Menaces contre la Presse : Le Synpics recadre Ousmane Sonko

Les propos du Premier ministre Ousmane Sonko, proférés lors d’une conférence politique ce dimanche, ont suscité une vive réaction de la part du Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (Synpics). Sonko a été accusé de menacer la presse, ce qui a immédiatement déclenché des critiques.

Maguette Ndong, chargé de communication du Synpics, a exprimé son mécontentement face aux déclarations de Sonko. “Nous avons suivi comme tous les Sénégalais la conférence publique d’Ousmane Sonko au Grand Théâtre. Mais ce qui nous a le plus surpris, c’est qu’il semble pointer du doigt la presse sénégalaise, en tout cas les journalistes de manière générale. Il profère, malheureusement, des menaces à l’encontre des journalistes,” a-t-il déclaré.

Ndong a rappelé que les journalistes sont tenus de respecter les principes de leur métier et que ce n’est pas à Sonko de les menacer. Il a reconnu qu’il peut y avoir des “brebis galeuses” dans toute corporation, y compris la presse, mais cela ne justifie pas des menaces généralisées contre les journalistes.

“Nous rappelons tout simplement à M. Sonko que les responsables de Pastef étaient avec nous quand ils étaient dans l’opposition. Quand on faisait des manifestations ou des sit-in pour défendre la liberté de la presse,” a ajouté Ndong, soulignant l’importance de la liberté de la presse et la nécessité de la défendre constamment.

Les propos menaçants d’Ousmane Sonko à l’égard de la presse ont été vivement critiqués par le Synpics, qui a rappelé l’importance de respecter le travail des journalistes. Le syndicat a souligné que la critique constructive est bienvenue, mais que les menaces sont inacceptables et nuisent à la liberté de la presse.

Fermeture des Écoles en Israël Suite aux Menaces de l’Iran

L’armée israélienne a pris la décision de fermer toutes les écoles du pays à partir de dimanche, en réponse aux menaces proférées par l’Iran. Cette décision fait suite à l’attaque survenue début avril contre le consulat iranien à Damas, que l’Iran attribue à Israël.

Dans une allocution vidéo diffusée samedi, Daniel Hagari, porte-parole de l’armée israélienne, a annoncé la suspension des “activités d’enseignement, les voyages et les sorties” scolaires ou périscolaires à partir de dimanche. Cette mesure vise à assurer la sécurité des élèves et du personnel éducatif face aux menaces imminentes.

Les relations entre l’Iran et Israël sont tendues depuis longtemps, et cette récente escalade intervient après l’attaque contre le consulat iranien à Damas début avril. Bien qu’Israël n’ait ni confirmé ni nié être à l’origine de cette attaque, l’Iran a promis de prendre des mesures de représailles, créant ainsi une atmosphère de tension et d’incertitude.

La décision de fermer les écoles témoigne des inquiétudes croissantes concernant la sécurité des civils en Israël. En prenant cette mesure préventive, les autorités israéliennes cherchent à protéger la population, en particulier les enfants et les jeunes, contre tout risque d’incident ou d’attaque liée aux tensions régionales.

La fermeture des écoles en Israël est une manifestation claire des tensions accrues dans la région et de la volonté des autorités israéliennes de prioriser la sécurité de la population. Cette situation souligne l’importance d’une résolution pacifique des différends régionaux pour garantir la stabilité et la sécurité à long terme.

Tensions Régionales : Israël en État d’Alerte suite aux Menaces de l’Iran

Israël est actuellement en alerte maximale face à une escalade des tensions régionales après une série d’événements menaçants. La situation s’est intensifiée avec de nouvelles attaques aériennes sur Gaza et des échanges de tirs avec le Hezbollah libanais, alimentant les craintes d’un conflit régional majeur.

La crise a été déclenchée par une frappe meurtrière contre le consulat iranien à Damas le 1er avril. Cette attaque, qui a coûté la vie à deux généraux des Gardiens de la Révolution iraniens, a provoqué des menaces de représailles de la part de l’Iran. Téhéran, qui est un allié du Hamas, a accusé Israël d’être derrière cette frappe, bien qu’Israël n’ait ni confirmé ni nié son implication.

Face aux menaces iraniennes, Israël s’est dit prêt à riposter à toute attaque. “L’Iran subira les conséquences de son choix d’aggraver davantage la situation”, a averti le porte-parole de l’armée israélienne, Daniel Hagari. Les États-Unis, allié historique d’Israël, ont annoncé le déploiement de “moyens supplémentaires” au Moyen-Orient pour soutenir les efforts de dissuasion et protéger leurs forces dans la région.

Samedi, dans les eaux du Golfe près du détroit d’Ormuz, les Gardiens de la Révolution iraniens ont saisi un porte-conteneurs accusé d’être “lié” à Israël. Parallèlement, l’armée israélienne a poursuivi ses frappes sur Gaza, ciblant le camp de réfugiés de Nousseirat. Les dernières 24 heures ont vu la mort de 52 Palestiniens, selon le ministère de la Santé du Hamas.

La situation a également eu des répercussions internationales. Les Pays-Bas ont fermé leur ambassade en Iran et leur consulat à Erbil, en Irak. La France, l’Allemagne et les États-Unis ont déconseillé à leurs ressortissants de se rendre en Iran. De plus, la compagnie aérienne allemande Lufthansa et sa filiale autrichienne Austrian Airlines ont suspendu leurs vols vers Téhéran.

En Cisjordanie, la découverte du corps d’un jeune berger israélien porté disparu a provoqué des violences de l’armée et des colons contre les Palestiniens. Par ailleurs, le Hezbollah libanais a revendiqué des attaques aux drones et aux roquettes contre des positions militaires israéliennes à la frontière nord d’Israël, entraînant une riposte de l’artillerie israélienne dans le sud du Liban.

La région du Moyen-Orient est à nouveau le théâtre de tensions extrêmes, avec le risque d’une escalade majeure du conflit. Alors que les médiateurs internationaux tentent de trouver une solution, la situation reste volatile et imprévisible, avec des conséquences potentiellement dévastatrices pour la stabilité de la région.

Un Jeune Tunisien S’immole par le Feu après des Menaces de Police à Kairouan

Un tragique incident s’est produit dans la région de Kairouan, au centre de la Tunisie. Yassine Selmi, un jeune Tunisien de 22 ans, s’est immolé par le feu mardi dernier après avoir été menacé d’arrestation par des agents de police.

Selon son père, Mansour Selmi, Yassine s’était interposé pour résoudre un différend entre deux personnes devant un poste de police à Bouhajla, une localité agricole défavorisée. Les policiers l’ont alors invité à se taire sous peine d’arrestation, ce qui a apparemment conduit Yassine à commettre cet acte désespéré.

Mansour Selmi a déclaré à l’AFP avoir été informé du décès de son fils jeudi à l’hôpital des grands brûlés à Tunis. Il compte désormais faire valoir les droits de son fils devant les autorités compétentes.

Le ministère de l’Intérieur n’a pas encore commenté cet événement tragique.

L’immolation par le feu est un acte extrême qui a déjà été observé en Tunisie, souvent dans les régions intérieures défavorisées du pays. En décembre 2010, l’immolation par le feu de Mohamed Bouazizi, un vendeur de fruits et légumes, avait déclenché une vague de protestations sociales et politiques qui avaient conduit à la chute du dictateur Zine El Abidine Ben Ali en janvier 2011.

En avril de cette année, une femme s’était également immolée par le feu à Sfax après un différend avec la police concernant un étal où elle vendait des produits. Son état est décrit comme critique.

En 2023, un ancien footballeur professionnel, Nizar Aïssaoui, s’était également immolé par le feu près de Kairouan pour protester contre “l’État policier”.

Selon le Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES), une ONG locale, 147 cas de suicide et de tentative de suicide ont été enregistrés en 2023, dont 26 dans la région de Kairouan.

Cet incident tragique met en lumière les tensions persistantes et les problèmes socio-économiques auxquels sont confrontés de nombreux Tunisiens, en particulier dans les régions intérieures du pays. Il rappelle également la nécessité d’une attention accrue aux questions de santé mentale et de bien-être social, ainsi qu’à la réforme des institutions de sécurité pour garantir le respect des droits de l’homme et la protection des citoyens.

Babacar Fall de Rfm victime de menaces de mort et d’injures après sa chronique salée sur Macky Sall

Depuis ce mercredi matin, le journaliste Babacar Fall de la Rfm reçoit des menaces de mort, des messages audio et écrit, des appels, injures de toute sorte. Ce, à la suite de sa chronique de 12 h.

Dans cette chronique, le journaliste qui a pris la défense de ses confrères a, d’emblée, souligné que : ” le chef de l’état, Macky Sall dans sa gouvernance, n’a cessé de tirer sur les médias sénégalais ”. 

Pour rappel, le chef de l’État Macky Sall a pointé du doigt certains journalistes sur leur manière de faire la revue de presse. Et ce, en marge de la cérémonie officielle d’ouverture de la 50e édition des assises de l’Union internationale de la presse francophone (UPF) qu’il présidait ce mardi 09 janvier.

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