L’Unapas/Cdo exprime son soutien au ministre de la Pêche et appelle à une gestion responsable des ressources marines

L’Union nationale des pêcheurs artisanaux de la cellule Dakar Ouest (Unapas/Cdo) a tenu une conférence de presse au cours de laquelle elle a exprimé son soutien et son encouragement au ministre de la Pêche pour son engagement envers le secteur depuis sa prise de fonction. Les responsables de l’Unapas/Cdo ont salué les efforts du ministre dans la conduite des audits des bateaux et la délivrance des licences, tout en appelant à une gestion plus rigoureuse de celles-ci, conformément aux normes établies.

Pour garantir une gestion responsable des ressources halieutiques, l’Unapas/Cdo insiste sur l’attribution des licences uniquement aux bateaux respectant les quotas nécessaires à la préservation de l’écosystème marin. Ils ont également lancé un appel à une trêve aux bateaux de l’Union européenne afin de maintenir des niveaux durables de capture, et ont exigé le retrait immédiat des bateaux chinois, dont la présence non contrôlée menace l’écosystème et les moyens de subsistance locaux.

Par ailleurs, les pêcheurs artisanaux ont demandé à ce que tous les bateaux opérant dans les eaux sénégalaises activent leur système d’identification automatique (AIS) pour des raisons de sécurité et de contrôle accru. La question du quai de pêche de Soumbédioune a également été soulevée, les pêcheurs plaidant pour sa mise en service rapide.

Cette déclaration de l’Unapas/Cdo met en lumière les préoccupations des pêcheurs artisanaux quant à la gestion des ressources marines et souligne l’importance d’une action concertée pour assurer la durabilité de l’activité de pêche au Sénégal.

Le Sénégal renforce la transparence dans la gestion des ressources marines

Dans une démarche résolue vers une gestion transparente de ses ressources naturelles, le Sénégal franchit une étape significative en rendant publique la liste des navires autorisés à pêcher dans ses eaux territoriales. Annoncée par la ministre des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires, Dr Fatou Diouf, cette mesure vise à promouvoir la transparence et la responsabilité dans le secteur de la pêche, un pilier crucial de l’économie nationale.

La liste, dévoilée le 6 mai 2024, offre un aperçu détaillé des navires autorisés à opérer dans les eaux sous juridiction sénégalaise. Toutefois, il est important de souligner que cette liste ne prend pas en compte les dossiers en cours de renouvellement, comme le précise une note transmise à Seneweb. Malgré cette précision, l’initiative de rendre ces informations accessibles au public constitue une avancée significative vers une gestion transparente des ressources marines du pays.

La ministre Fatou Diouf a souligné l’importance de cette démarche pour promouvoir une exploitation durable et responsable des océans. En mettant en lumière les détails des navires autorisés à pêcher, le Sénégal démontre son engagement envers la préservation de ses ressources naturelles et son désir de promouvoir une gestion responsable de ses zones maritimes.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’une volonté plus large du gouvernement sénégalais de renforcer la surveillance et le contrôle de ses ressources halieutiques. En fournissant des informations transparentes sur les activités de pêche dans ses eaux, le pays cherche à prévenir la surpêche et à garantir une exploitation équitable des ressources marines pour les générations futures.

Enfin, cette démarche témoigne de la volonté du Sénégal de jouer un rôle de leader en matière de gestion durable des ressources marines en Afrique de l’Ouest. En adoptant une approche transparente et responsable, le pays espère encourager d’autres nations de la région à suivre son exemple et à mettre en œuvre des pratiques similaires de transparence et de responsabilité dans la gestion de leurs propres ressources marines.

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