Élections législatives : le CNRA appelle les médias à la retenue face à la violence verbale

Alors que la campagne électorale pour les législatives du 17 novembre bat son plein, le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) a lancé un avertissement aux médias concernant la diffusion de discours violents et susceptibles de susciter des tensions. Dans un communiqué diffusé ce mardi, le CNRA a exhorté les médias à « plus de professionnalisme dans le traitement de l’information », les appelant à se montrer particulièrement vigilants face aux propos pouvant enflammer les débats et porter atteinte à la stabilité sociale en cette période sensible.

Le CNRA a souligné que, notamment en période électorale, il n’est pas de leur rôle de diffuser des contenus susceptibles de propager des situations de tension. « La diffusion de contenus violents ou polémiques peut facilement engendrer des conflits et des désordres », rappelle l’autorité de régulation. Elle demande ainsi aux médias de s’assurer que « de tels manquements ne se reproduisent pas » et encourage les responsables des chaînes de radio, de télévision, et des sites d’information à adopter une approche constructive dans leur couverture de la campagne.

En cette période électorale, les instances de régulation invitent également les candidats et leurs partisans à éviter toute surenchère verbale pouvant attiser les clivages. Le CNRA espère ainsi encourager un climat de dialogue respectueux entre les candidats, permettant aux citoyens de faire leur choix en toute sérénité.

Ce rappel à l’ordre du CNRA survient dans un contexte où les discours de campagne se durcissent, certains candidats n’hésitant pas à employer des propos virulents. Le CNRA se montre donc vigilant quant au rôle des médias, insistant sur l’importance de préserver un espace d’échanges et d’information neutre et respectueux des principes démocratiques.

Nouvelle plateforme de déclaration : Un outil pour réguler les médias au Sénégal

Le paysage médiatique sénégalais se dote d’un nouvel outil pour mieux encadrer et dynamiser ses acteurs. Lors du lancement officiel de la plateforme de déclaration des médias, présidé par le ministre de la communication, Aliou Sall, ce vendredi 16 août, il a été révélé que 50 organes de presse écrite, 150 médias en ligne, 300 radios fm, et 35 télévisions tnt sont déjà recensés dans le pays. ce projet vise à renforcer la régulation des médias, en incitant les autres acteurs du secteur à s’inscrire sur cette nouvelle plateforme.

La création de cette plateforme s’inscrit dans une démarche de simplification, de transparence et de centralisation de la transmission de l’information. elle a pour mission de faciliter le processus d’enregistrement des médias, d’assurer leur conformité avec le code de la presse, de sécuriser les données, et d’améliorer l’efficacité administrative au sein de la direction des communications du ministère.
le ministre de la communication a rappelé que, lors d’un atelier organisé le 25 juin en partenariat avec différents acteurs du secteur, il a été convenu de publier une liste des médias tout en fixant un délai pour l’enregistrement des entreprises de presse. ces entreprises doivent notamment fournir des informations sur leur organe, leur numéro ninea, leur capital, ainsi que des détails sur leur répartition des parts et les responsables éditoriaux, conformément aux exigences du code de la presse.
La plateforme permettra également aux entreprises de presse écrite de se conformer aux articles 80 à 82 du code de la presse en facilitant le dépôt légal et la déclaration de parution. une fois toutes les informations déposées, l’entreprise recevra ses identifiants et un mot de passe pour accéder à son espace en ligne, où elle pourra effectuer le dépôt légal quotidien pour les publications, qu’il s’agisse de quotidiens, d’hebdomadaires, ou de magazines.
Cette initiative vise également à renforcer l’autorégulation par le biais du conseil pour l’observation des règles d’éthique et de déontologie dans les médias (cored), qui pourra s’appuyer sur la plateforme pour exercer son rôle. en parallèle, la commission nationale de la carte de presse a été reçue par le ministère, avec pour objectif de faciliter l’enrôlement des acteurs de la presse et la dématérialisation de la carte de presse.
Ce nouvel outil représente un pas en avant pour la régulation des médias au sénégal, en favorisant une meilleure organisation du secteur et en soutenant l’engagement pour une presse responsable et conforme aux normes en vigueur.


Fatoumata BA

Le Président Diomaye Faye appelle à une réforme urgente pour sauvegarder la liberté de la presse au sénégal

Le président Bassirou Diomaye Faye a fait une déclaration importante lors de la réunion du Conseil des ministres de ce mercredi, appelant à des « mesures de redressement appropriées » pour la presse nationale. Cette déclaration survient après une journée de grève organisée par les médias sénégalais pour protester contre des mesures fiscales et économiques imposées par le gouvernement.

Dans son communiqué, le président Faye a souligné l’importance de la presse pour la démocratie et a exprimé sa préoccupation quant à la situation actuelle du secteur médiatique. « Le président a demandé au gouvernement, en particulier au ministre de la Communication, de veiller à l’application intégrale du Code de la presse et au bon fonctionnement des entreprises de presse », indique le texte. Il a également évoqué la nécessité d’un dialogue renouvelé avec la presse nationale, afin de résoudre les problèmes rencontrés par les médias.

Le communiqué du gouvernement ne fait pas directement mention de la « journée sans presse » qui a eu lieu le mardi, une initiative prise par les dirigeants des médias sénégalais. Cette journée de grève a vu une mobilisation importante, avec de nombreux journaux, radios et télévisions suspendant leurs activités pour dénoncer les mesures perçues comme hostiles à la liberté de la presse.

Les médias sénégalais ont exprimé leurs préoccupations concernant plusieurs actions du gouvernement, notamment le « blocage des comptes bancaires » des entreprises de presse pour non-paiement d’impôts, la « saisie de leur matériel de production », la « rupture unilatérale et illégale des contrats publicitaires » et le « gel des paiements » dus aux médias. Ces mesures, selon le Conseil des diffuseurs et éditeurs de la presse au Sénégal (CDEPS), viseraient à contrôler l’information et à soumettre les acteurs des médias à une pression injustifiée.

Le président Faye a affirmé que le gouvernement est déterminé à garantir une presse professionnelle, responsable et respectueuse de l’État de droit, soulignant que ces principes sont essentiels pour le bon fonctionnement de la démocratie. Les détails sur les mesures spécifiques de redressement proposées n’ont pas été précisés dans le communiqué, mais le président a insisté sur l’importance de maintenir un dialogue ouvert avec les acteurs médiatiques.

Le contexte de cette déclaration est marqué par une tension croissante entre les médias et le gouvernement, exacerbée par les récentes actions administratives et économiques. La presse sénégalaise a exprimé des inquiétudes concernant les répercussions de ces mesures sur leur indépendance et leur capacité à fonctionner librement. La réponse du président et du gouvernement pourrait jouer un rôle crucial dans la résolution de cette crise et dans le maintien de la liberté de la presse au Sénégal.

La journée de grève des médias, suivie par une large partie du secteur, témoigne de la gravité des préoccupations soulevées. Les prochains développements dans cette affaire seront observés de près par les acteurs du secteur médiatique et par les citoyens, afin de garantir que les principes de liberté et d’indépendance de la presse soient respectés.

Lancement d’une plateforme de recensement des médias au Sénégal : Un pas vers une meilleure organisation

Le ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique a dévoilé une nouvelle initiative destinée à transformer le paysage médiatique sénégalais : le lancement d’une plateforme officielle pour le recensement des médias. Cette plateforme, qui sera inaugurée lors d’un point de presse prévu le vendredi 16 août à 10 heures à la Maison de la Presse, a pour objectif de centraliser les informations relatives aux différents organes de presse du pays.

Cette nouvelle plateforme a été conçue pour offrir une vue complète et actualisée du secteur médiatique national. Elle regroupera toutes les informations nécessaires sur les médias opérant au Sénégal, allant des grands groupes de presse aux publications locales. L’objectif est de faciliter l’accès à ces informations, de renforcer la transparence et de promouvoir une meilleure régulation du secteur.

Le ministère de la Communication affirme que ce recensement est crucial pour la structuration et la coordination du paysage médiatique. En centralisant les données, la plateforme permettra d’optimiser la gestion des médias et d’assurer une meilleure organisation.

Le lancement de la plateforme sera marqué par un point de presse où les responsables du ministère présenteront en détail les fonctionnalités de l’outil, ainsi que les objectifs visés par le recensement. Cette rencontre se tiendra à la Maison de la Presse et offrira aux représentants des médias l’opportunité de découvrir les modalités d’inscription et de mise à jour des informations sur la plateforme.

Le point de presse permettra également de répondre aux questions des médias et de fournir des clarifications sur les aspects techniques et administratifs du recensement. Les professionnels du secteur seront invités à participer activement à cette nouvelle étape dans la gestion des médias au Sénégal.

La plateforme de recensement des médias vise à :

  • Centraliser les Informations : Rassembler les données sur tous les médias en un seul endroit pour une consultation facile et rapide.
  • Améliorer la Transparence : Offrir une vue claire et détaillée des acteurs et des activités du secteur médiatique.
  • Soutenir la Régulation : Faciliter la gestion et la régulation du secteur médiatique national.
  • Renforcer le Secteur : Aider les médias à se structurer et à accéder à des ressources adaptées.

Le lancement de cette plateforme représente une avancée majeure dans la gestion du secteur médiatique au Sénégal. En centralisant les informations et en facilitant l’accès aux données, le ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique espère non seulement renforcer la transparence et l’efficacité, mais aussi soutenir le développement d’un paysage médiatique plus organisé et mieux régulé. Les médias et les professionnels du secteur auront ainsi l’opportunité de bénéficier d’une meilleure structuration et d’une vue d’ensemble plus précise du domaine de la presse au Sénégal.

Déclaration de parution et dépôt légal : Ultimatum pour les médias à se conformer à la Loi d’ici le 29 Juillet

À travers un communiqué de presse rendu public ce jeudi, le directeur de la Communication au ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, Ousseynou Dieng, a lancé un appel ferme aux médias qui ne se sont pas encore conformés aux exigences légales en vigueur. Cette initiative vise à renforcer le respect des textes encadrant l’exercice de la presse écrite et digitale au Sénégal.

Selon le communiqué, il a été observé que parmi les 51 quotidiens, hebdomadaires et mensuels de la presse classique, ainsi que les 17 de la presse digitale, nombreux sont ceux qui n’ont pas encore fait de déclaration de parution ni respecté le dépôt légal, en violation des articles 80 et 82 de la loi 2017-27 du 13 juillet 2017 portant Code de la presse. « Par conséquent, il est demandé à tous les éditeurs de presse écrite ou digitale de se conformer à la réglementation en vigueur, au plus tard le 29 juillet 2024, sous peine de se voir appliquer les sanctions prévues par la loi », peut-on lire dans le document.

Le communiqué souligne également les obligations des éditeurs et des distributeurs selon l’article 94 du Code de la presse, qui stipule : « L’exercice de toute activité d’édition, de distribution et de diffusion de services de communication audiovisuelle, quelle que soit la technique utilisée, est subordonné à une autorisation délivrée par le ministre chargé de la Communication, après avis conforme de l’organe de régulation, dans les conditions définies par le code. »

En outre, le directeur de la Communication rappelle que les entreprises audiovisuelles ayant déjà signé une convention et un cahier des charges avec le Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA) doivent se rapprocher du ministère chargé de la Communication pour obtenir une licence conformément à la loi. « Il est donc demandé à toutes les entreprises audiovisuelles ayant déjà signé une convention et un cahier des charges avec le CNRA, de se rapprocher du ministère chargé de la Communication, en vue de la délivrance d’une licence conformément à la loi », a déclaré Ousseynou Dieng.

Le communiqué précise que les médias qui ne se conformeront pas à ces exigences d’ici le 29 juillet 2024 s’exposent à des sanctions prévues par la loi. Cette initiative vise à renforcer la réglementation et à garantir que tous les acteurs du secteur des médias respectent les normes en vigueur, assurant ainsi une presse libre, responsable et conforme aux exigences légales.

Cette action du ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique souligne l’importance de la conformité aux lois et règlements pour assurer une gestion transparente et légale des médias au Sénégal. En respectant ces directives, les médias pourront continuer à jouer leur rôle crucial dans la société tout en adhérant aux normes juridiques et éthiques établies.

En somme, le directeur de la Communication appelle à une mise en conformité immédiate des médias avec les exigences légales, rappelant l’importance de respecter le Code de la presse pour maintenir une presse libre et responsable. Les médias ont jusqu’au 29 juillet 2024 pour se conformer, faute de quoi ils s’exposeront à des sanctions légales. Cette initiative vise à garantir la transparence et le respect des normes dans le secteur médiatique sénégalais.

Le CNRA avertit les médias sur les contenus inappropriés

Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) a émis une mise en demeure à l’intention des médias audiovisuels, les enjoignant à éviter la diffusion de propos, comportements et images indécents, obscènes, outrageants ou injurieux. Cette initiative vise à protéger les valeurs, sensibilités et identités culturelles sénégalaises.

Dans un communiqué rendu public ce mardi, le CNRA a souligné une recrudescence d’insultes et d’insanités dans des séries télévisées, sur les plateaux et lors de débats, une situation pour laquelle il est régulièrement interpellé.

Le CNRA a rappelé que ce constat de la présence d’insultes, vulgarités et autres propos ou présentations visuelles offensant la morale avait déjà conduit à la diffusion de communiqués les 3 décembre 2020 et 28 janvier 2021. Ces avertissements visaient à prévenir les médias des conséquences de telles pratiques.

En réponse à cette situation préoccupante, le CNRA a formellement mis en demeure les médias audiovisuels, quel que soit leur mode de diffusion, ainsi que les producteurs, de prendre des mesures pour empêcher la diffusion de contenus jugés inappropriés. Le communiqué précise que le non-respect de cette mise en demeure expose les médias et les productions concernées à des sanctions. Celles-ci peuvent aller de l’interdiction de diffusion des séries, productions et émissions en cause à d’autres mesures punitives contre les chaînes diffusant ces programmes.

Le CNRA insiste sur la nécessité pour les médias de jouer un rôle actif dans la préservation des valeurs culturelles sénégalaises et de respecter la sensibilité du public. Il exhorte également les producteurs de contenus à faire preuve de responsabilité et de discernement dans la création et la diffusion de leurs programmes.

Ronaldo offre un penalty à Mané : un geste inhabituel salué par les médias

Ce mercredi, lors de la demi-finale de la King’s Cup d’Arabie saoudite opposant Al-Nassr à Al-Khaleej, Cristiano Ronaldo a réalisé un geste inhabituel en offrant un penalty à son coéquipier sénégalais Sadio Mané. Al-Nassr s’est finalement imposé 3-1 et affrontera Al-Hilal en finale.

Alors que le score était de 1-0 en faveur d’Al-Nassr grâce à un but de Ronaldo, le Portugais a eu l’opportunité de marquer un doublé sur un penalty. Cependant, il a décidé de céder le ballon à Mané, qui a converti avec succès le penalty. Ce geste, bien que rare pour Ronaldo, a attiré l’attention des médias internationaux.

Des publications telles que « The Daily Mail » et « Sport Brief » ont souligné cet acte désintéressé de Ronaldo envers Mané. Les supporters d’Al-Nassr ont également salué ce geste historique sur les réseaux sociaux, exprimant leur espoir que cette entente entre les deux stars profitera à leur équipe.

En finale contre Al-Hilal, Al-Nassr aura besoin de toutes ses stars en grande forme pour espérer remporter le titre, face à une équipe qui domine le football saoudien.

Les travailleurs des médias réclament justice sociale et respect de leurs droits

La crise économique mondiale a durement frappé de nombreux secteurs, et celui des médias ne fait pas exception. Cette réalité, bien connue depuis plusieurs années, est aujourd’hui exacerbée par une hypermédiatisation suite à la récente alternance politique au Sénégal. Cependant, derrière cette façade médiatique, se cachent des travailleurs des médias qui peinent à joindre les deux bouts, victimes de conditions de travail précaires et d’un manque de reconnaissance de leurs droits.

Les travailleurs des médias, journalistes, reporters, techniciens, et autres professionnels de ce secteur, refusent d’être les laissés pour compte dans cette crise. Trop longtemps, ils ont été témoins de combats qui ne profitent qu’aux employeurs, laissant les travailleurs dans des situations de précarité extrême. Il est temps de mettre fin à cette injustice et de mettre en place des solutions qui bénéficient véritablement à tous les acteurs de la chaîne médiatique.

Une récente étude menée par la Convention des Jeunes Reporters du Sénégal (CJRS) révèle des conditions de travail alarmantes pour les reporters. Sur un échantillon de 216 journalistes-reporters interrogés, seulement une minorité dispose d’un contrat stable, tandis qu’un pourcentage alarmant ne bénéficie d’aucune forme de contrat ou de protection sociale. De plus, de nombreux travailleurs ne sont pas enregistrés aux organismes compétents et ne bénéficient pas d’une couverture maladie adéquate.

Cette situation précaire est exacerbée par des conditions de travail difficiles, des cas de harcèlement et de violences basées sur le genre, en particulier envers les femmes dans certaines rédactions. De plus, l’exploitation honteuse des correspondants est monnaie courante, avec des paiements dérisoires pour leur travail acharné.

Face à cette réalité inacceptable, les travailleurs des médias demandent un changement de paradigme. Ils appellent à une application effective de la convention collective, ainsi qu’à la mise en place d’un fonds d’appui destiné exclusivement aux reporters, pour renforcer leurs capacités, assurer leur formation continue et prendre en charge les accidents de travail.

Les travailleurs des médias lancent un appel au Président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye pour qu’il tienne ses engagements en faveur d’une politique holistique prenant en compte les préoccupations des journalistes, reporters et techniciens de médias. Sans cela, la jungle médiatique continuera à favoriser les plus forts au détriment des plus faibles, laissant les travailleurs des médias dans une situation de précarité insoutenable.

Communiqué de la SOMIVA en réponse aux accusations diffusées dans les médias

Le 16 avril 2024, un groupe de presse a diffusé une vidéo sur son site internet, prétendant dévoiler un rapport d’enquête douanière concernant la SOMIVA (Société minière de la Vallée du Fleuve Sénégal). La SOMIVA tient à clarifier la situation à travers ce communiqué, soulignant qu’aucun rapport n’a été divulgué, car l’enquête est toujours en cours.

La SOMIVA souhaite informer le public que l’enquête douanière la concernant, lancée le 22 décembre 2022, est toujours en cours. Par conséquent, elle ne peut pas commenter le fond de l’enquête à ce stade.

Toutefois, elle tient à souligner que l’individu principal de la vidéo semble détenir des informations confidentielles, y compris des mémoires en défense déposés par la SOMIVA au cours de l’enquête. Cela soulève des questions sur la nature et l’objectif véritable de la vidéo, qui semble être orchestrée par des individus aux intentions peu claires.

La SOMIVA déplore le caractère partial et malveillant de la vidéo, qui a omis de présenter ses positions et explications dans le cadre de l’enquête. Elle affirme que le véritable objectif de cette diffusion est de semer la désinformation et de créer des tensions, notamment autour de différends entre actionnaires et de questions foncières non liées au contentieux douanier.

La SOMIVA rappelle également qu’elle a toujours respecté les réglementations et les obligations contractuelles qui lui incombent en tant que société minière opérant au Sénégal. Elle souligne que la résolution de certains différends a déjà été tranchée par la Cour Suprême, et que d’autres questions relevées dans la vidéo relèvent de domaines distincts de la réglementation douanière.

En conclusion, la SOMIVA réaffirme son engagement à respecter toutes les obligations contractuelles et réglementaires, et à contribuer positivement à l’économie nationale. Elle se réserve le droit de défendre sa réputation contre toute tentative d’attaque injustifiée.

Pour toute clarification supplémentaire, la Direction de la SOMIVA reste à disposition pour répondre aux questions éventuelles.

Déclaration des Chrétien Patriotes : Condamnation des Propos Discriminatoires et Appel à la Responsabilité des Médias

Les tensions se sont intensifiées suite aux commentaires discriminatoires tenus par le chroniqueur Bachir Fofana lors de l’émission  »Iftaar » diffusée le vendredi 5 avril 2024 sur la télévision ITV. Les Chrétien Patriotes ont réagi avec véhémence, condamnant fermement ces propos et appelant à une prise de conscience collective.

Dans un communiqué publié le 6 avril 2024, les Chrétien Patriotes ont exprimé leur profonde consternation face aux déclarations de M. Fofana, les qualifiant de préjudiciables à l’unité nationale et à la cohésion sociale. Ils ont souligné que de tels discours discriminatoires vont à l’encontre des principes fondamentaux de la Constitution sénégalaise, qui garantit la liberté de culte et l’égalité entre tous les citoyens, indépendamment de leur confession religieuse.

« Nous condamnons avec la plus grande fermeté les propos tenus par M. Bachir Fofana, qui visent à stigmatiser une communauté entière sur la base des actions d’un individu », ont déclaré les Chrétien Patriotes dans leur communiqué. « Ces remarques sont non seulement offensantes, mais elles menacent également les fondements mêmes de notre société multiculturelle et pluraliste. »

Les Chrétien Patriotes ont également mis en lumière le rôle crucial des médias dans la promotion d’un discours inclusif et respectueux. Ils ont appelé les acteurs de la presse à exercer une sélection plus rigoureuse des intervenants invités dans leurs émissions, soulignant la responsabilité qui leur incombe dans la préservation du vivre-ensemble et de la diversité culturelle du pays.

« Nous exhortons les médias à jouer un rôle plus actif dans la promotion du dialogue interreligieux et de la tolérance », ont déclaré les Chrétien Patriotes. « Il est impératif que les médias s’engagent à ne pas donner une plateforme à des discours haineux et discriminatoires, qui ne font que semer la division et l’intolérance dans notre société. »

En concluant leur déclaration, les Chrétien Patriotes ont réaffirmé leur engagement envers les valeurs d’unité, de solidarité et de respect mutuel, appelant à une action collective pour combattre toute forme de discrimination et de préjugés dans le pays.

Mise en garde du CORED contre les discours xénophobes dans les médias

Le Conseil pour l’Observation des Règles d’Ethique et de Déontologie dans les médias (CORED) a émis une mise en garde contre la banalisation des discours tendancieux et xénophobes dans les médias sénégalais, mettant en lumière le cas de Tahirou Sarr du Mouvement nationaliste sénégalais.

Tahirou Sarr, connu pour ses discours publics controversés sur les étrangers vivant au Sénégal et sur l’immigration, a récemment bénéficié d’une présence médiatique accrue. Cette tendance a suscité des préoccupations au sein du CORED, qui considère que la diffusion de discours de ce type peut avoir des conséquences néfastes sur la cohésion sociale et la tolérance.

Dans un communiqué officiel, le CORED a fermement condamné cette tendance, soulignant que les médias ont un rôle crucial à jouer dans la préservation du vivre ensemble et de la diversité au sein de la société sénégalaise. L’instance a rappelé aux professionnels des médias leur responsabilité de ne pas accorder de plateforme à des discours xénophobes, racistes, stigmatisants ou intolérants, conformément aux principes éthiques et déontologiques qui régissent leur profession.

L’article 18 du Code de la presse sénégalais interdit explicitement la diffusion de contenus haineux ou discriminatoires, et le CORED exhorte les médias à respecter cette disposition légale. Il met en garde contre les risques potentiels que représentent les discours de haine pour la stabilité sociale et la paix au Sénégal.

Le CORED appelle les professionnels des médias à exercer une vigilance accrue dans le traitement de l’information et à rejeter toute forme de discours ou d’images susceptibles de diviser la société ou de promouvoir la violence et l’intolérance. Cette démarche vise à protéger les valeurs fondamentales de tolérance, de respect et de solidarité qui sont au cœur du tissu social sénégalais.

Mobilisation générale des médias sénégalais suite au retrait de la licence de Walfadjri

Le secteur des médias au Sénégal est en émoi après la décision abrupte de retirer définitivement la licence de diffusion des programmes du groupe Walfadjri, notamment de sa chaîne WalfTV. Cette mesure, jugée comme une atteinte grave à la liberté de presse, a suscité une réaction ferme de la part de la Coordination des Associations de Presse (CAP), qui appelle à une mobilisation générale.

Dans un communiqué officiel, la CAP a dénoncé avec vigueur cette décision et a exigé la restitution immédiate de la licence de WalfTV. Selon la CAP, cette action ne vise pas uniquement le groupe Walfadjri, mais représente une oppression envers l’ensemble de la presse sénégalaise.

Face à cette situation, la CAP a convoqué tous les responsables de médias, incluant les directeurs de publication, les coordonnateurs, les directeurs de rédaction et les rédacteurs en chef, à une réunion d’urgence. Cette réunion, qui se tiendra ce mardi à la Maison de la presse, a pour objectif d’élaborer un plan d’action efficace et inclusif afin de faire reculer le ministre responsable de cette décision.

Cette mobilisation souligne l’importance cruciale de la liberté de la presse dans toute société démocratique et met en lumière les défis persistants auxquels les médias peuvent être confrontés dans l’exercice de leur mission d’informer et de rendre compte.

La réaction rapide et unifiée des professionnels des médias témoigne de leur engagement indéfectible envers les principes fondamentaux de la démocratie et de la liberté d’expression.

Un Forum à Saly : Les journalistes Sénégalais plongent dans le monde de la régulation des médias

La station balnéaire de Saly accueille actuellement le 7ème Forum de partage et d’échanges avec les professionnels des médias sur les secteurs régulés, organisé par l’Autorité de régulation des télécommunications (ARTP) en collaboration avec la Convention des Jeunes Reporters du Sénégal (CJRS). Une quarantaine de journalistes provenant de divers organes de presse à Dakar, Thiès et Mbour participent à cet événement de trois jours qui vise à explorer le monde complexe de la régulation des médias.

L’ARTP, en tant que gardien de l’image et de la traçabilité des informations pour le compte de l’État du Sénégal, souhaite également établir des partenariats solides avec les médias, selon Goumbala. Il souligne le riche environnement médiatique du Sénégal et l’importance de collaborer pour garantir une information de qualité et transparente.

Pour Ndiaye, ce 7ème Forum est une opportunité pour la CJRS de plonger dans le domaine de la régulation numérique tout en examinant de près dix années d’expérience de régulation. Il est convaincu que les enseignements de cet atelier susciteront un « tout autre intérêt pour tous les secteurs régulés ».

L’ARTP, à travers cet événement, s’engage à maintenir la transparence, le dialogue et l’anticipation des défis futurs dans un secteur qui joue un rôle crucial pour l’économie, les usages et la souveraineté du Sénégal. Le Forum se positionne ainsi comme une plateforme clé pour le partage de connaissances, la réflexion stratégique et le renforcement des liens entre l’ARTP, les médias et la société sénégalaise.

Assises Nationales des Médias : Annonce importante de la CAP avec la publication du rapport général le 25 Janvier 2024

Les médias sénégalais sont sur le point de franchir une étape cruciale avec la Coordination des Associations de Presse (CAP) annonçant la publication du rapport général des Assises nationales des médias. Selon un communiqué officiel, cette annonce majeure sera faite lors d’un événement prévu le 25 janvier 2024 à l’amphithéâtre de la Maison de la presse.

Le rapport général résulte du travail acharné accompli par les six commissions thématiques qui ont été mises en place depuis le lancement des Assises à la fin du mois d’août. Ces commissions, composées d’experts, de professionnels des médias et d’autres parties prenantes, ont exploré divers aspects du paysage médiatique sénégalais.

Les Assises nationales des médias ont été une initiative majeure visant à évaluer et à renforcer le secteur des médias au Sénégal. Depuis leur lancement, elles ont fourni une plateforme de discussion et d’échange d’idées, rassemblant des professionnels des médias, des responsables gouvernementaux, des représentants de la société civile et d’autres acteurs clés.

La publication du rapport général le 25 janvier revêt une importance particulière, car elle marquera la culmination de mois de délibérations, de recherches et de réflexions. Les recommandations et les conclusions du rapport devraient jouer un rôle crucial dans l’orientation future du secteur des médias sénégalais.

Les six commissions thématiques ont probablement abordé des questions variées, telles que la liberté de la presse, l’accès à l’information, la régulation des médias, la formation des journalistes, la transition vers le numérique, et d’autres sujets cruciaux pour l’industrie des médias.

La transparence et l’ouverture entourant la publication du rapport général démontrent l’engagement de la Coordination des Associations de Presse à inclure toutes les parties prenantes dans le processus de réforme et d’amélioration du secteur des médias. Les résultats de ces Assises nationales auront sans aucun doute des implications significatives pour l’avenir du journalisme au Sénégal. Les acteurs du secteur ainsi que le public attendent avec intérêt les recommandations et les initiatives qui émaneront de ce rapport, avec l’espoir qu’elles contribueront à renforcer et à élever le paysage médiatique du Sénégal vers de nouveaux sommets.

Union européenne: une législation pour protéger les journalistes et les médias

Le Parlement européen, la Commission et les vingt-sept États membres de l’Union européenne (UE) ont trouvé un accord, ce vendredi 15 décembre, après des mois de tractations pour une législation qui protège les médias et les journalistes. Devant la multiplication des atteintes à la liberté de la presse y compris en Europe, l’Union européenne met en place des garde-fous destinés à sauvegarder la liberté des médias, le pluralisme et l’indépendance éditoriale.

Les tractations entre le Parlement et les vingt-sept capitales auront été rudes jusqu’à la fin car plusieurs État membres de l’Union européenne (UE) – dont la France et l’Italie – voulaient des exceptions au nom de leur droit à sauvegarder leur sécurité nationale. Selon les négociateurs du Parlement, une des grandes qualités de ce règlement européen est de repousser ce qui permettrait aux États de justifier l’espionnage des journalistes et des médias.

« Crimes graves »

Pour Sabine Verheyen, députée européenne, « il est important de voir que les États membres ont le devoir de protéger leur sécurité nationale, mais cela ne doit pas être au centre de leurs actions contre les journalistes, seulement si c’est vraiment nécessaire. Nous avons mis en place des obstacles et des charges énormes pour les États membres avant qu’ils puissent le faire. Non seulement cela nécessite la décision préalable d’un juge, mais il doit s’agir de crimes graves et non d’un fourre-tout pour ce qu’ils voudraient appeler « sécurité nationale ». »

Règles pour les médias publics

Outre la limitation de la surveillance par les autorités comme l’interdiction des logiciels espions, le règlement prévoit aussi des règles pour les médias publics, leur financement et la nomination de leurs dirigeants afin d’éviter une interférence politique voire une mainmise comme en Hongrie. Ce règlement prévoit aussi la protection des sources, la transparence sur les propriétaires des médias.

Rfi

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