Me Juan Branco Poursuit sa Quête de Justice pour les Victimes des Manifestations au Sénégal

Malgré le changement de régime politique au Sénégal avec l’élection de Bassirou Diomaye Faye, l’avocat franco-espagnol Me Juan Branco, représentant Ousmane Sonko, maintient son engagement à obtenir justice pour les familles des victimes des manifestations ayant eu lieu entre 2021 et 2023.

Ce lundi, Me Branco a annoncé avoir déposé quinze nouvelles constitutions de parties civiles de victimes, concernant la répression violente des manifestations survenues au Sénégal depuis mars 2021. Son objectif demeure la poursuite en justice des principaux responsables de cette répression meurtrière, dans le but d’assurer que les droits des victimes soient respectés et que les coupables soient tenus responsables de leurs actes.

Rappelons que Me Branco avait précédemment déposé des plaintes devant la Cour pénale internationale (CPI), accompagnées de preuves tangibles, visant à traduire en justice plusieurs généraux et responsables des forces de l’ordre impliqués dans la répression des manifestations, notamment à Dakar et dans ses environs. Ces démarches judiciaires visent à garantir que les victimes et leurs familles obtiennent réparation et que les responsables de violations des droits de l’homme répondent de leurs actes devant les tribunaux.

Malgré les défis et les obstacles rencontrés dans la quête de justice, Me Juan Branco continue de faire entendre la voix des victimes et de plaider en faveur de la vérité et de la justice pour tous ceux qui ont souffert des conséquences des manifestations au Sénégal.

Dialogue national : Me Juan Branco en désaccord avec Wade et Diouf

L’avocat d’Ousmane Sonko, Me Juan Branco, exprime publiquement son désaccord avec la déclaration conjointe des anciens Présidents du Sénégal, Abdou Diouf et Abdoulaye Wade. Ces derniers ont récemment appelé à l’organisation d’un dialogue national dans les plus brefs délais, suite au report de l’élection présidentielle prévue initialement pour le 15 février, désormais prévue pour le 15 décembre prochain.

Selon les déclarations de Me Branco rapportées par X, cette position des anciens Présidents semble conforter la décision de report des élections prise par le Président Macky Sall, au lieu de permettre au processus démocratique de suivre son cours normal. Branco suggère que Diouf et Wade renforcent ainsi Macky Sall dans son choix de reporter les élections, ce qui pourrait refléter une préoccupation commune pour les intérêts de la bourgeoisie de Dakar.

L’avocat franco-espagnol critique également l’attitude de cette bourgeoisie, qu’il accuse de se solidariser pour empêcher la candidature de Ousmane Sonko, actuellement emprisonné. Il va même jusqu’à affirmer que cette classe sociale est prête à « marcher sur le sang de la jeunesse », selon ses propres termes.

Dans ses propos, Me Branco interroge les motivations de cette classe sociale à préférer des troubles violents plutôt que de permettre à la démocratie de suivre son cours naturel. Il évoque notamment des intérêts financiers cachés, des crimes passés sous silence et des scandales dissimulés.

La position de Me Juan Branco soulève des questions importantes sur la situation politique actuelle au Sénégal et sur les dynamiques sociales et économiques qui la sous-tendent. Ses commentaires mettent en lumière les divergences d’opinion et les tensions au sein de la société sénégalaise face à la crise politique en cours.

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