Le Dakarois Quotidien N°305 – du 24/10/2024
Étiquette : Macron
Sommet de la Francophonie : Bassirou Diomaye Faye ne se rendra pas à Paris, il se fera représenter
Le Président du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, ne participera finalement pas au Sommet de la Francophonie prévu les 4 et 5 octobre 2024 à Paris. Initialement attendu pour cet important rendez-vous international, il a décidé de se faire représenter.
Les raisons de ce changement de programme n’ont pas été officiellement détaillées, mais plusieurs sources proches du chef de l’État indiquent que cette décision découle d’ajustements liés à son emploi du temps, après sa participation à la 79e Assemblée générale des Nations Unies à New York. Il semble que le Président Faye ait préféré se concentrer sur des questions nationales et internationales prioritaires dans les jours à venir, ce qui l’a contraint à modifier son agenda.
Le Sommet de la Francophonie est une rencontre majeure pour les pays membres de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), visant à promouvoir la coopération linguistique et culturelle entre les nations francophones. L’absence du Président sénégalais pourrait être remarquée, mais l’État du Sénégal y sera représenté à travers une délégation dont les membres seront probablement annoncés dans les jours qui viennent.
Ce sommet réunit régulièrement des chefs d’État et de gouvernement pour discuter de divers enjeux, notamment la langue française, la démocratie, la paix, et le développement. La représentation sénégalaise à cet événement demeure essentielle, étant donné le rôle de premier plan que joue le Sénégal dans l’espace francophone.
Relations France/Sénégal : Est-ce nécessaire de couper le cordon ombilical ? (Par Aly Saleh)
De vraies ruptures sont attendues des nouvelles autorités étatiques vis-à-vis de la France. Les intérêts français sont nombreux au Sénégal et l’Etat sénégalais a des intérêts économiques, politiques et militaires en France. Mais est-il vraiment nécessaire d’opérer à des ruptures en coupant les ponts de façon brutale? Je ne pense pas que les nouvelles autorités voudraient procéder de la sorte.
La visite récente du Président Bassirou Diomaye Faye chez Emanuel Macron en dit beaucoup. Même s’il ne s’agit pas d’une visite officielle, il est important d’avoir de bons rapports avec l’ancien colonisateur, la France. L’occasion de prise de contact a été saisie des deux côtés entre Macron et Diomaye. Le dernier nommé vient d’arriver avec un programme nouveau assez spécial alors que pour l’heure, plusieurs injustices sont encore à corriger. Dailleurs, les étudiants sénégalais ont évoqué les questions des titres de séjour sans compter que les retraités sénégalais de l’Hexagone, sont obligés aujourd’hui de retourner tous les six mois en France sinon ils perdent leurs retraites, les pensions des anciens combattants et tant d’autres points importants hérités des pères fondateurs qui feront l’objet de débats dans un proche avenir.
Des questions concrètes et précises qu’il urge de régler notamment la réciprocité en matière de visas.
En effet, depuis le départ, plusieurs questions capitales qui fâchent et qui datent de plusieurs décennies pour ne pas dire de siècles, n’ont eu qu’un traitement par l’indifférence.
L’esclavage qui aura duré près de 400 ans, suivi de la colonisation y sont pour beaucoup. Et justement pour ces questions-là, l’important ce n’est pas d’avoir raison, mais c’est de pouvoir exprimer ce qui doit l’être, d’écouter également ceux qui ne comprennent pas, de trouver des espaces de dialogue pour apaiser et faire évoluer l’humanité.
La vérité est que ces violences là du passé qui continuent d’alimenter la flamme de la génération consciente, ouverte sur le monde qui se demande pourquoi des hommes comme nous, nous traitent de la sorte.
Lorsque des jeunes déboulonnaient Napoléon en France et Faidherbe au Sénégal dans la foulée du crime raciste de l’afro-américain, George Floyd aux Etats Unis, lorsqu’ils ont voulu rebaptiser des rues, des avenues, des édifices…, ils ont voulu convoquer le passé pour dénoncer les inégalités sociales du présent. Et ces inégalités ont toujours été là. Ce n’est pas nouveau, les révoltes et mouvements qui disent que l’esclavage est toujours là et doit cesser.
C’est un problème qui n’a jamais été résolu, le racisme et la mise en danger permanente de la vie des gens dits de couleur, font partie de l’identité de ce pays.
Et pourtant la douce France, ce pays des droits de l’homme appelle le pays de Lat Dior par son « ami » mais, ne le traite pas comme tel.
C’est pourquoi, il est important pour nos dirigeants d’inviter les uns et les autres à s’interroger sur notre société et sur l’incapacité pour certains à ne pas comprendre le monde dans lequel nous vivons.
On ne hiérarchise pas les crimes contre l’humanité, puisque chaque peuple ressent la douleur qui a été perpétrée contre les siens et il faut l’accepter comme tel.
C’est pourquoi nos élites doivent faire le bilan de nos relations avec l’ancien colonisateur avant de repartir sur de nouvelles bases.
Aly Saleh Journaliste/ chroniqueur
Ousmane Sonko Accuse Macron d’Avoir Encouragé la Répression sous le Régime de Macky Sall
Lors d’une conférence conjointe avec Jean Luc Mélenchon à l’UCAD ce jeudi 16 mai, Ousmane Sonko, leader du parti Pastef, a lancé des accusations explosives à l’égard du président français Emmanuel Macron. Sonko a dénoncé l’attitude de Macron pendant les périodes de répression sous le régime de Macky Sall, affirmant que Macron avait indirectement encouragé les persécutions politiques.
Dans ses propos rapportés par le journal « Le Patriote », Sonko a critiqué le gouvernement français pour son silence pendant les périodes de répression intense qui ont entraîné la mort de plus d’une soixantaine de personnes, des milliers de blessés et plus de 1 000 détenus politiques. Il a souligné le fait que Macron avait accueilli et félicité Macky Sall au moment le plus critique de la répression.
Pour Sonko, cette attitude de la part de Macron représentait une incitation à la répression et à la persécution des Sénégalais qui n’avaient commis d’autre crime que de soutenir un projet politique différent. Il a affirmé que de nombreux gouvernements européens, en particulier la France, étaient mal à l’aise avec le discours politique souverainiste de son parti et avaient donc choisi de rester silencieux face à la répression sanglante menée par le régime de Macky Sall contre Pastef.
Ces accusations de Sonko soulèvent des questions sur les relations franco-sénégalaises et la politique étrangère de la France envers ses anciennes colonies. Elles mettent également en lumière les tensions persistantes entre les gouvernements africains et leurs anciennes puissances coloniales, en particulier en ce qui concerne les questions de droits de l’homme et de démocratie.
Alors que Sonko continue de défendre son parti contre la répression politique, ses accusations contre Macron soulignent la nécessité d’un examen approfondi des politiques étrangères et des relations diplomatiques, mettant en lumière les enjeux de souveraineté et de démocratie dans le contexte africain contemporain.
Ousmane Sonko dénonce l’attitude de la Présidence Macron pendant la répression au Sénégal
Au cœur d’une scène politique marquée par des tensions et des divergences d’opinions, le nouveau Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, a récemment soulevé des critiques virulentes à l’égard de l’attitude de la présidence Macron pendant la période de répression politique sous l’ancien président Macky Sall.
Lors d’une intervention devant des étudiants à Dakar, Ousmane Sonko a exprimé son profond regret quant au silence persistant de la France et de l’Union européenne face à la violente répression qui a secoué le Sénégal. Cette répression, caractérisée par des actes de violence inouïs, a entraîné la mort de plus d’une soixantaine de personnes, des milliers de blessés et la détention de plus de 1 000 prisonniers politiques. Pour Ousmane Sonko, ce silence complice équivaut à une caution indirecte des actes répressifs du gouvernement sénégalais.
Dans un discours chargé d’émotion, Ousmane Sonko a pointé du doigt le président Emmanuel Macron, l’accusant d’avoir accueilli et « félicité » son homologue sénégalais au plus fort de la répression. Selon lui, ces gestes ont constitué une incitation tacite à la persécution et à l’exécution de citoyens sénégalais innocents qui ne faisaient que défendre leurs convictions politiques. Cette accusation sans équivoque met en lumière les tensions diplomatiques entre le Sénégal et la France, mettant ainsi en péril les relations bilatérales entre les deux pays.
Pour comprendre le contexte de ces accusations, il est essentiel de revenir sur la période de répression politique sous l’ancien président Macky Sall. Cette période sombre de l’histoire récente du Sénégal a été marquée par une répression brutale à l’encontre de l’opposition politique et des manifestants. Les protestations pacifiques ont été réprimées avec une violence inouïe, tandis que les voix dissidentes étaient réduites au silence par des arrestations massives et des détentions arbitraires.
Dans ce climat de répression généralisée, la communauté internationale, et en particulier la France en tant qu’ancienne puissance coloniale, a été largement critiquée pour son silence complice. Malgré les appels répétés à l’action de la part des défenseurs des droits de l’homme et des organisations internationales, les gouvernements européens ont choisi de garder le silence, craignant peut-être de compromettre leurs intérêts économiques et politiques dans la région.
Cependant, les accusations d’Ousmane Sonko ne se limitent pas seulement à la présidence Macron. Il a également critiqué l’Union européenne pour son inaction face à la répression au Sénégal. Cette critique met en lumière les défis auxquels est confrontée la politique étrangère européenne, souvent critiquée pour son manque de cohérence et d’efficacité dans la défense des droits de l’homme et de la démocratie à l’étranger.
Il est important de souligner que les déclarations d’Ousmane Sonko ont été faites dans le cadre d’une conférence avec l’opposant de gauche française Jean-Luc Mélenchon. Cette alliance entre les opposants politiques sénégalais et français témoigne de la volonté de construire des ponts entre les mouvements progressistes à travers le monde et de défendre les valeurs démocratiques et les droits de l’homme.
En conclusion, les accusations d’Ousmane Sonko contre la présidence Macron mettent en lumière les tensions politiques et les divergences d’opinions entre le Sénégal et la France. Ces accusations soulèvent également des questions importantes sur le rôle de la communauté internationale dans la promotion et la protection des droits de l’homme et de la démocratie dans le monde. Il reste à voir comment ces tensions diplomatiques évolueront dans les mois à venir et quelles seront les implications pour les relations bilatérales entre le Sénégal et la France.
Médvedev Accuse Macron de l’Attaque de Krasnogorsk : Macron Réfute Catégoriquement les Allégations
Une escalade verbale a éclaté entre l’ancien président russe Dmitri Medvedev et le président français Emmanuel Macron, suite aux accusations de Medvedev selon lesquelles Macron serait impliqué dans l’attaque meurtrière de Krasnogorsk.
Dans une déclaration sur sa chaîne Telegram, Dmitri Medvedev a affirmé sans équivoque que Macron, ainsi que d’autres dirigeants occidentaux, étaient les « parrains » de l’attaque tragique qui a coûté la vie à 140 personnes le 22 février dernier. Il a remis en question le rôle présumé du groupe Etat islamique, affirmant qu’aucun symbole religieux n’avait été observé lors de l’attaque, suggérant ainsi que l’incident avait d’autres motifs cachés.
Ces accusations ont immédiatement suscité une réaction de la part d’Emmanuel Macron, qui les a qualifiées de « ridicules » et a déclaré qu’elles étaient dépourvues de sens. Macron a souligné que les allégations de Medvedev étaient une « manipulation de l’information » faisant partie des tactiques de guerre actuelles employées par la Russie.
La tension entre la Russie et la France s’intensifie à mesure que les deux pays se retrouvent impliqués dans des échanges de déclarations accusatoires. Alors que la Russie maintient ses accusations, Macron réfute catégoriquement toute implication de la France dans l’attaque de Krasnogorsk.
Cet incident souligne les tensions persistantes entre la Russie et les pays occidentaux, exacerbées par des accusations mutuelles et des confrontations verbales. Alors que les deux parties s’accusent mutuellement, la vérité sur l’attaque de Krasnogorsk reste sujette à spéculation et à controverse.
Macron rendra un hommage national le 15 avril à Maryse Condé
Le président français Emmanuel Macron a annoncé qu’un hommage national sera rendu à l’écrivaine Maryse Condé, figure de proue de la littérature francophone et originaire de Guadeloupe, le 15 avril à la Bibliothèque nationale de France, située rue Richelieu, à Paris. Cette annonce a été confirmée par l’Elysée, suivant une information relayée par le site Outremers360.
Maryse Condé s’est éteinte dans la nuit de lundi à mardi, à l’âge de 90 ans, à Apt, dans le Vaucluse. Elle laisse derrière elle un héritage littéraire impressionnant, marqué par un engagement humaniste et une exploration profonde des identités antillaise et noires.
Née le 11 février 1934 à Pointe-à-Pitre, Maryse Condé a consacré près de trente ouvrages, principalement des fictions, à l’histoire de l’Afrique et de sa diaspora, ainsi qu’à l’héritage de l’esclavage et aux identités noires. Son œuvre la plus célèbre, « Ségou », parue en deux tomes en 1984 et 1985, retrace le déclin de l’empire bambara au Mali, du XVIIIe siècle jusqu’à l’arrivée des colonisateurs français.
Dans un communiqué suite au décès de l’écrivaine, le président Macron a salué Maryse Condé comme une « géante des lettres », capable de capturer les chagrins et les espoirs, de la Guadeloupe à l’Afrique, en passant par la Caraïbe et la Provence, à travers une langue aussi lyrique que militante.
Le président du conseil départemental de Guadeloupe, Guy Losbar, a également appelé à un hommage national, soulignant le talent incommensurable de Maryse Condé.
Ayant vécu dans plusieurs pays d’Afrique, Maryse Condé a critiqué les limites du concept de « négritude » popularisé par Aimé Césaire et Léopold Sédar Senghor. Entre 1995 et 2005, elle a dirigé le Centre d’études francophones de l’université de Columbia à New York, devenant ainsi une figure intellectuelle majeure aux États-Unis. Elle a ensuite choisi de passer sa retraite dans le sud de la France, à Gordes, dans le Luberon, où elle a poursuivi son engagement littéraire jusqu’à la fin.
Rwanda : Macron évoque la non-intervention française dans le génocide de 1994
À l’approche du trentième anniversaire du génocide rwandais de 1994, les regards se tournent vers la France alors que le président Emmanuel Macron reconnaît publiquement que la France aurait pu intervenir pour arrêter les massacres, mais n’a pas agi. Cette déclaration présidentielle, annoncée par l’Élysée, ravive le débat sur la responsabilité de la France dans cette tragédie et sur la nécessité d’excuses officielles.
L’annonce de Macron intervient alors que les préparatifs pour commémorer le génocide de 1994 au Rwanda sont en cours, et que la question des réparations potentielles se fait de plus en plus pressante. En mai 2021, lors de sa visite à Kigali, Macron avait déjà admis la responsabilité de la France dans ces événements tragiques, mais sans formuler d’excuses officielles.
Cette déclaration du président français met en lumière le rôle controversé de la France pendant le génocide rwandais, où elle est accusée d’avoir soutenu le gouvernement rwandais de l’époque, dominé par les Hutus, malgré les signes évidents de préparation d’un génocide contre les Tutsis. Les critiques portent également sur l’envoi de troupes françaises dans le cadre de l’opération Turquoise, qui aurait potentiellement protégé les responsables du génocide lors de leur retraite au Zaïre.
Le débat sur les excuses officielles de la France reste vif, avec des appels croissants de la part des survivants du génocide et de leurs familles, ainsi que de la communauté internationale. La reconnaissance publique des erreurs passées et des responsabilités historiques pourrait être un premier pas vers la guérison et la réconciliation entre la France et le Rwanda, mais la question des réparations reste un sujet délicat et complexe.
À mesure que le monde se prépare à commémorer cette sombre période de l’histoire rwandaise, la position de la France et la réaction de Macron lors de cette commémoration seront scrutées de près, avec l’espoir que cela contribuera à une meilleure compréhension et à une véritable réconciliation entre les deux nations.
Rwanda : Macron admet que la France « aurait pu arrêter le génocide » mais n’en a « pas eu la volonté »
Le président français, Emmanuel Macron, reconnaît que la France aurait pu empêcher le génocide au Rwanda en 1994, mais qu’elle n’en a pas eu la volonté. Cette déclaration intervient à l’approche du 30e anniversaire du génocide des Tutsis au Rwanda.
Les propos de Macron seront diffusés dans une vidéo à l’occasion des commémorations qui débutent ce dimanche, selon l’Élysée. Le chef de l’État français avait déjà reconnu en 2021 la « responsabilité » de la France dans ce génocide qui a causé la mort de 800 000 à un million de personnes.
Dans cette vidéo, Macron souligne que la communauté internationale avait les moyens de savoir et d’agir dès le début des massacres, rappelant notamment les précédents génocides arménien et de la Shoah. Il critique également le retrait rapide de la Mission des Nations unies pour l’assistance au Rwanda (MINUAR) dès le début des atrocités.
Cette déclaration s’inscrit dans la continuité du discours que Macron avait tenu à Kigali en mai 2021, basé sur les conclusions du rapport Duclert qui soulignait le rôle de la France dans le renforcement du pouvoir hutu et la dérive raciste au Rwanda.
Bien que Macron ne se rende pas aux commémorations au Rwanda, il sera représenté par des membres du gouvernement français. Cette annonce a été saluée par l’association Ibuka France, regroupant les rescapés du génocide, mais critiquée par le Collectif des parties civiles pour le Rwanda qui estime que la France doit aller plus loin dans la reconnaissance de sa complicité.
Ce nouvel aveu de responsabilité de la France dans le génocide rwandais pourrait ouvrir la voie à une nouvelle phase de dialogue et de réconciliation entre les deux pays, marquant ainsi une étape importante dans la reconnaissance et la réparation des souffrances causées par ce terrible événement de l’histoire moderne.
Invalidation du report de la présidentielle : La France appelle au respect de la décision du Conseil constitutionnel
La France a émis vendredi un appel pressant aux autorités sénégalaises pour qu’elles respectent la décision prise par le Conseil constitutionnel du pays, annulant le report de l’élection présidentielle décidé par le président Macky Sall.
Dans un communiqué, le porte-parole adjoint du Quai d’Orsay a déclaré que la France « prend acte de la décision du Conseil constitutionnel du 15 février » et « appelle les autorités et tous les acteurs sénégalais à la respecter (…) dans son entièreté, et à organiser les élections dans les meilleurs délais ».
La France a également encouragé toutes les parties sénégalaises à travailler à l’apaisement du climat politique, soulignant la longue tradition démocratique du Sénégal.
Cette déclaration intervient après l’appel similaire de l’Union européenne à toutes les parties prenantes au Sénégal pour qu’elles respectent la décision du Conseil constitutionnel.
Le Sénégal, réputé pour sa stabilité dans une région secouée par les coups d’État et les troubles politiques, traverse l’une des crises les plus graves de son histoire post-indépendance, marquée par l’annulation surprise de l’élection présidentielle prévue le 25 février et le report ultérieur de celle-ci au 15 décembre par le Parlement.
Cependant, la Cour constitutionnelle sénégalaise a invalidé ce report et annulé le décret présidentiel modifiant le calendrier électoral, à seulement trois semaines de l’échéance initiale.
Suite à cette décision historique des « Sages », le pays attend désormais la réaction du président Macky Sall et espère obtenir des clarifications sur la nouvelle date et les modalités du scrutin présidentiel.
Assimi Goïta rejette les suggestions de Macron pour la transition au Mali : « J’ai dit non !
Le président de la transition malienne, Assimi Goïta, a révélé lors d’une rencontre avec les forces vives de la nation et les autorités religieuses qu’il avait refusé les suggestions faites par le président français Emmanuel Macron concernant la direction de la transition après le putsch.
Selon les déclarations de Goïta, Macron lui aurait proposé trois personnalités pour diriger la transition, mais le président malien a catégoriquement refusé cette ingérence étrangère dans le processus de décision malien. Il a souligné que les Maliens étaient en concertation pour prendre une décision collective sur la direction de la transition.
« J’ai dit non ! Les Maliens sont en concertation (pour prendre une décision). J’ai maintenu ma position jusqu’à la fin de l’échange avec le chef de l’Élysée », a déclaré Assimi Goïta. Il a également rappelé l’importance pour le Mali de décider de son propre destin sans ingérence extérieure, soulignant le précédent avec l’ancien président Ibrahim Boubacar Keita qui avait souvent annoncé qu’il réfléchirait à des propositions similaires.
Outre la France, Assimi Goïta a mentionné que la CEDEAO et une autre puissance étrangère avaient également suggéré des noms de personnalités pour diriger le gouvernement de transition. Cependant, il a maintenu sa position de laisser les Maliens décider de manière autonome de leur avenir politique.
Cette révélation met en lumière la volonté d’Assimi Goïta de préserver la souveraineté nationale du Mali et de garantir que les décisions cruciales pour l’avenir du pays soient prises de manière démocratique et indépendante.
Serigne Moustapha Sy menace Macron et les Français résidant au Sénégal
Serigne Moustapha Sy menace d’exterminer (mystiquement) tous les Français qui sont au Sénégal si Macron s’ingère dans l’élection présidentielle sénégalaise.
Comme à chacune de ses sorties, Serigne Moustapha Sy émet une phrase qui attire l’attention. Le guide moral des Moustarchidines wal moustarchidaty, qui est aussi le président du Parti de l’unité et du rassemblement (Pur) qui a un candidat à la présidentielle, en la personne de Alioune Mamadou Dia, lors de sa sortie à Dieumb, avant-hier, a lancé un avertissement sans frais au Président français. Serigne Moustapha Sy dit à haute et intelligible voix à Emmanuel Macron que si la France s’ingère dans l’élection présidentielle sénégalaise, il va exterminer tous les Français qui sont au Sénégal. Serigne Moustapha Sy d’indiquer que c’est par le mystique qu’il va le faire.