Matam : élèves et professeurs outillés contre les violences basées sur le genre et les grossesses précoces

Un atelier de formation réunissant 30 participants, élèves et enseignants issus des collèges et lycées des communes de Matam, Ogo et Ourossogui, s’est ouvert mercredi. Cette initiative vise à sensibiliser sur les violences basées sur le genre (VBG), la prévention des grossesses précoces et la promotion de l’estime de soi.

Abdoulaye Bâ, coordonnateur du Groupe d’études sur la population (GEP), a expliqué que cet atelier ambitionne de renforcer les compétences des participants en matière de plaidoyer et de prévention des VBG. Il cherche également à améliorer le pouvoir de négociation des jeunes filles pour leur maintien à l’école, tout en promouvant leur estime de soi.

Parmi les participants figurent des élèves animateurs désignés comme leaders (LEA) et des professeurs relais techniques (PRT), sélectionnés en raison de leur engagement dans les clubs d’éducation à la vie familiale (EVF) de leurs établissements.

Selon Mame Makhourédia Ndiaye, représentant de l’Inspection d’académie (IA) de Matam, cette formation permettra aux élèves de sensibiliser leurs camarades, favorisant ainsi une prise de conscience collective. « Ces bénéficiaires joueront un rôle clé en partageant leurs connaissances pour encourager la scolarisation et prévenir les abandons liés aux grossesses précoces », a-t-elle déclaré.

L’atelier, soutenu par l’Inspection d’académie et des acteurs locaux, rassemble des établissements comme le lycée de Ourossogui et les collèges d’enseignement moyen de Matam, Ourossogui 2, Danthiady et Thiambé.

Matam : Les sinistrés des crues attendent toujours les 8 milliards promis par le gouvernement

À Matam, les sinistrés des récentes crues vivent encore dans une grande précarité, attendant désespérément les 8 milliards de francs CFA promis par le gouvernement pour leur venir en aide. Alors que les eaux du fleuve Sénégal ont retrouvé leur niveau habituel, des milliers de familles continuent de subir les conséquences dévastatrices de cette catastrophe naturelle, sans moyens suffisants pour reconstruire leur vie.

Yaya Ndiaye, président de l’association Dande Mayo Émergent, a exprimé son indignation face à cette situation lors d’une intervention sur la RFM. « En dehors de quelques sacs de riz et bouteilles d’huile distribués en urgence, les 8 milliards annoncés par les autorités pour soutenir les sinistrés restent introuvables. C’est une promesse qui n’a été que du vent », a-t-il dénoncé.

Les crues ont détruit des périmètres rizicoles, endommagé des habitations et coupé des routes, laissant de nombreuses familles sans abri. « Ces populations dorment toujours à la belle étoile, sans aide concrète pour reconstruire leurs vies. C’est désolant de voir que rien n’a été fait pour soulager leur souffrance », a ajouté Yaya Ndiaye.

En plus des pertes agricoles massives, les infrastructures locales ont été gravement touchées, compliquant davantage la reprise des activités. Les sinistrés espéraient que les fonds promis permettraient de financer des mesures comme la reconstruction des habitations, la réhabilitation des périmètres agricoles et la réparation des infrastructures endommagées.

Cependant, des mois après l’annonce des 8 milliards, aucune trace de ce financement n’a été constatée sur le terrain. La population se sent abandonnée et demande des actions concrètes pour répondre à leurs besoins urgents.

Les sinistrés et les organisations locales appellent le gouvernement à honorer ses engagements et à accélérer la mise en œuvre des mesures promises. « Nous avons besoin d’actes, pas de discours », martèle un habitant de la zone sinistrée.

Déclaration de Matam pour la Paix : Amadou Ba appelle à la fin de la violence électorale

Amadou Ba, chef de l’opposition et leader de la coalition Jamm ak Njarin, a lancé un appel pour la paix et la stabilité à travers une déclaration marquante à Matam ce mardi 12 novembre 2024. Conscient de la tension actuelle à l’approche des législatives, il s’est dit interpellé en tant qu’homme politique et citoyen soucieux du devenir du Sénégal. Cette déclaration s’inscrit dans le cadre de sa campagne pour un « Sénégal juste, un Sénégal de progrès, un Sénégal d’unité et de prospérité partagée. »

Amadou Ba a souligné l’importance des élections comme « temps fort de débat d’idées et de solutions pacifiques » et condamné les récents actes de violence verbale et physique, qu’il juge contraires aux valeurs d’unité et de cohésion nationales. Selon lui, « ce n’est ni la voie de l’unité ni celle du progrès, encore moins celle de la paix et de la cohésion », déclarant que ces incidents n’augurent rien de bon pour le Sénégal.

Ayant lui-même vécu les violences qui ont secoué le pays entre 2021 et 2024, Amadou Ba a rappelé les conséquences désastreuses de ces tensions pour le pays. Il a déclaré : « Notre pays a été suffisamment traumatisé… Nous ne devons en aucun cas laisser ce cycle infernal se répéter. » Pour lui, la préservation de la paix et de la stabilité est une priorité absolue, non seulement pour cette campagne, mais pour l’avenir du Sénégal. Il a exhorté les autorités, en particulier le Président de la République, à prendre des mesures pour assurer la sécurité de tous les citoyens et de leurs biens.

Amadou Ba a appelé les acteurs politiques à la responsabilité et à la retenue. Il a insisté sur le respect mutuel et la défense des idées sans violence, soulignant que les Sénégalais attendent des solutions concrètes à leurs problèmes économiques actuels plutôt que des discours belliqueux. « Les Sénégalais traversent des moments difficiles… Ils attendent plus de solutions concrètes que des discours va-t’en-guerre. »

En conclusion, le leader de Jamm ak Njarin a souhaité que la campagne se termine « dans la paix, la sérénité et le respect mutuel » afin que chaque citoyen puisse participer librement et en toute sécurité au processus démocratique. Sa Déclaration de Matam pour la Paix se veut donc un appel solennel au calme et à la retenue, dans l’espoir de voir le Sénégal traverser cette période électorale sans violence et dans un esprit de fraternité.

CEREMONIE DE CLÔTURE DES VACANCES TECHNOLOGIQUES : L’ARTP honore les jeunes talents de Matam

Le Directeur général de l’ARTP, Monsieur Dahirou THIAM a présidé, dans une ambiance bon enfant, la cérémonie de clôture des Vacances Technologiques 2024 à Matam, une formation dédiée aux élèves des écoles élémentaires et des Daaras de la région. Ce programme visait à initier les jeunes aux concepts de base de la programmation (algorithmes, boucles, conditions) et comprenait également la modélisation et l’exploration de la robotique, avec la fabrication de voitures autonomes, de poubelles intelligentes et d’autres objets technologiques.


Pour rappel, la formation s’est déroulée sur dix jours, avec trois modules. Elle a bénéficié à une centaine d’enfants. Les élèves ont reçu des attestations en récompense de leur assiduité. Selon Dahirou Thiam, « cette formation s’inscrit dans le cadre de la responsabilité sociétale de l’entreprise. Par cette action, l’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes marque pleinement son engagement dans la promotion de l’éducation numérique et le développement des compétences de demain. »
Cette initiative est un exemple concret de la volonté de l’ARTP de soutenir l’éducation des jeunes sénégalais dans un monde en constante évolution, notamment par le biais de la robotique et du codage. Ce programme fait suite à une première édition lancée à Dakar, où 200 enfants de la région avaient été formés dans les domaines de l’informatique, de la programmation et de la robotique, sur les sites de Mbao et Ouakam, en partenariat avec Xalé Codage.


Le DG de l’ARTP reste convaincu que ce type de formation qui s’inscrit dans la vision éclairée des autorités du pays au premier rang Son Excellence, Monsieur le Président de la République, « transforme des vies, ouvre de nouveaux horizons et contribue à rétablir des inégalités en donnant accès à un droit fondamental : l’éducation et l’information ».
A cette occasion, Monsieur THIAM a félicité les jeunes participants pour leur engagement, leur enthousiasme et leur assiduité tout au long de la formation.
 

ARTP

Matam : Une nouvelle victime des inondations à Dondou

Les inondations continuent de faire des ravages à Matam, avec un nouveau décès tragique signalé dans la localité de Dondou. Un jeune homme de 23 ans a perdu la vie après que sa petite embarcation a chaviré alors qu’il tentait de traverser le fleuve. La forte pression des eaux de crue a déséquilibré la pirogue, entraînant la noyade du jeune homme. Son corps a été retrouvé par les villageois avant d’être remis aux sapeurs-pompiers.

Ce drame marque la deuxième victime des inondations à Matam, après qu’une fillette de 9 ans a également été retrouvée noyée. Pendant ce temps, les sinistrés continuent de subir les conséquences de cette catastrophe naturelle, aggravant la situation dans cette région du Nord du Sénégal.

Nouvelle tragédie à Matam : Un jeune homme emporté par les eaux de crue à Dondou

La région de Matam, au nord du Sénégal, est une fois de plus endeuillée par les inondations. Un jeune homme de 23 ans a tragiquement perdu la vie après que sa pirogue a chaviré en tentant de traverser le fleuve à Dondou. Selon les informations rapportées par la Rfm, la victime, à bord d’une petite embarcation, n’a pas pu résister à la puissance des eaux de crue, qui continuent de monter sous l’effet des pluies torrentielles. Déséquilibrée par la forte pression des flots, la pirogue a basculé, précipitant le jeune homme dans les eaux.

Les habitants du village se sont mobilisés rapidement pour retrouver son corps. Après plusieurs heures de recherches, ils ont réussi à repêcher le corps sans vie, qui a ensuite été remis aux sapeurs-pompiers.

Cet incident marque la deuxième victime des inondations dans cette localité en moins de quelques jours. En effet, une fillette de 9 ans avait déjà été retrouvée noyée à Matam, plongeant les populations dans une douleur profonde.

La situation dans la région reste critique, alors que les eaux continuent de monter, menaçant de nombreuses habitations et exacerbant la souffrance des sinistrés. Ces inondations répétitives mettent en lumière les défis auxquels fait face cette partie du Sénégal, où les infrastructures peinent à contenir les effets dévastateurs des pluies saisonnières.

Les autorités locales et les organisations humanitaires sont appelées à renforcer les efforts pour apporter secours et assistance aux populations touchées, tout en trouvant des solutions durables pour prévenir ces drames à répétition.

MATAM / DIAMEL DANS LA DÉTRESSE À CAUSE DES CRUES DU FLEUVE SÉNÉGAL : Les élèves bravent les eaux à pied pour aller en cours

La situation est plus qu’alarmante à Matam, dans le nord du Sénégal, où la cote d’alerte a bondi de 4,09 m en 2023, à la même période,  à 8,90 m, ce 22 octobre 2024. Ce niveau d’eau exceptionnel a des conséquences catastrophiques pour le village de Diamel, situé dans la commune de Matam, au cœur du Dandé Mayo. Les habitants de cette localité se battent désespérément contre les inondations provoquées par les crues du fleuve Sénégal. Mais, ces efforts restent vains.

Le 21 octobre 2024, les habitants de Diamel ont été témoins d’une nuit tragique où une nouvelle crue, plus rapide et plus violente que la précédente, a submergé leur village. Les tentatives d’ériger des barricades de sacs en terre n’ont pas suffi face à la force implacable des eaux. Au matin, le constat des dégâts était alarmant : habitations, routes, poste de santé, écoles, marché et divers commerces étaient envahis par les eaux. Cette calamité a particulièrement touché les pêcheurs de la région, dont les enfants ne peuvent plus se rendre à l’école, rendant l’accès aux soins médicaux extrêmement difficile.

Face à ce sinistre, les élèves de Diamel doivent maintenant traverser à pied des eaux profondes pour atteindre le lycée de Matam. Un parcours risqué qui expose leur santé à de graves dangers. Les images de ces jeunes, les pieds dans l’eau, portant leurs cartables et pataugeant dans des eaux leur arrivant à la taille, sont poignantes.

D’autres habitants, plus chanceux, utilisent des pirogues, devenues le seul moyen de transport viable. À l’heure actuelle, seules deux pirogues effectuent la liaison entre Matam et Diamel.

Par ailleurs, le pont qui reliait autrefois Diamel au reste de la région est désormais inutilisable, ayant cédé sous la pression des eaux montantes. La route menant au village est totalement engloutie, isolant ainsi les habitants qui doivent faire face à cette situation d’urgence humanitaire. Les répercussions de la montée des eaux du fleuve Sénégal sur la vie quotidienne des habitants de Diamel sont dévastatrices. D’où l’urgence de mettre en œuvre des mesures pour faire face à ces difficultés  qui meublent le quotidien de ces Matamois.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°304 – du 23/10/2024

🔴 CRUES DU FLEUVE SÉNÉGAL À MATAM / POUR ALLER EN COURS : LES LYCÉENS DE DIAMEL BRAVENT LES EAUX À PIED
🔴 MAUVAISES CONDITIONS DE DÉTENTION À LA MAC DE TAMBA : BARTH’ ET PDF DÉNONCENT LE « PAQUETAGE » DE BOUGANE

🔴 BEACH SOCCER – QUALIFIÉS EN DEMI-FINALE : LE SÉNÉGAL ET L’ÉGYPTE POUR UN NOUVEAU CHOC !)
🔴 TOURNOI UFOA-A U17 / VICTOIRE CONTRE LE LIBÉRIA : LES « LIONCEAUX » DÉMARRENT AVEC BRIO

VISITE DU PRÉSIDENT DIOMAYE AUX POPULATIONS DE L’EST TOUCHÉES PAR LES CRUES : Le Nord laissé en rade par un régime concentré sur les législatives

Le Sénégal est en proie à de graves inondations dues aux crues des fleuves Sénégal et Gambie, touchant les régions de Matam, Saint-Louis, Tambacounda et Kédougou. Les sinistrés, de manière générale, sont dans le désarroi total après une aide inefficiente de l’État pendant que le Premier ministre n’est obnubilé que par sa campagne électorale. Quant aux populations du Nord, elles déplorent leur mise en rade par le président de la République qui s’est limité à visiter l’Est du pays.

Le Sénégal fait face à une crise hydrologique d’une ampleur exceptionnelle. Les crues des fleuves Sénégal et Gambie, les plus importantes depuis 1961, ont provoqué des inondations dévastatrices dans les régions traversées par ces cours d’eau. Du Nord à l’Est, les conséquences sont désastreuses : des villages entiers ont été submergés, des champs agricoles inondés, du bétail et des habitations complètement engloutis. Les zones les plus durement frappées par cette catastrophe sont les régions de Tambacounda, Matam, Saint-Louis et Kédougou. Dans cette dernière, la Falémé, affluent du fleuve Sénégal, est sortie de son lit, isolant des villages entiers du reste du pays.

Dans un contexte aussi dramatique, la lenteur et la passivité des autorités publiques suscitent colère et incompréhension. Les sinistrés, nombreux à avoir tout perdu, attendent désespérément un soutien de l’État. Mais, ce dernier a tardé à réagir, ont dénoncé ces populations dans le désarroi à travers les réseaux sociaux. Les déclarations officielles, y compris celles émanant du Conseil des ministres, ont été jugées insuffisantes par une population exaspérée qui peine à voir un réel engagement du gouvernement pour organiser une réponse à la hauteur de la crise.

C’est dans ce climat de mécontentement que le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a décidé de se rendre sur le terrain pour évaluer la situation et apporter son soutien à certaines des localités touchées. Sa visite, concentrée principalement sur les zones de l’Est du pays affectées par les lâchers d’eau des fleuves Sénégal et Gambie, a suscité un certain regain d’espoir parmi les populations sinistrées. Cependant, cet espoir a rapidement laissé place à une profonde déception pour les habitants du Nord, qui se sont rendu compte qu’ils avaient été écartés de l’itinéraire présidentiel. Ce, malgré des niveaux d’eau parfois plus élevés et dégâts plus importants que les régions du Nord.

En effet, les populations de Matam et de Saint-Louis, régions durement frappées par les crues, n’ont pas manqué de dénoncer ce qu’elles considèrent comme une injustice et une négligence de la part du chef de l’État. Sur les réseaux sociaux, les critiques fusent, accusant Diomaye Faye de se focaliser sur les zones minières, en particulier les régions aurifères, plutôt que sur celles où des milliers de personnes sont en détresse. La situation est d’autant plus alarmante que, selon des sources officielles, trois personnes ont déjà perdu la vie dans cette catastrophe.

PLUS DE 700 HECTARES DE RIZ DÉCIMÉS

Dans la région de Matam, au Nord du pays, les conséquences des crues sont dévastatrices, en particulier pour les producteurs agricoles. La Société d’aménagement et d’exploitation des terres du delta du fleuve Sénégal (SAED) a recensé plus de 700 hectares de rizières inondées, impactant directement près de 1000 producteurs rizicoles. Moussa Mbodj, chef de la Division appui à la production et à l’entrepreneuriat rural de la SAED, a expliqué l’ampleur des dégâts. Selon lui, lors de la première vague de crues, plus de 400 hectares de riz avaient été submergés. Avec les récents lâchers d’eau, ce chiffre a grimpé à plus de 700 hectares.

M. Mbodj a également prévenu que la situation risque de s’aggraver, car les inondations ne montrent aucun signe de répit. Il a ajouté que la SAED continue d’évaluer les pertes avec l’aide d’agents sur le terrain. Outre les cultures décimées, des centaines de millions de francs CFA ont été perdus, menaçant gravement l’économie locale. Les infrastructures agricoles, en particulier les aménagements, sont également en danger et risquent d’être sérieusement dégradées. Il faudra entreprendre de vastes travaux de réhabilitation pour remettre en état plus de 2000 hectares de terres et permettre aux agriculteurs de reprendre leurs activités.

Parmi les 1000 producteurs touchés, beaucoup avaient contracté des crédits auprès de la Banque Agricole (LBA), tandis que d’autres avaient investi leurs propres fonds dans cette campagne agricole. Pour eux, la situation est catastrophique et compromet leur avenir, sans une intervention rapide de l’État.

DAGANA ET SAINT-LOUIS EN ALERTE MAXIMALE

Après les régions de Bakel et Matam, c’est au tour de Saint-Louis de subir les conséquences des crues du fleuve Sénégal. Dans les départements de Dagana et Saint-Louis, les populations vivent dans une alerte permanente face à la menace croissante des eaux. Si certaines zones sont encore épargnées, d’autres, comme Podor et ses environs, sont déjà inondées. Des localités comme Mao, Fanaye et Thillé Boubacar pataugent littéralement dans les eaux, avec près de 500 hectares de cultures déjà détruits. Selon les informations de la RFM, le quartier Khar Yalla de Saint-Louis est également envahi par les eaux, renforçant l’inquiétude des populations locales.

En raison de la géographie de la ville de Saint-Louis, presque totalement entourée d’eau, les risques d’une inondation majeure sont bien réels. Plusieurs quartiers sont en état d’alerte et les autorités locales redoutent une catastrophe si les crues continuent de progresser. Face à cette situation, l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS) a décrété un niveau de vigilance orange tout le long du fleuve, appelant les États membres à renforcer les mesures de prévention.

LA DERNIÈRE DES PRÉOCCUPATIONS D’UN PM DÉJÀ EN CAMPAGNE

Malgré l’urgence de la situation, le Premier ministre, Ousmane Sonko, également leader du parti Pastef, semble concentré sur d’autres priorités. Il a organise aujourd’hui un meeting à Dakar Arena. Un évènement axé sur une levée de fonds pour financer la campagne électorale de sa formation politique en vue des élections législatives du 17 novembre. Cette initiative, perçue comme malvenue en pleine crise, a soulevé l’indignation de nombreux citoyens -politiques et chroniqueurs compris- qui estiment que le Premier ministre devrait se concentrer sur la gestion de la catastrophe humanitaire qui frappe le pays.

Bien que le gouvernement ait annoncé le déblocage de huit (8) milliards de francs CFA pour venir en aide aux populations sinistrées, aucun signe d’amélioration tangible n’a été constaté sur le terrain. Pire encore, le plan d’urgence ORSEC n’a toujours pas été activé, malgré les appels répétés de la coalition “Sopi Sénégal” et de figures politiques comme Me Moussa Bocar Thiam.

Ces inondations ont causé à ce jour la mort de trois (3) personnes et en ont blessé treize (13) autres, avec des effondrements de bâtiments en banco.

Face à ce drame, l’indifférence apparente des autorités sénégalaises ne fait qu’exacerber la colère des populations touchées, qui se sentent abandonnées et laissées à leur sort.

À noter que les inondations peuvent causer de graves problèmes sanitaires, tels que la propagation de maladies (paludisme, choléra), la contamination de l’eau potable, des problèmes respiratoires, un stress psychologique accru, une perturbation des soins de santé, un risque d’électrocution et la malnutrition.

La Dakaroise

Matam : Plus de 700 hectares de riz inondés et 1000 producteurs impactés par la crue du fleuve Sénégal, selon la SAED

La région de Matam, dans le nord du Sénégal, est fortement touchée par la crue du fleuve Sénégal, qui a inondé plus de 700 hectares de rizières, affectant ainsi plus de 1000 producteurs rizicoles. Cette situation a été révélée vendredi par Moussa Mbodj, chef de la Division appui à la production et à l’entrepreneuriat rural de la Société d’aménagement et d’exploitation des terres du delta du fleuve Sénégal (SAED).

Selon M. Mbodj, cette catastrophe a commencé lors de la première vague de crue, où environ 400 hectares de riz avaient déjà été inondés. Cependant, avec les récents lâchers d’eau, ce chiffre est monté à plus de 700 hectares. Il a ajouté que la situation ne semble pas s’améliorer, prévoyant davantage de terres inondées dans les jours à venir.

Les dégâts causés par ces inondations sont énormes, avec des pertes de récolte conséquentes pour les producteurs locaux. « En dehors des cultures perdues, ce sont des centaines de millions de francs CFA qui sont partis », a précisé Moussa Mbodj. En outre, les infrastructures d’aménagement des périmètres rizicoles risquent d’être gravement dégradées, nécessitant des réhabilitations pour permettre une reprise des activités agricoles.

La SAED a dépêché des agents sur le terrain pour effectuer un recensement précis des pertes, non seulement en termes de cultures, mais aussi pour évaluer les dommages aux infrastructures. « Il va falloir réhabiliter et réaffecter plus de 2000 hectares », a ajouté le chef de division, soulignant l’urgence de remettre en état les périmètres touchés afin de permettre aux producteurs de relancer leurs activités agricoles.

Parmi les producteurs touchés, certains avaient contracté des crédits auprès de La Banque agricole (LBA), tandis que d’autres avaient investi leurs propres fonds pour mener à bien leurs cultures. Ces pertes mettent ainsi en péril non seulement les moyens de subsistance des riziculteurs, mais également leur capacité à rembourser leurs dettes et à maintenir leur activité.

Face à cette situation, des mesures d’urgence sont nécessaires pour soutenir les agriculteurs de la région et réhabiliter les terres agricoles inondées, afin d’éviter une crise alimentaire et économique dans cette zone du pays.

Montée des eaux du fleuve à Matam : Cheikh Tidiane Dieye promet soutien et solidarité aux familles sinistrées

Près de 100 familles ont été recensées parmi les sinistrés dans la région de Matam, à la suite de la montée des eaux du fleuve Sénégal. Face à cette situation préoccupante, le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dieye, s’est rendu sur le terrain, notamment à Lobaly, pour exprimer son soutien et évaluer les besoins immédiats des populations touchées.

Lors de sa visite, le ministre a souligné que bien que les crues du fleuve soient des phénomènes naturels récurrents, une solidarité nationale est essentielle pour venir en aide aux familles affectées par les inondations.

« Je me suis déplacé aujourd’hui dans les départements de Matam et de Kanel, gravement touchés par les crues du fleuve. Ces inondations ont causé des dégâts majeurs et ont forcé de nombreuses familles à quitter leurs foyers », a-t-il déclaré. Il a également transmis le message de soutien du Président de la République et de l’ensemble du gouvernement à ces populations en détresse.

Le ministre, accompagné des autorités locales, a pu constater les conditions précaires dans lesquelles les familles déplacées survivent, tout en saluant la solidarité des communautés locales qui ont accueilli les sinistrés dans leurs foyers. Il a aussi remercié les forces armées, les sapeurs-pompiers, et les autres intervenants pour leur mobilisation rapide.

Les populations de la région ont exprimé le besoin urgent d’une digue de protection pour prévenir de futures inondations. En réponse, Cheikh Tidiane Dieye a annoncé que des mesures d’urgence ont été mises en place, notamment la distribution de matériel et de denrées alimentaires pour répondre aux besoins immédiats des familles.

Le ministre a promis que l’État suivra de près l’évolution de la situation et continuera à mobiliser les ressources nécessaires pour soutenir les populations affectées par cette catastrophe naturelle.

Cette visite illustre l’engagement du gouvernement sénégalais à apporter une réponse rapide et efficace en cas de crise, tout en renforçant la résilience des populations riveraines face aux risques climatiques.

Matam, futur poumon économique : Ousmane Sonko dévoile la nouvelle stratégie d’exploitation du phosphate

Le Premier ministre Ousmane Sonko a annoncé, samedi, une ambition forte pour la région de Matam, qui pourrait devenir un centre économique majeur du Sénégal. Lors du lancement de la 4ème édition de la Journée nationale « Sétal Sunu Réew » au marché central de Matam, il a dévoilé un plan ambitieux visant à exploiter et transformer localement le phosphate de Ndendory, une ressource précieuse pour le développement de la région.

Ousmane Sonko a clairement exprimé son opposition à l’exportation brute de ce phosphate, considéré comme l’un des plus qualitatifs au niveau mondial. « Matam doit devenir un poumon économique grâce à une meilleure exploitation et transformation locale du phosphate en engrais phosphatés. Cela permettra non seulement d’améliorer les rendements agricoles, mais aussi de freiner l’exode rural », a-t-il souligné. L’objectif est de créer une chaîne de valeur complète, de l’extraction à la production et la distribution d’engrais, avec une participation active des communautés locales.

Ce projet ambitieux vise à rompre avec la dépendance vis-à-vis des multinationales et à renforcer l’autosuffisance agricole du Sénégal. Une délégation sénégalaise, dirigée par le ministre de l’Industrie, s’est rendue au Maroc pour étudier les techniques de production d’engrais phosphatés, dans l’espoir d’importer cette expertise au Sénégal. Le pays envisage également d’exporter une partie du phosphate, créant ainsi de nouvelles sources de devises.

Au-delà de ces projets économiques, le Premier ministre a participé aux activités de nettoiement à la gare routière de Ourossogui avant de lancer officiellement la Journée nationale « Sétal Sunu Réew ». Placée sous le thème « Engagement citoyen de la jeunesse pour un Sénégal propre », cette édition a été marquée par des campagnes de sensibilisation sur les premiers secours, en collaboration avec la Croix-Rouge sénégalaise.

Accompagné de plusieurs ministres, dont Cheikh Tidiane Dièye (Hydraulique et Assainissement), Khady Diène Gaye (Jeunesse) et Ibrahima Sy (Santé), Ousmane Sonko a assisté à une démonstration des techniques de premiers secours sur les berges du fleuve Sénégal. Ce volet de la journée vise à sensibiliser les jeunes à l’importance de la prévention des accidents et à renforcer leur engagement citoyen.

Khalifa Ababacar Sarr, acclamé par ses agents lors de la journée nationale Setal Sunu Rew à Matam

La journée nationale Setal Sunu Rew, dédiée au nettoiement et à la sensibilisation sur la gestion des déchets à travers le Sénégal, a pris une tournure particulièrement symbolique cette année à Matam. Le Directeur général de la Société nationale de gestion intégrée des déchets (SONAGED), Khalifa Ababacar Sarr, a été chaleureusement acclamé par ses agents et collaborateurs en reconnaissance de son leadership et de son engagement sans faille dans la promotion de l’hygiène publique et de la gestion des déchets.

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Sous sa direction, la SONAGED a non seulement renforcé ses actions sur le terrain, mais a également multiplié les campagnes de sensibilisation pour une meilleure gestion des déchets à l’échelle nationale. Le succès de la journée Setal Sunu Rew à Matam en est le parfait exemple, illustrant l’efficacité des initiatives mises en œuvre sous la houlette de M. Sarr.

Au-delà de la satisfaction des agents, c’est l’ensemble de la population sénégalaise qui bénéficie des impacts positifs des efforts déployés par la SONAGED. Lors de cette journée de mobilisation citoyenne, des milliers de volontaires, appuyés par des équipes professionnelles, ont pris part à des opérations de nettoyage dans plusieurs localités du pays, marquant ainsi une étape supplémentaire vers un Sénégal plus propre et plus respectueux de l’environnement.

L’acclamation des agents envers Khalifa Ababacar Sarr est le témoignage de la confiance placée en son leadership, mais également un encouragement pour poursuivre sur cette lancée. Les résultats concrets observés à travers les différentes initiatives de la SONAGED illustrent l’importance d’une gestion efficace des déchets dans la préservation de l’environnement et l’amélioration de la qualité de vie des citoyens.

Le Directeur général a, de son côté, réaffirmé son engagement à continuer de renforcer les capacités de l’entreprise publique, tout en plaidant pour une participation active et durable de l’ensemble des acteurs, aussi bien institutionnels que citoyens, dans la gestion des déchets au Sénégal. « Nous sommes tous responsables de notre cadre de vie », a-t-il déclaré, soulignant ainsi l’importance de la contribution collective dans ce combat écologique.

Avec cette mobilisation exemplaire, la SONAGED, sous la conduite de Khalifa Ababacar Sarr, se positionne comme un acteur clé dans la réalisation des objectifs du développement durable liés à la gestion des déchets et à la préservation de l’environnement au Sénégal.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°260 – du 31/08 ET 01/09/2024

🔴 MATAM – FERMETURE DES PONTS DE DIAMEL ET DE NDOULOUMADJI : LE DAANDE MAAYO NORD COUPÉ DU MONDE

🔴 PUBLICATION DE LA LISTE DES JOUEURS – LA PRESSE PROVOQUE L’IRE D’ALIOU CISSÉ : « VOUS ÊTES TOUJOURS EN TRAIN DE CHERCHER LA MERDE »

Tentative de Fuite avortée : Un Vigile arrêté alors qu’il cherchait à échapper à la justice sénégalaise

Matam, Sénégal – L’intervention rapide et efficace des gendarmes de la brigade territoriale de Waoundé a permis de mettre fin à la cavale de B. G. Niang, un vigile accusé de détournement de fonds. Selon des informations recueillies par Seneweb, Niang a abusé de la confiance de son employeur pour subtiliser une somme de deux millions de francs CFA.

Après avoir accompli son méfait, Niang a quitté Dakar avec l’intention de fuir le pays. La plainte déposée contre lui à la brigade de Thionk a déclenché une chasse à l’homme, aboutissant à la diffusion d’un avis de recherche. Convaincu qu’il pouvait échapper à la justice en se réfugiant en Mauritanie, il s’est dirigé vers le nord du Sénégal, pensant pouvoir franchir la frontière sans être inquiété.

Cependant, les autorités étaient déjà sur ses traces. Sa tentative de fuite a été stoppée net dans le village de Diella, situé dans la commune d’arrondissement d’Orkadiéré, dans la région de Matam. Là, les gendarmes l’ont interpellé alors qu’il s’apprêtait à passer en Mauritanie.

Après son arrestation, B. G. Niang a été immédiatement transféré à Dakar, où il sera confronté aux conséquences de ses actes. Ce coup de filet illustre la vigilance des forces de l’ordre sénégalaises et leur détermination à maintenir l’ordre et la justice sur l’ensemble du territoire national.

Tragique accident à Hayré Sédo : Bilan de six morts et quatorze blessés

Un tragique accident s’est produit ce jeudi 25 juillet aux abords du village de Hayré Sédo, dans la région de Matam, entraînant la mort de six personnes et blessant quatorze autres, dont sept grièvement. C’est le bilan dressé par la brigade des sapeurs-pompiers.

Selon le lieutenant Ignace François Ndiaye, interrogé par l’Agence de Presse Sénégalaise (APS), « l’accident a eu lieu aux environs de 10 heures dans le village de Hayré Sédo. Un camion a heurté un minibus à la sortie d’un croisement ». Les victimes ont été rapidement transportées à l’hôpital régional de Ourossogui pour y recevoir les soins nécessaires.

Le chef de l’État, BDF, a exprimé ses condoléances aux familles des victimes dans un message publié sur X (anciennement Twitter). « J’ai donné instruction pour une prise en charge rapide des blessés et je continue de suivre la situation de près », a-t-il déclaré.

Les sapeurs-pompiers se sont rapidement mobilisés pour secourir les victimes et dégager la route. Le lieutenant Ndiaye a souligné l’importance de la vigilance sur les routes, particulièrement aux abords des villages où les croisements peuvent être particulièrement dangereux.

Les blessés, dont sept dans un état grave, sont pris en charge à l’hôpital régional de Ourossogui. Le personnel médical est mobilisé pour fournir les soins nécessaires et stabiliser les patients dans les plus brefs délais.

Cet accident tragique rappelle une fois de plus la nécessité de respecter les règles de sécurité routière et d’adopter une conduite prudente, surtout dans les zones à risque. Les autorités locales appellent les usagers de la route à redoubler de vigilance pour éviter de tels drames à l’avenir.

La région de Matam est en deuil suite à ce terrible événement, et les pensées de la nation entière accompagnent les familles des victimes et les blessés en cette période difficile.

Matam-Ourossogui : Mobilisation citoyenne pour les opérations Pré-Hivernage

Une journée citoyenne de nettoiement et de curage des caniveaux sera organisée le samedi 1er juin à Matam et Ourossogui. Cette initiative vise à préparer la région pour la saison des pluies et à lutter contre les inondations. Le préfet Souleymane Ndiaye a annoncé que cette mobilisation massive impliquera au moins 500 personnes.

Une Mobilisation de Grande Envergure

Lors d’une réunion de préparation, le préfet Souleymane Ndiaye a souligné l’importance de cette journée d’investissement humain. Il a invité tous les acteurs territoriaux, capables de mobiliser des ressources humaines et matérielles, à participer à cette opération. Outre les collectivités territoriales, diverses associations sportives et culturelles (ASC) seront impliquées. La participation active de l’armée, de la gendarmerie, des sapeurs-pompiers, de l’Unité de coordination de la gestion des déchets solides (UCG), de l’Agence d’assistance pour la sécurité de proximité (ASP), des ONG, des projets et programmes, ainsi que des entreprises locales est également attendue. Les militants des partis politiques et les éclaireurs se joindront à cette mobilisation collective.

Objectifs et Actions Prévus

Six sites ont été identifiés dans les communes de Matam et de Ourossogui pour mener à bien les opérations de nettoiement. Les activités prévues comprennent :

  1. Curage des Réseaux de Drainage des Eaux Pluviales : Les efforts seront concentrés sur le nettoyage et le dégagement des caniveaux pour assurer un écoulement efficace des eaux pluviales, réduisant ainsi les risques d’inondation.
  2. Nettoiement des Dépotoirs d’Ordures : Les berges du fleuve, les marchés et les abords des cimetières seront nettoyés pour éliminer les déchets accumulés et prévenir les obstructions des voies d’eau.
  3. Nettoiement des Rues : Les rues des communes seront également nettoyées pour améliorer l’hygiène publique et préparer la région pour la saison des pluies.

Importance de l’Engagement Communautaire

Cette journée de nettoiement est plus qu’une simple opération de nettoyage ; elle représente un effort collectif pour protéger la région de Matam et Ourossogui des impacts des intempéries. Le préfet Souleymane Ndiaye a insisté sur l’importance de la collaboration entre les différentes entités locales pour le succès de cette initiative.

L’engagement de la communauté et la participation active de diverses organisations démontrent un fort esprit de solidarité et de responsabilité citoyenne. Cette action collective vise à créer un environnement plus sûr et plus sain pour tous les habitants de la région.

La mobilisation prévue pour le 1er juin à Matam et Ourossogui est un exemple concret d’initiative communautaire pour faire face aux défis environnementaux. En réunissant des forces diverses et en engageant activement la population locale, cette opération aspire non seulement à prévenir les inondations mais aussi à renforcer la résilience communautaire face aux futures intempéries.

Incendies mystérieux ravagent le village de Thiemping

Les habitants du village de Thiemping, dans le département de Matam, sont plongés dans l’angoisse alors que des flammes dévastatrices continuent de réduire en cendres plusieurs maisons depuis maintenant 21 jours. Malgré leurs efforts désespérés, utilisant des sceaux et des bassines pour tenter d’éteindre les incendies, l’absence des sapeurs-pompiers est vivement dénoncée.

Des témoins ont partagé leurs inquiétudes avec Sud Quotidien, exprimant leur frustration face à la situation catastrophique. « Nous utilisons tous les moyens à notre disposition pour lutter contre les flammes », témoigne l’un des habitants. « Mais sans l’intervention des sapeurs-pompiers, nos efforts sont vains. »

Face à l’impuissance des autorités, les populations locales se sont organisées temporairement pour faire face à cette crise sans précédent. Cependant, l’origine de ces incendies demeure un mystère, alimentant les spéculations et les interrogations au sein de la communauté.

Alors que le village de Thiemping lutte pour sa survie, les habitants restent sur le qui-vive, redoutant chaque nouvelle flambée. En attendant des réponses, l’incertitude règne, laissant planer une atmosphère de peur et d’incertitude sur cette communauté autrefois paisible.

Navetanes : Matam accueillera les phases nationales 2024

La région de Matam, située dans le nord du Sénégal, se prépare à accueillir les phases nationales des Navetanes cette année. Les activités se dérouleront dans plusieurs communes de la région, dont Matam, Ourossogui, Thilogne, Bokidiawé, Agnam, Kanel et Ranérou. Avec la participation de 40 équipes en catégorie seniors, 24 en cadets et 14 troupes théâtrales, ces phases nationales promettent d’être un événement majeur dans le calendrier sportif et culturel du pays.

Au cœur de cet événement se trouveront des activités sportives telles que la lutte traditionnelle et l’athlétisme, ainsi que des activités récréatives qui renforceront les liens sociaux et culturels entre les différentes communautés. La 37e édition des phases nationales de l’Organisme national de coordination des activités de vacances (ONCAV), prévue du 29 août au 14 septembre, sera placée sous le thème inspirant : « Les ASC, socle du développement économique et social ».

Un budget de 204 065 000 F CFA a été alloué pour cet événement, avec une contribution majoritaire de 70 % des collectivités territoriales, le reste étant pris en charge par l’ONCAV. Ce financement couvrira divers aspects, notamment les activités sportives, culturelles et scientifiques, le transport, la restauration des délégations et des officiels, ainsi que la sécurité et l’hébergement des délégations et des agents de sécurité.

Lors du comité régional de développement (CRD) consacré aux préparatifs, présidé par le gouverneur de la région, les différents acteurs ont exprimé leur engagement à relever les défis logistiques et organisationnels. Parmi les priorités figurent notamment la garantie d’un hébergement de qualité, la mise en place de dispositifs de sécurité efficaces, ainsi que des mesures sanitaires et hygiéniques adéquates pour assurer le bien-être de tous les participants et spectateurs.

Cette annonce a été accueillie avec enthousiasme par la population locale, qui voit dans cet événement une occasion de célébrer le sport, la culture et le vivre-ensemble. Les Navetanes sont bien plus qu’un simple tournoi sportif ; ils représentent un moment de rassemblement et de communion autour des valeurs de solidarité, de fair-play et d’unité nationale.

120 jeunes formés en entreprenariat bénéficient de kits d’insertion dans le secteur agro-sylvo-pastoral à Matam

Grâce au Projet de Renforcement de l’Auto-emploi des Jeunes (PRAEJ 2), financé par l’Agence Espagnole Coopération Internationale pour le Développement (AECID), 120 jeunes de la région de Matam ont reçu des kits d’insertion pour démarrer leurs activités dans le secteur agro-sylvo-pastoral. Ces jeunes, formés en entrepreneuriat et gestion de micro-entreprises, sont désormais prêts à se lancer dans des projets agricoles, d’élevage et autres domaines connexes.

La cérémonie de distribution, qui s’est tenue en présence de Tamsir Faye, directeur général de l’Agence nationale de promotion de l’emploi des jeunes (ANPEJ), a également été l’occasion de remettre des subventions aux jeunes bénéficiaires. Ces fonds serviront de capital de démarrage pour les aider à lancer efficacement leurs activités professionnelles.

Cette initiative vise à encourager l’auto-emploi parmi les jeunes, notamment dans des zones où la migration irrégulière est préoccupante. Les jeunes ont été encouragés à utiliser leurs nouveaux équipements de manière efficace et à suivre les plans de suivi afin d’assurer le succès de leurs entreprises.

Le projet PRAEJ 2 démontre l’engagement en faveur du développement économique et de la création d’emplois dans les régions rurales du Sénégal. En investissant dans la jeunesse et en les dotant des compétences et des outils nécessaires, cette initiative contribue à renforcer la résilience économique des communautés locales et à promouvoir la stabilité sociale.

Violent accident sur la route Linguère-Matam : 14 blessés

Hier, vendredi 10 mai, aux environs de dix heures du matin, un violent accident a secoué la route Linguère-Matam, à proximité du croisement de Barkedji, situé à environ 30 kilomètres de la ville de Linguère.

Un « wopouya », un véhicule de transport en commun typique de la région, en provenance de la commune de Thiél et transportant des marchands de bétail se rendant au marché hebdomadaire de Linguère, a été impliqué dans l’accident. Le véhicule s’est renversé après que la roue arrière droite ait éclaté de manière soudaine.

Le bilan de cet accident tragique fait état de 14 blessés, tous les passagers du véhicule ayant été touchés par le renversement. Fort heureusement, aucune perte en vie humaine n’a été signalée. Les blessés ont été rapidement pris en charge par les services de secours et évacués vers l’hôpital Magatte Lo de Linguère par les sapeurs-pompiers présents sur les lieux.

La gendarmerie a ouvert une enquête pour déterminer les circonstances exactes de l’accident. Les autorités locales ont également lancé un appel à la prudence sur les routes et rappelé l’importance du respect des règles de sécurité routière pour éviter de tels drames à l’avenir.

Contentieux autour des phosphates de Matam : Entre enjeux économiques et préoccupations sociales

Le différend concernant les indemnités entre les propriétaires terriens et la Société minière de la vallée (SOMIVA), chargée de l’exploitation des phosphates, suscite de vives inquiétudes. Cet imbroglio soulève des questions sur la relation des populations à leur territoire face à l’expansion de la mine prévue par la société exploitante. Retour sur une situation complexe qui s’inscrit dans l’histoire de l’exploitation des phosphates de Matam, dans le département de Kanel, au nord du Sénégal, où les travaux sont en suspens depuis près de 18 mois en raison d’un désaccord concernant l’extension d’une zone d’exploitation de 193 hectares.

Le gisement de Dendori et Wali Diala, situé à 65 km au sud-est de la ville de Matam, est reconnu pour ses importantes réserves de phosphate. Découvert en 1984, ce gisement a attiré l’attention des autorités sénégalaises, notamment dans le cadre de la Grande offensive agricole pour la nourriture et l’abondance (GOANA) lancée par le président Abdoulaye Wade en vue d’augmenter la production agricole nationale. Avec une réserve géologique de plus de 40,5 millions de tonnes de phosphate de qualité, le potentiel économique de cette région était considérable.

La mise en exploitation du gisement a été officiellement lancée en 2008, avec pour objectif la transformation de près de 3 millions de tonnes de minerais bruts en granulés de phosphates. Ce projet ambitieux visait à dynamiser le secteur agricole sénégalais et à renforcer la sécurité alimentaire du pays. Pour le président Wade, les phosphates de Matam représentaient une ressource stratégique susceptible de transformer la région et le Sénégal dans son ensemble.

Cependant, depuis l’arrivée de la Société minière de la vallée du fleuve (SOMIVA) en 2014, les tensions se sont intensifiées. Cette société, composée d’un consortium d’entreprises étrangères, a investi des milliards dans l’exploitation des phosphates de Matam, avec pour objectif de produire plus d’un million de tonnes de phosphate par jour. Cette expansion a entraîné des changements significatifs dans l’occupation de l’espace, notamment pour les agriculteurs et les éleveurs des zones concernées.

Les populations riveraines, notamment dans les communes de Ndendori, Ounaré et Orkadiéré, dénoncent la perte de leurs terres et de leurs moyens de subsistance traditionnels. Elles réclament une indemnisation conséquente en compensation des pertes économiques subies. Ces revendications sont soutenues par plusieurs regroupements de défense des intérêts des populations, qui appellent également à prendre en compte des préoccupations environnementales, sanitaires et sociales.

Face à cette situation complexe, le gouvernement sénégalais et les autorités locales sont interpellés pour trouver une solution équilibrée qui garantisse à la fois le développement économique de la région et le respect des droits et des intérêts des populations locales.

Découverte d’un cas de fièvre hémorragique Crimée-Congo à Bokidiawé, Matam

Dans un développement récent, un cas de fièvre hémorragique Crimée-Congo a été confirmé dans le village de Bokidiawé, situé dans la région de Matam, au Sénégal. L’annonce a été faite par le médecin-chef du district sanitaire de Matam, le Dr Alioune Mbacké, lors d’une visite au domicile du patient concerné.

L’identification de ce cas est intervenue suite à la réception d’un courriel émanant du ministère de la Santé et de l’Action sociale, via la Division de la surveillance épidémiologique. Selon les informations fournies par le Dr Mbacké, la personne affectée par cette maladie est une femme résidant à Bokidiawé. L’équipe médicale dépêchée sur les lieux a immédiatement pris en charge la patiente pour lui assurer une prise en charge optimale.

La fièvre hémorragique Crimée-Congo est une maladie virale transmise par les tiques, qui peut entraîner des symptômes graves, notamment de la fièvre, des douleurs musculaires, des maux de tête et des saignements. Cette maladie est considérée comme une menace pour la santé publique en raison de son potentiel élevé de transmission et de sa gravité.

Le Dr Mbacké a souligné l’importance de réagir rapidement à la découverte de ce cas afin de limiter la propagation de la maladie. Des mesures de prévention, telles que des activités d’assainissement de l’environnement, seront mises en œuvre dans le village de Bokidiawé pour réduire le risque de transmission.

Cette nouvelle découverte porte à quatre le nombre total de cas de fièvre hémorragique Crimée-Congo signalés au Sénégal jusqu’à présent. Outre Bokidiawé, des cas ont été enregistrés à Kaolack et à Dakar. Cette situation met en lumière l’importance de maintenir une surveillance étroite des maladies infectieuses et de mettre en œuvre des stratégies efficaces pour protéger la santé publique. Les autorités sanitaires continueront de surveiller de près la situation et de prendre les mesures nécessaires pour contenir la maladie.

Matam : Découverte d’un cas de fièvre hémorragique Crimée-Congo à Bokidiawé

Un cas de fièvre hémorragique Crimée-Congo a été identifié au village de Bokidiawé, dans le district sanitaire de Matam, a annoncé le médecin-chef du district, le Docteur Alioune Mbacké.

Selon le médecin, cette découverte a été faite suite à la réception d’un courriel du ministère de la Santé et de l’action sociale, signalant un cas positif de la fièvre hémorragique Crimée-Congo dans la région de Matam.

Une équipe comprenant le chef du Service régional de l’Élevage, le Commandant de la Brigade d’hygiène et le point focal de l’Agence régionale de la santé s’est rapidement rendue au domicile du malade à Bokidiawé pour évaluer la situation.

L’objectif de cette visite était de prendre en charge le cas et d’entreprendre des mesures pour circonscrire la maladie et éviter sa propagation. Le médecin a souligné l’importance de la prise en charge rapide du cas pour limiter la transmission de la maladie, car un seul cas peut suffire à déclencher une épidémie.

Il a également annoncé que des activités seraient menées pour assainir l’environnement, dans le cadre de l’approche « One Health », qui vise à aborder les problèmes de santé humaine, animale et environnementale de manière intégrée.

Le médecin-chef a précisé qu’à ce jour, seuls quatre cas de fièvre hémorragique Crimée-Congo ont été signalés au Sénégal, dont deux à Kaolack et un à Dakar.

Préoccupations syndicales à Matam : Santé, éducation, mines et collectivités territoriales au cœur des revendications

À l’occasion de la journée internationale du Travail, des travailleurs affiliés à la Coalition des centrales syndicales du Sénégal ont exprimé leurs préoccupations lors d’une procession à Matam, remettant un cahier de doléances au préfet de la région. Les principales revendications portent sur les secteurs de la santé, de l’éducation, des mines et des collectivités territoriales.

Les travailleurs, représentant divers syndicats affiliés à la Coalition, dont la CNTS, l’UNSAS et la CSA, ont souligné les difficultés rencontrées dans les hôpitaux régionaux et les centres de santé, appelant à des assises régionales pour résoudre ces problèmes. En outre, la surexploitation des agents des collectivités territoriales a été dénoncée, ainsi que le non-respect de la loi sur l’augmentation des salaires des travailleurs municipaux.

La situation des populations impactées par l’exploitation minière dans le département de Kanel a également été abordée, avec des revendications concernant les indemnités jugées insuffisantes. Les syndicalistes ont également pointé du doigt les injustices subies par les enseignants récemment retraités, appelant à une révision des montants de pension pour assurer une stabilité sociale.

Le secrétaire général de la CNTS régionale, Mamadou Demba Sy, a insisté sur la nécessité pour l’État d’harmoniser les traitements salariaux et de prendre des mesures concrètes pour améliorer les conditions de vie et de travail des travailleurs de divers secteurs à Matam.

Cette mobilisation syndicale reflète les défis persistants auxquels sont confrontés les travailleurs sénégalais dans divers domaines, et souligne l’importance d’une action concertée pour garantir le respect des droits des travailleurs et promouvoir des conditions de travail dignes et équitables.

Drame à Matam : Trois victimes, dont un nourrisson, dans le naufrage d’une pirogue

Une tragédie a frappé la localité d’Anda, située dans la commune de Nabadji, région de Matam, avec le naufrage d’une pirogue qui a coûté la vie à trois personnes, dont un nourrisson âgé de seulement 8 mois.

Selon les informations rapportées par nos confrères de Rfm, les sapeurs-pompiers de Matam ont retrouvé les corps sans vie de deux femmes, tandis que celui du nourrisson, dans un état de décomposition avancée, a été découvert après plusieurs heures de recherche.

L’incident s’est produit hier, mardi, aux alentours de 8 heures du matin. Les témoignages recueillis indiquent que l’embarcation transportait deux femmes et un enfant, tous membres d’une même famille.

Les dépouilles des victimes ont été transférées au centre hospitalier régional de Ourossogui. Une enquête a été ouverte par la gendarmerie afin de déterminer les circonstances exactes de ce tragique accident.

Cette nouvelle tragédie rappelle une fois de plus les dangers auxquels sont exposés les habitants des régions côtières et fluviales lorsqu’ils utilisent des moyens de transport traditionnels tels que les pirogues. Les autorités

locales et les services de secours continuent de sensibiliser sur les mesures de sécurité à respecter lors des déplacements en pirogue, notamment en termes de surcharge, d’équipement de sécurité et de conditions météorologiques.

Nos pensées accompagnent les familles des victimes en ces moments difficiles, et nous espérons que les enquêteurs pourront apporter des réponses aux questions entourant cette tragédie afin d’éviter de nouveaux drames à l’avenir.

Accident mortel sur l’axe Linguère-Matam : 02 morts et plusieurs blessés graves

Un tragique accident a endeuillé la région, sur l’axe Linguère-Matam, causant la perte de deux vies et blessant grièvement dix autres personnes. Le drame s’est déroulé hier samedi, aux environs de 10 heures du matin, à l’entrée de Ndoumbélane, un village de la commune de Barkédji, situé dans le département de Linguère.

Selon des informations provenant de sources crédibles, l’accident aurait été provoqué par une défaillance mécanique du véhicule impliqué, un modèle Mitsubishi qui se dirigeait vers le marché hebdomadaire de Nakara.

Alertés, les sapeurs-pompiers de Linguère se sont rapidement rendus sur les lieux pour évaluer la situation. Malheureusement, ils ont découvert deux corps sans vie parmi les débris du véhicule, tandis que dix autres personnes ont été grièvement blessées. Toutes les victimes ont été évacuées d’urgence vers l’hôpital Magatte Lo de la localité pour recevoir les soins nécessaires.

La brigade de gendarmerie de Linguère a ouvert une enquête afin de déterminer les circonstances exactes de l’accident et d’établir les responsabilités éventuelles. Cette tragédie rappelle une fois de plus l’importance de la prudence sur les routes et l’urgence d’améliorer les mesures de sécurité routière pour prévenir de tels événements à l’avenir.

Condamnation après la mort d’un « Jakartaman » à Matam : Le chauffeur écope de 5 mois de prison

Le chauffeur impliqué dans l’accident tragique ayant coûté la vie à un conducteur de moto-Jakarta à Matam le dimanche 17 mars dernier a été condamné à cinq mois de prison ferme par le tribunal d’instance de la ville, jeudi dernier. En plus de cette peine d’emprisonnement, le chauffeur devra également payer une amende et voir son permis de conduire suspendu pour une durée de cinq mois.

Cet accident avait déclenché des émeutes dans la commune de Matam, entraînant trois jours de violents affrontements entre des jeunes du quartier Soubalo et les forces de l’ordre. La nouvelle de la mort du jeune conducteur de moto-Jakarta, impliquant apparemment un indicateur de la douane, avait suscité la colère et le désarroi parmi les habitants de la région.

Les manifestations avaient rapidement dégénéré en actes de violence, avec des pneus brûlés et des bâtiments incendiés, dont le bureau de la douane situé à la frontière entre le Sénégal et la Mauritanie, ainsi qu’un véhicule de la police des frontières.

L’intervention des gendarmes de l’escadron du camp de Thiambé avait été nécessaire pour contenir les manifestants en colère et empêcher d’autres attaques contre les installations douanières.

Suite à ces événements, des responsables douaniers avaient nié toute implication de leur institution dans l’accident, soulignant qu’aucune opération officielle de la douane n’était en cours au moment des faits. Ils ont également précisé que le chauffeur impliqué dans l’accident n’était pas un agent des douanes, mais plutôt un « pisteur » effectuant des tâches personnelles dans un véhicule privé.

Le gouverneur, accompagné du chef des douanes de la zone nord, a exprimé ses condoléances à la famille du défunt lors de son inhumation au cimetière de Soubalo. Il a également clarifié que le conducteur impliqué dans l’accident ne travaillait pas pour les douanes et était simplement occupé à des affaires personnelles au moment de l’incident.

La Véritable Histoire Derrière l’Attaque contre la Douane de Matam

Un événement regrettable a secoué la région de Matam, mais il est crucial de démêler les faits de la fiction pour comprendre la véritable histoire derrière l’attaque récente contre le poste de douane local.

Dimanche dernier, une série de circonstances malheureuses a conduit à des tensions et à des violences inutiles. Des résidents, mal informés par des rumeurs erronées circulant dans la région, ont pris d’assaut le poste de douane de Matam. L’origine de cette éruption de violence remonte à un accident de la route tragique entre un véhicule et une moto Jakarta.

Les premières informations, largement relayées par certains médias locaux, ont faussement suggéré qu’un douanier était impliqué dans une course-poursuite avec des fraudeurs, ce qui aurait débouché sur l’accident mortel. Cependant, selon les services de sécurité, ces allégations se sont révélées totalement infondées. L’accident n’avait aucun lien avec la douane sénégalaise, et aucune opération douanière n’était en cours dans la région au moment des faits.

Il est crucial de souligner que la Douane de Matam était totalement étrangère à cet incident de circulation tragique. Les autorités compétentes ont confirmé que le véhicule impliqué dans l’accident n’était pas lié à leurs opérations. Malgré les tentatives de contact avec les autorités douanières pour obtenir davantage de clarifications, ces dernières sont restées injoignables jusqu’à présent.

Cette situation souligne l’importance cruciale de la vérification des faits et de la diffusion d’informations précises. Les conséquences de la désinformation peuvent être dévastatrices, conduisant à des réactions impulsives et violentes qui, comme dans ce cas, peuvent avoir des répercussions graves.

En cette période où les rumeurs et les fausses informations peuvent se propager rapidement, il est impératif que les médias et les citoyens fassent preuve de prudence et de responsabilité dans la diffusion et la vérification des informations. Seule une compréhension précise des événements peut contribuer à prévenir de telles tragédies à l’avenir.

Bineta Anne : Secrétaire de direction et pionnière du progrès agricole à Matam

Bineta Anne, actuellement secrétaire de direction à l’hôpital régional de Ourossogui dans la région de Matam, incarne le dynamisme et la détermination d’une femme engagée dans le développement agricole. Sa contribution exceptionnelle en tant que figure emblématique locale dans le secteur agricole est saluée par sa gestion dévouée du réseau de Sociétés d’Intensification des Productions Agricoles (SIPA).

Engagement dans l’agriculture locale

Le mardi matin, Bineta Anne supervise la récolte à la SIPA de Thiambé, village de la commune d’Ogo. La SIPA, mise en place par le Projet de développement agricole de Matam (PRODAM), vise à contribuer à la réduction de la pauvreté dans la région en intensifiant les productions agricoles. Bineta Anne, en tant que gérante de la SIPA de Thiambé depuis 2011, a joué un rôle clé dans le succès de cette initiative.

Elle coordonne les activités de la SIPA, notamment la récolte de tomates et de gombos. Malgré les défis, comme la cherté de l’électricité affectant les chambres froides, Bineta Anne reste engagée dans la promotion d’une agriculture locale durable. Elle souligne également l’utilisation de l’énergie solaire pour faire fonctionner une des chambres froides, illustrant son engagement envers des pratiques agricoles écologiques.

Parcours professionnel et engagement communautaire

Bineta Anne, originaire de Ouakam à Dakar, a débuté son parcours professionnel en 2005 après avoir obtenu son diplôme d’assistante de direction de l’IAFP Thomas-Sankara. Ayant vécu des périodes de chômage malgré plusieurs stages, elle a saisi l’opportunité de travailler sur un projet de lutte contre la désertification lors de vacances à Thiambé, son village d’origine.

Son implication a évolué au fil des ans, passant de l’assistance dans un projet à la gestion de la SIPA de Thiambé. Sélectionnée pour ses compétences et son expérience, Bineta Anne a surmonté les critiques et doutes initiaux pour devenir la première femme à diriger une SIPA dans une région où les autres étaient dirigées par des hommes.

Un héritage durable

En tant que présidente du réseau des SIPA de la région de Matam et du département de Podor depuis 2014, Bineta Anne a continué de briser les barrières de genre et a joué un rôle majeur dans le développement agricole de la région. Sa gestion fructueuse et son leadership ont contribué à positionner la SIPA de Thiambé comme l’une des meilleures en termes de production, de fonctionnement et d’organisation.

Malgré ses succès, Bineta Anne reste humble et reconnaissante envers les femmes de la région. Elle considère que l’autonomisation des femmes dans l’agriculture est essentielle et aspire à être reconduite à son poste lors de l’assemblée générale prévue ce mois-ci.

Bineta Anne, femme mariée et mère de deux enfants, rappelle que son engagement pour le développement de Matam a élargi son réseau professionnel et lui a ouvert des opportunités à l’échelle internationale. Son histoire est un exemple inspirant d’une femme qui a réussi à concilier carrière professionnelle, engagement communautaire et responsabilités familiales.

Les feux de brousse menacent la zone pastorale de Matam : une situation préoccupante nécessitant une action concertée

Depuis l’année 2020 jusqu’à ce début d’année 2024, la zone pastorale de Matam a été gravement touchée par les ravages des feux de brousse. Selon les données recueillies, une superficie alarmante de 13 641 hectares de tapis herbacé a été dévastée par ces incendies, mettant en péril l’équilibre écologique et économique de la région.

Les responsables de l’Inspection régionale des Eaux et Forêts de Matam insistent sur la nécessité d’une action concertée pour contrer ce fléau. Selon eux, une synergie entre les services des Eaux et Forêts, les collectivités territoriales et les populations locales est fondamentale pour prévenir efficacement les feux de brousse. Ils soulignent que la prévention reste le meilleur moyen de lutte contre ces incendies dévastateurs.

Dans un contexte où le changement climatique amplifie les risques d’incendies, il devient impératif pour toutes les parties prenantes de s’engager activement dans la protection de l’environnement et la préservation des écosystèmes fragiles de la zone pastorale de Matam. La lutte contre les feux de brousse nécessite une mobilisation collective et une action résolue pour préserver les richesses naturelles de cette région.

Pénurie d’eau à Matam : Les habitants privés d’eau potable depuis 2 jours

Les habitants de la commune de Matam sont confrontés à une situation critique depuis deux jours, alors que la chaleur est intense. En effet, le seul forage qui alimente la localité est hors service, plongeant ainsi la population dans la tourmente.

Cet incident est survenu suite à un problème technique sur l’un des ouvrages de production d’eau potable. Depuis mardi, la distribution d’eau connaît des perturbations à travers tout le réseau desservi par la SEN’EAU, l’entreprise en charge de la gestion de l’eau dans la région.

En conséquence, le débit d’eau a considérablement diminué, voire s’est complètement interrompu dans certains endroits, laissant les habitants sans accès à l’eau potable. Face à cette situation, de nombreuses personnes se sont vues contraintes de se ravitailler en eau à partir du fleuve et des puits, exposant ainsi la population à des risques sanitaires accrus.

Dans un communiqué publié à cet effet, la SEN’EAU a assuré que des équipes d’intervention sont actuellement mobilisées pour remédier à la situation et rétablir l’approvisionnement en eau potable dans les meilleurs délais. Les autorités locales et les habitants restent en attente d’une résolution rapide de ce problème afin de retrouver des conditions de vie normales et sécurisées.

La Région de Matam, fierté nationale : Source inépuisable de talents et de cœurs généreux pour l’équipe nationale Sénégalaise de Football

La République du Sénégal, pays situé à l’extrême ouest de l’Afrique, est renommée pour sa diversité culturelle, sa richesse naturelle et, bien sûr, son amour inconditionnel pour le football. Parmi les régions sénégalaises qui ont constamment émergé en tant que pépinière de talents et de passion pour le football, la région de Matam se distingue comme une source inépuisable de joueurs talentueux et de cœurs généreux qui ont marqué l’histoire de l’équipe nationale sénégalaise.

Histoire du Football à Matam :

La passion pour le football est profondément enracinée dans la région de Matam. Depuis des décennies, les jeunes talents émergent des quartiers, des villages et des écoles de la région, contribuant de manière significative au développement du football local. Des tournois inter-quartiers aux compétitions scolaires, Matam a toujours été le terreau fertile où le rêve de devenir un joueur de football professionnel prend vie.

Les Légendes de Matam dans le Football Sénégalais :

Matam a été le berceau de plusieurs légendes du football sénégalais qui ont laissé une empreinte indélébile sur l’histoire de l’équipe nationale. Des noms tels que celui du défenseur emblématique Mamadou Diouf, originaire de Matam, résonnent encore dans le cœur des supporters. Ces joueurs ont non seulement représenté fièrement le Sénégal sur la scène internationale mais ont également inspiré les générations futures de jeunes footballeurs de Matam.

Les Clubs Locaux comme Catalyseurs de Talent :

Les clubs de football locaux à Matam jouent un rôle crucial dans l’identification et le développement des jeunes talents. Les entraîneurs dévoués travaillent sans relâche pour affiner les compétences des joueurs, leur inculquant des valeurs telles que la discipline, le travail d’équipe et le respect. Ces clubs sont souvent le premier tremplin pour les footballeurs talentueux de Matam avant de rejoindre des équipes de niveau national.

Engagement Communautaire et Solidarité :

La région de Matam est également saluée pour son engagement communautaire et sa solidarité envers ses footballeurs. Les familles, les amis et les voisins se rassemblent pour soutenir financièrement et émotionnellement les jeunes joueurs, créant ainsi une atmosphère favorable à l’épanouissement du talent. Cet esprit de solidarité a contribué à forger des liens durables entre les joueurs et la communauté, renforçant le tissu social de la région.

La région de Matam continue de briller comme une étoile dans le firmament du football sénégalais. Son histoire riche, ses légendes emblématiques, ses clubs locaux dynamiques et son engagement communautaire font de Matam une source inestimable de talents et de cœurs généreux pour l’équipe nationale sénégalaise de football. Alors que de nouveaux talents émergent et que l’héritage se perpétue, Matam reste un phare de fierté nationale, rappelant au monde que le Sénégal puise sa force et son amour du football de ses régions dynamiques et passionnées.

Matam, Sénégal : Appel aux collectivités et entreprises pour soutenir l’alphabétisation des jeunes et des adultes

L’Inspecteur d’Académie de Matam, le Docteur Mbaye Babou, a lancé un appel aux collectivités territoriales et aux entreprises pour soutenir l’alphabétisation des jeunes et des adultes dans la région. S’exprimant lors d’un forum sur l’équité des langues nationales à Ourossogui, le Dr Babou a souligné l’importance de l’implication des autorités locales et des entreprises pour renforcer ce système d’alphabétisation.

Le Dr Babou a mis en avant les avantages pratiques de l’alphabétisation, soulignant que les agriculteurs, par exemple, pourraient améliorer leur production, accéder à des opportunités de crédits, lire et traiter leurs affaires de manière autonome. Il a ainsi plaidé en faveur du soutien des autorités locales, des partenaires, et des entreprises pour renforcer ce système d’alphabétisation.

Mobilisation citoyenne à Matam : Formation de relais pour encourager le retrait des cartes d’électeur

Dans le cadre du programme « Nietti Elections » financé par le National Democratic Institute (NDI), quinze (15) relais citoyens ont été formés à Matam pour jouer un rôle crucial dans la sensibilisation sur le retrait des cartes d’électeur en préparation de l’élection présidentielle prévue le 25 février 2024. Cette initiative vise à assurer une participation active des citoyens et à encourager une présence massive aux urnes.

Ousmane Ba, observateur à long terme (OLT) du programme dans la région de Matam, a souligné l’importance de cette formation des relais citoyens issus des trois départements de Matam, Kanel, et Ranérou. Ces relais auront pour mission principale de sensibiliser la population sur l’importance du retrait des cartes d’électeur en vue de l’élection présidentielle.

La campagne de sensibilisation débutera le 25 janvier et se poursuivra jusqu’à la veille de l’élection présidentielle, le 24 février. Les relais citoyens auront également pour responsabilité de cibler les primo-votants, les jeunes et les femmes, les encourageant à retirer leurs cartes pour garantir une participation massive.

Cette mobilisation citoyenne est cruciale dans le contexte des élections présidentielles, et elle démontre l’engagement de la société civile à jouer un rôle actif dans le renforcement de la démocratie au Sénégal. Alors que la date du scrutin approche, cette initiative contribuera à créer une conscience collective sur l’importance du processus électoral et à encourager la pleine participation des citoyens dans le choix de leur leader.

Déficit d’enseignants à Matam au Sénégal : Une conséquence du taux élevé des départs, selon un inspecteur

La région de Matam au Sénégal fait face à un déficit d’enseignants, et selon l’inspecteur Serigne Bâ, cette situation découle du fait que la région est considérée comme une zone de départ. Il explique que de nombreux enseignants souhaitent être affectés dans des régions offrant davantage d’opportunités pour la poursuite de leurs études, ce qui entraîne un taux élevé de départs chaque année.

Lors d’une rencontre organisée par des enseignants de la région, Serigne Bâ a souligné que le phénomène des départs massifs est la principale cause du déficit d’enseignants à Matam. Pour pallier ce manque, des classes spéciales ont été créées afin de garantir des conditions d’études optimales pour les élèves.

L’inspecteur d’académie, Mbaye Babou, a également évoqué la forte demande en construction d’écoles dans la région, soulignant que l’initiative des classes spéciales vise à maintenir un enseignement de qualité malgré les défis liés aux départs fréquents.

Il est à noter que la région de Matam a enregistré plus de 300 départs d’enseignants pour seulement 31 arrivées à la rentrée des classes, une réalité attribuée au mouvement national annuel des enseignants. Cette situation met en lumière les défis persistants auxquels est confronté le secteur de l’éducation au Sénégal, en particulier dans les régions considérées comme des zones de départ.

Benno Bokk Yakarr département de Matam déclaration liminaire

Dans le cadre de la préparation de l’élection présidentielle du 25 février 2024, les reponsables politiques de la Coalition Benno Bokk Yaakar du département de Matam, sous la conduite du Coordonnateur, l’honorable député Farba NGOM, ont organisé une première émpe d’une tournée politique dans les communes d’Ogo, Matam, Ourossogui, Bokidiawé, Ninjilone, Thilogne et Nabadji.

La tournée a débuté par des visites aux Imams et Oulémas qui ont formulé des prico pour notre cher pays, le Sénégal, pour Son Excellence le Président de la République qui arrive en fin de mission à la tête du Sénégal. Ces érudits du Fouta ont aussi prié pour le Premier Ministre, Amadou BA, candidat de la Coalition BBY à l’élection présidenticle du 25 février 2024.

La coordination départementale BBY de Matam a rencontré les populations du département de Matam, des contrées les plus reculées, du « diéry » au « walo » en passant par le « diediegol » où elle a rendu visite à d’autres chefs religieux, notables et autorités coutumières. Ces populations ont renouvelé leur engagement à ceuvrer pour le triomphe des idéaux du Président Macky Sall.

La tournée a été l’occasion de remercier les militants du département pour leur engagement toujours renouvelé aux côtés de Son Excellence Macky SALL qui a le Fouta cheville au corps, car il s’agissait aussi de remobiliser et de redynamiser la base affective du Chef de l’Etat.

La Coordination a mis en exergue les nombreuses réalisations du Président de la République, avec notamment l’hôpital de niveau 2 des Agnams, la route nationale Ndioum-Ourossogui- Bakel, les ponts, les infrastructures du PUDC et du PUMA, l’électrification rurale, l’accès à l’eau potable qui ont toujours été des préoccupations vitales pour les populations de Matam. Ces réalisations et d’autres témoignent à suffisance de l’attachement du Président
SALL au Fouta.

La décision prise de relever le plateau technique des établissements de santé de la région et la construction d’un nouvel établissement hospitalier d’un coût de 22 milliards de francs à Ourossogui dont les travaux sont en phase d’achèvement entre dans la même logique. Il s’y ajoute la réalisation du projet ambitieux de l’aérodrome d’Ourossogui pour un coût de 14 milliards dont les travaux sont en cours constitue un autre acquis qui témoigne de la volonté du Président Macky SALL de faire de Matam une région émergente.

Le désenclavement du Dandé maayo, une vieille doléance, sera bientôt un vieux souvenir. En effet, une route, longue de 240 Kilomètres avec une douzaine de ponts et une piste de désenclavement de 55 Kilomètres d’un coût de 40 milliards de francs, va sortir les populations du Walo de l’isolement. Au nom de toutes ces réalisations, les populations de Matam, derrière leurs responsables, au premier rang desquels l’honorable député Farba Ngom.

Par ailleurs, après avoir attentivement écouté les doléances des populations, la Coordination s’est engagée à leur apporter tout son soutien et à être leur interlocuteur auprès ces autorités compétentes pour une prisen ourse diligente de leurs préoccupations quI autonor la plupar inscrites dans les programmes en cours de l’Etat. Déjà en ce qui concerne autonon: sation des femmes, la coordination ne seront les populations de la mise en place d’une ligne de financement de 500 milion informe vaste programme de capacitation des cibles. issi pour l’emploi des jeunes, 220 postes ont été mis à la disposition de la jeunesse et les com.. sont en cours d’élaboration. Une enveloppe financière de 50 millions a été octroyée au 4SC des Communes visitées, aux conducteurs de motos Jakartas et aux chauffeurs du département de Matam. Egalement, la coordination s’est engagée à enrôler plus de 10.000 ménages dans le programme de Couverture Maladie Universelle (CMU).Mais pour la circonstance, porteurs d’un message d’unité et d’ouverture, les leaders de la coalition ont apporté des solutions concrètes à certaines demandes des populations.

Par exemple, dans le domaine de la santé, ils ont apporté une contribution financière à la construction de plusieurs infrastructures à Hamarabé, à Taiba, à Thiehel et à Kawel…t ont offert des ambulances à plusieurs postes et cases de santé comme à Ourossogui, Dondou,
Hamarabe, Nguigjilone et Taiba.

La délégation a tenu aussi à informer les citoyennes et citoyens de la région de Matam des importantes décisions prises au sein des instances régulières de la Grande coalition dans le cadre de l’élection présidentielle de février 2024.

C’est pourquoi, la deuxième étape de la tournée de la coordination départementale se fera très prochainement dans les autres communes ou des réponses appropriées seront apportées aux doléances des populations. Nous invitons tous les responsables et les militants de la grande Coalition BBY d’ici et d’ailleurs, à emprunter cette belle et fructueuse démarche de rencontre et de soutien aux populations de notre pays, gage d’une belle victoire à l’élection présidentielle dès le premier tour.
La tournée a été un moment de mobilisation exceptionnelle, de ferveur militante. d’écoute et de communion sous la conduite du Coordonnateur départemental, l’infatigable député Farba
Ngom.

Les responsables du département de Matam avec tous les segments du parti : les jeunesses républicaines, les femmes et les sages, réaffirment leur fidélité et leur indéfectible engagement derrière l’honorable député Farba NGOM, Coordonnateur départemental et Secrétaire national Chargé de l’organisation et de la mobilisation du parti. Ils lui expriment leur soutien sans faille et lui adressent ses vives félicitations pour le succès de la tournée départementale et réitèrent leur détermination à faire triompher le candidat Amadou BA au soir du 25 février 2024. Nous vous remercions de votre aimable attention.
Fait et passé à Dakar , ce 09-01-2024

Matam : le Saems et le Cusems observent une grève totale et exigent le départ de l’inspecteur

En désaccord avec l’inspecteur de l’académie, les enseignants de la région de Matam ont mis leur menace de grève en exécution. Ils exigent, en plus du refus d’entrer dans les salles de cours, le départ de Mbaye Babou, leur autorité académique avec qui ils ne sont plus en odeur de sainteté.

Ils ont été surpris de voir des ponctions sur leurs salaires de la fin de ce mois, en réponse à la grève contre le redéploiement d’un des leurs, le mois dernier. Les enseignants de Matam, réunis autour des syndicats Saems et Cusems, observent une journée de grève ce mardi 5 décembre 2023 pour dénoncer les pratiques de leur autorité académique.

Dans le communiqué conjoint dont SeneNews a une copie, les camarades de Djibril Doumbouya (Saems) et Mamoudou Sy (Cusems) s’insurgent contre les « ponctions abusives et répétées sur les salaires des agents, les redéploiements abusifs et arbitraires faisant fi des principes sacro-saints des règles de gestion démocratique du personnel, la discrimination et les accusations infondées à l’endroit de son personnel par des lettres-circulaires impopulaires ; des dysfonctionnements dans le pilotage des PHARES ».

En sus de la restitution des sommes défalquées sur leurs salaires, les enseignants de Matam exigent « le départ de Monsieur l’Inspecteur d’académie au regard des nombreuses difficultés et autres perturbations occasionnées depuis son arrivée à la tête de cette académie ».

Pour y parvenir, ils comptent sur « le boycott des PHARES et de tout le processus qui l’accompagne (évaluations standardisées au niveau des zones, participation aux cellules zonales, proposition de sujets pour les compositions zonales dans l’académie) » mais également « La restitution de toutes les heures supplémentaires dans l’académie et le refus d’effectuer tous les compléments horaires qui ne respectent pas la distance réglementaire ».

Senenews

« La soif d’équité et de justice transcende les clivages sociaux et politiques », (Khalifa Ababacar Sall)

En  tournée à Matam depuis quelques jours, le leader de Taxawu Sénégal,  Khalifa Sall,  dont le cortège a été immobilisé hier par la gendarmerie de Ourossogui, en relation avec un « arrêté préfectoral » interdisant toute circulation de cortège, vient encore de subir un autre revers. 

Cette fois-ci, c’est à l’entrée de la ville de Matam, que le déclaré candidat à la candidature à la Présidentielle de 2024 a vu son cortège empêché de circuler par la police. Contre toute attente, le responsable politique, accompagné de toute sa délégation, a pris l’option de rallier la ville à pieds afin de rencontrer ses partisans. 
Dénonçant les « fouilles et contrôles injustifiés » des forces de l’ordre, le leader de Taxawu Sénégal  annonce adopter une attitude de sérénité face aux différentes exactions dont il fait l’objet. 
Pour Khalifa Sall, « la détermination des populations de Matam défie toute tentative d’intimidation. L’adhésion massive des Sénégalais à notre candidature révèle un désir profond de changement, une soif d’équité et de justice qui transcendent les clivages sociaux et politiques. C’est l’émergence d’une force collective, unie dans la quête d’un avenir radieux et porteur d’espoir ».

Ranérou : un feu emporte environ 100 hectares, des cases, des hangars et une salle de classe à Diongré

Un feu de brousse s’est déclaré à Diongré, dans la commune de Vélingara-Ferlo, dans le département de Ranérou (nord-est), emportant environ 100 hectares de végétation, a appris l’APS du service des eaux et forêts de Matam (nord-est), dimanche.

Les flammes ont également ravagé des cases en banco, des hangars et une salle de classe de l’école primaire en abri provisoire, a indiqué le capitaine Chérif Diallo de l’inspection régionale des eaux et forêts de Matam.

 »L’incendie a débuté, samedi à 5 heures du matin, mais les agents des eaux et forêts n’ont été informés que vers 12 heures 30 minutes. Pour les dégâts, nous avons noté des cases en bacon, des hangars et une classe en abri provisoire de l’école élémentaire du village, qui ont été emportés, de même que le tapis herbacé qui a été brûlé », a-t-il dit.

Après avoir été informés de l’incendie, des agents du service des eaux et forêts se sont rendus sur les lieux avec des citernes. Sur place, ils ont été aidés dans leur tâche par les populations pour éteindre le feu.

C’est vers 17 heures que le feu a été maîtrisé, souligne le capitaine Diallo. Citant des témoins trouvés sur place, il a indiqué que ‘’le feu a été aperçu entre 3 et 4 heures du matins, dans le village de Payer, une localité du département de Koumpentoum, dans la région de Tambacounda ».

 »Mais, c’est seulement quand le feu est arrivé à hauteur du village de Diongré que les populations ont alerté le service des eaux et forêts de Matam », a-t-il expliqué.

 »Nous lançons un appel solennel à toute la population pour une bonne collaboration afin de combattre les feux de brousse qui causent d’importants dégâts. Si cette tendance continue, avertit il, les statistiques annuelles pourront dépasser de loin celles enregistrées l’année passée. »

Aps

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