Immigration irrégulière à Mbour : Le préfet Amadou Diop plaide pour l’installation d’une base marine

À l’occasion de la cérémonie du défilé du 4 avril 2025 à Mbour, marquant la célébration de la fête de l’indépendance du Sénégal, le préfet Amadou Diop a exprimé de vives préoccupations face à l’ampleur persistante du phénomène de l’immigration irrégulière. Profitant de la solennité de l’événement, le représentant de l’État a appelé à une intensification des moyens de lutte, notamment par l’installation d’une base marine dans la localité.

S’exprimant à la fin des festivités, le préfet a mis en lumière les efforts déjà consentis par les autorités pour contrer ce fléau. Il a salué le travail du comité de lutte contre l’immigration clandestine, mis en place par le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique à la suite du tragique chavirement d’une pirogue ayant coûté la vie à une vingtaine de personnes. Ce comité, actif depuis le début de l’année 2025, a misé sur des stratégies de sensibilisation et de prévention.

« Quand on parle de l’immigration clandestine, il faut féliciter la gendarmerie, mais aussi toutes les forces de défense et de sécurité qui luttent quotidiennement pour freiner ce fléau », a souligné le préfet, insistant sur la constance et l’efficacité des actions menées sur le terrain.

Le bilan de ces interventions est éloquent. De janvier à début avril 2025, au moins 500 candidats à l’immigration irrégulière ont été interceptés grâce à l’action conjointe de la gendarmerie et d’autres services de sécurité. Ce chiffre témoigne de l’ampleur du phénomène, mais aussi de la vigilance accrue des forces de l’ordre.

Au-delà des mesures sécuritaires, Amadou Diop a insisté sur la nécessité d’une synergie entre les autorités et les populations locales. Il a invité les habitants à signaler toute activité suspecte, en particulier autour des plages ou dans les maisons abandonnées, souvent utilisées comme points de départ par les candidats à l’émigration.

Dans cette dynamique, le préfet a aussi salué le rôle des relais communautaires, notamment les délégués de quartiers et les chefs de village, dans les campagnes de sensibilisation menées auprès des jeunes. « Et au-delà de ce plaidoyer, nous continuons la sensibilisation à travers les délégués de quartiers, les chefs de village, pour une plus grande collaboration des populations dans la lutte contre l’immigration clandestine », a-t-il conclu.

Mbour : un immeuble de Luc Nicolaï sera mis en vente aux enchères publiques le 17 avril prochain

Un immeuble appartenant au promoteur de lutte Luc Nicolaï, situé à Saly Portudal, dans la région de Mbour, sera mis en vente aux enchères publiques le jeudi 17 avril à partir de 08 heures. Cette procédure judiciaire a été ordonnée par le juge des criées du tribunal de grande instance de Mbour, à la demande de l’hôtelier Bertrand Touly, rapporte le journal Enquête.

Le bien en question, enregistré sous le titre foncier 3498/MB, fait l’objet d’une saisie résultant d’un contentieux judiciaire lié à une affaire de trafic de drogue dans laquelle Luc Nicolaï avait été impliqué et condamné en 2017. Cette vente aux enchères vise à couvrir les dommages et intérêts dus à Bertrand Touly.

L’affaire remonte à 2012, lorsqu’un scandale éclate à Saly impliquant le promoteur de lutte. Luc Nicolaï avait été accusé d’avoir introduit de la drogue dans les bureaux de Bertrand Touly, propriétaire du Lamantin Beach Hôtel. Ce dossier avait entraîné une longue bataille judiciaire, aboutissant à la condamnation de Nicolaï en 2017 par la Cour d’appel de Saint-Louis. Il avait écopé d’une peine de cinq ans de prison, dont un an avec sursis, et d’une amende de 300 millions de FCFA à verser à Bertrand Touly.

Ne s’étant pas acquitté du paiement de cette somme, la justice a procédé à la saisie de son immeuble afin de couvrir la dette. Cette vente judiciaire marque un nouveau tournant dans cette affaire qui a secoué le monde du sport et des affaires au Sénégal.

Mbour / Nécrologie : La communauté mandingue perd l’un de ses gardiens du patrimoine culturel

La communauté mandingue, et plus largement tout le Sénégal, vient de perdre ce jour l’un de ses plus éminents gardiens du patrimoine mandingue. Selon une source digne de foi, en l’occurrence Dame Seck, inspecteur de l’éducation, il s’agit de Daouda Daffé, figure emblématique de la ville de Mbour. Il laisse derrière lui un héritage culturel inestimable, nourri par la profondeur de ses savoirs et la richesse de ses pratiques ancestrales.

Artiste virtuose du tam-tam, il maîtrisait le “Jambadoŋ”, la danse aux feuilles, avec une dextérité rare. À chaque battement, il insufflait une mémoire vivante, une histoire transmise de génération en génération. À travers son art, il était un véritable passeur de traditions, un conteur des âmes et des époques, ancrant ainsi la culture mandingue dans la conscience collective.

Au-delà de son talent musical, Daouda Daffé s’est distingué par son engagement indéfectible en faveur de la perpétuation des rites initiatiques, notamment celui de la circoncision traditionnelle, qu’il considérait comme un fondement structurant de l’identité et de la transmission des valeurs au sein de la société. Il savait que ces pratiques rituelles ne sont pas de simples vestiges du passé, mais des piliers de l’éducation et de la cohésion sociale, reliant les générations et fortifiant les liens communautaires.

Homme de sagesse et de parole, il a su défendre et valoriser ces traditions dans un monde en constante mutation, convaincu que l’équilibre entre modernité et héritage ancestral est la clé d’un développement culturel harmonieux. Son décès est une grande perte pour la communauté de Mbour et pour tous ceux qui reconnaissent la valeur inestimable des traditions orales et artistiques africaines.

C’est tout un Sénégal qui prie pour que son âme repose en paix et que son œuvre continue d’inspirer ceux qui, après lui, auront la charge de porter haut l’étendard de notre patrimoine.

À noter que la prière mortuaire est prévue demain à 11 heures à la mosquée près du terrain Super Rail, après le poste Courant, suivie de l’inhumation à Darou Salaam.

Mbour-Malicounda : Soulagement des populations après l’intervention musclée de la gendarmerie contre un centre QNET

Un vent de soulagement souffle sur Malicounda Carrefour, à Mbour, après l’opération coup de poing menée par la gendarmerie contre un centre affilié à QNET. Ce lundi 3 mars 2025, aux environs de 17 heures, les forces de l’ordre ont délogé plusieurs individus occupant un immeuble du quartier sous prétexte de formations professionnelles.

Depuis plusieurs jours, les résidents de Malicounda Carrefour exprimaient leur inquiétude face à l’afflux massif d’individus venus de diverses régions du pays. Selon plusieurs témoignages, ces personnes semblaient manipulées et engagées dans une activité aux contours flous. Un véritable « lavage de cerveau », dénoncent certains riverains, qui craignaient une arnaque déguisée sous couvert de formation.

Déjà pointée du doigt au Sénégal, QNET est accusée de pratiquer un système de vente pyramidale assimilable à une escroquerie de type Ponzi. À plusieurs reprises, ses activités ont suscité des plaintes et des poursuites judiciaires dans différentes localités. Ses recruteurs promettent souvent des opportunités d’affaires lucratives, mais plusieurs témoignages font état de pertes financières importantes pour les jeunes enrôlés.

Face à l’escalade des tensions, les autorités ont réagi avec fermeté. La gendarmerie de Mbour a mobilisé plusieurs véhicules 4×4 et un grand nombre d’hommes pour mener l’opération. L’intervention s’est soldée par de nombreuses arrestations, nécessitant plusieurs rotations des forces de l’ordre pour transporter les interpellés vers les brigades de gendarmerie.

L’opération a été accueillie avec satisfaction par les habitants, qui redoutaient que la présence de ce centre déstabilise la tranquillité du quartier et expose la jeunesse locale à une arnaque d’envergure. Beaucoup espèrent désormais que cette action des forces de l’ordre sonnera la fin des agissements de QNET dans la région de Mbour.

Français tué Mbour par un malade mental : Ansoumana DIONE indexe l’absence de politique de santé mentale au Sénégal.

Ce drame si regrettable est survenu ce mercredi 05 février 2025 à Mbour. Un malade mental qui poignarde à mort un ressortissant français, laissant une épouse déboussolée. Pourtant, selon les informations distillées dans la presse, elle n’avait cessé d’alerter les autorités administratives et la police. Malheureusement, l’irréparable s’est produit et personne ne sait à qui le prochain tour. En fait, ce régime du Président Bassirou Diomaye FAYE ne s’intéresse pas, du tout, aux multiples problèmes des malades mentaux et des toxicomanies. Jusqu’ici, notre pays ne dispose pas de politique de santé mentale. Paradoxalement, cet élément ne figure même pas dans leur référentiel « Sénégal 2050 ».

Comment dans un pays normal comme le Sénégal, en ce début du 21e siècle, la presque totalité des grandes villes ne dispose pas de services psychiatriques. Et, l’accès aux traitements et notamment aux médicaments, constituent de vrais casse-têtes pour les familles concernées. Pire, le Sénégal demeure et reste confronté à un déficit criard de personnels soignants : psychiatres, psychologues, entre autres, ce qui rend presque impossible la prise en charge adéquate des personnes atteintes de maladies mentales et victimes de toxicomanies. De plus en plus, les troubles mentaux gagnent de l’ampleur dus à plusieurs facteurs dont le chômage, les accidents de la route, la drogue, etc.

Attention, le régime en place a beaucoup intérêt à intégrer cette question essentielle dans leur priorité. Si le capital humain est le maillon sur lequel ces nouvelles autorités comptent véritablement pour faire développer le Sénégal, il va falloir obligatoirement qu’elles revalorisent la santé mentale et la lutte contre l’usage abusif de l’alcool et de la drogue. Malheureusement, le Ministère de la Santé et de l’Action Sociale, sous la conduite du Ministre Ibrahima SY et de son équipe, n’a aucune vision par rapport à l’état de santé mentale des sénégalais. Heureusement qu’il existe l’Association Sénégalaise pour le Suivi et l’Assistance aux Malades Mentaux (ASSAMM) qui fait un excellent travail.

Le 06 février 2025,
Ansoumana DIONE, Président de l’Association Sénégalaise pour le Suivi et l’Assistance aux Malades Mentaux (ASSAMM) – Tel : 77 550 90 82 – 70 745 88 47

Mbour : Braquage à main armée à l’hôtel Riu Baobab, un coup dur pour la sécurité touristique

Dans la nuit du samedi 18 janvier 2025, l’hôtel Riu Baobab, situé à Pointe Sarène, Mbour, a été la cible d’une attaque à main armée, rapportent des sources locales. Ce réceptif hôtelier de renom, l’un des plus prisés de la petite côte, accueille régulièrement des touristes étrangers, notamment via des vols charters européens.

Cet acte criminel, qui a vu une importante somme d’argent emportée par des hommes armés, suscite des inquiétudes quant à la sécurité des établissements touristiques au Sénégal. Jusqu’ici épargné par de tels incidents, le Riu Baobab jouissait d’une réputation de calme et de fiabilité, attirant un grand nombre de visiteurs étrangers.

L’absence de blessés lors de cet événement est à souligner, mais l’impact psychologique de cette attaque pourrait affecter la perception des touristes sur la sécurité au Sénégal, notamment dans une région réputée pour son attractivité touristique.

La gendarmerie est intervenue rapidement, confirmant son engagement à sécuriser la zone et à retrouver les auteurs de ce braquage. Cependant, cet incident met en lumière la nécessité de renforcer les dispositifs de sécurité dans les zones touristiques stratégiques.

Le tourisme est un secteur clé pour l’économie sénégalaise, et les hôtels comme le Riu Baobab jouent un rôle central dans l’attractivité internationale du pays. Ce braquage risque de porter un coup à la confiance des touristes et des voyagistes, qui pourraient s’interroger sur la capacité des autorités à assurer leur sécurité.

Face à cet incident, il devient impératif pour les gestionnaires d’hôtels et les autorités locales d’envisager des mesures proactives, telles que :

  • L’augmentation de la surveillance dans les réceptifs touristiques.
  • L’installation de systèmes de sécurité avancés, incluant des caméras et des alarmes.
  • Une collaboration renforcée avec les forces de l’ordre pour anticiper et dissuader de tels actes.

La réaction rapide et efficace des autorités sera déterminante pour rétablir la confiance des visiteurs et préserver l’image de la petite côte comme une destination touristique sûre et accueillante.

Mbour : Une tentative de trafic de drogue déjouée à la prison grâce à la vigilance des gardes pénitentiaires

La vigilance des agents pénitentiaires de la maison d’arrêt et de correction de Mbour a permis de déjouer une tentative audacieuse d’introduction de drogue dans l’établissement carcéral. Lors d’une fouille de routine, deux cornets de chanvre indien ont été découverts, savamment dissimulés dans un plat contenant deux poulets. Ce repas, destiné à un détenu, devait servir de couverture à cet acte illicite.

Le livreur du colis, identifié comme étant A. Wagne, a immédiatement été interpellé par les forces de l’ordre. Il a été placé en garde à vue au commissariat central de Mbour, où une enquête a été ouverte pour élucider les circonstances de cette tentative de trafic. L’opération est menée sous la supervision du commissaire Bara Niang, qui a réaffirmé l’engagement des autorités à lutter contre ce type d’infractions au sein des établissements pénitentiaires.

Par ailleurs, le détenu destinataire présumé de cette livraison illicite sera extrait de sa cellule ce jeudi pour être entendu par les enquêteurs de la Police judiciaire. L’objectif est de déterminer son implication éventuelle et d’identifier d’éventuels complices impliqués dans cette affaire.

Cet incident souligne l’ingéniosité déployée par certains individus pour contourner les règles de sécurité, mais aussi l’importance de la rigueur et de la vigilance des gardes pénitentiaires. La maison d’arrêt et de correction de Mbour renforce ainsi son dispositif de contrôle afin de prévenir toute tentative similaire à l’avenir.

Mbour : Une importante saisie de chanvre indien dans la nuit du Nouvel An

L’année 2025 démarre sous le signe de la vigilance et de l’action pour les forces de l’ordre. Dans un communiqué de la police nationale, il a été révélé que l’Office central de répression du trafic illicite de stupéfiants (OCRTIS) de Mbour a réalisé une saisie majeure de chanvre indien dans la nuit du 1er janvier.

Aux environs de 2 heures du matin, les agents de l’OCRTIS ont intercepté une cargaison de 385 kg de chanvre indien, soigneusement emballée en 11 colis. La drogue était transportée sur deux charrettes à travers la brousse de Fadial, une zone réputée pour ses passages discrets. Face à l’intervention des forces de l’ordre, les convoyeurs ont pris la fuite, abandonnant leur marchandise sur place.

Cette saisie est le fruit d’une vaste opération de patrouille menée dans les localités de Joal, Fadial, Nguéniène et Thiadiaye. L’opération, débutée le 31 décembre 2024, avait pour objectif de renforcer la sécurité et de lutter contre les réseaux de trafic de drogue, particulièrement actifs dans cette région.

Selon les autorités, l’interception de cette cargaison illustre l’efficacité des dispositifs mis en place pour contrer les trafics illicites, surtout en cette période de festivités où les criminels cherchent souvent à écouler de grandes quantités de drogue.

Alors que la cargaison est désormais sous scellé, une enquête a été ouverte pour identifier et arrêter les individus impliqués dans ce trafic. Les forces de l’ordre restent déterminées à démanteler les réseaux opérant dans la région.

Dans son communiqué, la police nationale a réaffirmé son engagement à protéger les populations des effets dévastateurs de la drogue. Elle a également appelé les citoyens à collaborer avec les autorités en signalant tout comportement suspect.

Saisie record à Mbour : 385 kg de chanvre indien interceptés par l’OCRTIS dans la brousse de Fadial

L’année 2025 commence avec une importante opération menée par les forces de l’ordre sénégalaises. Dans la nuit du 1er janvier, les agents de l’Office central de répression du trafic illicite de stupéfiants (OCRTIS) de Mbour ont intercepté une cargaison de 385 kg de chanvre indien, marquant un coup dur pour les trafiquants.

Aux alentours de 2 heures du matin, dans la brousse de Fadial, les forces de l’ordre ont découvert 11 colis de chanvre indien, soigneusement dissimulés et transportés sur deux charrettes. À l’approche des forces de l’ordre, les convoyeurs ont abandonné la marchandise et pris la fuite, laissant derrière eux ce qui constitue l’une des plus grandes saisies enregistrées dans la région.

Cette interception fait suite à une patrouille intensive menée dans les zones de Joal, Fadial, Nguéniène et Thiadiaye. L’opération, initiée dès le 31 décembre 2024, visait à assurer la sécurité des populations tout en ciblant les réseaux de trafic de stupéfiants, particulièrement actifs dans ces localités.

Selon le communiqué de la police nationale, cette saisie record illustre l’engagement des forces de l’ordre dans la lutte contre le trafic de drogue. L’OCRTIS poursuit son enquête afin d’identifier et de capturer les responsables de cette cargaison.

Le Sénégal, confronté à des défis croissants liés au trafic de stupéfiants, a renforcé ses dispositifs de sécurité et multiplié les opérations de répression pour contrer ce phénomène. Cette saisie massive représente un pas significatif dans cette bataille, bien que les autorités reconnaissent que le combat reste complexe.

Le trafic de chanvre indien, particulièrement présent dans certaines zones rurales, a des impacts sociaux et économiques considérables. Les autorités sénégalaises réitèrent leur détermination à protéger les populations contre les conséquences néfastes de ce fléau, notamment en renforçant la surveillance dans les zones à risque et en sensibilisant les communautés locales.

Saly : Des pétards provoquent un incendie à l’hôtel Espadon

Les célébrations du Nouvel An ont failli tourner au drame à Saly, l’une des principales stations balnéaires du Sénégal. Dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier, l’hôtel Espadon, désormais fermé, a été partiellement ravagé par un incendie causé par des pétards utilisés pour marquer le passage à la nouvelle année.

À minuit, comme le veut la tradition, des feux d’artifice et des pétards ont été tirés dans plusieurs endroits de la station balnéaire pour illuminer le ciel et célébrer la nouvelle année. Malheureusement, l’un de ces pétards aurait atterri dans l’enceinte de l’hôtel Espadon, provoquant un feu qui s’est rapidement propagé.

Selon les informations, l’incendie a détruit quatre cases situées dans l’établissement. Alertés rapidement, les sapeurs-pompiers des brigades de Saly et de Mbour sont intervenus efficacement pour maîtriser les flammes et limiter les dégâts.

Heureusement, aucun blessé n’a été déploré, car l’hôtel Espadon ne fonctionnait plus à ce moment-là. Cependant, cet incident rappelle les dangers liés à l’utilisation imprudente de pétards et de feux d’artifice, notamment dans des zones où les structures sont faites de matériaux inflammables.

Cet événement pourrait relancer le débat sur la réglementation et l’encadrement strict de l’utilisation des feux d’artifice, particulièrement dans des lieux à risque.

Pour l’instant, les autorités locales n’ont pas encore communiqué sur d’éventuelles mesures à prendre pour éviter que de tels incidents ne se reproduisent à l’avenir.

Tragédie de Mbour : Un naufrage meurtrier souligne l’urgence d’une réponse collective face à l’immigration clandestine

Le naufrage survenu le 8 septembre 2024, au large de Mbour, au Sénégal, est une nouvelle tragédie qui met en lumière les dangers de l’immigration clandestine. Une pirogue transportant plus de 200 personnes, espérant rejoindre l’Europe, a chaviré à seulement 4 kilomètres des côtes. Ce drame a causé la mort d’au moins 30 personnes, tandis que plus de 100 autres sont portées disparues. Ce naufrage s’inscrit dans une série de catastrophes qui illustrent les risques extrêmes auxquels s’exposent des milliers de migrants désespérés.

Les autorités locales, en collaboration avec la marine sénégalaise, ont réussi à secourir une soixantaine de survivants, dont certains grièvement blessés. Les corps de plusieurs victimes ont été repêchés, mais les opérations de recherche se poursuivent pour retrouver les disparus. Les familles des victimes, dévastées, se rassemblent sur les plages de Mbour, espérant des nouvelles de leurs proches. Ce naufrage, comme beaucoup d’autres, témoigne de l’ampleur de la crise migratoire. Selon des statistiques des organisations humanitaires, plus de 2 500 migrants ont péri en mer en 2024, un chiffre en hausse par rapport à l’année précédente.

Ce drame met également en lumière les raisons qui poussent de nombreuses personnes à entreprendre ce voyage périlleux. La pauvreté, le chômage, l’instabilité politique et l’absence de perspectives économiques au Sénégal et dans d’autres pays africains figurent parmi les principaux moteurs de ces départs. À cela s’ajoutent les récits parfois embellis d’une « vie meilleure » en Europe, souvent relayés par les réseaux sociaux et les passeurs.

Le Conseil International pour l’Immigration, l’Entrepreneuriat et l’Emploi (CIIEE) a exprimé sa colère et sa tristesse, tout en exhortant les gouvernements sénégalais et européens, ainsi que la communauté internationale, à agir avec urgence. Il appelle à renforcer les campagnes de sensibilisation dans les communautés locales pour informer des dangers de l’immigration clandestine, tout en investissant dans des projets économiques locaux pour offrir des opportunités aux jeunes et réduire leur motivation à partir. Le CIIEE insiste également sur la nécessité de créer des voies légales et sécurisées pour la migration, afin de limiter l’activité des réseaux de passeurs, et d’améliorer la surveillance maritime et la coopération internationale pour sauver des vies en mer.

Cette tragédie a ravivé les appels à une coopération plus étroite entre le Sénégal et ses partenaires internationaux. Le président Bassirou Diomaye Faye a exprimé ses condoléances aux familles et promis un plan d’urgence pour lutter contre l’immigration clandestine. Cependant, les organisations de la société civile estiment que les mesures doivent aller au-delà des promesses. L’instauration de partenariats public-privé pour stimuler l’emploi, ainsi que des investissements massifs dans des secteurs comme l’agriculture et l’énergie, sont jugés essentiels pour prévenir ces drames.

La tragédie de Mbour n’est pas un simple accident ; elle est le reflet d’une crise mondiale nécessitant une réponse globale. Les efforts isolés ne suffiront pas à briser ce cycle. Ce moment de deuil collectif doit être un tournant, un appel à l’unité pour transformer cette réalité tragique en une opportunité de changement.

Tragédie à Mbour : Un incendie ravageur emporte six membres d’une famille

Dans la nuit du 4 au 5 décembre, un incendie d’une rare violence a coûté la vie à six membres d’une même famille dans la ville de Mbour, plongeant la communauté dans une profonde consternation. Ce drame, dont les causes restent pour l’heure inconnues, fait l’objet d’une enquête minutieuse ouverte par la police afin de déterminer les circonstances exactes de la tragédie.

Les victimes, issues de la même famille, comptent parmi elles Moussa Sow, un homme de 31 ans dont le profil suscite l’attention des enquêteurs. La communauté, ébranlée par cette perte, a rapidement exprimé son soutien aux proches des défunts tout en appelant à des éclaircissements pour comprendre l’origine de ce drame.

Selon des informations rapportées par Source A, Moussa Sow souffrait de troubles mentaux et aurait été impliqué dans un précédent incident il y a deux ans. À l’époque, un feu s’était déclaré dans sa chambre alors qu’il fumait, causant des dégâts matériels sans faire de victimes. Cette révélation relance les interrogations sur un possible lien entre ses comportements à risque et l’incendie meurtrier.

Les autorités privilégient pour l’instant plusieurs hypothèses, dont celle d’un accident domestique. Les comportements imprudents, notamment liés à l’usage de produits inflammables ou à la manipulation de cigarettes, sont examinés avec attention. Les enquêteurs s’efforcent également de déterminer si d’autres facteurs externes ont pu contribuer au sinistre.

Les proches des victimes, en deuil, demandent des réponses claires et rapides sur cette tragédie qui a marqué les esprits à Mbour. « Nous espérons que l’enquête permettra de faire la lumière sur ce qui s’est réellement passé », confie un membre de la famille.

En attendant les conclusions officielles, cet incendie rappelle l’importance de renforcer les mesures de prévention contre les risques domestiques. À Mbour, le souvenir des victimes restera gravé, tandis que la communauté espère tourner la page de cette douloureuse épreuve avec des réponses à ses questions.

Grève de la faim à la Maison d’arrêt et de correction de Mbour : Les détenus dénoncent des conditions de vie inhumaines

La tension est vive à la Maison d’arrêt et de correction (Mac) de Mbour, où les détenus de la « Cité Malaw » ont entamé une grève de la faim depuis mardi dernier. Ce mouvement, déclenché après deux incidents tragiques, vise à dénoncer leurs conditions de vie jugées déplorables ainsi que la gestion des conflits et des situations médicales au sein de l’établissement.

Deux drames en moins d’une semaine
La colère des détenus fait suite à deux événements marquants. Le premier est la mort d’Élimane Sarr, un vieil homme incarcéré à la chambre 13, décédé lundi dernier. Selon les informations de L’Observateur, Sarr souffrait de douleurs intenses aux pieds et a été évacué à l’hôpital Thierno Mouhamadou Mansour Barro de Mbour, où il a succombé. Avant son transfert dans la chambre 13, il occupait la chambre 16, une unité dédiée aux détenus malades, initialement prévue pour 50 personnes mais surpeuplée avec 84 occupants.

Le deuxième drame est survenu trois jours après, avec le meurtre de Mbaye Niang, un détenu tué par son codétenu Babacar Hann dans des circonstances troublantes. Une bagarre avait éclaté entre les deux hommes dans la chambre 17. Les gardiens, intervenus pour désamorcer la situation, ont décidé de les placer ensemble en isolement, une décision qui s’est révélée fatale. Durant la nuit de samedi à dimanche, Babacar Hann aurait attaqué Mbaye Niang, lui infligeant un coup violent à la bouche avant de l’étrangler. Malgré une intervention rapide, Mbaye Niang a succombé mardi aux blessures subies, après avoir été plongé dans un coma profond.

Des conditions de détention alarmantes
Ces deux décès s’ajoutent à une situation déjà critique. Selon les détenus, la gestion des malades est catastrophique, et les infrastructures de l’établissement sont inadaptées à la surpopulation. La chambre 16, où se concentrent les malades, aurait déjà vu le décès de deux détenus français, âgés de 46 et 70 ans, au cours du mois de novembre.

Face à ces tragédies, les pensionnaires de la Mac de Mbour ont décidé de se faire entendre en entamant une grève de la faim. Ils exigent une amélioration de leurs conditions de détention, une meilleure prise en charge médicale et une gestion plus rigoureuse des conflits internes.

Un cri d’alarme pour des réformes urgentes
La situation à la Mac de Mbour met en lumière les défaillances du système carcéral sénégalais, souvent dénoncé pour ses conditions de vie précaires et la surpopulation chronique. La grève de la faim des détenus rappelle l’urgence de réformes profondes pour garantir le respect des droits fondamentaux des personnes incarcérées, quelles que soient leurs condamnations.

Les autorités judiciaires et pénitentiaires restent pour l’instant silencieuses face à ces revendications, mais la mobilisation des détenus pourrait contraindre les responsables à agir pour éviter d’autres drames dans cet établissement déjà en crise.

Un meurtre et des décès tragiques secouent la Mac de Mbour : les détenus en grève de la faim

La Maison d’arrêt et de correction (Mac) de Mbour est en proie à une crise sans précédent. Depuis mardi dernier, les détenus de la prison, notamment ceux de la « Cité Malaw », observent une grève de la faim pour dénoncer leurs conditions de détention et la gestion des conflits internes, suite à une série d’événements tragiques.

Le quotidien L’Observateur révèle dans son édition du 28 novembre deux drames survenus en l’espace de quelques jours. Le premier concerne la mort d’un détenu âgé, Élimane Sarr, incarcéré à la chambre 13. Souffrant de douleurs intenses aux pieds, il a été évacué à l’hôpital Thierno Mouhamadou Mansour Barro, mais n’a pas survécu.

Le second drame, plus choquant, est le meurtre de Mbaye Niang, tué par son codétenu Babacar Hann. Selon les témoignages recueillis, une bagarre avait éclaté entre les deux détenus dans la chambre 17. Les gardes, au lieu de les séparer, ont pris la décision controversée de les placer ensemble dans une cellule d’isolement. Dans la nuit du samedi au dimanche, Babacar Hann aurait attaqué Mbaye Niang, le frappant violemment avant de l’étrangler. Malgré une intervention rapide des gardes et une évacuation à l’hôpital, Mbaye Niang a succombé à ses blessures quelques jours plus tard.

Ces drames ont mis en lumière les conditions précaires de la Mac de Mbour. La chambre 16, réservée aux détenus malades, prévue pour 50 pensionnaires, en accueille 84 selon les sources du journal. Ce mois-ci, deux détenus français y ont également trouvé la mort.

Les détenus reprochent à l’administration carcérale sa gestion inadéquate des situations de conflit et des urgences médicales. La mort d’Élimane Sarr et le meurtre de Mbaye Niang ont exacerbé leur colère, les poussant à une grève de la faim pour exiger des mesures immédiates.

Ces événements tragiques relancent le débat sur les conditions de détention dans les prisons sénégalaises. Surpopulation, gestion approximative des conflits, manque de soins médicaux adaptés : les défis sont nombreux. Les détenus de la Mac de Mbour espèrent que leur mouvement attirera l’attention des autorités pour un changement urgent et durable.

Mbour et Joal-Fadiouth : suspension des « Navétanes » pour préserver l’ordre public

Le préfet des départements de Mbour et Joal-Fadiouth a ordonné la suspension de toutes les activités liées au Mouvement « Navétane », organisé par l’ODCAV (Organisation départementale de coordination des activités de vacances). L’arrêté, en vigueur depuis le 18 novembre 2024, vise à prévenir d’éventuels troubles à l’ordre public dans ces deux localités de la Petite-Côte.

Dans son communiqué, le préfet justifie cette décision par la nécessité de préserver la paix sociale et d’éviter tout incident pouvant découler des rencontres sportives ou des festivités associées aux « Navétanes ».

Le document stipule que le Commandant de la Compagnie de Gendarmerie et le Commissaire central de Mbour sont chargés de l’application stricte de cet arrêté. Ces forces de l’ordre devront veiller à ce que les rassemblements liés aux activités du mouvement soient suspendus jusqu’à nouvel ordre.

Les « Navétanes », qui représentent bien plus qu’un simple championnat de vacances, sont un événement culturel et sportif de premier plan pour les jeunes de ces communes. Ce mouvement, ancré dans les traditions locales, rassemble chaque année des milliers de participants et de spectateurs dans un esprit de compétition et de convivialité.

Cette suspension pourrait affecter le dynamisme des associations sportives et culturelles, tout en privant les populations d’une source de divertissement très attendue. Cependant, les autorités locales semblent privilégier la sécurité et la prévention face aux risques de débordements qui ont, par le passé, entaché certains événements similaires.

Alors que cette décision pourrait susciter des mécontentements, les acteurs impliqués sont invités à la retenue et au respect des consignes préfectorales. Le préfet n’a pas encore communiqué sur une éventuelle reprise des activités, laissant les organisateurs dans l’incertitude.

Les prochaines semaines seront décisives pour évaluer l’évolution de la situation et envisager, le cas échéant, un allègement de ces restrictions dans un cadre sécurisé.

Campagne législative à Mbour : Ousmane Sonko plaide pour une renégociation des accords de pêche avec l’Union européenne

Lors du deuxième jour de campagne pour les élections législatives du 17 novembre 2024, Ousmane Sonko, chef de file du parti Pastef, a choisi Mbour, un haut lieu de la pêche sénégalaise, pour aborder la question cruciale des accords de pêche entre le Sénégal et l’Union européenne. Devant une foule majoritairement composée de jeunes pêcheurs, Sonko a partagé la vision de Bassirou Diomaye Faye, président de la République et membre de Pastef, pour une gestion stratégique et durable de ce secteur essentiel à l’économie sénégalaise.

Ousmane Sonko a mis en lumière les failles des accords actuels avec l’Union européenne, qui, selon lui, ne servent pas les intérêts des pêcheurs sénégalais et de l’économie locale. « Ces accords ne sont pas favorables au Sénégal », a-t-il affirmé, rappelant que le président Faye, dès le début de son mandat, avait pris les devants en rencontrant le représentant de l’Union européenne à Dakar pour poser les bases d’une renégociation nécessaire des termes de coopération. À quelques semaines de l’expiration des accords actuels, Sonko a souligné que le gouvernement entendait œuvrer pour des conditions plus justes, visant à privilégier le Sénégal dans l’exploitation de ses ressources maritimes.

Le responsable de Pastef a insisté sur l’importance de sécuriser un nouvel accord garantissant au moins 80 % d’avantages pour le Sénégal, estimant que les ressources halieutiques du pays doivent bénéficier aux Sénégalais en priorité. En ce sens, il a salué les premières initiatives de transparence de l’administration en place, qui a publié pour la première fois en six mois une liste exhaustive des navires, sénégalais et étrangers, exploitant les eaux nationales. Cet effort vise à mieux encadrer les activités de pêche et à préserver les stocks de poissons pour les générations futures.

Face aux jeunes pêcheurs de Mbour, Sonko a évoqué la nécessité de renforcer la souveraineté économique dans le secteur de la pêche, en garantissant des débouchés durables et en créant de meilleures conditions de travail pour les travailleurs locaux. « Il est temps de valoriser notre richesse maritime pour qu’elle profite aux Sénégalais d’abord », a-t-il insisté, en appelant les jeunes à voir leur avenir dans leur pays, fort d’une nouvelle politique maritime centrée sur leurs besoins et leur avenir.

Dans un contexte où la campagne législative s’intensifie, cette prise de position sur les accords de pêche avec l’Union européenne s’inscrit dans la volonté de Pastef de promouvoir les intérêts nationaux dans les négociations internationales. La démarche reflète l’ambition du parti de prioriser la souveraineté économique et de faire de la pêche un pilier du développement local, au bénéfice des communautés sénégalaises qui en dépendent.

Mbour : Arrestation du présumé meurtrier de Nd. Codou S., tuée à Ngor

La cavale du présumé meurtrier de Nd. Codou S., retrouvée morte à Ngor, a pris fin. L’homme, identifié comme étant un Baye Fall, a été arrêté par la brigade de recherches de la gendarmerie de Faidherbe dans la région de la Petite-Côte.

Le drame s’était déroulé tôt hier matin, aux alentours de 5 h 30. Le corps sans vie de Nd. Codou S. avait été découvert par ses voisins dans un appartement voisin de l’école primaire « Alieu Samb ». Les premiers éléments de l’enquête laissent entendre que son décès remonterait à environ 3 h du matin. Si aucune trace de violence physique n’a été relevée sur le corps de la victime, les enquêteurs n’excluent pas la possibilité d’un homicide.

Le présumé meurtrier est actuellement en garde à vue, et l’enquête se poursuit pour déterminer les circonstances exactes du décès de Nd. Codou S.

Bassirou Diomaye Faye lance la 5e édition de « Setal Suñu Réew » à Mbour

Le président Bassirou Diomaye Faye a inauguré la 5e édition de la journée « Setal Suñu Réew » au lycée Demba Diop de Mbour, une initiative dédiée à la propreté et à l’embellissement des écoles. Lors de cet événement, Faye a visité l’Espace Numérique Ouvert de Mbour avant de planter un arbre symbolique. Ce retour a une valeur particulière pour lui, ayant été élève dans ce même lycée de 1997 à 2000, avant de poursuivre ses études à l’Université Cheikh Anta Diop.

Nouveau drame évité en haute mer : une centaine de candidats à l’émigration clandestine frôlent la mort au large de Mbour

Un nouveau naufrage a été évité de justesse au large des côtes de Mbour, plongeant une centaine de candidats à l’émigration clandestine dans une situation critique. Alors que la mémoire collective porte encore les stigmates du drame survenu le 8 septembre dernier, où la pirogue du capitaine Cheikh Sall avait chaviré, entraînant la mort de 39 personnes et de nombreuses disparitions, la mer a failli encore être le théâtre d’une nouvelle tragédie.

Le scénario commence par l’embarquement de près de 100 candidats à destination de l’Espagne, à bord d’une pirogue dirigée par Abdou Karim Sarr, accompagné de son frère Abdou Sarr. Après avoir collecté des sommes variant entre 300 000 et 500 000 FCFA par passager, les deux frères ont pris la mer en pleine nuit. Mais très vite, la situation se dégrade.

Selon des témoins, après avoir parcouru quelques kilomètres en mer, des passagers découvrent que certains clandestins n’ont pas payé leur place. Une altercation éclate alors, transformant l’embarcation en un véritable champ de bataille. Les mouvements brusques de la pirogue surchargée entraînent une dangereuse inclinaison de celle-ci, menaçant de la faire chavirer.

L’eau commence à s’infiltrer à bord, semant la panique parmi les passagers. Malgré la gravité de la situation, Abdou Karim Sarr insiste pour poursuivre la traversée, tandis que sa pirogue cède progressivement face aux vagues. C’est alors que Moustapha Ba, un ami du capitaine qui avait été invité à bord sans payer, prend les commandes dans un geste héroïque. Contre toute attente, il réussit à ramener l’embarcation jusqu’au Quai de pêche de Mbour, sauvant ainsi de nombreuses vies.

Cependant, une fois sur la terre ferme, la tension ne retombe pas. Les passagers exigent le remboursement de leurs frais de transport, ce que le frère aîné du capitaine, Abdou Sarr, refuse catégoriquement. Les forces de l’ordre, alertées par la situation, interviennent et procèdent à l’arrestation des deux frères ainsi que de Moustapha Ba.

Déférés devant le Tribunal de grande instance de Mbour, Abdou Sarr a tenté de rejeter toute responsabilité, pointant son frère Abdou Karim comme l’unique instigateur de cette dangereuse traversée. Le procureur de la République, lui, a demandé l’application stricte de la loi. Le verdict est attendu pour le mardi 24 septembre 2024.

Ce nouveau drame évité de peu relance le débat sur la gestion des migrations clandestines et la vulnérabilité des jeunes désespérés face aux dangers de la mer.

Mbour : Les candidats à l’émigration ne se découragent pas, plus de 20 personnes encore interpellées

Malgré le récent drame au large de Mbour, où de nombreuses vies ont été perdues, les tentatives d’émigration clandestine persistent. Ce samedi, 27 nouvelles personnes ont été interpellées dans le quartier de Falokh, alors qu’elles s’apprêtaient à prendre la mer.

Parmi elles, on compte 20 Gambiens et 7 Sénégalais originaires des régions de Kolda, Tambacounda et Sédhiou. Cet incident rappelle les risques liés à l’émigration clandestine, malgré les efforts des autorités pour endiguer le phénomène.

Naufrage à Mbour : Le Capitaine de la Pirogue et son Fournisseur d’Essence Placés sous Mandat de Dépôt

L’affaire du naufrage tragique survenu au large de Mbour connaît un nouveau tournant judiciaire. Cheikh Sall, frère aîné de l’actuel maire de Mbour, ainsi que son complice, M. Thiaw, fournisseur de carburant, ont été déférés au parquet et placés sous mandat de dépôt. Ils sont désormais inculpés pour plusieurs chefs d’accusation graves, après que le procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de la Petite-Côte a décidé de criminaliser le dossier.

Les deux hommes sont poursuivis pour trafic de migrantsescroqueriemise en danger de la vie d’autrui en mer et homicide involontaire. Les charges qui pèsent contre eux sont lourdes, notamment en raison des circonstances tragiques entourant ce naufrage, qui a coûté la vie à plusieurs passagers.

Cheikh Sall, accusé d’avoir organisé le voyage clandestin, fait également face à des poursuites pour blanchiment de capitaux. Quant à son fournisseur de carburant, M. Thiaw, il est poursuivi pour complicité, notamment pour avoir fourni les ressources nécessaires à cette entreprise périlleuse.

Le procureur a pris la décision de durcir le traitement du dossier en ouvrant une information judiciaire, signe que les autorités comptent sévir contre ces pratiques dangereuses et illégales. Le trafic de migrants, notamment par voie maritime, est un fléau en constante augmentation dans la région de Mbour, un point d’embarquement privilégié pour de nombreux candidats à l’émigration irrégulière.

Ce naufrage, qui a suscité une vive émotion au sein de la population locale, met une nouvelle fois en lumière les dangers de ces voyages clandestins souvent organisés dans des conditions précaires, au péril de la vie des passagers.

La justice devra désormais faire la lumière sur les responsabilités de chacun dans ce drame.

Naufrage à Mbour : le Parti Rewmi réagit et présente ses condoléances

Le Sénégal est une nouvelle fois endeuillé par un drame lié à l’émigration irrégulière, avec le naufrage tragique d’une pirogue à Mbour qui a causé la mort de plusieurs dizaines de personnes. Face à cette tragédie, le parti Rewmi, dirigé par Idrissa Seck, a exprimé sa profonde consternation dans un communiqué officiel.

« Le Sénégal vient de vivre encore une fois un drame lié à l’émigration irrégulière, avec le naufrage d’une pirogue à Mbour qui a fait des dizaines de victimes. Ce drame est la dernière d’une longue série d’accidents sur les routes et de naufrages d’embarcations de fortune voulant rallier l’Europe », peut-on lire dans le communiqué.

Le président Idrissa Seck et l’ensemble du parti Rewmi ont présenté leurs condoléances aux familles des victimes, tout en implorant la clémence divine. « Nous présentons nos condoléances à toutes les familles éplorées et implorons Allah d’accorder aux défunts sa miséricorde et son pardon », a déclaré le parti.

En plus de ce message de compassion, Rewmi a exhorté le gouvernement à prendre des mesures immédiates pour éviter que de telles catastrophes ne se répètent. Le parti a appelé à des actions tant conjoncturelles que structurelles pour lutter contre le fléau de l’émigration clandestine. Il a également insisté sur l’importance de l’assistance aux familles des victimes et sur la nécessité de déterminer les responsabilités dans ce drame.

Le naufrage de Mbour relance le débat sur l’urgence de trouver des solutions efficaces pour prévenir ces tragédies qui endeuillent régulièrement le Sénégal, et sur la nécessité d’offrir aux jeunes des alternatives viables pour un avenir meilleur dans leur propre pays.

Amadou Bâ exprime sa profonde compassion suite à la tragédie survenue au large de Mbour

L’ancien Premier ministre, Amadou Bâ, a récemment réagi aux événements tragiques qui se sont produits près des côtes de Mbour. Dans un contexte de deuil et de chagrin national, il a exprimé sa vive émotion et sa douleur face à ces drames qui ont secoué le pays.

« Je suis particulièrement meurtri par le naufrage de l’embarcation à hauteur de Mbour et les circonstances tragiques de l’accident de la circulation à Ndangalma », a-t-il déclaré. Ces deux incidents, qui ont endeuillé des familles et la nation entière, ont suscité une vague de compassion et de solidarité à travers le pays. Amadou Bâ a tenu à saluer les efforts des éléments de la marine nationale ainsi que de toutes les personnes impliquées dans les opérations de secours, espérant que les disparus seront retrouvés en vie.

Celui qui a lancé récemment l’initiative « La nouvelle responsabilité » a également adressé un message de soutien aux survivants et aux blessés de ces incidents. Il leur a souhaité un prompt rétablissement, tout en adressant ses plus sincères condoléances aux familles des victimes ainsi qu’à toute la nation.

Arrivé deuxième à la dernière élection présidentielle, Amadou Bâ incarne aujourd’hui une figure de compassion et de responsabilité face aux défis et drames qui secouent le pays. Ces événements tragiques soulignent une fois de plus l’importance d’une solidarité nationale forte pour soutenir les familles endeuillées et les survivants en quête de réconfort.

Présentation de condoléances à Mbour : Le Pdt Faye promet une « traque sans répit »

Le chef de l’Etat Bassirou Diomaye Faye était hier à Mbour Tefess pour compatir avec les familles des victimes, suite au chavirement, dimanche dernier, d’une embarcation de fortune avec à son bord des centaines de candidats à la migration irrégulière, faisant au moins une quarantaine de morts.

Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, est arrivé en fin d’après-midi à Mbour, où il a exprimé sa profonde tristesse et ses condoléances à la nation entière. Lors de sa visite, il s’est rendu à Tama Lodge, la plage où sont déposés les corps des victimes. « C’est avec une immense tristesse que je suis ici aujourd’hui », a déclaré le président Faye qui a annoncé que l’État allait intensifier sa lutte contre les réseaux de migration clandestine. Il a promis une « traque sans répit » des convoyeurs de migrants, affirmant que « le gouvernement continuera de traquer ces vendeurs d’illusions ». Cette annonce survient en réponse à la tragédie et reflète la détermination de l’État à combattre le phénomène de l’émigration irrégulière.

Le président Faye a souligné que le gouvernement assume entièrement la responsabilité d’apporter des solutions appropriées aux problèmes liés aux migrations clandestines.

« Il est de notre responsabilité d’apporter des solutions idoines et nous allons assumer entièrement cette responsabilité », a-t-il conclu.

La tragédie a plongé plusieurs quartiers de Mbour dans un profond deuil. Un drame au large de Mbour, qui a atteint une ampleur tragique avec le repêchage de 39 corps depuis le naufrage d’une pirogue transportant des migrants le dimanche 8 septembre 2024. Alors que les opérations de sauvetage, orchestrées par la Marine nationale sénégalaise avec l’aide d’un avion de patrouille maritime espagnol, ont permis de retrouver quatre rescapés, un nombre indéterminé de passagers demeure porté disparu. Trois jours après cette tragédie, le Président Bassirou Diomaye Faye, en visite à Mbour, a exprimé une immense tristesse et a promis une « traque sans répit » des réseaux de migration clandestine, tout en affirmant que le gouvernement sénégalais « assumera entièrement la responsabilité » de cette crise.

A. Saleh

Tragédie à Mbour : Le chavirement de la pirogue suscite émoi et avertissement du Président Bassirou Diomaye Faye

Le chavirement tragique d’une pirogue à Mbour continue de plonger la petite côte dans la douleur et le désarroi. Ce mercredi, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, s’est déplacé sur les lieux pour compatir avec les familles des victimes et exprimer sa consternation face à la gravité de la situation. Selon ses propres termes, cet événement est une véritable tragédie, et il se dit profondément affecté par la récurrence des corps repêchés depuis le drame.

« Je suis peiné en me rendant compte que depuis le chavirement de la pirogue, des corps n’arrêtent pas de sortir des eaux. C’est un drame qui ne dit pas son nom. Je suis attristé, peiné de voir ces familles vivre ce drame », a-t-il déclaré, la voix empreinte d’émotion. Il a également dénoncé l’implication de certains individus dans ce qu’il qualifie de « business » de l’immigration clandestine. « Nous traquerons tous les responsables et ils vont répondre de leurs actes », a-t-il averti avec fermeté.

Ce drame, révélateur des conséquences tragiques de l’émigration clandestine, a poussé le président à adresser un message clair aux parents et aux jeunes. Il reconnaît les difficultés socio-économiques auxquelles certaines familles sont confrontées, mais invite à ne pas céder à la tentation de l’émigration par voie maritime.

« Il faut encourager les jeunes et les inviter à être plus patients. Cela ne sert à rien de leur mettre la pression. Il faut leur donner de bonnes pistes de réussite », a-t-il souligné. Le chef de l’État a tenu à rappeler que des initiatives gouvernementales sont en cours pour offrir aux jeunes des alternatives viables, notamment en mettant en place des mécanismes pour leur permettre de subvenir à leurs besoins.

Dans son discours adressé à la jeunesse, Bassirou Diomaye Faye a insisté sur l’importance de la patience, de la persévérance et du travail dans la quête de la réussite. Il a exhorté les jeunes à éviter la voie maritime, une option qu’il a qualifiée de périlleuse et pleine de risques.

En conclusion, face à cette tragédie, le président de la République appelle à la raison et à l’action collective pour prévenir de nouveaux drames et protéger la jeunesse du pays des dangers de l’immigration clandestine.

Bougane Guèye Dany en visite à Mbour pour rendre hommage aux victimes de l’immigration clandestine

Le leader de la coalition « Geum Sa Bopp, les jambaars », Bougane Guèye Dany, s’est rendu ce week-end à Mbour, une localité endeuillée par l’inhumation d’une quarantaine de victimes de l’immigration clandestine. Lors de cette visite émouvante, il a tenu à rendre hommage aux défunts et à apporter un soutien moral aux familles éprouvées par cette tragédie.

Au cimetière de Liberté 2 Extension, où reposent les victimes, Bougane Guèye Dany a dirigé une prière en leur mémoire, témoignant de sa solidarité avec la communauté locale dans cette période difficile. Il a également partagé des mots de réconfort avec les familles endeuillées, affirmant que « la douleur de ces pertes est partagée par toute la nation ».

L’occasion de cette visite n’a pas seulement été marquée par des prières et des condoléances. Fidèle à son engagement politique et social, Bougane Guèye Dany a tenu un discours poignant à destination de la jeunesse locale. Il a mis en garde contre les dangers de l’immigration irrégulière, un fléau qui continue de décimer de nombreuses familles à travers le pays. « L’immigration clandestine n’est pas une solution », a-t-il martelé, appelant les jeunes à éviter de céder à l’illusion d’une vie meilleure en prenant des risques mortels.

Bougane a également réitéré son engagement à créer des opportunités pour les jeunes au niveau national, soulignant l’importance de l’emploi et de l’entrepreneuriat local comme alternatives viables à l’immigration clandestine. « Il est de notre devoir en tant que leaders de fournir des solutions concrètes et durables à nos jeunes pour qu’ils puissent croire en leur avenir ici, au Sénégal », a-t-il déclaré.

Cette visite, qui s’inscrit dans la continuité des efforts de Bougane pour être proche des préoccupations des populations, renforce l’image d’un leader politique engagé, soucieux du bien-être de ses concitoyens, particulièrement dans les moments de crise. Sa présence à Mbour a été fortement saluée par les autorités locales et les membres de la communauté, qui voient en lui un porte-parole des sans-voix et un acteur de changement.

Alors que la crise migratoire continue de sévir, le message de Bougane Guèye Dany résonne avec force : l’espoir doit se bâtir ici, à travers un travail acharné et une solidarité renforcée pour le développement du pays.

Tragédie à Mbour : Le président Bassirou Diomaye Faye attendu sur les lieux après le chavirement mortel d’une pirogue

Ce mercredi 11 septembre, un drame terrible a frappé la ville côtière de Mbour, où le chavirement d’une pirogue a causé la mort de 38 personnes, selon un bilan provisoire. Cette tragédie maritime, qui a bouleversé la nation, suscite une vive émotion et appelle à une réponse rapide des autorités.

Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a rapidement réagi et a annoncé sa volonté de se rendre sur les lieux du drame pour s’enquérir de la situation et exprimer sa solidarité avec les familles des victimes. D’après une note parvenue à Seneweb, le chef de l’État est attendu dans la petite côte ce mercredi, à la suite de sa visite à Médina Baye, à Kaolack, où il effectue depuis ce matin une ziarra traditionnelle en prélude du Mawlid.

Cette visite présidentielle intervient dans un contexte de deuil et de questionnements sur les circonstances de cet accident tragique. Alors que les opérations de secours sont toujours en cours pour retrouver d’éventuels survivants, le bilan pourrait malheureusement s’alourdir.

Le chavirement des pirogues, souvent surchargées et mal équipées, est un phénomène récurrent sur les côtes sénégalaises, causant régulièrement des pertes humaines importantes. La venue du chef de l’État à Mbour est donc très attendue, tant par les familles endeuillées que par la population locale, qui espère des mesures pour prévenir de tels drames à l’avenir.

Le président Faye, qui a également profité de sa visite à Médina Baye pour rencontrer les responsables religieux en vue du Mawlid, devrait, après son déplacement à Mbour, se prononcer sur les actions que son gouvernement compte prendre face à cette catastrophe maritime.

Ce déplacement démontre l’importance accordée par le chef de l’État à la prise en charge des situations de crise et au soutien des populations frappées par la tragédie.

Chavirement d’une pirogue à Mbour : 38 morts et des questions en suspens

Le drame qui s’est produit au large des côtes de Mbour continue de susciter une vive émotion et une grande indignation. Les équipes de secours, constituées des sapeurs-pompiers de Mbour et de la marine nationale, ont retrouvé 38 corps sans vie depuis le début des recherches. Ce bilan tragique pourrait encore s’alourdir, car les opérations se poursuivent.

Ce matin, les recherches ont repris avec une intensité redoublée, et les autorités se sont engagées à faire un point de situation chaque soir. Malgré la mobilisation des unités de secours, l’onde de choc provoquée par cet événement soulève de nombreuses questions.

Le chavirement de la pirogue, qui transportait un nombre encore indéterminé de passagers, met en lumière une problématique récurrente : celle des traversées maritimes clandestines. Les motivations profondes derrière ces départs risqués, souvent mortels, restent un sujet délicat. Fuite de la misère, recherche de meilleures conditions de vie ou quête désespérée d’espoir, ces voyages se multiplient, sans que des solutions concrètes ne soient mises en place.

L’indignation générale est palpable, notamment au sein des familles des victimes, qui réclament des réponses et des actions. Les autorités sénégalaises, sous pression, devront non seulement gérer l’urgence humanitaire mais également répondre à une demande croissante de prise en charge effective de cette crise migratoire.

Chaque jour de recherche apporte son lot de douleur et de tristesse, et pour l’heure, l’espoir de retrouver des survivants s’amenuise. Ce drame marque une nouvelle fois les esprits et rappelle l’urgence d’une action concertée pour prévenir ces tragédies maritimes à répétition.

Naufrage tragique au large de Mbour : le capitaine de la pirogue arrêté

Le drame de l’immigration clandestine continue de frapper les côtes sénégalaises. Un naufrage meurtrier d’une pirogue, survenu au large de Mbour, a coûté la vie à plusieurs migrants. Alors que les recherches se poursuivent pour retrouver les corps des victimes, une nouvelle avancée dans l’enquête a été faite avec l’arrestation de Cheikh Sall, capitaine et principal organisateur de cette tragique expédition.

Cheikh Sall, un pêcheur âgé de 52 ans, résidant dans le quartier « Thiocé Est » à Mbour, est accusé d’avoir orchestré ce périlleux voyage. Marié à deux femmes et père de 12 enfants, il aurait mis à disposition sa propre pirogue pour transporter des migrants cherchant à atteindre les côtes européennes. Son arrestation, survenue lundi aux alentours de 17 heures, a été particulièrement saisissante : il aurait été surpris en pleine séance de pratiques mystiques auprès de charlatans, espérant échapper à son arrestation imminente.

Interpellé par la brigade de gendarmerie de recherches de Saly Portudal, Cheikh Sall a été ensuite transféré au commissariat de Diamaguène, où les enquêteurs continuent de traiter son dossier. Ce tragique incident met une fois de plus en lumière le désespoir de nombreuses personnes prêtes à risquer leur vie pour un avenir meilleur, souvent au péril de leur existence.

Les autorités intensifient les recherches pour retrouver les disparus, tandis que la justice devra faire toute la lumière sur cette affaire qui, malheureusement, n’est qu’un exemple de plus des nombreux drames liés à l’immigration clandestine sur les côtes sénégalaises.

Drame au large de Mbour : Une pirogue de migrants chavire, les secours à la recherche de survivants

Un tragique incident s’est produit ce soir au large de Mbour, à environ 3 kilomètres des côtes, où une embarcation transportant plus de 200 candidats à l’émigration irrégulière a chaviré. Les secours, appuyés par des moyens aériens et maritimes, sont actuellement mobilisés pour tenter de retrouver d’éventuels survivants.

Le drame s’est produit alors qu’une pirogue de fortune, ayant quitté Téfess plus tôt dans l’après-midi, transportait ces migrants en quête d’une vie meilleure. Malheureusement, la traversée a tourné au cauchemar en pleine mer. À 21h30 GMT, un avion espagnol de type Casa CN 235 M, appartenant à la Guardia Civil, a été aperçu survolant la zone entre Nianing et Saly, probablement engagé dans les opérations de recherche.

Selon les premières informations, quatre corps ont déjà été repêchés : trois hommes et une femme. Quatre autres personnes, retrouvées vivantes, ont été immédiatement évacuées et hospitalisées à l’hôpital Grand Mbour. Leur état de santé est pour l’heure inconnu, mais les autorités se montrent prudentes quant aux chances de retrouver d’autres survivants.

La côte sénégalaise, et en particulier la région de Mbour, est depuis plusieurs années un point de départ majeur pour les migrants qui tentent de rejoindre l’Europe en empruntant des embarcations de fortune. Ces tragédies rappellent les dangers auxquels s’exposent ces hommes, femmes et enfants qui, désespérés par leur situation, risquent tout pour fuir la précarité.

Les équipes de secours, composées de marins-pompiers, pêcheurs locaux et d’autres volontaires, continuent les recherches malgré des conditions difficiles. Les autorités locales n’ont pas encore communiqué de bilan définitif ni les détails sur les circonstances exactes de cet accident. Une enquête sera sans doute ouverte pour déterminer les causes de ce chavirement.

Ce drame survient dans un contexte de recrudescence des tentatives d’émigration irrégulière depuis les côtes ouest-africaines, alors que la pression migratoire ne cesse de croître, notamment en raison des crises économiques et sociales qui affectent de nombreux pays de la région.

Nos pensées vont aux victimes et à leurs familles en ces moments difficiles, alors que les recherches se poursuivent.

Mbour : 276 migrants clandestins interceptés par la Marine nationale

Ce vendredi 6 septembre, les unités navales de la Marine nationale ont intercepté 276 migrants clandestins au large de Mbour. Ces individus tentaient de rejoindre l’Europe par voie maritime, malgré les risques considérables que présente cette traversée périlleuse.

Cette interception fait partie d’une série d’opérations intensifiées pour contrer l’émigration clandestine, un phénomène en constante progression au Sénégal. Les candidats à l’émigration, souvent désespérés par leur situation économique, bravent les dangers de la mer, exposés à des naufrages, aux conditions climatiques défavorables, ainsi qu’aux abus des passeurs.

Ces efforts de la Marine nationale visent non seulement à protéger ces individus des risques mortels de l’océan, mais aussi à lutter contre les réseaux de trafic de migrants qui exploitent la vulnérabilité de ces personnes en quête d’une vie meilleure.

Suspension de projet à Mbour : Le FERA dément les rumeurs

Le Fonds d’Entretien Routier Autonome (FERA) a publié un communiqué de presse pour démentir les informations récentes selon lesquelles un projet de construction de 3 km de voie urbaine dans la commune de Mbour aurait été supprimé. Le FERA affirme que ces informations sont fausses et proviennent de la mauvaise foi de leurs auteurs.

Contrairement aux rumeurs, aucune convention de financement pour un tel projet n’a été signée ou paraphée avec la commune de Mbour.

Les allégations de suspension ou de transfert de projets sont totalement infondées. Le FERA regrette la confusion et l’inquiétude causées parmi les citoyens et les parties prenantes par ces fausses informations.

Le FERA réitère son engagement à maintenir une communication transparente et invite toute personne ou entité à contacter directement l’organisme pour obtenir des informations vérifiées et fiables.

    Le FERA poursuit ses efforts pour améliorer les infrastructures routières du pays et encourage le public à se référer aux communications officielles pour toute information concernant ses activités et projets.

    Pour toute question ou clarification, le FERA peut être contacté au +221 33 859 29 49 ou à leur adresse à Dakar.

    Ce démenti vise à rassurer la population et à clarifier la situation concernant les projets de construction routière à Mbour.

    Grave accident sur la route de Mbour : Trois morts et plusieurs blessés

    Un grave accident de la route s’est produit ce vendredi 2 août sur la route de Mbour, à hauteur de Bandia. Le bilan est lourd : trois personnes ont perdu la vie et quatre autres ont été blessées. Cet accident implique quatre véhicules, dont deux camions.

    Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Publique, Jean Baptiste Tine, en tournée à Thiès, s’est immédiatement rendu sur les lieux du drame. Interpellé par nos confrères de l’Aps, le ministre a exprimé sa profonde tristesse face à ce nouvel incident tragique. Il a annoncé la mise en place de mesures drastiques pour lutter contre les véhicules en mauvais état.

    Jean Baptiste Tine a exhorté les forces de sécurité, notamment la Police et la Gendarmerie, à intensifier les contrôles sur les routes afin de prévenir de tels accidents. Il a souligné l’importance de ces mesures pour assurer la sécurité des usagers de la route.

    Le ministre a également abordé la question de la corruption, un fléau qui, selon lui, contribue à l’insécurité routière. Il a assuré que l’État mettra tout en œuvre pour éradiquer ce phénomène, en renforçant les contrôles et en sanctionnant sévèrement les contrevenants.

    Les quatre blessés ont été rapidement évacués vers l’hôpital de Mbour pour recevoir les soins nécessaires. Les autorités sanitaires locales sont mobilisées pour assurer leur prise en charge.

    Cet accident rappelle une fois de plus l’importance de la prudence et du respect des règles de sécurité sur la route. Le ministre a appelé tous les conducteurs à redoubler de vigilance pour éviter de tels drames à l’avenir.

    La rédaction présente ses condoléances aux familles des victimes et souhaite un prompt rétablissement aux blessés.

    Litige Foncier : Arrestation du Maire de Sindia, Thierno Diagne

    Le maire de Sindia, une commune située dans le département de Mbour, Thierno Diagne, a été arrêté ce mercredi. Cette arrestation est liée à une affaire de litige foncier qui a suscité beaucoup d’attention ces derniers temps. Après son arrestation, Thierno Diagne a été déféré au parquet de Mbour.

    Les détails précis concernant les accusations portées contre le maire ne sont pas encore entièrement disponibles, mais son arrestation intervient dans un contexte de tensions croissantes autour de la gestion des terres et des transactions foncières dans la région.

    Les litiges fonciers sont fréquents au Sénégal, souvent en raison de la forte demande de terres pour des projets de développement, ce qui entraîne des conflits entre les autorités locales, les promoteurs immobiliers et les communautés locales.

    Nous continuerons à suivre cette affaire de près et fournirons des mises à jour dès que de nouvelles informations seront disponibles.

    Le Drapeau du Chef de l’État : La Lutte Traditionnelle à l’Honneur à Mbour

    L’effervescence est à son comble à Mbour, Thiès, où s’est ouverte la 24ème édition du Drapeau du Chef de l’État, une compétition annuelle de lutte traditionnelle. Cette année, 154 lutteurs représentant les 14 régions du Sénégal se disputent les honneurs sous le parrainage de Bassirou Diomaye Faye, le nouveau chef de l’État.

    La compétition a débuté avec des matchs par équipe, où les lutteurs sont répartis en petites catégories et en seniors, avec onze participants par région. Le samedi est réservé aux compétitions individuelles, où les athlètes se mesurent dans différentes catégories de poids, allant de 66 kilos à plus de 100 kilos.

    Bira Séne, président du Comité national de gestion de la lutte, a souligné l’aspect festif de l’événement, mettant en avant l’animation spéciale assurée par Ndèye Adama Dialy Ngom et Mbayang Loum, deux chanteuses célèbres dont les performances captivent le public.

    Cette édition revêt également une importance particulière avec la participation de la ‘Génération JOJ’, des jeunes âgés de 11 à 15 ans, qui se préparent pour les Jeux olympiques de la jeunesse 2026 au Sénégal. Leur présence apporte un dynamisme supplémentaire à la compétition et témoigne de l’engagement du Sénégal à promouvoir la lutte traditionnelle à tous les niveaux.

    Le Drapeau du Chef de l’État demeure ainsi un rendez-vous incontournable dans le calendrier sportif sénégalais, célébrant la richesse de la culture et de la tradition à travers le sport de la lutte.

    Intégration des Enfants Vulnérables dans des Familles d’Accueil : Une Initiative Cruciale à Mbour

    Répondant à un besoin urgent de protection des enfants vulnérables, l’association Sunu Dom, en partenariat avec la municipalité de Mbour et l’Associone Italiana per l’Adozione Internazionale, a récemment organisé une session de formation pour les familles d’accueil. Cette initiative, appuyée par la Direction de la protection judiciaire des enfants en situation de vulnérabilité, vise à offrir un environnement stable et aimant à ces enfants qui ont été privés de soins parentaux.

    Madame Kamara Fatou Ndiaye, représentante de la Direction, a souligné l’importance de cette initiative pour les enfants dans le besoin. Souvent issus de pouponnières ou de familles incapables de les prendre en charge, ces enfants se retrouvent sous la protection institutionnelle, où ils sont confiés à des structures spécialisées. L’objectif de cette démarche est de les intégrer dans des familles d’accueil soigneusement sélectionnées pour leur offrir le soutien nécessaire sous la supervision de l’Aemo, chargée de suivre ces placements et de rédiger des rapports sur le progrès des enfants.

    Le choix de Mbour pour cette initiative n’est pas anodin. La ville est un foyer important pour les enfants abandonnés et vulnérables, avec un nombre significatif de pouponnières et de foyers d’accueil. Cette session de formation vise à renforcer les capacités des familles d’accueil dans la région, garantissant ainsi un meilleur accompagnement et une meilleure intégration des enfants dans leur nouveau foyer.

    Cette initiative démontre l’engagement des acteurs locaux et internationaux à protéger les droits des enfants et à leur offrir un environnement sûr et stable où ils peuvent s’épanouir. En unissant leurs efforts, ces partenaires contribuent à créer un avenir plus prometteur pour les enfants les plus vulnérables de Mbour et au-delà.

    Tragédie maritime au large des côtes d’El Hierro : Mbour pleure la perte de ses résidents

    Une nouvelle des plus déchirantes a frappé la communauté de Mbour alors qu’elle pleure la perte de plusieurs de ses propres résidents dans une tragédie maritime au large des côtes d’El Hierro, en Espagne.

    Les habitants de Mbour sont plongés dans le deuil alors qu’ils pleurent la perte de leurs proches et compatriotes dans cette catastrophe. Le quartier Tefess de Mbour, d’où sont originaires de nombreux disparus, est désormais empreint de douleur et de chagrin, ayant vu partir tant d’espoirs en quête d’un avenir meilleur.

    Selon Mbour Justice, la majorité des victimes étaient des habitants du quartier Tefess de Mbour, mettant en lumière le lourd tribut que les communautés côtières paient souvent dans leur quête de nouvelles opportunités et d’une vie meilleure.

    D’après cette même source, la pirogue partie de Mbour il y a plus d’une semaine a chaviré au large d’El Hierro, en Espagne. Ce drame souligne les dangers inhérents aux traversées maritimes effectuées par de nombreuses personnes dans l’espoir de trouver une vie meilleure, et rappelle la nécessité de mesures pour prévenir de telles tragédies à l’avenir.

    Résolution des Conflits Fonciers : Visite Surprise du Président Bassirou Diomaye Faye à M’bour 4

    En déplacement inattendu ce mercredi 1er mai 2024 à M’bour 4, dans le département de Thiès, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a pris la mesure des défis liés à la gestion foncière au Sénégal. Sa visite suit la récente suspension des travaux de construction, soulignant l’engagement renouvelé du gouvernement envers une gestion équitable et transparente des terres.

    Résolution des Conflits Fonciers : Visite Surprise du Président Bassirou Diomaye Faye à M'bour 4

    Affaire de tentative d’assassinat à Mbour : Un maçon risque la réclusion à perpétuité pour actes de barbarie sur son épouse

    Ng. Sène, un maçon âgé de 50 ans, est confronté à la perspective de passer le reste de sa vie derrière les barreaux. Devant la chambre criminelle du tribunal de grande instance de Thiès, il fait face à des accusations de tentative d’assassinat avec actes de barbarie sur son épouse, M. Diop, âgée de 25 ans. Le procureur a requis contre lui la peine de réclusion à perpétuité, et le verdict sera prononcé le 28 mai prochain.

    Les événements se sont déroulés dans la nuit du 30 décembre 2017. Suite à une altercation avec une voisine, Ng. Sène a prétendu vouloir corriger son épouse. Il l’a enfermée dans leur chambre, l’a ligotée avec un foulard, puis a commencé à la torturer. En plus de la battre avec une corde, il a inséré un tuyau dans ses parties intimes et a écrasé des mégots de cigarettes sur son corps.

    Les cris de détresse de M. Diop ont alerté un voisin nommé M. I. Fall, qui est intervenu en défonce la porte pour secourir la victime. Il a trouvé Ng. Sène tenant une corde et un couteau. Après avoir emmené la femme chez lui, puis à l’hôpital, M. I. Fall a informé la police de l’incident.

    Munie d’un certificat médical, M. Diop a déposé une plainte contre son mari pour tentative d’assassinat avec actes de barbarie. Ng. Sène a été arrêté et placé sous mandat de dépôt le 15 janvier 2018.

    Devant le tribunal, Ng. Sène a nié les accusations portées contre lui, prétendant que son épouse avait comploté avec M. I. Fall contre lui. Cependant, ses explications n’ont pas convaincu le procureur, qui a requis la réclusion à perpétuité. La décision finale sera prise par le juge dans un peu plus d’un mois.

    Un litige familial devant la justice de Mbour : Mariama S. réclame 8,5 millions de francs CFA à son neveu pour abus de confiance

    Mariama S. a décidé de porter son neveu, P. A. Barry, devant le tribunal de grande instance de Mbour pour abus de confiance. La somme en jeu s’élève à 8.500.000 francs CFA, qu’elle lui avait confiée pour réaliser des travaux dans sa maison. Cependant, selon elle, son neveu n’a pas honoré sa part du contrat en ne réalisant pas les travaux convenus.

    Lors de l’audience, Mariama S. a exprimé son mécontentement, qualifiant son neveu de voleur. Cependant, le juge a rappelé à l’ordre la plaignante, lui demandant de modérer son langage. Malgré ses émotions, Mariama S. a clairement exposé ses revendications : elle réclame 4 millions de francs CFA pour le remboursement de la somme initiale, ainsi que 5 millions de francs CFA à titre de dommages et intérêts.

    Le procureur a également pris la parole lors de l’audience, recommandant l’application stricte de la loi dans cette affaire.

    Maintenant, P. A. Barry attendra le verdict du tribunal, qui sera prononcé lors de la prochaine audience prévue pour mardi prochain.

    Mbour accueille les phases finales du Championnat de Lutte Traditionnelle sans Frappe

    La ville côtière de Mbour s’apprête à devenir le centre d’attention du monde de la lutte traditionnelle sénégalaise avec les phases finales du Championnat de Lutte Traditionnelle sans Frappe du Drapeau du Chef de l’État, prévues du 9 au 12 mai. Cette annonce a été faite dans un communiqué officiel, révélant que les équipes régionales, après des sélections rigoureuses, se préparent à présenter leurs meilleurs combattants pour cet événement d’envergure.

    Ce rendez-vous sportif majeur mettra en vedette des lutteurs répartis dans plusieurs catégories. Chaque région est tenue de soumettre une liste de dix lutteurs, avec une répartition équilibrée entre titulaires et remplaçants, comme l’indique le communiqué. Les passionnés de lutte auront ainsi l’opportunité de suivre des combats impliquant onze lutteurs seniors et six jeunes prometteurs, filles et garçons, dans des catégories de poids et d’âge spécifiques.

    Cet événement promet d’attirer l’attention et l’enthousiasme des amateurs de lutte traditionnelle à travers le pays. En plus de mettre en lumière les talents émergents, il offre également une plateforme pour célébrer l’héritage et la tradition de ce sport ancré dans la culture sénégalaise.

    La tenue de ces phases finales à Mbour témoigne de l’engagement continu des autorités à promouvoir et à soutenir le développement de la lutte traditionnelle dans toutes les régions du Sénégal. Les festivités s’annoncent palpitantes, alors que les lutteurs se préparent à défendre l’honneur de leur région et à captiver les spectateurs avec leur agilité, leur force et leur habileté sur le tapis de lutte.

    Arrestation des Auteurs Présumés du Meurtre d’un Conducteur de Moto-Jakarta à Mbour

    La gendarmerie de Mbour a réussi un coup de filet significatif en mettant la main sur les auteurs présumés du meurtre d’un conducteur de moto-jakarta survenu entre Bandian et Sindia, dans le département de Mbour.

    Selon les informations rapportées par Seneweb, les individus impliqués dans cet acte violent ont été arrêtés hier lundi à l’hôpital de Mbour. Ils s’étaient rendus à l’hôpital pour y recevoir des soins médicaux. La source précise que les suspects sont actuellement en garde à vue dans les locaux de la brigade de gendarmerie de Popenguine.

    En plus de l’arrestation des suspects, la gendarmerie a également réussi à récupérer la moto qui avait été volée lors de l’agression.

    Cette arrestation rapide et efficace par les forces de l’ordre témoigne de leur engagement à assurer la sécurité des citoyens et à lutter contre l’insécurité routière et les actes criminels dans la région.

    L’enquête se poursuit pour déterminer les circonstances exactes du meurtre et les motivations des auteurs présumés de cet acte violent. Les autorités sont également en train de rassembler toutes les preuves nécessaires pour garantir que les responsables soient traduits en justice et répondent de leurs actes.

    La communauté locale et les proches de la victime attendent avec impatience que toute la lumière soit faite sur cette affaire tragique. L’arrestation des suspects est une étape importante dans le processus de recherche de justice et de vérité pour la victime et sa famille.

    La gendarmerie continue de travailler activement pour garantir la sécurité des citoyens et prévenir de tels actes criminels dans la région de Mbour et ses environs.

    Nouveau gouvernement sénégalais : Vers une relance du secteur de la pêche et du tourisme à Mbour

    Avec l’arrivée du nouveau président, Bassirou Diomaye Faye, et de son Premier Ministre, Ousmane Sonko, de nouveaux espoirs émergent pour les acteurs du secteur de la pêche et du tourisme à Mbour. Ces deux piliers économiques, autrefois florissants, sont aujourd’hui confrontés à des défis majeurs.

    Gaoussou Guèye, président de l’Association pour la promotion et la responsabilisation des acteurs de la pêche maritime au Sénégal (Aprapam), constate une crise multidimensionnelle dans le secteur de la pêche. Cette crise touche aussi bien les aspects sociaux qu’économiques et de gestion des ressources.

    Pour M. Guèye, la solution ne réside pas seulement dans la nomination d’un ministre compétent, mais surtout dans la mise en place d’une équipe intègre et capable de mettre en œuvre des politiques efficaces. Il met également en garde contre des initiatives comme le développement de l’aquaculture basée sur des industries utilisant la farine de poisson, qui pourrait compromettre l’accès des populations locales à cette ressource essentielle.

    Il plaide pour une souveraineté alimentaire réelle qui prend en compte les besoins en poissons des communautés locales et critique les usines de farine de poisson, soulignant leur impact sur la durabilité des ressources halieutiques du pays.

    M. Guèye pointe du doigt plusieurs menaces, notamment les sociétés mixtes qui constituent un handicap majeur et les accords de pêche, comme celui avec l’Union Européenne, qui prend fin en novembre 2024. Il appelle à plus de transparence dans les négociations de ces accords.

    Du côté du tourisme, les acteurs sont également prêts à contribuer à la renaissance du secteur. Ils attendent avec impatience la feuille de route des nouvelles autorités pour agir efficacement. Boly Guèye, président de la Chaîne de Valeur Tourisme, souhaite notamment l’élargissement de la zone d’aménagement touristique de Pointe Sarène et la requalification de la station de Saly.

    Il appelle également l’État à faciliter l’accès aux crédits et à augmenter les subventions pour la promotion touristique. Boly Guèye déplore la fermeture de plusieurs structures touristiques et suggère que l’État intervienne pour reprendre ces établissements et créer des emplois.

    La nouvelle administration a devant elle de nombreux défis à relever pour redynamiser les secteurs de la pêche et du tourisme à Mbour. Les acteurs locaux, bien que prêts à contribuer à cette relance, attendent des actions concrètes et une collaboration étroite avec les autorités pour garantir un développement durable et inclusif de ces secteurs clés de l’économie sénégalaise.

    Fouille à la prison de Mbour : saisie de téléphones et mécontentement des détenus

    Une opération de fouille d’envergure a été menée à la prison de Mbour, conduisant à la découverte et à la saisie d’environ trente téléphones cachés par les détenus dans leurs matelas. Cette initiative s’inscrit dans le cadre des efforts continus visant à renforcer la sécurité au sein de l’établissement pénitentiaire.

    Lorsque les détenus ont découvert que leurs téléphones avaient été confisqués, ils ont manifesté leur mécontentement en sortant les matelas de leurs cellules. Face à cette réaction, l’administration pénitentiaire est intervenue pour rétablir l’ordre et le calme parmi les détenus. Heureusement, aucune altercation ou incident n’a été signalé lors de cette opération.

    Selon des informations obtenues par Senego, ce type d’intervention visant à prévenir l’introduction d’objets interdits en prison sera renouvelé ce week-end.

    Ces fouilles régulières et ces saisies d’objets non autorisés sont essentielles pour assurer la sécurité des détenus, du personnel pénitentiaire et de l’établissement dans son ensemble. Elles témoignent de l’engagement des autorités à maintenir un environnement sécurisé et contrôlé au sein des prisons sénégalaises.

    Opération de Fouille à la Maison d’Arrêt et de Correction de Mbour : Saisie de Téléphones et Incident Mineur

    Une vaste opération de fouille a été récemment menée à la maison d’arrêt et de correction de Mbour. L’objectif principal de cette opération était de renforcer la sécurité au sein de l’établissement pénitentiaire.

    Saisie de Téléphones Dissimulés dans les Matelas

    Au cours de cette opération, les autorités pénitentiaires ont réussi à saisir une trentaine de téléphones mobiles que les détenus avaient cachés à l’intérieur de leurs matelas. Cette découverte soulève des préoccupations concernant la communication non autorisée des détenus avec l’extérieur, ce qui pourrait compromettre la sécurité de la prison.

    Tentative de Protestation des Détenus

    Face à cette saisie, les détenus ont tenté de protester en sortant les matelas de leurs cellules. Cette réaction a rapidement été maîtrisée grâce à l’intervention immédiate de l’administration pénitentiaire, qui a su apaiser la situation et convaincre les détenus de regagner leurs cellules.

    Absence d’Incidents Majeurs lors de l’Opération

    Il est à noter qu’aucun incident majeur n’a été signalé lors de cette opération de fouille, démontrant ainsi l’efficacité et la maîtrise de l’administration pénitentiaire dans la gestion de ce genre de situation.

    Poursuite de l’Opération de Fouille

    L’opération de fouille, jugée nécessaire pour assurer la sécurité et l’ordre au sein de la maison d’arrêt et de correction de Mbour, reprendra ce week-end. Les autorités pénitentiaires restent déterminées à poursuivre leurs efforts pour maintenir un environnement sûr et sécurisé pour l’ensemble du personnel et des détenus.

    Cette opération souligne l’importance de la vigilance continue et des mesures de sécurité renforcées au sein des établissements pénitentiaires pour prévenir tout incident et garantir la sécurité de tous.

    Mbour : Un talibé tué alors qu’il dormait sous un camion

    Dans la nuit du samedi au dimanche, un drame est survenu à Mbour, secouant la communauté locale. Ousseynou Seck, un jeune talibé, a perdu la vie après avoir été écrasé par un camion pendant son sommeil.

    Originaire de Touba, Ousseynou Seck résidait avec son jumeau dans un daara à Guinaw-Rails. Selon les informations recueillies, le jeune garçon s’était couché sous un camion et s’était endormi. Malheureusement, le conducteur du véhicule n’a pas remarqué sa présence et a démarré, écrasant tragiquement la tête du talibé.

    Ce terrible accident a suscité une profonde consternation parmi les habitants du quartier, qui se demandent maintenant s’il ne serait pas temps d’intégrer la vérification du dessous des véhicules dans le Code de la route.

    Alors que ce débat émerge, Ousseynou Seck a été inhumé au cimetière de Mbour. Son jumeau, quant à lui, continue de vagabonder dans les ruelles avec sa sébile, tandis que la communauté pleure la perte tragique d’un jeune garçon dont la vie a été fauchée trop tôt.

    Mbour : Le vigile s’éventre et accuse sa voisine

    Une scène troublante s’est déroulée à Mbour, où un vigile, Pape Fara Diop, a accusé sa voisine, Roffé Ndong, de l’avoir poignardé lors d’une altercation. Cependant, les circonstances de l’incident et les preuves présentées ont semé le doute sur la véracité des allégations du plaignant.

    Les faits se sont produits alors que Diop se préparait pour une journée de travail. Une dispute aurait éclaté entre lui et Ndong, sa voisine avec qui il partageait un logement. Selon Diop, la querelle aurait dégénéré lorsque Ndong l’aurait attaqué avec un couteau, lui infligeant une blessure au ventre. Diop affirme alors avoir vu ses intestins sortir et avoir jeté le couteau dans sa chambre avant de se rendre à l’hôpital.

    Cependant, les éléments de preuve présentés lors du procès ont jeté le doute sur la version de Diop. Les témoins n’ont ni vu ni entendu Diop mentionner ses blessures après la dispute, et aucune trace de sang ni de déchirure de vêtements n’a été retrouvée sur lui. De plus, les habits de Diop sont restés intacts, ce qui a suscité des questions sur la véracité de ses déclarations.

    La défense de Ndong a avancé une théorie alternative, suggérant que Diop aurait pu s’auto-infliger les blessures pour incriminer sa voisine. Selon cette hypothèse, Diop aurait été pris de panique en découvrant que Ndong était enceinte, et aurait cherché à lui faire porter le blâme en se blessant lui-même.

    Face à ces doutes, le tribunal a décidé de relaxer Ndong au bénéfice du doute, mettant ainsi en lumière les défis auxquels sont confrontés les tribunaux lorsqu’il s’agit de déterminer la vérité dans des affaires complexes et controversées. Cette affaire souligne également l’importance d’une analyse minutieuse des preuves et des témoignages pour parvenir à une conclusion juste et équitable.

    La Senelec dément toute coupure de courant au district sanitaire de Mbour

    Dans un communiqué publié récemment, la Société nationale d’électricité du Sénégal (Senelec) a catégoriquement démenti les informations faisant état d’une coupure de courant au district sanitaire de Mbour. La société a tenu à clarifier la situation en affirmant qu’aucune structure de santé n’avait été affectée par une coupure d’électricité en raison d’un défaut de paiement.

    Le communiqué de la Senelec indique clairement : « Senelec informe son aimable clientèle que les informations relayées sur les réseaux sociaux et faisant état d’une coupure d’électricité au district sanitaire de Mbour, sont fausses. Senelec tient à préciser qu’aucune structure de santé n’a connu de coupures d’électricité pour défaut de paiement. Senelec assure un service continu et fiable, notamment dans les établissements de santé. »

    Cette déclaration intervient en réponse à des rumeurs circulant sur les réseaux sociaux concernant une éventuelle coupure d’électricité dans le district sanitaire de Mbour. La Senelec a donc tenu à rétablir la vérité et à rassurer sa clientèle, affirmant son engagement à fournir un service d’électricité fiable, en particulier dans les établissements de santé où la continuité de l’alimentation électrique est essentielle.

    La société a également souligné son souci de transparence et son engagement envers ses clients, tout en appelant à la vigilance contre la propagation de fausses informations. En clarifiant cette situation, la Senelec espère dissiper tout malentendu et maintenir la confiance de la population dans la fiabilité de ses services.

    Il est donc essentiel pour le public de s’en remettre aux communications officielles émanant des autorités compétentes pour obtenir des informations précises et vérifiées, afin d’éviter la propagation de rumeurs infondées qui pourraient causer de l’anxiété et perturber le fonctionnement des services essentiels.

    Emigration clandestine : Nouvelle interception de migrants à Mbour

    La lutte contre l’émigration clandestine reste un enjeu majeur pour les autorités sénégalaises, et une nouvelle opération de grande envergure a été menée avec succès par la Brigade de Recherches (BR) de Saly. Sous la direction du Major Insa Seck, les forces de sécurité ont intercepté quinze candidats à l’émigration clandestine sur la plage d’Orstom à Mbour.

    Selon les informations fournies par le lieutenant-colonel Ibrahima Ndiaye de la Division de la Communication de la Gendarmerie Nationale, cette opération a eu lieu le 6 avril 2024 à 23 heures. Les quinze migrants interpellés se composent de quatorze Sénégalais et d’un ressortissant gambien. Ils étaient regroupés sur la plage dans le but de prendre une pirogue pour tenter de rejoindre l’Espagne, dans l’espoir d’une vie meilleure.

    Cette nouvelle interception intervient à la suite d’une précédente opération menée le week-end dernier, au cours de laquelle quatre-vingt-quinze candidats à l’émigration clandestine ont été arrêtés. Ces actions démontrent l’engagement continu des forces de sécurité sénégalaises à lutter contre ce fléau et à protéger la vie des personnes tentant de traverser dangereusement les eaux pour atteindre l’Europe.

    L’émigration clandestine est un défi complexe qui nécessite une approche multidimensionnelle, combinant des efforts de sensibilisation, des mesures de dissuasion et une coopération internationale renforcée. Les autorités sénégalaises s’efforcent également de s’attaquer aux causes profondes de l’émigration clandestine en offrant des opportunités économiques et en améliorant les conditions de vie dans le pays.

    Cette interception rappelle l’importance de la vigilance et de la coordination entre les forces de sécurité pour lutter contre les réseaux de trafiquants et protéger la vie des migrants. Elle souligne également la nécessité d’une action concertée à l’échelle nationale et internationale pour résoudre ce problème complexe et protéger les droits et la sécurité des individus impliqués.

    Opération de la Gendarmerie Nationale : 95 Migrants Interpellés entre Mbour et Ziguinchor

    Dans le cadre de sa lutte constante contre l’émigration clandestine, la Gendarmerie Nationale du Sénégal a intensifié ses efforts sur tout le territoire national. Une récente opération menée entre les villes de Mbour et Ziguinchor a abouti à l’interpellation de 95 migrants. Ces événements soulignent l’engagement continu des autorités à sécuriser les frontières et à combattre les réseaux de trafic d’êtres humains.

    Le 6 avril 2024, la Gendarmerie Nationale a lancé une opération ciblée entre les villes de Mbour et Ziguinchor. Sous la direction du lieutenant-colonel Ibrahima Ndiaye, chef de la Division Communication (Divcom), les forces de sécurité ont réussi à intercepter un groupe de 95 candidats à l’émigration clandestine. Parmi eux, figuraient 13 femmes, ainsi que 3 ressortissants gambiens et 1 bissau-guinéen.

    Suite à cette opération, les autorités ont souligné l’importance de cette action dans la lutte contre les réseaux de trafic d’êtres humains et l’émigration illégale. Le lieutenant-colonel Ibrahima Ndiaye a annoncé que les organisateurs de cette tentative d’émigration clandestine sont activement recherchés. Cette détermination à poursuivre les coupables témoigne de l’engagement ferme des autorités sénégalaises à lutter contre ce fléau.

    Cette opération souligne également les dangers encourus par les migrants qui entreprennent des voyages clandestins. Les autorités appellent à la prudence et mettent en garde contre les risques associés à ces voyages, notamment la violence, l’exploitation et les conditions de vie précaires auxquelles les migrants peuvent être confrontés en cours de route.

    L’interpellation de 95 migrants entre Mbour et Ziguinchor met en lumière les efforts continus déployés par la Gendarmerie Nationale du Sénégal pour lutter contre l’émigration clandestine. Cette action démontre la détermination des autorités à sécuriser les frontières et à combattre les réseaux de trafic d’êtres humains. Tout en appelant à la prudence, les autorités affirment leur engagement à poursuivre les responsables de ces activités illégales et à protéger les migrants contre les dangers associés à ces voyages clandestins.

    Mbour : Arrestation d’un Taximan Dealer avec 37,2 kg de Chanvre Indien

    Une opération d’envergure a été menée par le commissariat central de Mbour dans le cadre de la lutte contre le trafic de stupéfiants. Cette initiative a conduit à l’arrestation d’un taximan et à la saisie impressionnante de 37,2 kg de chanvre indien. Le suspect, identifié sous le nom de O. M., a été présenté au procureur après cette saisie majeure.

    O. M., résidant à Khelcom, une localité de Mbour, aurait exploité sa profession de taximan pour dissimuler ses activités illicites de trafic de drogue. Les enquêteurs ont découvert que l’homme fournissait certaines zones avec des produits stupéfiants.

    Le démantèlement de ce réseau a été déclenché suite à des renseignements sur un trafic intense de drogue entre Mbour et Aïnoumane. Sous la direction du commissaire Bara Niang, une équipe de la brigade de recherches a mis en place une surveillance discrète pour appréhender les individus impliqués.

    Après une opération de surveillance prolongée, les policiers ont interpellé le taximan vendredi dernier en possession de 200 g de chanvre indien et d’une somme de 25 000 F CFA. L’individu âgé de 34 ans a reconnu être en possession de la drogue, tout en niant son implication dans un trafic organisé. Une perquisition à son domicile a ensuite permis de découvrir deux sacs contenant un total de 37 kg de chanvre indien de la variété « fogny », dissimulés dans des aliments pour bétail afin de tromper la vigilance des autorités. L’odeur distinctive de la substance a conduit les enquêteurs à cette découverte.

    À la suite de cette opération fructueuse, les 37,2 kg de drogue, ainsi que le taxi et l’argent saisis, ont été placés sous scellés. Le taximan O. M. a été déféré devant le tribunal de grande instance de Mbour ce mercredi, où il est accusé de détention et de trafic de chanvre indien.

    Tribunal de Grande Instance de Mbour : Condamnation d’un Taximan pour Vol de Gasoil

    Alla Sy, un taximan, a été condamné à une peine de deux ans, dont deux mois ferme, par le tribunal de grande instance de Mbour pour vol de gasoil. L’accusé avait l’habitude de siphonner le carburant des camions stationnés la nuit, arguant que le prix du gasoil était trop élevé.

    Usant d’un stratagème bien rodé, Sy stationnait durant la nuit au garage des gros porteurs à Sandiara, attendant patiemment jusqu’à environ 5 heures du matin pour voler le carburant des camions dans des bouteilles de 20 litres.

    Lors de son procès pour vol commis la nuit avec usage de moyen de transport, l’accusé a reconnu les faits, expliquant qu’il n’avait pas eu le temps de remplir entièrement sa voiture. Il a affirmé qu’il était contraint de voler le carburant des camions faute de moyens financiers pour en acheter.

    Le procureur, quant à lui, a souligné que ce genre de vol n’était pas aisé à réaliser, suggérant ainsi que l’accusé pouvait être un récidiviste. Il a également demandé des précisions sur d’éventuelles condamnations antérieures. Alla Sy a admis avoir été emprisonné auparavant pour défaut de permis de conduire.

    Finalement, le tribunal a rendu son verdict en condamnant le voleur de gasoil à deux ans de prison, dont deux mois ferme. Cette décision reflète la gravité de l’infraction commise et envoie un message clair sur la tolérance zéro envers ce type de délit, tout en soulignant la nécessité de respecter la loi et les biens d’autrui.

    Bassirou Diomaye Faye rafle tout à Mbour

    Dans le département de Mbour, lors de l’élection présidentielle, le candidat de la Coalition “Diomaye Président”, Bassirou Diomaye Faye, a remporté la palme avec cent trente-neuf mille conq cent quatre-vingt-deux (139 582) voix tandis que le porte-drapeau de Benno Bokk Yakaar (BBY), Amadou Ba, a obtenu soixante-trois mille six cent vingt-deux (63 622) voix.

    Sur les teois cent cinquante-un mille vingt-trois (351 023) électeurs inscrits, deux cent vingt-trois mille quatre cent trente-neuf (223 439) ont voté, dont quatre mille cent trente-trois (4 133) hors de leur bureau de vote d’origine et mille trois cent quatre-vingt-huit (1 388) bulletins ont été déclarés nuls. Le nombre total de suffrages valablement exprimés s’élève à deux cent vingt-six mille cent quatre-vingt-quatre (226 184).

    Les autres candidats ont obtenu les résultats suivants :

    Habib Sy : cent trente et une (131) voix ;

    Cheikh Tidiane Dièye : sept cent vingt-cinq (725) voix ;

    Déthié Fall : huit cent quatre-vingt et une (881) voix ;

    Daouda Ndiaye : six cent trente-neuf (639) voix ;

    Khalifa Ababacar Sall : deux mille huit cent vingt-huit (2 828) voix ;

    Anta Babacar Ngom : mille trois cent quatorze (1 314) voix ;

    Idrissa Seck : mille cinq cent trente-huit (1 538) voix ;

    Aliou Mamadou Dia : neuf mille cinq cent trente-quatre (9 534) voix ;

    Serigne Mboup : cinq cent quarante-sept (547) voix ;

    Papa Djibril Fall : mille neuf cent dix-hiit (1 918) voix ;

    Mahammed Boun Abdallah Dionne : trois cent quarante-quatre (344) voix ;

    Mamadou Lamine Diallo : trois cent quinze (315) voix ;

    El Hadji Malick Gakou : deux cent trente-six (236) voix ;

    Aly Ngouille Ndiaye : trois cent vingt-huit (328) voix ;

    El Hadji Mamadou Diao : trois cent dix (310) voix ;

    Thierno Alassane Sall : neuf cent quatorze (914 voix).

    Présidentielle 2024 : Anta Babacar Ngom Triomphalement Accueillie à Mbour

    Mbour a été le théâtre d’un événement politique majeur ce jeudi 21 mars 2024, alors que les habitants ont réservé un accueil triomphal à la candidate Anta Babacar Ngom aux abords du Stade Caroline Faye. L’ampleur de la foule rassemblée était si impressionnante que l’espace autour du stade était à peine suffisant pour contenir la marée humaine qui s’y était réunie. La procession d’Anta Babacar s’est trouvée submergée, mais aussi portée par l’enthousiasme de cette foule vibrante.

    La ville de Mbour a déployé des efforts exceptionnels pour offrir une réception grandiose à cette figure emblématique de l’industrie sénégalaise. Anta Babacar Ngom, présidente du mouvement ARC, a été accueillie avec ferveur et excitation par les habitants, témoignant ainsi de l’engouement populaire autour de sa candidature à l’élection présidentielle.

    La candidate, connue pour son expertise, son travail acharné et son expérience, incarne les valeurs fondamentales du Sénégal et de sa République. Son engagement politique, jusque-là méconnu, a suscité un véritable engouement et marque une rupture significative dans le paysage politique sénégalais.

    Profitant de cette tribune, Anta Babacar Ngom a adressé un message cinglant à ses adversaires politiques. Elle a directement interpellé Bassirou Diomaye Faye sur sa gestion de la création d’emplois, tout en mettant en garde contre toute forme d’usurpation d’identité, faisant une allusion claire à la différence entre lui et Sonko.

    Aucun candidat n’a été épargné par les critiques de la jeune candidate. Amadou Ba, représentant de la continuité, a également été la cible d’une critique acerbe : « La nécessité de rupture s’impose à nous. Que Dieu nous préserve de la continuité. Le pouvoir doit être donné aux jeunes, aux femmes et aux travailleurs pour créer des emplois ».

    Cette journée à Mbour a non seulement démontré le soutien massif dont bénéficie Anta Babacar Ngom, mais elle a également souligné l’importance de sa candidature dans le débat politique actuel, mettant en lumière les enjeux cruciaux de cette élection présidentielle.

    Amadou Ba promet de dynamiser le crédit hôtelier et le secteur de la pêche lors de sa campagne présidentielle à Mbour

    Dans le cadre de sa campagne présidentielle, Amadou Ba, candidat de la coalition Bennoo Bokk Yaakaar (BBY), a récemment fait des engagements significatifs lors d’un événement à Mbour, mettant en lumière son intention de revitaliser le crédit hôtelier et de renforcer le secteur de la pêche s’il est élu président de la République.

    Lors de son discours à Mbour, une région connue pour son industrie touristique et sa pêche artisanale florissante, Amadou Ba a exprimé sa volonté de soutenir le développement des infrastructures hôtelières. Il a souligné l’importance de mettre en place des politiques et des mécanismes qui permettront aux hôtels de répondre aux normes internationales, garantissant ainsi une expérience de séjour de qualité pour les visiteurs.

    En outre, conscient du rôle crucial que joue la pêche dans l’économie locale et nationale, Amadou Ba a promis de mettre en œuvre un programme spécial de modernisation de ce secteur vital. Ce programme inclura des mesures telles que la subvention des pirogues, la fourniture de pirogues modernes et de moteurs aux pêcheurs, ainsi que l’amélioration des dispositifs de sécurité en mer pour assurer la protection et l’assurance des travailleurs de la pêche artisanale.

    L’érosion côtière, un défi majeur pour la région de Mbour, a également été abordée par le candidat. Amadou Ba a pris l’engagement ferme d’éradiquer ce problème en mettant en œuvre des solutions durables pour protéger les côtes et préserver les communautés côtières de Mbour.

    En plus de ses engagements en matière de développement économique et environnemental, Amadou Ba a également annoncé des projets de construction religieuse à Mbour. Il a promis la construction intégrale, par l’État, d’une grande mosquée et d’une cathédrale, dans le cadre d’un programme plus large de modernisation des villes et des cités religieuses à travers le pays.

    Ces promesses témoignent de l’engagement d’Amadou Ba envers le développement socio-économique et environnemental du Sénégal, ainsi que de sa volonté de répondre aux besoins spécifiques des communautés locales telles que celle de Mbour. Alors que la campagne présidentielle se poursuit, les électeurs sont invités à considérer ces propositions avec attention, car elles pourraient avoir un impact significatif sur l’avenir de la nation.

    Tout le matériel électoral réceptionné à Mbour, assure le préfet

    Le préfet du département de Mbour, Mamadou Lamine Mané, a annoncé avoir réceptionné l’intégralité du matériel électoral nécessaire à l’organisation du scrutin présidentiel prévu pour dimanche prochain.

    « Nous avons reçu l’ensemble du matériel. Actuellement, nous sommes dans une phase où nous allons procéder au conditionnement et au déploiement d’une partie du matériel », a déclaré M. Mané. Il a précisé que des équipes sont déjà sur le terrain pour déployer le matériel lourd.

    Pour cette élection, le département de Mbour compte 351 023 électeurs répartis dans 219 lieux de vote et 729 bureaux de vote. « Il n’y a pas de nouveaux lieux de vote pour cette élection », a-t-il ajouté. Sur le plan sécuritaire, M. Mané a affirmé que « toutes les dispositions sont prises pour assurer la sécurité ».

    Il a indiqué que huit communes seront entièrement couvertes par la gendarmerie, tandis que les autres seront sous la responsabilité de l’armée. La zone urbaine de Mbour commune et Saly relève de la compétence de la police.

    Mamadou Lamine Mané a également assuré que le déploiement des forces de l’ordre et de sécurité se fera au plus tard vendredi, soit deux jours avant le scrutin, pour garantir un déroulement pacifique et sécurisé de l’élection.

    Mbour préparé pour l’élection présidentielle : tous les documents électoraux reçus

    À l’approche de l’élection présidentielle ce dimanche, Mamadou Lamine Mané, préfet du département de Mbour, a confirmé la réception complète du matériel électoral. Cette étape cruciale ouvre la voie à la distribution de matériaux essentiels essentiels à l’organisation des élections. « À l’heure actuelle, nous sommes dans une phase où nous emballons et déployons une partie des matériaux », a-t-il déclaré.

    Avec ses 351 023 électeurs inscrits, le département de Mbour n’introduira aucun nouveau bureau de vote pour les prochaines élections, maintenant le nombre de bureaux de vote à 219 bureaux de vote et 729 bureaux de vote. L’accent est mis sur la sécurité, les équipes étant déployées sur le terrain et la couverture complète de huit municipalités par la gendarmerie. L’armée et la police sont également mobilisées pour assurer le bon déroulement des élections.

    Le personnel chargé de l’application des lois et de la sécurité devrait être en place à partir de ce vendredi, ce qui garantirait la sécurité du processus électoral deux jours avant les élections. Mamadou Lamine Mané souligne l’importance de cette organisation pour une expérience de vote pacifique.

    Alors que l’anticipation s’est tenue pour l’élection présidentielle, le traitement efficace du matériel électoral et les mesures de sécurité rigoureuses mises en œuvre à Mbour reflètent l’engagement de mener des élections équitables, transparentes et sûres. Tous les systèmes étant en place, les électeurs peuvent se réjouir de voter dans un climat de sécurité et de confiance.

    Opération réussie de la gendarmerie : 19 interpellations et saisie de carburant à Joal

    La gendarmerie nationale du Sénégal a récemment mené une opération fructueuse à Joal dans le cadre de la lutte contre l’émigration irrégulière. Cette initiative, orchestrée sous les ordres du Haut Commandement de la gendarmerie nationale dirigé par le Général Moussa Fall, avait pour objectif de prévenir toute tentative d’embarcation clandestine vers l’Espagne depuis les côtes sénégalaises.

    Sous la supervision du lieutenant-colonel Alioune Diop, commandant de la Légion de gendarmerie de Thiès, un important dispositif de surveillance a été déployé le long du littoral national pour dissuader et intercepter les contrevenants.

    L’opération a porté ses fruits avec la saisie significative de carburant et l’interpellation de 19 individus, dont 8 migrants, par les forces de sécurité. Cette intervention témoigne de l’engagement des autorités sénégalaises à contrer le phénomène de l’émigration irrégulière, qui expose souvent les candidats à de graves dangers en mer.

    La patrouille, déployée dans la nuit du 4 au 5 mars entre 22 heures et 6 heures du matin, a couvert divers sites stratégiques tels que le quai de pêche de Joal, les quartiers Caritas, Khelcom, Ndoubab, Santhie 1, 2 et 3, ainsi que le littoral entre Nanor et Ngazobil.

    Le bilan de l’opération est significatif : 47 bidons de 20 litres de carburant hors bord ont été saisis, ce qui constitue un coup dur pour les réseaux d’émigration clandestine qui dépendent largement de ce carburant pour leurs embarcations. De plus, l’arrestation de 19 individus, dont 8 candidats à l’émigration clandestine, démontre l’efficacité des efforts déployés par la gendarmerie pour faire respecter la loi et assurer la sécurité des citoyens.

    Cette opération couronnée de succès témoigne de la détermination des autorités sénégalaises à lutter contre l’émigration irrégulière et à protéger la vie de leurs concitoyens. Les opérations de sécurité se poursuivent afin de dissuader toute tentative future d’émigration clandestine et de maintenir la paix et la stabilité le long des côtes sénégalaises.

    Lutte contre l’émigration irrégulière : Nouvelle Opération de la Gendarmerie à Mbour

    La question de l’émigration irrégulière demeure une préoccupation majeure pour les autorités sénégalaises, notamment dans la région de la petite-côte où de nombreux candidats à l’exil tentent de rejoindre l’Europe à bord d’embarcations précaires. Dans le cadre de la lutte contre ce fléau, les forces de sécurité ont récemment intensifié leurs efforts, démontrant ainsi leur engagement à protéger la vie des migrants et à prévenir les risques associés à ces traversées clandestines.

    Sous les ordres du Haut commandement de la gendarmerie nationale, les éléments de la Légion de Thiès, placés sous la direction du lieutenant-colonel Alioune Diop, ont renforcé leur dispositif de surveillance le long de la côte pour contrer les départs illégaux vers l’Espagne et d’autres destinations européennes. Cette stratégie proactive a récemment porté ses fruits avec une nouvelle opération fructueuse menée par la Brigade de proximité de Nianing.

    Dans la nuit du 3 au 4 mars 2024, les gendarmes de Nianing ont déjoué une tentative d’embarcation clandestine, mettant ainsi un terme aux projets de voyage de 55 migrants désireux de rejoindre les côtes européennes. Parmi eux, on compte trois ressortissants gambiens, un guinéen et cinquante-et-un sénégalais, dont deux femmes. En outre, quatre complices impliqués dans l’organisation de cette traversée illégale ont également été appréhendés, démontrant la détermination des forces de sécurité à démanteler les réseaux de trafic humain.

    L’opération s’est soldée par la saisie d’un ensemble d’équipements destinés à la traversée périlleuse, comprenant deux véhicules, une moto Jakarta, deux GPS, du matériel de navigation, 420 litres de carburant marin, 32 paquets de 30 sachets d’eau et deux bidons de 20 litres d’eau. Ces éléments confisqués témoignent de la préparation minutieuse des candidats à l’exil et soulignent les dangers inhérents à ce type de voyage clandestin.

    Le lieutenant-colonel Ibrahima Ndiaye, chef de la Division Communication (Divcom), a souligné l’importance de cette opération dans le cadre de la lutte contre l’émigration irrégulière. Il a mis en avant l’engagement des autorités à prévenir les départs clandestins et à dissuader les réseaux de trafic humain qui exploitent la vulnérabilité des migrants. Cette action démontre la volonté de la gendarmerie nationale de protéger la vie des citoyens et de promouvoir des voies légales et sûres pour la migration, conformément aux valeurs de solidarité et de respect des droits de l’homme.

    Cette opération témoigne de la détermination des autorités sénégalaises à lutter contre l’émigration irrégulière et à garantir la sécurité et le bien-être des migrants. Elle souligne également l’importance de la coopération internationale dans la gestion des flux migratoires et la prévention des drames humains en mer.

    Jeune surpris en flagrant délit : tentative d’introduction de drogue à la prison de Mbour

    Une scène inhabituelle s’est déroulée à la Maison d’Arrêt et de Correction (Mac) de Mbour, mettant en lumière une tentative audacieuse d’introduction de drogue dans l’enceinte carcérale. Selon les informations rapportées par L’AS, un jeune visiteur du nom de S. Mbathie a été pris en flagrant délit alors qu’il tentait de faire entrer du chanvre indien dans la prison.

    Les gardes pénitentiaires ont rapidement repéré Mbathie, ignorant la présence des caméras de surveillance, alors qu’il jetait un sachet suspect à l’intérieur de l’enceinte carcérale. Une inspection minutieuse a révélé que le sachet contenait de la drogue, ce qui a immédiatement conduit à l’arrestation du jeune homme.

    Mbathie a rapidement avoué son crime et a désigné M. Wane, un détenu de la Mac de Mbour purgeant une peine pour détention de chanvre indien, comme le destinataire du sachet de drogue.

    Cependant, lors de sa comparution devant le Tribunal de Grande Instance de Mbour, Mbathie a soudainement changé sa version des faits, niant avoir jeté le sachet de drogue dans la prison. Il prétend maintenant que la drogue a été découverte lors de la fouille de ses poches.

    L’enquête a révélé que Mbathie avait en sa possession trois cornets de chanvre indien. Le verdict final sera rendu lors du délibéré prévu pour mardi prochain, marquant ainsi une étape cruciale dans cette affaire de tentative d’introduction de drogue à la prison de Mbour.

    Concert de Sidy Diop à Mbour : le film de l’agression mortelle d’un lutteur

    Le 15 mars prochain, M. Diop et M. Faye, respectivement âgés de 19 et 21 ans, seront fixés sur leur sort. Poursuivis pour meurtre et association de malfaiteurs, ils attendent le délibéré de la chambre criminelle de Mbour.

    Les faits remontent au 28 mars 2021, lors d’un baptême organisé chez un ami de Sidy Diop. La cérémonie prend une tournure tragique lorsque deux jeunes décident de commettre un vol, armés d’un couteau. Un des malfaiteurs cible le téléphone d’un invité, tandis que l’autre s’attaque au lutteur O. D. Gomis qui filmait le chanteur Sidy Diop avec son téléphone.

    Face à la menace, le lutteur riposte violemment, ce qui pousse M. Diop à intervenir. Malheureusement, l’agresseur poignarde mortellement le lutteur au cœur. M. Faye parvient à s’enfuir, mais son complice est arrêté.

    Lors du procès, les accusés changent de version et s’accusent mutuellement. Leurs avocats plaident la clémence, arguant qu’il s’agissait d’une « bataille rangée qui a mal tourné ». Le Procureur, quant à lui, requiert la peine de perpétuité.

    Cette affaire tragique met en lumière les conséquences désastreuses de la violence lors de rassemblements festifs et souligne l’importance de prévenir de tels incidents pour garantir la sécurité de tous.

    Mbour : La voiture du coordonnateur du comité électoral de « Diomaye président » incendiée (Vidéo)

    Dans la nuit d’hier, aux alentours de 2 heures du matin, un incident troublant a secoué la ville de Mbour, avec l’incendie de la voiture appartenant à Ousmane Diop, coordonnateur du comité électoral de « Diomaye président ». Cet événement a suscité l’émoi et l’indignation dans la région.

    Le véhicule a été délibérément incendié devant le domicile de Ousmane Diop, marquant ainsi une escalade inquiétante dans le climat politique tendu qui règne à l’approche des élections présidentielles.

    Lors d’une conférence de presse tenue ce vendredi, Ousmane Diop est revenu sur cet incident, partageant les détails de cette attaque contre sa personne et son engagement politique. Les circonstances exactes de l’incendie ainsi que les motifs derrière cet acte criminel demeurent encore flous, mais cet événement soulève des questions sur la sécurité des acteurs politiques et des travailleurs de campagne dans la région.

    La vidéo de l’incident circulant sur les réseaux sociaux a alimenté les spéculations et a accru les tensions dans la région. Les autorités locales ont été interpellées pour garantir la sécurité des citoyens et pour mener une enquête approfondie afin de traduire les responsables en justice.

    Cet incident met en lumière les défis auxquels sont confrontés les acteurs politiques dans l’exercice de leurs fonctions, ainsi que la nécessité de protéger la liberté d’expression et l’engagement démocratique dans le pays.

    Mbour : Une mère de famille condamnée pour détournement de tontine pique une crise à la barre

    Une affaire de détournement de tontine secoue la ville de Mbour. M. Z. Diagne, ayant cotisé pendant 11 mois à hauteur de 270 000 F CFA mensuellement, se retrouve face à une déception amère : son investissement dans la tontine ne lui a jamais rapporté. Les enquêtes révèlent que Y. A. Ngom, la prévenue, a créé plusieurs tontines fictives, arnaquant ainsi plusieurs victimes, dont M. Z. Diagne.

    Convoquée devant le tribunal des flagrants délits de Dakar, la prévenue de 28 ans, mariée et mère de deux enfants, a tenté de se défendre en avançant des arguments contradictoires. Elle a reconnu avoir reçu les cotisations de M. Z. Diagne et des autres membres de la tontine, mais a prétendu que certains se sont retirés dès le premier mois, l’obligeant à demander une augmentation des cotisations pour compenser les pertes. Cependant, la partie adverse a réfuté ces allégations, démontrant que la prévenue avait fourni des numéros de téléphone fictifs et des informations trompeuses, prétendant même que la tontine était supervisée par un adjudant de police.

    Le tribunal a tranché en condamnant la prévenue à 6 mois de prison, dont 3 ferme, pour escroquerie. De plus, elle devra verser une somme de 3,5 millions de francs CFA à la plaignante à titre de réparation. La sentence a été un choc pour Y. A. Ngom, qui a piqué une crise dès l’annonce du verdict.

    Cette affaire souligne les dangers des arnaques financières et met en lumière les conséquences néfastes des actes frauduleux sur les victimes. Elle rappelle également l’importance de la vigilance dans les transactions financières et la nécessité de recourir à des mécanismes de vérification rigoureux pour éviter de telles escroqueries.

    Violences et dégâts à Mbour après les manifestations : La station Shell durement touchée

    Les récentes manifestations à Mbour ont laissé des traces profondes de destruction et de désolation, avec la station Shell près du rond-point du regretté Mamadou Diop comme l’un des principaux symboles des dégâts infligés.

    Les rues de la ville portent encore les stigmates des violences, avec des débris jonchant les routes jusqu’au croisement Kaolack. Des pierres, des pneus et des troncs d’arbre rappellent les affrontements qui ont secoué la région.

    La station Shell, déjà victime de saccages lors de manifestations antérieures, a subi de nouveaux ravages. Le garage mécanique a été pillé, les produits d’entretien volés et les pompes de vente de gasoil laissées à terre. Les travailleurs, confrontés à la perspective de chômage technique, craignent pour leur emploi alors que le propriétaire envisage sérieusement la fermeture définitive de la station.

    Une employée témoigne du désarroi général : « Nous nous demandons même si nous allons reprendre notre travail. Le propriétaire se demande s’il ne va pas fermer définitivement la station. Nous sommes nombreux à gagner notre vie grâce à cette station, mais actuellement le patron est à bout de force. Ils ont tout emporté. »

    L’ampleur des dégâts suscite l’étonnement parmi les passants, témoignant de l’indignation et de l’incompréhension face à cette violence gratuite. La situation est d’autant plus préoccupante que des arrestations ont eu lieu, dont celle du coordonnateur de l’ex-Pastef, à Mbour 8, signalant une intensification de la répression policière dans la région.

    Ces événements soulignent l’urgence de trouver des solutions pacifiques et concertées pour résoudre les tensions politiques et sociales qui secouent le pays, et pour restaurer la paix et la stabilité dans les communautés touchées.

    Association de malfaiteurs : Condamnation d’une prostituée à Mbour

    A. Guèye, une prostituée réputée de Mbour, a été condamnée à deux ans de prison, dont un ferme, pour association de malfaiteurs avec usage d’une arme blanche. Son amant, également poursuivi, est en cavale. Les faits remontent à la nuit du 31 décembre 2023, lorsque le couple décide de passer la nuit dans une auberge pour célébrer le Nouvel An. Ils engagent les services d’un conducteur de moto-Jakarta, M. Thiongane.

    En cours de route, ils agressent violemment le conducteur, armé d’une machette, et lui volent sa recette quotidienne ainsi que sa moto. Malgré ses blessures, la victime parvient à alerter ses collègues Jakarta men qui reconnaissent la prostituée comme étant complice. Les forces de l’ordre se rendent chez A. Guèye, où ils découvrent la moto, mais son amant, Aliou, s’est enfui avec l’argent.

    Le tribunal de grande instance de Mbour a condamné A. Guèye à deux ans de prison, dont un ferme, pour son rôle dans cette affaire. Son amant est toujours en fuite, et l’enquête se poursuit pour le retrouver. Cet incident souligne les risques liés aux agressions violentes impliquant des prostituées et leurs complices dans certaines régions du Sénégal.

    Renforcement de la sécurité à Mbour : Inauguration du camp du GMI colonel Mayatta Ndiaye

    Le ministre de l’Intérieur, Me Sidiki Kaba, a présidé l’inauguration du nouveau cantonnement du Groupement Mobile d’Intervention (GMI) à Mbour, nommé en hommage au regretté Colonel Mayatta Ndiaye. Cette initiative vise à répondre à la demande croissante de sécurité de la population et à renforcer la lutte contre l’insécurité.

    Le camp du GMI Colonel Mayatta Ndiaye, inauguré ce mardi 30 janvier 2024, jouera un rôle crucial dans la sécurisation de la région de Mbour, particulièrement en raison de son importance démographique et de son statut de zone touristique prioritaire dans le cadre du Plan Sénégal Émergent (PSE).

    Me Sidiki Kaba a rendu un vibrant hommage au Colonel Mayatta Ndiaye, soulignant sa carrière militaire exemplaire. Ancien officier du bataillon des parachutistes, le Colonel Ndiaye a commandé le GMI pendant de nombreuses années, marquant son passage par une discipline rigoureuse et le développement des valeurs essentielles du corps d’élite, telles que la cohésion, l’harmonie et le respect de la hiérarchie. Il a également servi avec distinction lors des guerres d’Indochine et d’Algérie.

    Le ministre de l’Intérieur a justifié l’implantation de ce nouveau cantonnement à Mbour en raison de l’importance géographique et démographique de la ville, ainsi que de son rôle clé dans le développement économique du pays.

    Me Sidiki Kaba a appelé à une collaboration renforcée entre les forces de sécurité et la population locale, soulignant l’importance du concept de « Police de proximité ». Il a également encouragé les fonctionnaires de police à s’engager davantage auprès de la communauté pour mieux répondre à ses besoins en matière de sécurité.

    Lors de la cérémonie, l’édile de Mbour a salué cet investissement comme une contribution significative à la sécurité des habitants de la région, soulignant l’importance de renforcer la sécurité dans un contexte international marqué par la recrudescence de diverses menaces.

    Ainsi, le nouveau cantonnement du GMI à Mbour s’inscrit dans une dynamique plus large de renforcement de la sécurité, contribuant aux multiples réalisations de l’État du Sénégal dans la région, y compris le développement économique et la mise en œuvre de projets stratégiques.

    Amadou Ba assiste à la 17ème Ziarra annuelle de Thierno Mouhamadoul Mansour Barro à Mbour

    Le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, Amadou Ba, s’est rendu à Mbour pour participer à la 17ème Ziarra annuelle de Thierno Mouhamadoul Mansour Barro. Cette visite témoigne du respect et de la considération du ministre envers les familles religieuses et coutumières du Sénégal, considérées comme des piliers essentiels de la cohésion sociale.

    Lors de cette Ziarra, Amadou Ba a exprimé sa gratitude envers les familles religieuses pour leur engagement en faveur de la paix et de la stabilité du Sénégal. Les prières formulées lors de ces événements religieux sont perçues comme des contributions importantes au maintien d’un climat de paix et d’unité nationale.

    Renforcement de la sécurité publique : Nouvelles unités de police inaugurées à Dakar, Saint-Louis, Mbour et Kaolack

    Dans le cadre de la consolidation du maillage territorial et du renforcement de la présence policière, le ministre de l’Intérieur, Me Sidiki Kaba, accompagné de l’inspecteur général de police Seydou Bocar Yague, Directeur général de la Police nationale, procédera à l’inauguration de nouvelles unités de police à Dakar, Saint-Louis, Mbour et Kaolack.

    • Le 16 janvier 2024 à 9h, inauguration du commissariat de Biscuiterie HLM.
    • Le 30 janvier 2024 à 11h, inauguration du camp GMI de Mbour.
    • Le 1er février 2024 à 11h, inauguration de l’École des sous-officiers de police de Kaolack.

    Ces initiatives s’inscrivent dans le cadre d’une stratégie globale visant à renforcer la sécurité publique sur l’ensemble du territoire. L’inauguration de ces nouvelles unités démontre l’engagement du gouvernement à assurer la sécurité des citoyens et à créer des conditions propices à un environnement sécurisé et pacifique. Ces installations modernes contribueront également à améliorer les conditions de travail des forces de l’ordre et à renforcer leur capacité à faire face aux défis sécuritaires actuels. Restez informés pour plus de détails sur ces nouvelles initiatives en matière de sécurité.

    Mbour : La Gendarmerie Intercepte une Cargaison de 240 kg de « Yamba »

    Dans le cadre de ses opérations de lutte contre le trafic de stupéfiants, la légion de Thiès, dirigée par le lieutenant-colonel Alioune Diop, a réussi un coup significatif. Les gendarmes de la brigade de proximité de Nianing, relevant de la compagnie de Mbour, ont procédé à l’interception d’une cargaison de 240 kg de chanvre indien, communément appelé « yamba », comme l’a annoncé le chef de la Division de la Communication de la Gendarmerie (Divcom), le lieutenant-colonel Ibrahima Ndiaye.

    L’opération, qui a eu lieu le 7 janvier 2024, a permis la saisie de cette importante quantité de drogue. Cependant, les trafiquants ont réussi à échapper aux forces de l’ordre, déclenchant ainsi une chasse à l’homme intense menée par les autorités locales.

    Le capitaine El Hadj Mamadou Dème, commandant de la compagnie de Mbour, supervise activement les efforts visant à appréhender les responsables de cette cargaison illicite. Cette nouvelle interception souligne l’engagement continu des forces de sécurité à lutter contre le trafic de drogue dans la région, visant à maintenir l’ordre public et à assurer la sécurité des citoyens.

    Fin de règne pour la terreur de la petite-côte : Daouda Sarr, agresseur en série, arrêté

    Ce samedi matin, les forces de l’ordre ont mis fin au règne de terreur de Daouda Sarr, redoutable agresseur sévissant sur la petite-côte du Sénégal. L’arrestation, opérée par les éléments du commissariat urbain de Saly, s’est déroulée avec la saisie du pistolet utilisé par le caïd.

    Daouda Sarr ciblait principalement les résidences des ressortissants étrangers, semant la terreur à Malicounda, Somone, Saly et Ngaparou. Son modus operandi violent a atteint son paroxysme dans la nuit du 24 décembre, lorsqu’il a agressé un couple français résidant à Ngaparou.

    Armé d’un pistolet et d’un couteau, l’agresseur a dérobé une somme de 150 000 F CFA, trois téléphones portables (dont un iPhone 12 Pro Max, un iPhone 6 et un iPhone 8), une chaîne avec deux alliances en or, deux iPads, deux montres et deux chaînes en argent.

    L’arrestation de Daouda Sarr a été rendue possible grâce aux caméras de surveillance installées dans la résidence des victimes. Alertés, les gendarmes ont ouvert une enquête qui a conduit à l’identification formelle du criminel.

    Les forces de l’ordre, notamment la Brigade de Recherches de Saly, ont agi rapidement pour mettre fin à la cavale de l’auteur du braquage. Les éléments du commissariat urbain de Saly ont réussi à appréhender Daouda Sarr ce matin, saisissant son pistolet.

    Actuellement en garde à vue, Daouda Sarr et son présumé complice font l’objet d’une enquête approfondie. Les victimes se succèdent au commissariat, déposant leurs plaintes contre le criminel.

    À la fin de l’enquête de la police, Daouda Sarr sera remis entre les mains de la gendarmerie pour une nouvelle procédure. L’agresseur en série a causé des ravages parmi les forces de l’ordre et la population de Ngaparou, Somone, Malicounda, et d’autres régions de la petite-côte.

    Alors que la nouvelle de l’arrestation se propage, un soulagement palpable envahit la petite-côte, marquant la fin de la menace que représentait Daouda Sarr. Les unités de la compagnie de Gendarmerie de Mbour ont renforcé leurs opérations de sécurisation pour garantir la sécurité des citoyens à l’approche du nouvel an.

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