Linguère et Dahra : mauvaise nouvelle pour la quarantaine de manifestants arrêtés, dont une enseignante qui allaite son bébé

La situation reste tendue entre Linguère et Dahra après les récentes manifestations contre le report de la présidentielle, qui ont entraîné l’arrestation d’environ quarante personnes. Ces manifestants, dont une enseignante qui allaite son bébé, devraient être présentés devant le parquet ce lundi, avec des charges qui pèsent lourdement contre eux.

Les autorités les accusent de participation à une manifestation non autorisée, ayant conduit à des affrontements avec les forces de l’ordre et causant des dommages matériels ainsi que des blessures à des particuliers. Ces accusations sont jugées « assez sérieuses » par le représentant d’Amnesty International à Dahra Djolof, Aly Ndiaye.

Les manifestants interpellés ont été placés en garde à vue, répartis entre le commissariat de Linguère et la brigade de gendarmerie de Dahra Djolof. Parmi eux se trouvent une dizaine d’enseignants, dont une professeure du lycée de Linguère, anciennement le CEM Alboury Ndiaye, qui est également une mère allaitante.

Ces arrestations ont provoqué la colère des syndicats d’enseignants locaux, membres du collectif « Aar sunu élection », qui conteste vigoureusement le report de la présidentielle. En signe de protestation, ces syndicats ont décidé de bloquer le secteur éducatif en entamant dès ce lundi un mouvement d’humeur de trois jours, comprenant une grève, un débrayage et une Assemblée générale.

Cette situation souligne les tensions persistantes autour du processus électoral au Sénégal et met en lumière les défis auxquels sont confrontés ceux qui choisissent de manifester leur désaccord de manière pacifique.

Mauvaise nouvelle pour Ndiack Lakh : Recalé après le contrôle des parrainages

Ndiack Lakh, le leader de PÉNC, se retrouve dans une situation difficile après les opérations de contrôle des parrainages. Sa participation en tant que candidat à l’élection présidentielle de 2024 prend fin à la suite de son élimination.

L’ingénieur civil des mines n’a pas réussi à passer le cap du parrainage, ayant validé seulement 20 377 parrainages. Cette nouvelle élimination souligne les défis et la compétitivité accrue auxquels sont confrontés les candidats lors du processus de contrôle des parrainages pour les élections présidentielles à venir.

Mauvaise nouvelle pour Birima Mangara : Recalé après le contrôle des parrainages

Birima Mangara, ancien ministre du Budget de la République du Sénégal de 2014 à 2019, fait face à une mauvaise nouvelle dans sa quête présidentielle. À l’issue des opérations de contrôle des parrainages, sa participation en tant que candidat à la présidentielle de 2024 prend fin.

L’ancien ministre, qui avait annoncé sa candidature le jeudi 27 septembre 2023 sous la bannière de la coalition « Andaat Défar Senegal » et du parti UDP-Kiraay (Union pour la Démocratie et le Progrès, Kiraay), n’a réussi à obtenir que 26 701 parrainages.

Cette nouvelle élimination souligne la compétition intense et la rigueur des critères imposés par le Conseil constitutionnel lors du processus de contrôle des parrainages pour les candidats à la présidentielle de février 2024.

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