Mbadakhoune : Les populations de Palado 2 dans la rue pour réclamer de l’électricité

Les habitants de Palado 2, dans la commune de Mbadakhoune, région de Kaolack, sont descendus dans la rue pour exiger l’électrification de leur village. Cette marche pacifique reflète la frustration grandissante des résidents face à ce qu’ils considèrent comme une injustice persistante.

Située à seulement 5 km de Kahone, où se trouve une centrale électrique, la localité de Palado 2 se voit privée d’un accès crucial à l’électricité. Mame Birame Diouf, porte-parole des autochtones, exprime l’indignation des villageois : « Nous avons une population estimée à 1 087 habitants qui utilisent des bougies et des lampes à pétrole pour éclairer leurs maisons. Les élèves se débrouillent avec les moyens du bord, la plupart avec des lampes solaires », déclare-t-il avec amertume.

La situation est d’autant plus exaspérante pour les résidents, qui voient des ressources énergétiques à proximité sans pouvoir en bénéficier. Pour Mame Birame Diouf, cette situation résulte d’une négligence flagrante de la part des autorités locales, en particulier le maire, qu’il accuse de manque de considération pour les besoins essentiels de ses administrés.

« Nous vivons dans des conditions difficiles, alors que nous devrions bénéficier des mêmes services que les autres localités plus proches des infrastructures énergétiques », ajoute-t-il. Les manifestants espèrent que cette mobilisation attirera l’attention des autorités compétentes et entraînera une action rapide pour résoudre cette privation d’électricité qui affecte leur quotidien.

La marche de Palado 2 met en lumière les disparités persistantes dans l’accès aux services de base et l’importance de l’égalité des infrastructures pour tous les citoyens. Les habitants attendent désormais une réponse concrète de la part des responsables municipaux et des autorités régionales pour mettre fin à cette situation injuste.

La commune de Mbadakhoune inaugure une maison dédiée aux femmes

À l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, la commune de Mbadakhoune au Sénégal a inauguré une « maison de la femme » d’une valeur de 75 millions de FCFA. Cette infrastructure, financée pour un coût total de 75 millions de francs CFA, vise à devenir une plateforme de services offrant aux femmes la possibilité de se former dans des activités génératrices de revenus.

Le président du conseil départemental de Guinguinéo, Pape Malick Ndour, qui est également ministre de la Jeunesse, de l’Entreprenariat et de l’Emploi, a souligné que cette maison de la femme sera un espace où les femmes pourront acquérir des compétences et participer à des activités économiques.

En plus de cette infrastructure, Pape Malick Ndour a annoncé la mise en place de banques céréalières. Ces banques céréalières seront constituées de « magasins témoins » où les femmes auront la possibilité d’échanger des biens et services qu’elles produiront elles-mêmes.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre des efforts visant à autonomiser les femmes sur le plan économique et social, renforçant ainsi leur rôle dans le développement de la communauté.

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