monde de la lutte et au promoteur Makane Mbengue, fils du défunt.

Anomalies dans la gestion du carburant à la Commune de Louga : La Cour des Comptes pointe des irrégularités

Dans un rapport récemment publié, la Cour des Comptes a mis en lumière plusieurs anomalies dans la gestion du carburant au sein de la Commune de Louga pour les années de gestion 2015 à 2018. Ce rapport détaille les constatations faites durant la période où M. Moustapha DIOP occupait le poste de Maire, assisté par M. Madické DIENG, Secrétaire municipal.

L’examen minutieux par la Cour des Comptes a révélé que la gestion des tickets de carburant ne respectait pas les normes établies, notamment la garde des tickets qui n’était pas confiée au comptable des matières. Cette responsabilité était plutôt attribuée au Secrétaire municipal, qui, selon le rapport, redistribuait ensuite le carburant directement aux différents services de la commune.

De manière préoccupante, il est apparu que le carburant était alloué non seulement aux services de l’État et à divers organes de la commune qui possèdent des véhicules de service, mais aussi à des élus et des agents sans véhicule de service officiel. Cela inclut des adjoints au maire, des conseillers du maire, et des chefs de division, ainsi que des services administratifs et de sécurité sans véhicules attitrés, pour des missions et représentations diverses.

Le Maire de Louga, lors de l’entretien de clôture de la mission de la Cour le 3 mai 2021, a justifié ces pratiques par la nécessité de couvrir les besoins en déplacement pour les missions assignées aux différents acteurs municipaux. Il a également évoqué l’usage du carburant pour les véhicules de liaison, notamment pour le transport du courrier et des délégations vers d’autres régions, incluant Dakar, ainsi que pour les véhicules utilisés lors des événements religieux locaux tels que les gamous et ziars.

Malgré ces explications, la Cour des Comptes a conclu que la gestion du carburant à la Commune de Louga n’était pas conforme aux dispositions réglementaires. Ce constat soulève des questions sérieuses sur l’efficacité de la gestion des ressources publiques et appelle à une révision des pratiques pour aligner la commune avec les normes de gestion et de transparence requises.

La publication de ce rapport par la Cour des Comptes vise non seulement à corriger ces manquements mais aussi à instaurer une discipline financière plus rigoureuse au sein des institutions publiques locales, pour une gestion plus responsable et transparente des ressources.

Résumé du Rapport d’Enquête n°02/2023 : Affaire Contrat SENELEC-AKILEE

Le rapport d’enquête numéro 02/2023 concerne des allégations sérieuses d’infractions financières et administratives impliquant la Société nationale d’électricité (SENELEC) et l’entreprise AKILEE. L’affaire a attiré l’attention du public et des autorités en raison de la gravité des accusations, notamment:

Escroquerie et Tentative d’Escroquerie sur les Deniers Publics: L’enquête révèle des tentatives d’escroquerie affectant directement les finances publiques. Ces actions étaient apparemment conçues pour manipuler des contrats au détriment de SENELEC et à l’avantage d’AKILEE ou d’autres entités.

Détournement de Deniers Publics et Complicité: Des fonds publics auraient été illicitement détournés dans le cadre du contrat entre SENELEC et AKILEE. Le rapport pointe du doigt non seulement les acteurs directs mais aussi ceux qui ont facilité ou couvert ces agissements.

Comptable de Fait et Complicité: Certaines personnes auraient agi en qualité de comptables de fait, gérant des fonds publics sans en avoir la charge légale, avec la complicité d’autres agents ou cadres de SENELEC et AKILEE.

Violation des Dispositions du Code des Marchés Publics: L’enquête indique que le contrat a été attribué en violation des normes légales régissant les marchés publics, ce qui soulève des questions sur la régularité des procédures de passation et d’exécution du contrat.

Fraude Fiscale: Il est également mentionné que des actes de fraude fiscale ont été commis, impliquant la sous-déclaration de revenus ou d’autres manœuvres pour échapper aux obligations fiscales légitimes.

Le rapport recommande des actions judiciaires contre les individus et les entités impliqués, ainsi que des réformes pour renforcer la transparence et la gouvernance dans la gestion des contrats publics. Des mesures correctives sont également suggérées pour récupérer les fonds perdus et prévenir de futures occurrences de telles infractions.

Cette affaire met en lumière des défis significatifs dans la gestion des entreprises publiques et la protection des deniers publics contre les abus. Elle appelle à une vigilance accrue, à des contrôles plus stricts et à une responsabilité renforcée pour tous les acteurs impliqués dans la gestion des ressources publiques. La réaction des autorités à ce rapport sera cruciale pour restaurer la confiance du public dans les institutions étatiques et le marché des marchés publics.

24ème édition de la FIARA 2024 : Papa Abdou Fall dévoile les innovations avec plus de 1000 exposants

La 24ème édition de la Foire Internationale de l’Agriculture et des Ressources Animales (FIARA), qui se tiendra du 4 au 26 mai 2024, s’annonce comme un événement clé pour les acteurs du secteur agricole et agroalimentaire. Organisée sous l’égide de Papa Abdou Fall, cette foire internationale vise à relever les défis de la souveraineté alimentaire dans un contexte de changement climatique. L’annonce a été faite lors d’une conférence de presse tenue le 29 avril 2024 au Centre international du commerce extérieur du Sénégal (CICES).

Avec la participation confirmée de plusieurs pays tels que la France, l’Italie, et la Belgique, la FIARA se positionne comme une plateforme d’échange et de collaboration entre producteurs, investisseurs et organisations de développement rural. « Cette année, nous attendons plus de 1000 exposants, incluant des participants de pays de la sous-région comme le Mali, le Burkina Faso et le Niger, » a précisé Papa Abdou Fall.

Pour cette édition, la direction de la FIARA a mis l’accent sur l’innovation avec la création du Salon international de l’Agriculture et des Ressources animales du Sénégal (SIARA). Ce salon, prévu du 14 au 18 mai, est conçu spécialement pour attirer des hommes d’affaires internationaux et leur permettre d’interagir efficacement avec les acteurs locaux. « Nous avons créé le SIARA pour répondre spécifiquement aux besoins des participants internationaux, leur offrant une fenêtre de 3 à 4 jours pour établir des contacts, échanger et conclure des affaires rapidement, » a expliqué Fall.

Le ministre de l’Agriculture de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage, Dr Mabouba Diagne, a assuré son soutien total à la bonne organisation de la FIARA. L’engagement du ministère se manifeste par une présence significative, occupant plus de 1000 mètres carrés pour exposer ses directions, projets et structures.

La FIARA ne se limite pas seulement à une exposition agricole ; elle envisage de devenir un moment de convivialité et de partage entre les différents secteurs allant de la culture à la transformation, en passant par les industriels et les banques. « C’est une opportunité pour les paysans de commercialiser leurs produits avant la saison des pluies et de préparer le terrain pour les futurs cycles agricoles, » a souligné Papa Abdou Fall.

La 24ème édition de la FIARA s’annonce comme un carrefour incontournable pour tous les acteurs désireux de contribuer à l’avenir de l’agriculture et à la sécurité alimentaire, en intégrant les innovations nécessaires pour faire face aux défis climatiques et économiques actuels.

Macky Sall lance l’opération de remobilisation de l’APR

Dans une démarche visant à raviver l’engagement et la détermination de son parti politique, l’Alliance pour la République (APR), l’ancien Président du Sénégal, Macky Sall, lance une opération de remobilisation. Malgré son absence du pays, Macky Sall demeure déterminé à maintenir la vitalité de l’APR, même après la perte du pouvoir, rapporte le quotidien L’AS dans son édition de ce mardi.

Pour ce faire, une délégation de haut niveau de l’APR se rendra, dès samedi prochain, dans les régions de Kolda, Kaffrine et Tamba. L’objectif principal de cette mission sera de remobiliser les militants, de leur exprimer la reconnaissance du parti pour leur engagement passé, et de les préparer aux défis à venir.

L’AS souligne que cette initiative revêt une importance particulière, alors que l’APR traverse une période de transition et de réajustement après avoir perdu le pouvoir. Macky Sall, en envoyant ses émissaires dans ces régions clés, souhaite adresser un message clair : l’APR reste un acteur politique majeur dans le paysage sénégalais et continuera à jouer un rôle significatif dans le futur politique du pays.

La délégation de Macky Sall sera également présente au Daaka de Médina Gounass, où elle aura l’occasion de transmettre le message de l’ancien chef de l’État au khalife, renforçant ainsi les liens entre l’APR et les autorités religieuses de la région.

Cette opération de remobilisation témoigne de la détermination de Macky Sall à maintenir l’unité et la cohésion au sein de l’APR, tout en préparant le terrain pour les futures batailles politiques à venir.

VOTRE QUOTIDIEN DU JOUR : LA UNE des Quotidiens du Mardi 30 Avril et 01 Mai 2024

Le Dakarois Quotidien N°165 – du 39/04/ ET 01/05/2024
Le Dakarois Quotidien N°165 – du 39/04/ ET 01/05/2024

Tensions à Dakar Dem Dikk : Grève en réaction aux décisions du Directeur Général

Ce lundi matin, l’atmosphère est tendue chez Dakar Dem Dikk, l’entreprise de transport public de la capitale sénégalaise, où les employés ont entamé une grève pour exprimer leur mécontentement face aux récentes nominations internes. Cette action syndicale fait suite à des changements annoncés par le directeur général, Ousmane Sylla, qui a suscité des controverses parmi le personnel.

Selon le directeur général, ces ajustements organisationnels étaient nécessaires pour maintenir l’efficacité et l’excellence opérationnelle. « Lorsque le chef de division a pris sa retraite, son adjoint l’a remplacé, ce qui a entraîné un effet domino nécessitant la nomination d’un nouveau chef d’atelier à Thiaroye. Nous avons aussi promu un employé ayant plus de dix ans d’expérience chez nous à un autre poste de chef d’atelier », explique Ousmane Sylla lors d’une communication téléphonique. Il précise que ces décisions ne sont pas influencées par des motivations politiques mais par la compétence et les performances des individus concernés.

Le directeur général a également souligné les améliorations significatives réalisées sous sa direction, notamment une augmentation de 45% des recettes et une réduction de 25% des charges. « Il est essentiel de reconnaître les progrès réalisés chez Dakar Dem Dikk, qui sont le résultat d’une gestion rigoureuse et d’un management interne efficace », ajoute-t-il.

Malgré ces arguments, les travailleurs restent sceptiques et insistent sur le fait que le mouvement de grève est justifié. Ils accusent la direction de prendre des décisions unilatérales sans consultation adéquate, ce qui, selon eux, nuit à l’harmonie et à la transparence au sein de l’entreprise.

La grève a perturbé le service de transport, avec un impact direct sur des milliers d’usagers qui dépendent quotidiennement des bus de Dakar Dem Dikk pour leurs déplacements. Le directeur général a assuré que les services reprendront normalement dès mardi et que les pertes occasionnées par la grève seront compensées progressivement.

Cette situation met en lumière les défis de la gestion des ressources humaines dans les entreprises publiques, où le dialogue entre la direction et les employés est crucial pour maintenir la paix sociale et la productivité. Les prochains jours seront déterminants pour voir si les deux parties peuvent trouver un terrain d’entente et restaurer la normalité des opérations, tout en abordant les griefs exprimés par le personnel.

Vers des poursuites contre l’ancien Président Macky Sall : Le tandem Diomaye Faye-Ousmane Sonko prêt à agir ?

Des tensions politiques s’intensifient au Sénégal alors que des signaux émergent laissant entendre que le tandem Diomaye Faye-Ousmane Sonko envisage des poursuites contre l’ancien Président Macky Sall. Ces développements surviennent suite aux déclarations fracassantes de l’avocat Me Ciré Clédor Ly, connu pour ses prises de position tranchées.

Dans une tribune intitulée «Cri du cœur», largement médiatisée, Me Ly a pointé du doigt plusieurs actions entreprises par l’ancien président à la fin de son mandat, les qualifiant de hautement répréhensibles et méritant une mise en accusation pour haute trahison. Parmi ces actions figurent notamment l’attribution controversée de la concession des chantiers navals de Dakar à une société turque, ainsi que des nominations jugées discutables à des postes clés.

Le tandem Diomaye Faye-Ousmane Sonko, qui a récemment abrogé des décrets pris par l’ancien gouvernement, envoie ainsi un signal fort quant à sa volonté de s’attaquer aux actes jugés contraires à la bonne gouvernance et aux intérêts nationaux. Cette position pourrait laisser présager des poursuites judiciaires à l’encontre de Macky Sall dans un proche avenir.

La question des poursuites contre l’ancien président divise l’opinion publique sénégalaise. Certains voient dans ces actions une volonté légitime de lutter contre la corruption et de restaurer l’intégrité du système politique, tandis que d’autres craignent une polarisation accrue de la scène politique et des tensions sociales.

En attendant, Macky Sall, actuellement résident au Maroc où il assume le rôle d’envoyé spécial du Pacte de Paris, pourrait se retrouver au centre d’une tempête politique et judiciaire qui pourrait avoir des répercussions majeures sur l’avenir politique du Sénégal. Les prochains jours pourraient ainsi être déterminants pour l’évolution de cette affaire.

VOTRE QUOTIDIEN DU JOUR : LA UNE des Quotidiens du Lundi 29 Avril 2024

Le Dakarois Quotidien N°164 – du 29/04/24
Le Dakarois Quotidien N°164 – du 29/04/24

Le Dakarois Quotidien N°164 – du 29/04/24 : CINQUANTENAIRE DU PDS POUR DÉFINIR UN HÉRITIER : ATTENTE FÉBRILE DU DISCOURS DE KÉBA KANTÉ

🔴 CONFLIT DE LEADERSHIP AU PDS : Kéba Kanté, Saliou Dieng et l’après-Karim Wade
🔴 CRISE AU PDS : SERIGNE MOMAR SOKHNA RÉSISTE ET CHAUFFE LES KAOLACKOIS
🔴 CHEIKH BAMBA DIÈYE AU GOUVERNAIL : UN NOUVEAU SOUFFLE POUR LE HUB AÉRIEN
🔴 ACTE DE VANDALISME AU DÉPÔT DDD DE OUAKAM : 10 BUS ENDOMMAGÉS

Décès d’Ibrahima Ndiaye, ancien Directeur Général de l’Ageroute

C’est avec une profonde tristesse que nous annonçons le décès d’Ibrahima Ndiaye, ancien directeur général de l’Agence de gestion des routes (Ageroute), survenu en France. Originaire de Saint-Louis, il a marqué le secteur du génie civil au Sénégal par son engagement et son expertise.

Ibrahima Ndiaye a suivi un parcours académique remarquable, débutant au lycée Charles de Gaulle à Saint-Louis, puis à l’École polytechnique de Thiès où il obtient son diplôme d’ingénieur de conception en génie civil. Sa carrière professionnelle débute dans un bureau d’études techniques où il gravit rapidement les échelons pour occuper des postes de responsabilité, incluant celui de chef de projet principal, directeur technique, et directeur général adjoint.

Il prend la tête de l’Agence des travaux d’intérêt public (AGETIP) avant de diriger l’Ageroute de 2005 à 2012, puis à nouveau à partir de mai 2014. Son leadership et sa vision ont contribué de manière significative à l’amélioration et à la gestion des infrastructures routières au Sénégal.

Le Groupe Ledakarois, tout comme la communauté du génie civil et les nombreux citoyens qui ont bénéficié de son travail, présente ses sincères condoléances à la famille d’Ibrahima Ndiaye, à ses amis et à ses collègues. Sa disparition laisse un grand vide dans le cœur de tous ceux qui l’ont connu et apprécié. Son héritage professionnel et humain continuera d’inspirer les générations futures.

Kaolack/ La Coalition BBY en deuil : Bocar Kanta Diallo, ancien maire de Ndiédieng et membre du HCCT, rappelé à Dieu

C’est à Saré Bocar, l’un des hameaux de la commune de Ndiédieng (Kaolack), que l’ancien maire et membre du HCCT, Bocar Kanta Diallo, a finalement rendu l’âme ce samedi aux alentours de 17 heures, à l’âge de 70 ans. Selon nos témoins, le défunt était alité depuis un certain temps. Bocar Kanta Diallo a été pendant 10 ans successivement président de commission domaniale puis PCR. Il a été le premier maire de Ndiédieng en 2014 sous le régime du président Macky Sall, avant d’être remplacé en 2022 par le Dr Abdoul Aziz Mbodj, membre du parti PRP de Diethié Fall. Il sera inhumé ce dimanche à Saré Bocar, son village natal.

Projet VDN3 à Tivaouane Peul / Niague : Inquiétudes autour de 477 parcelles

Les résidents de Tivaouane Peul et Niague expriment leur préoccupation alors que le projet d’extension de la Voie de Dégagement Nord 3 (VDN3) menace leurs 477 parcelles. Les travailleurs de la poste de la région appellent à l’intervention du Président Bassirou Faye pour protéger leurs propriétés et leurs moyens de subsistance.

OUBLIANT UNE PROBABLE RENÉGOCIATION DES CONTRATS MINIERS : La délégation sénégalaise présente au FMI les prévisions du PSE

Lors d’une réunion à Washington avec les partenaires financiers du Sénégal, la délégation gouvernementale a été confrontée à une demande inattendue de la part du Fonds monétaire international (FMI). Ce dernier a exprimé la nécessité d’une révision immédiate du budget 2024, remettant en question la durabilité des prévisions de revenus issues de l’exploitation pétrolière.

En effet, la délégation sénégalaise dirigée par Cheikh Diba, le ministre des Finances et du Budget, a demandé, entre autres choses, le rééchelonnement des dates de mise à disposition des décaissements, et la modification de critères de réalisation pour fin décembre 2023 et juin 2024 afin de tenir compte de la constitution de réserves de liquidités en 2023 et des récentes évolutions de la situation économique. En d’autres termes, le Sénégal a demandé un nouveau délai de paiement de sa dette.

Pendant sa présentation, notre pays, vantant l’évolution récente de l’économie axée sur la politique de l’ancien régime,  a mis en avant les résultats et les prévisions encourageants du Plan Sénégal Émergent (PSE) pour avoir les faveurs du FMI.

ÉVOLUTION RÉCENTE DE L’ÉCONOMIE ET PERSPECTIVES

Le bilan de la première décennie de mise en oeuvre du Plan Sénégal Émergent (PSE) (2014-2023) réalisé par le ministère de l’Économie, du Plan et de la Coopération laisse apparaître des améliorations sur la plupart des indicateurs socioéconomiques au cours de la période. Le PIB par habitant a progressé de 1 397 dollars en 2014 à 1 706 dollars en 2023, la demande étant considérablement stimulée par l’émergence de la classe moyenne. Par voie de conséquence, les exportations par habitant ont doublé.

Dans ce contexte dynamique, l’activité économique a continué de croître en 2023 alors que l’inflation a fléchi. La croissance économique devrait atteindre 4,1 % en 2023 (hors hydrocarbures), malgré une conjoncture économique difficile. En 2024, les perspectives sont plus favorables grâce à l’augmentation des investissements publics, et au lancement de la production de pétrole et de gaz, prévu pour le deuxième semestre de l’année. Au cours des dix premiers mois de 2023, l’inflation s’est établie à 7,2 % en moyenne, contre 8,9 % pour la même période en 2022, ce qui tient principalement à la décélération des prix des produits alimentaires.

À fin septembre, le pays affichait de bons résultats en termes de recouvrement des recettes et une maîtrise satisfaisante des dépenses. Le total des recettes s’élevait à 2 480,5 milliards de francs CFA, soit une progression de 9,6 % par rapport à 2022 principalement attribuable aux impôts nationaux et aux droits d’importation. La mobilisation des dons a atteint un taux d’exécution de 43 %. Les dépenses ont augmenté de 6,6 % par rapport à la même période de 2022. Les autorités sont déterminées à respecter l’objectif de déficit budgétaire de 4,9 % du PIB fixé dans le programme pour 2023. Le déficit des transactions extérieures courantes a diminué de 23 % à fin juin par rapport à la même période en 2022. Cela s’explique par une forte croissance des revenus secondaires de 38 % sur la période janvier – juin 2023, ainsi que des exportations de services, qui ont progressé de 32 % par rapport à la même période en 2022.

Les autorités reconnaissent que les perspectives sont entourées de fortes incertitudes, qui trouvent particulièrement leur origine dans le contexte extérieur. Les tensions géopolitiques pourraient entraîner de nouvelles augmentations des prix des denrées alimentaires et de l’énergie, et la hausse des taux d’intérêt et l’affermissement du dollar américain pourraient alourdir les coûts du service de la dette. Au niveau régional, la détérioration de la situation sécuritaire et du contexte sociopolitique pourrait également peser sur les perspectives. Au niveau intérieur, les difficultés liées aux élections présidentielles de février et le retardement du démarrage de la production de pétrole pourraient avoir des répercussions négatives sur les perspectives économiques. Dans le même temps, l’augmentation des prix du pétrole et du gaz pourrait encourager l’investissement dans le secteur des hydrocarbures et stimuler la croissance globale. Par ailleurs, la production et les exportations de pétrole et de gaz pourraient augmenter considérablement une fois que le stade de décision finale d’investissement sera atteint sur les deux grands gisements actifs d’hydrocarbures.

RÉSULTATS DU PROGRAMME

Les résultats satisfaisants obtenus dans le cadre du programme au cours de la période examinée en dépit des vents contraires provoqués par les chocs extérieurs et intérieurs qui ont rudement affecté l’économie sénégalaise depuis le début de la pandémie témoignent de l’engagement des autorités àl’égard du programme. Tous les critères de réalisation et les objectifs indicatifs fixés pour fin juin ont été respectés, à l’exception de l’objectif indicatif relatif au plafond de l’encours de la dette du secteur public. Ce dernier a été dépassé en raison du surfinancement de l’État pour couvrir les besoins d’emprunt début 2024. Les six repères structurels liés à la première revue ont été atteints, même si deux l’ont été avec du retard. Les deux mesures de réforme dans le cadre du programme appuyé par la FRD ont également été mises en oeuvre.

Les autorités réaffirment leur détermination à atteindre des objectifs du programme, ce qui est essentiel. Les acteurs politiques, parmi lesquels les membres du parlement représentant les différentes coalitions politiques, ont été sensibilisés aux objectifs du programme et à la nécessité d’inscrire le programme des réformes sur le long terme. Au cours de la mission pour la revue du programme, les autorités ont organisé des échanges entre l’équipe-pays du FMI et les membres de la commission des Finances de l’Assemblée nationale, lors desquels toutes les coalitions politiques étaient représentées.

POLITIQUES ET RÉFORMES ÉCONOMIQUES POUR 2024

Le Sénégal se lance dans une série de réformes économiques ambitieuses pour l’année 2024, visant à renforcer la résilience de son économie et à promouvoir une croissance plus inclusive. Voici un résumé des principales politiques et réformes en cours :

  • Objectifs ambitieux de développement économique : les autorités sénégalaises s’engagent à construire une économie plus résiliente et inclusive, en poursuivant la mise en œuvre de réformes visant à renforcer la gouvernance et à atteindre les objectifs du Programme d’Actions Prioritaires (PAP III).
  • Politique budgétaire et gestion de la dette : le projet de loi de finances pour 2024 vise à réduire le déficit budgétaire à 3,9 % du PIB, se rapprochant ainsi du seuil de 3 % fixé par l’UEMOA. Pour y parvenir, des mesures telles que la réduction des exon érations fiscales et des subventions à l’énergie sont prévues.
  • Politique monétaire et financière : malgré des conditions financières restrictives sur le marché régional, le gouvernement sénégalais demeure déterminé à maintenir un cadre de surveillance robuste. Des initiatives dans le cadre de la finance verte sont également envisagées pour accélérer la transition vers une économie plus respectueuse de l’environnement.
  • Réformes structurelles : le Sénégal s’engage à promouvoir une croissance pérenne et inclusive, notamment en renforçant la protection sociale, en réduisant les disparités entre les genres et en atténuant les effets du changement climatique. Des mesures sont prévues pour améliorer l’accès aux services essentiels dans les zones rurales et pour favoriser l’indépendance économique des femmes.
  • Programme de réformes appuyé par la FRD : le Sénégal travaille activement à l’intégration des considérations liées au changement climatique dans sa planification économique et budgétaire. Des réformes importantes sont entreprises pour atténuer les répercussions du changement climatique, notamment dans les secteurs du transport, de l’énergie et de l’agriculture.

À travers ces données, le Sénégal a affiché une détermination forte à poursuivre son programme de réformes économiques et structurelles pour stimuler une croissance durable et inclusive, tout en faisant face aux défis liés au changement climatique et à la gestion de sa dette publique.

Cependant, cette démarche a été ternie par les incertitudes entourant les prévisions des recettes issues de l’exploitation du pétrole et du gaz.

La nouvelle administration, dirigée par le président Bassirou Diomaye Faye, a exprimé son intention de renégocier les contrats liés à l’exploitation des ressources énergétiques du pays. Cette décision a semé le doute parmi les investisseurs internationaux et a compromis les projections de revenus du gouvernement sénégalais.

Alors que le Sénégal aspire à tirer profit de ses ressources naturelles pour stimuler sa croissance économique, la volonté de renégociation des contrats suscite des inquiétudes quant à la stabilité des investissements dans le secteur énergétique. Les partenaires financiers internationaux, dont le FMI, ont exprimé leurs préoccupations quant à l’impact potentiel de ces tensions sur la santé économique du pays.

Le Sénégal se trouve à un moment charnière de son développement économique, où des décisions stratégiques concernant la gestion de ses ressources naturelles auront des répercussions majeures sur son avenir. La voie à suivre exigera un équilibre délicat entre la protection des intérêts nationaux et la promotion d’un environnement propice aux investissements étrangers.

LE DAKAROIS

VOTRE QUOTIDIEN DU JOUR : LA UNE des Quotidiens du Samedi 27 et Dimanche 28 Avril 2024

Le Dakarois Quotidien N°163 – du 27 et 28/04/24
Le Dakarois Quotidien N°163 – du 27 et 28/04/24

Le Dakarois Quotidien N°163 – du 27 et 28/04/24 – OUBLIANT UNE PROBABLE RENÉGOCIATION DES CONTRATS MINIERS : LE SÉNÉGAL PRÉSENTE AU FMI LES PRÉVISIONS DU PSE

🔴 OUBLIANT UNE PROBABLE RENÉGOCIATION DES CONTRATS MINIERS : LE SÉNÉGAL PRÉSENTE AU FMI LES PRÉVISIONS DU PSE
🔴 VISITES MARQUANTES : LE PRÉSIDENT AU DIOCÈSE ET À LA MOSQUÉE OMARIENNE
🔴 POLÉMIQUE AUTOUR DES NOMINATIONS À DAKAR DEM DIKK : LES PROCHES DU DG FAVORISES?

[ Documents ] Dakar Dem Dikk : Polémique autour des dernières nominations des proches du DG

La société de transport en commun Dakar Dem Dikk se retrouve au cœur d’une polémique suite aux récentes nominations effectuées par son directeur général, Ousmane Sylla. Ces décisions, prises à l’approche d’un changement de régime politique au Sénégal, soulèvent des questions sur leur timing et leur légitimité.

À la veille de la prise de fonction du nouveau président Bassirou Diomaye Faye et du Premier ministre Ousmane Sonko, des nominations de dernières minutes impliquant des proches du DG actuel ont été critiquées par plusieurs parties prenantes. Des sources internes à l’entreprise et des observateurs externes y voient une tentative de Sylla de placer des alliés dans des positions clés avant son remplacement imminent.

Les employés de Dakar Dem Dikk, qui ont préféré garder l’anonymat, ont exprimé leur frustration et leur inquiétude quant à l’impact de ces nominations sur l’intégrité et l’efficacité de l’entreprise. Des groupes de consommateurs et des organisations de la société civile ont demandé une transparence accrue et une révision des pratiques de nomination au sein des entreprises publiques.

Ces événements représentent un premier test significatif pour le nouveau gouvernement, qui a promis de lutter contre la corruption et d’instaurer une gestion transparente des entreprises publiques. La manière dont ils géreront cette situation pourrait définir le ton de leur mandat en termes de réformes administratives et de gouvernance d’entreprise.

La communauté attend du nouveau président et de son équipe qu’ils prennent des mesures immédiates pour examiner ces nominations et, si nécessaire, les annuler pour restaurer la confiance dans la gestion des entreprises publiques. On espère également que le gouvernement mettra en place des procédures plus strictes et transparentes pour les futures nominations afin de prévenir toute récurrence de telles controverses.

L’affaire des nominations à Dakar Dem Dikk met en lumière les défis auxquels sont confrontées les entreprises publiques sénégalaises en termes de gouvernance et de pratiques de gestion. Alors que le pays entre dans une nouvelle ère politique, les actions prises maintenant pourront soit renforcer la confiance du public dans les institutions, soit perpétuer les cycles de critiques et de méfiance. Le monde regarde de près comment le Sénégal, sous la direction de ses nouveaux leaders, naviguera à travers ces eaux agitées.

RAPPORT 2022 DE L’OFNAC : Mame Mbaye Niang et les accusations de gestion défaillante

L’ancien responsable du Programme de Développement Agricole et de la Chaîne de Valeur (Prodac), Mame Mbaye Niang, se retrouve encore au cœur d’une polémique à la suite des révélations faites par l’Office national de Lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC).

Le rapport annuel de l’OFNAC pour l’année 2022, rendu public, hier, a mis en lumière des irrégularités présumées dans la gestion du Prodac sous sa direction.

L’OFNAC a qualifié ces lacunes de « faute de gestion », une terminologie qui précise les erreurs ou les négligences présumées dans la gestion des biens publics.

En effet, on parle de « faute de gestion » lorsque la personne chargée de gérer des biens, des fonds ou des affaires commet des erreurs ou des décisions en violation des règles. Cela peut impliquer des actions qui contreviennent aux Droit, aux procédures ou aux obligations légales, entraînant des conséquences préjudiciables telles que des pertes financières, des dommages matériels ou des litiges. En résumé, il s’agit d’une mauvaise gestion qui compromet les intérêts ou les ressources dont cette personne a la responsabilité.

En réalité, dans la pratique, la définition exacte d’une faute de gestion n’est pas codifiée dans la loi, mais est laissée à l’appréciation des juges lorsqu’une affaire est présentée devant eux. Autrement dit, la manière dont Mame Mbaye Niang a dirigé le PRODAC serait évaluée en fonction du discernement des juges si l’affaire devait être jugée devant les tribunaux.

En l’espèce, ces accusations de « faute de gestion » dans le cadre PRODAC, n’ayant pas été portées en justice jusqu’à présent, restent une question en suspens.

Si l’affaire n’a pas été portée devant les tribunaux, il peut y avoir diverses raisons à cela, notamment des décisions des autorités compétentes, des développements ultérieurs dans l’enquête, de manque ou d’inexistences de preuve.

En l’absence de procédure judiciaire en cours, il peut être difficile de tirer des conclusions définitives. Les conclusions de l’OFNAC, portant sur d’autres affaires telles la spoliation foncière et des détournements présumés, sont disponibles sur son site officiel depuis hier, jeudi. Plusieurs de ces dossiers sensibles ont été transmis au parquet pour une enquête approfondie.

Assemblée nationale : le coup de fil de Macky Sall

Lors de la réunion récente des députés de Benno Bokk Yakaar à l’Assemblée nationale, un événement inhabituel s’est produit : Abdou Mbow, le président du groupe, et ses collègues ont eu l’opportunité de parler au téléphone avec l’ancien président Macky Sall. Selon les informations relayées par Les Échos, Macky Sall était en conversation avec l’un des participants à la réunion lorsqu’il a demandé que l’appareil soit mis en mode haut-parleur afin de pouvoir s’adresser directement à l’ensemble de l’assistance.

Sans perdre de temps, la demande de l’ancien chef de l’État a été exécutée, et Macky Sall a ainsi pu adresser des mots d’encouragement aux députés présents, tout en soulignant que passer dans l’opposition n’est pas la fin du monde. Cette intervention téléphonique a certainement été un moment surprenant et marquant pour les parlementaires de la majorité.

Cependant, selon les informations rapportées par Les Échos, cette conversation téléphonique ne s’est pas limitée aux députés de Benno Bokk Yakaar. Le journal indique que récemment, depuis New York où il séjournait en tant qu’envoyé spécial du Pacte de Paris, Macky Sall a également eu des échanges avec certains de ses alliés. Cette communication visait à les encourager, les féliciter et à leur rappeler l’importance de rester unis, quel que soit le contexte politique. Macky Sall aurait également assuré à ses interlocuteurs qu’ils pouvaient toujours compter sur son soutien, renforçant ainsi les liens au sein de son cercle politique.

Cette intervention de Macky Sall, tant à l’Assemblée nationale qu’à l’international, souligne son implication continue dans les affaires politiques du pays et son désir de maintenir la cohésion au sein de son camp politique, même après son passage dans l’opposition.

Gestion des Fonds COVID-19 : L’OFNAC transmet un rapport d’enquête au Procureur

Dans un développement significatif dans la lutte contre la corruption, l’Office National de Lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC) du Sénégal a achevé son enquête sur les irrégularités présumées dans l’acquisition et les services de transport de vivres et autres produits destinés à combattre les effets de la pandémie de COVID-19. Le rapport d’activité 2022 de la division investigations (DI) de l’OFNAC a révélé des détails cruciaux qui ont mené à une décision importante lors de la séance du 13 avril 2022.

L’enquête a été lancée suite à des allégations de mauvaise gestion et de possible détournement de fonds alloués pour lutter contre la pandémie. Ces fonds, essentiels pour soutenir les efforts sanitaires et économiques du pays durant cette période critique, étaient destinés à l’achat et au transport de produits de première nécessité pour les populations les plus touchées par la crise.

Après une analyse approfondie des documents et des témoignages recueillis, l’Assemblée de l’OFNAC a pris la décision de transmettre le rapport d’enquête au Procureur de la République près le tribunal de grande instance hors classe de Dakar. Cette transmission marque une étape clé dans le processus judiciaire, ouvrant la voie à d’éventuelles poursuites contre les individus impliqués dans ces actes de corruption.

La décision de l’OFNAC de faire suivre le dossier au système judiciaire démontre une volonté ferme de maintenir la transparence et l’intégrité dans la gestion des fonds publics. Cela souligne également l’importance de la responsabilité dans la gestion des ressources d’urgence, en particulier dans des circonstances aussi exceptionnelles que celles engendrées par la pandémie.

Cette action de l’OFNAC est accueillie avec un intérêt marqué par le public et par les observateurs internationaux, renforçant la confiance dans les institutions de lutte contre la corruption du Sénégal. Elle met en lumière les défis auxquels sont confrontés les organismes de régulation et de contrôle dans leur mission de surveillance des activités gouvernementales et de prévention de la corruption.

La transmission de ce rapport au Procureur de la République est le début d’un processus qui pourrait potentiellement mener à des réformes plus larges dans la gestion des crises et la distribution des aides d’urgence. Elle incite également à une vigilance accrue et à une réforme des procédures pour prévenir de telles occurrences à l’avenir.

La décision de l’OFNAC d’avancer sur ce dossier illustre un engagement envers la justice et la loi, essentiels pour renforcer la démocratie et la gouvernance au Sénégal. Les développements futurs dans cette affaire seront scrutés de près, tant au niveau national qu’international.

VOTRE QUOTIDIEN DU JOUR : LA UNE des Quotidiens du Vendredi 26 Avril 2024

Le Dakarois Quotidien N°162 – du 26/04/24
Le Dakarois Quotidien N°162 – du 26/04/24

Le Dakarois Quotidien N°162 – du 26/04/24 – RAPPORT 2022 DE L’OFNAC : LE DOSSIER DU COVID SUR LA TABLE DU PROCUREUR

🔴 RAPPORT 2022 DE L’OFNAC : LE DOSSIER DU COVID SUR LA TABLE DU PROCUREUR
🔴 « FAUTE DE GESTION » SANS SUITE JUDICIAIRE DANS L’AFFAIRE PRODAC : MMN NON ÉPINGLÉ PAR L’OFNAC ?
🔴 TRAGEDIE A KOUNGHEUL : 14 MORTS DANS LE RENVERSEMENT D’UN BUS

Rapport d’Activité 2022 de l’OFNAC : Renforcer la Lutte contre la corruption

L’Office National de Lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC) est fier de publier son rapport d’activités pour l’année 2022. Dans un contexte où la lutte contre la corruption est plus urgente que jamais, ce document détaille les efforts intensifiés de l’organisation pour combattre la fraude et promouvoir l’intégrité, la transparence et la bonne gouvernance au Sénégal. Ce rapport met en avant les défis rencontrés, les avancées réalisées et les stratégies adoptées pour renforcer cette lutte cruciale, tout en soulignant les actions de sensibilisation et les recommandations pour l’avenir.

Rapport-dactivites-2022-OFNACTélécharger

Indemnisation des victimes des manifestations et allègement du coût de la vie

Pendant le Conseil des ministres de ce mercredi 24 avril, le Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a mis l’accent sur l’urgence de répondre aux préoccupations majeures des citoyens sénégalais. Au cœur de ses directives se trouvent deux priorités essentielles : l’indemnisation des victimes des événements survenus entre janvier 2021 et février 2024, et la lutte contre la flambée des prix, un défi économique majeur pour le pays.

Pour ce qui est de l’indemnisation des victimes, le Chef de l’État a exprimé un fort désir de réconciliation nationale en garantissant une justice équitable pour tous ceux qui ont souffert des troubles passés. Il a annoncé la mise en place d’une commission spéciale chargée de cette tâche délicate, sous la direction du Premier ministre Ousmane Sonko. Cette commission sera chargée d’identifier les personnes affectées et d’évaluer les préjudices subis. De plus, des réunions régulières en Conseil des ministres seront organisées pour surveiller les progrès réalisés dans ce dossier prioritaire. Cette démarche reflète l’engagement du gouvernement envers la justice sociale et la réparation des torts passés, des fondements essentiels pour la construction d’une société sénégalaise plus juste et solidaire.

En ce qui concerne la réduction du coût de la vie, le Président Faye a réaffirmé son engagement à lutter contre l’inflation croissante et les difficultés économiques qui en découlent. Un plan d’urgence opérationnel sera élaboré et présenté avant le 15 mai 2024, visant à abaisser les prix des biens de consommation courante et des services essentiels. Ce plan ambitieux implique des mesures audacieuses pour contrôler les prix sur le marché, prévenir la spéculation et favoriser la concurrence dans les secteurs clés de l’économie. Le Chef de l’État a souligné la nécessité de mobiliser les acteurs économiques, les associations de consommateurs et les partenaires sociaux pour construire un consensus durable autour de ces mesures. En outre, en mettant l’accent sur la modernisation du commerce intérieur et la promotion des produits locaux, le gouvernement s’engage à soutenir durablement le pouvoir d’achat des ménages sénégalais. Cette approche holistique vise à atténuer les pressions économiques sur les citoyens et à favoriser un développement équilibré et inclusif à travers le pays.

Pour terminer, Bassirou Diomaye Diakhar Faye a réaffirmé sa détermination à relever les défis sociaux et économiques auxquels le Sénégal est confronté. En plaçant l’indemnisation des victimes et la réduction du coût de la vie au cœur de ses priorités, son gouvernement montre une volonté politique forte de bâtir un avenir meilleur pour tous les citoyens.

Le Dakarois

Guinée Conakry et Sénégal:Deux pays liés par l’histoire et la géographie dont les relations méritent attention.

Les pays africains aspirent , en cette période cruciale, à une nouvelle orientation sociale, économique et environnementale . Ce qui ne pourra se réaliser que dans l’émancipation des peuples en général et des élites en particulier.

Souvent confondue avec le rejet systématique du passé, de son histoire et de ses alliés, la volonté souverainiste des peuples africains dépasse largement cette vision. C’est une autre forme de révolution, une autre dimension du réveil des consciences, encore plus poussée que pendant la période des indépendances qui est portée par les générations actuelles.
Dans cette perspective, les pays africains sont à la recherche d’une sortie de l’impasse empruntée depuis les indépendances. Ils sont, la plupart du temps, accablés par la misère, la corruption ou les conflits de générations. Sans oublier les problèmes ethniques et régionalistes.
Bref, après plus de 60 ans d’indépendance ils restent encore profondément divisés . Que ce soit à l’intérieur ou l’extérieur de leurs frontières. Les institutions régionales et panafricaines peinent à contribuer au développement des Etats.
Dans cette recherche de solutions, les gouvernements des pays africains opèrent-ils les bons choix, prennent-ils des décisions opportunes et réalistes ?

Aujourd’hui, deux pays liés par l’histoire et la géographie nous interpellent : la Guinée et le Sénégal.

La Guinée Conakry et le Sénégal sont deux pays distincts et souverains. Chacun possédant des atouts économiques, sociaux et environnementaux certains. Une combinaison de ces atouts pourrait être un modèle de rêve.
Ils ont en commun un solide et naturel bloc « économie et richesse » qui se désagrège depuis des années par manque d’attention ou absence de prise de conscience des États. Ces deux pays distincts et souverains pourraient, grâce à des actions harmonisées, devenir un modèle économique prospère et efficace dans la sous-région.

Que nous soyons Guinéen ou Sénégalais nous aimons tous quelque chose dans l’autre pays. Cela ne devrait-il pas inspirer les autorités de ces États ?

Pourtant côté Sénégalais le regard est plus tôt ailleurs: en Mauritanie ou en Gambie. Premiers pays visités par le président Bassirou Diomaye Faye nouvellement élu. Et la visite en Guinée ? Peut-être un jour !

A ce stade, l’absence de la Guinée Conakry dans l’agenda du président Bassirou Diomaye Faye peut-elle être analysée comme une erreur stratégique au regard de ce qui est évoqué plus haut ?

Sans mettre en exergue les initiatives existantes il serait, à notre sens, opportun que le Sénégal et la Guinée définissent assez rapidement les secteurs de développement stratégiques qu’ils pourraient cibler et mutualiser dans le cadre d’un développement bénéfique aux deux pays.

Nous pourrions, entre autres, citer le secteur de l’artisanat, de l’agriculture, de l’industrie et de la culture. Les partenariats sud-sud sont de nos jours les plus réalistes comme le démontrent les investissements du royaume du Maroc.

La Guinée Conakry avec sa monnaie nationale (hors zone franc CFA) a affiché d’excellents ratios en 2023, confirmés par la Banque Mondiale. La croissance du pays a accéléré en 2023 pour atteindre 7,1 %. Elle résulterait des bonnes performances du secteur minier. L’inflation sur la même période est également estimée à 9,3% en baisse de 2,3% par rapport à l’année 2022 (Cf les chiffres de la Banque Mondiale).

Si le Sénégal souhaite sortir également de la zone Franc CFA, un regard sur le modèle guinéen n’est pas à écarter. La Guinée tient depuis 1960 avec sa monnaie,
Par ailleurs, le retour de la Guinée au sein de l’OMVS, l’Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Sénégal doit être une priorité, notamment dans le cadre de la réalisation imminente des projets hydro-agricoles et électriques. A titre d’exemple, le barrage hydroélectrique de Koukoutamba, situé dans la région de Labé dans le nord de la Guinée, (non loin du Sénégal) d’une puissance évaluée à 294 mégawatts, pourra susciter un intérêt commun.

Le régime militaire actuellement en place en Guinée représente- t-il un obstacle à ce projet commun ?
La réponse est Non.

Le socle du développement économique, social et environnemental repose, avant tout, sur la volonté sincère du peuple et non sur son modèle politique. Plusieurs exemples puisés un peu partout dans le monde viennent appuyer cette thèse.

Le Conseil de l’Europe s’inscrit actuellement dans ce cadre avec la présence des pays non Européens qui y siègent en qualité d’observateurs. C’est actuellement le cas du Mexique avec un modèle économique et social très éloigné de la réalité Européenne. Par contre, l’intérêt réside dans les échanges et les partages d’expériences.

L’ Alternance sénégalaise qui a amené récemment le président Bassirou Diomaye Faye au pouvoir est un espoir pour le peuple africain. Le peuple Sénégalais a réussi à instaurer et imposer l’alternance politique là où beaucoup d’autres peuples ont échoué ou peinent à y arriver. À moins que quelques hommes courageux ne se lèvent pour mettre fin à la destruction de leur pays.

L’histoire et la géographie sont deux atouts naturels. Exploités ils aboutissent à un résultat exceptionnel, extraordinaire et rien pourra les ébranler.

Messieurs les Président Bassirou Diomaye Faye et Général Mamady Doumbouyah, à vous de planter les bases d’un nouvel essor.

Mohamed SYLLA,
Juriste basé en France, spécialiste en gestion des organisations.
Email : mlaminesylla@yahoo.fr

VOTRE QUOTIDIEN DU JOUR : LA UNE des Quotidiens du Jeudi 25 Avril 2024

Le Dakarois Quotidien N°161 – du 25/04/24
Le Dakarois Quotidien N°161 – du 25/04/24

Le Dakarois Quotidien N°161 – du 25/04/24 – NOUVELLES NOMINATIONS : Diomaye secoue le cocotier

🔴 NOUVELLES NOMINATIONS : Diomaye secoue le cocotier
🔴 UNE PRIORITÉ DÉFINIE EN CONSEIL DES MINISTRES : L’indemnisation des « martyrs »
🔴 Rapport d’Amnesty International : Les entraves aux droits humains sous l’ère de Macky Sall

Politique économique et sociale : le gouvernement va disposer d’un document de référence au troisième trimestre 2024

Dans une annonce récente lors du Conseil des ministres, le Premier ministre du Sénégal, Ousmane Sonko, a confirmé que le gouvernement est en voie de finaliser son document de politique économique et sociale, prévu pour le troisième trimestre de 2024. Cette démarche souligne l’engagement du gouvernement à renforcer l’expertise locale dans l’élaboration des politiques.

Le Premier ministre a insisté sur le fait que ce document crucial sera « exclusivement le sceau de l’expertise sénégalaise ». Cela marque une étape importante vers l’autonomisation des compétences locales et la promotion de solutions internes pour le développement économique et social du pays.

Pour mener à bien cette tâche, un comité technique restreint a été mis en place, incluant les ministères clés tels que le Plan, les Finances, l’Industrie, la Souveraineté alimentaire, l’Emploi, la Transformation du secteur public, ainsi que le Bureau Organisation et Méthodes. Cette collaboration interministérielle est essentielle pour assurer une approche cohérente et intégrée de la planification économique et sociale.

Le document vise à encadrer la stratégie économique et sociale du Sénégal pour les années à venir, en intégrant divers aspects de développement national. Il sera présenté au chef de l’État avant la fin du troisième trimestre, affirmant ainsi l’urgence et l’importance accordées à cette initiative.

En parallèle, Ousmane Sonko a également évoqué l’existence d’un projet de référentiel du dialogue social, qui a été enrichi par des discussions avec les organisations syndicales et patronales. Ce projet souligne la volonté du gouvernement de renforcer le dialogue avec les partenaires sociaux pour améliorer les conditions de travail et promouvoir une répartition équitable des bénéfices économiques.

De plus, le gouvernement envisage une gamme de mesures pour réduire temporairement les prix des denrées de première nécessité. Ces actions sont cruciales pour alléger le coût de la vie pour les Sénégalais, en particulier dans un contexte économique mondial incertain.

La démarche proactive du gouvernement de Bassirou Diomaye Faye via le Premier ministre Ousmane Sonko démontre une approche réfléchie et organisée face aux défis économiques et sociaux. La finalisation et l’implémentation du document de politique économique et sociale sont attendues avec impatience, car elles détermineront le cap du développement du Sénégal dans les années à venir. Ces efforts sont un signal fort de l’engagement du gouvernement envers une gouvernance transparente et participative, centrée sur l’expertise et les besoins locaux.

Rapport d’Amnesty International : Les entraves aux droits humains sous l’ère de Macky Sall

Amnesty International a dévoilé aujourd’hui son rapport annuel sur la situation des droits humains à travers le monde, mettant en lumière les défis persistants rencontrés par plusieurs pays, dont le Sénégal. Depuis 2021, le Sénégal est sous le feu des critiques dans les rapports d’Amnesty International, en raison des pratiques problématiques du régime précédent.

En plus des problèmes persistants tels que la mendicité des enfants et la situation précaire des enfants des rues, le rapport souligne les atteintes répétées aux libertés fondamentales, notamment la liberté d’expression et de manifestation. Les défenseurs des droits humains pointent du doigt les nombreuses restrictions observées avant les élections présidentielles de mars 2024.

Le rapport met en lumière le nombre alarmant de décès enregistrés sans que les autorités sortantes ne montrent une volonté réelle d’enquêter sur leurs causes. Malgré les engagements pris par le gouvernement de l’ancien président Macky Sall de mener des enquêtes, peu de progrès ont été réalisés jusqu’à son départ du pouvoir. L’adoption d’une loi d’amnistie par l’Assemblée nationale en mars 2024 a suscité des inquiétudes, éliminant ainsi tout espoir de justice pour les victimes de ces décès, souvent dus à l’usage de balles réelles, au nom de la réconciliation nationale.

Les arrestations massives, justifiées par des troubles à l’ordre public, des menaces à la sécurité nationale ou encore du terrorisme, ont souvent abouti à des libérations sans procès, dans le cadre de la volonté affichée de pacification de l’espace public.

L’utilisation de milices privées a également été dénoncée par les associations de défense des droits humains. Amnesty International condamne fermement cette pratique devenue trop répandue et contre laquelle la section sénégalaise de l’organisation s’est toujours mobilisée. Les violences politiques ont également entraîné des restrictions sur l’utilisation d’internet et des coupures de signal de télévision, suscitant des critiques.

Le problème de la surpopulation carcérale demeure une préoccupation majeure pour Amnesty International, qui appelle régulièrement à des alternatives à la détention. Après la publication de ce rapport, il incombe désormais au nouveau régime dirigé par le président Bassirou Diomaye Faye de garantir le respect des droits humains et des libertés des citoyens, afin de rompre avec les pratiques critiquées sous l’ancienne administration.

Le Dakarois Quotidien N°160 – du 24/04/24 – ANNULATION DES CONTRATS MINIERS : Les conséquences désastreuses pour le Sénégal

🔴 ANNULATION DES CONTRATS MINIERS : Les conséquences désastreuses pour le Sénégal
🔴 Réforme potentielle de l’OFNAC : Le retour de Nafi Ngom Keïta ?

Le Dakarois Quotidien N°159 – du 23/04/24 – PARTENARIAT AVEC L’UNION EUROPÉENNE : LE SÉNÉGAL RÉVISE LES TERMES

🔴 PARTENARIAT AVEC L’UNION EUROPÉENNE : LE SÉNÉGAL RÉVISE LES TERMES
🔴 AUDIT DE LA SEN’EAU ET LA SONES : UNE CONSULTATION PROCHAINE DES DOSSIERS DU MACKY

Kaolack : La non déclaration à l’état à l’état civil : L’ASED se soucie sur la problématique .

La question de l’accès de l’état civil a été samedi au cœur des discussions entre l’ Association pour le Soutien des Enfants Défavorisés( ASED) , parents d’élèves, ASC et les enseignants entre autres. Le constat fait est que la plupart des parents tardent à déclarer leurs enfants à l’état civil d’ après Ousseynou Dièye président de l’ASED, s’est prononcé à l’occasion d’une journée de sensibilisation sous le thème :  » Non inscription des enfants à l’état civil  » initiée par la dite structure ( ASED).  » La non déclaration des enfants à l’état civil , cette question reste toujours une problématique au Sénégal . Selon les études réalisées en 2019 par l’Unicef, un enfant sur cinq n’est pas enregistré à l’état civil dans notre pays. Et sans surprise, le monde rural traîne encore plus le pas. Chaque année, dans la commune de kaolack ce sont des milliers d’enfants, du primaire au secondaire, qui ratent les épreuves/tests, faute d’extrait de naissance. « Nous avons créé cette association il y a juste deux ans de celà. Pour cette rencontre d’ aujourd’hui ce que nous avons jugé nécessaire d’inviter les populations, les acteurs qui évoluent dans ce sens et les enseignants de la localité pour échanger avec eux sur un thème qui nous important ; il s’agit de  » la non inscription des enfants à l’état civil ». Celà c’est suite à des enquêtes que nous avons mené et de différentes interventions de certains parents d’élèves qui nous ont indiqué comme quoique beaucoup à l’âge d’aller à l’école ne sont pas encore inscrits à l’état civil  » a déclaré Ousseynou Dièye président de l’Association pour le Soutien des Enfants Défavorisés ( ASED). Cette structure intervient également dans l’éducation et la santé en apportant son soutien annuellement aux enfants de parents démunis . Depuis des années nous contribuons à l’amélioration des conditions d’études des enfants du département de kaolack en leur dotant de fournitures scolaires et même des frais d’inscription pour certains a ajouté M. Dièye. Nous allons continuer à sensibiliser les parents d’élèves à travers nos zones d’interventions. Mais face à ce tas de problème, pour nous la solution semble être la mise en place d’une banque de données fiables par l’ État du Sénégal. C’est pourquoi nous invitons le régime en place de prendre la question de l’état civil de ses priorités a conclu Ousseynou Dièye.

Les anciens ministres de Macky Sall sommés de quitter les logements de fonction et de restituer les véhicules de l’État

Les anciens ministres du régime de Macky Sall ont reçu une notification de la Présidence de la République leur demandant de quitter les logements de fonction dans un délai de deux mois et de restituer les véhicules de l’État dès aujourd’hui. Cette décision, révélée par L’Obs, fait partie d’une série de mesures visant à rationaliser l’utilisation des ressources publiques et à assurer une transition gouvernementale ordonnée.

Selon les informations fournies par le média sénégalais, les anciens ministres ont reçu un courrier de la Présidence de la République leur rappelant l’obligation de restituer les véhicules de fonction dans les plus brefs délais. Le délai imparti pour cette restitution expire aujourd’hui, le 22 avril 2024. Passé ce délai, l’État prévoit d’utiliser les moyens légaux pour récupérer les véhicules.

Des sources proches de la Présidence indiquent que le Secrétariat de la Présidence dispose d’une liste détaillée de toutes les personnes ayant bénéficié de véhicules de l’État, y compris le nombre, la marque et l’année de livraison. Les véhicules de l’État remis à des personnes qui ne font pas partie de l’ancien gouvernement seront également récupérés.

En outre, les anciens ministres sont tenus de libérer les logements de fonction qu’ils occupent dans un délai de deux mois à compter de la date de réception de la lettre de la Présidence. Cette mesure vise à gérer de manière efficace le patrimoine immobilier de l’État et à garantir une utilisation responsable des ressources publiques.

Cette initiative reflète la volonté du gouvernement actuel de promouvoir la bonne gouvernance et la transparence dans la gestion des affaires publiques, tout en assurant une transition en douceur vers la nouvelle administration.

Controverse autour de l’augmentation des indemnités des Conseils départementaux : Macky Sall sous le feu des critiques

Dans les derniers jours de sa présidence, Macky Sall a pris une série de décisions controversées, dont l’augmentation des indemnités des membres des Conseils départementaux. Cette décision, révélée par Source A, a suscité de vives réactions et alimenté les critiques à l’égard de l’ancien chef de l’État.

Selon le journal, les indemnités de session des membres des Conseils départementaux ont été augmentées de 10 000 francs CFA, passant ainsi à 60 000 francs CFA. De plus, les indemnités de transport des conseillers départementaux ont doublé, tandis que les montants alloués au carburant dans les cabinets des présidents des Conseils départementaux ont atteint des sommes considérables, s’élevant à plusieurs millions.

Une mesure qui a particulièrement attiré l’attention est l’attribution pour la première fois d’indemnités aux receveurs des collectivités territoriales, une initiative décriée par de nombreux observateurs.

Cette décision d’augmenter les indemnités des membres des Conseils départementaux, en période de transition politique, a été perçue comme un geste désavantageux pour les finances publiques et a suscité des interrogations sur les motivations de l’ancien président. Alors que le pays fait face à des défis économiques et sociaux majeurs, cette augmentation des indemnités a été critiquée comme étant déconnectée des réalités du pays et de ses besoins prioritaires.

Cette polémique soulève des questions sur la gouvernance financière et la responsabilité sociale des dirigeants politiques, mettant en lumière la nécessité d’une transparence accrue et d’un examen approfondi des décisions prises par les autorités.

Déclaration de politique générale et motion de censure: la réaction du porte-parole du gouvernement

Déclaration de politique générale et motion de censure: la réaction du porte-parole du gouvernement

Réunions de Printemps du FMI et de la Banque Mondiale : Focus sur les défis économiques et Politiques en Afrique

Lors des réunions de printemps du Fonds Monétaire International (FMI) et de la Banque Mondiale, qui se sont tenues le 19 avril 2024 à Washington, un rapport consacré à la Zone Afrique a mis en lumière les défis économiques et politiques exacerbés par les périodes électorales sur le continent. Présenté par Catherine Pattillo, Directrice adjointe du Département Afrique du FMI, le rapport a souligné les conséquences des instabilités politiques sur les économies africaines, notamment dans des pays comme le Sénégal.

Instabilité Politique et Impact Économique

Le rapport a spécifiquement évoqué les « dépenses déséquilibrées lors des années électorales » observées dans une vingtaine de pays africains, incluant le Sénégal. La récente élection présidentielle sénégalaise a notamment été citée comme un exemple de retard électoral générant une incertitude politique et des ajustements budgétaires défavorables à long terme, limitant ainsi les investissements publics essentiels.

Effets de la Fragmentation Géoéconomique

La situation en Afrique subsaharienne a été décrite comme particulièrement précaire avec la sortie de la CEDEAO du Burkina Faso, du Mali et du Niger en janvier 2024, suite à des tensions politiques et des coups d’État. Cette fragmentation géoéconomique risque d’aggraver l’incertitude régionale et de freiner la croissance économique dans une région déjà confrontée à la fragilité et à la pauvreté.

Changement Climatique et Ses Répercussions

Le rapport a également mis en exergue les effets dévastateurs du changement climatique en Afrique subsaharienne. Avec des catastrophes naturelles telles que des cyclones, des sécheresses et des inondations, les pays de cette région subissent des impacts directs sur leurs économies, exacerbant les défis liés à l’insécurité alimentaire et à la réduction des rendements agricoles.

Présence Sénégalaise aux Réunions

Le ministre sénégalais de l’Économie, du Plan et de la Coopération, Abdourahmane Sarr, a assisté aux réunions, soulignant l’importance de ces discussions pour le futur économique du Sénégal. L’ancien président sénégalais, Macky Sall, a également joué un rôle actif en modérant une table ronde, affirmant ainsi l’engagement continu du Sénégal sur la scène internationale.

Ces discussions aux réunions de printemps du FMI et de la Banque Mondiale sont cruciales pour comprendre et aborder les multiples défis auxquels fait face l’Afrique. Elles permettent également de chercher des solutions collaboratives pour une stabilité économique et politique durable sur le continent.

Discours Complet du Président Adama Barrow lors de la visite de SEM Bassirou Diomaye Faye en Gambie

Lors de la visite officielle du président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, en Gambie, le président Adama Barrow a prononcé un discours significatif. Ce discours a abordé les liens fraternels et les opportunités de coopération entre les deux nations. Voici le texte intégral de son allocution, mettant en lumière les perspectives d’avenir et les défis communs.

Banjul : Le Président Bassirou Diomaye Faye Confirme sa Participation au Sommet de l’OCI

Lors de sa récente visite en Gambie, le Président sénégalais Bassirou Diomaye Faye a reçu une invitation formelle de la part du Président gambien Adama Barrow pour assister au 15e sommet de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI), prévu pour se tenir les 4 et 5 mai 2024 à Banjul. Le chef de l’État sénégalais a accepté cette invitation, marquant ainsi un autre pas important vers le renforcement des liens diplomatiques et de coopération entre le Sénégal et la Gambie.

Cette invitation a été réitérée lors d’un entretien chaleureux et constructif, soulignant les relations étroites entre les deux pays voisins. Le sommet de l’OCI représente une plateforme essentielle pour discuter des questions affectant le monde islamique, et la participation du Président Faye est vue comme une opportunité pour le Sénégal de jouer un rôle actif dans ces discussions.

Après leurs discussions, les présidents ont publié un communiqué conjoint où ils ont réaffirmé leur engagement à continuer la coopération entre les deux pays. Ils ont mis en avant leur volonté commune de travailler ensemble sur divers enjeux bilatéraux, notamment la sécurité, le développement économique, et les échanges culturels et sociaux.

La participation du Président Faye au sommet de l’OCI est également un moment propice pour le Sénégal de mettre en avant sa politique étrangère centrée sur la coopération multilatérale et le renforcement de la paix et de la stabilité régionales. Cela démontre également l’importance que le nouveau leadership sénégalais accorde aux forums internationaux, où le Sénégal peut partager ses perspectives et forger des alliances stratégiques.

L’annonce de cette participation est accueillie positivement tant sur la scène nationale qu’internationale, renforçant l’image du Sénégal en tant qu’acteur clé dans la diplomatie islamique et africaine. Le sommet à venir sera donc une occasion pour le Président Faye de présenter ses idées et de collaborer avec d’autres leaders pour adresser les défis communs aux nations islamiques.

PUBLICATION DES RAPPORTS DE L’OFNAC : Quel impact sur le quotidien des Sénégalais ?

Le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a commandé la publication des rapports, datant de 2019 à 2023, des corps de contrôle dont l’OFNAC. Lequel a émis une première livraison jeudi dernier. La mise à la disposition du public de ce genre de rapports n’est pourtant pas une première au Sénégal. Des enquêtes des corps de contrôle concernant des cas de corruption et d’enrichissement illicite ont déjà été publiées et cela, sans suite judiciaire ni répercussion économique sur le quotidien des Sénégalais. D’où la nécessité de réfléchir sur cette interrogation : le Gouvernement utilise-t-il cette commande de rapports des organes de contrôle pour dissimuler certaines carences ?

Dans un contexte où de nombreux Sénégalais se plaignent de la hausse constante du coût de la vie et de la pression économique croissante, le Gouvernement du Sénégal fait face à des critiques sévères de certains observateurs quant à sa capacité à répondre aux besoins de la population. Il est même tentant de penser que la publication des rapports sur des affaires financières présumées pourrait être une tentative pour détourner l’attention de probables échecs du Gouvernement dans la réduction du coût de la vie.
Au cours des dernières années, le Sénégal a été le théâtre de plusieurs affaires financières médiatisées impliquant des personnalités politiques, des hommes d’affaires influents et des fonctionnaires gouvernementaux. Ces affaires, souvent caractérisées par des allégations de détournement de fonds publics, de fraude et de corruption, ont suscité l’indignation de nombreux Sénégalais et alimenté les appels à une action plus vigoureuse contre la corruption. Toutefois, il n’y a pas eu de poursuites judiciaires concernant ces dossiers dans lesquels la gestion nébuleuse de certaines personnalités a été mise en exergue par les rapports des corps de contrôle que sont l’OFNAC (l’Office National de Lutte contre la Fraude et la Corruption, l’IGE (I’Inspection Générale d’État) et la CC ( la Cour des Comptes).
En guise d’exemple, l’OFNAC, depuis sa création en décembre 2012, a joué un rôle crucial dans la surveillance et la prévention des pratiques corruptives au sein des institutions publiques. Cependant, malgré la publication régulière de rapports mettant en lumière des cas de corruption présumée, il est souvent constaté qu’aucune poursuite judiciaire n’est engagée contre les personnes impliquées. Cette situation soulève des interrogations quant à l’efficacité réelle de l’OFNAC dans la lutte contre la corruption.
Au fil des années, l’OFNAC a produit une série de rapports détaillant des cas de corruption présumée dans divers secteurs de l’administration publique y compris dans les domaines de la santé, de l’éducation, des marchés publics et de la gouvernance locale. Ces rapports sont le fruit d’enquêtes approfondies menées par l’OFNAC, souvent en collaboration avec d’autres organes de contrôle et des institutions internationales.
Nonobstant la clarté des preuves présentées dans ces rapports et les recommandations formulées par l’OFNAC, il est fréquent de constater l’absence de poursuites judiciaires à l’encontre des personnes citées dans les actes de corruption présumée.
C’est pourquoi, la sincérité de la démarche du nouveau Gouvernement, demandant la publication des rapports de l’OFNAC, l’IGE et de la CC est mise en doute. Cet acte suggère que cela pourrait être motivé par des considérations politiques plutôt que par un véritable engagement à lutter contre la corruption.
Cette stratégie , en réalité, soulève des questions sur son efficacité réelle dans la lutte contre la corruption et sur son impact sur les conditions de vie des Sénégalais ordinaires. Alors que les poursuites judiciaires peuvent parfois révéler des cas de corruption légitimes et contribuer à promouvoir la transparence et la responsabilité, elles ne suffisent pas à résoudre les problèmes économiques sous-jacents qui affectent la vie quotidienne des citoyens.
En effet, en lançant des enquêtes et des poursuites sur des affaires financières présumées, le Gouvernement chercherait, peut-être, à détourner l’attention du public des préoccupations économiques pressantes. L’une des raisons pour lesquelles les Sénégalais ont évacué le régime précédent, est bien la cherté de la vie, impliquant celles du loyer, de l’électricité et des denrées de première nécessité.
C’est pourquoi, face à la pression croissante de la population pour une action concrète visant à réduire le coût de la vie et à améliorer les conditions économiques, le Gouvernement devrait se concentrer sur des politiques et des initiatives qui répondent directement aux besoins urgents de la population. Cela inclut des mesures visant à stimuler la croissance économique, à créer des emplois, à améliorer l’accès aux services sociaux de base et à promouvoir la transparence et la responsabilité dans la gestion des ressources publiques.
En fin de compte, la lutte contre la corruption et la réduction du coût de la vie sont des objectifs interdépendants qui nécessitent une approche holistique et une volonté politique forte.
Plutôt que de se contenter de poursuites judiciaires spectaculaires, le Gouvernement du Sénégal devrait plutôt s’engager dans des réformes économiques et sociales significatives qui répondent aux besoins réels de la population et renforcent la confiance aux institutions publiques et judiciaires.
D’autre part, le Gouvernement devrait également éclairer l’opinion sur le champ d’application de la dernière loi d’amnistie. Le texte du projet de loi adopté à l’Assemblée nationale, mars dernier, dispose que l’amnistie s’étend à « tous les faits susceptibles de revêtir la qualification d’infraction criminelle ou correctionnelle, commis entre le 1er février 2021 et le 25 février 2024, tant au Sénégal qu’à l’étranger, se rapportant à des manifestations ou ayant des motivations politiques, y compris celles faites par tous supports de communication, que leurs auteurs aient été jugés ou non ».

Penda THIAM, journaliste et coordinatrice du GRAND PANEL QUOTIDIEN

Diplomatie fraternelle : Un échange en wolof entre les présidents sénégalais et gambien renforce les liens bilatéraux

Lors de sa visite officielle en Gambie ce samedi, le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a choisi un ton décontracté et chaleureux, s’exprimant en wolof, pour renforcer les liens entre le Sénégal et la Gambie. Dans une atmosphère amicale, les discussions avec son homologue gambien, Adama Barrow, ont pris une tournure particulièrement fraternelle, témoignant de la proximité culturelle et linguistique qui unit les deux pays.

Le président Faye a assuré au président Barrow que, malgré les changements physiques, son engagement, sa détermination et sa vision pour les deux nations restaient inchangés. « Vous avez toujours ce frère au Sénégal. Peut-être qu’il a changé physiquement, mais l’engagement, la détermination et la vision qualifient à bien des égards celui qui est avec vous aujourd’hui… », a déclaré le chef de l’État sénégalais.

Avec des mots remplis d’affection et d’assurance, il a poursuivi : « Frère bi nga Amoon Sénégal, nga Am Batay! Jëm Dji guen naa Touti mais Danghar gui gën naa dëgër. » Ces mots en wolof, qui peuvent être traduits par « Ce frère que tu as au Sénégal, est toujours là pour la bataille! Nous sommes peut-être passés par beaucoup, mais la situation est maintenant meilleure », soulignent une promesse de solidarité et de soutien mutuel.

Cette utilisation du wolof, langue largement parlée des deux côtés de la frontière, illustre non seulement une approche informelle et sincère lors de cette rencontre officielle, mais aussi la volonté des deux leaders de parler directement aux cœurs de leurs peuples respectifs, en utilisant un langage qui résonne avec leur quotidien et leurs cultures.

L’échange a non seulement marqué les esprits par son ton amical et direct, mais il a aussi mis en lumière l’importance des relations interpersonnelles dans la diplomatie internationale, surtout entre nations voisines partageant tant d’histoire et de culture commune. Cette rencontre entre Bassirou Diomaye Faye et Adama Barrow devrait ainsi jouer un rôle crucial dans la poursuite d’une coopération renforcée entre le Sénégal et la Gambie, dans les domaines de la défense, de la sécurité, du commerce et bien d’autres secteurs clés pour le développement et la stabilité régionale.

Renforcement des liens Sénégalo-Gambiens : Les Présidents Faye et Barrow engagés dans une Coopération Stratégique

Lors de sa visite officielle en Gambie ce samedi, le président sénégalais Bassirou Diomaye Diakhar Faye, accompagné de son homologue gambien Adama Barrow, a exprimé l’engagement ferme des deux nations à consolider leurs relations bilatérales. Cette visite, la deuxième du président Faye depuis son élection, symbolise la volonté des deux dirigeants de poursuivre et d’intensifier la coopération entre le Sénégal et la Gambie.

Les discussions entre les deux chefs d’État ont porté sur divers domaines stratégiques tels que la sécurité, la défense, la gestion des forêts et des faunes sauvages, le commerce, le transport aérien et le système judiciaire. En outre, ils ont convenu de maintenir le conseil présidentiel, un mécanisme destiné à propulser la coopération stratégique entre les deux pays.

Le président gambien Adama Barrow a félicité le président Faye pour sa récente victoire électorale et a exprimé sa gratitude pour le choix de la Gambie comme destination de cette visite significative. Cette démarche témoigne de l’importance que le Sénégal accorde à ses relations avec son voisin.

Les deux dirigeants ont également abordé des questions d’intérêt commun concernant la situation internationale, soulignant le rôle crucial que jouent le Sénégal et la Gambie dans le maintien de la paix et de la stabilité régionales. Ils ont reconnu la contribution significative des deux pays à travers leur participation active dans les activités de la CEDEAO, de l’Union Africaine, des Nations Unies et d’autres organisations internationales.

Cette rencontre entre les deux présidents renforce non seulement les liens historiques et fraternels entre le Sénégal et la Gambie, mais elle ouvre également la voie à de nouvelles opportunités de coopération, cruciales pour le développement socio-économique des deux nations et de la sous-région dans son ensemble.

Rencontre Inattendue : Des Membres du Nouveau Gouvernement Sénégalais Rencontrent Macky Sall en Marge des Assemblées de Printemps de la BM et du FMI

La présence de Cheikh Diba, le nouveau ministre sénégalais des Finances et du Budget, ainsi que d’Abdourahmane Sarr, son homologue de l’Économie, du Plan et de la Coopération, aux côtés de l’ancien Président Macky Sall lors des Assemblées annuelles de Printemps de la Banque mondiale (BM) et du Fonds monétaire international (FMI) a attiré l’attention et soulevé des interrogations.

Selon les informations rapportées par Enquête, les membres du premier gouvernement du Président Bassirou Diomaye Faye ont eu une rencontre avec Macky Sall, en présence des dirigeants de la BM et du FMI. Cette rencontre inattendue a suscité des spéculations sur la nature et les motifs de cette interaction entre les anciens et les nouveaux acteurs de la scène politique sénégalaise.

La question principale qui se pose est de savoir ce qui a été discuté lors de cette rencontre et quel était le rôle de Bassirou Diomaye Faye, nouvel envoyé spécial du 4P (Pacte de Paris pour les peuples et la Planète), dans ce contexte. Certains se demandent si cette présence conjointe n’indique pas une volonté de faciliter la transition entre l’ancien et le nouveau gouvernement, tout en maintenant une continuité dans la coopération avec les institutions financières internationales.

Cependant, les détails précis de la réunion et les sujets abordés n’ont pas été divulgués, laissant place à des spéculations et à des interprétations diverses quant à la signification de cette rencontre. Il est possible que Bassirou Diomaye Faye agisse en tant que médiateur ou facilitateur dans les relations entre les deux administrations, mais cela reste à confirmer.

Cette rencontre souligne l’importance des relations entre le Sénégal et les institutions financières internationales, ainsi que la nécessité d’une transition politique et économique en douceur pour garantir la stabilité et la continuité dans la gestion des affaires publiques.

Les nouveaux ministres sénégalais rencontrent Macky Sall en marge des Assemblées annuelles de la Banque mondiale et du FMI

La présence remarquée du nouveau ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba, ainsi que de son homologue de l’Économie, du Plan et de la Coopération, Abdourahmane Sarr, aux côtés de l’ancien Président Macky Sall, a suscité des interrogations.

Selon les informations rapportées par Enquête, les membres du premier gouvernement du Président Bassirou Diomaye Faye ont rencontré leur prédécesseur lors des Assemblées annuelles de Printemps de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI). La rencontre s’est déroulée en présence des dirigeants de ces deux institutions financières internationales.

Les spéculations vont bon train quant au contenu des échanges entre les nouveaux ministres et Macky Sall. Certains se demandent si la présence du nouvel envoyé spécial du 4 P (Pacte de Paris pour les peuples et la Planète) n’a pas servi de médiation ou de conseil pour les membres du nouveau régime.

Cette rencontre souligne l’importance des relations intergouvernementales et des interactions entre les anciens et les nouveaux acteurs politiques, dans un contexte marqué par les transitions de pouvoir et les défis économiques internationaux.

Appel à l’Extradition de l’Ex-Président Macky Sall : Boubacar Sèye de « Horizons sans frontières » Souligne l’Exigence de Justice

Dans une déclaration percutante, Boubacar Sèye, président de l’organisation « Horizons sans frontières », a récemment appelé à l’émission d’un mandat d’arrêt international contre l’ancien président sénégalais Macky Sall. Ces propos ont suscité des débats passionnés sur la responsabilité des anciens dirigeants et la nécessité de rendre des comptes pour les actes commis pendant leur mandat.

L’appel de Boubacar Sèye intervient dans un contexte où le Sénégal, comme de nombreux autres pays, est confronté à des questions cruciales concernant la justice transitionnelle et la reddition des comptes pour les crimes politiques et économiques présumés commis par les anciens responsables gouvernementaux.

Sèye a vivement critiqué le mandat présidentiel de Macky Sall, affirmant que celui-ci avait marqué une période sombre de l’histoire politique du pays. Il a accusé Sall d’avoir utilisé son pouvoir pour opprimer et mépriser le peuple sénégalais, allant même jusqu’à insinuer que l’ancien président avait du sang sur les mains.

L’initiative de Sèye ne s’est pas limitée à des paroles. Il a lancé une pétition qui a recueilli près de 1500 signatures à ce jour, démontrant un soutien significatif à sa demande d’extradition de Macky Sall. Selon Sèye, le peuple sénégalais attend avec impatience que Sall réponde de ses actes devant la justice.

Cependant, il convient de souligner que les accusations portées par Sèye restent des allégations jusqu’à ce qu’elles soient étayées par des preuves concrètes devant un tribunal compétent. La question de la responsabilité des anciens dirigeants est complexe et nécessite une approche équilibrée qui garantisse à la fois la justice et le respect des droits fondamentaux.

En fin de compte, l’appel de Boubacar Sèye met en lumière l’importance cruciale de la justice et de la responsabilité dans la consolidation de la démocratie et de l’État de droit au Sénégal. Il soulève également des questions essentielles sur le rôle des organisations de la société civile dans la promotion de la transparence et de la responsabilité au sein de la gouvernance politique.

RESPECT DES PROMESSES ÉLECTORALES : Bassirou Diomaye Faye donne le ton

« Les promesses [de campagne] n’engagent que ceux qui y croient », cette assertion, jusqu’ici, ne semble pas être une règle pour le président de la République. BDF ne cesse de poser des actes rassurant. Le Conseil des ministres d’hier a servi de prétexte au chef de l’État pour montrer qu’il est un homme de parole à travers 5 décisions phares.

Le Conseil des ministres ayant eu lieu ce 17 avril 2024 au Palais de la République, a constitué une occasion pour le Chef de l’État, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, d’annoncer les mesures prises qui concrétisent les projets énoncés lors de la campagne électorale par le camp présidentiel.

Le deuxième Conseil des ministres du gouvernement Sonko I, qui s’est tenu ce mercredi, a servi de prétexte au nouveau chef de l’État élu qui a pris plusieurs décisions cruciales, marquant ainsi le déroulement de son programme présenté pendant la campagne électorale.

Bassirou Diomaye Diakhar Faye a établi une Direction des Affaires religieuses et de l’Insertion des diplômés de l’Enseignement Arabe à la Présidence, renforcé la transparence en ordonnant la publication des rapports des institutions clés, et pris des initiatives pour améliorer la gouvernance de l’eau et du secteur maritime. Sa prochaine visite en Mauritanie met en exergue son engagement envers la coopération régionale, tandis qu’il a également appelé à garantir l’égalité des chances dans l’accès aux emplois publics et à protéger les lanceurs d’alerte, en accord avec ses engagements initiaux.

MISE EN PLACE D’UNE DIRECTION DES AFFAIRES RELIGIEUSES

Lors du Conseil des ministres de ce 17 avril, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a annoncé la création d’une Direction des Affaires religieuses et de l’Insertion des diplômés de l’Enseignement Arabe au sein de la Présidence de la République, comprenant le Bureau des affaires religieuses et le Bureau de l’insertion des diplômés de l’enseignement arabe. Cette décision marque une étape importante dans l’institutionnalisation des autorités religieuses, contredisant ainsi les critiques selon lesquelles le président aurait une aversion pour l’islam confrérique. En effet, depuis la campagne électorale, ses détracteurs prétendaient qu’il négligeait les guides religieux dans ses discours. Cependant, cette initiative reconnaît officiellement l’importance des affaires religieuses et établit une structure administrative pour les superviser, promouvoir la tolérance religieuse et faciliter le dialogue interreligieux. De plus, l’intégration des diplômés de l’enseignement arabe offre divers avantages, notamment en diversifiant les compétences linguistiques et culturelles, en valorisant les savoirs traditionnels et religieux, et en favorisant l’inclusion des arabophones dans la vie professionnelle, renforçant ainsi les liens avec les pays arabophones et favorisant la coopération internationale. Ces actions témoignent de l’engagement du président à concrétiser ses promesses électorales visant à réduire les inégalités sociales et à promouvoir l’égalité des chances.

EXAMEN DES ACCORDS ET PROJETS

Lors du dernier conseil des ministres, le président a dirigé des actions significatives dans le secteur maritime et portuaire. Il a demandé une évaluation approfondie de la concession des chantiers navals de DakarNave avant la fin de la concession prévue en juin 2024, ainsi que la construction du Port multifonction de Ndayane en partenariat avec DPWorld. De plus, il a ordonné une révision complète de tous les projets et contrats dans ce secteur, et a appelé à la tenue d’un conseil interministériel spécial sur les infrastructures maritimes et portuaires pour coordonner ces actions.

Dans le domaine de l’hydraulique et de l’assainissement, le président a demandé un audit du contrat d’affermage entre l’État du Sénégal (SONES) et SEN’EAU, ainsi que du contrat de performances Etat-SONES-SEN’EAU. Cette démarche vise à évaluer les Partenariats Publics Privés (PPP) et tous les contrats de délégation de service public de l’eau potable en milieu urbain et rural, en mettant un accent particulier sur les projets de dessalement des Mamelles et de la Grande Côte développés par la SONES avec la JICA et ACWA POWER.

Pour renforcer la gouvernance de l’eau, le président a annoncé la création d’une Autorité de Régulation du Secteur de l’Eau. Il a souligné l’importance d’assurer l’accès à l’eau potable dans les centres urbains et en milieu rural, et a chargé son Premier ministre d’organiser un conseil interministériel sur le secteur hydraulique pour présenter des propositions urgentes visant à accélérer la mise en œuvre des projets hydrauliques, évaluer les délégations de service public de l’eau potable, examiner le système de tarification de l’eau et adopter un grand programme national consolidé d’accès à l’eau potable.

DIFFUSION DES RAPPORTS DE L’IGE, DE L’OFNAC ET DE LA CC

Le président Bassirou Diomaye Faye a ordonné la divulgation des rapports des institutions clés telles que la Cour des Comptes, l’Inspection Générale d’État (IGE) et l’Office National de Lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC) pour les cinq dernières années (2019, 2020, 2021, 2022 et 2023). De plus, il a chargé le ministre de la Justice de finaliser un projet de loi sur la protection des lanceurs d’alerte avant le 15 mai 2024.

Le Président a également mis en avant l’importance de la transformation de l’Administration publique conformément aux principes partagés du « Jub, Jubal, Jubanti », dans le but de créer une Administration performante au service des Sénégalais et des intérêts nationaux.

Ces mesures garantissent la transparence en permettant au public d’accéder aux résultats des enquêtes et des audits sur la gestion des ressources publiques, renforçant ainsi la transparence et la responsabilité gouvernementale. En exposant les éventuelles irrégularités ou malversations, cette divulgation favorise la reddition de comptes des responsables gouvernementaux et des institutions publiques.

Cela contribue à la lutte contre la corruption en identifiant les pratiques frauduleuses et en mettant en lumière les cas de mauvaise gestion ou de détournement de fonds.

Les recommandations émises dans ces rapports peuvent servir de base pour élaborer des politiques visant à améliorer la gouvernance et à assurer une utilisation efficace et transparente des ressources publiques. De plus, la divulgation de ces rapports exprime l’engagement envers la transparence et la lutte contre la corruption, renforçant ainsi la confiance du public dans les institutions gouvernementales.

RÉVISION DES CONTRATS SOUS-RÉGIONAUX BILATÉRAUX

La prochaine visite officielle du président de la République en Mauritanie, reportée au 18 avril 2024, revêt une importance symbolique considérable, marquant son premier déplacement à l’étranger depuis son élection le 24 mars 2024. Cette initiative témoigne de son engagement à renforcer les liens historiques entre le Sénégal et ses voisins, caractérisés par une amitié séculaire, la cordialité et la fraternité.

La coopération bilatérale entre les deux pays couvre divers secteurs tels que la sécurité, les hydrocarbures, l’hydraulique, l’environnement, l’énergie, la pêche, l’agriculture, les finances publiques, les questions fiscales et douanières, ainsi que les infrastructures de transport et autres enjeux sociaux majeurs.

Parmi les sujets d’intérêt figurent notamment les cinq cents (500) pirogues de pêche tournantes autorisées dans les eaux mauritaniennes, la gestion du projet gazier Grand Tortue/Ahmeyin (GTA) qui est un modèle, ainsi que la construction du pont de Rosso, entre autres initiatives.

Le président se rendra également en République sœur de Gambie le samedi 17 avril, dans le cadre du renforcement des liens historiques et du brassage socio-culturel entre les deux pays. Cette visite s’inscrit dans la continuité de cette démarche, et le Chef de l’État envisage également de rencontrer d’autres homologues du voisinage immédiat. Il a appelé l’ensemble du gouvernement à maintenir et renforcer les relations cordiales avec les pays voisins.

LANCEMENT DES APPELS À CANDIDATURES POUR LES POSTES DE HAUTE RESPONSABILITÉ

Le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye,  a pris des mesures importantes pour assurer l’égalité des chances dans l’accès aux emplois publics en demandant au chef du Gouvernement, Ousmane Sonko, et au ministre de la Fonction publique, Olivier Boucal, d’accélérer l’élaboration rapide d’un projet de loi à cet effet.

Cette initiative vise à ouvrir un appel à candidatures pour des postes de haute responsabilité tant dans le secteur public que parapublic.

D’autre part, le président de la République a appelé le Premier ministre à organiser la Journée du Dialogue national sur la Réforme et la Modernisation de la Justice le 28 mai.

Il a également insisté sur la sécurisation des données publiques et demandé au ministre du Numérique de présenter un projet de loi à ce sujet.

En outre, des réunions interministérielles sont prévues sur divers sujets tels que la préparation de la Tabaski, la préparation de l’hivernage, l’organisation de pèlerinage à la Mecque, l’organisation des examens et concours ainsi que la planification de campagne sur la production agricole.

Enfin, le président a instruit de protéger les lanceurs d’alerte en demandant l’élaboration d’un projet de loi dans ce sillage et en ordonnant des missions de contrôle annuelles dans les institutions constitutionnelles.

Le Dakarois Quotidien N°157 – du 18/04/24 -RESPECT DES PROMESSES DE CAMPAGNE : Diomaye fidèle à son serment

🔴 RESPECT DES PROMESSES DE CAMPAGNE : Diomaye fidèle à son serment
🔴 GESTION NÉBULEUSE PRÉSUMÉE AU PAD : Les acteurs portuaires innocentent Mountaga Sy
🔴 YAVUZ SELIM : Madiambal Diagne interpelle le Président Diomaye Faye pour rétablir le groupe

Macky Sall, ancien président du Sénégal, entame son rôle d’envoyé spécial pour le Pacte de Paris

Après avoir cédé le pouvoir à son successeur, Bassirou Diomaye Faye, le président sortant du Sénégal, Macky Sall, se lance dans une nouvelle mission en tant qu’envoyé spécial pour le Pacte de Paris pour les Peuples et les Planètes (4P). Cette initiative vise à promouvoir les objectifs de développement durable et à sensibiliser sur les enjeux environnementaux à l’échelle mondiale.

Sall a récemment rencontré des hauts responsables internationaux pour discuter de son rôle et des efforts à entreprendre dans le cadre du 4P. Après un entretien avec le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, le mardi 16 avril 2024, Sall s’est rendu à Washington où il a eu des discussions fructueuses avec le secrétaire général de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), M. Mathias Corman, le mercredi 17 avril.

Dans ses déclarations, Macky Sall a souligné l’importance du soutien de l’OCDE au secrétariat du Pacte de Paris et a exprimé sa reconnaissance envers M. Corman pour son engagement envers cette cause. Cette rencontre marque le début d’une série d’actions que Sall entreprendra dans le cadre de son nouveau rôle, visant à mobiliser les acteurs internationaux pour lutter contre le changement climatique et promouvoir un développement durable.

Le choix du Maroc comme lieu de résidence pour Sall et sa famille après son départ de la présidence souligne l’engagement continu de l’ancien chef d’État envers les questions environnementales et son désir de contribuer activement à la réalisation des objectifs du Pacte de Paris.

Alors que Sall entame ce nouveau chapitre de sa carrière politique, son implication dans le Pacte de Paris offre une occasion précieuse de renforcer la coopération internationale et de catalyser des actions concrètes pour protéger notre planète et améliorer la vie des populations à travers le monde.

Apaisement politique au Sénégal: Macky Sall avait abrogé le décret de dissolution du Pastef

Dans un geste visant à apaiser les tensions politiques, le président sénégalais Macky Sall a pris la décision d’abroger le décret de dissolution du parti des Patriotes africains du Sénégal pour le travail et l’éthique (Pastef). Cette mesure intervient seulement trois jours après l’élection du nouveau président Bassirou Diomaye Faye.

Le décret présidentiel, codifié 2024-830, a été signé dans le cadre d’une démarche visant à renforcer la cohésion nationale et à instaurer un climat de calme dans le pays. Selon le rapport de présentation du décret, cette décision s’inscrit dans une volonté de favoriser l’apaisement du climat politique et social.

Il convient de noter que les circonstances ayant conduit à la dissolution du Pastef ont été prises en compte dans la loi d’amnistie adoptée le 13 mars 2024. Cette loi a permis de réexaminer les mesures prises à l’encontre du parti d’Ousmane Sonko, notamment la dissolution prononcée par décret en date du 31 juillet 2023.

À l’époque, le Pastef avait été dissous pour « méconnaissance de ses obligations » en vertu de la Constitution et des lois régissant les partis politiques. Cette décision avait été prise après l’inculpation et la détention du leader du Pastef, suite à des accusations d' »appels à l’insurrection et complot ».

L’abrogation du décret de dissolution du Pastef représente un pas significatif vers la réconciliation politique au Sénégal. Elle reflète également la volonté du gouvernement de favoriser un dialogue constructif entre les différentes forces politiques du pays.

Cheikh Abdou Mbacké Bara Dolly : « Macky Sall m’a appelé et m’a demandé de ne pas soutenir Amadou Ba »

Après les accusations portées par certains membres de l’APR à l’encontre de Macky Sall, accusé d’avoir entravé la campagne présidentielle d’Amadou Ba, c’est désormais Cheikh Abdou Mbacké Bara Dolly qui fait des révélations fracassantes. Selon le député, le président Macky Sall l’a personnellement contacté pour lui demander de ne pas soutenir Amadou Ba.

« Quand j’ai décidé de soutenir Amadou Ba à la Présidentielle, Macky Sall m’a appelé et m’a demandé de ne pas le faire », a-t-il affirmé lors d’une intervention sur la Sen TV. Malgré cette intervention directe du président de la République de l’époque, le parlementaire a maintenu son soutien à Amadou Ba, qui finira par être battu par Bassirou Diomaye Faye.

Cette déclaration de Cheikh Abdou Mbacké Bara Dolly vient s’ajouter à une série de tensions et de controverses au sein de l’APR, mettant en lumière des divisions internes au sein du parti au pouvoir. Ces révélations soulèvent également des questions sur l’influence et le contrôle exercés par le président sur les choix des membres de son parti, ainsi que sur la démocratie interne au sein de l’APR.

Alors que le paysage politique sénégalais continue d’évoluer, ces révélations soulignent l’importance des alliances politiques et des dynamiques internes qui peuvent influencer les résultats électoraux.

Le Dakarois Quotidien N°156 – du 17/04/24 – SÉRIE DE RAFLES DE LA DOUANE : Les soldats de l’économie enchaînent les coups de filets

Le Dakarois Quotidien N°156 – du 17/04/24
🔴 SÉRIE DE RAFLES DE LA DOUANE : Les soldats de l’économie enchaînent les coups de filets
🔴 Cheikh Abdou Mbacké Bara Dolly Révèle : « Macky Sall m’a demandé de ne pas soutenir Amadou Bâ »

Macky Sall rencontre le secrétaire général de l’ONU pour discuter de sa nouvelle mission

L’ancien président sénégalais, Macky Sall, a eu une rencontre significative avec le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, au siège de l’Organisation des Nations Unies, le mardi 16 avril. L’objet principal de cette réunion était d’informer Guterres de la nouvelle mission de Sall en tant qu’Envoyé spécial du Pacte de Paris pour les Peuples et la Planète (4P).

Dans un post sur les réseaux sociaux, Macky Sall a exprimé sa gratitude envers Guterres pour leur entretien fructueux et pour son soutien à sa nouvelle mission. Il a souligné la convergence de leurs vues sur les sujets abordés lors de la réunion, ce qui témoigne d’une compréhension mutuelle des enjeux mondiaux actuels.

La nomination de Macky Sall en tant qu’Envoyé spécial du Pacte de Paris pour les Peuples et la Planète (4P) souligne son engagement continu envers les questions environnementales et son désir de contribuer à la lutte mondiale contre le changement climatique. En acceptant ce rôle, Sall s’engage à jouer un rôle actif dans la promotion de politiques et d’initiatives visant à protéger l’environnement et à assurer un avenir durable pour les générations futures.

Cette rencontre entre Macky Sall et Antonio Guterres souligne également l’importance du dialogue et de la coopération internationale dans la résolution des défis mondiaux. En travaillant ensemble, les anciens dirigeants et les organisations internationales peuvent apporter une contribution significative à la construction d’un monde plus sûr, plus juste et plus durable pour tous.

La mission de l’Envoyé spécial du Pacte de Paris pour les Peuples et la Planète (4P) revêt une importance particulière dans le contexte actuel de crise climatique mondiale. En tant que défenseur de longue date de l’environnement et du développement durable, Macky Sall est bien placé pour jouer un rôle de premier plan dans la promotion de politiques et d’actions visant à atténuer les effets du changement climatique et à protéger notre planète pour les générations futures.

Au cours de leur entretien, Macky Sall et Antonio Guterres ont discuté de diverses questions environnementales et climatiques, notamment de la nécessité d’une action internationale concertée pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et promouvoir les énergies renouvelables. Ils ont également abordé la question de l’adaptation aux effets du changement climatique, en particulier dans les pays en développement qui sont les plus vulnérables aux catastrophes naturelles et aux phénomènes météorologiques extrêmes.

En tant qu’Envoyé spécial du Pacte de Paris pour les Peuples et la Planète (4P), Macky Sall travaillera en étroite collaboration avec les gouvernements, les organisations internationales, la société civile et le secteur privé pour promouvoir une action climatique ambitieuse et coordonnée à l’échelle mondiale. Son expérience politique et son engagement envers la protection de l’environnement font de lui un leader respecté et influent dans le domaine de la lutte contre le changement climatique.

Lors de leur rencontre, Macky Sall et Antonio Guterres ont souligné l’urgence d’agir face à la crise climatique et ont convenu de travailler ensemble pour mobiliser un soutien international accru en faveur de politiques et d’initiatives environnementales. Ils ont également exprimé leur détermination à faire de la COP27, qui se tiendra à Dakar en 2023, un succès et à promouvoir une action climatique ambitieuse et inclusive à l’échelle mondiale.

En conclusion, la rencontre entre Macky Sall et Antonio Guterres marque le début d’une nouvelle phase de collaboration dans la lutte mondiale contre le changement climatique. En tant qu’Envoyé spécial du Pacte de Paris pour les Peuples et la Planète (4P), Macky Sall est bien placé pour jouer un rôle de premier plan dans la promotion d’une action climatique ambitieuse et coordonnée à l’échelle mondiale, contribuant ainsi à préserver notre planète pour les générations futures.

Kaolack : La disparition du khalif de la famille de Sérigne Diabel Ka , Sérigne Ousmane Ka n’est plus.

L’imam Ratib de kaolack et khalif général de Léona Kanène , Sérigne Babacar Kane Sy vous annonce le décès de Sérigne Ousmane Ka , homonyme de son père Sérigne Ousmane Kane. « Le défunt était le symbole de l’unité et de l’amitié entre Sérigne Kane et la famille de Sérigne Diabel Ka. De son vivant il a accompagné et soutenu l’ensemble des imams Ratib de kaolack depuis son homonyme. Son hospitalité, sa générosité et sa gentillesse étaient connues de tous et il était toujours prêt à tendre la main à ceux dans le besoin » a expliqué Sérigne Babacar Kane Sy. Sérigne Ousmane Ka était un modèle pour tous les kaolackois , montrant que la piété et l’ humilité vont de pair avec la générosité et la gentillesse . Poursuivant son argumentaire l’ imam a également ajouté « Nous prions à ce que DIEU l’accueille dans son vaste paradis où il pourra goûter au repos éternel et à la paix éternelle. Qu’ il console sa famille et ses proches dans cette période de deuil et qu’il leur accorde la force de surmonter cette épreuve . Au nom de la famille de Cheikh Elhadji Abdou Hamid kane ,au nom de la famille de Sérigne Ousmane Kane nous présentons nos condoléances les plus attristées à la famille de Sérigne Diabel Ka » a conclu Sérigne Babacar Kane Sy imam de la grande mosquée de kaolack.

Opération anti-drogue réussie : Une tonne de cocaïne saisie à Kidira, les autorités sur les traces des trafiquants

La douane sénégalaise a récemment réalisé une saisie record de cocaïne à Kidira, marquant ainsi un succès majeur dans la lutte contre le trafic de drogue dans le pays. Dans une opération menée avec succès dans la nuit de dimanche à lundi, les agents douaniers ont intercepté un camion frigorifique en provenance du Mali, découvrant à son bord pas moins de 1 137 kg de drogue, d’une valeur estimée à plus de 90 milliards de francs CFA.

Cette saisie remarquable intervient à peine un mois après une opération similaire réussie à Koumpentoum, où près de 92 kg de stupéfiants avaient été confisqués. Ces succès répétés témoignent de l’efficacité croissante des efforts déployés par les autorités pour combattre le trafic de drogue dans le pays.

L’Office central de répression du trafic de stupéfiants (OCRTIS) a été chargé de mener l’enquête sous la supervision du Parquet de Tamba. Une équipe spéciale, dépêchée depuis Dakar, est venue renforcer les effectifs locaux pour traquer les responsables de ce trafic illégal.

Malgré la fuite du convoyeur, les autorités sont déterminées à poursuivre leurs investigations afin de démanteler les réseaux criminels impliqués dans ce trafic. L’expertise des agents de l’OCRTIS, réputés pour leur compétence dans la lutte contre le trafic de stupéfiants, sera essentielle pour mener à bien cette opération.

Cette saisie record souligne l’importance de la coopération internationale dans la lutte contre le trafic de drogue, un fléau qui menace la stabilité et la sécurité des nations. Le Sénégal, en tant que plaque tournante du trafic de drogue en Afrique de l’Ouest, reste engagé à renforcer ses mesures de contrôle et de répression pour protéger ses citoyens et préserver l’intégrité de ses frontières.

Les images de la visite du Président Bassirou Diomaye Faye à Touba auprès du Khalife Général des Mouride

Tensions au sein du système judiciaire sénégalais : entre Décret Macky et Décret Diomaye, une équation complexe

Le système judiciaire du Sénégal est actuellement en proie à une tension palpable, alimentée par des désaccords concernant les nominations au sein de la Cour suprême et d’autres postes judiciaires. Cette tension découle principalement de l’opposition de Bassirou Diomaye Faye à certaines décisions prises par son prédécesseur, Macky Sall, ce qui a conduit à des abrogations de décrets portant sur plusieurs nominations importantes au sein du Conseil supérieur de la magistrature (CSM).

Le décret d’abrogation, bien que signé par le président Diomaye, reste en suspens quant à sa publication officielle, laissant ainsi les magistrats concernés dans une situation d’incertitude quant à la légalité et à l’application effective de ces décisions. Cette incertitude est exacerbée par des questions soulevées sur le respect du parallélisme des formes lors de la convocation du CSM, ainsi que sur la légalité même du décret d’abrogation.

Malgré ces interrogations, le décret d’abrogation est en vigueur et commence à produire ses effets, créant ainsi un climat d’instabilité au sein du système judiciaire sénégalais. Les magistrats concernés, dont Abdoulaye Ndiaye, récemment nommé Premier président de la Cour suprême, sont dans l’attente de clarifications sur leur statut et sur l’effectivité des décrets.

Il convient de souligner que ces abrogations ne se limitent pas uniquement à la nomination d’Abdoulaye Ndiaye, mais touchent également d’autres nominations importantes au sein du système judiciaire, ajoutant ainsi à la complexité et à la sensibilité de la situation.

Face à cette situation délicate, il devient impératif pour les autorités judiciaires et gouvernementales de prendre des mesures rapides et transparentes afin de résoudre ces tensions et de restaurer la confiance dans l’intégrité et l’efficacité du système judiciaire sénégalais. En l’absence de clarifications et de solutions concrètes, le risque de perturbation de la stabilité juridique et institutionnelle du pays demeure une préoccupation majeure pour l’État de droit et la démocratie au Sénégal.

Passeports diplomatiques : Macky Sall modifie les règles à quelques jours de son départ

Une récente décision présidentielle au Sénégal a suscité des débats et des critiques quant à l’octroi des passeports diplomatiques, mettant en lumière les changements de normes intervenus à la fin du mandat de l’ancien président Macky Sall.

Selon les informations rapportées par Vox Pop, une liste étendue des bénéficiaires des passeports diplomatiques a été dévoilée moins d’un mois avant la fin officielle du mandat de Macky Sall. Ce décret, signé le 28 mars dernier, soit quelques jours après l’élection de son successeur au premier tour et cinq jours avant la fin de son mandat présidentiel, a élargi les critères d’attribution des passeports diplomatiques.

Désormais, les ambassadeurs émérites et à la retraite, les députés de l’Assemblée nationale, les officiers généraux, ainsi que les anciens chefs d’État, les anciens chefs de gouvernement, et les anciens ministres et secrétaires d’État, ainsi que leurs conjoints, sont éligibles à ces documents.

Cette décision a suscité des interrogations sur la manière dont les passeports diplomatiques sont attribués et utilisés, en particulier après que les nouvelles autorités ont restreint l’utilisation de ces passeports par les anciens ministres et secrétaires d’État. La députée Adji Mergane Kanouté a vivement critiqué cette mesure après avoir été privée puis finalement autorisée à voyager avec son passeport diplomatique.

Cette situation soulève des questions sur la transparence et la cohérence des politiques relatives aux passeports diplomatiques au Sénégal. Alors que de nombreux pays accordent ces documents à des fonctionnaires en service ou à des diplomates en exercice, les récentes modifications apportées à ces critères soulignent la nécessité d’un examen approfondi des règles et des pratiques en matière d’octroi des passeports diplomatiques.

Cette affaire met en lumière les enjeux liés à l’attribution des passeports diplomatiques et soulève des questions sur la manière dont ces documents sont utilisés et réglementés au Sénégal, mettant ainsi en évidence la nécessité d’une plus grande transparence et d’une gouvernance plus rigoureuse dans ce domaine.

Kaolack : Latmingué pleur de son fils, l’ancien député et ancien maire El Hadji Malick Guèye

La triste nouvelle vient de tomber. L’ancien parlementaire libéral qui fut aussi maire de la commune de Latmingué, El Hadji Malick Guèye n’est plus. Il est décédé ce samedi à Dakar des suites d’une maladie à l’ hôpital Fann aux environs de 10 heures .Ce Moukhadam de Elhadji Ibrahima Niasse se repose désormais au cimetière de Médina Baye . Il a été accompagné par une foule composée de guides religieux , d’hommes politiques, parents et amis jusqu’à sa dernière demeure .Ce défunt Président du mouvement Suxali Sine-Saloum And Ak Sénégal, il a été nommé, en 2022, conseiller spécial par le président de la République Macky Sall. Poste qu’il a occupé jusqu’à son départ du pouvoir, le 02 avril 2024. El Hadji Malick Guéye avait rejoint la coalition Benno Bokk Yaakaar lors des dernières élections locales de 2022. Dernièrement, il a soutenu la candidature de Idrissa Seck à la Présidentielle.

Mariama Massaly, correspondante à kaolack.

Confiscation des Passeports Diplomatiques : Réaction d’Adji Mergane Kanouté

Dans le sillage des récents changements politiques au Sénégal, des mesures controversées ont été prises à l’encontre des anciens ministres du régime de Macky Sall. Ces décisions, relayées par la députée Adji Mergane Kanouté sur sa page Facebook, ont suscité une vive réaction au sein de la classe politique sénégalaise et de l’opinion publique.

Selon les révélations de la députée, les anciens ministres se voient désormais interdire de voyager avec leur passeport diplomatique après avoir procédé à la passation de service. Cette restriction, imposée par les nouvelles autorités sénégalaises, est motivée par le lien du passeport diplomatique avec la fonction ministérielle. Elle constitue ainsi une mesure inédite qui remet en question les privilèges accordés aux anciens membres du gouvernement.

Adji Mergane Kanouté dénonce avec véhémence cette décision, la qualifiant de manque d’élégance et d’ingratitude envers les anciens ministres qui ont servi le pays. Elle estime que cette mesure porte atteinte à la dignité des anciens responsables gouvernementaux et ne contribue pas à l’instauration d’un climat de confiance et de respect mutuel entre les anciennes et les nouvelles autorités.

La députée souligne également les implications pratiques de cette mesure, notant que le passeport diplomatique est un outil essentiel pour faciliter les déplacements des fonctionnaires en mission à l’étranger. En restreignant l’utilisation de ce document aux seuls ministres en exercice, les nouvelles autorités limitent la liberté de mouvement des anciens ministres, ce qui pourrait entraver leurs activités professionnelles et personnelles à l’international.

Adji Mergane Kanouté met en garde contre les conséquences de cette décision sur l’image du Sénégal à l’étranger et sur les relations diplomatiques avec d’autres pays. Elle souligne que le passeport diplomatique est un symbole de souveraineté nationale et de représentation officielle à l’étranger, et que sa confiscation ou sa suspension pourrait nuire à la réputation du pays sur la scène internationale.

La députée appelle les nouvelles autorités à faire preuve de calme, de maturité et de respect envers les anciens ministres et à privilégier le dialogue et la concertation pour résoudre les différends politiques. Elle exhorte également les anciens ministres à rester vigilants et à défendre leurs droits et leur dignité dans le respect des principes démocratiques et des valeurs républicaines du Sénégal.

Quitter la version mobile