Justice : Mansour Faye attendu ce lundi à la DIC

L’ancien ministre Mansour Faye, également gendre de l’ex-président Macky Sall, est attendu ce lundi 15 avril à la Division des Investigations Criminelles (DIC). Selon des informations obtenues par Dakaractu, il devra répondre à une convocation officielle, dans un contexte où plusieurs figures de l’ancien régime sont dans le viseur de la justice sénégalaise.

La DIC aurait cherché à entrer en contact avec Mansour Faye depuis vendredi dernier, selon la même source. Des policiers se seraient rendus à son domicile sans succès. Ce n’est qu’après avoir été informé par ses proches que l’ancien ministre aurait décidé de prendre lui-même contact avec les enquêteurs, pour leur confirmer sa disponibilité.

Il est donc attendu ce lundi matin dans les locaux de la DIC, où il devra probablement fournir des explications sur des faits qui n’ont, pour l’instant, pas été précisés par les autorités compétentes.

Cette convocation intervient dans un contexte de traque aux biens mal acquis et de renforcement des mécanismes de reddition des comptes, amorcé par le nouveau régime du président Bassirou Diomaye Faye. Plusieurs responsables de l’ancienne majorité présidentielle sont scrutés par la justice, certains ayant déjà été entendus ou empêchés de quitter le territoire.

Mansour Faye, ancien ministre du Développement communautaire, de l’Équité sociale et territoriale, puis ministre des Transports terrestres et du Désenclavement, a été un acteur central du régime précédent. Sa gestion de plusieurs programmes sociaux, notamment le programme de résilience alimentaire et nutritionnelle, pourrait faire l’objet d’investigations.

Jusqu’à présent, aucune déclaration publique n’a été faite ni par l’intéressé ni par les autorités policières ou judiciaires sur les motifs exacts de cette convocation. Ce silence contribue à alimenter les spéculations autour d’une possible opération judiciaire d’envergure ciblant plusieurs personnalités politiques proches de l’ancien président Macky Sall.

Exclusif – AIBD : Après Mansour Faye, Racine Sy empêché de quitter le territoire

Les restrictions de sortie du territoire semblent s’étendre au Sénégal. Après l’ancien ministre Mansour Faye, c’est au tour de Mamadou Racine Sy, maire de Podor et figure majeure du secteur privé, de se voir refuser l’embarquement à l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD) dans la nuit du samedi 12 avril, selon des informations recueillies par PressAfrik.

M. Sy devait s’envoler pour le Maroc, dans le cadre d’un projet de coopération décentralisée entre les villes de Meknès et Podor. À la clé : un accord de partenariat devant être signé le mardi 16 avril. Une partie de la délégation sénégalaise, voyageant via Royal Air Maroc, est d’ores et déjà arrivée sur place. Le retour collectif était prévu pour mercredi.

Contacté, un proche du maire de Podor s’est dit stupéfait par cette mesure, soulignant qu’elle pourrait compromettre un accord à fort enjeu économique pour la région nord du Sénégal. L’homme d’affaires avait pourtant voyagé sans difficulté vers Paris il y a quelques mois, ce qui rend cette situation d’autant plus surprenante pour son entourage.

De son côté, Mamadou Racine Sy rejette fermement l’idée d’une interdiction de sortie du territoire (IST). Il évoque plutôt « un problème technique », qui l’aurait momentanément empêché de voyager. Le président du Conseil d’administration du King Fahd Palace n’exclut pas de rejoindre sa délégation dans les prochains jours, si la situation le permet.

Selon nos sources, plusieurs personnalités publiques pourraient désormais figurer sur une liste rouge gouvernementale. Une mesure discrète, mais aux effets visibles sur le terrain, notamment à l’AIBD, où les contrôles semblent s’intensifier ces derniers jours.

Alors que le maire de Podor est également vice-président du Conseil national du patronat (CNP), cette situation soulève des interrogations : s’agit-il d’un durcissement ciblé de la gouvernance, ou d’un simple concours de circonstances ?

L’affaire relance en tout cas le débat sur la liberté de circulation des responsables publics, dans un contexte où l’exigence de reddition des comptes semble s’intensifier.

Mansour Faye tire à boulets rouges sur le tandem Sonko-Diomaye : « Tôt ou tard, ils rendront compte »

L’ancien ministre et maire de Saint-Louis, Mansour Faye, est sorti de son silence après avoir été empêché d’embarquer sur un vol ce jeudi 10 avril. Dans une déclaration publiée sur ses réseaux sociaux ce vendredi, il dénonce une tentative d’intimidation politique et une « diabolisation » orchestrée par le régime actuel qu’il accuse de chercher en vain des éléments compromettants à son encontre.

« L’une des premières cibles dans leur funeste agenda de diabolisation reste et demeure mon humble personne », a-t-il écrit dans un texte au ton particulièrement virulent, où il accuse le président Bassirou Diomaye Faye et le Premier ministre Ousmane Sonko de mener une politique de persécution contre les responsables de l’ancien régime.

Mansour Faye se défend avec vigueur de toute malversation, affirmant qu’aucun rapport des corps de contrôle de l’État ne l’a épinglé. Il souligne qu’il n’a jamais été convoqué ni entendu sur quelque dossier que ce soit depuis la fin du régime Macky Sall. À ses yeux, le pouvoir actuel « continue à chercher désespérément des charges à (lui) coller », sans succès.

Il affirme également que les accusations autour du PRODAC et de la gestion du fonds de riposte contre la COVID-19 sont infondées. Concernant le PRODAC, il rappelle que « le seul rapport existant est celui de la Cour des comptes datant de janvier 2024 », qui ne recommande aucune poursuite judiciaire, mais simplement des recommandations. Sur le dossier COVID, il balaie les critiques, évoquant un référentiel d’audit « caduc ».

Dans ce long message, Mansour Faye adopte un ton d’opposant décidé, parlant d’« apprentis dictateurs » à propos du tandem au pouvoir, et les accuse de « haute trahison ». Il défend le bilan du président Macky Sall, qualifiant sa gouvernance de « réussite globale », tout en reconnaissant « la faillibilité humaine » qui pourrait expliquer des manquements mineurs.

Il conclut son texte par un appel aux Sénégalais à « tirer les conséquences » de la situation actuelle : « Ces nouveaux dirigeants ont menti au peuple pour accéder au pouvoir, mais quand le mensonge prend l’ascenseur, la vérité qui prend les escaliers finira toujours par arriver à bon port. »

Cette sortie médiatique musclée intervient dans un contexte tendu, où les partisans de l’ancien régime dénoncent ce qu’ils appellent une « chasse aux sorcières » visant les responsables de l’ex-pouvoir. Elle pourrait raviver les débats autour de la gestion de la reddition des comptes, l’une des priorités affichées du gouvernement actuel, mais aussi relancer les tensions entre l’opposition et le pouvoir.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°440 – 11/04/2025

🔴 MANSOUR FAYE CLOUÉ AU SOL MALGRÉ L’ORDONNANCE DE LA COUR SUPRÊME, GARDE À VUE DU JOURNALISTE PIERRE SIMON FAYE : LE TOTALITARISME EN MARCHE
🔴 DÉCÈS DE MAMADOU BADIO CAMARA, PRÉSIDENT DU CONSEIL CONSTITUTIONNEL : UN BAOBAB DU DROIT TOMBE»

🔴 COUPE DU SÉNÉGAL : BUILDERS FC AFFRONTE LE JARAAF EN DEMIES
🔴 RÉHABILITATION DU STADE LÉOPOLD SÉDAR SENGHOR :LES CLEFS RÉCEPTIONNÉES AUJOURD’HUI

Mansour Faye interdit de quitter le territoire : une décision de justice ignorée ?

Malgré une ordonnance de la Cour suprême du Sénégal ordonnant la levée de toutes les restrictions à sa liberté de mouvement, Mansour Faye, ancien ministre des Transports terrestres et actuel maire de Saint-Louis, s’est vu refuser l’embarquement ce jeudi 10 avril 2025, à l’aéroport international Blaise Diagne. Une situation qu’il a lui-même dénoncée dans une publication sur ses réseaux sociaux, pointant du doigt une atteinte grave à l’État de droit.

« Je tiens à informer l’opinion nationale et internationale que je viens d’être interdit d’embarquer sur le vol HF 0701, malgré la présentation de l’ordonnance de la Cour suprême (n°12/2025) me rétablissant dans mes droits. Dans quel État sommes-nous ? », a-t-il écrit.

Le 28 mars dernier, la Cour suprême avait ordonné au ministère de l’Intérieur de lever toute mesure restreignant la liberté de déplacement de Mansour Faye, jugée injustifiée. La décision, rendue en référé, intimait également à la Police de l’air et des frontières (PAF) de le laisser voyager librement.

Mieux encore, une ordonnance complémentaire, datée du 1er avril 2025, exigeait que toute entrave soit motivée de manière écrite et précise. Pourtant, selon les déclarations de l’ancien ministre, aucun motif officiel ne lui a été communiqué ce jeudi au moment de l’embarquement.

Ce nouvel épisode soulève une question de fond : les décisions de justice sont-elles respectées dans notre pays ? Lorsqu’un citoyen, aussi connu soit-il, peut se voir opposer un refus malgré une décision judiciaire favorable, c’est tout le fonctionnement démocratique qui est interrogé.

Pour certains observateurs, cette situation reflète une crise de gouvernance et un manque de coordination entre les institutions. Pour d’autres, elle pourrait être le signe d’un ciblage politique. En tant que beau-frère de l’ancien président Macky Sall et figure de proue de l’opposition libérale, Mansour Faye ne cache pas ses ambitions ni ses critiques envers le pouvoir en place.

Alors que le climat politique sénégalais est toujours marqué par des tensions post-électorales et des procédures judiciaires visant d’anciens dignitaires du régime précédent, le cas de Mansour Faye pourrait raviver les débats sur les libertés individuelles et la séparation des pouvoirs.

Dans l’attente d’une réaction officielle du ministère de l’Intérieur, ce refus de sortie du territoire – en dépit de la décision de la Cour suprême – pourrait bien devenir un symbole de l’équilibre fragile entre exécutif et judiciaire au Sénégal.

Attaques contre Mansour Faye : Aminata Guèye demande à Reug Reug Bodian d’arrêter son « Oupadiam »

L’ancienne députée et adjointe au maire de Saint-Louis, Aminata Guèye, a vivement réagi aux récentes attaques verbales contre Mansour Faye, ex-ministre et membre influent de l’Alliance pour la République (APR). Dans une déclaration, Guèye a appelé Reug Reug Bodian, une figure politique locale, à cesser ce qu’elle considère comme un comportement déplorable envers ceux qui critiquent la gestion de l’ancien régime.

Aminata Guèye n’a pas mâché ses mots et a critiqué sévèrement Reug Reug Bodian, en l’accusant de déverser une haine démesurée sur ceux qui osent remettre en question les actions de Mansour Faye. Guèye s’est particulièrement attaquée à ce qu’elle considère comme une agitation stérile de la part de Bodian.

« Reug Reug Bodian, n’est pas Wali qui veut. Je demande à Reug Reug Bodian d’arrêter son ‘Oupadiam’ et de réserver l’énergie qu’il emploie pour s’attaquer avec une haine démentielle à ceux qui critiquent le ‘porozet’ à trouver des solutions concrètes et efficaces pour redresser le Port autonome de Dakar, » a-t-elle affirmé.

Aminata Guèye met également en lumière la situation préoccupante du Port autonome de Dakar, une infrastructure clé pour l’économie nationale. Elle déplore le manque d’action face à une situation qui pourrait mener à la banqueroute de cette institution stratégique pour le pays.

« Le temps que tu consacres aux menaces et à l’attaque des adversaires devrait servir à résoudre les problèmes que tu as créés et qui coulent progressivement le Port Autonome de Dakar, » a-t-elle lancé, soulignant que la gestion actuelle du port semble être en échec.

S’adressant directement à Reug Reug Bodian, Aminata Guèye a insisté sur le fait que Mansour Faye n’a aucune raison de fuir face à ses détracteurs. Elle a remis en cause les accusations qui circulent à son encontre et les considère comme étant basées sur des mensonges et promesses non tenues.

Elle a conclu son intervention en accusant Ousmane Sonko, leader du Pastef, d’avoir nommé une personne “d’une grande vacuité mentale et professionnelle” à la tête du Port autonome de Dakar, une décision qu’elle qualifie de désastreuse pour l’économie maritime du pays.

« C’est à ton mentor, Son Altesse Sérénissime, alias demi-Dieu, princesse de Sweet beauté, Sonkolait, qui nous doit des comptes pour avoir nommé un individu d’une aussi grande vacuité mentale et professionnelle à la tête d’un fleuron de notre économie maritime. »

INTERDICTION DE SORTIE DU TERRITOIRE NATIONAL : Mansour Faye gagne l’acte 1 devant le ministre de l’Intérieur

L’ancien ministre des Infrastructures et des Transports du régime du président Macky Sall a gagné son bras de fer avec le ministère de l’Intérieur. Éconduit à deux reprises par la police des frontières de l’aéroport international Blaise Diagne, Mansour Faye avait porté plainte à la Cour Suprême. C’est ainsi que le juge des référés lui a donné raison en enjoignant le ministère de l’intérieur de lever cette interdiction ou encore lui notifier cette mesure administrative.
Éconduit à deux reprises à l’aéroport international Blaise Diagne de Dakar, l’ancien ministre des Transport peut désormais prendre les airs pour honorer ses voyages sur l’international. Mansour Faye après ses refoulements a saisi la Cour Suprême pour dénoncer ces faits et pour exiger la notification des motivations de ces interdictions. Ainsi, le juge des référés de la Cour suprême a ordonné, ce vendredi 28 mars 2025, au ministre de l’Intérieur d’instruire la Police de l’Air et des Frontières de le laisser voyager librement. De cette injonction, le maire de la ville de Saint-Louis remporte ainsi l’acte 1 de son bras de fer avec les nouvelles autorités.
L’information a été donnée par son conseiller juridique, Me El Hadji Amadou Sall. « Injonction a été faite par le juge des référés liberté de laisser Mansour FAYE voyager librement. Autrement dit, le juge a ordonné au Ministre de l’Intérieur de demander à la Police de l’Air et des Frontières de le laisser vaquer à ses occupations », se réjouit la robe noire sa salue ainsi la posture Républicaine du juge des référés qu’il estime avoir tout simplement dit le droit.
Pour rappel, au-delà de l’ancien ministre des Transports d’autres pontes de l’ancien régime du président Macky Sall ont aussi été éconduits par la police des frontières de l’aéroport international Blaise Diagne pour des raisons qu’ils ignorent si on en croit à leurs propos relayés dans la presse. L’ancien ministre de l’urbanisme a été une fois aussi éconduit. Mais Abdoulaye Saydou Sow a finalement voyagé avec les Lions du Sénégal qui partaient en compétions pour des qualifications de tournois internationaux.

La dérive du pouvoir : « Depuis quand dire à un menteur qu’il ment est devenu une insulte ? », par Mansour Faye

En août 2023, un groupe d’intellectuels sénégalais avait lancé une pétition dénonçant ce qu’ils appelaient des « dérives » du Président Macky Sall, qu’ils jugeaient nuisibles pour les acquis démocratiques du Sénégal. Leur mobilisation était animée par des préoccupations légitimes concernant l’État de droit et les libertés publiques, mais un an après, force est de constater que leurs accusations n’ont pas été étayées par des preuves solides. Aujourd’hui, face à l’absence de faits concrets, il est légitime de se demander si ces intellectuels n’ont pas été manipulés eux-mêmes par des forces occultes, un jeu de pouvoir savamment orchestré par le président Macky Sall et ses alliés.

Les accusations de « dérives » portées contre le gouvernement de Macky Sall semblent, avec le recul, reposer uniquement sur des suspicions et non sur des éléments factuels. Aucun rapport officiel n’a validé ces allégations. Cela soulève une question cruciale : pourquoi tant d’efforts pour accuser sans fondement un régime qui, malgré ses controverses, semble maîtriser les rouages de l’État à son avantage ?

Il est nécessaire de rappeler certains faits : Le président Macky Sall, surnommé « SAS demi-dieu » par ses détracteurs, a fait preuve à plusieurs reprises de comportements qui laissaient à désirer. Entre simulations de maladies et gestes calculés pour attiser les tensions sociales, le président a semblé vouloir manipuler l’opinion publique et créer un climat de crise. Son arrestation et ses provocations, comme celle des menottes ostensibles lors de sa première convocation, ont provoqué des émeutes et un véritable chaos dans le pays.

Les scènes de Bignona, où le président faisait semblant de tomber malade, sont devenues des symboles de son stratagème pour manipuler les masses. Pendant ce temps, les conséquences de ses actions ont affecté non seulement la stabilité du pays, mais aussi sa réputation internationale.

Pire encore, l’attitude du président pendant la période de couvre-feu, lorsqu’il a évoqué un mal de dos imaginaire pour justifier ses actions, montre bien l’écart entre la réalité des faits et les justifications publiques données par le gouvernement. Ces manipulations, loin d’être isolées, témoignent d’un mode opératoire qui cherche à détourner l’attention du peuple et à détourner les critiques.

La situation ne se limite cependant pas à ces dérives personnelles. De nombreuses personnalités de l’opposition, telles que Farba Ngom et Moustapha Diakhaté, ont été emprisonnées pour des accusations infondées, mettant en lumière une gestion autoritaire et injuste. Quant à mon propre cas, je fais l’objet d’une privation de liberté sans justification légale, ce qui traduit l’ampleur de la dérive autoritaire actuelle.

Le plus préoccupant reste l’attaque contre la cohésion sociale. Un ministre de l’État a publiquement exprimé ses frustrations en mentionnant « enfin, un Diola », un propos qui semble anodin, mais qui revêt un caractère extrêmement inquiétant dans un pays qui a toujours mis en avant l’unité nationale. Ce discours ethnique, qui divise plutôt que de rassembler, ne fait qu’exacerber les tensions sociales et fragilise davantage la stabilité du Sénégal.

Face à cette situation, il est évident que le pays est pris dans un tourbillon de populisme et d’inefficacité gouvernementale. Les réformes économiques imposées par le FMI, tout en étant nécessaires, risquent de précipiter le pays dans une crise encore plus profonde. Le Sénégal, autrefois un modèle en Afrique de l’Ouest, se trouve dans une situation de plus en plus inconfortable.

Aujourd’hui, il est impératif que le peuple sénégalais se réveille et prenne conscience de l’urgence de la situation. Il est temps d’agir pour stopper cette dérive qui menace les fondements mêmes de notre société. Le Sénégal mérite un avenir où les valeurs de justice, d’intégrité et d’unité nationale sont respectées, et non un avenir dominé par l’arrogance du pouvoir et la division.

Le Sénégal doit retrouver sa grandeur. Les citoyens doivent se lever pour défendre ce qui reste de notre démocratie et faire en sorte que le pays ne sombre pas dans l’abîme de l’autoritarisme. Que Dieu bénisse notre nation et guide les actions de ses dirigeants vers un avenir plus prospère et juste.

Mansour Faye dénonce une « mainmise foncière » de Pastef à l’ancienne piste : « Des opérations à caractère occulte »

L’ancien ministre Mansour Faye monte au créneau et interpelle sur ce qu’il qualifie de zones d’ombre autour de l’acquisition de terrains par le parti Pastef à l’ancienne piste, dans la commune de Ouakam. Selon lui, le parti aurait déjà mis la main sur plusieurs milliers de mètres carrés, dans la perspective d’y ériger son futur siège.

« Pastef s’est déjà attribué plusieurs milliers de mètres carrés à l’ancienne piste dans la construction prochaine de son siège », a-t-il déclaré, s’interrogeant sur les conditions dans lesquelles cette opération aurait été réalisée.

Mansour Faye exige des éclaircissements sur l’origine des parcelles, l’identité des vendeurs, ainsi que celle des bénéficiaires finaux. « Par quelle alchimie ces acquisitions ont-elles été réalisées ? », s’est-il interrogé, laissant planer le doute sur la transparence de cette opération foncière.

Poursuivant son propos, l’ancien ministre a tenu à alerter la communauté léboue de Ouakam ainsi que le “Tank”, instance coutumière chargée de veiller sur les intérêts fonciers des populations locales. Il évoque des manœuvres foncières qu’il qualifie de suspectes, insinuant l’existence de transactions occultes menées sous couvert d’un projet politique.

Cette sortie de Mansour Faye intervient dans un contexte où les opérations foncières dans les zones urbaines sensibles suscitent de plus en plus de débats, entre accusations de spoliation, pression foncière, et doutes sur la régularité des attributions.

Pour l’heure, aucune réaction officielle du parti Pastef n’a été enregistrée pour répondre à ces accusations. Mais la polémique est désormais lancée et pourrait bien raviver les tensions autour de la gestion du foncier à Dakar.

Foncier au Sénégal : Mansour Faye dénonce des pratiques opaques du régime Diomaye-Sonko

Dans une publication intitulée « Silence, on spolie » diffusée sur sa page Facebook, l’ancien ministre des Transports, Mansour Faye, a vivement critiqué la gestion foncière du nouveau régime dirigé par le tandem Diomaye-Sonko. Le maire de Saint-Louis accuse les autorités actuelles de marginaliser les préoccupations des goorgorlou — ces travailleurs acharnés — au profit d’intérêts partisans.

Selon lui, les décisions récentes autour du foncier au Sénégal soulèvent de nombreuses zones d’ombre. Il rappelle qu’au lendemain de l’arrivée au pouvoir du nouveau régime, une note de service (N°818/MFB/DGID) a suspendu provisoirement les opérations domaniales dans des zones stratégiques telles que le triangle Dakar-Thiès-Mbour et le littoral nord jusqu’à Saint-Louis. Cette mesure visait à stopper les constructions et geler les attributions foncières dans ces zones.

Cependant, une deuxième note (N°090/MFB/DGID/DD) est venue partiellement lever cette suspension, relançant certaines procédures domaniales et cadastrales. Puis, le 12 mars 2025, le Conseil des ministres a annoncé des mesures correctives pour, selon le communiqué, « corriger les abus constatés » dans la gestion du foncier et du domaine public maritime.

Mais pour Mansour Faye, ces démarches manquent de clarté. Il interpelle publiquement le gouvernement sur plusieurs points :

• Quelle est la portée réelle de ces mesures ?

• Combien d’attributions ou d’acquisitions ont été validées officiellement ?

• Pourquoi certaines ont-elles été annulées ?

• Quelles sont les superficies de terres effectivement récupérées par l’État ?

L’ancien ministre appelle à une transparence totale sur ces dossiers, surtout à l’heure où le parti Pastef annonce la construction prochaine de son siège. Mansour Faye affirme qu’« il semblerait que le parti s’est déjà attribué plusieurs milliers de mètres carrés dans la zone de Sacré-Cœur 3 Extension, sur l’ancien site du garage de mécaniciens et de l’ancienne piste ».

Il exige des explications sur l’origine de ces terrains, l’identité des vendeurs et celle des bénéficiaires. « Par quelle alchimie ces acquisitions ont-elles été réalisées ? », s’interroge-t-il.

Dans la même lancée, il lance une alerte à la communauté léboue de Ouakam et au « Tank » sur ce qu’il considère comme des opérations foncières à caractère occulte.

À travers ce post, Mansour Faye semble vouloir ouvrir un débat national sur la transparence dans la gestion du foncier, tout en pointant du doigt des pratiques qu’il juge douteuses de la part du régime en place.

Interdiction de sortie du territoire : Mansour Faye dénonce une “grande farce” et interpelle le ministre de l’Intérieur

L’ancien ministre des Transports sous le régime de Macky Sall, Mansour Faye, est monté au créneau pour exprimer son indignation après avoir été interdit de sortie du territoire national. Dans une publication virulente, il n’a pas mâché ses mots, qualifiant cette décision des autorités sénégalaises de « grande farce ».

L’ex-maire de Saint-Louis ne comprend pas cette mesure qu’il juge sans fondement légal ni décision judiciaire préalable. Mais au-delà de son propre cas, Mansour Faye dit s’interroger sur l’attitude du nouveau ministre de l’Intérieur, le Général Jean Baptiste Tine.

« Ce qui me pose véritablement problème et qui m’intrigue, c’est l’attitude du ministre de l’Intérieur », déclare-t-il, visiblement surpris qu’un homme de la trempe du Général Tine puisse exécuter une telle décision.

Mansour Faye se dit choqué qu’un haut gradé de la gendarmerie, respecté pour son parcours et ses responsabilités, puisse se plier à ce qu’il qualifie d’« ordres d’apprentis-dictateurs ». Il fustige une décision prise, selon lui, en dehors de tout cadre légal.

« Un Général de la gendarmerie qui a eu à gravir les échelons sans l’aide de personne et à exercer de hautes fonctions dans ce que nous avons de plus cher et de plus respectable dans le monde, puisse accepter que des apprentis-dictateurs lui fassent exécuter une aussi sale besogne. Et ce, sans aucune base légale, sans aucune décision judiciaire à lui fournie », a-t-il martelé.

Ces propos s’inscrivent dans un contexte de tension politique croissante, à quelques jours de l’élection présidentielle. Plusieurs responsables de l’ancien régime disent faire l’objet de mesures restrictives, qu’ils jugent arbitraires.

Pour l’heure, aucune réaction officielle n’a été enregistrée du côté des autorités concernées. Mais cette sortie de Mansour Faye risque d’alimenter davantage les débats autour de la gouvernance sécuritaire et du respect des libertés individuelles en cette période sensible.

AIBD : Mansour Faye interdit d’embarquer pour la deuxième fois, il dénonce une restriction arbitraire

Le maire de Saint-Louis et ancien ministre, Mansour Faye, a de nouveau été empêché de quitter le Sénégal alors qu’il s’apprêtait à embarquer pour la Côte d’Ivoire ce vendredi 14 mars 2025. L’incident, survenu aux environs de 16 h 30 à l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD), soulève des interrogations, d’autant plus qu’il s’agit de la deuxième interdiction en quelques jours.

D’après les déclarations de Mansour Faye, tout semblait normal jusqu’à son passage au contrôle de police, alors qu’il avait en main son billet et sa carte d’embarquement. C’est à ce moment qu’un agent lui a signifié qu’il ne pouvait pas poursuivre son voyage. Face à son insistance, le chef de brigade lui aurait répondu qu’il s’agissait d’« instructions venues d’en haut », sans pour autant donner plus de précisions sur l’origine et la nature de ces ordres.

Surpris et frustré par cette situation, l’ancien ministre a immédiatement cherché à obtenir des explications en se rendant au Commissariat spécial de l’aéroport. Là encore, il n’a pu obtenir de réponse claire. Selon lui, l’adjoint du commissaire, qui l’a reçu, lui a simplement indiqué que le commissaire titulaire était indisponible, sans fournir d’éclaircissements sur cette interdiction de voyager.

Ce n’est pas la première fois que Mansour Faye est confronté à un tel refus. Il y a quelques jours, alors qu’il devait se rendre à Djeddah, en Arabie Saoudite, il avait déjà été interdit d’embarquer dans des circonstances similaires. Cette nouvelle restriction renforce donc ses soupçons sur une volonté politique de l’empêcher de voyager.

Dans une vidéo diffusée sur sa page Facebook, il a dénoncé ce qu’il considère comme une atteinte à sa liberté de circulation. « C’est un abus de pouvoir manifeste. Aucun citoyen sénégalais ne devrait être empêché de voyager sans motif valable. » Il s’est également interrogé sur les véritables raisons de ces interdictions et sur l’identité de ceux qui en sont à l’origine.

Mansour Faye affirme qu’il n’est sous le coup d’aucune interdiction judiciaire ou administrative. Il n’a reçu aucune notification officielle l’empêchant de quitter le territoire. Cette absence de justification alimente son incompréhension et celle de ses proches.

Selon certains observateurs, cette situation pourrait être liée à son appartenance à l’ancien régime de Macky Sall et à son influence politique. Proche de l’ancien président et beau-frère de ce dernier, il reste une figure importante de la coalition déchue, ce qui pourrait expliquer les restrictions dont il fait l’objet.

Face à cette situation, Mansour Faye a annoncé qu’il comptait saisir les autorités compétentes et explorer toutes les voies de recours possibles. « Je vais demander des explications auprès des instances concernées. Si on veut m’empêcher de voyager, il faut qu’on me donne des raisons claires et légales », a-t-il martelé.

Mansour Faye alerte sur une hausse imminente des prix de l’électricité, du carburant et du gaz

Saint-Louis, Sénégal – Le maire de Saint-Louis et responsable de l’Alliance pour la République (APR), Mansour Faye, a récemment tiré la sonnette d’alarme sur une possible augmentation des prix de l’électricité, du carburant et du gaz dans les prochains jours. Une annonce qui suscite déjà des inquiétudes au sein de la population sénégalaise, confrontée à une conjoncture économique difficile.

Dans une déclaration publique, l’ancien ministre a averti que ces produits essentiels à la vie quotidienne pourraient connaître une « hausse sensible », tout en accusant le gouvernement en place de préparer l’opinion en invoquant des « exigences économiques » et des « ajustements structurels » pour tenter de justifier ces augmentations.

Mansour Faye n’a pas mâché ses mots, estimant que cette perspective risque d’aggraver les conditions de vie déjà précaires de nombreux Sénégalais. « Les citoyens sont à bout. Toute nouvelle hausse des prix ne ferait qu’attiser leur frustration et nourrir un profond sentiment de découragement », a-t-il déclaré.

Il a également pointé du doigt l’inefficacité des autorités actuelles, qu’il accuse de ne proposer aucune solution concrète face à la crise sociale et économique qui s’aggrave. Allant plus loin dans ses critiques, le responsable de l’APR a fustigé la gestion de certains secteurs stratégiques du pays, évoquant notamment la situation du port autonome de Dakar, qu’il considère comme « laissé à l’abandon ».

Ce discours intervient dans un contexte de tensions sociales croissantes, où le pouvoir d’achat des ménages est mis à rude épreuve, et où les attentes de solutions tangibles se font de plus en plus pressantes.

Mansour Faye charge le régime Diomaye-Sonko : « Je suis un homme libre, digne et loyal »

L’ancien ministre Mansour Faye, par ailleurs frère de l’ex-Première Dame du Sénégal, sort de sa réserve et lance une nouvelle salve contre le régime en place. Dans un long post publié ce jeudi 13 mars 2025 sur Facebook, l’ex-haut responsable du régime de Macky Sall s’en est vivement pris au président Bassirou Diomaye Faye et à son Premier ministre Ousmane Sonko, qu’il surnomme ironiquement « SAS demi-dieu ».

Mansour Faye ne mâche pas ses mots. Il déclare être « un homme libre, digne et loyal », rejetant toute accusation de lâcheté, de vol ou de mensonge. Se défendant de toute malversation durant son passage au gouvernement, il insiste sur sa conscience tranquille et son sens du devoir : « Je me suis acquitté de mes missions ministérielles avec rigueur, sérieux et sérénité », affirme-t-il.

Son opposition au pouvoir actuel, dit-il, n’est pas guidée par une animosité personnelle, mais par une conviction forte : « Le peuple s’est trompé de choix et a besoin de boussole pour mieux cerner et comprendre ce qui se passe actuellement dans notre pays ».

Dans son message, l’ancien ministre alerte sur une possible flambée des prix de produits de première nécessité. Selon lui, « dans quelques jours (ou semaines), l’électricité, le carburant et le gaz […] pourraient connaître une hausse sensible ». Il anticipe une tentative de justification de ces augmentations par des raisons économiques, tout en défendant la gestion du régime précédent qu’il juge plus habile face aux contraintes financières.

Pour Mansour Faye, le régime Diomaye-Sonko manque cruellement d’expérience, de compétence et de capacité à résister aux exigences des institutions financières internationales : « Ils ont envie de dire non ! Mais ils n’ont malheureusement ni le génie nécessaire, ni la compétence pour trouver une alternative ».

L’ancien ministre évoque un affaiblissement de l’économie nationale, citant le port de Dakar qui, selon lui, « a déjà perdu l’essentiel de son volume d’activités ». Il critique également le recours accru aux autorités religieuses, que les actuels dirigeants avaient pourtant vilipendées par le passé.

Au-delà de la critique, Mansour Faye lance un avertissement au président Diomaye : « SAS demi-dieu est en train de lui faire un ‘weur nombo’, un encerclement », fustigeant la mise en place d’une « administration SONKO », d’une « justice SONKISTE » et d’un « parlement aux ordres ». À l’en croire, cela pourrait conduire à une mise à l’écart progressive du président Faye au sein même de son pouvoir.

Mansour Faye conclut son message par une posture de résilience : « Physiquement, moralement, je me suis préparé à toutes les éventualités […] Jamais, je ne flancherai ». Il appelle à une prise de conscience nationale pour redresser la trajectoire du Sénégal, tout en réaffirmant son attachement aux valeurs républicaines : « Que vive le Sénégal et que survive la démocratie ! »

Mimi Touré tacle Mansour Faye : « Le procureur poursuivrait qui si les auteurs de carnages financiers prenaient la fuite ? »

L’ancienne ministre de la Justice, Aminata Touré, n’a pas manqué l’occasion de commenter l’actualité brûlante autour de Mansour Faye. Ce dernier, ex-ministre des Transports et proche de l’ancien président Macky Sall, a été interdit de sortie du territoire national ce lundi à l’aéroport Blaise Diagne de Diass, sur instruction des autorités judiciaires.

C’est dans ce contexte que la présidente du Mouvement pour l’Intégrité, le Mérite et l’Indépendance (MIMI) a réagi avec fermeté, soulignant la nécessité de faire toute la lumière sur les scandales financiers supposés qui ont marqué les dernières années de gouvernance.

« L’article 33 du Code de procédure pénale stipule clairement que si une enquête est ouverte, le procureur procède ou fait procéder à tous les actes utiles à la recherche et à la poursuite des infractions à la loi pénale », a rappelé Aminata Touré dans une déclaration publique.

Dans un ton incisif, l’ex-cheffe du gouvernement a poursuivi : « Si les auteurs de carnages financiers sur nos deniers publics prennent la fuite (Yolékou), le procureur poursuivrait qui alors ? » Une pique à peine voilée à l’endroit de Mansour Faye, dont le nom revient de plus en plus dans les soupçons de malversations.

Incohérences dans l’affaire Mansour Faye : La sortie de Marieme Faye Sall sème le doute

L’affaire de l’interdiction de voyage opposée à l’ancien ministre Mansour Faye prend une nouvelle tournure, après la sortie médiatique de sa sœur, l’ancienne Première dame Marieme Faye Sall. Invitée sur les ondes de la RFM, cette dernière a tenté de défendre son frère en affirmant que celui-ci se rendait en France pour rendre visite à leur mère malade.

Une déclaration qui suscite déjà la polémique, car elle entre en contradiction flagrante avec la version officielle donnée par l’intéressé lui-même. Dans un communiqué diffusé peu après l’incident, Mansour Faye avait en effet expliqué que son déplacement était motivé par un petit pèlerinage à La Mecque, via Paris et Djeddah. À aucun moment, il n’a évoqué un quelconque déplacement pour des raisons familiales ou médicales.

Cette dissonance dans la communication soulève de nombreuses interrogations. Était-ce une simple erreur de Marieme Faye Sall ? Ou s’agit-il d’une tentative volontaire de susciter la compassion de l’opinion publique en détournant l’attention du véritable objectif du voyage ? Quoi qu’il en soit, cette maladresse vient fragiliser davantage la défense de l’ancien ministre, qui se pose en victime d’une interdiction de sortie du territoire sans fondement juridique.

Le flou entourant cette affaire contribue à renforcer les suspicions. Si Mansour Faye ne fait l’objet d’aucune procédure judiciaire en cours, pourquoi lui a-t-on interdit de quitter le territoire national ? L’incohérence entre les deux versions laisse planer le doute et donne du grain à moudre à ceux qui soupçonnent des enjeux plus profonds derrière cet incident.

Dans un contexte politique encore tendu, ces contradictions risquent de relancer les spéculations sur d’éventuelles enquêtes en préparation ou sur des règlements de comptes politiques. En attendant une clarification officielle des autorités compétentes, cette affaire continue de faire couler beaucoup d’encre.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°417 – 11/03/2025

🔴 PAS DE NOMINATION MALGRÉ LE SOUTIEN DE POIDS À PASTEF DANS LES TEMPS DIFFICILES : LE COLONEL KÉBÉ, ÉCARTÉ DU FESTIN ?
🔴 INTERDICTION DE SORTIE DU TERRITOIRE : MANSOUR FAYE PRIVÉ DE « OUMRA »

🔴 ÉLIMINATOIRES MONDIAL 2026 / BLESSURES EN SÉRIE : MOUSTAPHA SADIO RESTE OPTIMISTE
🔴 COUPE DU SÉNÉGAL / DUC VS GUÉDIAWAYE, JARAAF VS NIARY TALLY : DES HUITIÈMES SOUS HAUTE TENSION

Mansour Faye bloqué à l’AIBD : son pèlerinage à la Mecque annulé

Les restrictions de voyage ciblant les figures du régime déchu continuent de s’intensifier. Cette fois, c’est Mansour Faye, maire de Saint-Louis et frère de l’ancienne Première Dame, qui se trouve empêché de quitter le Sénégal. Le lundi 10 mars 2025, il a été interdit d’embarquer à l’aéroport international Blaise-Diagne (AIBD) alors qu’il s’apprêtait à accomplir le petit pèlerinage à la Mecque.

Dans un message publié sur son compte Facebook, Mansour Faye a dénoncé cette interdiction qu’il juge arbitraire et injuste. « Je voudrais informer l’opinion nationale et internationale que j’ai été injustement interdit d’embarquer dans le vol d’Air France, ce jour lundi 10 mars 2025, à destination de Djeddah via Paris, pour aller faire le ‘petit pèlerinage’ à la Mecque », a-t-il écrit. Lorsque le maire de Saint-Louis a demandé des explications, un agent de police lui aurait simplement répondu : « C’est sur instruction de l’Autorité supérieure », sans fournir d’autres détails.

Furieux, Mansour Faye a interprété cette décision comme une action motivée par des considérations politiques. « À ma connaissance, je ne fais l’objet d’aucune procédure, ni d’aucune enquête, encore moins d’une quelconque accusation », a-t-il précisé, ajoutant : « Si c’est pour des questions politiques, cette autorité va continuer à souffrir ! Qu’elle sache que je suis et reste debout, droit dans mes bottes ! » Il a déclaré que cette interdiction était une tentative d’intimidation, qu’il promet de défier avec détermination.

Cette situation s’ajoute à une série de mesures similaires prises à l’encontre de personnalités politiques et publiques, dans un contexte de tensions croissantes. Mansour Faye, avec une grande fermeté, semble prêt à contester cette interdiction, qu’il considère comme une manœuvre politique visant à le faire taire.

Le président de la jeunesse républicaine recarde Mansour Faye : « Arrêtez vos balivernes ! »

Dans une récente intervention, Mansour Faye, ancien ministre des Infrastructures et des Transports, a tiré la sonnette d’alarme sur la détérioration de l’économie sénégalaise. Il a pointé du doigt le Premier ministre Ousmane Sonko, l’accusant d’agir de manière à privilégier ses intérêts personnels au détriment du bien-être national. Faye a également suggéré à Sonko de se tourner vers l’ancien président Macky Sall pour tirer parti de son expérience. Cette déclaration a suscité une réaction vive d’Oumar Diop, président du mouvement de la jeunesse républicaine, qui n’a pas manqué de répliquer avec fermeté.

« Votre diatribe contre le régime actuel est un tissu d’absurdités et de mauvaise foi qui ne trompe personne. Le Sénégal va mal, dites-vous ? Le mal est partout ? Et qui a tenu les rênes de ce pays pendant des années, si ce n’est vous et vos alliés sous Macky Sall ? Vous osez parler de dégradation économique comme si vous n’aviez pas laissé une dette publique écrasante et un peuple exaspéré par vos promesses creuses. Vos larmes de crocodile ne masqueront pas votre part de responsabilité dans ce gâchis, quid du dossier COVID?
Vous pointez du doigt ce « SAS », ce « demi-dieu » Ousmane Sonko, soyons clairs en l’accusant d’ego surdimensionné et d’incompétence. Mais regardez-vous dans un miroir ! »

« Qui a jonglé avec les ministères surfant sur ses faveurs familiales, hein ? Votre attaque est risible venant d’un homme qui a prospéré dans l’ombre d’un système que les Sénégalais ont rejeté en 2024. Et cette idée grotesque de supplier Macky Sall de revenir sauver la mise ? C’est une insulte à l’intelligence collective ! Douze ans de pouvoir, et vous parlez d’émergence ? Où est-elle, cette émergence, quand la jeunesse croupit dans le chômage et que la dette nous étouffe ? »

« Vous pleurnichez sur la « sortie ratée » de Sonko et ses effets sur le panier de la ménagère. Mais qui a creusé le trou budgétaire qu’il a dénoncé ? Sonko a eu le courage de dire la vérité sur l’état désastreux des finances, une vérité que vous avez maquillée pendant des années. Oui, les agences de notation dégradent le Sénégal, et alors ? C’est le prix à payer pour arrêter de vivre dans le déni que vous avez entretenu. Vous parlez de santé, d’éducation, d’infrastructures comme si vous aviez des leçons à donner. Où étaient vos grands projets sociaux quand vous étiez aux commandes ? »

« Et ce culot de demander à Diomaye Faye de larguer Sonko pour s’acoquiner avec Macky Sall ! Les Sénégalais ont voté pour une rupture, pas pour un retour en arrière dans vos vieilles recettes éculées. Votre « signal fort », c’est du vent, une tentative désespérée de réhabiliter un passé que le peuple a vomi. Assez de ces jérémiades ! Si vous voulez vraiment l’intérêt supérieur de la nation, commencez par assumer vos échecs au lieu de jouer les prophètes de malheur. Le Sénégal mérite mieux que vos lamentations stériles. »

Oumar Diop
Président du mouvement de la jeunesse républicaine

Mansour Faye charge le régime en place : “Le Sénégal va mal”

L’ancien ministre et maire de Saint-Louis, Mansour Faye, a sévèrement critiqué le régime actuel, l’accusant d’être responsable de la dégradation économique et sociale du pays. Dans une déclaration au vitriol, il pointe du doigt l’incapacité du pouvoir à gérer la situation et appelle à un retour à l’expertise de l’ancien président Macky Sall.

“Le Sénégal va mal” : une critique sans concession

Selon Mansour Faye, le Sénégal traverse une crise profonde qui touche tous les secteurs. “Le mal est partout, et l’environnement économique, déjà au plus bas, ne cesse de se dégrader”, déplore-t-il. L’ancien ministre attribue cette situation à “SAS”, qu’il décrit comme un “demi-dieu” ayant sacrifié le pays pour des intérêts personnels et un ego surdimensionné. “Sans parler de son incompétence, de ses carences et de sa soif de vengeance injustifiée !”, insiste-t-il.

Le maire de Saint-Louis appelle le président Bassirou Diomaye Faye à prendre ses responsabilités et à s’éloigner d’Ousmane Sonko, qu’il considère comme l’homme de l’échec. “Celui qu’il nomme SAS, le ‘demi-dieu’, a échoué, hélas, et ne se relèvera jamais”, martèle-t-il. Mansour Faye estime que la seule solution pour redresser le pays serait que le président “se tourne vers Macky Sall pour qu’il l’épaule et le conseille”.

Selon lui, en douze ans de pouvoir, Macky Sall a su “mettre le pays sur les rampes de l’émergence”, tandis que la nouvelle gouvernance met en péril les acquis économiques et sociaux.

Mansour Faye fustige particulièrement la gestion des finances publiques par le gouvernement en place. “La sortie ratée de Sonko sur les finances publiques va occasionner des conséquences désastreuses et dévastatrices sur le panier de la ménagère, déjà mal en point”, avertit-il.

Il met en garde contre une aggravation de la précarité pour la population et évoque la baisse de la note du Sénégal par les agences de notation, un signe inquiétant pour l’économie nationale. “Cette situation, artificiellement engendrée par l’incurie du pouvoir, limite la marge de manœuvre de l’État pour investir dans des projets sociaux tels que la santé et l’éducation, ou dans des projets d’infrastructures”, alerte-t-il.

Ces déclarations s’inscrivent dans un contexte où plusieurs figures de l’ancien régime expriment leur scepticisme face aux orientations économiques et politiques du gouvernement. Alors que la coalition au pouvoir se défend d’un “nettoyage” nécessaire pour une gouvernance transparente, l’opposition y voit une volonté de déstabilisation qui pourrait plonger le pays dans une crise plus profonde.

Mansour Faye fustige Ousmane Sonko et exige des excuses publiques

Dans une note publiée ce mardi 4 mars 2025, en plein mois de Ramadan, l’ancien ministre et maire de Saint-Louis, Mansour Faye, s’en prend violemment au Premier ministre Ousmane Sonko. Il l’invite à profiter de cette période de repentance pour demander pardon au peuple sénégalais et à lui-même, l’accusant d’avoir construit sa carrière politique sur des « affabulations » et des « calomnies » destinées à manipuler l’opinion publique.

Faye reproche à Sonko d’avoir trompé les Sénégalais avec des « promesses fallacieuses » restées lettre morte, et considère que le régime de Macky Sall en a été la principale victime. Il remet en cause la fiabilité du rapport de la Cour des comptes, qu’il qualifie de « faux » et sans « valeur juridique », affirmant qu’il ne sera jamais présenté officiellement aux partenaires financiers.

Également cité dans des affaires de gestion controversée, notamment le Programme décennal de lutte contre les inondations (750 milliards de FCFA) et le contrat d’affermage SONES-SEN’EAU, Mansour Faye rejette catégoriquement les accusations de prévarication à son encontre. Il met Ousmane Sonko au défi d’apporter des preuves concrètes et l’exhorte à cesser les « menaces futiles » pour assumer ses responsabilités. Concluant son réquisitoire, il prédit une fin abrupte à ce qu’il qualifie d’« aventure dictatoriale » du chef du gouvernement, tout en invoquant les bénédictions du Ramadan.

« Que SAS “demi-dieu” profite du Ramadan pour sa repentance vis-à-vis du peuple et me présenter ses excuses !  

C’est un secret de Polichinelle : il a passé la dernière décennie à affabuler, calomnier et insulter d’honnêtes citoyens, au point que ces actes étaient devenus banals. C’est ainsi qu’il a trompé la vigilance de la majorité de nos compatriotes pour bénéficier de leurs suffrages ! Le pouvoir de SEM Macky Sall en a été la principale cible et victime. Incontestablement, les populations ont été manipulées par des promesses fallacieuses qui ne seront jamais tenues. Même l’administration sénégalaise n’a pas été épargnée par ce soi-disant “maquillage des comptes publics”, que le semblant de “rapport” imaginaire et fleuri de commentaires erronés de la Cour des comptes n’a pu étayer.  

Je le rappelle : ce “faux rapport” (ou plutôt ces commentaires bâtis sur du sable) n’a aucune valeur juridique si l’on se réfère à la loi organique 2012-23 du 27 décembre 2012 et au décret 2013-1449 du 13 novembre 2013 fixant les modalités d’application de la loi sur la Cour des comptes. Je serais étonné que ce “document” soit présenté officiellement aux partenaires financiers !  

Relativement à ma modeste personne, SAS “demi-dieu” a tenté de me diaboliser, de me nuire et de me mettre en mal avec mes compatriotes et l’opinion internationale, sur de supposés “faits” de prévarication qu’il ne prouvera jamais, malgré la puissance institutionnelle qu’il détient illégalement entre ses mains ! Tout, absolument tout, est et demeure mensonge !!!  

Je lui rappelle les sujets qu’il claironnait comme un disque rayé :  – le Programme décennal de lutte contre les inondations (environ 750 milliards) ;  – le contrat d’affermage SONES-SEN’EAU ;  – le Programme de résilience économique, composante “denrées alimentaires” (Maaname Covid)…  

La liste est longue, mais je m’arrête là !  

Le Bon Dieu nous a gratifiés d’un mois béni de dévotion, de prières et de pardon. Je demande solennellement à SAS “demi-dieu”, au lieu de menaces futiles, de surpasser son ego et son égocentrisme pour présenter publiquement ses excuses au peuple sénégalais et à moi-même !! Dans tous les cas, son aventure dictatoriale à la tête de notre pays s’arrêtera prématurément, inshallah !  

Ramadan Mubarak !!! »

Mansour Faye réagit au mandat de dépôt de Farba Ngom -« Son Altesse est heureux : sa commande exécutée !! »

Mansour Faye, maire de Saint-Louis et ancien ministre des Transports, n’a pas caché son indignation après l’annonce du placement sous mandat de dépôt de Farba Ngom, maire d’Agnam. Dans une déclaration adressée à Ledakarois, Faye a vivement réagi à cette décision judiciaire, qu’il considère comme une manœuvre politique. Il a d’abord posé une question provocatrice : « Au juste, qu’est-ce que Farba a commis comme délit ? », suggérant que la décision de le mettre en détention n’était pas fondée sur des éléments juridiques clairs, mais plutôt sur des pressions externes.

Mansour Faye insiste sur le fait que cette incarcération résulte d’une « menace d’Agnam », une référence à l’influence supposée d’acteurs extérieurs sur la justice. Il met en doute l’indépendance de la justice sénégalaise et accuse les autorités d’utiliser le système judiciaire à des fins politiques. « Notre justice est à terre. Elle s’est affalée devant les caprices d’un petit prince qui n’a d’autres ambitions que d’extérioriser un haineux complexe qui le ronge et qui va le détruire », a-t-il déclaré, insinuant que le système judiciaire a cédé à l’influence d’un individu aux motivations personnelles.

En poursuivant ses critiques, Mansour Faye a élargi son attaque contre le gouvernement du président Macky Sall, qu’il juge incapable de répondre aux besoins urgents du pays. Pour lui, l’incarcération de Farba Ngom n’est qu’une manifestation de la dégradation politique du régime actuel, qu’il juge en déclin. Il déclare que « l’emprisonnement injuste et injustifié de Farba sonne comme le début de la fin de ce régime!! » en soulignant que cette décision incarne la dégradation du système politique sénégalais.

Mansour Faye s’attaque ensuite directement au leadership du président Macky Sall et de son gouvernement. Il décrit un président « isolé », incapable de prendre des décisions fortes et d’assumer ses responsabilités. Faye va encore plus loin en qualifiant le Premier ministre, Amadou Ba, de « SAS demi-dieu », une allusion à la manière dont il est perçu comme exerçant un pouvoir excessif et nuisible à la cohésion nationale. Faye accuse également le Premier ministre de ternir l’image de la diplomatie sénégalaise et de compromettre l’unité nationale. « Un Président isolé qui n’assume pas ses responsabilités, un PM alias SAS ‘demi-dieu’, en roue libre, qui ternit l’image de notre diplomatie, désagrège la cohésion nationale et menace l’intégrité territoriale, voilà le nouveau visage du Sénégal d’aujourd’hui », a-t-il déploré, dénonçant un gouvernement en crise.

Enfin, Mansour Faye a lancé un appel à la vigilance, affirmant que « LE SÉNÉGAL EST EN DANGER!! Avec une complice coupable : notre Passivité!!! ». Cette déclaration dénonce ce qu’il considère comme l’inaction des citoyens et des institutions face à un régime qu’il juge de plus en plus autoritaire et déconnecté des préoccupations populaires. Pour Faye, l’absence de réaction face à ces dérives politiques pourrait plonger le Sénégal dans une situation plus grave.

Mansour Faye rejette le rapport de la Cour des comptes et accuse Ousmane Sonko

L’ancien ministre Mansour Faye a vivement contesté, ce samedi, le rapport de la Cour des comptes sur la gestion des finances publiques de l’État. Selon lui, ce document serait un “faux rapport” commandité par le Premier ministre Ousmane Sonko, qu’il accuse d’instrumentalisation politique.

Dans une déclaration publiée ce samedi, Mansour Faye n’a pas mâché ses mots. Il qualifie le rapport de la Cour des comptes de “document commandité” par Ousmane Sonko, qu’il surnomme ironiquement “SAS demi-dieu”. Pour l’ancien ministre, ce rapport ne serait qu’un prétexte pour lancer une “chasse aux sorcières” sans fondement.

“Aujourd’hui, au lieu de solutions, SAS ‘demi-dieu’ fait montre de son impuissance, voire de son incompétence à répondre aux attentes des populations. Il commandite un faux rapport qui ne dit rien de substantiel, sinon lui servir d’excuses pour déclencher une chasse aux sorcières”, a-t-il déclaré.

Mansour Faye remet également en question la fiabilité du document et s’interroge sur la disparition de certains rapports précédents. “À quel rapport se fier ? Celui qui vient d’être publié, bien taillé ? Quid de ceux qui ont disparu des sites ? Tout ceci me laisse perplexe et dubitatif !”, a-t-il ajouté.

Bien qu’il affirme respecter le travail des magistrats, l’ancien ministre reste sceptique et appelle les Sénégalais à ne pas se laisser manipuler.

Mansour Faye conclut son message par un appel aux citoyens, les exhortant à s’opposer aux “intimidations” du gouvernement actuel. “Il est plus que temps que les Sénégalais soucieux de l’avenir de notre chère Nation se ressaisissent et disent STOP. Les menaces et les intimidations ne passeront jamais ! Enough !!!”

Missions à l’étranger : Mansour Faye critique la circulaire du Premier ministre Ousmane Sonko

Le Premier ministre Ousmane Sonko a récemment pris un arrêté visant à encadrer les missions à l’étranger des membres du gouvernement et des hauts fonctionnaires. L’objectif affiché est de rationaliser les dépenses publiques et de garantir une gestion rigoureuse des fonds de l’État. Cependant, cette initiative ne fait pas l’unanimité. Mansour Faye, ancien ministre et maire de Saint-Louis, estime que ce texte n’apporte rien de nouveau et cache d’autres dérives des nouvelles autorités.

Dans un communiqué au ton acerbe, Mansour Faye dénonce ce qu’il considère comme une simple opération de communication du gouvernement. Selon lui, cette circulaire ne fait que reprendre des dispositions déjà en vigueur sous l’ère Macky Sall. Il rappelle qu’à l’époque, tout ministre en déplacement devait obligatoirement présenter son ordre de mission ainsi qu’un décret d’intérim à l’aéroport.

« Qu’est-ce qui motive un tel texte ? Un texte qui, dans le fond, n’apporte rien de nouveau », s’interroge l’ancien ministre des Transports terrestres.

Au-delà du fond du texte, Mansour Faye s’attaque aux pratiques actuelles du gouvernement en matière de gestion des ressources publiques. Selon lui, les nouvelles autorités, en place depuis seulement dix mois, font déjà preuve d’une « bamboula » aux frais du contribuable. Il cite notamment l’utilisation de l’avion présidentiel par Ousmane Sonko, une pratique qu’il considère comme inédite et non conforme aux usages diplomatiques.

« De mémoire de Sénégalais, c’est la première fois qu’on observe un Premier ministre faire du ‘Tambambalou’ avec l’aéronef de la République pour des missions que je ne parviens pas à qualifier », ironise-t-il, remettant en question la légitimité des voyages du chef du gouvernement dans la sous-région.

Mansour Faye va plus loin en estimant que la diplomatie sénégalaise est aujourd’hui en souffrance. Selon lui, les déplacements fréquents du Premier ministre, sans accompagnement officiel ni justification claire, affaiblissent la République et désacralisent les institutions.

Par ailleurs, il s’interroge sur le coût de ces voyages pour les contribuables sénégalais alors que la situation socio-économique du pays se détériore. Il pointe du doigt la hausse des prix des denrées de première nécessité et le désespoir des jeunes qui tentent d’émigrer à tout prix, parfois au péril de leur vie.

« Comme pour dire que les priorités sont vraiment ailleurs… urgentes et légitimes ! » conclut-il.

Les propos de Mansour Faye interviennent dans un contexte où le gouvernement d’Ousmane Sonko est particulièrement scruté sur sa promesse de transparence et de bonne gouvernance. Cette polémique autour des dépenses liées aux missions à l’étranger risque d’alimenter le débat sur la gestion des ressources publiques et la nécessité d’une meilleure répartition des priorités nationales.

Mansour Faye fustige la gestion du Sénégal par le régime de PASTEF : « J’ai peur pour mon pays »

Dans une publication virulente sur sa page Facebook, Mansour Faye, maire de Saint-Louis et ancien ministre sous le régime de Macky Sall, a exprimé ses vives inquiétudes face à la gestion actuelle du Sénégal par le régime de PASTEF. Qualifiant la gouvernance en place d’« amateuriste » et d’« incompétente », il a alerté sur ce qu’il considère comme une menace pour l’avenir du pays.

« J’ai peur, pas pour moi, mais pour mon pays », a déclaré Mansour Faye. Selon lui, le Sénégal, fruit de nombreux sacrifices, est aujourd’hui dirigé par des responsables qu’il décrit comme « sortis de nulle part ». Il reproche au régime d’être davantage préoccupé par une quête effrénée de pouvoir que par les réels besoins des citoyens. Mansour Faye estime que les autorités en place détournent l’attention des véritables défis du pays en ciblant les figures de l’opposition.

L’ancien ministre a accusé le régime de PASTEF d’orchestrer une campagne de répression à l’encontre de figures influentes de l’opposition, notamment des membres de l’Alliance pour la République (APR). Parmi les personnes visées, il cite Hamat Suzanne Camara, Lat Diop, et Moustapha Diakhaté. Selon lui, ces arrestations traduisent une volonté de « surpeupler les prisons nationales » pour réduire au silence les voix discordantes.

« C’est la première fois dans l’histoire qu’un régime décline avant même de s’être installé », a-t-il affirmé, dénonçant ce qu’il perçoit comme des dérives autoritaires. Mansour Faye considère ces méthodes comme un aveu d’échec de la part d’un régime qu’il accuse de manquer de vision et de leadership.

Face à ce qu’il décrit comme une situation alarmante, Mansour Faye a appelé les citoyens à se mobiliser pour défendre les valeurs républicaines et protéger les acquis démocratiques du Sénégal. « La vérité triomphera toujours », a-t-il conclu, dans un ton résolument combatif.

Mansour Faye sur les terres de Diama : « Je suis en paix avec ma conscience »

Dans un entretien exclusif accordé à L’Observateur ce vendredi 3 janvier, Mansour Faye, ancien ministre des Transports sous l’ancien régime et beau-frère de l’ex-président Macky Sall, est sorti du silence pour clarifier sa position sur les attributions foncières controversées dont il a bénéficié à Diama, une commune située au nord-ouest du Sénégal.

Interrogé sur les 100 hectares de terres qui lui ont été attribués par la commune de Diama, Mansour Faye a confirmé l’information sans détour : « Oui, la commune de Diama m’a attribué 100 hectares. » Il a également révélé avoir convaincu sa sœur, l’ancienne Première Dame Marième Faye Sall, de prendre elle aussi une parcelle afin d’y cultiver du riz. Selon ses dires, cette production était ensuite redistribuée à des familles en difficulté, dans un élan de solidarité.

L’ancien ministre a tenu à préciser que ces terres étaient exclusivement destinées à l’exploitation agricole : « C’est mon nom, Mansour Faye, qui est sur la délibération. Je ne m’en cache pas du tout. Si demain, je peux demander 500 ou 1000 hectares, je le ferai. Cette attribution ne constitue en rien un délit car elle respecte les procédures légales. »

Mansour Faye se montre serein face aux critiques qui entourent cette attribution foncière. « Je suis en paix avec ma conscience », affirme-t-il, soulignant qu’il ne redoute aucune convocation de la justice : « Les gens peuvent fouiller, fouiner, tout ce qu’ils veulent faire, ils n’ont qu’à le faire. Mille convocations ne me feront absolument rien du tout. »

L’ancien ministre a également défendu son bilan durant ses années passées dans des fonctions institutionnelles : « J’estime avoir accompli ma mission durant tout le temps que j’ai occupé des fonctions institutionnelles. »

Cette sortie de Mansour Faye intervient dans un contexte où les questions liées à l’attribution des terres agricoles et à leur gestion continuent de soulever des débats au Sénégal. La transparence des procédures et l’équité dans l’accès aux terres publiques sont souvent mises en cause, notamment lorsque des personnalités influentes se retrouvent impliquées.

Reste à savoir si cette déclaration suffira à apaiser les tensions ou si elle relancera au contraire le débat sur la gouvernance foncière au Sénégal. Pour Mansour Faye, cependant, l’heure n’est pas aux regrets : « Je ne crains rien. Les faits parlent d’eux-mêmes. »

Mansour Faye réplique à Ousmane Sonko : « Travailler, laisser Macky Sall tranquille ! »

Dans un contexte politique tendu, l’ancien ministre des Transports terrestres et maire de Saint-Louis, Mansour Faye, a réagi aux récentes déclarations d’Ousmane Sonko, leader du parti PASTEF. Ce dernier, connu pour ses critiques acerbes à l’égard du régime de Macky Sall, a une nouvelle fois attaqué l’ancien président. Cependant, Mansour Faye, loin de rester silencieux, a tenu à riposter avec vigueur.

S’adressant directement à Ousmane Sonko, Faye a lancé : « M. le Premier ministre Ousmane Sonko. Travailler! Il faut travailler! « Nguir Yallah ligueyyeul »! ». Par cette injonction, l’ex-ministre invite Sonko à se concentrer sur le travail pour lequel il a été élu et à cesser ses attaques contre Macky Sall. « C’est sur ce terrain que des Sénégalais qui vous ont fait confiance vous attendent. Laisser Macky Sall tranquillement ! », a-t-il ajouté.

Dans la même veine, Mansour Faye a dénoncé ce qu’il qualifie de « menaces, invectives, fausses annonces, faux chiffres » émanant du PASTEF, tout en fustigeant les projets qu’il estime mal conçus et mal exécutés. Selon lui, ces éléments ne font que creuser un fossé entre Sonko et le peuple sénégalais. « Les promesses fallacieuses faites aux populations s’amoncellent dans leur couloir d’attente sans aucune perspective, ni chance d’aboutir », a-t-il regretté.

Frère de l’ex-première dame Marieme Faye Sall, Mansour Faye a également évoqué les accusations portées contre les membres de l’ancien gouvernement, affirmant que celles-ci ne seront jamais prouvées car, selon lui, « tout simplement inventées de toutes pièces ». Il conclut en estimant que cela constitue « la marque de fabrique du PASTEF ».

Cette sortie s’inscrit dans un contexte où le climat politique au Sénégal est particulièrement tendu, avec des discours de plus en plus virulents entre les leaders des principaux partis.

Mansour Faye hausse le ton face aux « Pastéfiens » à l’approche des élections législatives anticipées au Sénégal

Alors que les élections législatives anticipées au Sénégal se rapprochent, prévues pour le 17 novembre 2024, l’atmosphère politique s’échauffe de jour en jour. Les candidats et militants intensifient leur campagne et, à moins de deux mois de ce scrutin crucial, les déclarations enflammées se multiplient.

Mansour Faye, ancien ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, et proche allié de l’ex-président Macky Sall, a récemment fait parler de lui avec une publication virulente sur sa page Facebook. Visiblement agacé par l’ambiance qui règne autour de la préparation des élections, Faye s’en est pris aux militants de Pastef et à leurs alliés qu’il qualifie de « Pastéfiens et néo-pastéfiens ».

Dans un ton sarcastique, Mansour Faye s’interroge : « Pardi! Qu’est-ce qui fait paniquer ces « Pastéfiens et néo-pastéfiens » à la suite de la publication des listes (provisoires) des coalitions devant participer aux prochaines joutes électorales ? ». Cette déclaration semble répondre à l’inquiétude soulevée par certains opposants politiques concernant la montée en puissance de coalitions adverses, notamment celle dans laquelle Macky Sall est pressenti tête de liste.

L’ancien ministre mentionne la possibilité que Macky Sall, retiré de la présidence après deux mandats, puisse être le leader de la coalition Tammy Wallu Sénégal (TWS) lors de ce scrutin. Ce scénario, selon Faye, provoquerait une « panique » parmi les rangs de Pastef, un parti dont l’influence n’a cessé de croître ces dernières années sous la houlette d’Ousmane Sonko.

Faye dénonce également ce qu’il perçoit comme des menaces de la part de certains opposants, qualifiant leurs discours de « théories » agressives qui, selon lui, n’ont pas leur place au Sénégal. Il termine en martelant : « Je le dis et le répète : à l’endroit de ces théoriciens de « Kou déh, sa yaye juraat », « Mortal Kombat » et leurs sbires que dans ce Sénégal, ces genres de pratiques ne passent pas et ne passeront jamais ».

Alors que la campagne électorale continue de s’intensifier, les alliances et les confrontations entre les partis politiques s’annoncent déterminantes pour le résultat final. Les déclarations de Mansour Faye soulignent l’importance stratégique de ces élections pour l’avenir politique du Sénégal, avec un Macky Sall toujours au centre des débats malgré son retrait de la présidence.

Déclaration de politique générale : Mansour Faye évoque deux scénarios pour l’avenir du Sénégal

La date du 13 septembre 2024 pourrait être cruciale pour l’avenir institutionnel du Sénégal, selon Mansour Faye, maire de Saint-Louis. En amont de la déclaration de politique générale du Premier ministre devant l’Assemblée nationale, il a esquissé deux scénarios possibles, aux conséquences opposées pour la stabilité de la République.

Le premier scénario, qu’il qualifie de dédit du Premier ministre, serait synonyme de rétablissement de l’ordre institutionnel tant attendu par les Sénégalais. « Cela marquera théoriquement la fin de l’imposture », a affirmé Mansour Faye, exprimant l’espoir d’une transition vers un retour aux principes fondamentaux de la République. Cette option représenterait une victoire symbolique pour ceux qui aspirent à plus de transparence et de respect des règles démocratiques.

Le second scénario envisagé par le maire de Saint-Louis est celui d’un parjure du Premier ministre, qu’il considère comme un véritable « scénario catastrophe ». Selon lui, un tel manquement serait fatal pour la République, mettant à mal ses fondements et conduisant à un écroulement institutionnel irréversible. Faye a d’ailleurs invoqué une prière fervente, « yalnaniou ci Yallah mousseul », exprimant ainsi son inquiétude quant aux répercussions d’un tel événement.

En toile de fond, Mansour Faye a rappelé que le président de la République a officiellement informé l’Assemblée nationale, par une lettre datée du 6 septembre 2024, de la tenue de cette déclaration de politique générale. Elle sera prononcée par le Premier ministre lors de la plénière du 13 septembre, un rendez-vous attendu et scruté par l’opinion publique sénégalaise.

Le Sénégal s’apprête ainsi à vivre un moment déterminant de son histoire politique, et l’issue de cette déclaration de politique générale pourrait bien sceller l’avenir institutionnel du pays. Comme le dit Mansour Faye, « wait and see ».

Mansour Faye réagit à la Reddition des Comptes : « Je n’ai jamais été épinglé par un rapport »

Alors que le processus de réédition des comptes est sur le point de débuter avec la constitution complète du Pool judiciaire financier ce vendredi, lors du Conseil supérieur de la magistrature (CMS), Mansour Faye, ancien ministre et actuel maire de Saint-Louis, a tenu à faire une déclaration importante sur sa page Facebook.

Dans son message, Faye exprime sa gratitude envers ceux qui suivent sa page et souhaite clarifier sa position vis-à-vis des rapports de contrôle de l’État. « Je voudrais d’abord remercier tous ceux et celles qui suivent quotidiennement cette page. Et ensuite, leur dire que je n’ai jamais été épinglé par un quelconque rapport des corps de contrôle de l’État (ni de l’IGE, ni de la Cour des comptes, ni de l’OFNAC ou autres) dans le cadre de mes missions régaliennes », a-t-il affirmé.
La réédition des comptes, une étape cruciale pour assurer la transparence et la responsabilité des gestionnaires publics, commence avec la mise en place du Pool judiciaire financier, un organe chargé de superviser et d’évaluer les comptes publics. Dans ce contexte, les déclarations de Mansour Faye semblent viser à se démarquer des éventuelles préoccupations ou accusations qui pourraient émerger.
Faye, qui a occupé plusieurs postes clés, dont celui de ministre et de délégué général, se veut rassurant. Il insiste sur le fait qu’aucun rapport des organes de contrôle ne l’a jamais mis en cause. « Aussi bien en tant que délégué général, ministre ou maire. Je ne le serai jamais », ajoute-t-il.
Cette déclaration intervient dans un contexte de vigilance accrue autour de la gestion des fonds publics. Alors que le Pool judiciaire financier s’apprête à entamer ses travaux, les attentes de transparence et de rigueur sont particulièrement élevées. L’engagement de Mansour Faye à démontrer son intégrité est susceptible d’être examiné de près par les observateurs et les citoyens.
Il est important de suivre de près l’évolution des activités du Pool judiciaire financier pour comprendre comment les comptes des différents gestionnaires publics seront révisés et validés. La déclaration de Mansour Faye marque une tentative claire de préparer le terrain pour la vérification à venir et de se prémunir contre d’éventuelles critiques.
En somme, Mansour Faye se positionne en défenseur de son propre bilan, tout en mettant en avant l’absence de récriminations contre lui dans les rapports des organes de contrôle. Les semaines à venir devraient permettre de mieux évaluer la véracité et l’impact de cette déclaration dans le cadre de la réédition des comptes publics.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°245 – du 09/08/2024

🔴 ACCIDENTS – CORRUPTION DES AGENTS DE SÉCURITÉ ROUTIÈRE : SONKO SUR UN AUTRE FRONT
🔴 RELAXE POUR « BONNE FOI » : LA JURISPRUDENCE MIMI DÉSACCÉLÈRE MANSOUR

🔴 JO 2024 – ÉLIMINATION DU DERNIER ESPOIR, COMBÉ SECK : LE SÉNÉGAL RENTRE BREDOUILLE DE PARIS
🔴 DÉCÈS DE L’ANCIEN PRÉSIDENT DE LA CAF : ISSA HAYATOU S’ÉTEINT À 77 ANS

Affaire de diffamation : Le tribunal relaxe Aminata Touré au bénéfice de la bonne foi, selon Me Ousmane Thiam

Dans l’affaire de diffamation opposant l’ancienne Première ministre Aminata Touré et Mansour Faye, le tribunal correctionnel de Dakar a rendu une décision qui suscite des réactions diverses. Me Ousmane Thiam, avocat du maire de Saint-Louis, Mansour Faye, s’est exprimé suite à ce jugement qui, selon lui, reconnaît la fausseté des propos tenus par Aminata Touré tout en la relaxant au bénéfice de la bonne foi.

« Le tribunal n’a ni relaxé Aminata Touré purement et simplement, ni au bénéfice du doute, » a précisé Me Thiam lors d’une déclaration à Seneweb. Il a ajouté que la décision du juge repose sur la reconnaissance de la diffamation, mais accorde à l’ancienne présidente du Conseil économique social et environnemental (CESE) le bénéfice de la bonne foi, signifiant qu’elle aurait été mal informée ou qu’elle aurait mal interprété les faits.

Me Thiam a expliqué que la décision de relaxe au bénéfice de la bonne foi indique que les propos de Mme Touré étaient diffamatoires, mais que le tribunal a estimé qu’elle avait été trompée de bonne foi. « Peut-être qu’elle a été induite en erreur par ceux qui lui ont fourni l’information ou en interprétant le rapport de la Cour des comptes. Mais le tribunal a constaté que les preuves qu’elle a apportées ont été rejetées, » a-t-il ajouté.

L’avocat a souligné que si les documents produits par Aminata Touré avaient été avérés, le tribunal aurait prononcé une relaxe pure et simple. Cependant, la décision rendue reflète que bien que les propos soient jugés diffamatoires, le juge a estimé qu’il s’agissait d’une erreur de bonne foi. « Le juge l’a excusée, c’est ce que signifie la décision qui a été rendue aujourd’hui, » a insisté Me Thiam.

Enfin, l’avocat de Mansour Faye a déploré que Mme Touré n’ait pas suivi les conseils de ses avocats, qui lui avaient recommandé de présenter des excuses. Selon lui, une telle démarche aurait montré son humilité, d’autant plus qu’aucun rapport n’a explicitement accusé son client, Mansour Faye. « Si le juge avait relaxé purement et simplement Aminata Touré, on aurait pu penser que Mansour Faye était coupable des faits allégués, ce qui n’est pas le cas, » a conclu Me Thiam.

Aminata Touré relaxée dans l’affaire de diffamation contre Mansour Faye

Le tribunal correctionnel de Dakar a rendu son verdict ce matin dans l’affaire opposant l’ancienne Première ministre Aminata Touré à Mansour Faye, maire de Saint-Louis et beau-frère de l’ancien Président Macky Sall. Aminata Touré, accusée de diffamation par M. Faye, a été relaxée pour sa bonne foi, tandis que son accusateur a été condamné aux dépens.

Le conflit juridique entre les deux figures politiques a éclaté suite aux déclarations d’Aminata Touré sur la gestion des fonds publics alloués à la lutte contre la pandémie de COVID-19. Elle avait dénoncé ce qu’elle considérait comme une mauvaise gestion de ces fonds, mentionnant un montant colossal de 1.000 milliards de francs CFA mobilisé par les Sénégalais. Touré avait particulièrement ciblé Mansour Faye, mettant en cause sa gestion des ressources en tant que ministre, ce qui avait conduit ce dernier à déposer une plainte pour diffamation.

Le procès s’est tenu le 25 juillet dernier, en l’absence de Mansour Faye. Aminata Touré s’est appuyée sur des preuves solides pour justifier ses accusations, citant notamment le rapport définitif de la Cour des comptes. Elle a souligné les pages 100 et 101 de ce rapport, qui, selon elle, apportaient un éclairage pertinent sur la gestion controversée des fonds. Mme Touré a également mentionné que ses critiques étaient partagées par de nombreux Sénégalais ainsi que par des journalistes, ce qui renforçait sa défense.

Dans sa décision, le tribunal a reconnu la bonne foi de l’ancienne Première ministre, la relaxant ainsi des charges de diffamation. En revanche, Mansour Faye, qui réclamait initialement un milliard de francs CFA en dommages et intérêts, a été condamné aux dépens. Les détails spécifiques concernant cette condamnation seront communiqués ultérieurement par les autorités judiciaires.

La relaxe d’Aminata Touré pourrait avoir des répercussions importantes sur la scène politique sénégalaise, où elle continue d’être une voix influente. Cette décision judiciaire est susceptible de renforcer sa position, alors qu’elle a récemment intensifié ses critiques à l’égard de l’administration précédente.

Quant à Mansour Faye, cette condamnation pourrait ternir son image, surtout dans un contexte où la gestion des fonds publics demeure un sujet sensible et hautement surveillé par l’opinion publique. Il reste à voir comment cette affaire influencera les dynamiques politiques dans les mois à venir.

Confrontation au procès pour diffamation entre Mansour Faye et Aminata Touré

Le procès en diffamation opposant les anciens ministres Mansour Faye et Aminata Touré a donné lieu à des débats intenses. La partie civile, représentée par Me Adama Fall, a accusé Aminata Touré de diffamation en raison de propos jugés offensants à l’encontre de son client. L’accusation soutient que les déclarations de l’ancienne garde des sceaux constituaient une imputation diffamatoire.

Me Adama Fall et ses collègues ont fait valoir que le rapport en question se situe dans le domaine de l’allégation plutôt que de l’imputation directe. Ils ont souligné que le nom d’Amadou Mansour Faye n’était pas mentionné dans le rapport de la Cour des comptes sur la gestion des fonds destinés à la lutte contre le COVID-19, et ont critiqué l’usage des termes tels que « carnage financier », qui ne figurent pas dans le document officiel.

De leur côté, les avocats de la défense, Me Ciré Bathily et ses confrères, ont affirmé que les accusations portées contre Mansour Faye sont infondées. Ils ont rappelé que, au moment des faits, les Directeurs généraux des administrations étaient les ordonnateurs des fonds, et non les ministres. Me Ciré Bathily a insisté sur le fait que les Dages étaient responsables et non les ministres, et a critiqué l’absence de mention de ces faits dans le rapport.

La défense a également pointé du doigt le président Macky Sall, qu’elle considère comme le principal responsable du « carnage financier » évoqué par Aminata Touré. Me Moussa Sarr a souligné qu’un montant de 20 milliards FCFA était en jeu, ce qui justifie les accusations de « carnage financier ». Il a également rappelé que Mansour Faye avait été cité par son propre Dage dans le rapport.

En réponse aux accusations, les avocats de l’ancien Premier ministre ont plaidé pour une condamnation d’Aminata Touré, réclamant un milliard de FCFA en dommages et intérêts. Ils ont mis en garde contre les implications d’un jugement en faveur de Mansour Faye, suggérant que cela pourrait inciter d’autres dignitaires de l’ancien régime à poursuivre des citoyens pour des faits dont ils seraient responsables.

Enfin, la défense a demandé un milliard de FCFA pour procédure abusive, une somme qu’ils envisagent d’utiliser pour la construction d’hôpitaux.

La décision dans cette affaire sera rendue le 8 août prochain.

Ouverture du procès pour diffamation entre Mansour Faye et Aminata Touré

L’affaire de diffamation opposant le maire de Saint-Louis, Mansour Faye, à l’ancien Premier ministre Aminata Touré, a débuté ce matin au palais de justice, dans une ambiance particulièrement tendue. À la salle 3, pleine à craquer malgré une chaleur écrasante, le procès a été appelé à la barre avant d’être temporairement suspendu pour permettre l’évacuation d’autres dossiers en cours.

Aminata Touré, vêtue de blanc, a fait une apparition remarquée. Éventail à la main pour lutter contre la chaleur, elle s’est installée au premier siège de la deuxième rangée, située à droite de la salle. En revanche, Mansour Faye a choisi de se faire représenter par son équipe d’avocats, s’abstenant d’assister en personne à l’audience.

L’atmosphère dans la salle était électrique, les spectateurs étant venus nombreux pour assister à ce procès qui attire l’attention médiatique depuis plusieurs semaines. Les tensions entre les deux personnalités politiques ont atteint leur paroxysme après une série de déclarations controversées, conduisant à cette confrontation judiciaire.

Le juge en charge du dossier a rapidement décidé de mettre l’affaire en suspens après l’appel initial, soulignant la nécessité de traiter les autres affaires en instance avant de se concentrer sur ce procès très médiatisé. Les observateurs s’attendent à ce que les débats soient âpres et que chaque partie présente des arguments solides pour défendre sa position.

La présence de nombreux journalistes et de citoyens curieux témoigne de l’intérêt public que suscite ce procès. La prochaine audience devrait permettre de dévoiler les premiers éléments de l’accusation et de la défense, dans un contexte où chaque détail pourrait peser lourd dans la balance.

L’affaire promet d’être longue et complexe, avec des implications potentielles pour les carrières des deux protagonistes et pour l’équilibre politique local. La suite des événements sera suivie de près par l’ensemble des observateurs politiques et juridiques du pays.

En attendant, la salle 3 du palais de justice de Saint-Louis reste le théâtre de toutes les attentions, avec une Aminata Touré déterminée à se défendre face aux accusations portées par Mansour Faye.

Affaire de diffamation : Aminata Touré et Mansour Faye devant la Justice

Ce jeudi 25 juillet 2024, l’ancienne Première ministre Aminata Touré, figure éminente de la coalition Diomaye Président, comparaîtra devant la justice pour une affaire de diffamation qui l’oppose à l’ancien ministre de l’Infrastructure et des Transports, Mansour Faye. Ce procès, très attendu, est le dernier rebondissement d’une querelle publique entre deux personnalités politiques influentes du Sénégal.

Aminata Touré, qui a également occupé la présidence du Conseil économique, social et environnemental (CESE), est accusée par Mansour Faye de diffamation. Ce dernier, maire de Saint-Louis et beau-frère de l’ancien président Macky Sall, a intenté cette action en justice suite à des déclarations de Mme Touré concernant la gestion des fonds Covid-19. Elle l’aurait accusé de malversations portant sur un montant de 1 000 milliards de francs CFA, alloués à la lutte contre la pandémie.

Les tensions entre les deux protagonistes ont éclaté au grand jour lors de débats publics, où Aminata Touré a pointé du doigt la gestion des fonds par Mansour Faye, soulevant des questions sur la transparence et l’utilisation appropriée des ressources publiques durant la crise sanitaire. Mansour Faye, de son côté, a fermement nié ces accusations, les qualifiant de diffamatoires et infondées, et a décidé de porter l’affaire devant les tribunaux pour restaurer son honneur et sa réputation.

La comparution de ce jour s’annonce décisive, avec des enjeux politiques et personnels considérables pour les deux parties. Ce procès pourrait avoir des répercussions significatives sur leurs carrières politiques respectives et sur l’opinion publique, en particulier dans le contexte politique actuel marqué par des tensions et des luttes de pouvoir.

Les observateurs suivent de près cette affaire, qui reflète les défis persistants en matière de gouvernance et de transparence dans la gestion des fonds publics au Sénégal. Les résultats du procès pourraient également influencer les dynamiques politiques au sein de la coalition Diomaye Président et au-delà.

En attendant le verdict, les déclarations des deux camps et les preuves présentées devant la cour seront scrutées avec attention, alors que le Sénégal observe ce chapitre juridique important de son histoire politique contemporaine.

Audience sur la gestion des fonds Covid : Le Maire de Saint-Louis répond devant la justice

Le maire de Saint-Louis se retrouve sous les projecteurs alors qu’il doit répondre aux accusations portées contre lui par l’ancienne Première ministre concernant sa gestion des fonds Covid. Une audience est prévue ce jeudi 25 juillet au tribunal de Dakar, à 9h dans la salle 3.

Dans une note publiée par le mouvement MIMI 2024, il est clairement indiqué que cette session judiciaire est d’une importance capitale. Les militants de la coalition ont été invités à se mobiliser massivement pour soutenir leur leader. « À cet effet, nous exhortons toutes les structures et militants de MIMI 2024 à se mobiliser massivement très tôt le matin pour accompagner notre leader à cette audience », a déclaré le mouvement.

L’ancienne Première ministre a récemment pointé du doigt la gestion des fonds Covid par le maire de Saint-Louis, soulevant des questions sur la transparence et l’utilisation des ressources allouées pour faire face à la pandémie. Ces accusations ont déclenché une vague de réactions et ont poussé le maire à privilégier la voie judiciaire pour clarifier sa position et défendre son intégrité.

Le mouvement MIMI 2024, qui soutient le maire, appelle donc à une forte mobilisation de ses membres. Ce soutien est crucial non seulement pour montrer l’unité et la détermination du mouvement, mais aussi pour défendre l’honneur de leur leader face aux accusations. Les militants sont attendus en grand nombre dès les premières heures du matin devant le tribunal de Dakar.

L’audience de ce jeudi marquera une étape significative dans cette affaire, et beaucoup d’yeux seront tournés vers le tribunal de Dakar pour suivre l’évolution des événements. Le maire de Saint-Louis, déterminé à prouver son innocence, aura l’opportunité de présenter ses arguments et de répondre aux accusations dans un cadre officiel.

En attendant le verdict, l’appel à la mobilisation montre une fois de plus la solidarité et l’engagement des membres du mouvement MIMI 2024 envers leur leader. Reste à voir comment cette affaire évoluera dans les jours à venir.

Aminata Touré réagit à la menace de plainte de Mansour Faye : « J’ai pas peur d’une plainte de Mansour Faye »

Lors d’une conférence de presse, l’ancienne Première ministre, Aminata Touré, a répondu avec assurance à la menace de plainte annoncée par l’ancien ministre Mansour Faye. Elle a exprimé son indifférence face à cette menace, affirmant avec conviction : « J’ai pas peur d’une plainte de Mansour Faye. Il ne peut rien contre moi. »

Aminata Touré a critiqué Mansour Faye en soulignant que sa seule distinction était d’être le beau-frère de l’ancien Président Macky Sall. « Sa seule qualité, c’est d’être le beau-frère de l’ancien Président Macky Sall. Point barre. Mansour Faye ne comprend toujours pas que nous sommes dans un autre Sénégal, » a-t-elle déclaré.

Elle a également lancé un défi à l’ancien ministre en l’exhortant à être transparent sur sa situation financière. « Je lui conseille d’amener avec lui sa déclaration de patrimoine quand nous devrons nous confronter devant Dame Justice, » a-t-elle ajouté, insinuant que la confrontation judiciaire mettrait en lumière des éléments cruciaux concernant les biens de Mansour Faye.

Ces déclarations interviennent dans un contexte de tension politique où la transparence et la responsabilité sont au cœur des préoccupations citoyennes au Sénégal. Aminata Touré, en affirmant sa confiance face aux menaces de plainte, se positionne comme une figure résolue à défendre ses convictions et à promouvoir un Sénégal plus transparent et équitable.

Reste à voir comment Mansour Faye réagira à ces propos et si cette confrontation judiciaire aura lieu, apportant potentiellement des révélations sur les deux figures politiques.

Tension entre Mansour Faye et Aliou Sall : Un Règlement de Comptes Public

La récente altercation entre Mansour Faye et Aliou Sall a atteint un nouveau sommet, exposant les tensions sous-jacentes entre les deux figures politiques sénégalaises. Lors d’une interview sur Rfm, Aliou Sall n’a pas mâché ses mots, déclarant ouvertement le fossé qui le sépare de Mansour Faye, frère de la Première Dame, Marième Faye Sall.

Les accusations d’Aliou Sall sont directes et cinglantes. Il a affirmé qu’il n’entretenait pratiquement aucune relation avec Mansour Faye, précisant qu’ils n’étaient pas amis et n’avaient jamais échangé de visites personnelles. Aliou Sall a également révélé que Mansour Faye lui avait demandé des faveurs professionnelles lorsqu’il était à la Caisse des Dépôts et Consignations, accusant ce dernier d’avoir tenté d’influencer des contrats de communication à travers l’envoi de jeunes femmes, qu’Aliou Sall aurait rejetées en raison de leur habillement jugé vulgaire.

Le ton d’Aliou Sall a reflété un mélange de mépris et de retenue. Il a déploré les attaques publiques de Mansour Faye à son égard, tout en insinuant qu’il pourrait révéler davantage de détails compromettants sur son adversaire politique. En effet, Aliou Sall a souligné que les fonctions occupées par Mansour Faye sous le gouvernement de son frère, le Président Macky Sall, auraient terni sa réputation en raison de son arrogance présumée et de sa gestion contestée des responsabilités publiques.

Cette escalade verbale entre deux personnalités influentes au Sénégal illustre les divisions internes au sein du régime de Macky Sall. Aliou Sall a conclu en affirmant qu’il avait exercé de la retenue dans ses commentaires, en tenant compte de ses liens familiaux avec le président, mais a averti que les critiques pourraient s’intensifier si les attaques de Mansour Faye continuaient.

Cette querelle publique entre les deux hommes soulève des questions sur l’unité et la cohésion au sein du pouvoir sénégalais, mettant en lumière les rivalités personnelles et politiques qui pourraient potentiellement influencer le paysage politique à l’approche des prochaines échéances électorales.

Tensions politiques au Sénégal : Aliou Sall accuse Mansour Faye de traîtrise et critique le régime de Macky Sall

Une escalade verbale intense secoue la scène politique sénégalaise alors qu’Aliou Sall, frère cadet du président Macky Sall, et Mansour Faye, frère de l’ancienne Première Dame Marième Faye Sall, échangent des accusations de traîtrise et de médiocrité publiquement.

Dans une récente déclaration, Aliou Sall n’a pas mâché ses mots envers Mansour Faye, actuel maire de Saint-Louis, le qualifiant d’arrogant et responsable de la chute du régime de l’APR (Alliance pour la République). « Désormais, quand on me lance une pierre, je renvoie trois pierres, voire une bombe », a averti Aliou Sall, exprimant ouvertement sa colère envers les actions et les propos de son rival politique.

Lors d’un entretien exclusif avec le journaliste Babacar Fall, Aliou Sall a également critiqué le cercle restreint entourant son frère, le président Macky Sall, insinuant que ceux-ci ont contribué à la détérioration du régime, notamment à travers des décisions controversées telles que le possible report de l’élection présidentielle et la question du troisième mandat présidentiel.

« Je ne devais même pas répondre, mais c’est comme un âne qui braie. À chaque fois qu’il parle, il fait de graves bêtises devant les Sénégalais, avec des propos insensés, médiocres… », a déclaré Aliou Sall, mettant en lumière son mécontentement face à ce qu’il considère comme une gestion imprudente de Mansour Faye et du régime en général.

Les tensions entre les deux camps ont atteint un niveau critique, exposant au grand jour les divisions au sein de l’APR et le mécontentement croissant envers la direction actuelle du pays. Cette querelle entre proches de la famille présidentielle ne fait qu’accentuer les défis politiques auxquels est confronté le Sénégal, à l’approche des prochaines échéances électorales.

La situation reste tendue et continue d’évoluer rapidement, avec des répercussions potentielles sur l’avenir politique du pays et sur l’unité au sein du parti au pouvoir. Les prochaines actions des protagonistes et les réactions du président Macky Sall seront scrutées de près alors que le Sénégal navigue à travers cette période de turbulences politiques internes.

Mansour Faye : Son engagement à ramener Macky Sall au pouvoir

Dans une récente interview accordée à L’Observateur, Mansour Faye, maire de Saint-Louis et ancien ministre des Infrastructures du Sénégal, a clairement exprimé son soutien indéfectible à Macky Sall, ancien président du pays. Son principal objectif politique est de voir Macky Sall revenir à la tête de l’État sénégalais.

Faye, membre de l’Alliance pour la République (APR), a déclaré : « Je suis derrière le Président Macky Sall et y demeurerai jusqu’à mon dernier souffle ». Il est convaincu que Macky Sall conserve la confiance du peuple sénégalais et affirme que son engagement quotidien est de faciliter son retour au pouvoir.

L’ancien ministre a souligné que son soutien à Macky Sall ne se limite pas à lui seul : « Mon travail tous les jours, c’est qu’il puisse revenir et je ne suis pas le seul ». Cette déclaration reflète son dévouement à la cause politique de l’ancien président et son engagement envers l’avenir politique du Sénégal sous la direction de Macky Sall.

Faye, qui a occupé des postes clés dans l’administration sénégalaise, y compris celui de ministre des Infrastructures, entend utiliser toute son énergie et ses ressources pour soutenir l’APR et ses objectifs politiques. Son rôle en tant que maire de Saint-Louis renforce son influence et son potentiel à mobiliser un soutien local en faveur de Macky Sall.

En conclusion, Mansour Faye se positionne comme un fervent défenseur de Macky Sall et de l’APR, mettant en avant son engagement personnel à travailler pour le retour de l’ancien président à la tête du Sénégal, arguant que celui-ci conserve une confiance populaire significative.

Assainissement au Sénégal : Entre promesses et réalités

Lors de sa récente visite à l’occasion de la deuxième journée « Settal Sunu Reew », le Premier ministre a mis en lumière les déficiences persistantes dans le domaine de l’assainissement, notamment dans des quartiers comme Pikine. Ousmane Sonko a vivement interpellé les autorités sur la nécessité d’accélérer les efforts, pointant du doigt un projet évalué à 60 milliards destiné à assainir plusieurs localités, mais dont la réalisation suscite des interrogations sous l’actuel régime.

En réponse, le maire Mansour Faye a défendu son bilan, rappelant que le programme d’assainissement des dix villes avait été initié par le président Macky Sall en 2017 à Louga. Malgré l’achèvement des travaux dans certaines régions, des problèmes persistent à Saint-Louis et particulièrement à Pikine. Mansour Faye a exprimé sa volonté de voir ces chantiers aboutir pour améliorer les conditions de vie des populations affectées par leur arrêt prolongé.

« L’État a tous les moyens nécessaires pour mener les audits requis », a souligné Mansour Faye, faisant référence aux mécanismes de contrôle comme l’Inspection générale d’État (Ige) et la Cour des comptes, se disant prêt à coopérer pleinement pour garantir la transparence de sa gestion.

Par ailleurs, Mansour Faye a vigoureusement nié toute irrégularité dans la gestion des fonds alloués à la lutte contre la Covid-19 et à l’assainissement, rejetant toutes les accusations portées contre lui.

Alors que les débats sur la transparence et l’efficacité des projets d’assainissement au Sénégal continuent de faire rage, la question demeure : les promesses gouvernementales se traduiront-elles par des améliorations tangibles dans la vie quotidienne des citoyens de Pikine et d’ailleurs ?

Affaire de diffamation : Aminata Touré affronte Mansour Faye en justice

Le 27 juillet 2024 marquera un face-à-face judiciaire très attendu entre l’ancienne Première Ministre du Sénégal, Aminata Touré, et l’ancien ministre Mansour Faye. Ce dernier a déposé plainte contre Touré pour diffamation, suite à des critiques portées sur sa gestion des fonds COVID-19, totalisant 1000 milliards de francs CFA.

Sur sa page Facebook, Aminata Touré a vivement réagi, se déclarant victime d’une vendetta orchestrée par la famille Faye, qui est la belle-famille de l’ancien président Macky Sall. Elle a dénoncé une série de persécutions politiques, accusant notamment la Première Dame pour avoir brisé des carrières et le frère de cette dernière, Adama Faye, pour avoir interféré dans des affaires municipales à Dakar.

Touré a également affirmé que Mansour Faye aurait influencé son renvoi de l’Assemblée Nationale après qu’elle ait proposé une loi sur les incompatibilités familiales. Elle a appelé à une transparence totale de la part de Faye et de sa famille, exigeant la déclaration de leur patrimoine tant au Sénégal qu’à l’étranger.

La saga judiciaire entre Aminata Touré et Mansour Faye intervient dans un contexte post-Macky Sall, après une mobilisation populaire ayant conduit au départ de ce dernier et de sa belle-famille du pouvoir. La confrontation devant le juge le 27 juillet s’annonce comme un moment crucial dans cette affaire aux ramifications politiques et judiciaires importantes pour le Sénégal.

Restez connectés pour les développements de cette affaire qui continue d’attirer l’attention nationale et internationale.

Appel à un Soutien Financier pour le Festival de Jazz de Saint-Louis : Mansour Faye En Appelle aux Autorités Gouvernementales

Lors de l’ouverture de la 32ème édition du festival international de jazz de Saint-Louis, le maire de la ville, Mansour Faye, a lancé un appel pressant aux autorités gouvernementales du Sénégal. Il a plaidé en faveur d’un soutien financier continu pour garantir le succès de cet événement culturel majeur.

Mansour Faye a souligné l’importance cruciale d’allouer un budget annuel d’au moins 100 millions de francs CFA pour couvrir les frais du festival. Il a exprimé l’espoir que cette initiative soit soutenue par le ministère de la Culture. Le maire a mis en avant la comparaison avec des festivals de renommée internationale tels que ceux de Rio et de Lausanne, mettant en lumière les 32 années d’existence du festival de jazz de Saint-Louis et son impact économique significatif sur la région.

Il a insisté sur la nécessité pour l’État et les partenaires de continuer à soutenir cet événement afin de le perpétuer pour les générations futures. Le festival de jazz de Saint-Louis, avec son héritage culturel riche et sa contribution à la vitalité économique de la région, mérite un soutien financier solide pour continuer à prospérer et à rayonner sur la scène nationale et internationale.

Cet appel de Mansour Faye souligne l’importance de la culture dans le développement socio-économique et identitaire d’une région et met en avant la nécessité pour les autorités gouvernementales de reconnaître et de soutenir les événements culturels locaux de grande envergure.

Dakar Dem Dikk : Mansour Faye, Oumar Khatab Sylla et le véhicule affecté

Une récente révélation a mis en lumière un épisode concernant un véhicule de type pick-up, qui aurait été affecté à l’ancien ministre des Transports terrestres, Mansour Faye, par l’ancien Directeur général de Dakar Dem Dikk (DDD), Oumar Boun Khatab Sylla.

Selon les informations relayées par Les Échos, le ministre sortant aurait dépêché son chauffeur à la Direction de la société de transport public ce lundi afin de restituer un véhicule de marque Toyota, immatriculé AA097DG.

Le quotidien précise avoir tenté de joindre Mansour Faye pour obtenir des clarifications sur les circonstances et les conditions dans lesquelles le véhicule lui a été attribué. Cependant, la réponse de l’ancien ministre, par SMS, se serait limitée à confirmer la restitution du véhicule sans fournir de détails supplémentaires.

De son côté, Oumar Khatab Sylla, prédécesseur de El Malick Ndiaye à la tête de DDD, aurait refusé de commenter l’affaire, déclarant simplement : « Je ne parle pas de détails. Vous pouvez écrire tout ce que vous voulez. »

Cette affaire soulève des questions sur les pratiques de gestion des ressources et des biens publics au sein de Dakar Dem Dikk, ainsi que sur les liens entre les responsables politiques et les entités gouvernementales. Les réponses fournies par les principaux intéressés laissent place à des spéculations et à des interrogations quant à la transparence et à la redevabilité dans la gestion des affaires publiques.

Affaire Force-Covid : Mansour Faye Réagit aux Accusations

Suite à la publication du rapport de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac) portant sur la gestion des fonds Force-Covid, l’ancien ministre du Développement communautaire, Mansour Faye, se retrouve au cœur de la tourmente. Le rapport de 2022 met en lumière son implication présumée dans cette affaire controversée, suscitant une réaction immédiate de sa part.

Sur les ondes de Rfm, Mansour Faye a vigoureusement réfuté les accusations portées contre lui, affirmant n’avoir jamais été convoqué ni entendu par aucune institution concernant le programme d’appui alimentaire de la Covid-19. Il rejette toutes les allégations de surfacturation, soulignant que le référentiel évoqué par le vérificateur était caduc en 2020, rendant ainsi impossible toute accusation de ce genre.

L’ancien ministre affirme également n’avoir aucune crainte de poursuites judiciaires, soulignant que son implication dans la gestion de la crise de la Covid-19 s’était déroulée sans incident majeur et qu’il est toujours présent au Sénégal.

Rappelons que le gouvernement sénégalais avait distribué 145 000 tonnes de riz, évaluées à un milliard de francs CFA, dans le cadre de l’atténuation des effets de la pandémie de Covid-19 sur la population. Mansour Faye était chargé de l’acquisition et du transport des vivres pendant cette période tumultueuse.

L’affaire Force-Covid avait déjà suscité des remous, notamment avec les recommandations de la Cour des comptes dans son rapport de 2021, demandant des poursuites contre les personnes impliquées. Aujourd’hui, avec la transmission du rapport de l’Ofnac au procureur de la République, les personnes mentionnées dans l’affaire sont susceptibles de faire l’objet de poursuites judiciaires, selon les informations contenues dans le rapport.

Cette affaire, qui continue de faire grand bruit, souligne l’importance de la transparence et de la responsabilité dans la gestion des fonds publics, ainsi que la nécessité pour les autorités compétentes d’agir en toute impartialité pour faire la lumière sur de telles allégations de corruption et de fraude.

Mansour Faye quitte le ministère de l’Infrastructure et des Transports terrestres et aériens : Un bilan de devoir accompli

Lors de la passation de service au ministère de l’Infrastructure et des Transports terrestres et aériens (MITTA), Mansour Faye a exprimé son sentiment de devoir accompli, mettant en avant les réalisations significatives accomplies sous sa direction.

Passation de Service MITTA "Je part avec le sentiment du devoir accompli" Mansour Faye.

« Je pars avec le sentiment du devoir accompli », a déclaré Mansour Faye lors de la cérémonie de passation de service. Cette affirmation témoigne de son engagement et de sa satisfaction à l’égard du travail accompli pendant son mandat.

Pendant son mandat, Mansour Faye a souligné les progrès réalisés dans le domaine des infrastructures de transport, notamment le développement des transports terrestres et aériens. Il a mentionné des réalisations telles que le Train Express Régional (TER) reliant Dakar à Diamniadio, qui a transporté 38 millions de voyageurs depuis son inauguration en décembre 2021.

De plus, Mansour Faye a fait état de l’avancement du projet de Bus Rapid Transit (BRT), une infrastructure de transport de masse, qui devrait bientôt commencer à desservir les passagers entre Dakar et Guédiawaye.

Le ministre sortant a également souligné les efforts déployés pour moderniser le parc automobile du pays, avec l’acquisition de 400 minibus mis en circulation par Dakar Dem Dikk, la société nationale de transport urbain et interurbain. Il a également mentionné l’acquisition de 370 bus par cette société.

Mansour Faye a rappelé les lois adoptées sous sa direction, notamment celles portant sur l’organisation et l’orientation des transports terrestres. Il a également évoqué les investissements dans le secteur ferroviaire, y compris la réhabilitation du chemin de fer Dakar-Bamako.

En conclusion, Mansour Faye a exprimé sa gratitude envers ses collaborateurs et tous les acteurs du secteur pour leur contribution aux performances remarquables réalisées pendant son mandat. Son départ laisse place à une nouvelle ère sous la direction de son successeur, qui hérite d’un ministère doté d’une solide base pour poursuivre les progrès dans le domaine des infrastructures et des transports au Sénégal.

Mansour Faye : Déclaration de patrimoine à l’OFNAC et Perspectives après la Fin du Mandat de Macky Sall

Mansour Faye, ancien ministre et proche collaborateur du président sortant Macky Sall, s’est récemment rendu dans les locaux de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC) pour effectuer sa déclaration de patrimoine.

Cette démarche intervient suite à la fin de ses fonctions étatiques, conformément aux exigences de transparence et d’intégrité. Interrogé par la TFM, Mansour Faye a clarifié sa présence à l’OFNAC en expliquant que la déclaration de patrimoine était requise après la nomination à certains postes, ainsi qu’à la fin de ces fonctions. Il a souligné qu’il avait reçu les documents nécessaires et les avait remplis, ajoutant qu’il avait décidé de se conformer à cette exigence sans délai particulier.

« Pour certains postes, on fait une déclaration de patrimoine après nomination. Après la fin de cette fonction, il faut également faire une déclaration de patrimoine. C’est pourquoi (j’étais à l’OFNAC). J’ai reçu les documents, je les ai remplis. Il n’y a pas de délai (pour faire cette déclaration de patrimoine post-fonction étatique), mais je me suis rendu à l’OFNAC pour remplir le document et faire ma déclaration », a-t-il déclaré.

En plus de cette formalité administrative, Mansour Faye a également abordé ses perspectives après la fin du mandat présidentiel de Macky Sall. Après avoir occupé divers postes gouvernementaux pendant 12 ans, il a exprimé sa volonté d’explorer d’autres horizons, soulignant qu’il avait une vie et des engagements en dehors de ses fonctions étatiques.

« C’est vrai que ça fait 12 ans que j’occupe des fonctions étatiques, mais j’ai également d’autres choses à côté. Je suis arrivé dans le gouvernement (de Macky Sall) quand j’avais 47 ans. Mais avant ça, de 0 à 47 ans, j’étais quelque part, n’est-ce pas ? », a-t-il affirmé lors de son entretien.

Cette déclaration de Mansour Faye intervient dans un contexte où les autorités sénégalaises renforcent les mesures de lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite, démontrant ainsi un engagement envers la transparence et la bonne gouvernance.

Le respect de l’obligation de déclaration de patrimoine, même après la fin des fonctions publiques, illustre l’importance accordée à la reddition des comptes et à la préservation de l’intégrité dans la vie publique. Avec la fin du mandat de Macky Sall, Mansour Faye s’engage à explorer de nouveaux domaines d’activité, mettant ainsi en lumière une transition vers de nouveaux horizons professionnels et personnels.

Mansour Faye explique sa visite à l’OFNAC : Une déclaration de patrimoine comme acte de transparence

L’ancien ministre et proche collaborateur du président sortant Macky Sall, Mansour Faye, a récemment fait parler de lui suite à sa visite dans les locaux de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC). Cette démarche a suscité diverses interrogations, auxquelles il a répondu lors d’une interview accordée à la TFM.

La raison principale de sa présence à l’OFNAC, selon Mansour Faye, était de procéder à une déclaration de patrimoine. Il a souligné que cette démarche est courante pour certains postes, que ce soit lors de la nomination ou après la cessation de la fonction. Il a tenu à préciser qu’il n’y avait pas de délai spécifique pour effectuer cette déclaration après la fin du mandat, mais il a choisi de le faire rapidement après avoir quitté ses fonctions officielles.

« J’ai reçu les documents, je les ai remplis. Il n’y a pas de délai, mais je me suis rendu à l’OFNAC pour remplir le document et faire ma déclaration », a-t-il expliqué.

Interrogé sur ses plans pour l’avenir après la fin du mandat de Macky Sall, Mansour Faye s’est montré optimiste. Malgré ses douze années passées au sein du gouvernement, il a souligné qu’il avait d’autres projets en dehors de ses fonctions officielles.

« C’est vrai que ça fait 12 ans que j’occupe des fonctions étatiques, mais j’ai également d’autres choses à côté. Je suis arrivé dans le gouvernement (de Macky Sall) quand j’avais 47 ans. Mais avant ça, de 0 à 47 ans, j’étais quelque part, n’est-ce pas ? », a-t-il déclaré, laissant entendre qu’il envisageait diverses opportunités pour son avenir personnel et professionnel.

Cette démarche de transparence de la part de Mansour Faye témoigne de l’importance accordée à l’intégrité et à la responsabilité dans la gestion des affaires publiques. En faisant sa déclaration de patrimoine, il envoie un signal fort quant à son engagement envers la lutte contre la fraude et la corruption, ainsi que son respect des normes éthiques et légales.

Assemblée Générale de BBY à Saint-Louis : Mansour Faye s’engage à une opposition républicaine

Une semaine après les résultats de l’élection présidentielle et la défaite de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY), une assemblée générale a été convoquée à Saint-Louis pour exprimer la reconnaissance envers les militants et discuter de leur nouveau rôle en tant qu’opposants.

Mansour Faye, responsable départemental de BBY et porte-parole de l’assemblée, a rappelé la tradition de la coalition, consistant à mobiliser les militants avant chaque élection et à les rassembler après pour les remercier et les encourager. Cette réunion revêtait une importance particulière pour BBY, car elle intervient après la victoire de la coalition Bassirou Diomaye Faye et l’élection de ce dernier à la présidence du Sénégal.

Faye a saisi l’occasion pour féliciter le président nouvellement élu et exprimer ses vœux de réussite à la nouvelle équipe dirigeante. Il a également remercié les militants de BBY et leurs alliés pour leur engagement lors de la campagne électorale, ainsi que les efforts déployés par Amadou Ba, candidat de la coalition.

Dans son discours, Faye a souligné l’importance de la démocratie sénégalaise et de l’implication du président Macky Sall dans le maintien de la paix et de la sérénité pendant le processus électoral. Il a insisté sur « la nécessité de mettre de côté les intérêts individuels au profit de l’intérêt supérieur de la nation sénégalaise ».

Cette assemblée marque le début d’une nouvelle phase pour BBY à Saint-Louis, qui se positionne désormais en tant qu’opposition constructive, prête à défendre les valeurs démocratiques du Sénégal tout en contribuant au développement et au bien-être de ses citoyens.

Mansour Faye Lance le Projet Yoonu Jamm : Une Révolution dans les Transports Terrestres au Sénégal

Un vent de changement souffle sur le paysage des transports terrestres au Sénégal, avec l’introduction d’un premier lot de 200 minibus interurbains destinés à remplacer les traditionnels « sept-places ». Cette initiative ambitieuse a été symboliquement lancée par le ministre des Transports terrestres et du Désenclavement, Mansour Faye, lors d’une cérémonie émouvante à Thiès.

Des représentants d’associations de transporteurs venues de diverses régions du Sénégal ont été les heureux récipiendaires de ces premiers véhicules, remettant ainsi les clés de l’avenir du transport interurbain entre leurs mains. La scène s’est déroulée en présence des dirigeants de l’Association pour le financement du transport urbain (AFTU), marquant ainsi le début d’une nouvelle ère dans le secteur des transports.

Ce premier lot de 200 véhicules, assemblés à l’usine Senbus de Thiès, est une étape cruciale d’un projet ambitieux nommé Yoonu Jamm. Lancé par l’AFTU en partenariat avec la Mutuelle d’épargne et de crédit des transporteurs (Mectrans), ce projet vise à moderniser et à améliorer le réseau de transport interurbain à travers le pays, sous la supervision attentive du ministère de tutelle.

La phase pilote de ce projet, démarrant avec ces 200 minibus de 12 places chacun, conducteur inclus, entrera en activité dans les jours à venir, comme l’a souligné Mansour Faye. Cette étape marque une avancée significative vers la concrétisation des objectifs de modernisation et d’efficacité dans le secteur des transports terrestres au Sénégal.

Pour Mansour Faye, cette remise symbolique des clés aux représentants des organisations de transporteurs venues de diverses régions du pays est plus qu’une simple cérémonie ; c’est un héritage de son mandat à la tête du ministère, un témoignage tangible de son engagement envers le progrès et le développement de l’infrastructure de transport du pays.

Ainsi, avec le projet Yoonu Jamm, le Sénégal franchit une nouvelle étape vers un système de transport interurbain plus moderne, efficace et sécurisé, offrant aux citoyens un accès amélioré à la mobilité et stimulant le développement économique à travers tout le pays.

Mansour Faye remet symboliquement un premier lot de 200 minibus interurbains à des transporteurs

Le ministre des Transports terrestres et du Désenclavement, Mansour Faye, a présidé vendredi une cérémonie symbolique de remise de clefs à des transporteurs venus de différentes régions du Sénégal. Cette remise marquait la livraison d’un premier lot de 200 véhicules de transport interurbain, destinés à remplacer les traditionnels « sept-places ».

La cérémonie s’est tenue à Thiès, en présence des responsables de l’Association pour le financement du transport urbain (AFTU). Ces véhicules, montés à l’usine Senbus à Thiès, sont les premiers d’un objectif global de 1 000 véhicules prévu dans le cadre du projet Yoonu Jamm.

Ce projet, initié par l’AFTU en partenariat avec la Mutuelle d’épargne et de crédit des transporteurs (Mectrans), bénéficie de l’encadrement du ministère de tutelle. Mansour Faye a souligné que la phase test du projet, avec ces 200 bus de 12 places chacun, serait opérationnelle « dans quelques jours ».

Le ministre a également rappelé l’engagement des pouvoirs publics dans le renouvellement du parc automobile, notamment à travers des programmes tels que celui des 2 500 bus de transport urbain lancé en 2005 et accéléré sous le mandat du président Macky Sall. Il a également mentionné d’autres initiatives telles que le programme « Force », qui concerne également les véhicules de transport interurbain.

Mansour Faye a salué le rôle joué par le président de l’AFTU, Mbaye Amar, dans la mise en œuvre de cette politique. Il a souligné que l’État était prêt à accompagner de telles initiatives grâce à des outils tels que le Fonds de développement des transports terrestres, la facilitation fiscale et les primes à la casse.

Les nouveaux minibus, conformes aux normes, équipés de ceintures de sécurité sur tous les sièges et géolocalisés, devraient contribuer à améliorer le transport et la sécurité routière à travers le pays, selon le ministre. Il a également évoqué la possibilité pour les autorités futures de revoir la réglementation des horaires de nuit entre les villes, si cette tendance de renouvellement du parc automobile se généralise.

Mbaye Amar, président de l’AFTU, a annoncé l’arrivée prochaine d’un autre lot de 200 bus de 60 places dans le cadre d’un autre projet pilote, soulignant ainsi la poursuite des efforts visant à moderniser et à améliorer le secteur des transports au Sénégal.

Mansour Faye salue la réussite de la coupe du Maire à Saint-Louis

Le maire de la commune de Saint-Louis, Mansour Faye, a exprimé sa satisfaction à l’égard du déroulement de la Coupe du Maire qui s’est déroulée au stade Mawade Wade. Dans un message adressé à ses concitoyens, Mansour Faye a souligné l’atmosphère extraordinaire qui a marqué l’événement sportif.

L’ASC HLM a été particulièrement félicitée pour sa victoire, tandis que l’ASC Eaux Claires a été encouragée pour son engagement remarquable jusqu’à la fin de la compétition. Mansour Faye a salué la jeunesse de la commune de Saint-Louis pour sa participation enthousiaste à cet événement, qui a été une véritable occasion de fête et de partage.

Le maire a également tenu à féliciter tous les organisateurs de la Coupe du Maire, soulignant l’importance de tels événements dans la promotion du sport et du vivre-ensemble au sein de la communauté locale. La réussite de cette compétition témoigne de l’engagement envers le développement du sport et du bien-être de la jeunesse dans la commune de Saint-Louis.

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