A l’issue du match de ce dimanche opposant le Maroc à la République Démocratique du Congo (score final 1-1), un incident a retenu l’attention du public et des médias. Alors que la partie s’était déroulée sans tensions majeures, une altercation a eu lieu entre Walid Regragui, le sélectionneur marocain, et Chancel Mbemba, le capitaine de l’équipe congolaise.
Alors que Regragui a estimé en conférence de presse que cet incident est clos et qu’il n’en tient pas rigueur à Mbemba, le défenseur central de l’Olympique de Marseille s’est quant à lui montré plus amer lors de son passage en zone mixte. “Je n’ai pas besoin de trop parler. Mais le plus important : justice de Dieu ! Moi, je ne suis pas parfait. Mais quand je suis sur le terrain, je respecte tout le monde. Le respect c’est réciproque.” a d’abord lancé le Léopard. Le journaliste lui demandant de raconter l’altercation avec le sélectionneur des Lions de l’Atlas, le Congolais a ensuite enchaîné : “Moi, je respecte le coach. Il y a les vidéos à la télévision. J’ai pas besoin de balancer. Moi, j’ai pris mon temps de glorifier mon Dieu.” Il semblerait donc que le sélectionneur marocain ait interrompu le joueur de 29 ans dans sa prière lorsqu’il est venu le saluer.
“Je ne croyais pas que ce mot là sortirait de la bouche du coach”
“Moi, le plus important, je garde mon silence, c’est mieux. Moi je suis comme ça. Tout le monde connaît Chancel. Moi, je respecte tout le monde. Mais j’ai pas besoin de tirer sur quelqu’un. Mais la justice de Dieu est là. Moi, quand je joue au football, je joue normal comme tout le monde. Je suis pas un super joueur. Mais je ne croyais pas que ce mot là sortirait de la bouche du coach”, a accusé Mbemba. Relancé au sujet du mot en question, le Congolais a refusé d’en dire plus. “Lui-même va parler (Walid Regragui, NDLR). C’est le plus important“, a-t-il éludé. Après de telles accusations, on imagine que le sélectionneur marocain, malgré ses propos apaisant en conférence de presse, va devoir prendre à nouveau la parole et donner sa version des faits.