Laurent Gbagbo Investi Candidat à la Présidentielle de 2025 Malgré son Inéligibilité

Dans un geste politique audacieux, l’ancien chef d’État ivoirien, Laurent Gbagbo, a été officiellement investi candidat à l’élection présidentielle de 2025 par son parti, le Parti des Peuples Africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI), lors d’une cérémonie poignante à Abidjan.

Malgré sa radiation des listes électorales et son inéligibilité actuelle, Gbagbo a accepté l’investiture avec détermination, déclarant devant un millier de partisans rassemblés à l’hôtel Ivoire d’Abidjan qu’il était prêt à se porter candidat pour la présidentielle prévue en octobre 2025. À 78 ans, il s’est engagé à ne faire qu’un seul mandat, mais un mandat qui, selon lui, sera décisif pour l’avenir de la Côte d’Ivoire.

Laurent Gbagbo a profité de cette occasion pour esquisser un début de programme politique, promettant des réformes majeures pour lutter contre la corruption, renforcer l’indépendance judiciaire, réduire la dette nationale et améliorer le système de santé. Il a également souligné l’importance de la réconciliation nationale et de la recherche de la vérité sur les conflits passés.

Cependant, malgré son retour sur la scène politique après son acquittement par la justice internationale de crimes contre l’humanité, Gbagbo reste confronté à des obstacles juridiques. Condamné à 20 ans de prison en 2018 pour des faits liés à la crise post-électorale de 2010-2011 en Côte d’Ivoire, il n’a pas été amnistié et reste donc inéligible pour l’instant.

La décision de Gbagbo de se présenter à la présidentielle de 2025 ouvre la voie à une compétition politique féroce en Côte d’Ivoire. Il pourrait être confronté à des adversaires de taille, notamment le banquier international Tidjane Thiam, à la tête du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), et d’anciens alliés politiques comme Pascal Affi N’Guessan et Charles Blé Goudé, qui pourraient également briguer la présidence.

Alors que la Côte d’Ivoire se prépare pour une élection présidentielle hautement contestée, l’investiture de Laurent Gbagbo marque un tournant significatif dans le paysage politique ivoirien. Son retour sur la scène politique suscite à la fois l’enthousiasme et l’incertitude quant à l’avenir politique du pays, alors que les électeurs se préparent à choisir leur prochain leader.

Ligue 2 Sénégal : Oslo F.A toujours en tête malgré un match nul

La 22e journée de la Ligue 2 sénégalaise a offert son lot de rebondissements ce week-end, avec des résultats qui ont maintenu le suspense en tête du classement.

Malgré un match nul décevant à domicile contre le CNEPS Excellence (0-0), Oslo F.A conserve sa position de leader avec 38 points, gardant ainsi deux points d’avance sur l’AS Douanes, qui a également fait match nul face à Niary Tally (0-0).

Le choc entre l’AJEL de Rufisque et HLM de Dakar s’est soldé par un match nul 1-1, permettant à HLM de maintenir sa 4e place qualificative pour la montée en Ligue 1.

Amitié FC, pour sa part, a manqué une belle occasion de mettre la pression sur HLM Dakar en perdant 1-0 contre les Étudiants du DUC à Dakar.

Dans le bas du classement, Demba Diop FC a réussi à décrocher un précieux point en déplacement face à Thiès FC (2-2), mais reste lanterne rouge avec 17 points.

En revanche, Keur Madior, avant-dernier au classement, a été contraint au match nul à domicile contre le Ndiambour (0-0), laissant ainsi des points précieux dans la course au maintien.

Résultats complets de la 22e journée :

  • Wallydaan 0 – 0 RS Yoff
  • Oslo F.A 0 – 0 CNEPS Excellence
  • AJEL de Rufisque 1 – 1 HLM de Dakar
  • Keur Madior 0 – 0 Ndiambour
  • DUC 1 – 0 Amitié FC
  • Niary Tally 0 – 0 AS Douanes
  • Thiès FC 2 – 2 Demba Diop FC

La lutte pour la montée en Ligue 1 et la bataille pour éviter la relégation promettent d’être passionnantes jusqu’à la fin de la saison.

Le Nigeria opte pour des anciens internationaux comme sélectionneurs malgré une préférence initiale pour un entraîneur étranger

Contraintes budgétaires et pressions politiques influencent le choix de la Fédération nigériane de football

La sélection du nouveau sélectionneur de l’équipe nationale de football du Nigeria s’est révélée être un processus complexe, marqué par des tensions entre les préférences initiales de la Fédération nigériane de football et les contraintes budgétaires du gouvernement. Initialement enclin à engager un entraîneur étranger, la Fédération a dû revoir ses plans en raison de limitations financières, comme l’a révélé le média OwnGoal Nigeria.

Lors d’une récente réunion, le ministre des Sports, John Enoh, a souligné que le budget ne permettait pas de répondre aux exigences salariales d’un entraîneur non-communautaire. Suite à des discussions avec d’anciens joueurs de renom tels qu’Emmanuel Amunike, Enoh a écarté la proposition de la Fédération et a positionné Amunike et Finidi George comme principaux candidats.

Cette situation rappelle celle survenue au Cameroun, où le gouvernement avait imposé Marc Brys comme sélectionneur, contredisant ainsi la volonté de Samuel Eto’o, président de la Fécafoot.

La frustration est palpable du côté de la Fédération nigériane, comme l’a exprimé Ibrahim Musa Gusau, son président, en annonçant que le futur entraîneur ne serait pas celui initialement favorisé par le Comité technique. Cette décision finale, influencée par des contraintes politiques et budgétaires, sera annoncée prochainement après finalisation des détails contractuels.

Cette situation souligne les défis auxquels sont confrontées les fédérations sportives africaines dans leur quête de succès sur la scène internationale, entre les aspirations sportives, les contraintes financières et les pressions politiques.

Le Président de la Transition du Burkina Faso, Ibrahim Traoré, refuse de négocier avec les terroristes malgré les pressions internationales

Face aux recommandations de négociations, le capitaine Traoré affirme la volonté de son pays de ne pas compromettre sa dignité

Depuis son accession au pouvoir par des moyens controversés, le président de la transition du Burkina Faso, Ibrahim Traoré, se trouve confronté à des défis complexes, notamment la lutte contre le terrorisme qui sévit dans la région. Cependant, malgré les pressions internationales et les conseils de certains pays du Sud en faveur de négociations avec les groupes terroristes, Traoré a fermement rejeté cette approche lors d’une récente entrevue accordée à la presse burkinabé.

Des émissaires de pays voisins ont en effet conseillé au président de la transition de chercher la voie de la négociation avec les terroristes pour garantir la paix. Cette suggestion a été catégoriquement rejetée par Traoré, qui a déclaré : « On préfère mourir dans la dignité que de négocier les conditions de notre esclavage ». Ces propos reflètent la détermination du Burkina Faso à ne pas compromettre ses valeurs et sa souveraineté face aux menaces terroristes.

Traoré a également tenté d’expliquer son point de vue au président nigérien Bazoum, mais ses émissaires n’ont pas été bien reçus. Malgré leurs efforts, ils n’ont pas réussi à lui faire un compte rendu, qualifiant cette tentative de dialogue d’échec.

Cette position ferme du président de la transition burkinabé témoigne de sa détermination à combattre le terrorisme sans compromis sur les principes fondamentaux de la nation. Elle souligne également la volonté du Burkina Faso de rechercher des solutions internes à ses problèmes, plutôt que de se plier aux pressions extérieures qui pourraient compromettre sa sécurité et sa souveraineté.

Cependant, cette fermeté soulève également des questions sur les défis auxquels le Burkina Faso est confronté dans sa lutte contre le terrorisme et la capacité de la communauté internationale à apporter un soutien efficace à un pays confronté à une menace aussi grave.

Le Premier ministre britannique défend les expulsions vers le Rwanda malgré les critiques

Le Premier ministre britannique Rishi Sunak a défendu la loi visant à expulser des clandestins vers le Rwanda, affirmant qu’elle avait déjà un effet dissuasif sur les migrants. Cette déclaration intervient après que le gouvernement irlandais a signalé une augmentation des arrivées de migrants, attribuée à la politique migratoire britannique.

Malgré les critiques et les appels à renoncer à cette mesure, Rishi Sunak persiste à soutenir les expulsions vers le Rwanda, affirmant qu’il s’agit d’une tentative de sécuriser les frontières britanniques face à un « défi mondial ».

Le vice-Premier ministre irlandais a exprimé ses préoccupations quant aux effets de cette politique sur l’Irlande, affirmant que les migrants pourraient être incités à entrer en Irlande du Nord par crainte d’être expulsés vers le Rwanda.

Le gouvernement britannique a prévu de mettre en œuvre cette mesure controversée dans les 10 à 12 prochaines semaines, mais des appels se multiplient pour demander une réévaluation de cette politique. L’ONU et d’autres organisations, dont des Églises chrétiennes, ont exhorté le Royaume-Uni à renoncer à ces expulsions, soulignant l’importance du respect du droit international des droits de l’homme et de la coopération internationale dans la gestion des flux migratoires.

Alors que les critiques se font de plus en plus pressantes, le gouvernement britannique reste déterminé à mettre en œuvre cette mesure controversée, malgré les appels à reconsidérer sa position. La question de l’impact sur l’Irlande du Nord reste également une préoccupation majeure, alors que les gouvernements britannique et irlandais cherchent des solutions pour gérer cette situation complexe.

Nicolas Jackson bénéficie du soutien de Diomansy Kamara malgré les critiques

Nicolas Jackson, l’attaquant de 22 ans évoluant à Chelsea, fait l’objet de critiques pour son manque d’efficacité devant les buts. Toutefois, il peut compter sur le soutien de Diomansy Kamara, ancien international et consultant de Canal Plus, qui prend sa défense dans une déclaration au journal Record.

Dans ses propos relayés par Record, Diomansy Kamara reconnaît que Jackson doit encore progresser dans la finition, mais il souligne également les réalisations de l’attaquant cette saison. Avec 10 buts en championnat et 14 au total, ainsi que 4 à 5 passes décisives, le bilan de Jackson pour sa première saison est jugé « pas mal » par Kamara.

L’ancien footballeur se montre indulgent envers Jackson, rappelant que certains joueurs aujourd’hui célébrés ont été sévèrement critiqués à leurs débuts dans un grand club. Kamara cite notamment le cas de Vinicius au Real Madrid, qui a su rectifier le tir avec le temps.

Pour Kamara, l’essentiel pour Jackson est de continuer à créer des occasions et de travailler pour améliorer sa précision devant le but. Il souligne également que Jackson est son protégé, qu’il a découvert au Casa Sports et propulsé au plus haut niveau.

Malgré les critiques, Nicolas Jackson peut ainsi compter sur le soutien et les conseils de Diomansy Kamara pour poursuivre sa progression et devenir un attaquant plus efficace.

Pochettino soutient Nicolas Jackson malgré la défaite de Chelsea

La défaite de Chelsea en demi-finale de la FA Cup face à Manchester City a été un coup dur pour les supporters. Malgré leur soutien, les Blues ont été surpris en fin de match par un score de 1-0. La performance de Nicolas Jackson, qui a raté plusieurs opportunités, a été particulièrement critiquée par les fans.

Cependant, l’entraîneur de Chelsea, Pochettino, reste derrière son joueur. Il a déclaré : « Jackson se porte à merveille et il aura toujours mon soutien ». Selon le journaliste Fabrizio Romano, Pochettino a salué les performances de Jackson et est convaincu qu’il fera mieux la saison prochaine.

« Il fait un travail incroyable pour l’équipe : courir, marquer, faire des passes décisives. Ce n’est pas facile la première saison. Nicolas se bat pour le club et il sera meilleur la saison prochaine, sans aucun doute », a ajouté Pochettino.

Malgré la défaite, Jackson a été un acteur important pour Chelsea cette saison, marquant 10 buts en championnat et 13 buts toutes compétitions confondues. Son entraîneur voit en lui un potentiel immense et compte sur lui pour rebondir la saison prochaine.

Marc Brys signe son contrat de sélectionneur du Cameroun malgré la querelle avec la fédération

Le Belge Marc Brys, nouvellement nommé sélectionneur de l’équipe nationale de football du Cameroun, a officiellement signé son contrat lundi, selon les informations rapportées par la radio d’État. Cette signature intervient dans un contexte de tension entre le gouvernement et la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), présidée par l’ancienne star du football Samuel Eto’o, qui conteste la légitimité de cette nomination imposée par les autorités.

La nomination de Marc Brys, âgé de 61 ans, a été faite par le ministre des Sports, Narcisse Mouelle Kombi, en remplacement de Rigobert Song, suite à la performance décevante de l’équipe nationale lors de la dernière Coupe d’Afrique des nations (CAN) en janvier en Côte d’Ivoire. Cette décision a immédiatement suscité la controverse, Samuel Eto’o la qualifiant d' »illégale », tandis que la Fecafoot rappelait que le choix du sélectionneur relève de sa compétence exclusive.

La cérémonie de signature s’est déroulée à Yaoundé en présence du ministre, mais sans la participation de Samuel Eto’o, selon les informations de la Cameroon Radio Television (CRTV). Cette querelle, qui a pris une dimension nationale, a profondément marqué l’opinion publique camerounaise, où le football occupe une place centrale.

La nomination de Marc Brys a été annoncée dans un communiqué officiel, faisant suite aux directives du Président de la République, Paul Biya. Bien que les raisons de l’absence de Samuel Eto’o à la cérémonie n’aient pas été explicitement données, le ministre a observé une minute de silence en hommage au père de l’ancien attaquant, récemment décédé.

Marc Brys, dont la carrière d’entraîneur s’est principalement déroulée en Belgique, aura pour mission principale de qualifier l’équipe nationale pour la prochaine édition de la CAN en 2025 au Maroc, ainsi que pour la Coupe du monde 2026, coorganisée par les États-Unis, le Canada et le Mexique.

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