Le Dakarois Quotidien N°313 – du 04/11/2024
Étiquette : menace
Saint-Louis sous la menace d’une crue imminente : un défi majeur pour les autorités locales
La ville historique de Saint-Louis, au nord du Sénégal, fait face à une menace grandissante avec la crue imminente du fleuve Sénégal. Les autorités locales sont en état d’alerte, alors que le niveau du fleuve continue de grimper dangereusement, suscitant des inquiétudes pour les quartiers situés en zones inondables. Les services de l’hydraulique, sous la supervision de Souleymane Ndoye, directeur régional de l’Hydraulique de Saint-Louis, suivent de près l’évolution de la situation.
Selon les relevés actuels, le niveau de l’eau a déjà atteint 1,51 mètre, s’approchant de la cote d’alerte fixée à 1,75 mètre. Un seuil critique qui place la ville en état de pré-crise. La région traverse son deuxième pic de crue de l’année, mais cette fois-ci, les autorités redoutent un troisième pic, inattendu et exceptionnel, qui pourrait amplifier les risques d’inondations.
Souleymane Ndoye explique : « Habituellement, Saint-Louis connaît deux pics de crue, mais cette année est marquée par une situation exceptionnelle. Nous sommes confrontés aux eaux du pic de septembre, mais un autre est prévu en octobre, ce qui pourrait compliquer davantage la situation si ces deux pics se rencontrent. »
Conscientes du danger, les autorités locales, sous l’égide du gouverneur, ont pris plusieurs mesures préventives pour tenter de minimiser les dégâts. Une cellule de suivi des inondations a été mise en place afin de surveiller en temps réel l’évolution du niveau des eaux et coordonner les actions à entreprendre. Cette cellule se concentre également sur la sensibilisation des populations, particulièrement celles vivant dans les zones à risque.
Pour renforcer les défenses face aux eaux menaçantes, des sacs de sable ont été placés aux endroits les plus vulnérables, notamment dans les quartiers de Khar Yalla et Médina Cherif, déjà partiellement inondés. Les pompiers sont également mobilisés, prêts à intervenir en cas de besoin, notamment pour procéder au pompage dans les zones submergées. Les opérations de prévention se multiplient dans toute la ville afin de préparer au mieux une éventuelle montée des eaux.
L’un des points cruciaux pour éviter une catastrophe majeure réside dans la collaboration entre les autorités locales et les populations. Souleymane Ndoye insiste sur l’importance de suivre les recommandations des services techniques, surtout dans les quartiers les plus menacés. « Il est primordial que les populations coopèrent et respectent les directives des autorités, notamment en ce qui concerne les éventuelles évacuations », déclare-t-il.
Les évacuations préventives sont une mesure difficile mais nécessaire pour protéger les vies humaines. Les autorités craignent que certaines populations hésitent à quitter leurs maisons, d’où l’importance de la sensibilisation et de la communication. « En cas de besoin, nous devons pouvoir évacuer les habitants sans rencontrer de résistance, car chaque minute peut faire la différence », avertit Ndoye.
Malgré toutes les précautions prises, l’évolution de la crue reste imprévisible. Les experts de l’hydraulique suivent de près les données hydrologiques pour anticiper le comportement du fleuve dans les jours à venir. Si la situation venait à s’aggraver, des mesures supplémentaires seraient déployées pour protéger les populations et limiter l’impact des inondations.
Un plan d’action similaire à celui déjà mis en œuvre dans les départements voisins de Podor et Dagana pourrait être appliqué à Saint-Louis. Lors de sa visite dans ces localités les 15 et 16 octobre derniers, le gouverneur a coordonné une série de mesures qui pourraient également être déployées à Saint-Louis si le fleuve continue de monter.
Outre le danger direct pour les populations, cette crue représente également une menace pour les infrastructures et l’économie de la ville. Saint-Louis, connue pour son architecture coloniale et son statut de patrimoine mondial de l’UNESCO, est particulièrement vulnérable. Les quartiers historiques situés à proximité du fleuve pourraient subir des dégâts considérables en cas d’inondations majeures.
L’économie locale, déjà fragilisée par les effets du changement climatique et des précédentes inondations, risque de subir de nouveaux revers si la situation se dégrade. Les secteurs de la pêche et du tourisme, piliers économiques de la région, sont particulièrement menacés par la montée des eaux.
Face à cette situation exceptionnelle, les autorités locales appellent à une vigilance constante et à une préparation rigoureuse. Le spectre des inondations de 2012, qui avaient ravagé plusieurs quartiers de la ville, hante encore les esprits. Le défi est immense, mais les autorités, avec l’appui des populations, espèrent éviter le pire.
En attendant de voir comment évolue la situation dans les prochains jours, Saint-Louis reste sous la menace directe de la crue, et tout le monde retient son souffle.
Recours de Takku Wallu au Conseil Constitutionnel : L’affaire Mame Mbaye Niang, une menace pour Ousmane Sonko
La scène politique sénégalaise est en ébullition avec le recours déposé par la coalition Takku Wallu Sénégal auprès du Conseil Constitutionnel. Ce recours pourrait mettre en péril la candidature d’Ousmane Sonko, leader de la coalition des Patriotes, dans la course aux élections. Le spectre de sa condamnation dans l’affaire Mame Mbaye Niang plane désormais sur son avenir politique.
Ousmane Sonko, figure de proue de l’opposition sénégalaise, a été condamné dans cette affaire très médiatisée, une décision qui pourrait entraîner sa disqualification dans la course électorale. La coalition Takku Wallu Sénégal, en saisissant le Conseil Constitutionnel, espère que cette condamnation jouera un rôle déterminant dans l’examen de la validité de sa candidature.
Les membres de la coalition des Patriotes, quant à eux, sont sur le qui-vive. Leurs partisans dénoncent une tentative d’élimination politique orchestrée par leurs adversaires, tandis que les observateurs appellent à une justice impartiale et à une application stricte de la loi, quelles que soient les personnalités concernées. La situation est d’autant plus tendue que la condamnation de Sonko dans l’affaire Mame Mbaye Niang a exacerbé les tensions entre les différentes forces politiques du pays.
Si le Conseil Constitutionnel tranche en défaveur de Sonko, cela pourrait marquer un tournant décisif dans la campagne électorale. Les Patriotes se préparent à toutes les éventualités, tout en réaffirmant leur confiance dans les institutions et en appelant leurs militants à rester mobilisés. Pour eux, l’enjeu dépasse de loin la simple question de la candidature de leur leader : c’est l’avenir même du jeu démocratique au Sénégal qui est en question.
Les jours à venir seront cruciaux. Les yeux sont tournés vers le Conseil Constitutionnel, dont la décision pourrait bouleverser l’échiquier politique sénégalais.
Attaque jihadiste à Bamako : Une menace grandissante pour la sécurité malienne
La capitale malienne, Bamako, a été le théâtre, ce mardi, d’une attaque de grande envergure revendiquée par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), affilié à Al-Qaïda. Cet assaut marque un tournant inquiétant pour le pays, alors que la capitale avait été relativement épargnée par la violence jihadiste ces dernières années, malgré la multiplication des attaques dans d’autres régions du Mali. La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a rapidement condamné ces événements, dénonçant une escalade de la violence jihadiste dans la région.
L’attaque a ciblé plusieurs points stratégiques, dont l’école de gendarmerie et l’aéroport militaire de Bamako, perturbant brièvement l’ordre dans la capitale. Les jihadistes ont même pris temporairement le contrôle d’une partie de l’aéroport, remettant en cause la stabilité sécuritaire que la junte militaire malienne prétendait avoir restaurée. Selon des sources officielles, l’assaut a causé des « pertes en vies humaines » parmi les élèves gendarmes, tandis que les forces maliennes, appuyées par des alliés russes du groupe Wagner, ont réussi à repousser les assaillants.
Cependant, les bilans de cette attaque restent flous. Alors que le gouvernement parle de pertes limitées, le GSIM revendique un bilan beaucoup plus lourd, évoquant des centaines de morts et de blessés parmi les forces maliennes et leurs alliés. Le groupe affirme également avoir détruit six avions militaires, information difficile à vérifier dans un contexte où l’accès à l’information est contrôlé par le régime militaire.
Cette attaque représente un revers majeur pour le colonel Assimi Goïta, chef de la junte, qui avait récemment assuré que la situation sécuritaire au Mali s’était améliorée, en grande partie grâce à ses partenariats militaires avec la Russie. Le GSIM semble vouloir contredire ces affirmations en démontrant sa capacité à frapper au cœur de la capitale. L’incertitude persiste quant aux dégâts exacts subis, bien que des vidéos diffusées par le GSIM montrent ses combattants déambulant dans l’aéroport présidentiel et incendiant un avion officiel.
Face à ces événements, la CEDEAO a exprimé une « condamnation ferme » des attaques, soulignant la gravité de la situation sécuritaire dans la région sahélienne. Cette réaction intervient dans un contexte de tension avec le Mali, le Burkina Faso et le Niger, trois pays qui ont rompu leurs relations avec l’organisation en janvier dernier. Ces nations, toutes dirigées par des militaires après des coups d’État, accusent la CEDEAO de ne pas avoir su les soutenir dans leur lutte contre la menace jihadiste et de défendre les intérêts de l’ancienne puissance coloniale, la France.
Le gouvernement malien, de son côté, a minimisé l’ampleur des attaques, affirmant que la situation était désormais sous contrôle et que l’aéroport international Modibo-Keïta avait rouvert dès mardi après-midi. Cependant, la persistance des tirs tout au long de la journée de mardi et le flou entourant le bilan réel de l’attaque laissent planer des doutes sur la maîtrise effective de la situation par les autorités.
L’attaque intervient au lendemain de l’anniversaire de l’Alliance des États du Sahel, une organisation fondée par le Mali, le Burkina Faso et le Niger pour contrer la menace terroriste. Le colonel Assimi Goïta avait, la veille de l’assaut, affirmé que cette alliance avait « considérablement affaibli » les groupes terroristes dans la région. Pourtant, l’audace du GSIM à Bamako semble indiquer que la menace jihadiste reste vivace et capable de frapper là où elle le souhaite, y compris dans la capitale.
Ce nouvel épisode met à mal la rhétorique de la junte malienne, qui assurait avoir renversé la tendance en matière de sécurité grâce à ses nouveaux partenariats internationaux, notamment avec la Russie et les mercenaires du groupe Wagner. Le GSIM, de son côté, cherche non seulement à revendiquer des succès militaires, mais aussi à se présenter comme un protecteur des populations locales, accusant la junte et ses alliés russes de commettre des exactions contre les civils musulmans.
Alors que la situation à Bamako semble revenir à la normale, avec la réouverture progressive de certaines routes et la reprise des activités autour de la gendarmerie, les conséquences à long terme de cette attaque restent incertaines. Le Mali, déjà en proie à une instabilité chronique, se trouve une nouvelle fois confronté à une menace jihadiste qui défie ses efforts pour restaurer l’ordre et la sécurité.
La question reste de savoir si cet événement marquera un tournant dans la lutte contre le terrorisme au Sahel, ou s’il s’agit d’un épisode isolé dans une guerre qui semble sans fin.
La Falémé en danger : l’exploitation minière clandestine menace l’environnement et les populations
La Falémé, principal affluent du fleuve Sénégal et frontière naturelle entre le Sénégal et le Mali, est en proie à une crise environnementale d’une gravité sans précédent. En 2024, plus de 800 sites d’orpaillage clandestins ont été recensés le long de la rivière, selon l’Agence de Presse Sénégalaise (APS). Ce chiffre, en nette augmentation par rapport aux 600 sites identifiés en 2021, révèle l’ampleur de l’exploitation illégale de l’or, menée principalement par des groupes de Chinois et des orpailleurs traditionnels.
Ces activités minières illégales, caractérisées par l’utilisation de pelles mécaniques et de véhicules tout-terrain, se déroulent de part et d’autre de la frontière sénégalo-malienne. Selon Adama Ndiaye, président de l’association « Wassaton » pour la sauvegarde de la Falémé, les méthodes employées par les orpailleurs clandestins sont dévastatrices pour l’écosystème local. L’utilisation de produits chimiques toxiques, tels que le mercure et le cyanure, a gravement pollué la Falémé, rendant l’eau impropre à la consommation et menaçant la faune et la flore de la région.
Les conséquences de cette exploitation incontrôlée se font sentir bien au-delà de l’environnement. Moussa Danfakha, président du conseil départemental de Saraya, a exprimé sa profonde inquiétude quant aux répercussions sur les populations locales. La pollution de la Falémé a compromis les activités agricoles et maraîchères des communautés riveraines, privant ainsi des milliers de personnes de leurs moyens de subsistance. L’eau de la rivière, autrefois source de vie, est désormais inutilisable pour les cultures et l’élevage.
Conscientes de l’urgence de la situation, les autorités sénégalaises ont pris des mesures pour tenter de freiner la destruction de la Falémé. Le 18 juillet 2024, le Conseil des ministres a adopté un décret interdisant toutes les activités minières dans la zone de la Falémé pour une durée de trois ans. Cette interdiction vise à permettre une évaluation complète des dégâts environnementaux et à mettre en place des dispositifs de protection.
En complément, un cadre de concertation et de dialogue pour la dépollution de la Falémé a été créé à Kidira, dans la région de Tambacounda, le 7 août 2024. Ce cadre réunit les autorités locales, des représentants des communautés riveraines, et des membres du collectif « Sauvons la Falémé », tous engagés dans la protection de ce cours d’eau vital pour des milliers de personnes.
Cependant, la réussite de ces initiatives dépend fortement d’une collaboration étroite entre le Sénégal et le Mali. Le député-maire de Bembou, Mady Danfakha, a souligné l’importance d’une action concertée entre les deux pays pour lutter efficacement contre la pollution de la Falémé. Sans une coopération transfrontalière, la situation pourrait continuer de se détériorer, mettant en péril l’ensemble du bassin du fleuve Sénégal.
Akon City : Le projet de 6 milliards de dollars au Sénégal menacé d’arrêt
En 2020, le rappeur sénégalo-américain Akon annonçait avec grand enthousiasme le lancement d’un projet ambitieux : Akon City. Dotée d’un budget colossal avoisinant les 6 milliards de dollars, cette ville futuriste devait devenir une vitrine de l’innovation et du développement en Afrique de l’Ouest. Cependant, près de quatre ans après son annonce, le projet est à l’arrêt.
Le directeur général de la Société d’aménagement et de promotion des côtes et des zones touristiques du Sénégal (Sapco), Serigne Mboup, a récemment lancé un ultimatum à Akon, demandant le démarrage immédiat des travaux sous peine de perdre une grande partie des terres allouées au projet.
Sapco-Sénégal, l’entité publique chargée de développer les zones côtières et touristiques du pays, a officiellement mis en demeure Akon de commencer les travaux de construction de sa ville ou de voir le gouvernement reprendre 90% des terres accordées. Serigne Mboup a précisé dans un courriel que plusieurs paiements dus à Sapco n’ont pas été effectués par Akon, ce qui a mené à cette décision drastique.
Akon City avait été présenté comme un projet avant-gardiste, incluant des infrastructures modernes, des résidences écologiques, et des zones commerciales et de loisirs de pointe. Toutefois, depuis son annonce, le projet a été marqué par des retards et des incertitudes financières.
Deux sources proches du dossier ont confirmé qu’Akon avait reçu l’avis de mise en demeure après avoir manqué plusieurs paiements à Sapco. Un porte-parole d’Akon a refusé de commenter la situation, tandis qu’un membre de son personnel a déclaré n’être au courant d’aucun avis lorsqu’il a été contacté par téléphone.
Le sort d’Akon City reste incertain. Si le projet ne démarre pas rapidement, il risque de perdre les vastes étendues de terres qui lui avaient été attribuées. Cette situation met en lumière les défis auxquels sont confrontés les projets de développement ambitieux en Afrique, souvent entravés par des problèmes de financement et de gestion.
Pour Akon, dont la réputation est en jeu, il est crucial de trouver une solution rapide pour relancer ce projet emblématique. Les autorités sénégalaises, de leur côté, attendent avec impatience de voir si le rappeur pourra tenir ses promesses et concrétiser sa vision d’une ville futuriste en Afrique de l’Ouest.
Akon City, qui avait suscité beaucoup d’espoir et d’enthousiasme, se trouve à un tournant critique. L’ultimatum de Sapco-Sénégal pourrait être le coup de grâce pour ce projet si les travaux ne débutent pas bientôt. Le monde entier regarde, dans l’attente de savoir si Akon pourra transformer son rêve en réalité ou si Akon City restera une promesse non tenue.
Différend entre Awa Baba Thiam et Sala Sow : Report de l’audience au 12 septembre 2024
Hier, devant le Tribunal correctionnel, le différend opposant Awa Baba Thiam et Sala Sow a été brièvement évoqué avant d’être renvoyé au 12 septembre 2024. Ce dossier, en suspens depuis plusieurs mois selon L’Observateur, implique des accusations croisées de diffamation, d’injures publiques, et de menaces de mort par voie technologique entre les deux parties.
Chacune des protagonistes est à la fois prévenue et partie civile dans cette affaire complexe. Awa Baba Thiam reproche spécifiquement à Sala Sow d’avoir collecté illicitement des données personnelles. Lors de l’audience d’hier, un élément crucial a manqué au dossier : les enregistrements audio dans lesquels Sala Sow aurait proféré des propos diffamatoires à l’égard d’Awa Baba Thiam, peu après le mariage de la fille de cette dernière, n’ont pas été présentés devant le tribunal.
Face à cette lacune, l’avocat d’Awa Baba Thiam a plaidé pour le renvoi de l’affaire afin de garantir que tous les éléments de la plainte de sa cliente soient pleinement examinés. En réponse à cette demande, le tribunal a décidé de reporter l’audience au 12 septembre 2024, donnant ainsi le temps nécessaire pour rassembler tous les éléments nécessaires au dossier.
Cette affaire soulève des questions importantes concernant la protection des données personnelles et l’usage des technologies de communication, des sujets de plus en plus critiques dans un contexte numérique en évolution constante. Les parties impliquées devront donc attendre encore quelques mois avant que leur différend ne soit entendu et résolu par la justice.
Crise politique imminente au Sénégal : L’opposition menace de déposer une motion de censure
Une nouvelle onde de turbulence politique secoue le Sénégal, alors que l’opposition nouvellement formée, Benno Bokk Yakaar (BBY), menace de déposer une motion de censure visant à destituer le gouvernement du président Bassirou Diomaye Faye et de son Premier ministre Ousmane Sonko. Cette annonce survient alors que le pays fait face à des défis économiques et sociaux croissants, exacerbés par la pandémie de COVID-19 et d’autres crises régionales.
Selon Adji Mergane Kanouté, vice-présidente du groupe parlementaire de BBY à l’Assemblée nationale, la décision de déposer une motion de censure dépendra largement de la déclaration de politique générale d’Ousmane Sonko devant les députés. « La Constitution, dans son article 86, nous permet de déposer une motion de censure pour convoquer la démission du gouvernement », a déclaré Mme Kanouté lors d’une interview à la Rfm. « Maintenant, nous attendons la déclaration de politique générale d’Ousmane Sonko pour prendre notre décision. Par rapport à ce qu’il dira, nous déciderons si oui ou non nous devrons déposer une motion de censure. »
Cette déclaration de politique générale est un moment crucial dans la vie politique du pays, où le Premier ministre présente la feuille de route de son gouvernement et expose ses priorités politiques et économiques pour les mois à venir. Pour l’opposition, cette occasion représente une opportunité de juger la capacité du gouvernement à répondre aux défis nationaux et à tenir ses promesses électorales.
La menace de la motion de censure rappelle un précédent récent, lorsque les députés de Pastef avaient introduit une motion de censure contre le gouvernement de Amadou Ba en décembre 2022. Cependant, cette motion avait été rejetée après que la majorité des députés eurent voté contre à l’Assemblée Nationale.
La situation politique reste tendue alors que le pays se prépare à affronter une période d’incertitude politique potentielle. Les prochains mois pourraient être décisifs pour l’avenir politique du Sénégal, alors que les tensions entre le gouvernement et l’opposition continuent de monter.
Alerte sur l’agriculture mondiale : une menace pour l’humanité
Julien Hugues, secrétaire général de l’Union internationale des travailleurs de l’agriculture et de l’alimentation, a sonné l’alarme sur la situation préoccupante de l’agriculture à l’échelle mondiale. Il a mis en avant les politiques patronales et capitalistes qui ont transformé l’agriculture, autrefois considérée comme un bien vital pour les populations, en une simple marchandise. Cette orientation menace gravement la capacité des populations à se nourrir et représente un péril pour l’ensemble de l’humanité.
« Le phénomène d’abandon des cultures vivrières au profit des cultures d’exportation éloigne l’agriculture des populations nationales et des peuples », a-t-il déploré lors de la cinquième conférence annuelle de l’Union des travailleurs du Sénégal et l’Union internationale des syndicats des travailleurs de l’agriculture, de l’alimentation, du commerce et similaire affiliée à la Fédération syndicale mondiale.
Alioune Ndiaye, secrétaire général de l’Union des travailleurs et président de l’Union internationale des syndicats des travailleurs de l’agriculture, de l’alimentation, du commerce et similaire, a renchéri en soulignant que « l’alimentation est devenue une arme » dans le monde. Il a pointé du doigt le fait que malgré l’abondance des terres arables et des ressources en eau en Afrique, le continent est confronté à des problèmes alimentaires majeurs.
« Avec 52% des terres arables du monde et étant l’un des continents les plus arrosés, l’Afrique ne devrait pas connaître la faim et la malnutrition. Le problème réside dans l’absence d’une politique agricole efficace », a-t-il affirmé.
Les deux responsables syndicaux ont donc appelé à une prise de conscience collective et à une action urgente pour réorienter les politiques agricoles vers une approche plus durable et centrée sur les besoins des populations.
Il est impératif, selon eux, de replacer la terre entre les mains de ceux qui la cultivent et de réévaluer la place de l’agriculture dans les priorités nationales et internationales afin de garantir la sécurité alimentaire et le bien-être des populations.
Le PSG retrouve son rival barcelonais sous la menace terroriste
Le Paris SG ouvre mercredi à 21H00 un nouveau chapitre de sa rivalité électrique avec Barcelone, un classique depuis la « remontada » de 2017, en accueillant le match aller de son quart de finale de Ligue des champions dans un contexte sécuritaire tendu par la menace terroriste.
En effet, la sécurité a été « considérablement » renforcée à Paris, a annoncé mardi le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, après des menaces du groupe jihadiste Etat islamique visant les quarts de finale de cette compétition, quelques semaines après les attentats de Moscou et à 100 jours des JO.
« La sécurité est importante (…) mais on doit se concentrer sur ce qu’on doit faire, jouer au foot », a déclaré mardi le défenseur parisien Danilo Pereira.
Jouer au foot, le PSG commence à le faire plutôt bien cette saison, après les interrogations liées à l’ouverture d’une nouvelle ère postérieure au départ de Neymar et Messi, et à l’arrivée sur le banc de Luis Enrique.
Toujours en course en Ligue des champions où une finale n’est pas impensable dans un tableau ouvert, qualifiés pour la finale de Coupe de France, promis à un nouveau titre en Ligue 1, les Parisiens se sentent pousser des ailes. Et la double confrontation (retour le 16 avril à Barcelone) contre l’ennemi intime catalan est de nature à exciter les passions des joueurs et des supporters.
Mais aussi de l’entraîneur du PSG Luis Enrique, dont le Barça est le club de coeur – il y a été joueur de 1996 à 2004 puis entraîneur de 2015 à 2017. « Je suis un +socio culer+ (NDRL: du Barça) jusqu’à ma mort », même si désormais « ma maison et mon coeur sont à Paris », a-t-il confessé.
C’est en 2017 lors de sa dernière saison à cornaquer la « MSN » (Messi, Suarez, Neymar) qu’un soir de mars resté fameux, Barcelone renversa (6-1) un PSG qui se croyait à l’abri après sa large victoire trois semaines plus tôt (4-0).
« Un match spécial »
La « remontada » a été un séisme dans le foot européen et a connu plusieurs répliques qui ont deux fois concerné le PSG contre d’autres clubs (Manchester United en 2019, Real Madrid en 2022). Elle a tendu les relations entre le club de la capitale et le FC Barcelone.
Depuis, le PSG s’est vengé, mais sans public, en période de pandémie en 2021 (4-1, 1-1). Surtout, il a ravi au Barça ses deux plus grandes stars, Neymar en 2017 puis Messi en 2021, des départs qui ont endommagé durablement l’aura du club catalan.
L’été dernier, Paris lui a même chipé Ousmane Dembélé pour les 50 millions d’euros de sa clause libératoire, une somme plutôt faible aux regards des standards de mercato. D’autant que Dembélé cartonne cette saison: s’il n’a marqué qu’un petit but, loin des 39 buts de la superstar Kylian Mbappé, il est le dynamiteur de son équipe, et Luis Enrique l’adore.
Le technicien aime bien aussi Xavi, son homologue sur le banc du « Barça », pour l’avoir côtoyé en tant que joueur et dirigé comme entraîneur. Mais il l’a tancé mardi quand on lui a demandé qui, entre eux deux, incarnait le mieux l’identité de jeu catalane: « Sans aucun doute, moi. C’est mon avis. La possession du ballon, les buts, la pression, les titres, les trophées. Je représente le mieux le Barça même si d’autres pensent différemment. »
Informé de cette surprenante sortie, Xavi a botté en touche avec un grand sourire: « Vous connaissez Luis Enrique, il est comme ça, on a une bonne relation personnelle, j’ai beaucoup de respect pour lui, c’est l’un des meilleurs coaches du monde, et il a une belle équipe ».
Sur le terrain non plus, « ce ne sera pas une bataille entre Luis Enrique et moi, mais PSG contre Barcelone », a-t-il ajouté.
La confrontation s’annonce serrée et électrique. « Il y a eu beaucoup de transferts, il y a eu beaucoup de matches entre les deux clubs. Tout ça, ça donne de l’excitation », témoigne Danilo. « C’est un match spécial car les deux clubs sont de niveau mondial. Personne ne veut perdre ce match, ni nous, ni les dirigeants ».
Ligue des champions : Sécurité renforcée après une « menace » de l’Etat Islamique
Les quarts de finale aller de la Ligue des champions suscitent une attention particulière en raison d’une menace exprimée par le groupe jihadiste Etat islamique (EI). Des mesures de sécurité ont été « considérablement » renforcées à Paris, Madrid et Londres, où se déroulent les rencontres.
À la veille du match PSG-Barcelone, le ministre français de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a annoncé un renforcement massif des dispositifs de sécurité en réponse à une « menace caractérisée évoquée publiquement par l’Etat islamique ».
Selon les autorités françaises, la Direction générale de la sécurité intérieure est mobilisée pour contrer cette menace, évoquée par l’EI via ses canaux de communication. Des posts « incitatifs » ont été diffusés, montrant un combattant armé devant des photos des stades concernés, avec l’inscription « Tuez-les tous ».
Ces menaces interviennent dans un contexte marqué par l’attentat de Moscou, revendiqué par l’EI, et mettent en lumière la vulnérabilité des événements sportifs face au terrorisme. Des réunions de sécurité ont été organisées pour évaluer les risques et renforcer les dispositifs de protection autour des stades.
L’UEFA a confirmé que les matches se dérouleront comme prévu, mais avec des mesures de sécurité adaptées. En parallèle, les autorités britanniques et espagnoles ont également déployé d’importants moyens pour assurer la sécurité des rencontres se déroulant à Londres, Madrid et dans d’autres villes.
Malgré cette menace, les joueurs restent concentrés sur leur performance sur le terrain. L’entraîneur du PSG, Luis Enrique, a exprimé son espoir que ces menaces ne se concrétisent pas, tandis que les joueurs ont souligné l’importance de rester concentrés sur le jeu.
À l’approche des Jeux olympiques de Paris, les autorités françaises restent vigilantes face à la menace terroriste. Bien que la cérémonie d’ouverture soit inédite et suscite des craintes, aucune menace spécifique n’a été identifiée à ce stade.
Dans ce climat d’incertitude sécuritaire, les autorités appellent à ne pas céder à la propagande terroriste et à rester vigilants face à toute menace potentielle.
Íñigo Martínez menace un jeune supporteur à la sortie de l’entraînement
A la sortie d’un entraînement avec le FC Barcelone, Íñigo Martínez a fait face à un jeune supporter qui, en entendant les paroles du défenseur central, l’avait traité de « tonto » (idiot). L’ancien joueur de l’Athletic est descendu de sa voiture pour confronter directement le supporter.
Ce lundi à midi, le profil Twitter d’un jeune nommé Julen a relayé une vidéo montrant Íñigo Martínez faisant face à un jeune supporter. L’incident semble avoir lieu après un entraînement du FC Barcelone. Dans la vidéo, on voit l’ancien joueur de l’Athletic sortir de sa voiture pour confronter directement le jeune homme, à très courte distance de son visage, entre des cris d’indignation.
« La prochaine fois que tu m’appelles idiot, tu vas voir, tu as entendu ? C’est la dernière fois que tu m’insultes, et ton ami aussi. La dernière fois que tu m’insultes. Non, non, la dernière fois que tu m’insultes, tu as entendu ? La dernière. Et ne fais pas le malin car… C’est la dernière fois que tu m’insultes », crie le défenseur avant de retourner vers son véhicule, où quelqu’un dit « ça ne vaut pas la peine, Íñigo » dans un geste pour le calmer.
Pour l’instant, ni le club ni le joueur n’ont réagi, bien que compte tenu de l’ampleur et de l’attention portée à la dispute, il est très probable qu’il y aura une réponse publique pour donner des explications à ce sujet.
Ce n’est pas la première fois qu’un joueur de haut niveau fait face à un jeune qui l’attend à la sortie d’un entraînement. En fait, au FC Barcelone, il y a déjà eu un cas avec Joao Cancelo, qui a refusé une photo et quelques autographes à un garçon avant d’expliquer que le motif de son refus est qu’il a réalisé que ces cadeaux sont souvent utilisés pour être revendus sur internet par la suite.
Sadio Mané égale le record de buts de Mamadou Niang et menace Papiss Demba Cissé
Sadio Mané, l’attaquant étoile de l’équipe nationale de football du Sénégal, a récemment atteint un jalon remarquable lors du match contre le Gabon, marquant son 42e but en 106 sélections. Avec ce but, Mané a égalé le record de Mamadou Niang pour le ratio buts/sélections parmi les Lions.
Le ratio impressionnant de 0,39 but par sélection place Mané en deuxième position, à égalité avec Niang, derrière Papiss Demba Cissé, qui détient actuellement la première place avec un ratio de 0,5. Cependant, avec ses performances constantes et sa détermination sur le terrain, Mané menace sérieusement la position de Cissé en tant que détenteur du meilleur ratio buts/sélections.
En surpassant des légendes du football sénégalais telles que Moussa Sow, Henri Camara et El Hadji Diouf, qui sont tous désormais à la retraite, Mané démontre son influence durable et sa capacité à faire la différence lors des matchs cruciaux. Son ascension dans ce classement témoigne de sa remarquable carrière et de son impact continu sur le football sénégalais.
Avec son talent exceptionnel et son engagement envers l’équipe nationale, Sadio Mané est bien placé pour devenir le leader incontesté du football sénégalais et continuer à écrire l’histoire du football dans son pays.
Crise imminente dans le secteur primaire au Sénégal : La menace de la grève plane
Le secteur primaire au Sénégal est sur le point de connaître une crise majeure alors que l’Intersyndicale des travailleurs du secteur annonce son intention de déclencher une grève générale. La décision fait suite à des frustrations croissantes concernant le non-respect des engagements gouvernementaux, en particulier la mise en place d’un fonds commun promis depuis décembre 2022.
L’Intersyndicale prévoit une Assemblée générale pour le lundi prochain, au cours de laquelle la décision formelle de lancer la grève sera officialisée lors d’une conférence de presse. Les travailleurs du secteur primaire expriment leur mécontentement, soulignant qu’aucun progrès significatif n’a été réalisé malgré un accord signé il y a plus d’un an.
Les responsables syndicaux contestent vigoureusement les affirmations du ministre de la Fonction publique, affirmant que les accords sont respectés à 95%. Ils accusent l’État de retarder délibérément la mise en œuvre du fonds commun et pointent du doigt des réunions infructueuses entraînant des retours incessants du document fondamental pour des corrections.
Malgré les efforts de la Commission technique sous la tutelle du directeur de la Fonction publique, le processus semble enlisé, alimentant la frustration et l’exaspération parmi les syndicalistes confrontés à des délais prolongés.
L’Intersyndicale des travailleurs du secteur primaire se déclare prête à assumer ses responsabilités et à adopter une stratégie plus directe pour faire valoir ses revendications. Alors que la situation atteint un point critique, les jours à venir seront déterminants pour voir si le secteur primaire, vital pour l’économie sénégalaise, plongera dans une grève, exerçant ainsi une pression considérable sur le gouvernement pour qu’il tienne ses engagements.
Le Collectif interministériel des agents de l’administration Sénégalaise menace de reprendre la grève
Dans un communiqué récent, le collectif a exprimé son mécontentement face à l’absence de réponse de la part du Premier Ministre, malgré ses promesses antérieures. Les membres du collectif rappellent que le Premier Ministre s’était engagé à examiner attentivement leurs préoccupations et à prendre des mesures pour y répondre de manière adéquate.
Parmi les autres points de friction figurent la prise en charge des problèmes de transport et de restauration des travailleurs au niveau des sphères ministérielles de Diamniadio, ainsi que la signature des habilitations en souffrance et l’abrogation du décret relatif au statut des décisionnaires.
Face à l’absence de réponse satisfaisante de la part du gouvernement, le collectif a décidé d’intensifier ses actions. Une demande d’audience a été introduite auprès de la présidence de la république dans l’espoir de trouver une solution à cette impasse.
Cependant, le collectif a clairement indiqué qu’il n’hésiterait pas à recourir à la grève si le gouvernement ne répondait pas favorablement à leurs revendications. Cette menace souligne l’urgence de la situation et l’importance des enjeux pour les travailleurs de l’administration sénégalaise.
La situation demeure tendue et l’avenir reste incertain alors que les deux parties semblent être dans une impasse. Il est crucial que des efforts de médiation soient entrepris pour éviter une escalade du conflit et parvenir à un compromis équitable qui réponde aux besoins légitimes des travailleurs tout en garantissant la stabilité et le bon fonctionnement de l’administration.
Tension entre Macky Sall et Barthélemy Dias : menace sur les JOJ 2026 à Dakar
Le maire de Dakar avertit : Pas d’inclusion, pas de Jeux Olympiques de la Jeunesse
Suite à la réunion présidentielle du mardi 26 décembre 2023, où le président Macky Sall a exhorté le gouvernement à impliquer fortement les jeunes, les acteurs culturels, et les collectivités territoriales dans l’organisation des JOJ 2026, Barthélemy Dias, maire de Dakar, a exprimé son mécontentement en dénonçant son absence à la rencontre au Palais présidentiel.
Dans un communiqué, l’édile de Dakar a averti le gouvernement en ces termes : « Si une autre réunion se tient sans la ville de Dakar, il n’y aura pas de Jeux Olympiques de la Jeunesse à Dakar. » Barthélemy Dias, se sentant mis à l’écart, revendique sa place dans l’organisation de cet évènement sportif mondial. Demande de Transparence et Respect de l’Esprit Olympique
Barthélemy Dias estime que l’État doit faire preuve de transparence et respecter l’esprit du mouvement olympique en s’engageant dans une démarche inclusive et participative. Le maire de Dakar souligne l’importance d’impliquer la ville dans toutes les étapes de la préparation des Jeux Olympiques de la Jeunesse afin d’assurer leur succès et leur légitimité.
Réclamation de sa Place dans l’Organisation
Le maire de Dakar revendique ainsi son droit à être partie prenante dans les prises de décision liées à l’évènement et à la préparation des infrastructures nécessaires. Barthélemy Dias met en garde contre toute tentative de tenir des réunions sans la participation de la mairie de Dakar, sous peine de compromettre la tenue même des JOJ 2026 dans la capitale sénégalaise.
Recours Possible au Comité International Olympique (CIO)
Barthélemy Dias n’exclut pas de saisir le Comité International Olympique (CIO) si nécessaire pour faire valoir les droits de la ville de Dakar dans l’organisation des Jeux Olympiques de la Jeunesse. Cette menace souligne les tensions persistantes entre le gouvernement et la municipalité de Dakar, mettant en péril la coopération nécessaire pour le succès de cet évènement international majeur.
Serigne Moustapha Sy menace Macron et les Français résidant au Sénégal
Serigne Moustapha Sy menace d’exterminer (mystiquement) tous les Français qui sont au Sénégal si Macron s’ingère dans l’élection présidentielle sénégalaise.
Comme à chacune de ses sorties, Serigne Moustapha Sy émet une phrase qui attire l’attention. Le guide moral des Moustarchidines wal moustarchidaty, qui est aussi le président du Parti de l’unité et du rassemblement (Pur) qui a un candidat à la présidentielle, en la personne de Alioune Mamadou Dia, lors de sa sortie à Dieumb, avant-hier, a lancé un avertissement sans frais au Président français. Serigne Moustapha Sy dit à haute et intelligible voix à Emmanuel Macron que si la France s’ingère dans l’élection présidentielle sénégalaise, il va exterminer tous les Français qui sont au Sénégal. Serigne Moustapha Sy d’indiquer que c’est par le mystique qu’il va le faire.