Sadio Mané et le Penalty Manqué : Un Tournant dans le Match d’Al-Nassr contre Al Fayha

Ce vendredi, lors de la 28e journée de la Saudi Pro League, Al-Nassr a reçu Al Fayha dans un match crucial pour les deux équipes. Alors que les locaux étaient menés 1-0 depuis la 6e minute de jeu, une occasion en or s’est présentée à Sadio Mané pour ramener son équipe au score. À la 42e minute, l’international sénégalais s’est retrouvé face au gardien adverse pour un penalty, mais ce moment décisif s’est transformé en une déception amère pour les supporters d’Al-Nassr.

Sadio Mané, habitué à être sous les feux des projecteurs pour ses prouesses sur le terrain, s’est retrouvé dans une position délicate. Avec Cristiano Ronaldo absent du terrain, la responsabilité pesait lourdement sur les épaules de Mané pour tirer son équipe de ce mauvais pas. Cependant, malgré son expérience et son calme habituel, le coup de pied qui aurait pu changer le cours du match a été manqué de façon surprenante.

La frappe de Mané, pourtant bien placée pour tromper le gardien, a pris une trajectoire inattendue, s’envolant directement dans les tribunes. Une erreur qui a laissé les supporters d’Al-Nassr sous le choc et a permis à Al Fayha de conserver son avantage jusqu’à la mi-temps.

Ce penalty manqué pourrait bien être un tournant dans le déroulement du match. Alors qu’Al-Nassr cherchait désespérément à revenir dans la partie, cette occasion ratée a ajouté à la frustration et à la pression sur l’équipe à domicile. Cependant, dans le football, rien n’est joué d’avance, et la deuxième mi-temps offre toujours une chance de se racheter.

Pour Sadio Mané et ses coéquipiers, c’est maintenant le moment de rester concentrés et déterminés. Malgré ce coup dur, ils ont encore le temps de renverser la situation et de décrocher un résultat positif. La seconde période promet d’être intense, et Al-Nassr devra redoubler d’efforts pour surmonter ce premier obstacle et espérer remporter la victoire à la fin du match.

Situation alarmante au service de neurologie de l’hôpital Fann : manque de lits pour les patients atteints d’AVC

Une situation préoccupante a été signalée par le Dr Serigne Abdou Aziz Fall, responsable de l’unité des soins intensifs au service de neurologie de l’hôpital Fann, à Dakar. Selon ses déclarations relayées par le journal Libération, le service fait face à une pénurie critique de lits, mettant en danger la prise en charge des patients, en particulier ceux atteints d’accidents vasculaires cérébraux (AVC).

« Seuls 30 lits sont disponibles » dans le service de neurologie, a averti le Dr Fall. Ces 30 lits doivent couvrir les besoins de tous les patients atteints de diverses affections neurologiques, mais la demande est telle que des patients présentant des AVC doivent être renvoyés faute de place. Cette situation laisse les professionnels de la santé dans une position difficile, ne pouvant pas offrir les soins nécessaires à ceux qui en ont désespérément besoin.

La surveillante du service, madame Aw, a également exprimé son inquiétude concernant les conditions d’accueil des patients. Elle a souligné qu’il n’y a que deux lits disponibles dans la salle d’observation pour accueillir les urgences, ce qui est nettement insuffisant pour répondre à la demande croissante de soins.

Ce constat est d’autant plus alarmant que, selon les membres du service, un nouveau service est en construction depuis huit ans mais n’est toujours pas opérationnel. Cette situation soulève des questions sur les retards dans la construction et l’équipement des infrastructures médicales, compromettant ainsi la qualité des soins et la sécurité des patients.

Face à cette crise, il est impératif que les autorités de santé prennent des mesures immédiates pour remédier à la pénurie de lits et garantir un accès équitable aux soins pour tous les patients, en particulier ceux atteints d’AVC. L’amélioration des infrastructures et des ressources médicales est essentielle pour assurer la santé et le bien-être de la population.

Tradition de Grâce Présidentielle au Sénégal : Un Rendez-vous Manqué

Au Sénégal, la tradition veut que le président de la République accorde des grâces présidentielles à l’occasion de certaines fêtes, telles que l’Indépendance, la Korité, la Tabaski et le Nouvel An. Cependant, cette année, cette coutume n’a pas été honorée ni pour le 4 avril ni à la fin du Ramadan.

Dans son édition de ce jeudi, le journal Wal Fadjri Quotidien s’est penché sur cette question, notant que les détenus éligibles, répartis dans les 37 prisons du Sénégal, ont été oubliés par le président Bassirou Diomaye Faye.

Cependant, une source judiciaire contactée par le journal refuse de s’alarmer. Selon cette source, « Il vient d’arriver. Il n’a pas tous les dossiers. Peut-être qu’il veut procéder à des vérifications sur les personnes éligibles à la grâce. Il veut être prudent, c’est normal. »

Généralement, la liste des détenus graciés pour le 4 avril est publiée la veille. Mais le 3 avril dernier, Bassirou Diomaye Faye a prêté serment, sans encore avoir formé son gouvernement.

Pour la fête de la Korité, bien que l’équipe gouvernementale soit en place, la plupart des ministres, y compris le Garde des Sceaux (Ousmane Diagne), responsable des grâces présidentielles, n’ont pas encore officiellement pris leurs fonctions.

La dernière mesure de grâce présidentielle remonte au 30 décembre dernier, concernant 1372 prisonniers.

Cette attente pour les détenus et leurs familles souligne l’importance de cette tradition et souligne également le défi organisationnel et administratif que représente la transition entre les gouvernements et la prise de décisions de cette envergure.

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