Des membres du gouvernement sénégalais démissionnent de leurs postes de maire : un pas vers la fin du cumul des mandats

La démission du Premier ministre Ousmane Sonko et du ministre Birame Souley Diop de leurs fonctions de maire respectivement de Ziguinchor et de Thiès Nord suscite des réactions, notamment sur les réseaux sociaux, où le journaliste et homme politique Mamadou Ibra Kane a exprimé son point de vue sur leur bilan à la tête de ces municipalités.

Pour Kane, cette décision de mettre fin au cumul des mandats est une avancée positive dans le paysage politique sénégalais. Cependant, il émet des réserves quant au bilan des maires démissionnaires, qualifiant celui-ci de « pas fameux » jusqu’à preuve du contraire.

Cette réaction soulève des questions importantes sur la performance des responsables politiques dans leurs fonctions municipales. Alors que la fin du cumul des mandats est largement soutenue comme une mesure visant à renforcer la gouvernance démocratique et à favoriser une plus grande concentration sur les responsabilités gouvernementales, elle met également en lumière l’importance de la reddition de comptes et de l’évaluation des performances des élus.

Il est crucial que les citoyens et les observateurs politiques examinent de près les actions et les résultats des responsables politiques à tous les niveaux de gouvernement. Cette vigilance contribue à maintenir un niveau élevé de responsabilité et d’intégrité dans la gestion des affaires publiques.

Dans un contexte où la transparence et la redevabilité sont des exigences fondamentales pour une gouvernance efficace, les déclarations comme celle de Kane illustrent l’importance du dialogue public et de l’évaluation critique des performances des dirigeants politiques.

Rencontre Inattendue : Des Membres du Nouveau Gouvernement Sénégalais Rencontrent Macky Sall en Marge des Assemblées de Printemps de la BM et du FMI

La présence de Cheikh Diba, le nouveau ministre sénégalais des Finances et du Budget, ainsi que d’Abdourahmane Sarr, son homologue de l’Économie, du Plan et de la Coopération, aux côtés de l’ancien Président Macky Sall lors des Assemblées annuelles de Printemps de la Banque mondiale (BM) et du Fonds monétaire international (FMI) a attiré l’attention et soulevé des interrogations.

Selon les informations rapportées par Enquête, les membres du premier gouvernement du Président Bassirou Diomaye Faye ont eu une rencontre avec Macky Sall, en présence des dirigeants de la BM et du FMI. Cette rencontre inattendue a suscité des spéculations sur la nature et les motifs de cette interaction entre les anciens et les nouveaux acteurs de la scène politique sénégalaise.

La question principale qui se pose est de savoir ce qui a été discuté lors de cette rencontre et quel était le rôle de Bassirou Diomaye Faye, nouvel envoyé spécial du 4P (Pacte de Paris pour les peuples et la Planète), dans ce contexte. Certains se demandent si cette présence conjointe n’indique pas une volonté de faciliter la transition entre l’ancien et le nouveau gouvernement, tout en maintenant une continuité dans la coopération avec les institutions financières internationales.

Cependant, les détails précis de la réunion et les sujets abordés n’ont pas été divulgués, laissant place à des spéculations et à des interprétations diverses quant à la signification de cette rencontre. Il est possible que Bassirou Diomaye Faye agisse en tant que médiateur ou facilitateur dans les relations entre les deux administrations, mais cela reste à confirmer.

Cette rencontre souligne l’importance des relations entre le Sénégal et les institutions financières internationales, ainsi que la nécessité d’une transition politique et économique en douceur pour garantir la stabilité et la continuité dans la gestion des affaires publiques.

Polémique au Sénégal : Les avantages luxueux des membres de l’Assemblée nationale font débat

La distribution de véhicules flambant neufs aux membres du Bureau de l’Assemblée nationale du Sénégal, accompagnée d’autres privilèges tels que des indemnités pour le carburant et le passeport diplomatique, suscite une vive controverse dans le pays.

Selon Les Échos, chaque vice-président et secrétaire élu s’est vu remettre un véhicule de marque Prado, tandis que les présidents de commission ont reçu des véhicules Mitsubishi.

Ces bénéfices, combinés à des indemnités mensuelles d’au moins 700 000 F CFA pour le carburant, aux salaires et à d’autres privilèges comme le passeport diplomatique pour le député et son conjoint, ont suscité des critiques quant à l’utilisation des fonds publics et à l’équité sociale dans le pays.

Cette allocation de privilèges luxueux aux membres de l’Assemblée nationale contraste avec les réalités économiques de nombreux citoyens sénégalais, confrontés à des défis tels que le chômage, la pauvreté et l’accès limité aux services de base.

Alors que certains défendent ces avantages comme nécessaires pour assurer le bon fonctionnement de l’Assemblée nationale, d’autres les voient comme un exemple flagrant de privilège excessif et de déconnexion avec les besoins réels de la population.

Cette affaire soulève des questions cruciales sur la responsabilité et la transparence dans l’utilisation des ressources publiques, ainsi que sur la nécessité pour les représentants élus de rendre des comptes à leurs électeurs.

La polémique suscitée par ces avantages luxueux met en lumière la nécessité d’un examen approfondi des pratiques de gouvernance et de la manière dont les ressources publiques sont allouées, afin de garantir une représentation équitable et responsable de la volonté populaire.

Conakry : 5 membres d’une famille meurent dans un incendie à Hafia 2

Une tragédie déchirante a frappé la commune de Dixinn à Conakry, où un incendie d’origine électrique a emporté la vie de cinq membres d’une même famille, selon des sources locales.

Le terrible événement s’est déroulé dans la nuit du 30 au 31 mars 2024, vers 2 heures du matin, alors que les victimes étaient endormies chez elles.

Cet incident tragique a plongé la communauté dans la consternation et le deuil. Nos pensées vont aux familles endeuillées en ces moments difficiles.

Préfet de Mbacké : Distribution de kits ndogou pour les membres des bureaux de vote

Alors que les Sénégalais se préparent à exercer leur droit de vote lors de l’élection présidentielle ce dimanche 24 mars, une attention particulière est portée à la période du ramadan qui coïncide avec le scrutin. Dans cette optique, le Préfet du département de Mbacké, Khadim Hann, a annoncé que des mesures spéciales seront prises pour assurer la restauration des membres des bureaux de vote pendant la rupture du jeûne.

« Nous avons pris en compte le ramadan. Certainement, le moment de la rupture du jeûne va coïncider avec les dépouillements des bulletins. Nous avons prévu des kits ndogou pour permettre aux membres des bureaux de vote de rompre leur jeûne sans se déplacer. C’est un moment crucial du processus électoral et extrêmement sensible », a déclaré le Préfet Hann.

Cette initiative vise à garantir que les membres des bureaux de vote puissent rompre leur jeûne de manière appropriée et sans interruption pendant le déroulement des opérations électorales. En fournissant des kits ndogou, comprenant des aliments traditionnels pour la rupture du jeûne, les autorités locales veulent s’assurer que les travailleurs électoraux puissent rester concentrés et énergisés tout au long de la soirée électorale.

La distribution de ces kits ndogou reflète l’importance accordée à la prise en compte des traditions culturelles et religieuses dans le processus électoral au Sénégal. En garantissant que les membres des bureaux de vote puissent observer leur rituel de rupture du jeûne de manière pratique et respectueuse, les autorités locales contribuent à créer un environnement propice à des élections pacifiques et transparentes.

La décision de la CEDEAO est tombée concernant la nomination des membres de la CENA

Le Conseil de Médiation et de Sécurité de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a examiné la question du décret controversé portant nomination de nouveaux membres de la Commission électorale nationale autonome (CENA) au Sénégal. Selon le rapport de la rencontre, le président Macky Sall a remplacé par décret l’ensemble des 12 membres de la CENA le 3 novembre 2023, suite à la demande de la CENA de réintégrer Ousmane Sonko comme candidat à l’élection présidentielle de février 2024.

Le rapport souligne que le remplacement des membres de la CENA moins de quatre mois avant l’élection présidentielle pourrait être contraire au Protocole additionnel de la CEDEAO sur la démocratie et la bonne gouvernance. Il mentionne que l’article 2 (1) de ce protocole stipule qu’aucune réforme substantielle de la loi électorale ne doit intervenir dans les six mois précédant les élections sans le consentement d’une large majorité des acteurs politiques.

La décision pourrait également être en contradiction avec l’article 3 du Protocole, qui stipule que les organes chargés d’organiser les élections doivent être indépendants, neutres, et jouir de la confiance de tous les acteurs politiques. Cependant, les autorités sénégalaises ont affirmé qu’aucune loi électorale n’avait été modifiée par la nomination des nouveaux membres de la CENA et que le mandat des membres remplacés avait expiré depuis longtemps.

Remplacement des membres de la CENA au Sénégal : Ismaëla Madior Fall défend la légalité de la décision présidentielle

Le 15 novembre 2023, le président sénégalais, Macky Sall, a signé un décret portant remplacement de membres de la Commission électorale nationale autonome (CENA). Ismaïla Madior Fall, le ministre d’État, conseiller spécial du président Macky Sall, a défendu cette décision, affirmant qu’il s’agit d’un acte légal qui ne viole aucune disposition.

Madior Fall a expliqué que le décret présidentiel de remplacement des membres de la CENA intervient suite à la démission du président de la Commission, Doudou Ndir, pour des raisons de convenance personnelle. Selon le conseiller spécial, les remplacements effectués ont pour but de maintenir la composition paritaire au sein de la CENA.

La Commission électorale nationale autonome (CENA) est une institution chargée d’organiser et de superviser les élections au Sénégal. Elle joue un rôle crucial dans le processus électoral en garantissant la transparence et l’équité des scrutins.

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