Manchester City a repris la première place de la Premier League après sa victoire face à Tottenham (2-0) lors d’un match en retard disputé mardi. Cette victoire a permis à Manchester City de dépasser Arsenal au classement, à l’approche de l’ultime journée du championnat, et de se rapprocher un peu plus de son rêve d’un quatrième titre consécutif, une performance historique en Angleterre.
Menée par Erling Haaland, auteur de deux buts lors de cette rencontre (à la 51e minute et dans le temps additionnel sur penalty), Manchester City compte désormais 88 points au classement, soit deux de plus qu’Arsenal. Cette victoire cruciale place Manchester City en pole position avant la 38e et dernière journée qui se déroulera ce dimanche.
La lutte pour le titre s’annonce intense alors que Manchester City et Arsenal se disputent la première place du championnat. Avec seulement deux points d’écart, chaque équipe devra donner le meilleur d’elle-même lors de la dernière journée pour décrocher le titre tant convoité.
Pour Manchester City, la perspective d’un quatrième titre consécutif représente un objectif majeur, confirmant ainsi sa domination sur le football anglais ces dernières années. Avec une équipe talentueuse et déterminée, Manchester City est prêt à relever le défi et à écrire une nouvelle page d’histoire dans le monde du football anglais.
La dernière journée de la Premier League promet des rebondissements et des émotions fortes alors que Manchester City et Arsenal se battent pour la gloire. Les supporters des deux équipes peuvent s’attendre à une journée de football palpitante, avec le sort du championnat qui pourrait se décider dans les derniers instants du match.
Le Real Madrid a réalisé un exploit mémorable en se hissant en demi-finale de la Ligue des champions, ce mercredi 17 avril, après une confrontation palpitante contre Manchester City à l’Etihad Stadium. Après un score cumulé de 4-4 sur les deux matchs, le Real Madrid a finalement remporté la qualification aux tirs au but, avec un score de 4-3.
Ce match intense a vu le Real Madrid tenir tête au tenant du titre, Manchester City, dans un duel d’une grande intensité. Les hommes de Carlo Ancelotti ont montré leur détermination et leur résilience, se battant jusqu’au bout pour décrocher leur place en demi-finale.
Le club de la capitale espagnole affrontera désormais le redoutable Bayern Munich pour une place en finale de la prestigieuse compétition européenne. Cette demi-finale s’annonce comme un affrontement épique entre deux géants du football européen, promettant un spectacle captivant pour les amateurs de football du monde entier.
En se qualifiant pour les demi-finales de la Ligue des champions, le Real Madrid confirme une fois de plus sa place parmi les meilleures équipes du continent. Les supporters du club merengue peuvent désormais espérer une nouvelle conquête européenne, alors que l’équipe se prépare à affronter le Bayern Munich dans un duel qui s’annonce épique et plein de suspense.
Mené deux fois au score, le Real Madrid a arraché le nul (3-3) mercredi contre Manchester City en quart de finale de la Ligue des champions, dans un choc au sommet qui s’est joué avec un dispositif de sécurité renforcé suite aux menaces de l’Etat islamique.
Ce nouveau « classique européen », sans alerte ni incident avec une présence policière renforcée aux abords de l’enceinte madrilène, a tenu toutes ses promesses, avec six buts et trois renversements de situation spectaculaires.
Les deux derniers vainqueurs de la compétition, qui se retrouvaient pour la quatrième fois sur les cinq dernières saisons, se sont livrés une bataille de tous les instants, pour finir par se séparer sur un score nul, préservant le suspense pour le match retour.
Paré de ses habits de lumière, avec un sublime tifo aux couleurs du club déployé sur toutes les tribunes, le mythique stade de la capitale espagnole a été douché dès la 2e minute de jeu, laissant présager une soirée riche en buts, comme souvent entre Merengues et Citizens.
Sur la première action du match, le milieu français Aurélien Tchouaméni, à nouveau aligné en défense centrale, a stoppé irrégulièrement Jack Grealish, offrant aux champions d’Europe en titre l’opportunité de frapper les premiers.
Héros de la gifle en demi-finale retour l’an passé (4-0), l’ancien monégasque Bernardo Silva a saisi sa chance et parfaitement enroulé son coup franc avec un rebond pour tromper Lunin et refroidir les supporters madrilènes (2e, 1-0).
Les hommes de Pep Guardiola auraient alors pu faire le break quelques minutes plus tard, le portier ukrainien se rattrapant de sa faute de main en s’imposant devant Haaland, avant que Carvajal ne se jette pour dévier celle de Grealish (7e).
Mais les Merengues, experts des retournements de situation, se sont totalement relancés en deux minutes avec un peu de réussite, d’abord sur une frappe lointaine d’Eduardo Camavinga déviée par Ruben Dias (12e, 1-1) puis un rush de Rodrygo, parti de sa moitié de terrain dans le dos d’Akanji pour donner l’avantage au Real (14e, 2-1).
La partie a ensuite basculé dans l’irrationnel au retour des vestiaires, alors que les Madrilènes poussaient pour enfoncer le clou.
En l’espace de cinq minutes, Manchester City a repris le dessus grâce à un bijou de son prodige Phil Foden en pleine lucarne à l’entrée de la surface (66e, 2-2) et à un autre, plus inattendu, du défenseur croate Gvardiol, qui a parfaitement enroulé du droit, son mauvais pied, à l’opposé (71e, 3-2).
Mais le Real n’abdique jamais, et City en a déjà fait les frais en 2022, où les Merengues avaient arraché leur place en finale en prolongation après deux buts en deux minutes de Rodrygo à la 90e et 91e minute.
C’est cette fois l’Uruguayen Federico Valverde qui a ramené les Madrilènes à hauteur d’une puissante volée du droit sur un centre de Vinicius (79e, 3-3), pour empêcher les Citizens d’aborder le match retour avec un avantage d’un but.
Tout se jouera donc mercredi prochain à l’Etihad, où le géant espagnol avait sombré 4-0 la saison passée en demi-finale, sur la route du premier sacre européen des Skyblues.
Liverpool a franchi l’obstacle Brighton (2-1) à Anfield pour reprendre les commandes de la Premier League aux dépens d’Arsenal, dominé mais capable de résister à Manchester City (0-0) sur la pelouse des triples champions en titre.
Arsenal résiste
Au classement, Arsenal a reculé d’un cran pour prendre la deuxième place, à deux points du nouveau leader Liverpool, mais les « Gunners » ont maintenu intact leur rêve de titre malgré la pression de l’Etihad.
La saison dernière, les Londoniens avaient glissé 4-1 dans l’antre mancunienne, en avril, un symbole de leur déclin à venir dans la dernière ligne droite.
Ils ont certes fait le dos rond, avec 28% de possession du ballon, mais ils ont concédé un seul tir cadré face à l’armada d’Erling Haaland, le géant norvégien bien muselé par William Saliba, « homme du match ».
« Nous ne pouvons pas être satisfaits après un match nul, mais c’est ok. Nous avons appris que dans les matches difficiles, quand vous ne pouvez pas gagner, il ne faut pas perdre », a commenté le défenseur français sur Sky Sports.
Son entraîneur, Mikel Arteta, reste de surcroît invaincu cette saison face à son ancien mentor Pep Guardiola, qu’il a battu au Community Shield en août, puis en championnat à l’aller en octobre.
Chez eux, les triples champions en titre n’ont pas produit les étincelles habituelles, éteintes par la défense de fer et le pressing assez haut des visiteurs. Ils n’ont même cadré qu’un seul tir…
Arsenal peut se targuer d’en avoir deux, dont l’un signé Leandro Trossard qui a fait chauffer les gants de Stefan Ortega en fin de partie (86e).
Après avoir affronté Liverpool (1-1) avant la trêve internationale, Manchester City reçoit le dernier membre du Top 4, Aston Villa, mercredi, tandis qu’Arsenal accueillera Luton, premier relégable.
Liverpool sans relâche
En début d’après-midi, les « Reds » avaient mis la pression sur leurs voisins de podium avec une victoire à réaction, mais méritée, contre une équipe de Brighton (2-1) bien contenue à Anfield.
L’équipe de Jürgen Klopp a pressé constamment celle de Roberto de Zerbi, un de ses successeurs potentiels sur le banc de Liverpool en fin de saison, dans une rencontre à quasi sens unique.
Brighton, neuvième au classement, a perdu la bataille de la possession, pourtant sa spécialité, et n’a cadré que trois fois durant tout le match.
Néanmoins, la première tentative est survenue quatre-vingt sept secondes après le coup d’envoi et elle a fait mouche, armée avec puissance par Danny Welbeck (2e, 0-1).
Les « Seagulls » ont pris la marée par la suite avec des vagues d’attaque incessantes à écoper. Ils ont fini par craquer après un corner bonifié par Luis Diaz (27e, 1-1) après une remise de la tête signée Mohamed Salah.
Porté par ses supporters, Liverpool a continué d’étouffer son adversaire grâce notamment à l’activité d’Alexis Mac Allister, milieu arrivé cet été de Brighton.
C’est l’Argentin qui, d’une passe délicieuse entre deux joueurs, a servi Salah (65e, 2-1) sur le seizième but de l’Egyptien cette saison en championnat.
« J’aurais aimé ne pas être mené 1-0, j’aurais aimé gagner 4 ou 5-0 mais c’est le meilleur match qu’on ait joué contre le Brighton de De Zerbi », a commenté Klopp auprès de la BBC. « C’est le premier des dix derniers (matches du championnat), il faut continuer ».
Liverpool retrouve Anfield jeudi pour la réception de la lanterne rouge Sheffield United, trois jours avant un court mais périlleux déplacement chez Manchester United.
Manchester City a sauvé les meubles. Mis sous pression par Liverpool et Arsenal, vainqueurs dans l’après-midi, menés par Chelsea à l’Etihad Stadium, les Citizens ont arraché l’égalisation grâce à Rodri à sept minutes du terme samedi (1-1). Raheem Sterling a longtemps cru jouer un très vilain coup à ses ex-coéquipiers, qui ont 4 longueurs de retard sur les Reds, avec un match en moins.
Manchester City bute sur un très bon Chelsea et voit Liverpool s’éloigner en tête de la Premier League (1-1). Surpris par des Londoniens qui ont répondu physiquement sans tenir le ballon, les joueurs de Pep Guardiola n’ont jamais trouvé la solution et s’en sont, à nouveau, remis à Rodri. Erling Haaland a manqué de réalisme tandis que Malo Gusto et Axel Disasi ont brillé dans une rencontre qui confirme la bonne forme des Blues.
Les deux Français ont montré durant 95 minutes leur savoir-faire français en matière de défense. Pourtant, face à Doku et Haaland, ni l’ancien Lyonnais, ni l’ex Monégasque n’inspiraient de la confiance avant ce choc d’Angleterre. Onzième au coup d’envoi, Chelsea présentait une défense fébrile malgré la récente victoire à Crystal Palace. Manchester City a longtemps, pour ne pas dire tout le temps, insisté sur le côté de l’ailier belge, volontaire mais peu en réussite. Placé à parfaite distance dans chaque duel entre anciens de Ligue 1, Malo Gusto n’a que très rarement été passé par son adversaire direct. Une concentration inébranlable, mêlée à une grande volonté offensive pour aider les siens à se projeter entre les lignes du bloc haut de Manchester.
HAALAND ET JACKSON MALADROITS
Le jeune latéral a bien cru offrir une belle passe décisive dès la 23e minute pour un Nicolas Jackson trop imprécis dans le dernier geste. Trouvé seul face à Ederson, le Sénégalais a manqué son contrôle et laissé le portier brésilien revenir dans ses pieds. Mais Jackson a montré de bien meilleures choses à la passe et dans ses déplacements, à l’image de son service pour Sterling buteur à la 42e après, lui aussi, un face à face manqué quelques minutes auparavant.
Sans pour autant faire le dos rond, Chelsea a défendu comme il fallait pour empêcher les triples tenants du titre de mettre en place leur jeu, au point de multiplier les centres vers Haaland. Après une première tête manquée à la 12e, le Norvégien a réitéré à la 45e et 72e en ne trouvant à chaque fois pas le cadre. Comme en finale de Ligue des champions face à l’Inter Milan (1-0) et comme face à Sheffiled en août (2-1), c’est Rodri qui a sauvé les siens sur une lourde frappe légèrement déviée par Chalobah (83e). Assez pour réveiller l’Ethiad, insuffisant pour faire craquer une défense des Blues emmenée par Disasi, auteur de plusieurs interventions salvatrices.
Chelsea peut avoir des regrets sur le plan comptable, mais peut également s’appuyer sur ce très bon match pour (enfin) lancer sa saison et revenir pourquoi pas dans la course à l’Europe. Dans l’autre marathon, celui pour le titre, Manchester City perd deux points précieux et laisse Liverpool à quatre unités. Face à Brentford mardi, dans un match en retard de la 18e journée, le droit à l’erreur sera, cette fois, quasi nul.
Selon le journal Mundo Deportivo, João Cancelo ne devrait plus porter le maillot de Manchester City. Tout semble indiquer qu’il reste en Catalogne la saison prochaine.
Le journal Mundo Deportivo rapporte mardi que Manchester City n’est plus intéressé par le retour de João Cancelo, bien que les deux parties aient un contrat jusqu’en 2027. Le Portugais aurait eu un désaccord avec l’entraîneur des Sky Blues, Pep Guardiola, la saison dernière, ce qui a entraîné son prêt au Bayern en janvier 2023, puis au FC Barcelone cette saison.
La même source indique que les champions d’Europe en titre ont déjà décidé de ne pas rappeler le latéral polyvalent en raison du désaccord qu’il avait avec Guardiola, ce qui pourrait faciliter le transfert définitif du joueur chez les Blaugrana, pour lesquels il a déjà joué 26 matchs cette saison.
Bien qu’il s’agisse d’un joueur très convoité en Europe, le journal espagnol affirme que, compte tenu de l’adaptation de Cancelo à Barcelone et des bonnes relations entre l’agent du joueur, Jorge Mendes, et le club catalan, il y a de fortes chances qu’il reste en Catalogne la saison prochaine, que ce soit définitivement ou sous la forme d’un nouveau prêt.
Le tenant du titre Manchester City a fait un pas vers les quarts de finale de la Ligue des champions en allant battre, non sans difficulté, le FC Copenhague 3-1, mardi en 8e de finale aller.
« Nous avons joué le match que nous devions », s’est félicité l’entraîneur des Citizens Pep Guardiola à la fin de la rencontre.
Parfois titillés par des Lions danois décidés à ne rien lâcher, les champions en titre ont largement dominé la rencontre, ouvrant le score dès la 10e minute.
Servi en profondeur par Phil Foden, Kevin De Bruyne a placé un rapide tir croisé, son premier but en Ligue des Champions cette saison, ne laissant aucune chance au gardien du FCK, Kamil Grabara.
Puis les Danois ont égalisé (34e) grâce à une reprise du droit de la nouvelle recrue Magnus Mattsson, dans le onze de départ à la faveur de l’absence de Lukas Lerager, sur un tir enroulé de 20 mètres dans l’axe après une relance loupée d’Ederson, le gardien mancunien.
Foden douche les espoirs danois
Cette action a ragaillardi Parken, le stade un peu somnolent après les débuts tonitruants de City.
En fin de première mi-temps, Bernardo Silva a réussi à tromper à nouveau Kamil Grabara, et a redonné l’avantage à Manchester City (45e+1), dont le buteur vedette Erling Haaland est toutefois resté timide.
En deuxième période, la domination des Citizens est restée forte mais semblait moins menaçante, mieux canalisée par la défense à cinq adoptée par Jacob Neestrup, le jeune entraîneur adverse, après la pause.
Juste avant le coup de sifflet final, Foden, sur une passe de De Bruyne, a douché tout espoir danois (90e+2).
Guardiola n’avait pas pris Copenhague de haut, alignant toutes ses stars.
Aligné au début de la rencontre, Jack Grealish a été remplacé par Jérémy Doku. Guardiola ne prend pas de risques avec son ailier anglais qui a paru être touché aux adducteurs.
Phil Foden sera probablement titulaire dans le onze de Manchester City qui débutera à Copenhague mardi soir (21h), en huitième de finale aller de la Ligue des champions. Joueur le plus utilisé par Pep Guardiola cette saison, le très polyvalent international anglais compte bien passer un cap pour devenir « l’un des meilleurs joueurs de Premier League ». Et ça tombe bien, c’est plus que jamais le cas.
Erling Haaland qui remet ses habits de serial buteur, Kevin De Bruyne sur la voie du retour à son meilleur niveau : c’est via le prisme de ce duo infernal que l’on est tenté d’aborder le début des choses sérieuses pour Manchester City en Ligue des champions. Les Citizens se rendent à Copenhague mardi soir (21h) en huitièmes de finale aller, avec la ferme volonté de ne pas s’y faire peur dans la défense de leur titre. Et ils s’appuieront évidemment sur leur binôme infernal.
Mais qu’on ne s’y trompe pas. Puisque chacun d’eux a géré de sérieuses blessures cette saison, un autre élément s’est imposé comme l’homme (très) fort de City : Phil Foden.
L’international anglais est tout simplement le joueur le plus utilisé par Pep Guardiola cette saison, son gardien Ederson compris. 33 matches toutes compétitions confondues, 28 titularisations : Foden est automatiquement aligné par le technicien catalan, qui n’en avait fait qu’un second couteau dans sa quête de la Ligue des champions la saison dernière.
LA SAISON OÙ IL A LE PLUS D’INFLUENCE
« C’est la saison où il a le plus d’influence sur l’équipe, en termes de buts, de passes décisives, se réjouissait Pep Guardiola en conférence de presse il y a quelques jours. Il lit très bien le jeu, notre façon de jouer. Il a toujours plaisir à marquer, quand il est dans les 30 derniers mètres, la menace est toujours là. C’est un joueur exceptionnel. A un si jeune âge, il compte déjà plus de 250 matches pour City. Cela montre son impact et son influence depuis qu’il est là. Il adore jouer, il me fait penser à ces gamins qu’on voit jouer dans la rue ».
Une véritable déclaration d’amour, une de plus – il l’avait déjà désigné comme le joueur « le plus talentueux » qu’il ait eu à coacher – pour un jeune élément qu’il a parfois dû piquer. « Ce n’est pas un joueur qui réfléchit tellement quand il joue », lâchait-il il y a encore trois mois. Mais depuis, les choses ont bien changé. Parce qu’en l’absence des armes fatales de City, Foden s’est imposé comme le joueur par qui tout passait.
Il y a les statistiques flagrantes. Le joueur de 23 ans est le deuxième meilleur buteur de City (13, à égalité avec Julian Alvarez), et son meilleur passeur décisif (10). Mais aussi tout ce qu’on ne voit pas et qui explique pourquoi… on le remarque autant. Chez les Mancuniens, personne ne touche plus de ballons que lui parmi les joueurs offensifs – il en a touché 100 de plus qu’Alvarez avec un temps de jeu comparable – il est la référence en termes d’actions amenant un tir (115, avec Rodri), personne n’a obtenu plus de fautes que lui (46) et seul Jeremy Doku fait mieux en termes de dribbles réussis (77 contre 40). Ou comment donner une définition de l’omniprésence en chiffres
IL SUCCÉDERA À DE BRUYNE
Le changement de statut est donc acté, et l’ambition ne peut que se décupler. « Je veux devenir l’un des meilleurs joueurs de Premier League cette saison, a-t-il assuré chez nos confrères de TNT Sports. Je veux essayer de devenir le joueur sur lequel l’équipe se repose pour créer, marquer et faire des passes décisives. Je ne suis plus considéré comme un jeune joueur, donc je sens qu’il y a un peu plus de pression mais c’est tout ce que j’aime. J’adore ça et je pense que je joue mieux sous pression ».
Il s’est ainsi fait un plaisir d’enfoncer l’ennemi United au match aller (0-3), de marquer contre Tottenham (3-3), d’ouvrir le score à Leipzig (1-3) et d’égaliser au match retour contre ce même adversaire en C1 (3-2), par exemple. Face aux oppositions plus modestes, sa large palette et sa redoutable patte gauche lui permettent de débloquer bon nombre de situations. Dernier exemple en date : son triplé à Brentford, dont un but égalisateur au bout du premier acte pour mettre fin au festival du portier adverse Mark Flekken, et ainsi changer le visage d’une rencontre qui aurait facilement pu se transformer en bourbier. Un véritable « game changer » qui rappelle en cela un certain Kevin De Bruyne.
« Il succédera à l’avenir à Kevin (De Bruyne) et Bernardo (Silva), j’en suis convaincu », a d’ailleurs annoncé Guardiola. La question est désormais de savoir comment faire cohabiter tout ce monde dans les très grandes affiches, en prenant en compte le fait que c’est à l’intérieur du jeu que Foden s’épanouit le mieux. « Je ne vois pas qui peut passer ou centrer le ballon comme lui, donc si on doit gagner quelque chose, on le fera avec un Kevin de retour au top », a en tout cas déclaré l’international anglais au sujet de son coéquipier belge. Progresser, oui. Mais avant de devenir l’unique patron de City et remplacer « KDB », il doit encore apprendre à ses côtés.
L’attaquant sénégalais, Nicolas Jackson, a joué l’intégralité du match perdu par Chelsea face à Manchester United, ce mercredi soir à Old Trafford (2-1). Victoire méritée pour les Red Devils, avec une efficacité retrouvée.
Les Blues ont été dominés en seconde période et Scott McTominay (19e, 69e) en a profité pour inscrire son deuxième doublé de la saison en PL. Man U est à trois points du top 4.
Aston Villa, avec un quatorzième succès de rang à domicile en PL, a battu (1-0) et chassé City du podium. Le but libérateur de Bailey (74e) a permis aux Villans, désormais troisièmes du PL, de l’emporter malgré un but refusé (45e) et un poteau (86e) en prime.
Lors de la 14ème journée de Premier League, les Spurs ont encore composé sans Pape Matar Sarr, insuffisamment remis. Déjà absent contre Aston Villa, le milieu sénégalais ne figurait pas la feuille de match de Manchester City / Tottenham (3-3), dimanche dernier.
Il s’est blessé lors de la dernière trêve internationale. Et le club anglais n’a pas encore communiqué la durée de son indisponibilité. Grosse inquiétude pour «PMS» en vue de la prochaine CAN. Le staff des Lions pourrait faire face à une préoccupation majeure concernant l’état de santé du joueur formé à Génération Foot.
Ce dimanche, Manchester City s’est éloigné de la place de leader de Premier League, détenue par Arsenal, après son nul concédé dans les derniers instants du choc contre Tottenham (3-3). Les Skyblues sont troisièmes, derrière les Gunners et Liverpool, alors qu’ils auraient pu l’emporter en toute fin de match, quand Jack Grealish partait seul au but… mais l’arbitre de la rencontre a décidé de ne pas donner l’avantage aux Skyblues.
Selon le média Foot mercato, c’est cette décision geste que n’ont pas compris les Cityzens et notamment Erling Haaland. Le buteur norvégien, qui n’a pu marquer dans cette rencontre, s’en est pris à M. Hooper juste avant le coup de sifflet final. Avant d’en remettre une couche après la rencontre, sur ses réseaux sociaux, en écrivant simplement : «WTF». Pas besoin de donner la traduction pour comprendre le ressenti de l’attaquant norvégien face à la situation et au match nul concédé.