Me Juan Branco Poursuit sa Quête de Justice pour les Victimes des Manifestations au Sénégal

Malgré le changement de régime politique au Sénégal avec l’élection de Bassirou Diomaye Faye, l’avocat franco-espagnol Me Juan Branco, représentant Ousmane Sonko, maintient son engagement à obtenir justice pour les familles des victimes des manifestations ayant eu lieu entre 2021 et 2023.

Ce lundi, Me Branco a annoncé avoir déposé quinze nouvelles constitutions de parties civiles de victimes, concernant la répression violente des manifestations survenues au Sénégal depuis mars 2021. Son objectif demeure la poursuite en justice des principaux responsables de cette répression meurtrière, dans le but d’assurer que les droits des victimes soient respectés et que les coupables soient tenus responsables de leurs actes.

Rappelons que Me Branco avait précédemment déposé des plaintes devant la Cour pénale internationale (CPI), accompagnées de preuves tangibles, visant à traduire en justice plusieurs généraux et responsables des forces de l’ordre impliqués dans la répression des manifestations, notamment à Dakar et dans ses environs. Ces démarches judiciaires visent à garantir que les victimes et leurs familles obtiennent réparation et que les responsables de violations des droits de l’homme répondent de leurs actes devant les tribunaux.

Malgré les défis et les obstacles rencontrés dans la quête de justice, Me Juan Branco continue de faire entendre la voix des victimes et de plaider en faveur de la vérité et de la justice pour tous ceux qui ont souffert des conséquences des manifestations au Sénégal.

Indemnisation des victimes des manifestations et allègement du coût de la vie

Pendant le Conseil des ministres de ce mercredi 24 avril, le Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a mis l’accent sur l’urgence de répondre aux préoccupations majeures des citoyens sénégalais. Au cœur de ses directives se trouvent deux priorités essentielles : l’indemnisation des victimes des événements survenus entre janvier 2021 et février 2024, et la lutte contre la flambée des prix, un défi économique majeur pour le pays.

Pour ce qui est de l’indemnisation des victimes, le Chef de l’État a exprimé un fort désir de réconciliation nationale en garantissant une justice équitable pour tous ceux qui ont souffert des troubles passés. Il a annoncé la mise en place d’une commission spéciale chargée de cette tâche délicate, sous la direction du Premier ministre Ousmane Sonko. Cette commission sera chargée d’identifier les personnes affectées et d’évaluer les préjudices subis. De plus, des réunions régulières en Conseil des ministres seront organisées pour surveiller les progrès réalisés dans ce dossier prioritaire. Cette démarche reflète l’engagement du gouvernement envers la justice sociale et la réparation des torts passés, des fondements essentiels pour la construction d’une société sénégalaise plus juste et solidaire.

En ce qui concerne la réduction du coût de la vie, le Président Faye a réaffirmé son engagement à lutter contre l’inflation croissante et les difficultés économiques qui en découlent. Un plan d’urgence opérationnel sera élaboré et présenté avant le 15 mai 2024, visant à abaisser les prix des biens de consommation courante et des services essentiels. Ce plan ambitieux implique des mesures audacieuses pour contrôler les prix sur le marché, prévenir la spéculation et favoriser la concurrence dans les secteurs clés de l’économie. Le Chef de l’État a souligné la nécessité de mobiliser les acteurs économiques, les associations de consommateurs et les partenaires sociaux pour construire un consensus durable autour de ces mesures. En outre, en mettant l’accent sur la modernisation du commerce intérieur et la promotion des produits locaux, le gouvernement s’engage à soutenir durablement le pouvoir d’achat des ménages sénégalais. Cette approche holistique vise à atténuer les pressions économiques sur les citoyens et à favoriser un développement équilibré et inclusif à travers le pays.

Pour terminer, Bassirou Diomaye Diakhar Faye a réaffirmé sa détermination à relever les défis sociaux et économiques auxquels le Sénégal est confronté. En plaçant l’indemnisation des victimes et la réduction du coût de la vie au cœur de ses priorités, son gouvernement montre une volonté politique forte de bâtir un avenir meilleur pour tous les citoyens.

Le Dakarois

Divisions croissantes en Israël : Retour des manifestations après six mois de guerre à Gaza

Depuis le déclenchement de la guerre à Gaza, les tensions et les divisions au sein de la société israélienne ont atteint un point critique, ravivant les manifestations à Jérusalem et à Tel Aviv. Après six mois de conflit, les manifestants exigent la fin des hostilités, la libération des otages et même des élections anticipées dans le but de renverser un gouvernement d’extrême droite, nationaliste et religieux qu’ils estiment avoir échoué à protéger la population.

La guerre à Gaza a exacerbé les divergences au sein de la société israélienne, mettant en lumière les différents concepts de l’État d’Israël qui s’opposent. Certains prônent un État nationaliste, d’autres un État religieux, tandis que d’autres encore défendent un État démocratique. Ram Froman, figure emblématique du mouvement de contestation en Israël et leader du Forum laïc, milite en faveur de la promotion de la laïcité dans le pays.

Pour Froman, la guerre à Gaza, l’occupation et le racisme sont intrinsèquement liés. Il dénonce le pouvoir des sionistes religieux au sein du gouvernement israélien, les accusant de mener une guerre sainte et de mettre en péril les fondements démocratiques du pays. Cette situation, selon lui, place Israël entre deux extrêmes, avec d’un côté les radicaux religieux et de l’autre, les militants du Hamas.

Cependant, malgré son engagement pour la justice et l’égalité, Froman envisage sérieusement de quitter Israël si les extrémistes continuent de dominer la scène politique. Il refuse de vivre dans un pays où l’extrémisme religieux prime sur les valeurs de tolérance et de coexistence.

La situation en Israël reste tendue alors que les divisions internes s’intensifient, mettant en péril la stabilité et l’unité nationale.

Crise politique au Sénégal : Manifestations massives à Dakar alors que la présidentielle reste incertaine

La tension politique monte au Sénégal alors que des centaines de manifestants des deux camps ont convergé vers les rues de Dakar samedi dernier pour exprimer leurs positions divergentes quant à la date de la prochaine élection présidentielle.

D’un côté, des partisans de l’opposition ont manifesté pour exiger que le président Macky Sall organise les élections avant la fin de son mandat, initialement prévue pour le 25 février. De l’autre, les partisans du président ont également pris d’assaut les rues, défendant son bilan et remettant en question les critiques qui ont suivi le report de l’élection.

La manifestation organisée par la coalition d’opposition F24 a attiré des centaines de personnes sur un terrain de sable dans un quartier populaire de Dakar. Les manifestants ont exigé la tenue des élections dans un environnement bruyant et agité, soulignant également leur soutien aux opposants politiques emprisonnés.

Les manifestations se sont déroulées dans un climat relativement pacifique, avec une présence policière minimale. Les manifestants ont même pris des mesures pour maintenir l’ordre, empêchant certains de brandir des symboles non pertinents.

Ces événements surviennent alors que le président Sall a récemment exprimé sa volonté de dialogue, annonçant des pourparlers avec les acteurs politiques et sociaux pour déterminer une nouvelle date pour les élections présidentielles. Cependant, de nombreux acteurs politiques et groupes de la société civile refusent de participer, exigeant que les élections aient lieu avant la fin du mandat présidentiel en avril.

La situation reste tendue et incertaine, avec des appels à la fois pour le respect de l’ordre constitutionnel et pour des élections transparentes et équitables. Alors que le dialogue semble être le moyen privilégié pour résoudre la crise politique, il reste à voir si un consensus pourra être trouvé quant à la date du scrutin présidentiel tant attendu.

Samedi de manifestations à Dakar : Tensions entre partisans et opposants au report de l’élection Présidentielle

La capitale sénégalaise, Dakar, s’apprête à vivre un samedi sous haute tension alors que partisans et opposants au report de l’élection présidentielle se préparent à descendre dans la rue pour exprimer leurs opinions divergentes.

D’autre part, un collectif nommé « Macky dans les cœurs » a programmé une marche en soutien au chef de l’État, également prévue dans l’après-midi.

Ces manifestations interviennent dans un contexte de grande incertitude politique après le report inattendu de l’élection présidentielle, initialement prévue pour ce dimanche. Cette décision du président Sall a déclenché des manifestations qui ont été violemment réprimées, faisant quatre morts et de nombreuses arrestations.

Le Conseil constitutionnel a depuis décidé de déjuger le président, demandant l’organisation des élections dans « les meilleurs délais ».

Ainsi, alors que les manifestants se préparent à descendre dans les rues de Dakar pour exprimer leurs revendications, la situation politique reste volatile et l’avenir du processus électoral reste incertain.

Manifestations au Sénégal : Abdoulaye Cissé dénonce la violence des forces de sécurité

Le journaliste a mis en lumière la diversité des témoignages, tous convergents sur un point : les droits et libertés des citoyens sénégalais sont bafoués dans des conditions inacceptables. Les récits des arrestations, empreints de brutalité, ont ému Abdoulaye Cissé au point de lui arracher des larmes. Il a appelé à une condamnation unanime de ces agissements, soulignant que les actes perpétrés par les forces de sécurité dépassent les limites de l’humanité.

Jàngat Abdoulaye Cissé : L'horreur sortie des prisons, plus jamais ça !

La vidéo de son intervention, diffusée lors de l’émission, montre l’indignation palpable du journaliste face à ces actes de violence. Son message est clair : la brutalité exercée contre les manifestants est inacceptable et doit être condamnée de manière ferme et unie par l’ensemble de la société.

La dénonciation publique de ces abus par des figures respectées comme Abdoulaye Cissé met en lumière l’importance de protéger les droits fondamentaux des citoyens et de garantir le respect de l’État de droit, même dans des circonstances difficiles.

« Le Sénégal sous tension : Manifestations pour des élections rapides et libres »

« Des milliers de Sénégalais expriment leur désir de stabilité et de démocratie après l’invalidation du report de l’élection présidentielle. »

Dans un climat de tension politique, des milliers de citoyens sénégalais ont convergé pacifiquement dans les rues de Dakar pour exiger des élections rapides et libres. Cette manifestation, organisée par le collectif citoyen « Aar Sunu Election » (« Protégeons notre élection »), intervient après deux semaines de bouleversements suite à l’annulation par le Conseil constitutionnel du report de l’élection présidentielle initialement prévue pour le 25 février.

Les manifestants, vêtus de T-shirts noirs arborant le nom du collectif et portant des pancartes avec des slogans tels que « Respect du calendrier électoral » et « Non au coup d’État constitutionnel », ont exprimé leur désir de voir les élections se dérouler dans les meilleurs délais, conformément aux principes démocratiques.

Alors que la présence des forces de l’ordre était notable, celles-ci ont adopté une approche moins répressive qu’auparavant, renonçant à leurs tenues anti-émeutes et permettant ainsi à la manifestation de se dérouler dans le calme. Cette atmosphère contraste avec les manifestations précédentes, qui avaient été marquées par des violences et des arrestations.

Malgré l’acceptation par le président Macky Sall de l’avis du Conseil constitutionnel demandant la tenue rapide des élections, certains manifestants expriment des doutes quant à sa volonté réelle de respecter ses engagements. Ils appellent à une transition pacifique du pouvoir le 2 avril, date de la fin du mandat présidentiel.

La manifestation a également été l’occasion de réclamer la libération des opposants détenus, dont Ousmane Sonko, figure de l’opposition populaire, et Bassirou Diomaye Faye, un candidat à la présidentielle actuellement en prison.

Alors que la communauté internationale observe de près la situation au Sénégal et appelle à des élections inclusives et transparentes, l’avenir politique du pays reste incertain. Les questions concernant la date exacte des élections et la participation des différents candidats demeurent en suspens, laissant planer un sentiment d’incertitude quant à l’évolution de la situation politique dans les semaines à venir.

Guy Marius Sagna réfute les déclarations de Moussa Bocar Thiam sur les morts lors des manifestations

Suite aux déclarations du Ministre de la Communication, Moussa Bocar Thiam, affirmant qu’il n’y avait eu aucun décès lors des manifestations au moment où l’internet était coupé, Guy Marius Sagna réplique avec véhémence. Le député dénonce ce qu’il qualifie de désinformation de la part du ministre, contestant ainsi la justification de la suspension de la connexion internet des données mobiles par l’État du Sénégal.

Lors d’une interview, Moussa Bocar Thiam avait tenté de justifier les coupures d’internet en affirmant qu’il n’y avait eu aucun décès lors des manifestations. Cependant, Guy Marius Sagna conteste cette affirmation et accuse le ministre de désinformer délibérément la population sur les événements qui se sont déroulés pendant les manifestations.

Cette réplique de Guy Marius Sagna intervient en réponse à un appel des syndicats des opérateurs de télécommunications, qui ont tenu une conférence de presse pour dénoncer la récente suspension de la connexion internet des données mobiles par l’État sénégalais. Cette suspension a suscité de vives critiques de la part de la population et de la société civile, qui y voient une atteinte à la liberté d’expression et à la liberté d’accès à l’information.

L’intervention de Guy Marius Sagna met en lumière les tensions croissantes entre le gouvernement et la société civile concernant les restrictions de l’accès à internet et la répression des manifestations. Elle souligne également l’importance de la transparence et de la vérité dans la communication gouvernementale, ainsi que la nécessité de protéger les droits fondamentaux des citoyens, y compris le droit à l’information et à la liberté d’expression.

Touba : Les Baye Fall annoncent leur opposition aux manifestations politiques

À Touba, les membres de la confrérie des Baye Fall ont déclaré leur ferme opposition à toute manifestation politique, en réponse à l’appel du Khalife général des Mourides, Serigne Mountakha, qui a exprimé son opposition à toute activité politique dans la ville sainte et ses environs.

Dans une intervention récente, les Baye Fall ont organisé une patrouille dans les rues de Touba, armés de machettes, de bâtons et d’autres armes blanches, afin de dissuader tout manifestant potentiel. Ils assurent ainsi la surveillance stricte du « Ndiguel » (consigne) du Khalife général des Mourides, qui proscrit toute manifestation politique dans la région.

Cette déclaration des Baye Fall intervient dans un contexte où les tensions politiques sont vives au Sénégal, notamment en raison du report de l’élection présidentielle. Les autorités religieuses jouent un rôle important dans la gestion de ces tensions, appelant souvent à la paix et à la non-ingérence politique dans les zones religieuses telles que Touba.

L’opposition des Baye Fall aux manifestations politiques soulève des questions sur les limites de l’expression politique dans la région et met en lumière le rôle des autorités religieuses dans la régulation des activités politiques.

Crise au Sénégal : L’ONU réclame le respect du droit de manifester

Dans un contexte de tensions politiques grandissantes au Sénégal, l’Organisation des Nations unies (ONU) a émis une déclaration forte, appelant au respect du droit fondamental des citoyens à manifester pacifiquement. Cette déclaration survient alors que les autorités sénégalaises ont récemment interdit une importante manifestation de la société civile contre le report de l’élection présidentielle.

Le porte-parole du secrétaire général de l’ONU, Stéphane Dujarric, a exprimé une vive inquiétude concernant la situation dans le pays. Il a souligné l’importance primordiale de garantir le droit à la manifestation pacifique pour tous les Sénégalais, tout en exhortant les forces de l’ordre à respecter ce droit sans recourir à une force excessive.

Cette déclaration intervient dans un contexte où le Sénégal est confronté à des manifestations et à des troubles sociaux dus au report de l’élection présidentielle. Les manifestations, bien que pacifiques dans leur essence, ont parfois été confrontées à des réponses violentes des forces de sécurité, suscitant des préoccupations quant au respect des droits de l’homme.

L’ONU souligne également l’importance d’une résolution de la crise par des moyens constitutionnels et démocratiques. Cette approche met l’accent sur la nécessité de dialoguer et de résoudre les différends politiques de manière pacifique et dans le cadre des institutions établies.

La déclaration de l’ONU appelle à la retenue et à la modération de toutes les parties impliquées, ainsi qu’à un engagement en faveur du respect des droits fondamentaux et des libertés civiques. Alors que le Sénégal fait face à des défis politiques et sociaux, l’ONU insiste sur l’importance de respecter les principes démocratiques et les normes internationales en matière de droits de l’homme pour garantir la stabilité et le bien-être de tous les citoyens sénégalais.

Suspension Temporaire des Données Mobiles

Le Ministère de la Communication a rendu public, ce mardi 13 février, un communiqué annonçant la suspension temporaire des services d’internet des données mobiles. Cette décision intervient alors qu’une manifestation, organisée à l’appel de la société civile et de l’opposition, est prévue pour cet après-midi.

Cette suspension vise à prévenir toute utilisation abusive ou néfaste des réseaux sociaux et des services de communication en ligne pendant la manifestation, dans le but de garantir la sécurité publique et d’éviter toute forme de désinformation ou de manipulation en ligne.

Le Ministère de la Communication appelle à la compréhension de tous les utilisateurs concernés et assure que cette mesure est temporaire et prendra fin dès que la situation sera jugée sécurisée et stable. Les autorités encouragent les citoyens à faire preuve de responsabilité dans l’utilisation des médias sociaux et à respecter les lois en vigueur.

Cette suspension des données mobiles sur internet s’inscrit dans le cadre des mesures prises par le gouvernement pour assurer le bon déroulement des manifestations tout en préservant la paix et l’ordre publics.

Pour toute information complémentaire, veuillez contacter le service de communication du Ministère de la Communication.

Communiqué : Anticipation de la fermeture du Train Express Régional (TER) en raison de Manifestations

En prévision des manifestations prévues pour ce mardi, la société d’exploitation du Train Express Régional (TER) a annoncé dans un communiqué que la fermeture des portes du TER pourrait être anticipée.

Dans ce communiqué, les responsables du TER ont déclaré : « L’arrêt de la circulation des trains et la fermeture des gares sont susceptibles d’être anticipés ce jour. Nous vous prions de prendre vos dispositions. »

Cette décision intervient alors qu’une manifestation prévue entre le rond-point Jet d’Eau et l’École Normale a été interdite, ce qui augmente le risque de tensions et de troubles dans la région.

Cette mesure vise à assurer la sécurité des passagers et à éviter toute perturbation majeure dans le fonctionnement du TER en raison des manifestations en cours. Les voyageurs sont donc invités à se tenir informés des éventuels changements horaires et à prendre leurs dispositions en conséquence.

Il est important de suivre les directives des autorités et de rester vigilant face à la situation en évolution.

Ziguinchor : Le CEM de Boucotte Sud victime d’un nouvel incendie lors de manifestations

Dans la nuit du samedi 10 février, le Collège d’Enseignement Moyen (CEM) de Boucotte Sud à Ziguinchor a été la cible d’un nouvel acte de vandalisme. Les manifestations en cours ont conduit à l’incendie de l’établissement, bien que l’ampleur des dégâts reste encore indéterminée à l’heure actuelle.

Malheureusement, ce n’est pas la première fois que ce collège est la cible de tels actes lors de manifestations. En effet, des actes de saccage ont déjà été commis sur les lieux lors des manifestations survenues en juin 2023.

Ces derniers événements s’inscrivent dans un contexte de manifestations violentes qui ont secoué la ville de Ziguinchor. Hier, un individu du nom de Landing Diédhiou a trouvé la mort au cours de ces troubles, témoignant de la gravité de la situation.

Ces incidents soulèvent des inquiétudes quant à la sécurité des établissements scolaires et à la situation générale dans la région de Ziguinchor. Les autorités locales et nationales sont appelées à prendre des mesures urgentes pour prévenir de tels actes de violence et protéger la population ainsi que les infrastructures publiques.

Guy Marius Sagna sur l’absence des leaders de l’opposition lors des manifestations : Des vérités qui font débat

Depuis le début des violentes manifestations contre le report de l’élection présidentielle au Sénégal le 9 février dernier, une question cruciale se pose : où sont passés les leaders politiques qui ont pourtant appelé à la mobilisation ?

Guy Marius Sagna, député à l’Assemblée nationale et membre du mouvement Frapp, a pris la parole devant le jury du dimanche pour apporter des éclaircissements sur cette question brûlante, tout en lançant des vérités qui ne laissent personne indifférent.

Il a tout d’abord souligné son propre engagement personnel dans la résistance à chaque appel à la mobilisation du peuple sénégalais. Puis, il a mis en avant le caractère collectif de la lutte contre ce qu’il qualifie de « coup d’État constitutionnel », insistant sur le fait que cette désobéissance civile ne devrait pas dépendre des leaders politiques, mais être portée par l’ensemble des citoyens sénégalais.

Sagna a également pointé du doigt l’attitude différenciée des citoyens sénégalais et des leaders politiques face à la crise, dénonçant à la fois les lâches qui restent passifs et les déterminés qui se mobilisent. Il rejette ainsi l’idée selon laquelle les attentes de la population devraient reposer uniquement sur les épaules des leaders politiques.

En outre, il a souligné que certains de ces leaders étaient présents à la Cour suprême pour déposer un recours contre le report de l’élection présidentielle, indiquant qu’ils avaient protesté à leur manière contre cette décision. Il exprime également son optimisme quant à une éventuelle décision favorable de la Cour constitutionnelle, soulignant que l’Assemblée nationale n’a pas le pouvoir de reporter une élection présidentielle ni de prolonger le mandat du président de la République.

Les remarques de Guy Marius Sagna soulèvent des questions importantes sur le rôle des leaders politiques dans les mouvements de contestation, ainsi que sur la responsabilité collective des citoyens dans la défense de la démocratie et de l’État de droit au Sénégal. Alors que les manifestations se poursuivent et que les tensions politiques demeurent vives, ces débats continueront probablement à occuper une place centrale dans le paysage politique sénégalais.

Ziguinchor : Landing Diedhiou, blessé à la tête lors des manifestations, est décédé

Une nouvelle déchirante vient de frapper Ziguinchor : Landing Diedhiou, le jeune homme touché à la tête par une balle lors des récentes manifestations, a succombé à ses blessures. Les informations tragiques ont été confirmées par des sources médicales, approchées par le reporter du site ledakarois.sn.

Landing Diedhiou était élève au Lycée Djinabo, et sa perte est profondément ressentie par la communauté locale et au-delà. Sa disparition souligne tragiquement les conséquences humaines des troubles civils et la nécessité de solutions pacifiques aux conflits.

En cette période de deuil, nos pensées vont à la famille et aux proches de Landing Diedhiou. Puissent-ils trouver du réconfort et du soutien dans cette période difficile.

Tensions à Ziguinchor : 8 blessés par balles, dont 2 dans un état critique

Des manifestations agitées ont secoué la ville de Ziguinchor, aboutissant à une série de blessures par balles, selon des rapports provenant de sources locales, y compris ledakarois.sn . Au total, huit personnes ont été touchées par des balles lors des affrontements, avec deux cas signalés comme étant très graves.

Parmi les blessés figure Landing Camara, un jeune homme touché à la tête par une balle. Actuellement, il est en soins intensifs en réanimation, luttant pour sa vie.

La gravité de la situation met en lumière l’urgence d’une intervention médicale rapide et efficace pour tous les blessés. Les autorités sanitaires locales ont mobilisé leurs ressources pour fournir des soins spécialisés à ceux qui en ont besoin.

Cependant, ces événements soulignent également la nécessité d’une action immédiate pour apaiser les tensions et prévenir de nouveaux actes de violence. La sécurité des citoyens doit rester une priorité absolue pour les autorités locales, qui doivent redoubler d’efforts pour ramener le calme dans la région.

Nous continuons de surveiller de près la situation à Ziguinchor et fournirons des mises à jour dès qu’elles seront disponibles.

Manifestations à Ziguinchor : Blessés par balles, aucun décès confirmé pour le moment

Ce samedi, Ziguinchor a été le théâtre de manifestations agitées, mais jusqu’à présent, aucun décès n’a été confirmé malgré plusieurs blessés par balles. Parmi les blessés, on compte le jeune Landing Diédhiou, dont la photo circule, montrant une blessure à la tête.

Les manifestations ont été marquées par des tensions et des affrontements, mais les autorités n’ont pas encore confirmé de pertes de vie. Cependant, plusieurs personnes ont été admises aux urgences pour recevoir des soins médicaux après avoir été touchées par des balles.

La situation reste tendue à Ziguinchor, et il est crucial que les autorités prennent des mesures pour prévenir toute escalade de la violence. Il est également impératif de fournir une assistance médicale adéquate à tous les blessés et de garantir la sécurité de tous les citoyens.

Nous suivrons de près l’évolution de la situation et fournirons des mises à jour dès qu’elles seront disponibles.

La Coalition Diomaye2024 condamne la mort de manifestants et les violences contre les journalistes

Dans un communiqué la coalition Diomaye2024 dénonce la répression des manifestations qui se sont tenues vendredi 9 février, avec deux morts à la clé. Elle condamne également “la brutalité des forces de sécurité qui ont exercé des violences  inouïes contre des femmes, des hommes; entravé l’exercice du métier de certains  journalistes”. Voici l’intégralité du communiqué.  

Nous exprimons notre reconnaissance envers le Peuple sénégalais qui s’est levé  hier à travers tout le pays pour faire face à la tentative de COUP D’ÉTAT  CONSTITUTIONNEL du Président Macky Sall, qui est maintenant isolé de la  communauté internationale. Cette lutte sera maintenue jusqu’à la tenue de  l’élection présidentielle à la date du 25 février 2024, conformément à la  Constitution du Sénégal et aux lois et règlements en vigueur. 

Par ailleurs, nous nous inclinons devant la mémoire de Alpha Yero TOUNKARA âgé  de 22 ans, étudiant en 2ème année de licence à l’UGB et de Modou Gueye, âgé de  23 ans résidant à Guinaw Rail sud, martyrs, tombés sur le champ d’honneur ce 09  février 2024 en défendant leur patrie. 

Nous dénonçons la brutalité des forces de sécurité qui ont exercé des violences  inouïes contre des femmes, des hommes; entravé l’exercice du métier de certains  journalistes etc. Nous exigeons la libération de toutes les personnes arrêtées dans  le cadre de cette manifestation pacifique. 

Nous tenons comme principal responsable de cette situation catastrophique  Macky Sall qui compte se maintenir coûte que coûte au pouvoir alors que son  mandat se termine le 2 avril 2024, date à laquelle il ne sera plus Président du  Sénégal. 

Nous saluons les eorts de toutes les forces vives et démocratiques de la  Nation(société civile, acteurs politiques) afin de faire barrage au coup d’Etat  constitutionnel orchestré par le Président Macky Sall et appelons toutes les forces  vives de la nation à se joindre à cette dynamique patriotique. 

Nous réitérons notre appel au Peuple Sénégalais à rester mobilisé pour le respect  du calendrier électoral notamment la tenue de l’élection présidentielle du 25  février 2024. 

Vive le Sénégal. Vive la démocratie  

Fait à Dakar, le 10 février 2024 

La conférence des leaders de la coalition Diomaye 

Modou Guèye, deuxième victime des manifestations : Le certificat de décès confirme une mort accidentelle par arme à feu

Les manifestations qui ont secoué Dakar ce vendredi 9 février ont laissé une marque tragique avec le décès de Modou Guèye, un jeune homme dans la vingtaine. Grièvement blessé par une balle lors des rassemblements contre le report de l’élection présidentielle à Colobane, il a été transporté d’urgence à l’hôpital Principal de Dakar, où il a finalement succombé à ses blessures aux environs de 7 heures du matin, ce samedi.

Le certificat de genre de mort délivré confirme le caractère accidentel du décès de Modou Guèye, précisant qu’il a subi un traumatisme thoraco-abdominal par arme à feu, avec l’éclatement du foie, entraînant un choc hémorragique réfractaire malgré les efforts médicaux déployés.

Le Médecin Colonel Khalifa Ababacar Wade, en charge à l’hôpital Principal de Dakar, a officiellement enregistré le décès à 7h45, concluant à une mort accidentelle par arme à feu. Modou Guèye devient ainsi la deuxième victime des troubles du vendredi 9 février, rejoignant Alpha Yéro Tounkara, étudiant de l’UGB, dans ce tragique bilan.

Une enquête est actuellement en cours pour éclaircir les circonstances exactes de ces décès, alors que la tension reste palpable dans la capitale sénégalaise. Les familles endeuillées ainsi que toute la nation sont en deuil, confrontées à la violence qui a éclaté lors des manifestations politiques.

Tension à Dakar : Affrontements entre manifestants et forces de l’ordre à la Place de la nation

La capitale sénégalaise, Dakar, a été le théâtre de violents affrontements entre les forces de l’ordre et les manifestants ce vendredi. La Place de la nation, autrefois un lieu emblématique de rassemblement pacifique, s’est transformée en scène de guérilla urbaine, marquant un nouveau pic de tension dans le pays.

La journée a débuté avec l’appel de l’opposition et de la société civile à un rassemblement après la prière du vendredi. Mais dès 14 heures, les forces de sécurité ont dispersé brutalement toute tentative de manifestation, utilisant des moyens de dissuasion tels que des projectiles et des barricades pour bloquer l’accès à la Place de la nation.

Les affrontements se sont ensuite propagés dans les rues avoisinantes, notamment à Colobane et dans le quartier des HLM 6 angle Mousse, où les manifestants ont tenté de défier les forces de l’ordre. Des scènes de violence ont éclaté, avec des jets de projectiles et même des incendies de véhicules.

Ces troubles surviennent dans un contexte de contestation généralisée suite à la décision controversée du président Macky Sall de reporter l’élection présidentielle, initialement prévue pour le 25 février. Depuis lors, le pays est plongé dans une crise politique et sociale, avec des appels persistants à respecter le calendrier électoral initial.

Malgré les appels au dialogue du président Sall, l’opposition et de nombreux acteurs de la société civile ont rejeté cette offre, exigeant le maintien de la date prévue pour le scrutin. Dans ce climat de tension croissante, la situation reste volatile et incertaine, avec des préoccupations croissantes concernant la sécurité et la stabilité du pays.

Manifestations à Ziguinchor : Des arrestations suite au report des élections

Le report des élections prévues le 25 février 2024 a déclenché des manifestations dans plusieurs quartiers de Ziguinchor, notamment à Lyndiane, Grand Dakar et Néma. Ces manifestations ont été suivies d’arrestations, selon diverses sources concordantes.

Hier soir, entre 19 heures et 20 heures, plusieurs manifestants ont affronté les forces de l’ordre en brûlant des pneus dans les quartiers périphériques. Des affrontements ont éclaté presque toute la nuit, comme le rapportent des témoignages. Ce matin, le calme est revenu, mais les traces des affrontements sont encore visibles dans la ville.

La situation à Bignona, en revanche, est restée relativement calme. Bien que des jeunes aient tenté sporadiquement de bloquer la route nationale, aucune situation de grande tension n’a été signalée.

Des groupes de jeunes ont ciblé les grandes artères de la ville en bloquant la circulation avec des barricades de déchets, de pneus et de bois, perturbant ainsi les activités normales des habitants.

Ces actes de perturbation ont entraîné des perturbations dans les écoles de la région depuis hier. Les activités économiques ont également été affectées, avec la fermeture anticipée du marché central de Bignona et de certaines institutions financières le long de la route nationale. Ce matin, entre 10 heures et 11 heures, les sapeurs-pompiers ont dû intervenir pour éteindre les incendies sur la RN1. En conséquence, les institutions financières ont une fois de plus fermé leurs portes, bien que d’autres commerces continuent leurs activités.

Malgré ces troubles, les représentants des 20 candidats à l’élection présidentielle prévoient de poursuivre leur campagne dans la région, démontrant ainsi leur engagement envers le processus démocratique et leur détermination à faire entendre leur voix malgré les défis rencontrés.

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