Recours contre la Censure du Temps d’Antenne : La Coalition DiomayePrésident Poursuit le CNRA

La tension persiste entre la coalition DiomayePrésident et le Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA), alors que la bataille pour l’accès équitable aux médias continue de faire rage. Le mandataire de Bassirou Diomaye Faye, Amadou Bâ, a annoncé que la coalition déposerait une mise en demeure contre le CNRA pour avoir censuré le temps d’antenne accordé aux représentants du candidat du Pastef, toujours en détention.

Dans une déclaration publiée sur sa page Facebook, Amadou Bâ a fermement critiqué la décision du CNRA, qualifiant son action de censure et soulignant que cela va à l’encontre de l’obligation du CNRA de favoriser l’égalité entre tous les candidats. Il a également dénoncé le fait que le CNRA semble privilégier une coutume au détriment de la loi électorale en matière d’accès aux médias.

La coalition DiomayePrésident n’entend pas rester les bras croisés face à cette situation. En plus de la mise en demeure contre le CNRA, elle prévoit de saisir la Commission Électorale Nationale Autonome (Cena) afin d’annuler la décision du CNRA et, si nécessaire, de prendre en charge elle-même la diffusion des discours des responsables et personnalités désignés par le candidat Bassirou Diomaye Faye.

Cette affaire met en lumière les défis persistants auxquels sont confrontés les candidats et leurs partisans dans leur quête d’une couverture médiatique juste et équitable. Alors que les élections approchent, la question de l’accès aux médias devient de plus en plus cruciale, et les tensions entre les différents acteurs ne montrent aucun signe de diminution.

Il reste à voir comment le CNRA et la Cena répondront aux actions entreprises par la coalition DiomayePrésident, et dans quelle mesure cela affectera le paysage médiatique pendant la période électorale à venir.

Remaniement de dernière minute dans la course présidentielle sénégalaise : Macky Sall lâche Amadou Ba en faveur de Mahammad Dionne

À quelques jours seulement de l’élection présidentielle prévue le 24 mars, des sources indiquent un bouleversement significatif au sein de la coalition au pouvoir au Sénégal, Benno Bokk Yakaar. Le président Macky Sall aurait opéré un revirement surprenant en retirant son soutien à Amadou Ba, ouvrant ainsi la voie à son ancien Premier ministre, Mahammad Boun Abdallah Dionne.

Selon les informations recueillies par le quotidien « Les Échos », les tractations au sein du parti présidentiel, Alliance pour la République (APR), seraient en cours depuis le milieu de la semaine dernière. Cette décision aurait été prise dans l’objectif de faire accepter ce changement de candidat aux responsables du parti. Mahammad Dionne fait partie des 19 candidats retenus par le Conseil constitutionnel, marquant ainsi un tournant majeur dans la configuration politique de la présidentielle.

Le journal rapporte également que des démarches ont été entreprises auprès du Parti démocratique sénégalais (PDS) et de son candidat, Karim Wade, pour obtenir leur soutien en faveur de Mahammad Dionne. Cependant, le Front démocratique pour une élection inclusive (FDPEI), regroupant les candidats recalés, dont Karim Wade, est actuellement en attente de la décision de la Cour suprême concernant leur recours contre le décret convoquant le corps électoral le 24 mars.

Pendant ce temps, Mahammad Dionne tente de rallier un maximum de soutiens autour de sa candidature. Dans une déclaration relayée par Les Échos, l’ancien chef du gouvernement lance un appel à toutes les forces progressistes, aux partisans de la démocratie et de la République, pour former une inter-coalition autour de la coalition Dionne2024. Cette coalition aurait pour ambition de constituer un bloc républicain et démocratique, unifiant les efforts pour protéger la nation contre les dérives de l’extrémisme violent et tout ce qui s’oppose à la République et à la démocratie.

À quelques jours du scrutin, l’arène politique sénégalaise connaît ainsi un changement significatif, laissant présager une compétition présidentielle sous de nouveaux auspices et des alliances politiques en redéfinition. La question demeure : cette manoeuvre de dernière minute modifiera-t-elle le paysage électoral et les dynamiques en cours dans la course à la présidence sénégalaise ? La réponse ne tardera pas à émerger le 24 mars prochain.

Amadou Bâ à Mbacké : Mobilisation Exceptionnelle et Projets Ambitieux

Lors d’un méga-meeting à Mbacké, Amadou Bâ, candidat de Benno Bokk Yaakaar (BBY), a exprimé sa satisfaction devant la mobilisation exceptionnelle des partisans et a annoncé une série de projets ambitieux pour le développement de la région.

Amadou Bâ a salué l’accueil chaleureux qui lui a été réservé sur le terrain de la gare ferroviaire de Mbacké, soulignant que la mobilisation exceptionnelle témoignait du soutien et de l’engagement de la population. Dans son discours, l’ancien Premier ministre a souligné son engagement en tant que « président de l’emploi des jeunes ».

Parmi les annonces majeures, Amadou Bâ a promis de résoudre la problématique de l’eau potable dès son accession à la présidence de la République. Il a spécifiquement mentionné les communes de Touba et de Mbacké, déclarant qu’elles seraient approvisionnées en eau à partir du lac de Guiers. « L’eau est une super priorité pour moi », a-t-il assuré.

Par ailleurs, le candidat de BBY a réitéré son engagement à créer un million d’emplois, réservant une part importante de cette initiative au département de Mbacké. Il a également évoqué un programme de modernisation des villes, avec un accent particulier sur le développement des infrastructures. Amadou Bâ a annoncé une augmentation des fonds destinés aux Daaras, passant de six milliards à dix milliards de francs CFA par an. En matière d’infrastructures routières, il a promis la bitumisation et la livraison en 2024 de la route reliant Taïf et Sadio.

Le discours d’Amadou Bâ à Mbacké illustre ses ambitions pour le développement socio-économique de la région et son engagement en faveur de l’emploi des jeunes, de l’accès à l’eau potable et de l’amélioration des infrastructures. Ces annonces visent à mobiliser davantage les électeurs autour de sa candidature à l’approche de l’élection présidentielle.

Sécurité Nationale : L’Appel de Mouhamadou Makhtar Cissé à l’Implication de Tous les Sénégalais

En cette journée exceptionnelle de passation de service au sein du nouveau gouvernement dirigé par Me Sidiki Kaba, le 11 mars, Mouhamadou Makhtar Cissé a officiellement pris ses fonctions en tant que Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique, et des Cultes. Conscient des responsabilités cruciales qui pèsent sur ses épaules, le nouveau garant de la sécurité nationale a lancé un appel solennel aux 18 millions de Sénégalais.

Mouhamadou Makhtar Cissé a souligné que la sécurité n’est pas uniquement l’affaire des forces de police, mais un devoir partagé par l’ensemble de la population. Face aux défis sécuritaires auxquels le pays est confronté, il a appelé chaque citoyen à jouer un rôle actif dans la préservation de la sécurité nationale. « Chacun doit être vigilant et signaler toute activité suspecte ou comportement inhabituel chez des individus inconnus aux autorités compétentes », a-t-il insisté.

L’implication de tous les acteurs de la société est essentielle dans la lutte contre la criminalité et la préservation de la stabilité. Mouhamadou Makhtar Cissé a exhorté la presse à jouer un rôle crucial en alertant le public sur les questions de sécurité et en contribuant à sensibiliser la population. La collaboration entre les forces de l’ordre, les citoyens et les médias est, selon lui, essentielle pour relever les défis sécuritaires.

Le ministre a souligné que les criminels cherchent constamment des failles pour agir, et c’est pourquoi la vigilance et la participation active de la population sont cruciales. L’appel de Mouhamadou Makhtar Cissé met en évidence l’importance de la mobilisation collective dans la préservation de la sécurité nationale. En encourageant la détection précoce et le signalement d’activités suspectes, il vise à renforcer la résilience de la société sénégalaise face aux menaces sécuritaires.

La célébration de la Journée Internationale des Droits de la Femme à l’Administration Pénitentiaire du Sénégal : Un plaidoyer pour l’égalité des Sexes

Le samedi 9 mars 2024, l’Administration Pénitentiaire du Sénégal a célébré avec solennité la Journée Internationale des Droits de la Femme au Camp Pénal de Liberté 6. Cette journée a été marquée par des discours poignants, des hommages appuyés et des plaidoyers en faveur de l’égalité des sexes au sein de cette institution essentielle du pays. Placée sous le thème « Investir en faveur des femmes : accélérer le rythme », cette célébration a été l’occasion de réaffirmer l’engagement envers la promotion des droits des femmes et leur pleine participation dans le secteur pénitentiaire.

La cérémonie a été présidée par le Colonel Abdoulaye Diagne, Directeur Général de l’Administration Pénitentiaire, qui a ouvert la séance en exprimant son appréciation pour le rôle crucial joué par les femmes au sein de l’institution. Son leadership a été salué par le personnel féminin, représenté par l’inspecteur Rose, qui a souligné l’importance de son engagement envers l’égalité des sexes et de son soutien continu au personnel féminin.

Le Colonel Diagne a rappelé que les femmes, qu’elles soient agentes pénitentiaires ou détenues, contribuent de manière significative au bon fonctionnement de l’Administration Pénitentiaire. Il a reconnu la bravoure des femmes et a insisté sur leur rôle prépondérant dans la société sénégalaise. La célébration de cette journée revêtait une symbolique particulière, mettant en lumière non seulement les femmes agentes de l’Administration Pénitentiaire mais également les femmes détenues.

L’inspecteur Rose a pris la parole au nom du personnel féminin pour exprimer sa fierté et sa satisfaction quant à la contribution des femmes à l’Administration Pénitentiaire. Elle a souligné que les femmes occupent divers postes opérationnels, techniques et de direction au sein de l’institution, montrant ainsi leur capacité à exceller dans toutes les fonctions. Elle a également souligné les performances notables du personnel féminin dans des postes internationaux, contribuant au rayonnement de l’Administration Pénitentiaire à l’échelle mondiale.

Cette année, la Journée Internationale des Droits des Femmes était célébrée sous le thème « Investir en faveur des femmes : accélérer le rythme », invitant à agir collectivement pour surmonter les obstacles sociaux et garantir les droits des femmes. L’inspecteur Rose a souligné que ces célébrations devraient être l’occasion de montrer la présence active des femmes dans la gestion des établissements pénitentiaires et de réfléchir aux défis auxquels le personnel pénitentiaire féminin est confronté dans l’accomplissement de sa double mission de sécurité et de préparation à la réinsertion sociale.

L’inspecteur Rose a lancé un appel en faveur d’un engagement transformateur, encourageant les femmes à lutter contre les schémas mentaux hérités du passé et à surmonter les obstacles qui les empêchent d’atteindre l’égalité. Elle a souligné la nécessité d’un engagement actif, soulignant parfois la réticence de certaines femmes à occuper certains postes ou à accomplir certaines tâches.

Le Colonel Diagne a assuré son soutien continu au personnel féminin, soulignant l’importance de la journée pour promouvoir la participation des femmes aux processus décisionnels. Il a réaffirmé son engagement envers l’égalité des sexes et son intention de continuer à recruter davantage de femmes, de les accompagner dans leur carrière et de favoriser leur accès à des postes de leadership.

La célébration de la Journée Internationale des Droits de la Femme à l’Administration Pénitentiaire du Sénégal a été un moment significatif, témoignant de l’engagement résolu envers l’égalité des sexes. Les discours inspirants et les plaidoyers pour un engagement transformateur mettent en lumière la nécessité d’actions continues pour surmonter les obstacles et créer un environnement où les femmes peuvent exceller à tous les niveaux de l’Administration Pénitentiaire. La journée a été clôturée par un appel vibrant à maintenir la cohérence dans la démarche vers l’égalité des sexes et à surmonter les défis pour permettre aux femmes de réaliser pleinement leur potentiel au sein de l’Administration Pénitentiaire sénégalaise.

Violences à Pikine : La campagne électorale prend une tournure tumultueuse entre Diomaye Président et Benno Bokk Yaakaar

La campagne électorale au Sénégal a pris une tournure tumultueuse à Pikine, marquée par des affrontements entre les partisans de la coalition Diomaye Président et ceux d’Amadou Ba. Après les incidents aux Parcelles-Assainies la veille, la tension persiste dans la région, mettant en lumière les défis de la compétition politique.

Lundi, la caravane du candidat Diomaye Faye a été attaquée à proximité de la permanence de la coalition présidentielle Benno Bokk Yaakaar à Pikine. Les militants de l’ex-Pastef, ne se laissant pas intimider, ont riposté vigoureusement, permettant à la caravane de poursuivre sa route à travers les artères de Pikine.

Ces heurts soulignent les frictions croissantes entre les différentes factions politiques en lice pour les élections. La compétition électorale, censée être un exercice démocratique pacifique, est entachée par des actes de violence, mettant en péril la stabilité de la campagne.

La rivalité exacerbée entre DiomayePrésident et Benno Bokk Yaakaar reflète les enjeux élevés de cette élection présidentielle. Les deux camps rivalisent d’ardeur pour attirer les électeurs et affirmer leur position, mais cette compétition ne devrait pas se traduire par des actes de violence mettant en danger la sécurité publique.

Ces incidents soulignent également la nécessité d’un appel à la modération et à la retenue de la part des leaders politiques. La violence ne peut être le moyen de faire valoir des revendications politiques. Au contraire, elle compromet l’intégrité du processus démocratique et peut entraîner des conséquences néfastes pour la stabilité du pays.

Les autorités électorales et les forces de sécurité sont désormais appelées à redoubler d’efforts pour assurer la sécurité et la sérénité de la campagne électorale. Les citoyens, quant à eux, doivent être encouragés à exprimer leurs opinions de manière pacifique, en évitant tout recours à la violence.

Dans un contexte où le Sénégal vise à renforcer sa démocratie et à consolider les institutions, la préservation de la paix et de l’ordre public pendant la campagne électorale est cruciale. Les acteurs politiques ont la responsabilité de jouer un rôle constructif dans la préservation de l’intégrité du processus électoral et dans la promotion d’une compétition politique saine et démocratique.

Préparation cruciale pour l’Élection Présidentielle: Sidiki Kaba rassure sur la logistique et la sécurité

La scène politique sénégalaise est à nouveau sous les projecteurs alors que le nouveau Premier ministre, Sidiki Kaba, annonce que toutes les mesures logistiques nécessaires pour la présidentielle du 24 mars sont en place. Cette déclaration intervient après une période d’incertitude et de tensions liées au report de l’élection initialement prévue pour le 25 février, créant des préoccupations au sein de la population et de la communauté internationale.

La crise électorale qui a secoué le Sénégal a été marquée par un flottement autour de la date du scrutin, engendrant des inquiétudes et des interrogations quant à la préparation adéquate du processus électoral. L’annonce du report de l’élection a suscité des tensions et des préoccupations quant à la gestion de cette transition politique cruciale.

Dans une tentative de restaurer la confiance des citoyens sénégalais, Sidiki Kaba a tenu à rassurer la population en affirmant que « le matériel électoral est bien en place ». Il a souligné que l’administration électorale avait réussi à acheminer tout le nécessaire à travers le pays et à l’étranger, ajoutant que les bulletins de vote étaient prêts. Cette assurance vise à dissiper les craintes entourant la préparation logistique du scrutin.

La décision de réduire la période de campagne de trois à deux semaines, due aux délais serrés entre l’annonce de la date du scrutin et le jour de l’élection, constitue un défi majeur. Les candidats devront optimiser leur temps pour atteindre efficacement les électeurs, soulignant ainsi l’importance de chaque étape de la campagne.

La sécurité des candidats est au cœur des préoccupations, et Sidiki Kaba a déclaré que chaque candidat bénéficierait de la protection rapprochée de deux policiers. Cette mesure vise à assurer un environnement sûr pour la campagne électorale et le jour du scrutin, soulignant l’engagement du gouvernement envers des élections pacifiques.

La reconnaissance par Sidiki Kaba des inquiétudes du peuple sénégalais et sa communication transparente sur la préparation électorale visent à restaurer la confiance du public dans le processus démocratique. Une communication ouverte et proactive est cruciale pour apaiser les craintes et instaurer un climat de confiance avant le scrutin.

La stabilité politique du Sénégal dépend grandement de la réussite de cette transition électorale. La préparation logistique, la sécurité des candidats et la communication transparente sont des éléments clés pour assurer un processus électoral équitable et pacifique. Les semaines à venir seront déterminantes pour évaluer la stabilité politique et la crédibilité du Sénégal sur la scène internationale.

CRISE ÉLECTORALE : RECOURS EN RÉFÉRÉ DEVANT LA COUR SUPRÊME

La scène politique sénégalaise est actuellement plongée dans une crise électorale sans précédent, caractérisée par des contestations et des violations présumées du code électoral. Les acteurs principaux de cette crise, dont Monsieur Lamine THIAM, Monsieur Karim Meïssa WADE, Monsieur Magatte SY et Monsieur Mayoro FAYE, ont choisi de faire front commun en saisissant la Cour Suprême du Sénégal pour un recours en référé.

Le déclencheur de cette démarche juridique est la série de décrets présidentiels émis les 6 et 7 mars 2024. Ces décrets ont fixé la date de l’élection présidentielle au 24 mars 2024, abrogeant un décret antérieur et convoquant le corps électoral. Ces décisions ont été contestées par les requérants, affirmant qu’elles violent les dispositions du code électoral sénégalais.

Dans un contexte où la campagne électorale est déjà en cours depuis le 9 mars 2024, les requérants ont opté pour une procédure en référé devant la Cour Suprême. Leur recours vise à obtenir la suspension immédiate de l’exécution des décrets contestés, arguant de l’urgence à protéger leurs droits électoraux et à remédier aux violations alléguées du code électoral.

Les requérants fondent leur recours sur plusieurs arguments juridiques. Tout d’abord, ils affirment que la date fixée pour l’élection présidentielle ne respecte pas le délai minimal de quatre-vingts (80) jours avant le scrutin, tel que prévu par l’article L.O. 137 du code électoral. De plus, ils soulignent une réduction injustifiée de la durée de la campagne électorale, en violation de l’article L.O. 129 qui exige une période de 21 jours.

La requête en référé s’appuie sur l’article 83 alinéa 6 de la loi organique de 2022 sur la Cour Suprême, qui autorise une procédure d’urgence lorsque cela est nécessaire. Les requérants soulignent l’urgence de la situation, compte tenu du début de la campagne électorale et de la proximité du scrutin, prévu dans treize (13) jours.

Dans leur requête, les requérants sollicitent l’autorisation de signifier à bref délai la requête en référé-suspension. Ils demandent également au Premier Président de la Cour Suprême de fixer une date d’audience urgente, soulignant la nécessité de statuer rapidement pour préserver l’intégrité du processus électoral.

La saisine de la Cour Suprême par ces acteurs politiques majeurs jette une lumière crue sur les enjeux entourant l’élection présidentielle sénégalaise. La décision de la Cour aura des répercussions significatives sur le déroulement du scrutin et sur la crédibilité du processus électoral. Les regards sont désormais tournés vers la plus haute instance judiciaire du pays, dans l’attente fébrile d’une décision qui façonnera l’avenir politique du Sénégal.

abreviative-de-delaiTélécharger

Contestation des violations du Code Electoral – Lettre à la Commission Electorale Nationale Autonome (CENA)

La scène politique sénégalaise se trouve actuellement plongée dans une crise électorale d’envergure, soulevant des préoccupations majeures quant au respect du code électoral et à l’équité du processus démocratique. Les principaux protagonistes de cette crise sont les candidats, la Coalition Karim 2024, et les électeurs, qui ont conjointement exprimé leurs inquiétudes et revendications auprès de la Commission Électorale Nationale Autonome (CENA).

Le point de départ de cette controverse est le décret présidentiel n°2024-690 et n°2024-691 du 6 mars 2024, fixant la date de l’élection présidentielle au 24 mars 2024 et convoquant le corps électoral. Cependant, une violation flagrante de l’article L.O. 137 du code électoral sénégalais est observée, lequel stipule que les électeurs doivent être convoqués au moins quatre-vingts (80) jours avant la date du scrutin. Le délai entre le décret et la date du scrutin de seulement 15 jours est nettement inférieur à la période légale.

Un autre point de discorde concerne la durée de la campagne électorale. L’article L.O. 129 du code électoral impose une période minimale de 21 jours pour la campagne électorale. Cependant, le décret présidentiel n°2024-704 du 7 mars 2024, fixant la période de la campagne électorale pour l’élection présidentielle, limite cette période à 15 jours. Cette réduction suscite des interrogations quant à l’équité des conditions de campagne pour l’ensemble des candidats.

Face à ces allégations de violations du code électoral, les candidats de la Coalition Karim 2024 et les électeurs ont pris l’initiative de rédiger une lettre formelle à la Commission Électorale Nationale Autonome (CENA). Conformément à l’article L16 de la loi 2021-35 du 23 juillet 2021, cette lettre expose en détail les préoccupations des signataires et appelle à des mesures correctives immédiates pour assurer la régularité et l’équité du processus électoral.

La CENA, en tant qu’entité chargée du contrôle et de la supervision des opérations électorales, se trouve désormais au centre de cette crise électorale. Les attentes sont élevées, avec la nécessité pour cette institution de faire respecter la loi électorale afin d’assurer la transparence et l’équité du processus électoral.

La résolution de cette crise électorale revêt une importance capitale pour la démocratie sénégalaise. Les décisions de la CENA auront un impact considérable sur la crédibilité du processus électoral et sur la confiance des citoyens dans l’intégrité du système politique. L’évolution de cette situation est observée attentivement, soulignant l’importance des principes démocratiques et de l’état de droit dans la vie politique du Sénégal, tant au niveau national qu’international.

Discours du Ministre de l’Intérieur M. Makhtar Cissé

Louanges à Dieu, par la grâce de qui je vis ce moment avec humilité, santé et absolue sérénité. C’est par la confiance du chef de l’État que j’ai occupé la fonction de Directeur de cabinet que je quitte, assuré de la même confiance qui me confie une nouvelle d’une cruciale importance pour notre nation. Je considère que ma véritable mission, c’est la somme de mes missions au service de l’État du Sénégal.

C’est donc une grande marque de confiance pour ma modeste personne ainsi qu’une grande responsabilité sur mes épaules et celles de mes collaborateurs au sein de ce ministère ô combien important et stratégique pour la bonne marche de notre cher Sénégal. Je saurais, j’espère, avec l’aide de Dieu et de mes collaborateurs au sein du ministère, l’honorer et la mériter. Je compte sur le peuple sénégalais et les prières de chaque Sénégalais pour réussir cette exaltante mission.

Monsieur le Premier ministre, vous remplacer à la tête de ce département est à la fois un honneur et un défi. Un honneur, parce que vous êtes un illustre aîné, par l’âge d’abord, dans la profession d’avocat ensuite, par votre antériorité ici enfin. Je sais que je pourrai compter sur votre expérience et notre commune loyauté au Chef de l’État.

Un défi parce que je vous sais compétent et loyal. Le département qui, désormais, édifie un autre trait d’union entre nos destins, exige un niveau élevé de rigueur. Que signifie la rigueur, sinon la loyauté à l’État, précisément à celui qui l’incarne et dont l’avis ou la décision agit sur le destin de la Nation. Le département que vous quittez pendant que j’y arrive est le cœur même de la Nation. Il est un garant de sa sécurité intérieure, l’agent principal de l’identification de ses enfants en même temps que le régulateur de sa vie démocratique. Le temps que vous avez passé ici, Monsieur le Premier ministre, a révélé en vous des qualités exceptionnelles, celles dont je viens de faire état, et d’autres encore.

En ce moment de passage de témoin, ma prière la plus intime est d’être digne de la confiance que le Chef de l’État a placée en moi. Je prie le Tout-Puissant de me hisser à la hauteur des enjeux, pour offrir à notre peuple le meilleur de ma volonté et de ma modeste expérience dans le service au public et à la Nation.

Mes chers collaborateurs, le destin nous a réunis pour une mission exaltante, celle qui permet de laisser des traces honorables dans la galerie du service public, c’est-à-dire du service au public. Pour la réussir, je vous invite, toutes catégories de personnels confondues, à l’engagement collectif dans le respect scrupuleux des règles d’éthique et de déontologie inscrites dans le marbre du service public.

Je suis à l’écoute, vous avez toute mon attention – Soyez à l’écoute des autres et à leur service dans une posture républicaine irréprochable.

Nourri au lait de la République depuis le Prytanée militaire de Saint-Louis, dont la devise est « savoir pour mieux servir », je n’ai appris qu’une seule chose. Servir. Servir la République. Des douanes sénégalaises en passant par l’Inspection générale d’État (IGE), la Senelec, le ministère des Finances et de l’Énergie, le Cabinet du président de la République, je me suis évertué, avec l’imperfection qui caractérise toute œuvre humaine, à être à la hauteur de la charge confiée, pour le bien commun. Le plus important reste le Sénégal, notre chère terre natale, car son existence préexiste à la nôtre.

Je suis un soldat éternel prêt à servir là où c’est nécessaire avec toujours le même engagement. Notre cher pays a besoin d’être rassuré, nos concitoyens veulent continuer de vivre dans la cohésion nationale héritée de nos anciens. C’est la mission que le Chef de l’État nous a assignée. C’est donc avec cet esprit républicain, chevillé dans cette conviction de modestie et d’humilité, que je prends avec vous, le flambeau pour relever les immenses défis qui sont devant nous.

Je suis assuré de pouvoir compter sur vous, dans le même élan républicain, pour remplir pleinement la mission qui est la nôtre. Des Directions générales, jusqu’à l’échelon le plus modeste de la hiérarchie administrative. Nous expérimentons, avec le monde, plusieurs crises dont la plus importante est sans nul doute celle relative à la Sécurité, sous ses différentes coutures. Un peu partout à travers le monde, nous assistons à une montée des périls de toutes sortes. Y compris dans les démocraties les plus avancées. Ils ont pour noms Terrorisme, Cybercriminalité, Trafics de stupéfiants, Porosité des frontières, Sophistication de la criminalité, Complexification des méthodes des délinquants, montée des extrémismes, etc.

Ces nouveaux défis appellent de notre part de nouvelles formes d’adaptation ainsi que de nouveaux outils de lutte pour faire face et protéger ainsi la société. Je sais que vous le savez mieux que moi, cette tâche est immense. Je sais que vous êtes aussi pleinement conscient que nous nous trouvons à une période charnière de la vie politique de notre pays, avec la tenue de l’élection présidentielle prévue le 24 mars prochain. La République saura compter, j’en suis sûr, sur le patriotisme, le professionnalisme et le sens des responsabilités des hommes et femmes qui composent notre vaillante administration.

La Direction générale des Élections (DGE) et de la Direction de l’automatisation du fichier (DAF), l’administration territoriale ainsi que tous les services concernés par les élections, sont déjà bien rodés dans l’organisation matérielle des élections au point d’ailleurs que beaucoup de pays, y compris les mieux avancés en démocratie, nous l’envient. Notre pays a en effet

Le Président Macky Sall: Architecte du Développement et de la Modernisation au Sénégal

Depuis son accession à la présidence de la République du Sénégal, Son Excellence Macky Sall a insufflé une dynamique de développement et de modernisation à travers un plan stratégique ambitieux : le Plan Sénégal Émergent (PSE). Cette vision audacieuse vise à faire du Sénégal un pays émergent d’ici 2035, caractérisé par une société solidaire et un État de droit. Sous sa gouvernance, le pays a entrepris d’importants projets dans divers domaines pour stimuler la croissance économique, renforcer les infrastructures et améliorer le bien-être des citoyens.

Les piliers du Plan Sénégal Émergent

Le PSE repose sur trois axes majeurs
Transformation structurelle de l’économie et croissance : Ce pilier vise à diversifier l’économie sénégalaise, à promouvoir l’industrialisation et à renforcer la compétitivité du pays sur le plan international. Des mesures ont été prises pour soutenir les secteurs clés tels que l’agriculture, le tourisme, les technologies de l’information et de la communication (TIC) et les énergies renouvelables.
Capital humain, protection sociale et développement durable : Le développement humain est au cœur du PSE, avec des initiatives visant à améliorer l’éducation, la santé, l’accès à l’eau potable et à l’assainissement, ainsi que la protection sociale des populations vulnérables. Des politiques de développement durable sont également promues pour préserver l’environnement et les ressources naturelles du pays.
Gouvernance, institutions, paix et sécurité : Pour garantir un développement durable, le renforcement de la gouvernance, des institutions et de l’état de droit est essentiel. Le gouvernement s’attache à promouvoir la transparence, la lutte contre la corruption et à renforcer les capacités des institutions publiques.

Mise en œuvre du PSE : réalisations et projets phares
La mise en œuvre du PSE se concrétise à travers un ensemble de projets et de programmes dans différents secteurs. Parmi les réalisations notables, on peut citer :
Infrastructures de transport : Le Sénégal a entrepris d’importants projets routiers, autoroutiers, ferroviaires, portuaires et aéroportuaires pour améliorer la connectivité nationale et régionale, faciliter la circulation des biens et des personnes, et stimuler le commerce et le tourisme.
Décentralisation : L’Acte III de la décentralisation a été mis en œuvre pour renforcer les collectivités territoriales et promouvoir un développement équilibré sur l’ensemble du territoire national.
Développement territorial : Le Plan national d’aménagement et de Développement territorial (PNADT) a été élaboré pour guider l’aménagement du territoire et assurer une répartition intelligente des équipements, des infrastructures et des services.
Perspectives et défis à venirMalgré les progrès réalisés, le Sénégal fait face à certains défis, notamment en matière de chômage, d’inégalités sociales et de vulnérabilité aux chocs externes. Pour consolider les acquis et atteindre les objectifs du PSE, il est nécessaire de poursuivre les réformes structurelles, d’investir dans l’éducation et la formation professionnelle, et de promouvoir un environnement favorable aux investissements privés.
Le Sénégal sous la présidence de Son Excellence Macky Sall s’est engagé sur la voie de l’émergence économique et sociale à travers le Plan Sénégal Émergent. Avec une vision claire, une volonté politique forte et une mobilisation nationale, le pays aspire à devenir un modèle de développement en Afrique de l’Ouest.

Projets d’infrastructures sanitaires
Dans le cadre de l’amélioration des services de santé, le gouvernement sénégalais a entrepris la construction et la rénovation d’hôpitaux dans différentes régions du pays. Ces projets visent à renforcer les capacités de prise en charge médicale et chirurgicale, à réduire les inégalités d’accès aux soins de santé et à décongestionner les établissements de santé de la capitale.
Hôpital Dalal Jamm de Guédiawaye : Inauguré le 22 juillet 2016, l’hôpital Dalal Jamm est une infrastructure moderne, équipée de spécialités médicales et chirurgicales de pointe. Il comprend notamment un centre de transplantation rénale, un héliport, un centre de traitement du cancer et un pôle mère/enfant. Situé dans la banlieue de Guédiawaye, cet établissement bénéficie d’une accessibilité accrue grâce à la 3ème section de la Voie de Dégagement Nord, desservant ainsi toute la région et même les départements environnants de Keur Massar et Rufisque.
Autres hôpitaux : Outre l’hôpital Dalal Jamm, d’autres projets d’infrastructures sanitaires ont été réalisés dans diverses régions du pays. On peut citer l’hôpital de Kaffrine, de Kédougou, de Touba, d’Agnam, de Fatick et de Sédhiou. La construction de ces établissements vise à améliorer les plateaux techniques des structures hospitalières régionales, à rapprocher les services de santé des populations locales et à réduire la pression sur les hôpitaux de la capitale.
Impacts territoriaux et sociaux
La mise en place de ces infrastructures sanitaires a des répercussions significatives sur les plans territorial et social :
Réduction des disparités régionales : La présence d’hôpitaux de référence dans les différentes régions du pays contribue à réduire les inégalités en matière d’accès aux soins de santé. Les populations des régions éloignées bénéficient ainsi d’une prise en charge médicale de qualité sans avoir à se déplacer jusqu’à Dakar.
Décongestion des établissements de la capitale : En renforçant les capacités des hôpitaux régionaux, ces projets permettent de désengorger les établissements de santé de la capitale, où l’affluence est souvent importante. Cela permet également de mieux répartir la charge de travail et d’améliorer la qualité des soins dispensés.
Stimulation du développement local : La construction d’infrastructures sanitaires dans les régions stimule l’économie locale en créant des emplois et en attirant des professionnels de la santé. De plus, ces établissements jouent un rôle essentiel dans le développement social en offrant des services de santé essentiels à la population, notamment dans les zones rurales et isolées.
Les projets d’infrastructures sanitaires menés par le gouvernement sénégalais contribuent à améliorer l’accès aux soins de santé, à réduire les inégalités régionales et à stimuler le développement économique et social du pays. Ces initiatives témoignent de l’engagement du Sénégal en faveur de la santé publique et du bien-être de ses citoyens.

L’Agence Nationale de l’Aménagement du Territoire (ANAT) au Sénégal : Un Modèle Inspirant

Au Sénégal, l’Agence Nationale de l’Aménagement du Territoire (ANAT) a été créée pour jouer un rôle central dans la planification et la gestion du territoire. Son mandat englobe la promotion d’un développement territorial équilibré, la coordination des politiques d’aménagement, et la mise en œuvre des plans et programmes définis par l’État. L’ANAT sert de pivot pour garantir une répartition harmonieuse des ressources et des infrastructures sur l’ensemble du territoire.

L’Expansion du Modèle au Bénin et en RDC
Le Bénin et la RDC ont reconnu la pertinence de cette approche sénégalaise et ont adopté une structure similaire, en créant leur propre Agence Nationale de l’Aménagement du Territoire (ANAT). Cette décision témoigne de la volonté de ces pays d’instaurer une gouvernance territoriale efficace, de promouvoir un développement équilibré, et de rationaliser la planification spatiale pour répondre aux défis actuels et futurs.

Les Avantages de l’ANAT dans le Processus d’Aménagement du Territoire
Coordination et Planification : L’existence d’une agence nationale dédiée à l’aménagement du territoire permet une coordination plus efficace entre les différents acteurs impliqués dans le processus de planification. Cela favorise une approche intégrée prenant en compte les aspects économiques, sociaux, et environnementaux.
Développement Équilibré : L’objectif central de ces agences est souvent d’assurer un développement équilibré sur l’ensemble du territoire national. Cela signifie une répartition équitable des investissements, des infrastructures, et des services, réduisant ainsi les disparités régionales.
Gestion des Ressources : Les agences nationales d’aménagement du territoire jouent un rôle crucial dans la gestion des ressources du pays, en identifiant les potentiels et en élaborant des plans stratégiques pour une exploitation optimale.
Adaptation aux Besoins Locaux : Grâce à une présence locale et à une connaissance approfondie des réalités territoriales, ces agences peuvent adapter les politiques d’aménagement aux besoins spécifiques de chaque région.

Le Sénégal comme Source d’Inspiration Régionale
La décision du Bénin et de la RDC de s’inspirer du modèle sénégalais pour réorganiser leur structure d’aménagement du territoire souligne le rôle de leader joué par le Sénégal dans la promotion de bonnes pratiques et de mécanismes efficaces de gouvernance. Cette dynamique démontre également la capacité du Sénégal à inspirer et à partager ses réussites dans le cadre d’une coopération régionale visant à renforcer le développement durable en Afrique.
En fin de compte, la création d’agences nationales d’aménagement du territoire dans ces pays est un pas significatif vers une gestion plus efficiente et équilibrée de l’espace, contribuant ainsi à la prospérité et au bien-être des populations.

Macky Sall refuse de financer la campagne d’Amadou Bâ : Les tensions au sein de Benno Bokk Yakaar

Des tensions émergent au sein de la coalition Benno Bokk Yakaar à l’approche des élections présidentielles au Sénégal, principalement en raison du refus du Président Macky Sall de financer la campagne de son ancien Premier ministre, Amadou Bâ, qui est le candidat de cette coalition.

Selon des informations rapportées par Source A dans son édition du lundi 11 mars, le Président Macky Sall aurait décidé de ne pas contribuer financièrement à la campagne d’Amadou Bâ. Cette décision aurait été prise pour éviter tout malentendu avec le chef de l’État, et elle semble être suivie par de nombreux hauts responsables de la majorité présidentielle.

Lors de la réunion du directoire de campagne d’Amadou Bâ, vendredi dernier, le financement de la campagne a été au cœur des discussions. Contrairement aux élections législatives de 2022, où la majorité présidentielle avait alloué des fonds substantiels aux comités électoraux communaux et aux candidats de Benno Bokk Yakaar, la situation semble être différente cette fois-ci.

Source A rapporte que les hauts responsables de la majorité présidentielle ont décidé de ne pas contribuer financièrement, préférant ne pas sortir d’argent de leur poche. Cette attitude soulève des questions sur la solidité de l’unité au sein de la coalition présidentielle.

Les tensions au sujet du financement de la campagne pourraient avoir des répercussions sur l’efficacité de la mobilisation et de la coordination au sein de Benno Bokk Yakaar. L’absence de soutien financier de la part du Président Macky Sall et d’autres responsables pourrait influencer la dynamique électorale au sein de la coalition, laissant Amadou Bâ et son équipe face à un défi financier majeur dans cette période cruciale de la campagne présidentielle.

PARCELLES ASSAINIES: Bagarre entre les gardes du corps d’Amadou Ba et les militants de Diomaye Faye

L’atmosphère de la campagne électorale est déjà tendue, comme en témoigne la bagarre survenue entre les partisans de Diomaye Président et les gardes rapprochés d’Amadou, hier, aux Parcelles assainies.

Affrontement entre les partisans d’Amadou Ba et ceux de Diomaye Faye aux Parcelles Assainies

 
Le début de la campagne électorale de la coalition Diomaye Président a été marqué par une caravane dans les rues de Dakar ; mais des tensions sont apparues lorsqu’ils sont arrivés aux Parcelles assainies, le fief d’Amadou Ba. Selon certaines indiscrétions, des militants du candidat de la coalition Benno Bokk Yaakar (BBY) auraient croisé le convoi, ce qui aurait déclenché des affrontements entre les partisans de ces différentes factions politiques.
Cet incident inattendu a, par ailleurs, dégénéré en affrontements entre les partisans de Bassirou Diomaye Faye et les gardes rapprochés d’Amadou Ba, mettant en lumière les tensions politiques et les rivalités entre les différentes factions à l’approche de l’élection présidentielle.
Les échanges de jets de pierre entre les deux camps ont causé de nombreux blessés et des dommages matériels considérables. Des voitures ont même été brûlées. L’intervention des forces de l’ordre a été nécessaire pour disperser la foule et rétablir l’ordre. Ces violences soulignent l’importance des mesures de sécurité pendant la période électorale.
Cette compétition acharnée entre les candidats met en évidence l’importance stratégique de chaque mouvement dans cette élection cruciale.
L’incertitude dans les sondages, qui prévoient un possible ballotage, voire un second tour inévitable, intensifie la rivalité entre les deux principales factions politiques en lice.

De tels affrontements entre la Coalition Diomaye 2024 et les gardes du corps et militants d’Amadou Ba reflètent les tensions politiques exacerbées à l’approche de l’élection présidentielle. Ces incidents soulignent la nécessité d’un climat de calme et de respect pendant la campagne électorale.

AMIS: Unis pour l’Avenir Prospère du Sénégal avec Amadou BA

La plateforme Amadou Moy Intérêt Sénégal – AMIS  est un cadre unitaire qui regroupe en son sein des mouvements de soutien, des organisations politiques, des associations et des personnes ressources (candidats à la présidentielle, cadres, jeunes, femmes, sages, …), conscients qu’élire Amadou BA, c’estpréférer « l’avantage général du Sénégal ».

La plateforme AMIS, présente sur le plan nationale et dans la diaspora,se compose majoritairement de nouveaux acteurs politiques qui partagent les mêmes ambitions et les mêmes valeurs républicaines : celles de participer à la construction de ce « Sénégal de paix, de prospérité et de partage des richesses », dont Amadou BA se porte aujourd’hui garant.

La plateforme Amadou Moy Intérêt Sénégal – AMIS entend jouer pleinement sa partition pour la victoire dès le premier tour en faveur d’Amadou BA, dont le leadership, les compétences, l’expérience, les qualités humaines, les réalisations et l’excellente connaissance du Plan Sénégal Emergent (PSE) s’imposent d’évidence.

L’engagement d’Amadou BA à poursuivre la réalisation du PSE, en accordant une place spéciale à l’emploi des jeunes et à l’autonomisation des femmes, et les grandes orientations stratégiques du PSE priorité jeunesse 2035 rassurent davantage.

La plateforme AMIS s’ajoute à la Coalition Benno Bokk Yakaar (BBY),en convainquant les électeurs qui restent jusqu’à ce jour incertains de leur choix et en renforçant l’attractivité d’Amadou BA auprès de cette masse silencieuse.

A l’orée donc de l’exécution intégrale du PSE et de l’avènement du gaz et du pétrole, Amadou BA représente le leader présidentiel idéal pour le Sénégal et saura répondre aux attentes légitimes de l’ensemble des citoyens sénégalais.

Pour toutes ces raisons, des sénégalaises et des sénégalais de tout âge et de tous les horizons, se sont fortement mobilisés autour de la plateforme AMIS, s’engageant à jouer leur partition pour une vulgarisation efficace de la vision d’Amadou BA et son ambition pour une prospérité partagée.

Ousseynou DIALLO

Chargé de la Communication et de la stratégie électorale 

AMADOU MOY INTERET SENEGAL

NATANGUE BOU WASSARO

Un hommage émouvant et respectueux : Me Sidiki Kaba à Amadou Bâ

Dans un moment empreint d’émotion et de respect, le nouveau Premier ministre du Sénégal, Me Sidiki Kaba, a prononcé des paroles chaleureuses à l’égard de son prédécesseur, Amadou Bâ, lors d’une cérémonie marquant le départ officiel de ce dernier de la Primature. Dans une ambiance vibrante de chants de griots en langue mandingue, Me Sidiki Kaba a exprimé sa profonde gratitude et son admiration pour le travail accompli par Amadou Bâ au service du pays.

« Je vous ai vu à l’œuvre, je m’en inspirerai… votre mission à la tête de ces hautes stations a été possible parce qu’il y a eu de la compétence et une volonté de traduire en actes la vision du président Macky Sall, » a déclaré Me Sidiki Kaba, témoignant ainsi du respect et de l’admiration qu’il porte à son prédécesseur. Ces mots résonnent comme une reconnaissance sincère du dévouement et de la compétence d’Amadou Bâ dans l’exercice de ses fonctions.

Me Sidiki Kaba n’a pas manqué de saluer la contribution d’Amadou Bâ à la diplomatie sénégalaise, soulignant qu’il avait mené cette mission avec discrétion mais avec efficacité, en s’appuyant sur les fondamentaux établis depuis l’époque de Senghor. Il a loué une diplomatie fondée sur la paix, le bon voisinage et le développement, mettant ainsi en lumière l’importance de ces principes dans les relations internationales du Sénégal.

Poursuivant son discours, Me Sidiki Kaba a également souligné le professionnalisme et l’humilité avec lesquels Amadou Bâ avait coordonné les activités du gouvernement, montrant ainsi son respect envers ses collègues et collaborateurs. « Mr le premier ministre, vous avez coordonné avec brio les activités du gouvernement, mais avec respect et beaucoup d’humilité devant tous vos collaborateurs, » a-t-il ajouté, témoignant ainsi de la qualité du leadership et de la gestion de son prédécesseur.

Cette transition en douceur à la Primature reflète la volonté commune de servir le peuple sénégalais avec dévouement et compétence. Me Sidiki Kaba, « le voisin de Amadou Bâ » comme ils se nomment mutuellement et affectueusement, a ainsi rendu un hommage sincère et émouvant à Amadou Bâ, marquant le début d’une nouvelle ère dans la gouvernance du Sénégal.

Macky Sall reçoit l’initiative pour la réunification des ailes politiques et armées du MFDC

Le Président sénégalais, Macky Sall, a accueilli vendredi l’Initiative pour la réunification des ailes politiques et armées du Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (MFDC) ainsi que d’anciens combattants de la faction de Diakay dans le département de Bignona. Cette rencontre fait suite à la signature d’un accord de cessation des hostilités en mai dernier.

Macky Sall a salué le « courage historique » des participants et a souligné l’importance de les accompagner dans leur réinsertion sociale. L’événement intervient après le dépôt d’armes par au moins 250 combattants du MFDC en mai 2023 lors d’une cérémonie à Mangone, une localité du département de Bignona qui abritait autrefois une importante base du mouvement indépendantiste.

La cérémonie a été qualifiée d’événement historique par le gouverneur de Ziguinchor, Guédj Diouf, soulignant que les négociations ont duré près de trois ans et ont été menées dans la plus grande discrétion par des personnes engagées et désireuses de paix.

Cette initiative témoigne des efforts continus déployés par le gouvernement sénégalais pour parvenir à une résolution pacifique du conflit en Casamance et favoriser la réconciliation nationale.

Alassane Ouattara a demandé à trois reprises à Macky Sall de quitter le pouvoir

Le Président ivoirien, Alassane Ouattara, aurait, à trois reprises, conseillé à son homologue sénégalais, Macky Sall, de quitter le pouvoir à l’issue de son mandat, selon des informations rapportées par Africa Intelligence. Ces conseils ont été prodigués lors d’entretiens téléphoniques les 8 et 15 février, ainsi qu’en marge du sommet de la CEDEAO à Abuja le 24 février.

Les échanges téléphoniques ont eu lieu avant la décision du Conseil constitutionnel sénégalais d’invalider le report de l’élection présidentielle, survenant alors que Macky Sall était confiant quant à une décision favorable des Sages en sa faveur.

Le 24 février, lors d’une rencontre en marge du sommet de la CEDEAO, Alassane Ouattara aurait discuté avec Macky Sall pendant plus d’une heure, lui réitérant son conseil de quitter le pouvoir à la fin de son mandat, fixée officiellement au 2 avril.

Macky Sall semble avoir suivi ce conseil, alignant sa position sur la décision du Conseil constitutionnel d’annuler la fixation de la date de la présidentielle au 2 juin, conformément aux recommandations du dialogue national, et fixant la date du scrutin au 24 mars.

Zahra Iyane Thiam s’exprime sans détour sur le compagnonnage avec Macky Sall

Suite à la fixation de la date de l’élection présidentielle au 24 mars par le président Macky Sall, et à la période de campagne électorale décrétée du 9 au 22 mars, Zahra Iyane Thiam, Directrice générale de l’Agence sénégalaise de Promotion des Exportations (ASEPEX) et membre influente de l’Alliance pour la République (APR), partage ses sentiments dans un entretien avec Les Échos.

Zahra Iyane Thiam se réjouit de la décision présidentielle et exprime sa confiance en Macky Sall en soulignant son engagement en faveur de la paix et de la stabilité au Sénégal. Elle affirme que le président n’a jamais failli lorsqu’il s’agit de défendre les intérêts du pays. Elle déclare : « J’ai toujours su que quand le brouillard s’estompera, les meilleures des décisions seront prises dans l’intérêt exclusif du Sénégal. »

Interrogée sur ses relations avec Macky Sall, Zahra Iyane Thiam assure que tout est en ordre. Elle précise que le président est le chef de son parti, et leurs relations respectent les normes politiques et institutionnelles. Elle évoque également le malaise au sein du camp présidentiel, soulignant que chacun est libre de donner sa position lorsque les mots d’ordre ne sont pas donnés.

Concernant le report de l’élection, Zahra Iyane Thiam explique que le président a accepté la décision des institutions et réaffirme son engagement en faveur de la république. Elle critique ceux qui remettent en question la républicanité du président et insiste sur le respect des institutions.

En conclusion, Zahra Iyane Thiam se présente comme un acteur politique actif qui pose ses actes politiques tout en respectant les mots d’ordre lorsque ceux-ci sont donnés. Elle insiste sur le caractère républicain du président Macky Sall et dénonce toute tentative de remettre en question cet engagement.

NOUVEAU GOUVERNEMENT: MACKY SALL CHASSE LES « AFFIDÉS » À AMADOU BA

Lors du dernier Conseil des ministres, le président de la République, Macky Sall, a pris la décision de dissoudre le gouvernement en place. Cette annonce intervient dans un contexte préélectoral alors que la campagne pour l’élection présidentielle prévue le 24 mars prochain bat son plein. Me Sidiki Kaba a été désigné pour remplacer Amadou Ba à la Primature, libérant ainsi ce dernier pour qu’il puisse se consacrer entièrement à sa campagne électorale, selon les dires de Yoro Dia, le ministre et porte-parole de la Présidence.

Cependant, le remaniement ministériel intervenu ce vendredi a conduit au limogeage de plusieurs personnalités considérées comme des proches d’Amadou Ba. Parmi les ministres limogés figurent Fatou Diané, ex-ministre de la Femme, de la Famille et de la Protection des Enfants ; Lat Diop, ex-ministre des Sports ; Doudou Ka, ex-ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération ; Cheikh Oumar Hann, ancien ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation ; El Hadji Momar Samb, ancien ministre délégué auprès du Garde des Sceaux, ministre de la Justice, chargé de la Bonne gouvernance de la Promotion des droits humains ; et Samba Sy, ex-ministre du Travail, du Dialogue social, des Organisations professionnelles et des Relations avec les institutions.

Parmi les personnalités limogées, Samba Sy avait exprimé son opposition à la loi d’amnistie générale. De plus, lors du lancement du dialogue national initié par le chef de l’État, il avait également exigé la tenue de l’élection présidentielle avant la fin du mandat présidentiel, le 2 avril.

En ce qui concerne les nouveaux ministres, Mouhamadou Moustapha Ba a été nommé ministre de l’Économie, des Finances et du Plan, tandis que Mouhamadou Makhtar Cissé prend la tête du ministère de l’Intérieur. Mame Mbaye Niang hérite des portefeuilles du Tourisme et des Sports, tandis qu’Oumar Youm a été désigné ministre des Forces armées. Mankeur Ndiaye occupe le poste de ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, tandis qu’Angélique Manga est nommée ministre auprès du ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, chargée des Sénégalais de l’extérieur. Ismaïla Madior Fall quitte les Affaires étrangères pour occuper le poste de ministre, directeur de cabinet auprès du président de la République.

Ce remaniement ministériel s’inscrit dans un contexte politique tendu à l’approche de l’élection présidentielle et marque un changement significatif dans la composition du gouvernement sénégalais.

Composition du nouveau gouvernement : 34 ministres nommés par Macky Sall

Le président sénégalais Macky Sall a récemment annoncé la composition de son nouveau gouvernement, dirigé par le Premier ministre Sidiki Kaba. Voici la liste complète des 34 ministres nommés, couvrant un large éventail de portefeuilles ministériels :

  1. Sidiki Kaba – Premier ministre
  2. Aissata Tall Sall – Ministre de la Justice, de la Bonne gouvernance et de la Promotion des Droits humains
  3. Mouhamadou Makhtar Cissé – Ministre de l’Intérieur
  4. Oumar Youm – Ministre des Forces Armées
  5. Mankeur Ndiaye – Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur
  6. Mouhamadou Moustapha Ba – Ministre de l’Economie, des Finances et du Plan
  7. Antoine Félix Diome – Ministre du Pétrole et des Énergies
  8. Mansour Faye – Ministre des Infrastructures, des transports terrestres et du désenclavement
  9. Mame Mbaye Niang – Ministre des Sports et du Tourisme
  10. Moussa Baldé – Ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation
  11. Serigne Mbaye Thiam – Ministre de l’Eau et de l’Assainissement
  12. Mariama Sarr – Ministre de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion
  13. Oumar Sarr – Ministre des Mines et de la Géologie
  14. Samba Ndiobene Ka – Ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire
  15. Thérèse Faye Diouf – Ministre de la Femme, de la Famille, de l’Equité et du Développement communautaire
  16. Annette Seck – Ministre du Travail, du Dialogue social et des Relations avec les institutions
  17. Marie Khemess Ngom Ndiaye – Ministre de la Santé et de l’Action sociale
  18. Abdoulaye Saidou Sow – Ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique
  19. Alioune Ndoye – Ministre de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique
  20. Abdou Karim Fofana – Ministre du Commerce, de la Consommation, des Petites et moyennes entreprises, porte-parole du gouvernement
  21. Modou Diagne Fada – Ministre des Collectivités territoriales, de l’Aménagement et du Développement des territoires
  22. Aliou Sow – Ministre de la Culture, des Industries créatives, du Patrimoine historique et des Loisirs
  23. Moustapha Diop – Ministre du Développement industriel et des Petites et moyennes industries
  24. Birame Faye – Ministre de l’Artisanat et de la Transformation du secteur informel
  25. Pape Malick Ndour – Ministre de la Jeunesse, de l’Entrepreneuriat et de l’emploi
  26. Pape Sagna Mbaye – Ministre des Pêches et de l’Economie maritime
  27. Antoine Mbengue – Ministre du Transport aérien et du Développement des infrastructures aéroportuaires
  28. Victorine Ndéye – Ministre de la Microfinance et de l’Economie sociale et solidaire
  29. Daouda Dia – Ministre de l’Elevage et des Productions animales
  30. Moussa Bocar Thiam – Ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique
  31. Gallo Ba – Ministre de la Fonction publique et de la Transformation du secteur public
  32. Pape Amadou Ndiaye – Ministre auprès du ministre des infrastructures, des transports terrestres et du désenclavement, chargé du développement des chemins de fer
  33. Mamadou Saliou Sow – Ministre auprès du ministre de l’intérieur, chargé de la sécurité de proximité et de la protection civile
  34. Issakha Diop – Ministre auprès du ministre de l’assainissement, chargé de la prévention et de la gestion des inondations
  35. Angélique Manga – Ministre auprès du ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, chargée des Sénégalais de l’extérieur
  36. Ismaila Madior Fall – Ministre, directeur de cabinet auprès du président de la République

Le Dakarois Quotidien N°128 – du 09 et 10/03/24

Le Dakarois Quotidien N°128 – du 09 et 10/03/24
🔴 NOUVEAU GOUVERNEMENT: MACKY SALL CHASSE LES « AFFIDÉS » À AMADOU BA

● Retour des hommes de confiance comme Mame Mbaye Niang
● Mouhamadou Makhtar Cissé promu ministre de l’Intérieur
● Doudou Ka et ses comparses virés

Remaniement Ministériel : Mame Mbaye Niang nommé Ministre des Sports

Le Sénégal connaît actuellement un important remaniement gouvernemental, marqué par l’annonce de la composition d’une nouvelle équipe dirigée par le Premier Ministre Me Sidiki Kaba. Parmi les changements significatifs, on observe une nouvelle nomination au ministère des Sports, poste occupé désormais par Mame Mbaye Niang.

Cette décision a été précédée du départ de Lat Diop, qui occupait auparavant cette fonction. Mame Mbaye Niang se voit également attribuer le ministère du Tourisme, ce qui lui confère une double responsabilité dans la promotion du sport et du tourisme au Sénégal. Cette double nomination témoigne de la volonté du gouvernement de renforcer ces secteurs clés de l’économie nationale.

La nomination de Mame Mbaye Niang intervient dans un contexte politique chargé, alors que le pays se prépare pour l’élection présidentielle prévue le 24 mars prochain. Il est intéressant de noter que le départ de Lat Diop survient après seulement cinq mois en fonction, ce qui pourrait être lié à la proximité de l’échéance électorale. En effet, il est prévu que les nouveaux ministres restent en place pour une durée limitée, jusqu’à la fin du mandat du président Macky Sall et de son gouvernement actuel.

Cette transition ministérielle revêt une importance particulière, car le secteur du sport joue un rôle essentiel dans la société sénégalaise, tant sur le plan social que sur le plan économique. De même, le tourisme représente un pilier majeur de l’économie nationale, avec un fort potentiel de croissance et de développement.

Dans ce contexte, Mame Mbaye Niang devra relever de nombreux défis, notamment en matière de promotion du sport de haut niveau, de développement des infrastructures sportives, et de valorisation du patrimoine touristique du Sénégal. Sa nomination suscite ainsi de nombreuses attentes quant à sa capacité à dynamiser ces secteurs clés et à contribuer au développement global du pays.

En conclusion, le remaniement ministériel actuel traduit la volonté du gouvernement sénégalais de renforcer son action dans des domaines stratégiques tels que le sport et le tourisme. La nomination de Mame Mbaye Niang au poste de ministre des Sports et du Tourisme marque le début d’une nouvelle phase dans la politique de promotion et de développement de ces secteurs vitaux pour l’avenir du Sénégal.

Investir dans les Femmes : Ziguinchor réaffirme son engagement lors de la Journée Internationale de la Femme

En ce vendredi 8 mars 2024, Ziguinchor, ville emblématique du sud du Sénégal, s’est mobilisée pour célébrer la Journée Internationale de la Femme sous le thème évocateur : « Investir en faveur des femmes : accélérer le rythme ». Cette journée symbolique a été l’occasion pour les femmes de la région de faire le point sur les progrès accomplis, tout en soulignant les défis persistants auxquels elles font face.

La coordination générale du comité consultatif de la femme Ndeye Marie Thiam a ouvert les débats en mettant en lumière les avancées significatives réalisées jusqu’à présent grâce à l’engagement de l’État sénégalais. Cependant, elle a également tenu à dénoncer avec fermeté les violences faites aux femmes, appelant à une prise de conscience collective pour mettre fin à ces pratiques inacceptables.

Un des points majeurs abordés lors de cette journée a été la question de la paix en Casamance, région marquée par un conflit prolongé. Les femmes de Ziguinchor ont exprimé leur volonté de voir une résolution définitive de cette crise, appelant toutes les parties impliquées à s’engager dans un processus de paix inclusif et durable.

Par ailleurs, les femmes ont plaidé pour un soutien financier accru en faveur de leurs initiatives entrepreneuriales. Elles ont souligné leur volonté de participer activement au développement économique de la région en créant des entreprises et des unités de transformation. Dans ce contexte, la révision du code de la famille a été évoquée comme une mesure essentielle pour garantir une plus grande équité et protection des droits des femmes.

En résumé, la Journée Internationale de la Femme à Ziguinchor a été marquée par un appel unanime à l’action en faveur des femmes, tant sur le plan social, économique que politique. Les femmes de la région ont réaffirmé leur détermination à contribuer pleinement à la construction d’une société plus juste et égalitaire, où chacun et chacune pourra réaliser son plein potentiel.

AS – Le Dakarois Ziguinchor

Passation de service entre Sidiki Kaba et Amadou Ba prévue ce samedi

Une cérémonie officielle de passation de service entre le nouveau Premier ministre Sidiki Kaba et son prédécesseur Amadou Ba est programmée pour ce samedi à 11h à la Primature.

Cette passation de service intervient après la dissolution du gouvernement par le président Macky Sall, mercredi dernier, et la nomination de Sidiki Kaba au poste de Premier ministre en remplacement d’Amadou Ba, désigné comme candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar pour l’élection présidentielle prévue le 24 mars.

Me Sidiki Kaba, qui occupait précédemment le poste de ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, est un juriste de formation ayant déjà exercé plusieurs fois en tant que ministre. Sa nomination en tant que Premier ministre le place comme le cinquième à occuper ce poste sous la présidence de Macky Sall depuis 2012.

Cette passation de service symbolise le début d’une nouvelle étape dans la gouvernance du pays et marque la transition vers une nouvelle direction sous la conduite de Sidiki Kaba.

Appui aux malades du Cancer : Les femmes de l’ONAS marquent le 8 mars

L’Association Nationale des Femmes de l’Office National de l’Assainissement du Sénégal (ANFO) a célébré le 8 mars d’une manière spéciale cette année. Dans un geste de solidarité et de soutien, elles ont manifesté leur engagement envers les femmes et la communauté en général.

Le Directeur Général de l’ONAS, Mamadou Mamour Diallo, a souligné l’importance de placer la femme au cœur des principes de management de l’organisation. Il a mis en avant les compétences des femmes qui occupent des postes de responsabilité au sein de l’ONAS et a promis de continuer à favoriser leur promotion.

Dans cet esprit, le Directeur Général a instruit le Directeur des Ressources Humaines à accorder une attention particulière aux revendications des femmes de l’ONAS. La Présidente de l’ANFO, Ndèye Adja Diop, a quant à elle appelé à une promotion accrue des femmes à des postes de responsabilité, ainsi qu’à un soutien renforcé en matière de formation et de renforcement de capacités.

En parallèle à cette célébration, l’ANFO a manifesté sa solidarité envers les patients atteints de cancer à l’Hôpital Dalal Jamm de Guédiawaye. Un appui a été remis au Directeur Général de l’hôpital, Moussa Sam Daff, afin d’aider les malades dans leur combat contre la maladie. Ce geste a été salué par le Directeur Général de l’hôpital, qui a souligné l’importance de telles initiatives dans le soutien aux patients, qui font face à des difficultés tant psychologiques que financières dans leur lutte contre le cancer.

L’ANFO, par ces actions, démontre son engagement en faveur de la promotion des femmes et du bien-être de la communauté, et souligne l’importance de la solidarité et de l’entraide dans la lutte contre les défis de santé publique.

Macky Sall salue la bravoure et la résilience des femmes Sénégalaises à l’occasion du 8 Mars

En ce 8 mars, Journée internationale des droits des femmes, le président sénégalais Macky Sall a exprimé son admiration pour « la bravoure, la résilience des femmes et leur contribution inestimable dans tous les secteurs de la vie ». À l’occasion de cette journée symbolique, dédiée à la célébration des droits des femmes sous le thème « Investir en faveur des femmes : accélérer le rythme », le chef de l’État a souligné l’importance de reconnaître le rôle crucial des femmes dans la société.

Macky Sall a appelé à l’engagement collectif pour « travailler ensemble pour un avenir où chaque femme peut s’épanouir et réaliser son plein potentiel ». Il a réaffirmé l’engagement du Sénégal à être un pays où chaque femme est respectée, appréciée et entendue. Le président a conclu en lançant un appel à l’action : « Ensemble, accélérons vers un avenir équitable et inclusif pour tous ».

Cette déclaration de Macky Sall met en lumière la reconnaissance officielle de l’importance des femmes dans tous les aspects de la vie au Sénégal, et souligne l’engagement continu envers l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes dans le pays.

4-Avril : pas de défilé, Macky Sall opte pour la sobriété

À l’occasion de la fête d’indépendance du 4-Avril, le président de la République, Macky Sall, a décidé d’opter pour la sobriété pour marquer sa dernière célébration en tant que chef d’État. Conformément aux informations relayées par Libération dans son édition de ce vendredi, aucune parade militaire n’est prévue sur le boulevard du Centenaire.

Selon des sources anonymes citées par le journal, une approche minimaliste sera adoptée, similaire à celle mise en place lors des restrictions liées à la Covid-19. Ainsi, la célébration consistera principalement en une levée des couleurs au Palais présidentiel.

Cette décision de privilégier la sobriété pour la fête d’indépendance marque une transition vers une approche plus modeste pour cette commémoration. En renonçant au défilé militaire traditionnel, le président Macky Sall semble vouloir marquer cette occasion avec une symbolique plus empreinte de retenue.

Il est important de noter que cette décision intervient dans un contexte particulier, marqué par la fin du mandat présidentiel de Macky Sall. Cette dernière fête d’indépendance sous sa présidence prend ainsi une signification particulière, et le choix de la sobriété peut être interprété comme un geste de transition vers une nouvelle ère politique au Sénégal.

Palais : Macky Sall et Sidiki Kaba travaillent sur la formation du nouveau gouvernement

Suite à la nomination de Me Sidiki Kaba en tant que Premier ministre en remplacement de Amadou Ba, une séance de travail prolongée a eu lieu hier au palais de la République entre le Président Macky Sall et son nouveau Premier ministre.

Selon les informations du quotidien Les Échos, cette réunion avait pour objectif de réfléchir à la composition du nouveau gouvernement, dont l’annonce officielle pourrait intervenir ce vendredi. La formation du cabinet ministériel est un processus complexe qui implique la prise en compte de divers facteurs, notamment les compétences des membres, la représentativité des différentes sensibilités politiques, et les défis nationaux à relever.

La même source avance que des ajustements significatifs pourraient être apportés, avec le départ de certains ministres actuels. Cette décision pourrait s’inscrire dans une volonté de renouvellement et d’adaptation aux enjeux contemporains du Sénégal.

Il est à noter que la formation d’un nouveau gouvernement est une étape cruciale dans le processus politique d’un pays, déterminant la direction politique et les priorités de l’administration. Les citoyens et observateurs seront attentifs à la composition de ce nouveau cabinet ministériel, cherchant des indications sur les orientations futures du gouvernement sous la direction du Premier ministre Sidiki Kaba.

« Bonne mission pour la suite » : Les adieux émouvants de Macky Sall aux gendarmes assurant sa sécurité

Lors de l’inauguration de l’état-major de la Maison militaire, le président sénégalais, Macky Sall, a adressé des adieux émouvants aux agents de la Gendarmerie responsables de sa sécurité et de celle de sa famille. En présence du colonel Adama Guèye, Gouverneur du Palais, Macky Sall a salué le dévouement et le sens de l’honneur dont font preuve ces agents.

« C’est avec plaisir que je m’adresse à vous, d’abord pour vous exprimer ma fierté, ma satisfaction sur le sens de l’honneur que vous donnez à votre mission, celle d’assurer la protection du président de la République et les membres de sa famille que vous faites avec honneur et dignité », a déclaré le président.

Il a souligné l’évolution positive de la Maison militaire, tant en termes d’effectifs que de matériel, de logistique et de conditions de travail. Macky Sall a exprimé sa reconnaissance envers les agents pour leur engagement et leur professionnalisme.

Le président a également évoqué la réalité de la vie institutionnelle et a assuré les gendarmes de son attention continue envers leurs conditions de travail. Il a conclu en exhortant les agents à continuer de servir l’État et la République avec le même dévouement sous le successeur éventuel.

« Encore une fois merci et bonne mission pour la suite. Je vous invite à toujours servir l’État et la République comme vous le faites si bien, car la Gendarmerie nationale et particulièrement la Maison militaire restent les derniers remparts de la République », a conclu Macky Sall.

Ces adieux émouvants témoignent de la relation forte entre le président sortant et les agents qui ont veillé sur sa sécurité tout au long de son mandat.

Le Dakarois Quotidien N°127 – du 08/03/24

Le Dakarois Quotidien N°127 – du 08/03/24
🔴 Élection présidentielle 2024 : Les enjeux de la dévalorisation du code électoral

Présidentielle du 24 mars au Sénégal : Macky Sall fixe la période de la campagne électorale

Le Sénégal se prépare activement pour l’élection présidentielle qui aura lieu le 24 mars prochain. Le président en exercice, Macky Sall, a récemment pris une décision cruciale en fixant la période officielle de la campagne électorale à travers un décret présidentiel.

Ce décret, émis suite aux décisions du Conseil constitutionnel, stipule que la campagne électorale débutera le samedi 9 mars 2024 à zéro heure et prendra fin le vendredi 22 mars 2024 à minuit. Ces dates, conformes aux dispositions légales et constitutionnelles en vigueur, permettront aux candidats en lice de présenter leurs programmes et de convaincre les électeurs.

Il est important de souligner que cette période de campagne électorale se déroulera en conformité avec les dispositions du Code électoral sénégalais en matière de propagande électorale. Cela garantira un déroulement juste et transparent de la compétition politique, tout en offrant une plateforme équitable à tous les candidats pour exprimer leurs idées et leurs projets pour l’avenir du pays.

Le décret confie la responsabilité de superviser l’exécution de ces dispositions à plusieurs ministres et hauts fonctionnaires, notamment le ministre de l’Intérieur, le ministre des Forces armées, le Garde des Sceaux, ministre de la Justice, et d’autres personnalités clés telles que le Président de la Commission électorale nationale autonome et le Président du Conseil national de régulation de l’Audiovisuel. Ces acteurs auront pour mission d’assurer le bon déroulement de la campagne électorale et de veiller au respect des règles électorales établies.

Cette annonce marque ainsi le coup d’envoi officiel de la période de campagne électorale au Sénégal. Les prochaines semaines seront donc cruciales, car elles permettront aux électeurs de se familiariser avec les différents programmes politiques proposés par les candidats et de faire un choix éclairé lors du jour du scrutin.

Dans un climat politique chargé et animé par des enjeux majeurs pour l’avenir du pays, la période de campagne électorale représente une occasion importante pour le peuple sénégalais de participer activement au processus démocratique et de décider de la direction que prendra leur nation dans les années à venir.

Macky Sall inaugure les nouveaux locaux de la Maison militaire, soulignant son importance stratégique

Le président de la République du Sénégal, Macky Sall, a procédé jeudi à l’inauguration des nouveaux locaux de l’état-major de la Maison militaire. Cette structure, essentielle à la sécurité du Président de la République et de sa famille, a été relocalisée dans des installations modernes et fonctionnelles.

Lors de la cérémonie d’inauguration, le Chef de l’État a exprimé sa satisfaction quant à la réorganisation et à la montée en puissance de la Maison militaire, soulignant son rôle crucial dans la protection du plus haut dirigeant du pays et de sa famille. Cette structure, en charge de la sécurité présidentielle, joue un rôle stratégique dans le maintien de l’ordre et la préservation de la stabilité.

La présidence a partagé cette étape importante sur les réseaux sociaux, mettant en avant l’engagement du président Sall en faveur de la modernisation et du renforcement des infrastructures liées à la sécurité nationale. La cérémonie a réuni des responsables de haut niveau, dont le Colonel Adama Guèye, gouverneur du Palais, soulignant l’importance accordée à cette inauguration.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre des efforts continus du gouvernement pour renforcer les capacités de sécurité et assurer la protection du chef de l’État ainsi que de ses proches. Les nouveaux locaux offrent des installations modernes et adaptées aux besoins opérationnels de la Maison militaire, contribuant ainsi à l’efficacité de ses missions sécuritaires.

Le Conseil constitutionnel et Macky Sall s’alignent sur la date du 24 mars pour la Présidentielle sénégalaise

Suite aux récents développements et aux incertitudes entourant la date de l’élection présidentielle au Sénégal, le Conseil constitutionnel a publié un communiqué signé par le président Mamadou Badio Camara, officialisant la décision d’aligner la date du scrutin sur celle fixée par le président Macky Sall.

Dans ce document, le Conseil constitutionnel annonce que la Présidentielle se tiendra le dimanche 24 mars 2024, conformément aux décrets présidentiels n°2024-690 et n°2024-691 du 6 mars 2024. Ces décrets ont été notifiés au Conseil constitutionnel par lettre n°504/PR/SG le même jour.

Le Conseil constitutionnel justifie cette décision en soulignant que la fixation de la date de l’élection présidentielle et la convocation du corps électoral relèvent des prérogatives légales du président de la République. Le Conseil constitutionnel a exercé ces prérogatives par substitution afin de pallier l’inertie de l’Administration et de répondre à l’exigence constitutionnelle de la reprise du processus électoral interrompu, permettant la tenue du scrutin avant la fin du mandat présidentiel.

Cette décision met fin à la controverse autour de la date de l’élection, mais elle pourrait susciter des réactions de la part de certains candidats qui avaient exprimé des réserves concernant le raccourcissement de la période de campagne électorale. L’alignement du Conseil constitutionnel sur la date du 24 mars offre cependant une clarification importante, jetant les bases d’une nouvelle phase du processus électoral au Sénégal.

Sénégal : Des adieux émouvants entre Macky Sall et Amadou Bâ lors de la dissolution du gouvernement

Le président Macky Sall a pris une décision marquante lors du Conseil des ministres de ce mercredi en annonçant la dissolution du gouvernement. Dans le cadre de cette restructuration, il a déchargé Amadou Bâ de ses fonctions de Premier ministre, lui permettant ainsi de se consacrer pleinement à la campagne électorale en vue de la présidentielle prévue avant fin mars. Sidiki Kaba a été nommé pour le remplacer.

Selon des sources anonymes citées par L’Observateur, les adieux entre Macky Sall et Amadou Bâ ont été empreints d’émotion. Le président a exprimé sa gratitude envers Amadou Bâ, soulignant sa ténacité au cours d’une année difficile pour le gouvernement. « Cette année n’a pas été facile pour nous. Mais, Amadou, vous avez tenu avec toute l’équipe. Maintenant c’est le moment de vous libérer pour aller sur le terrain pour la campagne électorale. On va y aller ensemble. Tout le monde va accompagner et appuyer pour la victoire », aurait déclaré le président Sall.

Amadou Bâ, dans ses adieux, aurait loué la grandeur du président Macky Sall qui a respecté les décisions du Conseil constitutionnel. Il aurait également exprimé sa volonté de travailler main dans la main avec la famille présidentielle.

L’ancien Premier ministre a conclu ses hommages en retraçant les étapes de son compagnonnage avec le président : « Vous m’avez trouvé à la Direction générale des Impôts et Domaines, un poste prestigieux pour tout cadre de son rang, vous m’avez élevé à des niveaux supérieurs jusqu’à faire de moi votre candidat. Je vous en serai toujours reconnaissant. »

Cette dissolution du gouvernement et ces changements majeurs surviennent dans un contexte électoral tendu au Sénégal, avec une présidentielle imminente et des enjeux politiques significatifs pour l’avenir du pays. Les développements futurs seront scrutés de près par la population sénégalaise et la communauté internationale.

Victimes de l’attaque au cocktail Molotov à Yarakh : Refus catégorique de l’amnistie

Les cicatrices laissées par l’attaque au cocktail Molotov du bus Tata de la ligne 65 à Yarakh en août dernier persistent, symbolisées par le refus catégorique de deux victimes, Modou Guèye et Khady Sarr, d’accepter l’amnistie proposée par le gouvernement sénégalais. Ces deux survivants, toujours en lutte pour guérir de leurs blessures physiques et émotionnelles, rejettent fermement l’idée d’effacer les faits qui ont bouleversé leur vie.

Modou Guèye, filmé rampant pour échapper aux flammes après l’attaque perpétrée par quatre individus encagoulés, refuse de pardonner. Les brûlures qu’il a subies ne sont pas encore cicatrisées, et il continue à recevoir des soins pour retrouver l’usage de ses bras. Ses enfants, dévoués à son chevet, ont vu leurs vies bouleversées par les séquelles de l’attaque. « Leur but était de nous tuer tous. Ils ont réussi en partie. Je fais partie des derniers qui ont réussi à s’extirper du bus », confie-t-il.

Khady Sarr, une autre survivante âgée de 42 ans, a également été touchée par les séquelles de l’attaque. Après son évacuation à l’hôpital de Pikine, elle a choisi de retourner dans son village pour des soins traditionnels, évitant ainsi les souvenirs douloureux à Dakar. Cependant, son retour a été marqué par des difficultés, notamment la perte de son emploi et la nécessité de survivre avec le soutien d’amis.

Les deux survivants expriment leur opposition ferme à la loi d’amnistie adoptée récemment par l’Assemblée nationale. Ils rejettent cette initiative gouvernementale qui vise à apaiser le champ politique en effaçant les crimes passés. Khady Sarr déclare : « Je suis contre l’effacement des faits qui m’ont mise dans cette situation. » Elle souligne également les défis qu’elle rencontre pour obtenir un certificat médical, dénonçant des frais de 15 000 F CFA exigés par l’hôpital.

Les témoignages de Modou Guèye et Khady Sarr mettent en lumière les conséquences à long terme des actes violents sur les individus et soulignent la complexité de la justice et de la réconciliation dans de tels contextes. Alors que le Sénégal continue à débattre des implications de l’amnistie, la voix des victimes refusant d’oublier demeure un élément crucial du dialogue national.

Élection présidentielle au Sénégal : Macky Sall choisit le 24 mars, suscitant des interrogations

La date de la prochaine élection présidentielle au Sénégal fait l’objet d’une attention particulière, alors que le Conseil constitutionnel a proposé le 31 mars, rejetant ainsi la date du 2 juin issue du dialogue national. Cependant, le Président Macky Sall a surpris en écartant cette proposition pour retenir le 24 mars, une décision qui a suscité des interrogations quant à ses motivations.

Dans un arrêt rendu public ce mercredi, le Conseil constitutionnel a suggéré le 31 mars comme date pour l’élection présidentielle. Cette proposition a été transmise au Président Macky Sall, mais dans la même journée, le chef de l’État a écarté cette date au profit du 24 mars. Selon des sources, Macky Sall a justifié ce choix en invoquant la coïncidence entre le 31 mars et la célébration de Pâques.

L’Observateur rapporte que le Président a pris cette décision après avoir obtenu des garanties quant à une organisation efficace du scrutin par les services compétents. Suite à cela, Macky Sall aurait donné des instructions à son cabinet pour préparer deux projets de décrets : l’un fixant la date de l’élection présidentielle et l’autre convoquant le corps électoral.

Avant de trancher, le Président Macky Sall aurait consulté quelques-uns de ses proches, notamment des juristes éminents tels que les ministres Ismaïla Madior Fall, Antoine Félix Diome, Me Oumar Youm, et Me Sidiki Kaba. Cette démarche suggère une volonté de s’entourer de conseils juridiques avisés pour prendre une décision cruciale pour l’avenir politique du pays.

La décision de Macky Sall de fixer la date au 24 mars déclenchera probablement des débats et discussions au sein de la classe politique sénégalaise. Les considérations liées à la cohérence du calendrier électoral avec les fêtes religieuses soulignent la complexité de la planification des élections dans un contexte où des facteurs divers influent sur le processus politique.

À mesure que la campagne électorale prendra de l’ampleur, il sera intéressant de voir comment cette décision de Macky Sall sera perçue par la population sénégalaise et comment elle influencera le déroulement du processus électoral.

COMMUNIQUE DE PRESSE

Au moment de quitter les fonctions de Premier ministre de la République du Sénégal, j’exprime mes remerciements les plus sincères au Chef de l’Etat, S.E.M. Macky SALL, pour sa confiance et l’honneur qu’il m’a fait durant toutes ces années au service de notre nation.

Il m’a offert l’opportunité de remplir des missions exaltantes à un haut niveau de responsabilité pour le développement du Sénégal et le bien-être des populations.
Je le remercie également de m’avoir confirmé comme candidat de l’Apr et
de la coalition BBY.

Aussi, je vais, dès ce soir, me consacrer pleinement à la préparation de
l’élection présidentielle, avec toutes les équipes constituées, pour une
victoire dès le premier tour.
Sur ce chemin de défis que nous devons relever ensemble, nous mettrons
à profit l’expérience acquise à côté du leader de l’Alliance pour la République, mon parti, et de la coalition Benno Bokk Yaakaar, le Président Macky Sall, pour rassembler, fédérer et mobiliser l’ensemble des
Sénégalais pour réaliser notre ambition majeure qui est d’être le Président de l’emploi et de l’entreprenariat des jeunes et des femmes, du pouvoir d’achat des familles sénégalaises, de la paix et de la sécurité de notre cher pays.

Fait à Dakar, le 6 mars 2024

PREMIER MINISTRE AMADOU BA
Candidat à l’élection présidentielle

Aliou Sall exprime sa fierté et son soutien indéfectible au Président Macky Sall

Aliou Sall, compagnon politique du Président Macky Sall, a récemment exprimé toute sa fierté et son soutien inconditionnel envers le chef de l’État sénégalais. Dans une déclaration poignante, Aliou Sall a loué les qualités exceptionnelles de leadership et le dévouement sans faille de Macky Sall envers la nation sénégalaise.

Dans ses propos, Aliou Sall a salué le leadership remarquable du Président Macky Sall, le qualifiant de « très Grand Président, à tout point de vue ». Il a souligné l’engagement sans réserve de Macky Sall à assumer honorablement ses responsabilités présidentielles, ainsi que sa sincérité dans l’acceptation des décisions du Conseil constitutionnel.

Aliou Sall a également exprimé sa loyauté renouvelée envers le Président Macky Sall, affirmant son engagement indéfectible envers sa vision et ses actions pour le Sénégal. Il a chaleureusement félicité le Président pour le travail monumental accompli à la tête du pays, reconnaissant le dévouement et l’engagement du chef de l’État envers le progrès et le bien-être de la nation.

Cette déclaration reflète non seulement le soutien politique solide d’Aliou Sall envers le Président Macky Sall, mais aussi l’admiration sincère pour son leadership et son engagement envers le développement et la prospérité du Sénégal. En exprimant sa fierté d’être associé au leadership du Président Macky Sall, Aliou Sall renforce l’unité et la cohésion au sein de leur parti politique, tout en soulignant l’importance de la continuité du leadership pour le progrès national.

Le Dakarois Quotidien N°126 – du 07/03/24

Le Dakarois Quotidien N°126 – du 07/03/24
🔴 Le Duel des Dates de l’élection présidentielle : Le bras de fer entre Macky et les 7 sages

Première réaction du nouveau Premier ministre Sidiki Kaba : Engagement envers le service du peuple sénégalais

Suite à sa nomination en tant que Premier ministre du Sénégal, Me Sidiki Kaba a adressé ses premières paroles publiques, marquant ainsi le début de son mandat à la tête du gouvernement. Dans un discours empreint de détermination et de vision, le nouveau Premier ministre a exprimé son engagement envers le service du peuple sénégalais et sa volonté de relever les défis du pays.

Me Kaba a tout d’abord exprimé sa profonde gratitude envers le président Macky Sall pour la confiance qu’il lui a accordée en le nommant à ce poste prestigieux. Il a souligné son engagement à travailler en étroite collaboration avec le président et l’ensemble du gouvernement pour mettre en œuvre des politiques qui répondent aux besoins et aux aspirations du peuple sénégalais.

Dans son discours, le Premier ministre a mis en avant les priorités de son mandat, notamment la promotion du développement économique, le renforcement de la cohésion sociale et la promotion de la démocratie et des droits de l’homme. Il a affirmé sa détermination à lutter contre les inégalités sociales et à garantir l’accès équitable aux services essentiels pour tous les citoyens du pays.

Me Sidiki Kaba a également rendu hommage à son prédécesseur, Amadou Ba, pour son dévouement et son engagement envers le service public. Il a promis de poursuivre sur la voie tracée par le gouvernement sortant tout en apportant sa propre vision et son expérience à la tête du gouvernement.

Enfin, le Premier ministre a appelé à l’unité nationale et à la solidarité entre tous les Sénégalais, soulignant que c’est seulement en travaillant ensemble que le pays pourra surmonter les défis qui se dressent sur son chemin et réaliser son plein potentiel de développement.

La première réaction de Me Sidiki Kaba en tant que Premier ministre témoigne de sa détermination à servir le peuple sénégalais et à œuvrer pour le bien-être de tous les citoyens du pays. Son discours visionnaire inspire l’espoir et la confiance en un avenir meilleur pour le Sénégal.

Adoption du projet de loi d’amnistie générale au Sénégal : Une décision controversée pour apaiser les tensions politiques

Mercredi soir, l’Assemblée nationale du Sénégal a voté en faveur du projet de loi portant amnistie générale des actes de violence liés à la politique, survenus entre février 2021 et février 2024. Cette décision, approuvée par 95 députés, a été contestée par 49 autres, tandis que deux députés se sont abstenus.

Le projet de loi, qui avait été présenté en Conseil des ministres le 28 février, fait suite aux manifestations violentes qui ont secoué le pays depuis le déclenchement de procédures judiciaires à l’encontre de l’opposant Ousmane Sonko, accusé de viols répétitifs et de menaces de mort par une employée d’un salon de massage à Dakar.

Le texte vise à apaiser le climat politique et social, renforcer la cohésion nationale et consolider le dialogue national. Il permettra également à certaines personnes, ayant eu des démêlés avec la justice, de participer pleinement à la vie démocratique du pays.

L’amnistie concerne tous les faits pouvant être qualifiés d’infractions criminelles ou correctionnelles, commis entre le 1er février 2021 et le 25 février 2024, tant au Sénégal qu’à l’étranger, et liés à des manifestations ou ayant des motivations politiques. Cette mesure couvre également les infractions commises à travers tous les supports de communication.

Selon le document soumis aux députés, l’amnistie entraîne la remise totale de toutes les peines principales, accessoires et complémentaires, ainsi que la disparition de toutes les déchéances, exclusions, incapacités et privations de droits attachées à la peine.

Cette décision suscite un débat houleux au sein de la société sénégalaise, certains la considérant comme une étape nécessaire pour restaurer la paix et la stabilité, tandis que d’autres la critiquent, craignant qu’elle n’ouvre la voie à l’impunité pour des actes de violence politique.

Alors que le Sénégal se prépare pour une élection présidentielle cruciale, cette amnistie générale soulève des questions sur l’équité du processus électoral et la garantie de la responsabilité des acteurs politiques. Son impact sur la démocratie et sur la justice sociale dans le pays sera observé de près dans les mois à venir.

Élection présidentielle : Le scrutin fixé au 24 mars 2024 et la formation d’un nouveau gouvernement

Dans un tournant majeur pour la politique sénégalaise, le Président de la République a officiellement dévoilé la date de l’élection présidentielle : ce sera le dimanche 24 mars 2024. Cette annonce tant attendue ouvre une nouvelle ère de mobilisation politique dans le pays, alors que les citoyens se préparent à choisir leur prochain leader.

La fixation de cette date cruciale intervient après des mois de spéculations et de préparations, marquant le début officiel de la course présidentielle. Les partis politiques et les candidats auront désormais un calendrier clair pour organiser leurs campagnes et présenter leurs programmes aux électeurs sénégalais.

En parallèle à cette annonce, le Président a également révélé la composition d’un nouveau gouvernement. Cette décision reflète la volonté de l’exécutif de reconfigurer son équipe pour répondre aux défis actuels et aux aspirations du peuple sénégalais. Le Président a exprimé sa gratitude envers le Premier Ministre sortant, Monsieur Amadou BA, ainsi qu’envers tous les ministres sortants pour leur engagement et leurs réalisations au service du pays.

Cette nouvelle étape politique suscite des attentes considérables quant à la direction que prendra le Sénégal dans les années à venir. Le Plan Sénégal Émergent, salué par le Président pour ses résultats exceptionnels, continuera probablement de servir de cadre stratégique pour le développement du pays, sous la conduite du prochain gouvernement.

La formation du nouveau gouvernement et la fixation de la date de l’élection présidentielle soulignent l’importance de la participation citoyenne et de la stabilité politique dans la construction d’un avenir prospère pour le Sénégal. Les prochains mois seront marqués par un dialogue politique intensifié, une compétition électorale animée et, ultimement, par le choix démocratique des dirigeants du pays.

À mesure que la date de l’élection approche, la nation sénégalaise se trouve à un moment charnière de son histoire politique, prête à façonner son avenir à travers un processus démocratique robuste et inclusif.

COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 06 MARS 2024

Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 06 Mars 2024, à partir de 17 heures, au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Macky SALL.

A l’entame de sa communication, le Président de la République est revenu sur la réception, le lundi 04 mars 2024, du rapport du dialogue national et de la saisine pour avis du Conseil constitutionnel.

A cet effet, le Chef de l’Etat a félicité, à nouveau, les participants et les Présidents des deux (2) Commissions, le Ministre de l’Intérieur et le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur (assurant l’intérim du Garde des Sceaux, Ministre de la Justice), et leurs équipes pour le bon déroulement des travaux.

Après la transmission le même jour au Conseil constitutionnel d’une saisine, pour avis, sur les conclusions, recommandations et propositions du Dialogue national portant sur : (i) la fixation de la date de l’élection présidentielle ; (ii) l’examen éventuel des candidatures à l’élection présidentielle ; (iii) les dispositions à prendre à l’expiration du mandat du Président de la République, le 02 avril 2024, le Chef de l’Etat a pris acte de la décision n° 60/E/2024 du Conseil constitutionnel du 5 mars 2024 .

Le Président de la République a informé le Conseil des Ministres de la fixation de la date de l’élection présidentielle au dimanche 24 mars 2024.

Le Chef de l’Etat a, par ailleurs, félicité l’ensemble des gouvernements qui se sont succédés sous son autorité depuis 12 ans pour les résultats exceptionnels obtenus dans le cadre de la mise en œuvre du Plan Sénégal émergent.

Le Président de la République a aussi informé le Premier Ministre et les ministres de la formation d’un nouveau Gouvernement.

Le Chef de l’Etat a remercié et félicité le Premier Ministre, Monsieur Amadou BA et l’ensemble des ministres pour le travail remarquable accompli, dans les tous secteurs de la vie économique, sociale et environnementale.

Abordant la journée internationale des femmes, le Président de saisi l’occasion pour adresser mes chaleureuses félicitations aux femmes du Sénégal pour leur engagement permanent au service des familles, mais également leur mobilisation exceptionnelle dans la vie nationale et la pacification de l’espace public.

Le Chef de l’Etat a, dès lors, demandé au Gouvernement de prendre toutes les dispositions pour le succès des célébrations de la Journée internationale des femmes sur l’étendue du territoire national.

Sur le climat social, la gestion et le suivi des affaires intérieures, le Président de la République s’est incliné devant la mémoire des personnes victimes du chavirement d’une pirogue aux larges de Saint-Louis, en présentant les condoléances de la Nation aux familles éplorées et en souhaitant prompt rétablissement aux rescapés déjà pris en charge par l’Etat.

Le Chef de l’Etat a appelé à un changement notable de paradigme dans la gestion préventive de la problématique nationale et internationale de l’émigration clandestine face à la recrudescence du phénomène de la migration irrégulière et son développement fulgurant.

Dans sa communication, le Premier Ministre a d’abord réaffirmé son soutien aux décisions du Président de la République suite à l’avis du Conseil Constitutionnel du 05 Mars 2024.

Le Premier Ministre a également réitéré ses remerciements et sa gratitude au Chef de l’Etat pour la confiance placée en sa personne à différentes positions gouvernementales durant les 10 dernières années, avant d’exprimer sa fierté pour sa participation aux différentes réalisations et progrès au bénéfice de notre pays et de nos populations dans le cadre du Plan Sénégal émergent.

Le Premier Ministre est enfin revenu sur le suivi de la coordination de l’activité gouvernementale en évoquant :

  • la visite à Saint Louis après les évènements tragiques en mer ;
  • le Conseil interministériel sur l’évaluation et la  définition des priorités des politiques de promotion et de soutien aux femmes ;
  • le Conseil interministériel sur les projets de mobilisation et de valorisation de nos eaux de surface ;
  • la réunion ministérielle sur l’évaluation des engagements du Gouvernement vis-à-vis des revendications syndicales.

AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES

  • le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a fait une communication sur la situation internationale ;
  • le Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a fait une communication sur la situation pédagogique et sociale dans les établissements d’enseignement supérieur, l’orientation des nouveaux bacheliers;

AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES

  • le projet de décret fixant la date de l’élection de l’élection présidentielle ;
  • le projet de décret portant convocation du corps électoral pour l’élection présidentielle du 24 mars 2024 ;
  • le projet de décret abrogeant et remplaçant le décret 2020-2393 du 30 décembre 2020 portant création du Comité interministériel de lutte contre la migration irrégulière (CILMI) en remplacement du Comité interministériel de lutte contre l’Emigration clandestine (CILEC) ;
  • le projet de décret portant transfert du patrimoine du train express régional (TER) à la Société nationale de gestion du patrimoine du TER « SEN-TER S.A » ;
  • le projet de décret portant dénomination du « Campus franco-sénégalais » en « Université Rose Dieng France-Sénégal » ;
  • le projet de décret portant création et fixant les règles d’organisation et de fonctionnement du Conseil National des Femmes du Sénégal (CNF-SENEGAL).

AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES

Le Président de la République a pris les décisions suivantes :

  • Monsieur Abdoulaye FAYE, Administrateur civil principal, est nommé Secrétaire général du Ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, poste vacant ;
  • Monsieur Aliou DIAO, Vice-Consul au Consulat général du Sénégal à Bordeaux, est nommé Consul général du Sénégal à Barcelone, nouvelle création.
  • Monsieur Alioune Badara LY, aménagiste, précédemment Directeur des Paysages urbains et des Espaces publics à la Direction générale du Cadre de Vie et de l’Hygiène publique, est nommé Directeur général du Cadre de Vie et de l’Hygiène publique au Ministère de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique, en remplacement de Monsieur Abou BA, appelé à d’autres fonctions.
  • Monsieur Abou BA, Administrateur civil, précédemment Directeur général du Cadre de Vie et de l’Hygiène publique au Ministère de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique, est nommé Directeur général de la Société nationale de Gestion intégrée des Déchets (SONAGED-SA) au Ministère de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique, en remplacement de Monsieur Mass THIAM, appelé à d’autres fonctions.
  • Monsieur Aboune DIATTA, Inspecteur du Travail et de la Sécurité sociale, est nommé Directeur de la Gestion prévisionnelle des Effectifs, des Emplois et des Compétences à la Direction générale de la Fonction publique au Ministère de la Fonction publique et de la Transformation du Secteur public, poste vacant.
  • Monsieur Amadou NDIAYE, Ingénieur Agronome Zootechnicien, précédemment Coordonnateur de la Cellule des Etudes et de la Planification, est nommé Directeur de la Planification, de l’Evaluation et des Statistiques au Ministère de l’Elevage et des Productions animales, poste vacant.

Fait à Dakar, le 06 mars 2024

Le Ministre du Commerce, de la Consommation

et des Petites et moyennes Entreprises,

Porte-parole du Gouvernement

Abdou Karim FOFANA

Nomination de Me Sidiki Kaba en tant que Premier ministre : Nouveau chapitre dans la gouvernance

Dans une annonce inattendue, le président de la République du Sénégal, Macky Sall, a pris la décision de dissoudre le gouvernement à l’issue du Conseil des ministres de ce mercredi. Cette décision marque un tournant significatif dans la politique nationale et ouvre la voie à de nouveaux développements.

Selon les informations confirmées par la Radiodiffusion Télévision Sénégalaise (Rts), c’est Me Sidiki Kaba, actuellement ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, qui a été choisi pour occuper le poste de Premier ministre. Il remplace ainsi Amadou Ba, ancien titulaire de cette fonction.

La nomination de Me Sidiki Kaba au poste de Premier ministre soulève des questions sur les orientations futures du gouvernement et sur les priorités du président Macky Sall dans la gestion des affaires publiques. En tant que figure bien établie au sein de l’administration sénégalaise, Me Sidiki Kaba apporte une expertise et une expérience significatives qui pourraient façonner la politique gouvernementale à venir.

Cette décision intervient à un moment crucial pour le Sénégal, alors que le pays se prépare à des élections présidentielles et que divers défis, tant sur le plan national qu’international, nécessitent une attention particulière.

Il sera intéressant de voir comment le nouveau Premier ministre abordera les défis actuels et quelles seront ses priorités en matière de gouvernance. De même, il est essentiel de surveiller les réactions de l’opinion publique et des acteurs politiques face à ce changement de leadership au sein du gouvernement.

Nous continuerons à suivre de près cette évolution politique et à fournir des mises à jour dès qu’elles seront disponibles.

Dissolution du gouvernement : Macky Sall prend une décision radicale

Lors du Conseil des ministres tenu aujourd’hui à 18 heures, le Président Macky Sall a annoncé la dissolution de son gouvernement, marquant ainsi un tournant majeur dans la scène politique sénégalaise.

Cette décision, survenue de manière soudaine, intervient dans un contexte de tensions croissantes autour de l’organisation de l’élection présidentielle prévue. Elle témoigne également des défis politiques et des enjeux cruciaux auxquels le pays est confronté.

Les raisons exactes de cette dissolution n’ont pas encore été précisées, mais il est probable que le président cherche à réorganiser son équipe gouvernementale pour mieux répondre aux défis actuels et apaiser les tensions politiques.

Cette annonce suscite des interrogations quant aux implications immédiates sur la gouvernance du pays, ainsi que sur le processus électoral en cours. La dissolution du gouvernement pourrait avoir des répercussions sur la préparation et la supervision de l’élection présidentielle à venir, ainsi que sur la gestion des affaires courantes du pays.

Il est désormais crucial de surveiller de près les prochaines étapes que le président Sall prendra pour former un nouveau gouvernement et pour assurer la continuité de la gouvernance dans un climat politique tendu.

Dans ce contexte d’incertitude politique, il est essentiel que toutes les parties prenantes, y compris les dirigeants politiques et la société civile, restent engagées dans la promotion de la paix, de la stabilité et de la démocratie au Sénégal.

La dissolution du gouvernement représente un développement significatif qui souligne l’importance des prochaines semaines dans le pays, alors que les Sénégalais se préparent à choisir leur prochain leader lors de l’élection présidentielle à venir. Selon Madiambal Diagne sur X

Rejet des conclusions du dialogue national par le Conseil constitutionnel : Nouveaux rebondissements dans la course Présidentielle

Dans une décision qui pourrait avoir des implications majeures pour la stabilité politique du Sénégal, le Conseil constitutionnel a officiellement rejeté les conclusions du dialogue national, mettant ainsi en lumière des tensions croissantes autour de l’organisation de l’élection présidentielle prévue.

Le motif principal de ce rejet semble résider dans le non-respect de la Constitution en ce qui concerne la fixation de la date du scrutin. Le Conseil constitutionnel a souligné que choisir une date au-delà de la durée du mandat du Président de la République en exercice est contraire aux dispositions constitutionnelles en vigueur.

De plus, cette décision a également des répercussions directes sur le nombre de candidats participant à l’élection présidentielle. Seuls les 19 candidats retenus par une décision antérieure du Conseil seront autorisés à participer à la compétition, excluant ainsi certains prétendants à la magistrature suprême.

Une autre question sensible soulevée par cette décision est celle du maintien du président sortant, Macky Sall, au pouvoir au-delà de la date prévue pour la fin de son mandat. Les sages du Conseil constitutionnel ont clairement indiqué que les dispositions constitutionnelles sur le maintien en fonction après la fin du mandat ne s’appliqueraient pas si l’élection n’a pas lieu avant la fin du mandat en cours. Cela pourrait potentiellement prolonger le mandat de Macky Sall si l’élection n’a pas lieu dans les délais impartis.

Cette décision du Conseil constitutionnel ouvre la voie à des scénarios politiques complexes et incertains, alors que le pays se dirige vers une période électorale critique. Elle suscite également des inquiétudes quant à la légitimité et à la transparence du processus électoral, ce qui pourrait alimenter les tensions politiques et sociales déjà palpables dans le pays.

Dans ce contexte, il est impératif que les autorités sénégalaises s’efforcent de garantir un processus électoral transparent, inclusif et conforme aux principes démocratiques, afin d’éviter toute escalade des tensions et de préserver la stabilité politique du pays.

Oumar Sow, ministre conseiller du président Macky Sall, S’oppose à la loi d’amnistie : « Pour la vérité, la justice et la mémoire des victimes »

Au sein de la mouvance présidentielle, rares sont ceux qui osent exprimer publiquement leur opposition à la loi d’amnistie actuellement soumise au vote à l’Assemblée nationale sénégalaise. Oumar Sow, ministre conseiller du Président Macky Sall et responsable apériste à Yeumbeul, se démarque en assumant ouvertement son opposition à cette loi. Il exprime le besoin de vérité, de justice, et de reconnaissance en mémoire des victimes des événements tragiques qui ont secoué le pays depuis mars 2021.

Dans un texte intégral, Oumar Sow dénonce fermement la loi d’amnistie générale, qu’il considère comme une tentative d’effacer les souffrances et les injustices infligées aux citoyens lors des événements tragiques récents. Il refuse de voir les conséquences néfastes, telles que la destruction de biens, la perte d’emplois et de biens pour des centaines de personnes, la mort de jeunes, et la disparition de certains concitoyens, être oubliées sous le prétexte de l’amnistie.

Oumar Sow exprime son exigence de vérité et souligne la nécessité de soutenir les familles des victimes, les entrepreneurs et les travailleurs dans l’informel. Il refuse que cette loi d’amnistie générale serve à obscurcir la vérité et à protéger ceux qu’il considère comme les coupables des troubles récents.

Malgré son engagement envers le Président Macky Sall pendant ses 12 années au pouvoir, Oumar Sow refuse d’être complice de cette loi qu’il perçoit comme une tentative d’occulter les responsabilités. Il dénonce les tractations et les manœuvres visant à ternir le bilan du président. Tout en réaffirmant son soutien au Premier Ministre Amadou Ba, candidat unique de la coalition Benno Bokk Yaakar à l’élection présidentielle, Oumar Sow s’oppose avec vigueur à une loi qu’il estime imposée par des « affairistes ».

Le positionnement d’Oumar Sow au sein de la mouvance présidentielle, s’opposant publiquement à la loi d’amnistie, met en lumière les dissensions internes et les enjeux politiques entourant cette proposition législative. Son appel en faveur de la vérité, de la justice, et de la mémoire des victimes souligne l’importance des principes éthiques et moraux dans le débat politique actuel au Sénégal.

Loi d’amnistie au Sénégal : Mame Makhtar Guéye de Jamra appelle Macky Sall à suivre l’exemple d’Abdoulaye Wade

L’ONG Jamra, par le biais de son vice-président Mame Makhtar Guéye, a exprimé son désaccord quant au projet de loi d’amnistie actuellement examiné à l’Assemblée nationale du Sénégal. Lors d’une entrevue avec Seneweb dans l’émission « Entretien Spécial », Mame Makhtar Guéye a souligné que, dans le pire des cas, le président Macky Sall devrait s’inspirer de la manière dont l’ancien président Abdoulaye Wade avait abordé la question de l’amnistie il y a plusieurs années.

« Non seulement nous (Jamra) sommes contre cette loi d’amnistie, mais nous avons également écrit au président de la République pour lui faire part de notre désaccord et des raisons », a déclaré Mame Makhtar Guéye. Selon lui, pour que cette loi puisse être acceptable, elle devrait être encadrée par des formes juridiques et des principes éthiques, à l’instar de l’approche adoptée par Abdoulaye Wade.

« Nous avons demandé à Macky Sall de mettre les formes juridiques et d’entourer cette loi de principes éthiques comme l’avait fait Abdoulaye Wade. Il ne faut surtout pas la faire de cette manière, en fast-track. Il faut juger ces personnes, qu’on puisse situer les responsabilités. Après, s’il (Macky Sall) veut les gracier, qu’il le fasse avant de les amnistier », a ajouté Mame Makhtar Guéye.

Il a insisté sur l’importance de juger les personnes responsables des actes graves commis pendant les manifestations, avant d’envisager toute forme d’amnistie. Il a également rappelé la démarche d’Abdoulaye Wade, qui avait gracié les responsables avant de les amnistier, tout en veillant à indemniser les familles des victimes.

Par ailleurs, la ministre de la Justice, Aissata Tall Sall, a annoncé à l’Assemblée nationale qu’un mécanisme d’indemnisation serait mis en place pour les familles des victimes après l’adoption de la loi d’amnistie.

Levée du Bracelet Électronique d’El Malick Ndiaye : Une décision judiciaire au Cœur de l’actualité Politique

Dans le paysage politique sénégalais déjà mouvementé, une décision judiciaire récente a attiré l’attention de tous les observateurs : la levée du bracelet électronique d’El Malick Ndiaye, ancien membre du mouvement ex-Pastef. Cette mesure, prise à la veille d’un événement politique majeur, soulève des questions sur les implications juridiques et politiques qui en découlent.

El Malick Ndiaye a été au centre d’une affaire judiciaire complexe, accusé de diffuser des fausses nouvelles et de perturber l’ordre public. Cette affaire, survenue dans un contexte politique tendu, a attiré l’attention des médias et du public, devenant un sujet de débat et de controverse.

Le 20 février 2024, l’avocat d’El Malick Ndiaye, Me Moussa Sarr, a déposé une requête auprès du juge d’instruction du 1er cabinet d’instruction, Oumar Maham Diallo, demandant la mainlevée du bracelet électronique qui surveillait les mouvements de son client. Cette requête a été acceptée par le juge, qui a ordonné la levée de la mesure de placement sous surveillance électronique.

La décision du juge Maham Diallo a des implications importantes à la fois sur le plan juridique et politique. Sur le plan juridique, elle signifie que Ndiaye n’est plus soumis à la surveillance par bracelet électronique, ce qui lui offre une certaine liberté de mouvement. Cependant, il lui est toujours assigné de rester dans la région de Dakar, ce qui limite ses déplacements.

Sur le plan politique, cette décision intervient à un moment critique, alors que le pays se prépare à un événement politique majeur : le vote du projet de loi sur l’amnistie générale des faits liés aux manifestations politiques. La levée du bracelet électronique pourrait potentiellement avoir des répercussions sur l’issue de ce vote et sur l’avenir politique d’El Malick Ndiaye.

La levée du bracelet électronique a suscité des réactions diverses au sein de la classe politique et de la société civile. Certains voient cette décision comme une étape vers la réhabilitation de Ndiaye, tandis que d’autres la critiquent comme un signe de clémence excessive envers un accusé de crimes graves.

Dans ce contexte, il est crucial de surveiller de près les développements ultérieurs de cette affaire et de comprendre les implications plus larges pour la justice et la politique au Sénégal. La décision du juge Maham Diallo pourrait avoir un impact durable sur le paysage politique et juridique du pays, faisant de cette affaire un sujet de discussion et de débat continu.

Dialogue pour l’Avenir du Sénégal : Abdou Karim Guèye appelle à la discussion entre Sonko et Macky Sall

Dans un récent entretien accordé à Dakarmatin, Abdou Karim Guèye, mieux connu sous le nom de Karim Xrum Xaxx, a plaidé en faveur d’un dialogue constructif entre Ousmane Sonko et le président de la République du Sénégal, Macky Sall. Cette déclaration intervient dans un contexte politique tendu marqué par des divisions et des tensions.

Face à Pape Alé Niang, Abdou Karim Guèye a souligné l’importance pour Sonko de tendre la main à Macky Sall en vue d’un dialogue ouvert sur l’avenir du pays. Malgré les différences politiques et les défis auxquels le pays est confronté, Guèye estime qu’un tel dialogue est essentiel pour surmonter les obstacles et promouvoir le bien-être du Sénégal.

L’activiste a mis en lumière le fait que, malgré sa détention, Sonko reste un acteur clé dans le paysage politique sénégalais. Selon Guèye, le véritable obstacle pour Macky Sall n’est autre que le maire de Ziguinchor, une allusion à Sonko. Il a également souligné que le président Sall aspirait à dialoguer pour l’intérêt supérieur de la nation, et que le moment était venu pour Sonko de saisir cette opportunité.

Abdou Karim Guèye a plaidé en faveur d’un dialogue empreint de respect et de compréhension mutuelle, insistant sur le fait que l’intérêt national devrait primer sur toute autre considération. Il a exprimé sa confiance dans l’intelligence du peuple sénégalais, affirmant qu’ils sont capables de comprendre les véritables motivations des actions des dirigeants politiques.

En conclusion, Karim Xrum Xaxx a rappelé que Sonko n’a jamais refusé de dialoguer pour l’avenir du pays, laissant entendre qu’il est temps pour les deux parties de s’asseoir autour de la table et de trouver des solutions aux défis auxquels le Sénégal est confronté.

Cette prise de position d’Abdou Karim Guèye illustre la nécessité d’un dialogue inclusif et constructif pour promouvoir la stabilité et le développement au Sénégal. Alors que le pays cherche à surmonter ses divisions politiques, les appels à la réconciliation et à la collaboration sont essentiels pour créer un avenir meilleur pour tous les citoyens.

Loi d’Amnistie : La Plateforme Avenir Senegaal Bi Ñu Begg s’Oppose Farouchement

La proposition de loi d’amnistie au Sénégal a suscité des réactions vives et contrastées au sein de la classe politique et de la société civile. Parmi les voix s’élevant contre cette initiative se trouve la plateforme politique Avenir Senegaal Bi Ñu Begg, qui a exprimé son opposition catégorique à cette mesure.

L’initiative de loi d’amnistie, présentée comme un moyen de favoriser la réconciliation nationale et de tourner la page sur les tensions politiques et sociales des dernières années, a été accueillie avec scepticisme par de nombreux acteurs politiques et citoyens. Pour la Plateforme Avenir Senegaal Bi Ñu Begg, cette loi représente une menace pour la justice et les droits humains fondamentaux.

Selon les responsables de la plateforme, cette loi accorderait une « impunité totale et définitive » aux présumés responsables de graves violations des droits humains commises pendant la période couverte par la loi. Cette position est en contradiction avec les principes éthiques inscrits dans la Constitution sénégalaise et constitue une injustice envers les victimes des abus.

Dans un communiqué public, la Plateforme Avenir Senegaal Bi Ñu Begg a vigoureusement condamné la proposition de loi d’amnistie, la qualifiant de politiquement inopportune et moralement inacceptable. Ils ont dénoncé ce qu’ils considèrent comme une tentative du président Macky Sall de manipuler l’opposition en utilisant les prisonniers politiques comme des pions dans un jeu politique.

La plateforme a appelé à la libération immédiate des détenus politiques, dont Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye, et a insisté sur le fait que cette libération ne nécessite pas une loi d’amnistie. Ils ont également demandé la tenue d’enquêtes indépendantes pour établir les responsabilités dans les violences et les violations des droits humains.

La Plateforme Avenir Senegaal Bi Ñu Begg a exhorté les députés à voter contre la loi d’amnistie lors du vote à l’Assemblée nationale. Ils ont appelé à la mobilisation de tous ceux qui défendent les intérêts du Sénégal pour rejeter fermement cette mesure et ont encouragé tout candidat de l’opposition qui arriverait au pouvoir en 2024 à travailler pour abroger cette loi.

Enfin, la plateforme a rejeté la tentative de diversion du président Macky Sall et a exigé que la date de l’élection présidentielle soit fixée conformément à la décision du Conseil constitutionnel.

La position ferme de la Plateforme Avenir Senegaal Bi Ñu Begg met en lumière les divisions profondes et les tensions croissantes au sein de la politique sénégalaise. Alors que le pays se prépare à des élections cruciales et à des décisions importantes concernant son avenir politique, le débat sur la loi d’amnistie continue de faire rage, reflétant les enjeux complexes et les divergences d’opinions au sein de la société sénégalaise.

Loi d’Amnistie : La Polémique fait rage à la veille du vote à l’Assemblée Nationale

À la veille du vote de la loi d’amnistie à l’Assemblée nationale du Sénégal, le pays est plongé dans une vive polémique, révélant les profondes divisions au sein de la classe politique et de la société civile. Cette proposition de loi, initiée par le président Macky Sall, vise à amnistier les personnes accusées de crimes commis lors des manifestations survenues entre février 2021 et février 2024, ainsi que celles arrêtées pour des motifs politiques. Mais son examen en commission et les déclarations des différents acteurs politiques ont ravivé les tensions et suscité un débat passionné sur l’avenir du pays.

D’un côté, les partisans de la loi d’amnistie affirment qu’elle est nécessaire pour favoriser la réconciliation nationale et pacifier le climat politique, notamment après les troubles sociaux survenus dans le pays. Ils mettent en avant l’importance de tourner la page sur les événements douloureux du passé et de permettre aux personnes impliquées dans ces incidents de retrouver leur liberté et de participer pleinement à la vie démocratique du pays. Pour eux, cette amnistie est un geste de clémence et de réconciliation, contribuant ainsi à renforcer l’unité nationale et à restaurer la confiance dans les institutions.

De l’autre côté, les détracteurs de la loi d’amnistie la considèrent comme une atteinte à la justice et un encouragement à l’impunité. Ils soulignent que cette proposition pourrait empêcher la poursuite des responsables de violences et de violations des droits de l’homme, sapant ainsi les efforts visant à garantir l’état de droit et à lutter contre l’impunité. De plus, certains estiment que l’amnistie ne devrait pas être accordée sans que les victimes des crimes commis pendant les manifestations ne reçoivent justice et réparation. Pour eux, l’amnistie ne peut être envisagée que dans le cadre d’un processus de vérité, de justice et de réparation pour toutes les parties concernées.

Au sein de la classe politique, les avis sont partagés. Si certains partis soutiennent fermement la loi d’amnistie, d’autres s’y opposent vigoureusement. Les députés de la Coalition DéthiéFALL 2024 ont exprimé leur opposition au projet de loi, le qualifiant d’injuste pour le peuple sénégalais et les familles des victimes. De même, les députés de Pastef ont critiqué le Parti démocratique sénégalais (PDS), affirmant que ce dernier manquait de sérieux et tentait de manipuler l’opinion publique en ce qui concerne le vote de la loi d’amnistie.

Dans ce climat de controverse et de tension, le vote de la loi d’amnistie à l’Assemblée nationale s’annonce comme un moment décisif pour l’avenir du pays. Les débats promettent d’être animés et les enjeux sont considérables. Il reviendra aux députés de prendre une décision éclairée, en tenant compte des intérêts et des préoccupations de tous les citoyens sénégalais, dans le respect des principes démocratiques et de l’état de droit.

Toussaint Manga Critique la Loi d’Amnistie : Une « Foire de Prétextes » selon l’Ancien Parlementaire

Ce mercredi 6 mars, les députés de l’Assemblée nationale du Sénégal sont convoqués pour le vote du projet de loi d’amnistie. Cependant, Toussaint Manga, ancien parlementaire récemment libéré de prison, exprime son opposition à cette initiative. Sur sa page Facebook, il dénonce ce qu’il considère comme une tentative de légitimation des actions répressives de la « mafia politico-judiciaire » contre les militants du Pastef, parti politique d’opposition.

Selon Toussaint Manga, la période couverte par la loi d’amnistie correspond aux moments où les militants du Pastef ont été victimes de violence, d’emprisonnement et de persécution. Il remet en question les motivations derrière cette loi, affirmant qu’elle ne profitera pas aux véritables victimes, mais plutôt à ceux qui ont perpétré les actes répressifs.

L’ancien parlementaire dénonce également toute tentative de lier la loi d’amnistie à la libération de Ousmane Sonko, leader emblématique du Pastef. Selon lui, cette tentative vise à discréditer le parti d’opposition et à légitimer les actions répressives du gouvernement.

Toussaint Manga critique également le processus de dialogue national à Diamniadio, auquel le Pastef n’a pas participé, soulignant que les décisions prises lors de ces discussions ne reflètent pas les intérêts des véritables victimes.

En conclusion, il appelle les députés à rejeter la loi d’amnistie et à respecter la mémoire des victimes en votant « Non ». Pour lui, cette loi représente une « foire de prétextes » utilisée par certains pour se protéger et pour discréditer l’opposition politique.

Opposition Ferme de la Coalition DéthiéFALL2024 au Projet de Loi d’Amnistie

La Coalition DéthiéFALL2024 s’oppose résolument au vote imminent de la loi d’amnistie, considérant que cela représente une injustice flagrante pour le peuple sénégalais, en particulier pour les familles des victimes. Alors que la séance plénière pour le vote de ce projet de loi est prévue demain, le 06 mars 2024, à l’Assemblée nationale, la Coalition exprime son opposition catégorique à cette initiative.

Dans un communiqué, le président de la Coalition souligne que bien que le pardon et la réconciliation soient des vertus louables, la vérité et l’identification des responsables des événements survenus entre février 2021 et février 2024 sont tout aussi cruciales. Pour la Coalition, la recherche de la vérité est indispensable avant tout pardon, et la quête de justice est essentielle pour une véritable réconciliation.

Ainsi, fidèle à ses principes de transparence et d’intégrité, la Coalition DéthiéFALL2024 rejette fermement ce projet de loi, qu’elle considère comme visant principalement à garantir l’impunité. Elle appelle donc la classe politique à rester vigilante et à se mobiliser contre le président Macky Sall, qu’elle accuse de tenter de diviser l’opposition sur des questions qui ne servent que ses intérêts personnels, et ce, à quelques semaines seulement de la fin de son mandat.

Dans un contexte politique tendu et incertain, cette opposition de la Coalition DéthiéFALL2024 souligne les profondes divisions et les enjeux cruciaux qui entourent le projet de loi d’amnistie, jetant ainsi une lumière vive sur les défis démocratiques auxquels le Sénégal est confronté.

Vote de la loi d’amnistie : Les députés du PDS suivront la position de Yewwi Askan Wi

Dans un communiqué de presse diffusé aujourd’hui, les députés du Parti démocratique sénégalais (PDS) du groupe parlementaire Liberté, démocratie et changement ont annoncé leur position sur le projet de loi d’amnistie qui sera soumis au vote demain mercredi à l’Assemblée nationale.

Dans ce communiqué, les députés du PDS ont affirmé leur intention de voter conformément à la position exprimée par les députés du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi. Cette décision est motivée par le respect de la tradition de dialogue et des valeurs de paix, de pardon, de réconciliation et de démocratie, auxquelles le PDS se dit attaché.

Le groupe parlementaire Yewwi Askan Wi, affilié à la formation politique dirigée par Ousmane Sonko, est considéré comme étant principalement concerné par ce projet de loi d’amnistie. Ainsi, les députés du PDS ont décidé de suivre la position exprimée par ce groupe parlementaire.

Cependant, les députés du PDS ont précisé que si le groupe Yewwi Askan Wi refuse de voter en faveur de la loi d’amnistie, ils préféreraient que le texte soit retiré. Cette position témoigne de leur volonté de respecter les décisions prises par les principaux acteurs impliqués dans ce projet de loi.

Par ailleurs, les parlementaires libéraux ont salué l’initiative du président de la République, Macky Sall, visant à apaiser le climat politique et social et à renforcer la cohésion nationale à la suite des événements douloureux de mars 2021. Ils considèrent que ce projet de loi d’amnistie permettra non seulement la libération d’Ousmane Sonko, mais aussi celle de nombreux autres jeunes Sénégalais, leur offrant ainsi la possibilité de rejoindre leur famille avant le mois béni de Ramadan.

En conclusion, les députés du PDS ont affirmé leur engagement en faveur de la démocratie et de la stabilité nationale, tout en exprimant leur volonté de suivre les orientations du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi dans le cadre du vote sur la loi d’amnistie.

Loi d’Amnistie : Mamadou Lamine Diallo interpelle sur l’urgence et la transparence

La controverse autour de la proposition de loi d’amnistie portée par le président Macky Sall continue de faire rage au sein de la classe politique sénégalaise. Dans ce débat houleux, le député Mamadou Lamine Diallo se distingue en soulevant des questions cruciales concernant l’urgence de cette initiative présidentielle et l’importance de la transparence dans le processus législatif.

Dans un récent tweet, Mamadou Lamine Diallo a exprimé son étonnement face à la hâte déployée par le gouvernement pour faire adopter cette loi d’amnistie. Il se demande pourquoi une telle urgence est accordée à cette proposition, alors que d’autres questions cruciales, telles que la finalisation du processus électoral en cours, demeurent en suspens. Cette réflexion soulève des doutes quant aux motivations réelles derrière l’initiative présidentielle.

De plus, le député met en lumière l’importance de donner voix aux familles des victimes concernées par les événements à l’origine de cette proposition de loi d’amnistie. Il estime que ces familles devraient être consultées et soutenues dans la défense de leurs intérêts, ce qui soulève des questions sur l’inclusion et la participation citoyenne dans le processus législatif.

Par ailleurs, Mamadou Lamine Diallo affirme son refus de voter une loi en procédure d’urgence, soulignant ainsi son engagement envers les principes démocratiques et son désir de garantir un examen approfondi et transparent des propositions législatives.

Les remarques du député Mamadou Lamine Diallo mettent en évidence la nécessité d’une réflexion approfondie et d’un débat ouvert sur les enjeux entourant la proposition de loi d’amnistie. Elles soulignent également l’importance de la transparence et de la responsabilité dans le processus législatif, afin de garantir la légitimité et l’efficacité des décisions prises au niveau national.

Créance de 150 millions F CFA à la BICIS : Les proches de Rose Wardini précisent et contre-attaquent

Depuis sa candidature à l’élection présidentielle de 2024 et les controverses qui l’ont accompagnée, Dr Rose Wardini demeure au cœur des débats politiques. Cette fois-ci, face à de nouvelles allégations concernant une supposée créance envers la Banque Bicis, l’ex-candidate ne s’est pas laissée accabler. Ses proches ont vigoureusement réfuté ces accusations et ont contre-attaqué, rejetant toute implication de sa part dans cette affaire.

Dans un communiqué diffusé par sa cellule de communication, il est catégoriquement précisé que « Dr Rose Wardini n’a rien à voir dans cette affaire ». La créance en question serait plutôt liée à la structure Keyna Spa Sarl, appartenant à des particuliers. En outre, le communiqué dément formellement toute allégation selon laquelle Rose Wardini serait placée sous contrôle judiciaire. La cellule de communication affirme qu’elle est libre de tout mouvement et dispose de preuves établissant sa bonne foi.

Le communiqué exprime également le regret du mouvement Sénégal Nouveau face aux attaques persistantes et aux accusations infondées dirigées contre sa présidente depuis l’annonce de sa candidature à l’élection présidentielle. Face à cet « acharnement répétitif », le mouvement affirme qu’il ne restera pas les bras croisés et qu’il réagira fermement contre toute attaque injustifiée à l’encontre de Rose Wardini.

Il convient de rappeler que ces déclarations interviennent suite à la publication d’un article de presse rapportant une prétendue créance de 150 millions de Francs CFA que Rose Wardini aurait envers la Banque Bicis, avec une menace de saisie de son immeuble situé à la Cité Belle Vue.

En définitive, cette réponse cinglante des proches de Rose Wardini vise à défendre son intégrité contre toute accusation infondée et à réaffirmer sa détermination à faire face aux attaques politiques qui visent à la discréditer.

La vérité sur les échanges entre Ousmane Sonko et les émissaires de l’État : Révélations du chef de protocole

Depuis plusieurs jours, les médias et l’opinion publique sénégalaise étaient en émoi suite aux supposés échanges entre Ousmane Sonko, leader du parti politique Pastef Les Patriotes, et des représentants de l’État, notamment Pierre Goudiaby Atepa. Ces allégations ont alimenté les spéculations et suscité de vives réactions au sein de la société sénégalaise, souvent divisée sur cette question brûlante. Cependant, de nouvelles révélations apportent un éclairage inédit sur cette affaire, émanant directement du chef de protocole d’Ousmane Sonko, Djiby Gueye Ndiaye.

Dans une interview accordée à 2A TV, Djiby Gueye Ndiaye a clarifié les circonstances des rencontres entre Sonko et les émissaires de l’État. Selon ses dires, Pierre Goudiaby Atepa aurait rencontré Sonko à deux reprises, mais les échanges lors de la première rencontre ont été très brefs. Atepa aurait manifesté le souhait de ne pas discuter en présence du garde pénitencier, ce à quoi Sonko aurait répondu fermement en indiquant que le garde ne faisait que son travail et qu’il devait assumer ses responsabilités. Atepa aurait alors quitté les lieux sans transmettre son message, avant de revenir ultérieurement pour une seconde rencontre.

Interrogé sur les échanges supposés entre Sonko et le gouvernement, Djiby Gueye Ndiaye a affirmé avoir obtenu des déclarations claires de la part de son chef. Sonko aurait nié avoir envoyé des représentants en son nom et aurait exprimé une position ferme et déterminée face à la situation qui lui est imposée. Il aurait déclaré ne rien demander ni négocier, tout en qualifiant son arrestation et son emprisonnement de « mascarade ». Sonko aurait également souligné que la durée de sa détention n’avait que peu d’importance pour lui, réaffirmant ainsi sa volonté de défendre ses droits et son innocence avec fermeté.

Ces révélations apportent un nouvel éclairage sur une affaire qui a secoué le pays, mettant en lumière la position inébranlable de Sonko dans sa défense et sa volonté de transparence. Elles soulignent également les tensions persistantes entre le gouvernement et l’opposition, ainsi que l’importance de la vigilance citoyenne dans le respect des droits et des principes démocratiques. Alors que le pays traverse une période de turbulence politique, ces révélations sont susceptibles d’avoir un impact significatif sur le débat public et la perception de l’affaire Sonko dans l’opinion sénégalaise.

Taxawu Sénégal rejette la proposition de loi d’amnistie : Un débat houleux au Parlement sénégalais

Depuis l’annonce du projet de loi d’amnistie concernant les événements survenus entre mars 2021 et février 2024 au Sénégal, le débat fait rage au sein du Parlement. L’une des entités politiques les plus vocales dans cette discussion est Taxawu Sénégal, étroitement liée au candidat à la présidence Khalifa Ababacar Sall. Lors d’une récente réunion de la Commission des lois, un député de Taxawu Sénégal a pris une position ferme en votant contre la proposition de loi d’amnistie présentée par le gouvernement.

Cette décision n’est pas passée inaperçue. Elle survient à la veille d’une plénière cruciale au cours de laquelle les députés seront appelés à débattre et à voter sur cette question sensible. En effet, le projet de loi vise à amnistier les personnes impliquées dans les manifestations et les troubles survenus au cours de cette période, au cours desquels plus de 60 personnes ont perdu la vie.

L’opposition de Taxawu Sénégal à cette proposition reflète un profond désaccord avec le gouvernement sur la question de la justice et de la réconciliation nationale. Pour Taxawu Sénégal, cette loi d’amnistie est perçue comme une tentative de favoriser davantage le pouvoir en place plutôt que de rendre justice aux victimes et à leurs familles. Cette position a été renforcée par les critiques sévères émanant d’organisations telles qu’Amnesty International, qui ont qualifié le projet de loi d’amnistie de « prime troublante à l’impunité ».

Le vote de Taxawu Sénégal contre la proposition de loi d’amnistie souligne les divisions profondes au sein du Parlement sénégalais sur cette question. Alors que certains députés soutiennent fermement la nécessité de tourner la page sur les événements passés pour avancer vers la réconciliation nationale, d’autres insistent sur l’importance de lutter contre l’impunité et de garantir que justice soit rendue aux victimes.

La plénière de demain sera un moment crucial, où les députés auront l’occasion de débattre de ces questions et de voter sur l’adoption ou le rejet de la loi d’amnistie proposée. Quelle que soit l’issue, il est clair que cette question continuera de susciter des débats animés et de diviser l’opinion publique sénégalaise dans les jours et les semaines à venir.

Blocage de la loi d’amnistie générale : Une lueur d’espoir pour les familles des victimes

Alors que l’Assemblée nationale se précipite pour le vote de la loi d’amnistie générale, les familles des victimes des manifestations de 2021 à 2024 refusent de rester silencieuses. Elles explorent toutes les voies et moyens pour contester cette loi qui pourrait effacer les crimes commis contre leurs proches.

Dans cette bataille juridique, l’avocat Cheikh Ahmed Ndiaye met en lumière les possibilités qui s’offrent aux contestataires pour s’opposer à cette loi, une fois adoptée par les parlementaires.

Pour lui, l’espoir demeure pour les familles des victimes des différentes manifestations politiques de mars 2021 à nos jours. Même si l’Assemblée nationale approuve le projet de loi d’amnistie du président Macky Sall, la justice pourrait toujours être rendue dans ces affaires.

Selon Me Ndiaye, « il existe deux moyens : un moyen interne et un moyen externe. Le moyen interne stipule que ‘la loi d’amnistie en elle-même contient un article qui dit que l’amnistie ne porte pas atteinte aux droits des tiers’. Il est crucial de comprendre que les tiers qui ont acquis des droits avant l’entrée en vigueur de la loi d’amnistie conservent ces droits. Par exemple, si une infraction pénale entraîne une condamnation civile au profit d’un tiers, ce dernier conserve ses droits et peut les faire valoir contre celui qui bénéficie de la loi d’amnistie, notamment les intérêts civils ».

En outre, poursuit l’avocat, la lutte peut se poursuivre sur le plan international. « Il existe depuis longtemps des juridictions internationales, notamment la Cour pénale internationale instaurée par le Statut de Rome en vigueur depuis 1998. Cette Cour, dont la vocation première est de lutter contre l’impunité, ne reconnaît pas les lois d’amnistie. On ne peut pas invoquer une loi d’amnistie devant la Cour pénale internationale », explique-t-il.

Ainsi, malgré l’adoption potentielle de la loi d’amnistie, les familles des victimes disposent encore de moyens légaux pour obtenir justice et faire valoir leurs droits. Cette lutte pour la vérité et la justice représente une lueur d’espoir dans un contexte où la quête de responsabilité et de réparation demeure primordiale pour la société sénégalaise.

 » Avec le Président Macky Sall, quand le Sénégal tousse, le reste du monde est grippé… » ( Par Inspecteur Cheikh Ndiaye Apr Grand Yoff)

A moins d’un mois de la fin du mandat du président de la République Macky Sall. La question se pose si Macky Sall restera jusqu’à l’arrivée de son successeur où il aura un président intérimaire d’ici la date retenir par le dialogue pour la tenue des élections présidentielles de 2024. Certains responsables de sa majorité saluent la responsabilité et l’esprit d’apaisement du président Macky Sall. A cette même occasion, l’inspecteur de l’enseignement cheikh Ndiaye magnifie le travail abattu par Macky Sall à la tête du pays depuis 2012, qu’ils ont si brillamment servi et affirme que ce travail sera à jamais inscrit dans l’histoire du pays. Selon M. Ndiaye le président Sall veut laisser le pays dans la paix…

 » Excellence Monsieur le Président de la République, je rêve de ce jour historique du 02 avril 2024. J’attends ce moment à la fois avec émotion mais aussi et surtout avec une allégresse démocratique qui dépasse toutes les limites possibles imaginables. Vous avez duré Excellence à poser des actes républicains, mais celui-ci sera à jamais inscrit en lettres d’or au panthéon des actes démocratiques les plus marquants de l’histoire de notre nation. L’humanité est témoin et l’histoire retiendra. Vous avez pris le pouvoir des plus belles manières en 2012 grâce à Celui dont le Seul Agenda Compte et, voilà que par Sa Grâce, vous le quittez à son terme, sans un jour de plus, ni de moins  » yaay gor « . Je suis sûr qu’ IL( LUI qui donne le pouvoir à qui Il veut ), est hautement satisfait de cette reconnaissance. S’il en est autrement , ce sera au nom des intérêts supérieurs de la nation. Acte plus impressionnant encore et hautement prophétique, Vous décidez de privilégier la réconciliation nationale en refermant aussitôt cet épisode douloureux, qui a failli détruire cette grande nation. Les hommes passent et au nom de cette vérité divine que nul n’ignore, il n’y a rien de plus grand qu’un dirigeant peut prendre comme acte et léguer aux générations actuelles et futures, que la paix. Vous l’avez compris très tôt et vous serez bien compris après, Excellence  » yagatul « .
Cette formidable leçon de de gouvernance, de vie tout court, sera une source d’inspiration pour toute l’humanité… » a déclaré le responsable politique de l’APR grand yoff Cheikh Ndiaye.

Il ajoute que le Sénégal est sans conteste, sous votre magistère, la fontaine, la source d’inspiration démocratique de toutes les nations du monde ; en atteste la manière dont les différentes institutions du pays se sont exprimées de façon régalienne qui aboutit à une résolution de crise de façon pacifique et républicaine. Aucun excès de pouvoir de part et d’autre. Les institutions ont dialogué, les territoires ont dialogué, les politiques ont dialogué , les forces vives ont dialogué, tout le monde a dialogué pendant tout votre règne, puisque le dialogue n’est rien d’autre que l’expression des points de vue et leur traduction dans un sens qui met l’intérêt de la nation au dessus des intérêts partisans. Cette réalité démocratique tangible, ne saurait être entachée par aucune entreprise de diabolisation interne ou externe. Le Sénégal continuera à être cité en exemple.

Le Dakarois Quotidien N°124 – du 05/03/24

Le Dakarois Quotidien N°124 – du 05/03/24
🔴 Macky Sall et le Dialogue National : Vers une Décision Cruciale sur la Date de l’Élection

Projet de Loi d’Amnistie : La Commission des Lois de l’Assemblée Nationale convoquée ce mardi

Après la réception par le président Macky Sall du rapport des conclusions du dialogue national, la machine parlementaire s’est mise en marche pour traiter des questions cruciales pour la nation sénégalaise. Parmi celles-ci, le projet de loi n°05/2024 portant amnistie, qui suscite un vif intérêt et soulève des débats passionnés au sein de la classe politique et de la société civile.

Dans ce contexte, les membres de la Commission des Lois, de la Décentralisation, du Travail et des Droits Humains de l’Assemblée Nationale ont été convoqués en réunion le mardi 5 mars 2024 à 9h00. Cette rencontre vise à examiner en profondeur le contenu du projet de loi d’amnistie et à formuler des recommandations éclairées sur son adoption éventuelle.

L’importance de cette réunion ne saurait être sous-estimée, car elle constitue une étape décisive dans le processus législatif entourant le projet de loi d’amnistie. Les membres de la commission auront pour tâche de passer en revue chaque disposition du texte, d’analyser ses implications juridiques et sociales, et de débattre de ses mérites et de ses éventuels inconvénients.

Le projet de loi d’amnistie soulève des questions sensibles liées à la justice, à la réconciliation nationale et aux droits humains. En examinant attentivement ces questions, la Commission des Lois s’efforcera de garantir que le texte proposé soit conforme aux principes fondamentaux de l’État de droit et de la démocratie, tout en tenant compte des intérêts et des préoccupations de toutes les parties prenantes.

Il est à noter que la réunion de la Commission des Lois intervient après la réunion de la conférence des présidents, qui a établi le calendrier de travail de l’Assemblée Nationale sur cette question brûlante. Cette coordination entre les différentes instances parlementaires témoigne de l’engagement du gouvernement et des députés à traiter efficacement les défis auxquels le pays est confronté.

La convocation de la Commission des Lois pour examiner le projet de loi d’amnistie marque une étape importante dans le processus législatif. Les décisions prises lors de cette réunion auront des répercussions significatives sur l’avenir de la justice et de la réconciliation nationale au Sénégal, et il est essentiel que chaque membre de la commission apporte une contribution constructive à ce débat crucial pour l’avenir du pays.

Thierno Bocoum sur le projet de loi d’amnistie : « Macky Sall cherche ainsi à faire table rase sur les crimes ignobles »

Thierno Bocoum a exprimé son opposition au projet de loi d’amnistie présenté par le président sénégalais Macky Sall, estimant qu’il cherche à imposer un « oubli collectif » et à effacer les crimes et délits qui ont secoué le pays pendant la période visée. Dans une note parvenue à Seneweb ce lundi 4 mars, l’ancien parlementaire a critiqué fermement cette initiative du gouvernement.

Pour Bocoum, ce projet de loi constitue une tentative de « faire table rase sur les crimes ignobles et délits » qui ont marqué le pays au cours des dernières années. Il accuse également le président Sall de reconnaître implicitement sa propre responsabilité ainsi que celle des autres acteurs politiques dans les événements survenus pendant la période couverte par le projet de loi.

Le 1er mars, le président Macky Sall a signé un décret présentant un projet de loi d’amnistie. Ce texte vise à amnistier « de plein droit tous les faits, susceptibles de revêtir la qualification d’infraction criminelle ou correctionnelle, commis entre le 1er février 2021 et le 25 février 2024 tant au Sénégal qu’à l’étranger, se rapportant à des manifestations ou ayant des motivations politiques y compris celles faites par tous supports de communication, que leurs auteurs aient été jugés ou non ».

Cette décision du président Sall a suscité une controverse importante, certains critiquant fermement cette tentative d’amnistie qu’ils perçoivent comme un moyen d’effacer les crimes politiques et de museler la justice. La proposition de loi devra être examinée par l’Assemblée nationale, où elle suscitera certainement un débat animé.

Date de la Présidentielle : Macky Sall évoque l’article LO 137 du Code Électoral

Ce lundi, lors de la réception des conclusions du dialogue national, le président Macky Sall a abordé la question cruciale de la date de l’élection présidentielle, en soulignant la nécessité de respecter les dispositions légales du Code électoral sénégalais. Selon ses propos, la date potentiellement fixée au 2 juin découle du respect de l’article LO 137 du Code électoral, plutôt que d’une autre plus proche de la fin de son mandat, le 2 avril.

« Il était essentiel qu’on revienne aux bases légales d’une élection. On ne peut organiser une élection en faisant fi des dispositifs du code électoral, qui organisent le processus. La première exigence, quand on parle du collège électoral, c’est les dispositifs de l’article LO 137 : la nécessité d’avoir 80 jours entre la date du décret et la date de la Présidentielle », a déclaré le chef de l’État.L’article LO 137 du Code électoral stipule clairement : « Les électeurs sont convoqués par décret publié au Journal officiel au moins quatre-vingt (80) jours avant la date du scrutin. En cas de deuxième tour, où de nouveau tour de scrutin après l’annulation des élections, la publication du décret de convocation a lieu au plus tard huit (8) jours avant la date du scrutin. Toutefois, en cas de vacance de la Présidence, par démission, empêchement définitif ou décès, le décret est pris dans les soixante (60) jours avant le scrutin ».Ainsi, en prenant en compte cet article, si le 2 juin est retenu comme date de l’élection présidentielle, Macky Sall est dans l’obligation de publier son décret d’ici 10 jours, soit au plus tard le jeudi 14 mars 2024, coïncidant au 80e jour avant le 2 juin.
Cette référence à la loi électorale met en lumière la volonté du président de respecter les procédures légales et d’assurer un processus électoral transparent et conforme aux normes démocratiques du pays. La confirmation de la date de la Présidentielle devrait donc intervenir dans les prochains jours, après la consultation du Conseil constitutionnel et la prise en compte des recommandations issues du dialogue national.

Macky Sall : « J’aurais pu fixer la date après la décision du Conseil Constitutionnel, mais… »

Ce lundi, lors d’une réception des conclusions du dialogue national, le président Macky Sall a pris la parole pour mettre en avant l’importance du partage d’idées et de concertation dans le processus électoral sénégalais. Il a souligné sa décision de ne pas fixer immédiatement la date de l’élection présidentielle, malgré la possibilité qui lui était offerte de le faire après la décision du Conseil constitutionnel.

« J’ai pris note des recommandations du dialogue national. Après la décision du Conseil constitutionnel, j’aurais pu immédiatement fixer la date (de la Présidentielle) par décret, mais je pense qu’il fallait partager cette question majeure avec les acteurs concernés, notamment les candidats, les partis politiques, les forces vives de la nation. C’est pourquoi je remercie tous les acteurs qui ont participé car l’élection présidentielle nécessite d’interroger le maximum de personnes », a déclaré Macky Sall devant les responsables des pôles du dialogue national.

Le président a également évoqué sa volonté de consulter le Conseil constitutionnel pour avis, ainsi que son intention de se baser sur les conclusions du dialogue national pour déterminer une date qui reflète le consensus et l’unité nationale.

« A la suite de ce dialogue, je pense que je serais plus à l’aise pour fixer une date. Je dois aussi consulter le Conseil constitutionnel pour avis », a-t-il ajouté.

Cette démarche témoigne de la volonté du président de favoriser un processus électoral transparent, inclusif et démocratique, en impliquant les différentes parties prenantes dans la prise de décision. La date officielle de la Présidentielle devrait donc être communiquée dans les prochains jours, après consultation et prise en compte des recommandations issues du dialogue national.

Macky Sall a reçu le rapport du Dialogue National

Le Dialogue National, moment crucial de concertation et d’échange entre les différentes composantes de la société sénégalaise, revêt une importance capitale pour l’avenir et la stabilité du pays. Initié dans un contexte marqué par des tensions politiques et sociales, cet exercice démocratique a pour vocation de favoriser le consensus et de trouver des solutions aux défis auxquels le Sénégal est confronté.

Depuis plusieurs semaines, des représentants de la classe politique, de la société civile, du monde des affaires, des organisations religieuses et d’autres acteurs clés se sont réunis pour discuter des questions cruciales qui préoccupent la nation. Ces discussions ont porté sur une multitude de sujets, allant de la réforme électorale à la gouvernance économique en passant par les questions de sécurité et de développement.

L’un des points majeurs abordés lors de ce Dialogue National est la question de la date de l’élection présidentielle et des modalités de transition après le départ du Président en exercice. Face à l’incertitude entourant ces aspects, il est impératif de trouver des solutions consensuelles qui garantissent la stabilité politique et la continuité institutionnelle du pays. Dans cette optique, la saisine du Conseil constitutionnel par le Président Macky Sall pour recueillir son avis revêt une importance cruciale. Cette démarche témoigne de la volonté du gouvernement de respecter les principes démocratiques et de garantir la légitimité des décisions prises.

Par ailleurs, le Dialogue National a également été l’occasion de débattre de questions essentielles telles que la réforme électorale et la gouvernance économique. À cet égard, l’implication de la société civile et des différents acteurs politiques est indispensable pour élaborer des politiques publiques inclusives et répondre aux besoins et aux aspirations de tous les citoyens.

Enfin, le Dialogue National offre une opportunité unique de renforcer la cohésion sociale et de promouvoir un sentiment d’appartenance nationale. En favorisant le dialogue et la concertation, il contribue à instaurer un climat de confiance et de solidarité entre les différentes composantes de la société sénégalaise.

Dans un monde en proie à de nombreux défis, le Sénégal peut tirer parti de son expérience en matière de dialogue et de consensus pour consolider sa démocratie et promouvoir le développement durable. En encourageant la participation de tous les acteurs et en respectant les principes de transparence et d’inclusivité, le Dialogue National joue un rôle crucial dans la construction d’un avenir meilleur pour tous les Sénégalais.

Macky Sall a reçu le rapport du Dialogue National
Macky Sall a reçu le rapport du Dialogue National

Loi d’Amnistie : Début de l’examen dès cet Après-midi

La procédure d’examen du projet de loi d’amnistie démarre cet après-midi à l’Assemblée nationale. Suite à la saisine de l’hémicycle, la conférence des présidents a été convoquée en réunion pour discuter des modalités d’examen du texte.

Il est largement prévisible que la loi sera soumise à une procédure d’urgence, étant donné l’importance et l’urgence de la question. Après la réunion de la conférence des présidents, la commission des lois devrait se réunir pour examiner le projet de loi en détail. Enfin, une session plénière sera convoquée pour permettre aux députés de débattre et de voter sur le texte.

Cette procédure devrait se dérouler rapidement, compte tenu de l’urgence de la situation. Il est donc crucial que les députés se mobilisent rapidement pour examiner le projet de loi et prendre une décision éclairée sur cette question importante.

Nous suivrons de près les développements de cette procédure d’examen et fournirons des mises à jour dès qu’elles seront disponibles.

Loi d’Amnistie : Macky Sall dévoile les motifs du Projet de Loi [Documents]

Dans un geste visant à apaiser les tensions au sein de l’espace public sénégalais, le président Macky Sall a pris une décision significative en présentant un projet de loi d’amnistie. Ce décret, daté du 1er mars, a été annoncé dans le but de soumettre le texte à l’Assemblée nationale pour examen.

Selon les motifs exposés, le projet de loi d’amnistie vise à pardonner les infractions commises tant sur le territoire sénégalais qu’à l’étranger, couvrant la période allant de 2021 à 2024. Cette mesure révèle la volonté du gouvernement de tourner la page sur les conflits et les litiges survenus au cours de cette période.

Le choix de présenter ce projet de loi reflète l’engagement du président Sall envers la réconciliation nationale et la consolidation de la paix sociale. En effet, l’amnistie des infractions peut contribuer à apaiser les tensions et à favoriser un climat de confiance et de dialogue entre les différents acteurs de la société sénégalaise.

Cependant, cette annonce soulève également des questions et des préoccupations quant à l’étendue de l’amnistie et aux types d’infractions qui seront concernés. Il sera crucial de clarifier ces points lors des débats à l’Assemblée nationale afin d’assurer la transparence et la légitimité de la démarche.

En résumé, le projet de loi d’amnistie présenté par le président Macky Sall marque une étape importante dans la quête de réconciliation et de stabilité au Sénégal. Son adoption, après un examen approfondi par les représentants du peuple, pourrait ouvrir la voie à une nouvelle ère de paix et d’unité nationale.

Palais : Macky Sall Rencontre les Députés de Benno Bokk Yakaar

Avant son départ pour Alger où il a participé au Forum des pays exportateurs de gaz, le Président Macky Sall a accordé une audience aux députés de la coalition Benno Bokk Yakaar. Cette rencontre, rapportée par Les Échos, s’est déroulée en début de matinée et a été marquée par des échanges prolongés.

Selon les informations du journal, cette audience revêtait une double importance pour le chef de l’État. D’une part, il souhaitait dire au revoir à ses parlementaires alors qu’il devrait quitter ses fonctions le 2 avril prochain. D’autre part, il a saisi cette occasion pour exprimer sa gratitude envers eux et pour expliquer en détail le projet de loi portant amnistie, une initiative gouvernementale qui sera soumise en urgence à l’Assemblée nationale.

Le projet de loi portant amnistie a été transmis en fin de semaine dernière au président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, et sera examiné en procédure accélérée. La conférence des présidents est prévue ce lundi afin de déterminer le calendrier de travail des députés pour l’examen de ce texte.

Cette réunion entre le Président Macky Sall et les députés de Benno Bokk Yakaar intervient dans un contexte politique chargé, marqué par des discussions sur l’avenir du pays et par l’anticipation des élections présidentielles à venir. Les échanges qui ont eu lieu lors de cette audience revêtent donc une importance particulière dans le cadre de la transition politique en cours au Sénégal.

Projet d’Amnistie : Feu vert pour l’examen par l’Assemblée Nationale

Le projet de loi portant amnistie, adopté lors du dernier Conseil des ministres, se dirige vers l’Assemblée nationale pour examen. Cette décision a été confirmée par les rapports du quotidien Les Échos dans son édition du jour, soulignant une étape cruciale dans le processus législatif.

Une réunion de la conférence des présidents est programmée ce jour pour établir le calendrier de travail, révélant ainsi les premiers détails sur la manière dont le projet de loi sera traité au sein du Parlement.

Après avoir été déposé sur le bureau du président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, en fin de semaine dernière, le projet de loi sera soumis en procédure d’urgence aux députés. Cette urgence dans le traitement du projet de loi suggère une volonté de régler rapidement certaines questions politiques et sociales en suspens.

Selon les informations du journal, la commission technique sera convoquée dans les 48 heures suivant la réunion de la conférence des présidents. De plus, la session plénière devrait se tenir avant la fin de la semaine, témoignant ainsi de l’efficacité et de la diligence avec lesquelles ce projet de loi sera traité.

L’amnistie, en tant que mesure légale d’effacement ou de réduction des peines, est un sujet délicat et sensible qui soulève souvent des débats passionnés. Il sera intéressant de suivre les débats au sein de l’Assemblée nationale et de voir quelles seront les réactions des différents acteurs politiques et de la société civile à cette initiative.

Cette avancée marque un pas significatif dans le processus législatif, et son issue aura sans aucun doute des répercussions importantes sur le paysage politique et social du Sénégal.

Tentative de meurtre : Maïmouna Ndour Faye au téléphone avec le ministre de l’Urbanisme lors de l’agression

Dans un récit détaillé, Les Échos revient sur l’effroyable agression dont a été victime Maïmouna Ndour Faye. Après avoir animé son émission où Farba Ngom était l’invité, la PDG de 7TV se rend dans son bureau. C’est là qu’elle reçoit un appel du ministre de l’Urbanisme, Abdoulaye Sow. Occupée sur le moment, elle lui promet de le rappeler ultérieurement.

Quelques instants plus tard, Maïmouna Ndour Faye rappelle effectivement Abdoulaye Sow alors qu’elle est en route pour rentrer chez elle. Forts d’une amitié de près de 15 ans, ils engagent une conversation sur les réponses fournies par Farba Ngom lors de l’émission. Cependant, à 3 h 18, le ministre Abdoulaye Sow est soudainement interrompu par des cris stridents au téléphone, provenant de Maïmouna Ndour Faye.

Un individu encapuchonné vêtu de blanc venait de porter un coup de couteau à la journaliste. Confus et alarmé, le ministre de l’Urbanisme cherche des explications, mais se retrouve confronté à une série de cris paniqués. Face à cette situation inquiétante, il prend la décision de raccrocher et d’alerter des amis communs ainsi que Modou Awa Ndiaye.

Pendant ce temps, Maïmouna Ndour Faye était plongée dans un véritable calvaire, victime de l’agression brutale. Les circonstances exactes de cette attaque restent encore à élucider, mais cet incident souligne la vulnérabilité des professionnels des médias dans l’exercice de leur métier.

Affaire de l’outrage au juge Mamadou Seck : Me Abdoulaye Mboup présenté au procureur, ouverture probable d’une information judiciaire

Après la clôture de son dossier, Me Abdoulaye Mboup sera présenté au procureur de la République ce lundi matin. Le parquet envisage très probablement l’ouverture d’une information judiciaire à l’encontre du greffier chargé de la communication de l’Union nationale des travailleurs de la justice (UNTJ).

Me Mboup avait été arrêté et placé en garde à vue vendredi dernier par la Sûreté Urbaine pour outrage à magistrat, violences envers un magistrat dans l’exercice de ses fonctions et discrédit sur une décision de justice.

Cette affaire a été déclenchée après une audition musclée de Me Ngagne Demba Touré. Des propos jugés outrageants auraient été tenus par des greffiers à l’encontre du juge d’instruction du 2e cabinet, Mamadou Seck.

Pour faire toute la lumière sur cette affaire, le parquet a activé la Sûreté Urbaine afin de mener une enquête approfondie. Les développements ultérieurs dans cette affaire seront suivis attentivement par le public et la communauté juridique.

Lettre Ouverte au Président de la République: Ensemble pour un Sénégal Fort

Monsieur le Président de la République,
À l’approche de la fin imminente de votre mandat, nous signataires de cette lettre ouverte, sommes témoins des vents politiques agités qui traversent notre nation.
Votre décision de quitter vos fonctions le 2 avril 2024, réitérée avec une fermeté inébranlable, suscite des interrogations quant à une possible « vacance de pouvoir », une situation sans précédent et non envisagée dans notre Constitution.
Dans une tribune récemment publiée, d’éminents compatriotes soutiennent que “pour des raisons tenant aux fondamentaux de la raison politique et de la morale publique, ni le poids de la charge présidentielle, ni la clameur politique, encore moins une certaine pression internationale n’autorisent à aucun Président de la République, de surcroît nanti d’un bilan social et infrastructurel record, le privilège de claquer la porte du Palais”.
En effet, quitter vos fonctions ne doit pas signifier abandonner le Sénégal que vous avez au cœur pendant qu’il a encore besoin de vous.
C’est pourquoi, nous prenons la liberté citoyenne de vous adresser des mots d’encouragement et de reconnaissance pour votre engagement et votre dévouement à servir notre pays.
Monsieur le Président de la République,
Vous avez fait face à des défis sans précédent; à une opposition à la doxa populiste, quelques fois revancharde, trop souvent violente  et hors de l’arc républicain, ainsi qu’à des crises économiques, sociales et politiques. 
Malgré les pressions internes et l’ingérence condescendante des forces néo-colonialistes – qui sentent l’odeur du pétrole et du gaz – vous avez maintenu le cap, œuvrant sans relâche pour le bien-être du Sénégal.
Votre leadership axé sur les résultats et votre ténacité ont été remarquables, démontrant une résilience exceptionnelle face à une opposition revancharde et à une société civile partisane.
Notre destin ne devrait pas se résumer à choisir entre votre détermination à quitter vos fonctions le 2 avril 2024 à minuit et les risques de désintégration de notre cher Sénégal.
Monsieur le Président de la République
Restez fort et déterminé dans cette période de transition qui nous sépare d’une élection inclusive et paisible, à continuer à défendre les valeurs démocratiques et à promouvoir l’unité et la cohésion nationales.
Et si par extraordinaire le Conseil Constitutionnel, juge de la constitutionnalité des lois et métronome du jeu électoral, n’assume pas son rôle de régulateur de la vie politique, et que la tentation de jeter l’éponge vous habite, pensez à nous, vos mandants. Votre expérience et votre sagesse seront précieuses pour guider notre pays durant ces moments d’incertitudes et de montée des périls.
Monsieur le Président de la République,
Sachez que vous avez le soutien et la reconnaissance d’une large frange de vos compatriotes. Votre contribution à l’histoire du Sénégal est si précieuse qu’aucun coup de boutoir injustifié, aucune pression ne devrait ébranler votre détermination.
Quelle que soit la réponse que le Conseil constitutionnel donnera à votre interpellation pour avis sur les conclusions du Dialogue national, nous vous prions de demeurer ce républicain qui tient à  la sacralité de nos institutions, ce démocrate réceptif aux pulsions de l’autre et ce courageux qui sait faire face, à l’image de ce brave Satigi Samba Gelaajo Jeegi qui a vaincu ses adversaires à la bataille de Bilbassi et au célèbre triptyque: “hulataa, doggataa, ñamataa gacce” (celui qui n’a jamais peur, ne fuit jamais le combat, et ne tolère pas le déshonneur).  Dans un passé récent,  la Magistrature, la Gendarmerie, la Police et l’administration de manière générale, ont pleinement joué leur rôle de sauvegarde des fondements de l’Etat durant ces événements où le pays pouvait basculer dans le chaos. Pour nous, il est impératif de tenir compte de ces paramètres avant de voter une loi d’amnistie et de faire votre ultime choix.
Le Sénégal a encore besoin de vous jusqu’à l’installation de votre successeur démocratiquement élu.
Avec notre très haute considération
Signataires
Babacar GayeLeader du mouvement “Mankoo Mucc”
Pape Coumba Ndjibi Ndiaye juriste diplômé de Lyon III 
Bounama Tall, chef d’entreprise 
El-Hadji Ousseynou Diouf, international de football 
Waly Thiobane, Président de l’association des parents d’élèves de la Région de Kaffrine
Moussa Diakhaté, Député à l’assemblée nationale 
Ababacar Ba, Ancien Député, Président de l’Alliance pour le développement et la solidarité. / Par l’Afrique et Pour l’Afrique: ADS/PAPA.
Cheikh Doudou Mbaye, MPH, Politique et Gestion des systèmes de soins de santé
Abou Abel Thiam, Journaliste
Atta Gueye, Infirmière d’Etat 
Seynabou Gaye Touré, Président de Conseil Départemental 
Moussa Baldé, Professeur des universités 
Alassane Diallo, Journaliste
Mamoudou Ndjinda Wane, Administrateur de société 
Amadou Bakhaw Diaw, Autorité coutumière du Walo
Adama Niang, Sciences-Po Paris
Bakary Bine Camara, Député 
Wagane Faye, Professeur d’’anglais 
Nafissatou DIOUF, Enseignante-Chercheur

Tensions et Violence lors du rassemblement du FDR/FIPPU : Le FDD dénonce et poursuit en justice les auteurs des agressions

Le paysage politique sénégalais a été secoué par des événements troublants lors du rassemblement de la synergie des forces vives de la nation, le samedi 2 mars, sur le terrain des HLM Grand-Yoff. Des actes de violence ont éclaté, laissant un sentiment de consternation et d’inquiétude au sein de la population. Au cœur de cette tourmente, le Front de Défense de la Démocratie (FDD), membre du Front de Défense et de Résistance (FDR/Fippu), s’est élevé contre ces actes condamnables et a annoncé son intention de poursuivre en justice les auteurs de ces agressions.

Dans un communiqué officiel, le FDD a exprimé son indignation face aux événements qui ont entaché le rassemblement pacifique. Des individus armés de machettes et de pompes à gaz ont infiltré la foule, semant le chaos et la terreur parmi les participants. Le FDD a dénoncé avec fermeté ces agressions physiques, soulignant qu’elles visaient délibérément à saboter la manifestation et à semer la discorde au sein de la société.

Parmi les victimes de ces actes violents figuraient plusieurs membres du FDD, qui ont été directement pris pour cible par les agresseurs. Cette attaque préméditée a profondément choqué le FDD, qui a immédiatement réagi en annonçant son intention de porter plainte contre les responsables de ces actes répréhensibles. Pour le FDD, il est impératif que la justice soit rendue et que les coupables soient tenus pour responsables de leurs actions.

Malgré ces événements tragiques, le FDD reste déterminé à poursuivre son engagement en faveur de la défense de la démocratie et des droits des citoyens. Dans un contexte marqué par l’incertitude et les tensions politiques, le FDD appelle à la solidarité et à l’unité pour surmonter ces défis et construire un avenir meilleur pour tous les Sénégalais.

En attendant, les blessés lors de cette journée tumultueuse bénéficient du soutien et de la solidarité du FDD, qui leur souhaite un prompt rétablissement. Le FDD réaffirme son engagement en faveur de la paix, de la justice et de la démocratie, et continuera de lutter sans relâche contre toutes les formes de violence et d’oppression.

Dans un pays où la démocratie et l’état de droit sont des valeurs fondamentales, il est essentiel que de tels actes de violence ne restent pas impunis. Le FDD appelle donc les autorités compétentes à prendre des mesures fermes pour garantir la sécurité de tous les citoyens et à faire en sorte que la justice soit rendue dans cette affaire. En poursuivant les auteurs de ces agressions en justice, le FDD envoie un message clair : la violence et l’intimidation ne seront pas tolérées dans notre société, et ceux qui en sont responsables devront en répondre devant la loi.

Bignona : Rejet de la Loi d’Amnistie par le Forum Civil et les Victimes des Manifestations

Le département de Bignona, dans la région de Ziguinchor, a été fortement impacté par les manifestations sociopolitiques survenues entre 2021 et 2024. Durant cette période tumultueuse, cinq jeunes ont tragiquement perdu la vie, tandis que de nombreux autres ont été blessés et certains ont été emprisonnés avant d’être libérés.

Dans une tentative de réconciliation nationale et d’apaisement du climat sociopolitique, le président Macky Sall a fait adopter une loi d’amnistie le 28 février dernier en Conseil des ministres, couvrant toutes les manifestations survenues entre 2021 et 2024. Cependant, cette décision n’a pas été bien accueillie dans la capitale du Fogny, où les victimes des événements et le Forum civil de Bignona ont exprimé leur opposition à cette loi.

Abdoulaye Diallo, coordinateur du Forum civil de Bignona, souligne que la pacification de l’espace politique doit passer par la justice avant tout. Il insiste sur la nécessité de déterminer les responsabilités pour les événements survenus au Sénégal entre 2021 et 2024. Ainsi, une loi d’amnistie ne saurait justifier le besoin de paix et de pacification de l’espace politique sans que la justice ne soit rendue, selon lui. Il affirme que la justice doit être priorisée dans l’intérêt de tous les Sénégalais.

Jules Joseph Tendeng, blessé par balle lors des manifestations du 1er août 2023, et Ibrahima Coly, qui prétend avoir été arrêté et torturé avant d’être déféré à Ziguinchor, demandent que toutes les personnes impliquées dans ces événements répondent de leurs actes. Ils rejoignent ainsi le Forum civil de Bignona dans son appel pour une justice équitable et transparente.

En conclusion, le rejet de la loi d’amnistie par le Forum civil et les victimes des manifestations à Bignona met en lumière l’importance de la justice dans le processus de réconciliation nationale. Ces voix s’élèvent pour garantir que les responsables des violences et des injustices soient tenus pour responsables de leurs actes, dans le cadre d’un effort visant à restaurer la paix et la stabilité dans la région et dans tout le pays.

Le débat sur l’amnistie et la justice continuera sans doute de faire rage dans les semaines à venir, alors que le Sénégal cherche à trouver un équilibre entre le besoin de pardon et la nécessité de responsabiliser ceux qui ont enfreint la loi.

Ismaila Madior Fall : Vers une réponse communautaire au Terrorisme dans le Sahel

Lors du Forum de la Diplomatie en Turquie, Ismaila Madior Fall, ministre des Affaires étrangères du Sénégal, a abordé la question cruciale de la lutte contre le terrorisme dans le Sahel. Il a souligné que la menace terroriste ne peut être vaincue par un seul pays isolément, plaidant ainsi pour une approche collective et communautaire.

Selon le ministre, les terroristes opèrent dans une vaste zone englobant environ huit pays du Sahel. Face à cette réalité, une réponse individuelle de chaque État s’avère inefficace. Au contraire, une stratégie coordonnée au niveau régional est nécessaire pour contrer efficacement cette menace transfrontalière.

C’est dans ce contexte que le Sénégal et d’autres pays membres de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) s’efforcent de développer une réponse collective au terrorisme. Cette approche implique une coopération renforcée entre les États membres, une coordination des efforts de renseignement et de sécurité, ainsi qu’une mobilisation des ressources régionales pour lutter contre les groupes terroristes opérant dans la région.

Cependant, cette vision d’une réponse communautaire est confrontée à des défis majeurs, notamment le retrait de certains pays du Sahel de la Cedeao. En effet, le Mali, le Niger et le Burkina Faso, confrontés à une insécurité persistante causée par des groupes terroristes, ont récemment décidé de quitter l’organisation régionale. Ce départ affaiblit la cohésion régionale et la capacité de la Cedeao à coordonner efficacement la lutte contre le terrorisme dans le Sahel.

Malgré ces défis, Ismaila Madior Fall reste optimiste quant à la possibilité de surmonter les obstacles et de renforcer la coopération régionale. Il souligne l’importance de maintenir le dialogue et la collaboration entre tous les acteurs concernés, tout en appelant à un engagement continu en faveur de la paix et de la sécurité dans la région.

En conclusion, la déclaration du ministre des Affaires étrangères du Sénégal met en lumière la nécessité d’une approche collective et régionale pour faire face au terrorisme dans le Sahel. Alors que la région continue de faire face à des défis sécuritaires persistants, il est impératif que les pays membres de la Cedeao et la communauté internationale redoublent d’efforts pour soutenir les initiatives visant à promouvoir la paix, la stabilité et le développement dans la région.

La situation politique au Sénégal : Entre Déclarations Officielles et réalités terrain

Le récent Forum de la diplomatie à Antalya, en Turquie, a été le théâtre d’une prise de parole significative du ministre sénégalais des Affaires étrangères, Ismaila Madior Fall, sur la situation politique agitée que traverse le pays. Alors que le report de l’élection présidentielle a suscité des remous et des manifestations, le ministre a défendu la position selon laquelle tout s’est déroulé dans le respect des institutions démocratiques du Sénégal.

Selon Ismaila Madior Fall, le Sénégal maintient un cadre institutionnel solide et un ordre constitutionnel intact. Il a assuré qu’aucun coup de feu ni bagarre n’a été rapporté, et que toutes les décisions prises ont été conformes à la Constitution. Cette affirmation met en avant la stabilité relative du pays, soulignant que malgré les défis, le Sénégal reste attaché à ses principes démocratiques et à la primauté du droit.

Cependant, cette vision officielle contraste avec la réalité vécue par de nombreux citoyens sénégalais. Les manifestations qui ont éclaté après le report de l’élection présidentielle ont été marquées par des affrontements violents entre les forces de l’ordre et les manifestants, entraînant la perte de vies humaines. De même, les protestations antérieures depuis 2021 ont également été confrontées à une répression sévère, suscitant des inquiétudes quant au respect des droits de l’homme et à la liberté d’expression au Sénégal.

Cette déclaration du ministre des Affaires étrangères illustre la volonté du gouvernement sénégalais de présenter une image de stabilité et de légitimité institutionnelle sur la scène internationale. Cependant, elle ne peut ignorer les réalités des contestations et des violences vécues par une partie de la population. Elle soulève également des questions sur la nécessité de promouvoir un dialogue inclusif et respectueux des droits de l’homme pour résoudre les tensions politiques et sociales au Sénégal.

En fin de compte, la situation politique au Sénégal demeure complexe, avec un écart apparent entre les discours officiels et les réalités du terrain. Il est crucial que les autorités sénégalaises et toutes les parties prenantes s’engagent dans un dialogue ouvert et constructif afin de trouver des solutions durables aux défis actuels et de garantir la protection des droits fondamentaux de tous les citoyens.

El Hadj Ibrahima Sall : « Je suis pour des amnisties qui concernent la chose jugée »

L’adoption récente d’un projet de loi d’amnistie lors du conseil des ministres a suscité un vif débat au Sénégal. Cette initiative, présentée comme un moyen de favoriser la réconciliation nationale et d’apaiser les tensions sociales, soulève cependant des questions fondamentales concernant l’équilibre entre réconciliation et justice. Dans ce contexte, l’ancien ministre El Hadj Ibrahima Sall a exprimé ses réserves quant à cette mesure, soulignant les défis qu’elle pose pour le système judiciaire et l’État de droit.

Depuis les événements survenus entre 2021 et 2024, marqués par des manifestations et des troubles sociaux, le gouvernement a cherché des moyens de restaurer la stabilité et de promouvoir l’unité nationale. L’une des propositions avancées était l’adoption d’une loi d’amnistie pour les personnes impliquées dans ces événements, dans le but de tourner la page et de favoriser la réconciliation.

Cependant, El Hadj Ibrahima Sall a soulevé des préoccupations importantes quant à cette initiative. Pour lui, il est problématique d’interrompre l’action judiciaire en cours et d’amnistier des personnes avant que la justice n’ait eu l’occasion d’établir leur responsabilité. Selon lui, cela remet en question les principes fondamentaux de l’État de droit et pourrait compromettre l’indépendance du système judiciaire.

Le débat sur l’amnistie met en lumière la tension entre la nécessité de favoriser la réconciliation nationale et celle de garantir la justice pour les victimes de violences et d’abus. Alors que certains soutiennent que l’amnistie est essentielle pour tourner la page et reconstruire le tissu social, d’autres insistent sur l’importance de poursuivre les responsables d’actes répréhensibles et de les traduire en justice.

Au-delà du débat actuel, la question de l’amnistie soulève des questions plus larges sur la gouvernance et la démocratie au Sénégal. Comment concilier le besoin de réconciliation avec l’impératif de justice ? Comment garantir que les droits des victimes sont respectés tout en favorisant la stabilité et l’unité nationale ? Ces questions restent au cœur du débat politique et sociétal au Sénégal et appellent à une réflexion approfondie sur les valeurs et les principes qui sous-tendent la société sénégalaise.

Le débat sur l’amnistie au Sénégal met en lumière les défis complexes auxquels est confrontée la nation alors qu’elle cherche à surmonter les divisions et à construire un avenir meilleur. Il souligne l’importance de trouver un équilibre délicat entre réconciliation et justice, tout en respectant les principes fondamentaux de l’État de droit et de la démocratie.

El Hadj Ibrahima Sall : Pour un renouveau démocratique et la lutte contre la Corruption

Dans un contexte marqué par les récentes décisions du Conseil constitutionnel concernant les candidatures à l’élection présidentielle, El Hadj Ibrahima Sall, figure politique émérite du Sénégal, a émergé comme une voix de raison et de défense des valeurs démocratiques. Ancien ministre du Plan sous le régime socialiste, Sall incarne une vision de l’État de droit et de la transparence, mettant en lumière les défis et les lacunes du système électoral sénégalais tout en prônant des réformes profondes.

Dans un discours empreint de solennité, El Hadj Ibrahima Sall a souligné l’importance du respect des décisions du Conseil constitutionnel, pierre angulaire de la démocratie sénégalaise. Malgré son propre rejet en tant que candidat, Sall a appelé à considérer les décisions du Conseil comme irrévocables et sacrées, soulignant ainsi la primauté de l’État de droit et de la justice dans la société sénégalaise.

Fidèle à ses principes, Sall a rappelé son éducation dans un État où le respect des décisions de justice était inébranlable, soulignant que la justice devait être respectée par tous, indépendamment des intérêts personnels ou politiques.

Tout en prônant le respect des institutions, El Hadj Ibrahima Sall n’a pas hésité à mettre en lumière les lacunes et les irrégularités observées lors du processus électoral. Il a critiqué la non-disponibilité du fichier électoral, soulignant le besoin urgent de transparence et d’intégrité dans la gestion des élections.

Sall a également dénoncé le processus de parrainage, qu’il a qualifié de marché de corruption, où certains partis politiques ont tenté de restreindre l’accès au parrainage pour favoriser certains candidats au détriment de la démocratie.

En outre, il a souligné l’absurdité du tirage au sort effectué pour déterminer l’ordre des candidats sur les bulletins de vote, appelant à une réforme du Code électoral pour garantir l’équité et la transparence dans le processus électoral.

El Hadj Ibrahima Sall a également plaidé en faveur d’une lutte renforcée contre la corruption et les conflits d’intérêts dans la vie politique sénégalaise. Il a souligné la nécessité pour les candidats de déclarer leur patrimoine avant de se présenter à une élection présidentielle, afin de garantir l’intégrité et la responsabilité des dirigeants.

Sall a également critiqué les cas de membres de l’Administration aspirant à diriger le pays tout en maintenant leurs fonctions, appelant à une démission préalable pour éviter tout conflit d’intérêts et assurer la probité de la gouvernance.

El Hadj Ibrahima Sall a appelé à une réforme en profondeur du système électoral sénégalais, afin de garantir la transparence, l’équité et la démocratie dans le processus électoral. Avec sa voix calme mais déterminée, Sall incarne l’espoir d’un renouveau démocratique au Sénégal, où les principes de justice, d’intégrité et de responsabilité sont placés au cœur de la gouvernance politique.

Mamadou Lamine Diallo : «Se soumettre à la décision du CC… qui peut sauver le pays »

Les considérations évoquées par le Président Macky Sall à la commission devant statuer sur la date de la présidentielle, lors de son speech de clôture au dialogue, concernant le ramadan, le carême, les fêtes de Pâques ainsi que le Daaka n’ont pas de sens pour Mamadou Lamine Diallo du mouvement Tekki. Selon lui, devant le Jury du dimanche, il y a toujours quelque chose au Sénégal. « Il y a des Ziarra tout le temps. Non, non, je ne crois pas que ce soit des arguments. Honnêtement, pendant le mois de ramadan, il y a eu la bataille de Badr. Ce qui est valable, c’est ce que le Conseil a dit avant le 2 avril. Et à partir du 2 avril, vous ne pourrez pas prolonger votre mandat. Tout le reste, ce sont des hypothèses peut-être de travail, si je vais être gentil. Voilà où on en est », a expliqué le candidat à la Présidentielle. 

Pour lui, » le Conseil constitutionnel, aujourd’hui, c’est le rempart de la République. Et si demain, le Conseil dit qu’il valide la date du 2 juin, ce qu’il a retenu lors des échanges au dialogue, moi, je me soumets. Je suis cohérent. Même si je ne suis pas d’accord, je me soumets. Même si le Conseil valide la reprise partielle du processus ».

Par ailleurs, Mamadou Lamine Diallo souligne que sachant que le mandat de Macky est terminé le 2 avril, ce sera au Conseil constitutionnel de donner la direction. « Ce sera au Conseil constitutionnel de prendre une décision, pour dire, le 2 avril, Macky Sall n’est plus président de la République sénégalaise. Et donc, c’est le Conseil constitutionnel, et qui, à mon avis, a le pouvoir, et devra le faire. Et sa décision va s’imposer à tout le monde, y compris à l’armée, y compris à la police, y compris à la justice, y compris à l’administration. C’est ça qui va sauver la République au Sénégal ».

Cependant, le candidat précise que « le Conseil constitutionnel a pris un arrêt ou, en tout cas, a pris des décisions pour dire, premièrement, quelque chose d’extrêmement important, que le mandat du président de la République se termine le 2 avril et que la proposition de loi votée à l’Assemblée nationale qui veut modifier l’article 31 est anticonstitutionnelle. Ça, c’est extrêmement important. Pour le système. Pour l’avenir du Sénégal. Pour l’avenir de l’Afrique de l’Ouest. Donc, c’est réglé définitivement, en tout cas, du point de vue de la loi et de la Constitution, qu’on ne peut pas prolonger le mandat de Macky Sall d’une heure, d’une minute, d’une seconde ».

Marche pacifique à Walaldé : L’île à Morphil exprime ses remerciements au Président Macky Sall

Les habitants de l’île à Morphil, sous la direction du coordonnateur du Programme d’Urgence de Modernisation des Axes et Territoires Frontaliers (PUMA) et maire de Walaldé, Moussa Sow, ont organisé une marche pacifique pour exprimer leur gratitude envers le Président Macky Sall pour ses réalisations au Sénégal, notamment dans le département de Podor.

Réunissant des participants de toutes les zones de l’île à Morphil, la marche a été marquée par des pancartes de remerciements à la main et des tee-shirts à l’effigie du Président Macky Sall, symbolisant la reconnaissance des habitants envers le chef de l’État.

Moussa Sow, maire de Walaldé et instigateur de cette manifestation, a souligné l’impact historique des réalisations du Président Macky Sall, en particulier pour avoir complètement désenclavé le département de Podor.

« Le Président Macky Sall a laissé une empreinte indélébile dans l’histoire du Sénégal et demeurera dans la mémoire collective du pays. Je propose aux autorités administratives, aux décideurs et aux maires des communes traversées par cette route de l’île à Morphil de la nommer ‘route Macky Sall’. Aujourd’hui est un jour exceptionnel. Macky Sall a été un dirigeant exceptionnel à tous égards. Après 12 ans de magistère, il est du devoir de tous les Sénégalais de rendre hommage au Président Macky Sall, qui a contribué à instaurer l’équité territoriale », a déclaré le coordinateur du PUMA, mobilisant ainsi les participants à cette marche pacifique.

Cette manifestation témoigne de la reconnaissance et de l’appréciation des habitants de l’île à Morphil envers les efforts déployés par le Président Macky Sall pour le développement et l’amélioration des conditions de vie dans la région.

Macky Sall Affirme l’engagement du Sénégal dans l’industrie du Gaz lors du 7ème Forum du GECF

Le président sénégalais Macky Sall a pris la parole ce samedi lors du 7ème Forum des pays exportateurs de gaz (GECF) à Alger pour exprimer la reconnaissance du Sénégal pour son admission récente dans cette instance stratégique. Dans son allocution, il a salué l’hospitalité du président Abdelmadjid Tebboune et a souligné l’importance de cette première participation du Sénégal au GECF.

Macky Sall a mis en avant les découvertes significatives de gaz naturel effectuées au Sénégal depuis 2014, notamment avec des ressources estimées à 910 milliards de mètres cubes, dont une part importante provenant du champ gazier Grand Tortue Ahmeyim partagé avec la Mauritanie, ainsi que des ressources propres des sites Yakaar-Téranga et Sangomar.

Le président a souligné les objectifs stratégiques du GECF, notamment la promotion de la juste valeur du gaz naturel et son rôle dans le développement économique et social. Il a affirmé que l’adhésion du Sénégal à ce forum reflète son engagement envers ces objectifs, ainsi que sa volonté de contribuer au progrès économique et social dans le cadre du développement durable.

Évoquant les enjeux mondiaux liés au gaz naturel, Macky Sall a plaidé en faveur d’une rémunération équitable des ressources et d’une transition énergétique juste. Il a souligné l’importance de poursuivre le plaidoyer pour une rémunération juste du gaz et une transition énergétique équitable dans le cadre des efforts de lutte contre le réchauffement climatique.

Enfin, le président a exprimé le désir du Sénégal de bénéficier de l’expérience des pays déjà engagés dans l’exploitation des hydrocarbures, ainsi que la nécessité d’un soutien financier solidaire pour les projets gaziers. Il a appelé à travailler sur des mécanismes solidaires de financement face aux décisions de certains pays développés d’arrêter de financer les sources d’énergie fossile à l’étranger, tout en continuant d’exploiter des sources plus polluantes.

L’intervention du président Macky Sall lors du Forum du GECF témoigne de l’engagement du Sénégal dans le secteur du gaz et de sa volonté de contribuer à un développement économique et social durable, tout en défendant les intérêts du pays sur la scène internationale.

Arrestation de 2 greffiers: Le plaidoyer de Me Ousmane Diagne

En service à la Cour d’appel de Thiès, Me Ousmane Diagne invite ses collègues à l’unité suite à l’arrestation de Me Ngagne Demba Touré et de Me Abdoulaye Mboup. Pour lui, on cherche à se défouler sur des jeunes greffiers qui n’ont eu d’autre tort que de défendre un de leurs collègues. Seneweb vous livre le plaidoyer de Me Diagne.

 » Bon courage chers collègues,

Même s’ils venaient à arrêter tous les greffiers du Sénégal, cela n’affectera en rien  la perception que les sénégalais  ont de  notre Justice…

Pour la première fois de l’histoire de ce pays,  des élections présidentielles sont reportées parce que des magistrats sont soupçonnés de faits graves de corruption…

D’ailleurs ce n’est pas la première fois que des histoires de corruption secouent la Justice au Sénégal…

Nous étions déjà là en 2006 quand des magistrats ont été épinglés pour des faits de corruption, vilipendés par des audios dont les senegalais gardent encore de tristes souvenirs.

Ils ont d’ailleurs été traduits devant le conseil de discipline qui avait pris des sanctions allant de l’interdiction d’exercice de toutes activités de chef de Parquet ou de  chef de Juridiction à la radiation […].

Aujourd’hui,  les mêmes acteurs de cette triste histoire sont revenus par la plus petite des portes et pour créer une affaire afin de faire oublier la vraie affaire, ils  cherchent à se défouler sur de jeunes greffiers qui n’ont eu d’autre tort que de défendre  un des leurs.

Greffiers du Sénégal, soyez unis pour faire face à l’arbitraire mais surtout soyez fiers de vous, votre conscience est tranquille … »

Me Ousmane Diagne

Greffier/ancien secrétaire général du syndicat des travailleurs de la justice (SYTJUST) et actuel Maire de la commune de Thiès-Est.

Violences Politiques à Dakar : Le Caméraman de Mediasénégal blessé

Dans le contexte tendu des affrontements entre les partisans de Ousmane Sonko et ceux de Khalifa Sall à Dakar, un événement tragique supplémentaire est venu s’ajouter : le blessé du cameraman de Mediasénégal et Ledakarois.sn. Ces heurts, qui ont secoué la capitale sénégalaise, ont entraîné des conséquences dramatiques pour de nombreux citoyens, y compris ceux travaillant dans les médias.

Le caméraman, identifié comme étant Ben Bass Dieng, a été grièvement blessé alors qu’il couvrait les affrontements entre les partisans des deux camps politiques rivaux. Les circonstances précises de sa blessure n’ont pas été immédiatement clarifiées, mais il a été transporté d’urgence à une clinique située à Grand Yoff pour recevoir des soins médicaux.

Cette attaque contre un professionnel des médias est un rappel poignant des dangers auxquels sont confrontés les journalistes et les travailleurs des médias lorsqu’ils exercent leur métier dans des environnements politiquement chargés et potentiellement violents. Les journalistes jouent un rôle crucial dans la société en fournissant des informations impartiales et en rendant compte des événements qui se déroulent, et leur sécurité doit être garantie en toutes circonstances.

Nous condamnons fermement cet acte de violence contre le caméraman de Mediasénégal et Ledakarois.sn, ainsi que toute forme de violence dirigée contre des professionnels des médias. Les journalistes ne doivent pas être pris pour cibles dans les conflits politiques, et il est impératif que les autorités prennent des mesures pour garantir leur sécurité et leur protection lorsqu’ils couvrent des événements de ce genre.

Sénégal : Rassemblement du Front de Résistance interrompu par des affrontements

Un rassemblement organisé par le Front de Résistance, une coalition d’entités politiques et de la société civile, visant à exiger la tenue de l’élection présidentielle avant la fin du mandat du président Macky Sall, a été émaillé d’incidents violents à Dakar, samedi dernier.

Les militants et les activistes se sont réunis sur le terrain des HLM à Grand Yoff en réponse à l’appel du Front de Résistance Fippu. Leur objectif était de demander l’organisation d’une élection présidentielle avant le 2 avril, date à laquelle le mandat du président actuel arrive à terme.

Cependant, des troubles ont éclaté lorsque le discours du représentant de Khalifa Ababacar Sall a été perturbé par des huées, menant à des affrontements entre les partisans de Khalifa Ababacar Sall et ceux de l’opposant emprisonné, Ousmane Sonko. Pendant que les partisans de Sonko scandaient le nom de leur leader, des jets de pierre ont été échangés entre les deux camps, mettant fin à la manifestation.

Le Front de Résistance Fippu, nouvellement formé, comprend 16 candidats à l’élection présidentielle ainsi que divers mouvements politiques et de la société civile.

La crise politique au Sénégal a été exacerbée par le report de l’élection présidentielle initialement prévue pour le 25 février. Cette décision a été prise après l’abrogation du décret présidentiel convoquant les électeurs, suite à des allégations de corruption visant des juges chargés de valider les candidatures.

Le Conseil constitutionnel a ultérieurement jugé inconstitutionnelle une loi reportant l’élection au 15 décembre, et a ordonné l’organisation du scrutin dans les meilleurs délais. Malgré cela, le président Macky Sall a confirmé son intention de quitter ses fonctions le 2 avril, date à laquelle son mandat prend fin.

Cette série d’événements témoigne de la polarisation croissante de la scène politique sénégalaise et des défis auxquels est confronté le pays dans le processus électoral en cours.

Walaldé exprime sa gratitude envers le Président Macky Sall lors d’une marche pacifique

Sous la direction du coordonnateur du Programme d’Urgence de Modernisation des Axes et Territoires Frontaliers (PUMA) et maire de Walaldé, Moussa Sow, les habitants de l’île à Morphil ont organisé une marche pacifique pour exprimer leur reconnaissance envers le Président Macky Sall pour ses réalisations au Sénégal, en particulier dans le département de Podor.

Réunissant des résidents de toutes les zones de l’île à Morphil, la marche a vu les participants brandir des pancartes de remerciements et porter des tee-shirts à l’effigie du Président Macky Sall, témoignant ainsi de leur appréciation envers le chef de l’État.

Moussa Sow, maire de Walaldé et initiateur de cette initiative, a souligné le rôle historique du Président Macky Sall dans le développement du Sénégal, en particulier pour avoir contribué à désenclaver complètement le département de Podor.

« Le Président Macky Sall a laissé une empreinte indélébile dans l’histoire de notre pays et restera dans nos mémoires pour ses nombreuses réalisations. Je propose que la route reliant l’île à Morphil soit nommée ‘route Macky Sall’ en son honneur. Aujourd’hui, nous célébrons un jour exceptionnel, rendant hommage à un leader remarquable. Après douze ans de mandat présidentiel, il est de notre devoir en tant que citoyens sénégalais de lui exprimer notre gratitude pour avoir promu l’équité territoriale », a déclaré le coordinateur du PUMA, appelant à une mobilisation générale pour cette marche pacifique.

Cette manifestation témoigne de la reconnaissance et de l’admiration des habitants de Walaldé envers le Président Macky Sall pour son engagement envers le développement du Sénégal et son souci d’améliorer les conditions de vie des populations, en particulier dans les régions les plus reculées du pays.

Loi d’amnistie : les affaires Sonko-Adji Sarr et Sonko-Mame Mbaye Niang exclues

Malgré l’annonce d’une loi d’amnistie couvrant les faits survenus entre 2021 et 2024, les affaires impliquant Ousmane Sonko et Adji Sarr, ainsi que celle opposant Sonko à Mame Mbaye Niang, demeurent pendantes devant les juridictions compétentes, rapporte Les Échos.

Le projet d’amnistie, qui devrait être soumis au vote de l’Assemblée nationale avant sa promulgation par le président Macky Sall, exclut spécifiquement ces affaires. Ismaila Madior Fall, ministre des Affaires étrangères et ancien ministre de la Justice, avait déjà apporté des éclaircissements à ce sujet sur le plateau de la 7TV.

Un juriste interviewé par le journal explique que ces affaires sont considérées comme des litiges privés et ne rentrent pas dans le cadre du projet d’amnistie actuel. Selon lui, l’amnistie annoncée par le président de la République vise uniquement les faits liés aux émeutes ayant entraîné des pertes en vies humaines et des dégâts matériels importants. Ces émeutes ont conduit à l’arrestation d’Ousmane Sonko, de Bassirou Diomaye Faye, et de nombreux militants de Pastef (parti dissous), poursuivis pour divers chefs d’accusation tels que l’appel à l’insurrection et les actes compromettant la sécurité publique.

Ainsi, bien que la loi d’amnistie soit destinée à offrir une forme de clémence pour les événements survenus pendant la période spécifiée, elle ne couvrira pas les affaires relevant du domaine privé ou ne relevant pas directement des troubles publics et des violences urbaines.

Cette exclusion des affaires impliquant Sonko et d’autres personnalités politiques met en lumière les limites et les contours précis de la loi d’amnistie, soulignant la nécessité de clarifications juridiques et de transparence dans l’application de telles mesures.

Politique de promotion et de soutien aux femmes : Les douze recommandations de Amadou Ba

Le Premier ministre Amadou Ba a présidé, ce vendredi 1 mars, une réunion interministérielle sur ‘’l’évaluation et la définition des priorités des politiques de promotion et de soutien aux femmes’’. À l’issue de la rencontre, douze recommandations ont été formulées.

1. Le Ministre de la Famille veillera à institutionnaliser la tenue annuelle  d’un Conseil interministériel sur genre et développement pour  partager le rapport annuel sur l’autonomisation de la femme, la  revue de la politique d’égalité homme-femme, la réponse aux  violences faites aux femmes et aux enfants ;

2. Le Ministre de la Femme prendra les dispositions utiles, en relation  avec le Ministre, Secrétaire général du Gouvernement pour  soumettre, à validation, le projet de décret portant création du  Conseil national des Femmes du Sénégal ;

3. Le Ministre de la Femme en relation avec le ministre des Finances  prendra les mesures nécessaires pour la réalisation, au niveau de  chaque département, d’une maison de la femme en vue de soutenir  les initiatives de développement socio-économique des femmes ;

4. Le Ministre de la Femme en relation avec le ministre de la Justice et  le ministre, Secrétaire général du Gouvernement mettra en place un  comité technique chargé de proposer, au Gouvernement, la révision  de certaines dispositions du Code de la Famille.

5. Le Ministère de la Femme prendra les mesures nécessaires pour  procéder à la distribution de la carte Jaboot qui est un véhicule de  protection sociale, d’accès aux soins de santé, à l’éducation des  enfants et l’entreprenariat féminin à 2 millions de femmes, en 2024, pour la phase pilote ;

6. Le Ministre du Commerce en relation avec le ministre des Finances,  de l’Economie, veillera à accentuer l’assistance technique en vue  d’atteindre 15 000 PME et PMI de femmes et coopératives dans le  cadre programme du Programme d’accélération de la compétitivité  et l’Emploi (PACE) ;

7. Le Ministre de la Femme en relation avec le ministre des Finances  prendra les mesures utiles pour accompagner et faciliter l’accès des  Petites et moyennes entreprises femmes à la commande  publique pour atteindre les 2% dédiés ;

8. Le Ministre de Finances soumettra, à validation, une proposition  d’une dotation spéciale de la ligne nano-crédit de la DER/FJ, d’une  enveloppe de 150 milliards FCFA en trois ans, pour accompagner  davantage les initiatives d’auto-emplois des femmes ;

9. Le ministre des Finances prendra les dispositions pour la sécurisation  de la Contribution forfaitaire à la charge des employeurs (CFCE) et  la mobilisation de 30 milliards, sur trois ans, pour renforcer les  moyens d’intervention du 3FPT au bénéfice des femmes ;

10.Le Ministre de la Santé en relation avec le ministre des Finances et  le ministre de la Femme, veillera au paiement de l’extension des  motivations allouées aux Badiénou Gokh ;

11.Le Ministre du Développement communautaire procédera à la  finalisation de la loi d’orientation de protection sociale adoptée, le  21 février 2024, en Conseil des ministres pour sa transmission à l’Assemblée nationale ;

12.Le Ministre de la Femme prendra, en relation avec toutes les parties  prenantes, les mesures idoines pour une parfaite organisation de  l’édition 2024 de la journée internationale de la femme sur le thème  « Investir en faveur des femmes : accélérer le rythme ».

Agression de Maïmouna Ndour Faye : La Task force républicaine condamne cette agression « sauvage et barbare »

La Task Force Républicaine, organe affilié à l’Alliance pour la République (APR), exprime sa plus vive condamnation suite à l’agression sauvage et barbare dont a été victime Maïmouna Ndour Faye, directrice générale de la chaîne de télévision privée 7TV.

Dans un communiqué officiel diffusé aujourd’hui, la Task Force Républicaine dénonce fermement cet acte lâche, ignoble et criminel. Elle exprime également sa solidarité et sa compassion envers Maïmouna Ndour Faye, ainsi qu’envers l’ensemble de ses collaborateurs et de sa famille, affectés par cette tragédie.

La Task Force Républicaine tient à assurer Maïmouna Ndour Faye de ses prières pour un prompt rétablissement. Elle reconnaît la vulnérabilité croissante des hommes et femmes de médias dans l’exercice de leurs missions, et affirme son soutien total à leur égard.

Dans cet esprit, la Task Force Républicaine appelle les autorités compétentes à diligenter une enquête approfondie et rapide afin que toute la lumière soit faite sur cette agression. Il est essentiel que les responsables de cet acte odieux soient identifiés et traduits en justice dans les plus brefs délais.

En conclusion, la Task Force Républicaine renouvelle son engagement en faveur de la sécurité et de la protection des professionnels des médias au Sénégal. Elle appelle à une mobilisation collective pour prévenir de tels actes à l’avenir et pour garantir un environnement sûr et propice à l’exercice libre et responsable du journalisme dans notre pays.

La Task Force Républicaine demeure résolument engagée dans la défense des valeurs républicaines et dans la promotion d’un climat de tolérance, de respect et de paix au sein de la société sénégalaise.

Le Sénégal s’engage dans une nouvelle ère énergétique en tant que membre observateur du Forum des pays exportateurs de gaz

Le 1er mars 2024 restera gravé dans l’histoire du Sénégal comme une journée mémorable où le pays a franchi un cap décisif dans son parcours énergétique. En effet, lors d’une réunion ministérielle tenue à Alger, le Sénégal a été officiellement reconnu en tant que membre observateur du Forum des pays exportateurs de gaz (GECF), marquant ainsi une étape significative dans sa place sur la scène énergétique mondiale.

Le GECF, une organisation intergouvernementale créée par un accord entre ses membres, regroupe déjà 19 nations, dont 12 membres à part entière et sept membres observateurs. Avec l’adhésion du Sénégal, ce nombre s’élève désormais à 20, illustrant ainsi l’élargissement de la portée et de l’influence de cette entité internationale.

Selon un communiqué émanant du ministère du Pétrole et des Énergies, cette intégration au sein du GECF témoigne de l’engagement du Sénégal à promouvoir la coopération et le développement durable dans le domaine du gaz naturel. En tant que membre observateur, le Sénégal s’engage à soutenir les droits souverains de ses membres sur leurs ressources gazières et à encourager une gestion responsable et durable de ces ressources, dans le respect des impératifs environnementaux et des besoins des populations.

La nouvelle a été accueillie avec enthousiasme par le ministre du Pétrole et des Énergies, Antoine Félix Abdoulaye Diome, qui a représenté le Sénégal lors de cette réunion historique. Il a exprimé la gratitude du président de la République, Macky Sall, ainsi que celle du peuple sénégalais envers les membres du GECF pour la confiance accordée au pays. Le ministre a souligné l’importance pour le Sénégal de bénéficier des expériences et des bonnes pratiques des autres membres du GECF en matière de production et de gestion des ressources gazières.

Cette adhésion revêt une importance capitale pour le développement énergétique du Sénégal. En effet, le pays dispose de vastes réserves de gaz naturel offshore, et l’exploitation de ces ressources est cruciale pour répondre à la demande croissante en énergie et stimuler la croissance économique. Dans ce contexte, la stratégie « Gas to Power », axée sur l’utilisation du gaz naturel pour la production d’électricité, revêt une importance stratégique. En favorisant l’accès universel à l’électricité d’ici 2026 et en réduisant les coûts de production industrielle, cette stratégie contribuera à l’essor économique et social du pays.

En rejoignant le GECF en tant que membre observateur, le Sénégal affirme son engagement envers une exploitation responsable de ses ressources naturelles, dans le but ultime d’améliorer le bien-être de ses citoyens. Cette nouvelle étape marque le début d’une ère prometteuse pour le secteur énergétique sénégalais, ouvrant la voie à une coopération renforcée avec les acteurs internationaux du gaz naturel.

L’adhésion du Sénégal au GECF en tant que membre observateur représente un pas significatif vers la réalisation des objectifs nationaux en matière d’énergie et de développement durable. C’est une opportunité unique pour le pays de jouer un rôle actif sur la scène énergétique mondiale et de contribuer à façonner l’avenir de l’industrie gazière dans la région et au-delà.

Crise politique au Sénégal : L’UE salue la décision de Macky Sall de quitter ses fonctions le 2 avril

L’Union européenne a exprimé son soutien à la décision du président sénégalais Macky Sall de quitter ses fonctions le 2 avril prochain, conformément à la fin officielle de son mandat. Cette déclaration intervient dans un contexte de crise politique au Sénégal, marqué par des tensions autour de la date de l’élection présidentielle et des manifestations violentes.

La position de l’Union européenne a été rendue publique par Nabila Massrali, porte-parole de l’UE, lors d’une conférence de presse. Elle a salué l’engagement de Macky Sall à respecter la décision du Conseil constitutionnel du Sénégal, rendue le 15 février dernier, concernant l’organisation de la présidentielle.

Cette décision constitutionnelle stipule que l’élection présidentielle doit être organisée dans les meilleurs délais, sans pouvoir être reportée au-delà de la fin du mandat présidentiel en cours. L’UE a également pris acte de la confirmation de la liste des candidats à l’élection présidentielle et de la consultation politique qui s’est tenue les 26 et 27 février.

La crise politique au Sénégal a été déclenchée par l’annonce, le 3 février, par Macky Sall, de l’abrogation du décret convoquant le corps électoral pour le 25 février. Cette décision a été suivie par le vote d’une loi reportant l’élection présidentielle au 15 décembre, initialement prévue pour le 25 février.

Cependant, le Conseil constitutionnel a jugé cette loi contraire à la Constitution et a annulé le décret présidentiel renonçant à la convocation des électeurs. Suite à cela, le président Macky Sall s’est engagé à pleinement exécuter la décision du Conseil constitutionnel, invitant les autorités compétentes à fixer une nouvelle date pour l’élection présidentielle.

La crise politique a été marquée par des manifestations violentes, au cours desquelles quatre personnes ont perdu la vie à Dakar, Saint-Louis et Ziguinchor, lors de heurts entre manifestants et forces de l’ordre. Ces événements ont également été suivis par la libération de plusieurs activistes et militants politiques arrêtés précédemment.

Dans ce contexte tendu, l’Union européenne appelle les autorités sénégalaises à respecter les aspirations démocratiques des citoyens et à préserver les libertés fondamentales et l’État de droit.

Le Président Macky Sall se rend à Alger pour participer au sommet du Forum des pays exportateurs de gaz

Le président de la République du Sénégal, Macky Sall, s’apprête à quitter Dakar ce vendredi 1er mars 2024 pour se rendre à Alger, en réponse à l’invitation du président Abdelmadjid Tebboune. L’objectif de ce déplacement est de participer au sommet du Forum des pays exportateurs de gaz, prévu pour le 2 mars dans la capitale algérienne.

Créé en 2001, le Forum des pays exportateurs de gaz réunit les principaux pays exportateurs de gaz naturel. Il constitue un cadre de concertation visant à défendre et promouvoir les intérêts des pays membres dans le domaine de l’exportation de cette ressource énergétique essentielle.

Dans ce contexte, le Sénégal a pris l’initiative de soumettre sa candidature pour devenir membre observateur du Forum, avant d’envisager de postuler pour obtenir le statut de membre à part entière. Cette démarche témoigne de l’engagement du Sénégal à jouer un rôle actif dans les discussions et les décisions relatives au marché mondial du gaz naturel.

La participation du président Macky Sall à ce sommet souligne l’importance accordée par le gouvernement sénégalais à la coopération internationale dans le domaine de l’énergie. Elle offre également une opportunité de renforcer les liens avec les autres pays membres du Forum et de promouvoir les intérêts du Sénégal dans le secteur gazier à l’échelle mondiale.

Le Forum des pays exportateurs de gaz constitue ainsi une plateforme stratégique pour discuter des enjeux et des défis liés à l’exploitation et à la commercialisation du gaz naturel, ainsi que pour explorer les opportunités de coopération et de partenariat entre les pays membres.

Agression de MNF: La réaction de Macky Sall

Le président de la République, Macky Sall, a vivement condamné « un acte de violence lâche et inexcusable » à la suite de l’agression de la journaliste Maïmouna Ndour Faye. Dans un post sur ses réseaux sociaux, Macky Sall a souligné que « la liberté de la presse est un droit fondamental qui doit être protégé et respecté en toutes circonstances ». Il a ajouté que « aucune forme de violence ne saurait être tolérée, et les responsables de cette agression devront répondre de leurs actes devant la justice ».

Le Chef de l’Etat a conclu en exprimant « tout (son) soutien et (son) engagement à garantir un environnement sûr et serein pour tous les professionnels des médias dans notre pays ».

Quitter la version mobile